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Dissertations / Theses on the topic 'Magistrats romains'

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Lamoine, Laurent. "Le pouvoir local en Gaule romaine /." [Clermond-Ferrand] : Presses universitaires Blaise-Pascal, 2009. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41473693z.

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Abstract:
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Histoire--Clermont-Ferrand 2, 2003. Titre de soutenance : Représentations et réalité du pouvoir local en Gaule romaine : substrat gaulois et modèle romain, IIe siècle avant J.-C.-IIIe siècle après J.-C.<br>Bibliogr. p. 387-428. Notes bibliogr. Index.
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Gohary, Laurent. "INTERREGNUM LE PARTAGE DU CORPS SOUVERAIN ET LA NAISSANCE DE LA LIBERA RES PUBLICA." Thesis, Université Laval, 2011. http://www.theses.ulaval.ca/2011/27851/27851.pdf.

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Abstract:
Les institutions de la République romaine (509-27 av. J. C.) prévoyaient théoriquement que les magistratures électives et annuelles ne devaient jamais être vacantes. Ce principe juridique fondamental avait pour conséquence une continuité dans la détention du pouvoir exécutif qui reposait sur le ius, les auspicia et l’imperium. Cependant, il arriva à maintes reprises que les magistratures supérieures – consulat, tribunat militaire à pouvoir consulaire – fussent suspendues en raison soit d’entrave à la tenue des comices électoraux soit de scrupules religieux entraînant l’expiation rituelle et la renouatio auspiciorum. La légitimité et la légalité de la solution à la vacance du pouvoir exécutif reposait alors sur les patres auctores, détenteurs de l’auspicia patrum. Le rite de l’interregnum, procédure juridique archaïque, était l’émanation la plus claire de cette auctoritas patrum, apanage exclusif des sénateurs patriciens. Les vénérables pères, descendants des plus illustres familles de Rome, étaient les seuls à même de remédier à la vacance des magistratures par ce rite qui remontait, d’après la tradition, à l’époque royale latino-sabine et renvoyait au mythe bien connu du démembrement et de l’apothéose de Romulus. Le partage du corps souverain constitue à ce titre un symbole fondamental pour la représentation de l’auctoritas patrum et de la magistrature républicaine dont il serait peut-être vain de rechercher l’historicité. L’objet de cette étude est donc d’analyser la fort ancienne institution de l’interregnum qui, comme bien d’autres, était caractérisée par un passage progressif du sacral au juridique. Le droit public prévoit dans tout système institutionnel des recours d’exception révélant la représentation psychologique du pouvoir souverain. Rome n’échappe pas à la règle voire même elle put, d’une certaine façon, l’inventer.<br>The institutions of the Roman Republic (509-27 B.C.) were made to ensure, in theory, that electives and annuals magistracies must never be vacant. This fundamental juridical rule had as consequence an absolute continuity in the detention of the executive power which was based on ius, auspicia and imperium. However, it occurred several times that the supreme magistracies – consulate, military tribunate with consular power – were suspended because either of hindrance to the holding of consular elections or religious misgiving leading to ritual expiation and renouatio auspiciorum. The legitimacy and the legality of the solution to the vacancy of the executive power then relied on the patres auctores, holders of the auspicia patrum, exclusive privilege of the patrician senators. The venerable fathers, heirs of Rome’s most illustrious families, were the only ones to be able to put an end to the vacancy of the magistracies by using the ritual called interregnum which appeared, according to the roman tradition, during the royal latine-sabine period and were connected to the famous myth of the dismemberment and the apotheosis of Romulus. The partition of the king’s embodiment constitute, as such, a fundamental symbol of the representation of auctoritas patrum and of the republican magistracy of which it should be vain to search any historicity. The purpose of this study is thus to analyse the very old institution of the interregnum which, as many, was characterised by the progressive transformation from the sacred to the juridical. In every institutional system, the public law makes provision for exception recourses revealing the psychological representation of the sovereign power. Rome is not an exception to the rule; the city could even, in a certain manner, have invented it.
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Tarel, Philippe. "Défense et sécurité des cités de l'occident romain sous le Haut-Empire." Paris 1, 2003. http://www.theses.fr/2003PA010644.

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Abstract:
Les cités de l'Occident romain jouèrent un rôle important dans le maintien de la paix romaine. La responsabilité qui leur était reconnue dans ce domaine était une des manifestations les plus nettes de leur autonomie, même si, en dernier ressort, l'ordre était effectivement garanti par l'empereur, les gouverneurs et l'armée dont un certain nombre d'hommes était affecté à des tâches policières. À l'intérieur des cités, le maintien de l'ordre incombait aux magistrats municipaux réguliers, aidés d'un personnel municipal dont l'effectif et l'organisation durent varier selon la taille et le statut de chacune d'entre elles. En matière de défense, même si le principe du devoir militaire dû à sa patrie ne disparut jamais complètement, peu nombreuses furent les cités qui eurent à mobiliser leur population, principalement en Afrique. Les organisations de jeunesse ont pu contribuer à assurer une certaine formation militaire de la population masculine. La sécurité garantie par le régime impérial favorisa un incontestable désarmement des esprits qui se traduisit concrètement par l'absence de remparts dans la majorité des villes.
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Vigier, Arnaud. "Dévôts et dédicants : intégration des élites dans la ciuitas des Allobroges sous le Haut-Empire." Phd thesis, Université de Franche-Comté, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00998712.

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Abstract:
Dominant un vaste territoire au nord des Alpes occidentales, les Allobroges ont su profiter de l'essor insufflé par le Pax Romana. Leur cité, Vienne, au coeur de la Narbonnaise, connaît sa période la plus florissante aux deux premiers siècles de notre ère, fondant sa remarquable prospérité sur différentes promotions juridiques et sur une certaine réussite économique. Le peuple allobroge et ses notables prennent le parti d'une latinisation précoce et nouent dès le début du Principat des liens étroits avec Rome, ce qui entraine des mutations culturelles et sociales profondes.Bien que cette cité romanisée et aristocratique nous soit bien connue, la complexité de sa société s'exprime encore aujourd'hui autour de notions telles que l'identité, le rôle ou la fonction. Or, la qualité et la diversité du patrimoine archéologique, les témoignages épigraphiques comme iconographiques parvenus jusqu'à nous peuvent permettre de mieux comprendre la construction identitaire de ce peuple.En effet, Le développement municipal va s'accompagner d'une dimension spirituelle. L'implication des magistrats civils et des institutions religieuses à travers les prêtrises référencées, l'influence des grandes familles, la portée des actes d'évergétisme de citoyens plus ou moins fortunés et la place des femmes dans la ferveur viennoise expliquent notamment le développement et la vitalité du culte impérial, le succès rencontré par les divinités gréco-romaines, l'implantation de religions à Mystères et la pérennité de certaines divinités indigènes.Cette étude propose aux lecteurs de saisir les interactions entre dévots, dédicants et intégration des élites tout au long de cette période pour apporter un éclairage nouveau sur cette société singulière, tout en appréhendant les particularités et la richesse du panthéon viennois
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Chulsky, Céline. "Notables nîmois. Sénateurs, chevaliers et magistrats issus de la cité de Nîmes à l'époque romaine." Phd thesis, Université Panthéon-Sorbonne - Paris I, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00809825.

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Abstract:
La cité de Nîmes se distingue, à l'époque romaine, par sa riche aristocratie connue grâce aux inscriptions et à quelques mentions littéraires. Au premier siècle av.n.è., des préteurs sont attestés ; ils semblent être à la tête de la confédération des Volques Arécomiques, rassemblant une trentaine d'agglomérations indépendantes. A l'époque césarienne, ces agglomérations reçoivent le droit latin et Nîmes devient une colonie latine dirigée par des quattuorvirs. Au début du règne d'Auguste, Nîmes est refondée ; la plupart des autres agglomérations de la région passent sous sa domination politique. C'est peut-être à cette occasion que le cursus est modifié et élargi. A cette époque, les notables semblent souvent être les descendants d'aristocrates ayant reçu la citoyenneté de grands généraux de la République, et donc être issus de l'ancienne élite dirigeante indigène. Les plus importants intègrent le Sénat de Rome. La carrière sépare nettement des élites anciennes suivant le parcours en trois à quatre étapes et des personnages plus modestes ne prenant en charge que la questure ou l'édilité. Le cursus n'est strict que pour ceux qui n'appartiennent pas à l'ordre équestre et les sénateurs ne le suivent jamais. Au cours du premier siècle de n.è., l'origine des notables se diversifie, même si les descendants des aristocrates issus des clientèles républicaines dominent encore la vie politique. La période la plus faste pour Nîmes est le deuxième siècle de n.è. Nîmes ne produit quasiment plus de sénateurs, mais les chevaliers locaux ont une ampleur sans précédent, et la cité rayonne sur la Narbonnaise. Les magistrats sont alors très largement issus de nouvelles familles indigènes n'ayant pas appartenu aux clientèles républicaines. L'élite nîmoise se recentre ainsi progressivement sur sa province, alors qu'elle était tournée vers Rome au premier siècle de n.è. Au deuxième siècle, elle multiplie les attentions envers sa cité et les communautés de Narbonnaise, celles-ci lui rendant les dépenses par l'octroi d'honneurs. Nîmes attire désormais non seulement les élites des communautés arécomiques anciennement indépendantes, mais aussi celles d'autres cités de la région. Toutefois, un arrêt progressif de l'usage des inscriptions ne nous permet presque plus, à partir du début du troisième siècle de n.è., de connaître les notables.
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Monceix, Chulsky Céline. "Notables nîmois : magistrats, chevaliers et sénateurs issus de la cité de Nîmes à l'époque romaine." Paris 1, 2012. http://www.theses.fr/2012PA010651.

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Abstract:
La cité de Nîmes se distingue, à l'époque romaine, par sa riche aristocratie. Au premier siècle av. N. è. , des préteurs sont attestés ; ils semblent être à la tête d'une confédération des Volques Arécomiques, rassemblant une trentaine d'agglomérations indépendantes. A l'époque césarienne, ces agglomérations reçoivent le droit latin et Nîmes devient une colonie latine dirigée par des quattuorvirs. Au début du règne d'Auguste, Nîmes est refondée ; la plupart des autres agglomérations de la région passent sous sa domination politique. A cette époque, les notables semblent souvent être les descendants d'aristocrates ayant reçu la citoyenneté de grands généraux de la République, et donc être issus de l'ancienne élite dirigeante indigène. Les plus importants intègrent le Sénat de Rome. La carrière sépare nettement des élites anciennes suivant un parcours en trois à quatre étapes et des personnages plus modestes ne prenant en charge que la questure ou l'édilité. Le cursus est strict que pour ceux qui n'appartiennent pas à l'ordre équestre et les sénateurs ne le suivent jamais. La période la plus faste pour Nîmes et le deuxième siècle. Nîmes ne produit quasiment plus de sénateurs, mais les chevaliers locaux ont une ampleur sans précédent, et la cité rayonne sur la Narbonnaise. Les magistrats sont alors très largement issus de nouvelles familles indigènes n'ayant pas appartenu aux clientèles républicaines. L'élite nîmoise se recense ainsi progressivement sur sa province. Toutefois, un arrêt progressif de l'usage des inscriptions ne nous permet presque plus, à partir du début du troisième siècle, de connaître les notables<br>We know the city of Nemausus' rich Roman aristocracy through inscriptions and a few Roman writers. In the first century before the common Era, practors seems to be at the head the Confederation of Arecomic Volques includind about 30 independent towns. In the Caesarien Era, these towns received Latin law and Nemausus became a Latin colony ruled by quattuorviri. In the beginning of the Augustian Era, Nemausus was founded again ; most towns lost their independence and were then ruled by Nemausus. It could have been the period when the local political curriculum was modified. The elite seemed, at this time, to be comprised mostly of descendants of the former indigenous ruling aristocrats who received citizenship from great generals of the Roman republic. The most important and talented then entered the Roman Senate. The curriculum distinguished between members of the traditional indigenous elite who followed a career comprised of 3 or 4 steps and people from less prestigious families who could only become quaestores or aediles. The order of charges was strict only for those who were not equites and senators never undertook local offices. During the First century of the C. E. , the ruling elite became more diverse, even though descendants from the traditional aristocracy still dominated publics. Nemausus was at its zenith in the second century. Nearly no senator originated from the city at that time but equites had an unprecedented greatness and the city flourished on the province of Narbonensis. Members of the ruling elite were now mostly from new families. The elite from Nemausus increasingly focused on Narbonensis, while previously it was mostly focused on Rome. In the second century C. E. , members of the elite increased contributions towards Nemausus and other provincial cities, local senates decreeing honorofic rewards in exchange. Nemausus now attracted not only elites from Arecomic towns previously independent, but also elites from other cities. Beginning in the third century, we lose trace of this elite since they stopped using inscriptions/
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Hiebel, Dominique. "Rôles institutionnel et politique de la contio sous la république romaine." Paris 2, 2004. http://www.theses.fr/2004PA020096.

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Abstract:
La contio représenta l'unique assemblée non résolutive où il fut autorisé d'adresser des discours au peuple Romain. La parole pro contione fut revêtue de multiples facettes: elle incarna les sollemnia verba pourvus d'une force créatrice, servit d'outil de communication, de propagande et occupa ainsi une dimension majeure de la scène institutionnelle romaine. Telle une anamorphose, cette assemblée doit s'observer sous différents angles. L'information constante et immédiate du peuple, les débats pro contione, ou, encore, les moments de communion unitaire entre le peuple et la nobilitas procurent le sentiment d'une existence concrète à l'affirmation de Cicéron qui présenta la Res Publica comme la Res Populi. Cependant, si l'on change l'angle d'étude, un second tableau, antithèse du précédent, s'impose. La contio apparaît comme un instrument au service exclusif du pouvoir oligarchique. Etai de la puissance de l'élite, la parole pro contione, placée sous une surveillance intransigeante, fut hiérarchisée: elle répondit à une conception toute aristocratique du pouvoir, qui n'eut d'autre intention que d'enserrer le peuple sous l'étreinte du Sénat, puis, à partir de la césure du milieu du deuxième siècle avant J. -C. , de placer les citoyens dans la fides d'oligarques populares ou optimates<br>The contio represented the unique non resolvent assembly where it was allowed to speak to the populus Romanus. Words adressed pro contione were many-faceted: they meaned deliver the sollemnia verba endowed with a creating force, communicate, spread propaganda; since, they occupied an essential dimension on the roman institutional scene. Like an anamorphosis, the contio must be observed from various angles. The immediate information of the people, the debates pro contione, or, as well, moments of unitary communion between people and nobilitas can provide as such the feeling of a concute existence to Cicero's affirmation presenting the res Publica as the res Populi. However, if we change the point of vue, a second picture, antithesis of the precedent, stands. The contio, then, appears as an instrument to the exclusive service of the oligarchic power. Real strut of the affirmation of the elite's strength, the fact to speak pro contione, placed under rigourous watch, was organised into a hierarchy: thus, it answered to a very aristocratic conception of the political system, that had for intention to hold tightly the citizens under Senat's grip, then, from the definitive caesura of the middle of the second century b. C. , to place the citizens in the fides of populares and optimates oligarchs
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Auliard, Claudine. "La diplomatie romaine de la fondation de rome a la fin de la republique." Besançon, 1992. http://www.theses.fr/1992BESA1023.

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Abstract:
Les sources - essentiellement litteraires - des activites diplomatiques de rome sont d'une richesse exceptionnelle puisque 1703 echanges diplomatiques ont ete reperees entre 753 et 31 avant j. C. Le nombre eleve des actes et l'abondance des informations ont impose un traitement informatique des donnees qui a permis d'obtenir des statistiques multiples et d'editer un corpus des actes diplomatiques et un corpus du personnel diplomatique. L'histoire diplomatique de rome commence des les premiers regnes permettant a la cite d'etablir quelques uns des fondements de la diplomatie a travers une pratique primitive mais relativement diversifiee. Chaque modification de l'usage de la diplomatie traduit des le debut de la periode republicaine, les evolutions du rapport des forces en italie; puis, des le iiieme siecle, les relations diplomatiques de rome prirent progressivement une dimension mediterraneenne. Apres un usage tres singulier de l'outil diplomatique au cours de la seconde guerre punique, la diplomatie romaine sut s'adapter a la diversite des interlocuteurs greco-orientaux mais devint, des pydna, de plus en plus autoritaire et bientot sans scrupules<br>The sources - basically literary - of the roman diplomatic activities are exceptionally rich since 1703 diplomatic exchanges have been identified between 753 and 31 b. C. The important number of acts and the wealth of informations have required a computorization of the data which anabled to make numerous stastistics and to edit a corpus of diplomatic acts and a corpus of the diplomatic staff. The diplomatic history of rome began as early as the first reigns and the city settled some bases of diplomacy by means of a primitive but quite varied experience. Each change in the use of diplomacy has show the evolution of the balance of power in italy since the beginning of the republic; and then, as earlier as the third century, the roman diplomatic relations gradually took a mediterranean dimension. After a strange use of diplomacy during the second punic war, the roman diplomacy could adjust to negociator's diversity in the greco-oriental part of the mediterranean, but after pydna, it became more and more overbearing and soon unscrupulous
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Hurlet, Frédéric. "Les collègues du prince sous Auguste et Tibère : de la légalité républicaine à la légitimité dynastique /." Rome : Paris : École française de Rome ; diff. de Boccard, 1997. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36174387h.

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Mészáros, Alexis. "Construire la première république romaine : (VIe-IIIe siècles avant Jésus-Christ)." Thesis, Paris 1, 2019. http://www.theses.fr/2019PA01H081.

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Abstract:
La première république romaine (509-218 av. J.-C.) ne correspond pas à un régime politique particulier mais à une construction historiographique amorcée à partir du IIe s. av. J.- C. Les ressorts institutionnels des trois premiers siècles de la République étaient déjà incompréhensibles des Romains eux-mêmes. L’histoire de cette période servit plutôt à créer ou à faire disparaître des précédents, afin de légaliser ou non une action. Les événements lus par les historiens modernes sont le produit de strates historiographiques (des historiens grecs du IIIe s. av. J.-C. aux éditeurs des XIXe et XXe s.) et de logiques propres à chaque strate qui permettent d’élaborer un récit cohérent. L’étude comporte une analyse détaillée de ces strates. Elle propose une méthode d’analyse de la première république appliquée notamment à la construction de la dictature, magistrature emblématique de la République romaine<br>The first roman republic (509-218 B.C.) is not a specific regime but a historiographical elaboration beginning in the Second Century B.C. For the Romans themselves, the real operation of the institutions were lost for the first three centuries of the Republic. The history of this time was rather used to create or delete constitutionnal precedents in order to legalize (or not) some later behaviours. Events read by modern scholars are the product of historiographical stratums (from the Greek historians in the 3rd Century B.C. to the editors of the 19th and 20th centuries) and logics present in each stratum in order to elaborate a consistent story. The study includes a detailed analysis of these stratums and proposed a new method to analyze the first republic. This method is especially applied to the construction of dictatorship, typical magistrature of the Roman Republic
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Lamoine, Laurent. "Représentations et réalité du pouvoir local en Gaule romaine : substrat gaulois et modèle romain (IIe siècle avant J.-C. - IIIe siècle après J.-C.)." Clermont-Ferrand 2, 2003. https://hal.science/tel-04108234.

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Abstract:
L'organisation du gouvernement local dans les provinces gauloises de l'empire romain durant le Haut-Empire repose sur la combinaison entre le substrat indigène et le modèle municipal romain, expérimenté auparavant en Italie. Cette rencontre peut être très bien analysée à travers le couple magistrature suprême-magistrature financière. L'étude des principes, vergobrets, préteurs, et autres magistri, ainsi que celle des arcantodans et des questeurs, attestent des amalgames institutionnels réalisés non seulement après la conquête mais aussi durant toute la période retenue. Dans ce contexte, l'image de la royauté gauloise et les symboles forts qui peuvent lui être associés (comme le torque) sont récupérés par les milieux politiques romains pour glorifier ou dénigrer l'empereur. Le prince semble limiter en théorie la juridiction municipale en Gaule comme ailleurs mais cette dernière peut connaître une certaine étendue en profitant des circonstances qui lient les histoires aux soubresauts de l'Empire, et en jouant sur les immenses possibilités de suggestions des figurations du pouvoir comme de celles des hommes qui l'exercent dans les cités. Au coeur de ce jeu entre la réalité et la représentation, on trouve la question du maintien de l'ordre dans la cité. Les institutions de coercition sont certes limitées en nombre mais permettent toujours à leurs gestionnaires de se distinguer
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Cébeillac-Gervasoni, Mireille. "Les magistrats des cités italiennes sous la République : le Latium et la Campanie de la seconde guerre punique à Auguste." Paris 1, 1987. http://www.theses.fr/1987PA010675.

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Gohary, Laurent. "Interregnum : le partage du corps souverain et la naissance de la Libera Res Publica." Phd thesis, Université Paris-Sorbonne - Paris IV, 2010. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00720013.

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Abstract:
Les institutions de la République romaine (509-27 av. J. C.) prévoyaient théoriquement que les magistratures électives et annuelles ne devaient jamais être vacantes. Ce principe juridique fondamental avait pour conséquence une continuité dans la détention du pouvoir exécutif qui reposait sur le ius, les auspicia et l'imperium. Cependant, il arriva à maintes reprises que les magistratures supérieures - consulat, tribunat militaire à pouvoir consulaire - fussent suspendues en raison soit d'entrave à la tenue des comices électoraux soit de scrupules religieux entraînant l'expiation rituelle et la renouatio auspiciorum. La légitimité et la légalité de la solution à la vacance du pouvoir exécutif reposait alors sur les patres auctores, détenteurs de l'auspicia patrum. Le rite de l'interregnum, procédure juridique archaïque, était l'émanation la plus claire de cette auctoritas patrum, apanage exclusif des sénateurs patriciens. Les vénérables pères, descendants des plus illustres familles de Rome, étaient les seuls à même de remédier à la vacance des magistratures par ce rite qui remontait, d'après la tradition, à l'époque royale latino-sabine et renvoyait au mythe bien connu du démembrement et de l'apothéose de Romulus. Le partage du corps souverain constitue à ce titre un symbole fondamental pour la représentation de l'auctoritas patrum et de la magistrature républicaine dont il serait peut-être vain de rechercher l'historicité. L'objet de cette étude est donc d'analyser la fort ancienne institution de l'interregnum qui, comme bien d'autres, était caractérisée par un passage progressif du sacral au juridique. Le droit public prévoit dans tout système institutionnel des recours d'exception révélant la représentation psychologique du pouvoir souverain. Rome n'échappe pas à la règle voire même elle put, d'une certaine façon, l'inventer.
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Campos, Carlos Eduardo da Costa. "A estrutura de atitudes e referências do imperialismo Romano em Sagunto (II a.C I d.C)." Universidade do Estado do Rio de Janeiro, 2013. http://www.bdtd.uerj.br/tde_busca/arquivo.php?codArquivo=5650.

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Abstract:
Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior<br>O eixo temático se desenvolveu a partir do questionamento sobre como foi o processo de reconstrução de Sagunto, que foi promovido por Roma. A região de Sagunto configura como o motivo central para o embate entre romanos e cartagineses. Todavia, com o término da Segunda Guerra Púnica (218-202 a.C.), a cidade estava destruída e uma embaixada saguntina foi enviada para Roma, a fim de solicitar ao Senado sua reorganização. O pedido aparece como sendo bem aceito pelos senadores romanos. Contudo, a partir desse momento, começa o silenciamento. A escassez de informações sobre a temática foi o primeiro problema encontrado ao longo da pesquisa. Sendo assim, foi necessário recorrer à documentação arqueológica da cidade, à numismática e à epigrafia para conseguir preencher as lacunas referentes ao tema de pesquisa. Os indícios possibilitaram não somente compreender a cidade de Sagunto e seus vários estatutos jurídicos perante Roma, como também lançar outro olhar sobre as práticas imperialistas. Ao evocar Edward Said como teórico deste trabalho, elemento de inovação da pesquisa, é possível construir a estrutura de atitudes e referências que os romanos, entre os séculos II a.C. e I d.C., aplicaram na região saguntina para consolidar o seu poder. Assim, por meio do estudo das entidades geográficas, compreende-se o espaço físico da cidade e, pelo conceito de entidades culturais, analisam-se o sistema administrativo e os colégios sacerdotais atuantes em Sagunto, no século I d.C. Logo, o imperialismo romano pode ser visto como um mecanismo que se vale de diversos elementos, os quais não se limitam à força no processo de ocupação. Em suma, política e cultura são peças centrais no processo de preservação do poder romano no espaço provincial.<br>The main theme of this paper evolved from questioning how was the process of reconstruction of Sagunt, which was promoted by Rome. The region of Sagunt configured as the central reason for the clash between the Romans and Carthaginians. However, with the end of the Second Punic War (218-201 B.C.), the city was destroyed and a Saguntine embassy was sent to Rome in order to ask the Senate for its reorganization. The request seemed to be well accepted by Roman senators. From that moment, silence began. The shortage of information about the subject was the first problem found during the research. Therefore, it was necessary to resort to archaeological documentation of the city, as well as to numismatics and epigraphy, in order to fill in the gaps regarding the research topic. The evidence enabled us to not understand the city of Sagunt and its various juridical statutes faced to Rome, but also look afresh at the imperialist practices. When Edward Said is evoked as theoretical reference, the aspect of innovation of this research, it is possible to build the structure of attitudes and references that Romans implemented in the Saguntine region, between the centuries II B.C. and I A.D., to consolidate their power. So, the study of geographic entities allows the understanding of the citys physical space . The concept of cultural entities enables an analyses of the administrative system and the priestly colleges operating in Sagunt in the first century A.D. Roman imperialism can be seen as a mechanism that draws on several elements, which are not limited to force in the occupation process. In short, politics and culture are central in the process of preservation of Roman power in the provincial area.
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Berthelet, Yann. "Gouverner par les signes divins : recherches sur l'autorité divinatoire publique, sous la République romaine et au début du Principat." Paris 1, 2012. http://www.theses.fr/2012PA010710.

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Abstract:
Aborder la divination publique romaine sous l'angle de l'auctoritas permet de l'envisager comme un moyen de gouvernement en s'affranchissant du couple conceptuel moderne « politique / religieux ». Hérité du modèle idéologique patricien, qui fondait le monopole auspicial sur une prétention nobiliaire à incarner la gentilité par excellence, le système des auspices pris à titre public par les magistrats du peuple non seulement légitimait l'aristocratie, mais permettait aussi un contrôle des détenteurs de potestas (magistrats) par les détenteurs d'aucloritas (sénateurs et augures). Par le ius (ob)nuntiandi des augures, l'aristocratie sénatoriale pouvait rompre le processus de négociation avec le peuple. L'octroi de ce droit aux magistrats par les optimales visa à invalider la législation popularis. La divination de type sacral remplissait une autre fonction de gouvernement : assurer, par le maintien de la pax deum, la cohésion de la cité et de l'Empire. Pour l'examen des victimes sacrifiées, les pratiques d'extispicine à la romaine et à l'étrusque étaient complémentaires et l'auctoritas du collège pontifical sur les sacra n'était sollicitée que si l'absence de litatio se répétait au point de passer pour un prodige. Car l'auctoritas des pontifes sur les prodiges doit être réévaluée: contrairement aux uiri sacris faciundis et aux haruspices, ils étaient consultés systématiquement à leur sujet. L'intrication du système public de divination aux institutions politiques rendait inévitable son verrouillage par Auguste qui, conscient de l'impossibilité de gouverner Rome hors du cadre idéologique patricien, prit soin de mettre en avant l'auctoritas plutôt que la potestas du Prince.
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Day, Simon Christopher. "Fleets and Prouinciae in the Roman Republic : institutions, administration and the conceptualisation of empire between 260 and 49 B.C." Thesis, University of Oxford, 2014. http://ora.ox.ac.uk/objects/uuid:29ad413f-bd52-40f9-ae1c-3cb273642cdd.

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Abstract:
This research examines how, when and why the Romans assigned and defined the tasks of preparing and commanding fleets during the Republic. In doing so, it brings new evidence to bear on the wider debates about the nature of the prouincia and the institutional and administrative development of the Roman empire. The communis opinio is that a prouincia originally represented a functional “sphere of operation” that was allotted or assigned to a magistrate and that it only later developed a geographical meaning with territorial connotations through the process of “provincialisation.” This research challenges that view through an analysis of the evidence for the definition, assignment and practical use of the prouincia classis and other prouinciae connected with the command of fleets. Drawing upon and analysing the lists of administrative arrangements to be found in the “annalistic” sections of the surviving books of Livy’s History, it argues that prouinciae were defined in specific geographical and functional terms long before the development of permanent territorial empire. This offers a new perspective which points to and elucidates the flexible use of the prouincia as a means of separating magistrates and promagistrates in space or by function in space. It argues that the rationale for this was to limit conflicts between commanders over command and triumphal rights. By combining evidence from a wide range of sources after the loss of Livy’s History from 167, the research shows that the above rationale for demarcating prouinciae still applied in the first century B.C. However, it also demonstrates that there were significant changes with the assignment of vast Mediterranean-wide naval prouinciae in the first half of the first century B.C. It argues that the definition of these prouinciae was made possible by the development of a singular collective Mediterranean-wide ora maritima, which was brought about by the Romans’ increasing “acknowledgement of empire.” The negative political and institutional implications of these developments are also assessed. Finally, in discussing the above, this research also provides new insights into the role and auctoritas of the Senate, the function and freedom of magistrates, and the Romans’ conceptualisation of their empire.
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Coman, Ramona. "La carrière publique de la consolidation des garanties d'indépendance de la justice: un phénomène social et politique dans la Roumanie post-communiste." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2008. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210520.

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Abstract:
Il y a un siècle, en 1903, un jeune étudiant roumain présentait à la Faculté de droit de l’Université de Paris une dissertation intitulée « Etude sur la magistrature roumaine ». Son travail s’attachait à montrer « la crise de l’institution judiciaire » ainsi que les nombreux « espoirs de réformes (…) pour constituer une magistrature capable de rendre tous les services nécessaires à la stabilité et au progrès » du pays. Descriptive et normative, cette thèse se terminait par la phrase suivante :« Nous courrons à l’abîme, à l’écroulement de nos institutions et de nos lois (…) et cela justement parce que nous n’avons pas su assurer à notre magistrature l’indépendance nécessaire pour la défense et pour le châtiment ».<p><p>La présente dissertation se situe certes dans la prolongation de cette recherche, mais ce n’est pas le désir de la continuer qui justifie notre intérêt pour la réforme de la justice dans le contexte de l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne. Un siècle plus tard, d’autres raisons nous ont poussée à convertir une question médiatisée en problématique de recherche en science politique. Dans les années 2000, le processus de « retour à l’Europe » de la Roumanie a été sérieusement ralenti. La crise de l’institution judiciaire roumaine était d’une actualité évidente. Elle se présentait, d’ailleurs, comme le dernier bastion de résistance aux changements imposés par la transition vers la démocratie et par la nécessité de s’adapter aux exigences formulées par l’Union européenne. Devant une littérature récente qui met l’accent sur l’exceptionnalisme du communisme et du post-communisme roumain, la question qui a stimulé au départ notre réflexion a été de savoir comment et pourquoi ce pays, dont les réformes sont lentes et difficiles, s’adapte aux exigences de l’Union européenne. <p><p>A partir de cet encadrement générique, quelques précisions méthodologiques s’imposent. Construire un objet scientifique consiste d’abord à réaliser une mise en problématique de la réalité que l’on souhaite observer et analyser. Dans le cas qui nous intéresse, ce qu’on appelle « la réforme de la justice » est un champ d’action publique extrêmement vaste, mais ce qui fédère les différentes mesures de réforme est leur finalité :une indépendance plus affirmée de l’institution judiciaire vis-à-vis du pouvoir politique. <p>Que doit-on expliquer et en quoi doit consister l’explication lorsque l’on veut comprendre et expliquer une réforme dans ce domaine ?Pour nous, l’exercice de reconstruction de l’émergence et du développement de ce processus législatif consiste à mettre en lumière à la fois ses étapes et ses phases, mais aussi les interactions entre des facteurs qui accélèrent ou freinent le mouvement de réforme. Cette dissertation traite de la façon dont la consolidation des garanties d’indépendance de la justice a été envisagée comme problème public dans la Roumanie post-communiste, des significations ainsi que des réponses politiques et institutionnelles qui ont été données à travers le temps à ce problème. La dissertation se propose de voir comment et dans quelles conditions on passe, lors de l’adhésion à l’UE, d’une justice « aveugle » et asservie au pouvoir politique vers ce qu’un magistrat qualifiait récemment de « paradis de la démocratie de la magistrature ». <p><p>Cette première opération de problématisation s’est poursuivie par la formulation d’une série d’hypothèses. Comme toute étude sur le policy change se focalise sur un ou plusieurs facteurs explicatifs, au départ, nous avons envisagé d’analyser cette décision politique dans une double perspective :comme l’effet de la conditionnalité de l’Union européenne et comme le résultat de la compétition partisane. Au fur et à mesure que la vérification de ces deux hypothèses avançait, nous en avons testé une 3ème à partir de laquelle nous avons analysé la consolidation des garanties d’indépendance de la justice comme le résultat de la compétition des acteurs nationaux dans la définition politique et sociale du secteur à réformer. Nous avons opérationnalisé ces 3 hypothèses en utilisant des concepts propres à trois littératures distinctes :le néo-institutionnalisme historique, la littérature sur l’européanisation et l’approche cognitive des politiques publiques. <p>Précisons d’abord que cette recherche a été commencée dans le contexte d’un apparent « renouveau » conceptuel dans l’étude des transformations post-communistes. Vers la fin des années 1990, la littérature sur l’européanisation lançait de nouvelles pistes de recherche et offrait de nouveaux outils d’analyse et hypothèses de recherche. C’est dans cette perspective que nous avons inscrit notre réflexion en postulant que dans l’étude de la consolidation des garanties d’indépendance de la justice en Roumanie, l’Union européenne met la question de l’indépendance de la justice à l’agenda du pays et qu’elle impulse le changement par un large éventail de mécanismes d’européanisation.<p><p>Ensuite, une deuxième hypothèse a été formulée - centrée sur le rôle des élites politiques nationales - pour expliquer la résistance au changement. Si par le rôle de l’UE on se proposait d’expliquer le changement, la lenteur de la réforme de l’institution judiciaire résultait à nos yeux de l’absence au niveau national d’une matrice cognitive et normative qui conduise à un renouveau de l’institution judiciaire. <p><p>Mais, le test de ces deux hypothèses a révélé un certain nombre de surprises. La première survalorisait le rôle de l’UE, la portée de sa conditionnalité et des mécanismes d’européanisation tandis que la deuxième minimalisait le rôle du législateur roumain et la modernité de sa réflexion sur une indépendance plus affirmée de l’institution judiciaire. Qui plus est, en formulant ces deux hypothèses, la recherche se focalisait uniquement sur la période post-communiste. La longue durée était écartée et le processus de réforme était analysé comme une réponse des élites politiques de Bucarest à un paquet de normes prédéfinies à Bruxelles. Nous avons observé que, d’une part, il fallait « faire de l’histoire » pour comprendre le changement, car la méconnaissance du passé de l’organisation judiciaire roumaine nous empêchait d’avancer dans la compréhension du présent et que, d’autre part, les deux axes d’analyse - la conditionnalité de l’UE et les réponses données par les élites politiques de Bucarest – s’avéraient insuffisantes pour comprendre l’émergence et le développement de cette politique publique.<p><p>En testant ces deux hypothèses, combinées avec la prise en considération de la longue durée, nous sommes arrivée à un ensemble de conclusions dont les plus importantes sont les suivantes :<p>Premièrement, le chapitre consacré à l’histoire moderne de l’institution judiciaire roumaine permet d’observer que les dysfonctionnements actuels de la justice sont similaires à ceux signalés par les élites politiques et judiciaires roumaines à la fin du 19ème siècle, et pointés justement par ce docteur de 1903. La réforme de la justice, dans le sens qu’on lui donne en 2004, est exigée depuis 1859. En dépit de la reprise de modèles d’organisation politique occidentaux, la création de la Roumanie moderne est la période de la formation et de la reproduction d’un pattern institutionnel qui ne sort pas l’institution judiciaire de son archaïsme et de son retard. Dans une perspective néo-institutionnaliste, nous pouvons dire que l’institution judiciaire roumaine connaît deux points de bifurcation :l’instauration du communisme et sa chute en 1989. L’institution judiciaire a fait l’objet d’une longue série de réformes, plus ou moins ambitieuses, mais qui n’ont jamais été à la hauteur des attentes sociales ou politiques.<p>La deuxième série de conclusions se rapporte au rôle des élites politiques post-communistes, les principaux acteurs qui participent à la redéfinition du cadre institutionnel roumain. Après 1989, leur vision normative sur le rôle et le fonctionnement de l’institution judiciaire s’impose. En 1992, une large majorité politique soutient la reprise du modèle d’organisation judiciaire instauré lors de la création de la Roumanie moderne, modèle largement critiqué à l’époque pour l’étendue des prérogatives du pouvoir exécutif en matière d’administration de la justice. Malgré le fait que l’indépendance de la justice s’impose comme un thème central des répertoires critiques de la politique, malgré les recommandations formulées par les organisations internationales qui exigent une indépendance plus affirmée des juges, les partis politiques post-communistes procèdent tous à une consolidation des pouvoirs de l’exécutif sur l’institution judiciaire.<p>C’est à ce stade de la recherche que l’hypothèse relative au rôle de l’Union européenne est avancée et décortiquée. C’est ainsi qu’on découvre les points forts et les faiblesses de la conditionnalité européenne et des mécanismes d’européanisation. On observe que la conditionnalité ne peut pas être utilisée comme variable uniforme, que l’UE n’impose pas un modèle d’organisation de la justice et que la principale caractéristique de la conditionnalité en la matière est la fluidité. Son inconsistance s’explique par la diversité des modèles de justice existants dans les pays européens. Tous les systèmes manient les mêmes principes :efficacité, indépendance et responsabilité de la justice et tous les systèmes les abordent dans des termes similaires. Mais quand il s’agit de les interpréter et de les mettre en œuvre à travers des institutions et des pratiques concrètes, chaque pays produit un modèle différent. C’est ainsi que nous sommes arrivée à la conclusion que la conditionnalité informelle de l’UE est un construit politique et social. <p><p>Pour toutes ces raisons, une fois ces deux premières hypothèses testées, au lieu de terminer le travail, nous l’avons continué en rajoutant une nouvelle séquence analytique. Dans le processus étudié, à savoir l’élaboration des lois sur l’indépendance de la justice, le véritable législateur, « n’est pas le rédacteur de la loi », ni la Commission européenne, mais un ensemble d’acteurs « qui, dans des champs différents, élaborent des aspirations, les font accéder à l’état de problèmes sociaux, organisent les expressions et les pressions pour faire avancer » des normes et des valeurs par des algorithmes et des images. Des lors, une troisième hypothèse a été rajoutée pour étudier ce processus de décision politique comme le résultat d’une compétition entre des acteurs politiques et sociaux nationaux dans le processus de définition politique et sociale de la réalité sur laquelle le législateur roumain a dû intervenir. <p><p>Ce troisième niveau d’analyse nous amène aux résultats suivants. Dans les années 2000, la consolidation des garanties d’indépendance de la justice a suscité des passions politiques et médiatiques incontrôlables. Ce processus de décision politique a eu lieu dans une situation de crise. Et les récits (une série d’histoires causales) ont été le principal vecteur par lequel ils ont été diffusés. Un récit de délégitimation des institutions politiques et judiciaires a été forgé par les médias, par un nombre réduit de professionnels de droit et par des représentants de la société civile. Ces récits synthétisent « le paradigme de la dégradation », le « déficit de modernité » de la démocratie roumaine et les aspects défectueux de son fonctionnement. Les conditions de la démocratie roumaine sont difficiles mais leur interprétation et narration leur donne un élan décisif sur la critique radicale du système. Ces récits visent tant les institutions politiques que les institutions judiciaires. La classe politique roumaine est discréditée. Mais ces critiques n’ont en rien empêché ceux à qui elles étaient adressées de maintenir leurs positions dans les dispositifs du pouvoir. C’est dans ces conditions qu’on exige de doter la magistrature d’une capacité d’intervention dans l’espace politique pour sanctionner les illégalismes des classes dirigeantes et pour pouvoir « participer à la distribution des titres d’opprobre ou de légitimité sur le marché politique ». Mais la justice roumaine et les professionnels du droit ne bénéficient pas d’une attitude plus clémente. Selon les récits, tant les uns que les autres sont corrompus et ont fait partie des anciennes administrations coercitives du régime communiste. Quelle indépendance peut-on donner à ces juges dont on dit qu’ils ne sont « pas des anges », mais des anciens cadres de la Securitate ou des anciens tortionnaires ?<p><p>Dans ce contexte, l’indépendance de la justice est mise en avant comme la solution miracle pour résoudre un large éventail de problèmes de la société post-communiste, des problèmes du passé toujours présents ou des problèmes du présent provoqués par la transition vers la démocratie. La mission qu’on souhaite que l’institution judiciaire roumaine accomplisse est avant tout axiologique. Tant au milieu du 19ème siècle qu’après la chute du communisme, la justice est appelée à contribuer à la reconnaissance des valeurs sociales et à la séparation du « bon grain » de « l’ivraie ». En dépit de ses faiblesses et de ses propres difficultés, l’institution judiciaire est appelée à apaiser les tensions sociales et à restaurer au sein de la vie politique la moralité et la transparence. C’est dans ce contexte que des membres de ce corps professionnel parviennent à blanchir leur image en se représentant comme des victimes du pouvoir politique et de la hiérarchie interne de la magistrature.<p><p>Des communautés de politique publique se constituent qui dialoguent avec les représentants des institutions internationales, discutent des problèmes et réfléchissent à des solutions. A partir du moment où le gouvernement de Bucarest n’est plus crédible, les médias et les membres de ces communautés de politique publique deviennent de véritables interlocuteurs des organisations internationales. La crédibilité deviendra l’atout des magistrats, des journalistes et de tous ceux qui se sont autoproclamés les représentants de la société civile. Ces récits, qui parlent de la déroute d’un régime qualifié de démocratique et par lesquels on exige la moralisation de la vie publique, ont influencé la perception des élites politiques européennes lors de l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Les acteurs politiques et sociaux roumains procèdent tous à la construction de la « vérité du moment » sur le fonctionnement de l’institution judiciaire, sur ses problèmes et ses besoins de réforme. Ils mobilisent des normes et des valeurs, des images et des causes qui jouent fort dans la définition d’un modèle institutionnel de consolidation des garanties d’indépendance de la justice. C’est par la multiplication de ces récits diffusés par des magistrats, des journalistes et des représentants de la société civile qu’on parvient à passer d’un système où la justice est soumise au pouvoir politique à une institution judiciaire qui, d’un point de vue institutionnel, vit dans « le paradis de la démocratie ». <p><br>Doctorat en Sciences politiques et sociales<br>info:eu-repo/semantics/nonPublished
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