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Journal articles on the topic 'Malades mentaux – Thérapeutique'

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1

Therrien, Rita. "La désinstitutionnalisation, les malades, les familles et les femmes : des intérêts à concilier." Dossier : Les Québécoises : dix ans plus tard 15, no. 1 (October 19, 2006): 100–119. http://dx.doi.org/10.7202/031544ar.

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Abstract:
Résumé La désinstitutionnalisation impose des demandes très grandes aux familles. Forcées de pallier aux insuffisances du système, elles doivent jouer le rôle de milieu thérapeutique, tout en recevant peu de soutien de la part des services. La cohabitation donne souvent lieu à des relations difficiles entre le malade et sa famille. Une fraction importante des familles vivent des problèmes dans leurs tentatives d'accomplir leur rôle parental dans un tel contexte. Les femmes sont touchées plus particulièrement par cette situation dans la mesure où elles assument une grande part du soutien émotionnel des malades mentaux chroniques et assurent souvent le lien avec les services. Elles doivent affronter des professionnels qui les jugent souvent surprotectrices ou responsables de problèmes si le malade est leur enfant. En définitive, la responsabilité collective doit compléter la responsabilité familiale pour assurer le respect des droits des patients, des familles et des femmes.
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2

Ouango, Jean-Gabriel, Kapouné Karfo, Moussa Kere, Marcelline Ouedraogo, Gisèle Kabore, and Arouna Ouedraogo. "Concept traditionnel de la folie et difficultés thérapeutiques psychiatriques chez les Moosé du Kadiogo." Santé mentale au Québec 23, no. 2 (September 11, 2007): 197–211. http://dx.doi.org/10.7202/032459ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ L'exercice de la psychiatrie en Afrique au Sud du Sahara se heurte à de nombreux problêmes d'acceptabilité des soins par les malades et leurs familles. Le rejet fréquent de la démarche thérapeutique des psychiatres s'explique peut-être par l'inadaptation de l'approche étiopathogénique. En effet, en Afrique Noire, les responsables des maladies diffèrent selon qu'on a été à l'école ou non. L'école occidentale apprend aux minorités qui ont la chance d'y aller ou de l'approcher que le corps humain peut être agressé par des bactéries, des virus, des mycoses ou autoagressé par des modifications de sa propre physiologie. L'éducation traditionnelle, quant à elle, fait du corps une entité mystérieuse susceptible d'être pénétrée ou mangée par les génies et les sorciers anthropophages, suivant un mécanisme mystico-religieux lié aux croyances et coutumes. Chez la majorité des Moosé du plateau moaga du Burkina Faso, ces agresseurs sont des génies ancestraux ou des génies de brousse, en particulier dans le domaine de la folie. L'explication de la souffrance psychologique par un conflit familial, social ou intrapsychique indépendant du monde invisible est à la limite délirante pour eux, provoquant ainsi leur résistance à la prise en charge psychiatrique complète de ces malades. Une analyse des causes probables de cette résistance nous a paru nécessaire. À l'aide d'interviews, elle nous a montré que l'institution psychiatrique est vécue par les Moosé du Kadiogo comme une étape dans l'itinéraire thérapeutique de leurs malades mentaux, étape au cours de laquelle leur demande de soins se réduit à la suppression du symptôme qui dérange. Pour eux, la suppression de la cause relève d'un savoir que ne possède pas le psychiatre, ce qui rend la relation thérapeutique frustrante de part et d'autre.
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3

Lecomte, Yves. "Les mécanismes d’adaptation des malades mentaux chroniques à la vie quotidienne." Santé mentale au Québec 16, no. 2 (September 11, 2007): 99–120. http://dx.doi.org/10.7202/032229ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cet article présente les principaux résultats d'une étude clinique exploratoire qui visait à découvrir les mécanismes d'adaptation utilisés par des patients psychiatriques chroniques; ces patients avaient été traités et suivis dans une clinique externe, localisée dans un milieu urbain défavorisé. L'analyse des observations des intervenants a permis de dégager 39 mécanismes d'adaptation, répartis dans cinq sphères de la vie quotidienne: économique, résidentielle, temporelle, interpersonnelle et thérapeutique. L'auteur conclut en mettant en évidence les paramètres de fonctionnement de ces mécanismes d'adaptation.
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4

St-Jean, Richard. "Évaluation des services aux malades mentaux chroniques dans un centre de santé mentale communautaire." Santé mentale au Québec 1, no. 1 (June 1, 2006): 75–98. http://dx.doi.org/10.7202/030008ar.

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Abstract:
C'est dans cette ligne de pensée que le Centre de santé mentale communautaire (CSMC), lors de son ouverture dans un secteur antérieurement carencé en services psychiatriques, a commencé à rapatrier des patients du secteur dont le traitement avait été jusque là assuré par un hôpital psychiatrique à vocation asilaire. Il a été alors suggéré d'entreprendre une évaluation du programme de soins du Centre et de vérifier plus particulièrement son impact thérapeutique sur la portion de cette clientèle montrant des signes de chronicisation marqués. Une telle évaluation nous a semblé utile pour en arriver éventuellement à préciser certains types d'interventions pouvant à la fois apporter une réponse aux besoins spécifiques de cette clientèle sans taxer indûment les énergies des soignants.
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5

Perreault, Isabelle, and Marie-Claude Thifault. "Les Soeurs de la Providence et les psychiatres modernistes : enjeux professionnels en santé mentale au Québec, 1910-1965." Articles 78, no. 2 (November 19, 2012): 59–79. http://dx.doi.org/10.7202/1013044ar.

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Abstract:
Au renouvellement de leur deuxième contrat avec le gouvernement du Québec en 1924, les Soeurs de la Providence, propriétaires de l’Asile Saint-Jean-de-Dieu depuis 1873, s’engagent, pour les cinquante années suivantes, à nourrir, entretenir, traiter et réhabiliter les malades mentaux. S’ensuivent, dans les années 1940 et 1950 des relations interpersonnelles et interprofessionnelles difficiles entre les soeurs et un groupe de jeunes psychiatres, dits modernistes. Le climat proprement thérapeutique s’envenime au profit d’intérêts politiques au sein même de l’institution. Ces tensions sont explicitement révélées en 1962 lors du dépôt du rapport Bédard sur la Commission d’étude des hôpitaux psychiatriques au Québec. Les tensions entre religieuses et psychiatres, depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux années 1970, longtemps évacuées du discours historique n’ont pas permis, jusqu’ici, d’en révéler tous les aspects ou conséquences liés aux soins et au devenir des psychiatrisés. Nous entendons, dans cet article, mettre en lumière cette bataille mémorielle à propos du statut religieux de Saint-Jean-de-Dieu.
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David, Michel. "Entre psychiatrie et radicalisation : une relation prudente et attentive." Perspectives Psy 58, no. 2 (April 2019): 164–70. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2019582164.

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Abstract:
La radicalisation met les sociétés démocratiques au défi de ne pas s’identifier à l’agresseur. La psychiatrie est interpellée en milieu libre ou en prison pour répondre à des situations qu’elle considère comme relevant rarement de sa compétence. Face à la radicalisation extrême avec sa violence dévastatrice, la psychiatrie doit s’en tenir à sa mission thérapeutique dans le respect des principes fondamentaux comme le secret médical et l’indépendance professionnelle, sans pour autant se tenir en retrait de la société. Un arsenal clinique, thérapeutique, éthique, organisationnel et juridique permet une intervention et un signalement lorsqu’une situation potentiellement dangereuse est repérée. Le risque le plus grand consisterait à abolir la sécurité et la pertinence d’un contexte soignant au détriment de tous du fait d’une minorité en donnant l’impression de céder à une panique qui ne pourrait que ravir ceux qui s’opposent aux principes démocratiques. Si l’opinion publique, à laquelle semble s’identifier le pouvoir politique, considère que les actes terroristes et notamment « suicidaires » ne peuvent être que le stigmate de la folie, les psychiatres identifient peu de malades mentaux parmi les personnes dites radicalisées. La psychiatrie, et notamment la pédopsychiatrie, interviendra, comme pour tout autre patient, de manière adaptée et proportionnée, continuant la réflexion soutenue, mais discrète engagée par le Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH), l’Association des Secteurs de Psychiatrie en Milieu Pénitentiaire (ASPMP) et la Fédération Française de Psychiatrie (FFP) depuis des années conformément à la phronesis aristotélicienne définie comme de la prudence.
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7

Degeilh, B., G. Bailly, S. Le Guen, and S. Poulain. "De l’asile à la cité." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 647. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.012.

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Abstract:
Contexte et objectifsUn pôle intersectoriel dédié aux patients dits longs séjours a été créé en 2010 au sein de l’hôpital psychiatrique de Dordogne. Une active politique de réhabilitation psycho-sociale a été élaborée pour les quatre années du contrat de pôle dans lequel s’engageait alors une petite équipe pluridisciplinaire déterminée à désinstitutionnaliser ces patients (30 % des « lits » du centre hospitalier).Philosophie des soins et moyens engagésCure and care, socle de l’empowerment[1]. Des soins spécifiques, notamment la déclinaison originale de l’éducation thérapeutique du patient, la remédiation cognitive et l’apprentissage des habiletés sociales, ont porté un processus de rétablissement [2] ouvrant les portes de l’asile à des personnes hospitalisées depuis des années. Développement des partenariats au-delà des institutions sanitaires et médico-sociales, le soutien d’organismes publics et d’entreprises privées (associations, artisans) a redonné une présence citoyenne à ces malades dénommés chroniques dont la vie s’était longtemps limitée pour l’essentiel à l’enceinte de l’hôpital psychiatrique.Création d’une associationNotre association ARCHES a animé deux sections. La première, scientifique, a organisé trois colloques sur l’actualité des thérapies proposées dans les troubles psychiatriques chroniques et la déstigmatisation de la maladie mentale. La deuxième a oeuvré à développer la psychiatrie communautaire en soutenant l’installation des patients dans la cité et l’implication de nos partenaires profanes [3].Résultats et analyse critiqueQuinze pour cent de notre patientèle est installée en appartement, 30 % en établissement médico-social. Les limites de nos actions, qui s’inscrivent dans le droit fil des rapports ministériels [4], sont tracées au sein de notre équipe, de notre institution et du contexte socio-économique.ConclusionNotre équipe pose une expertise loco-régionale en soins de suite et de réadaptation psychosociale après ses quatre années d’exercice dans un mouvement d’idées et d’actions que certains nomment psychiatrie citoyenne pour que les personnes souffrant de troubles mentaux chroniques réintègrent la vie communautaire autant que faire se peut.
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Massoubre, C., A. Gay, and T. Sigaud. "Le malade complexe en psychiatrie de liaison : aspects thérapeutiques." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 588. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.302.

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Abstract:
Il n’existe pas de définition univoque du malade complexe, mais il est souvent porteur de plusieurs pathologies chroniques, est en général âgé, utilise de nombreuses ressources médicales et de soins, est souvent hospitalisé, en général pour des périodes prolongées et nécessite de nombreux médicaments [1]. Par ailleurs l’augmentation constante des maladies complexes à l’étiologie multifactorielle (obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, maladies dysimmunitaires…) est un problème central dans l’exercice médical actuel. Une fois hospitalisés, ces patients peuvent présenter des pathologies psychiatriques (troubles de l’humeur, troubles anxieux et parfois psychoses) qui nécessitent de faire appel à l’unité de psychiatrie de liaison.Une réécriture de la clinique psychiatrique est nécessaire ainsi que la prise en compte des difficultés propres du service somatique, ce qui oblige à une adaptation de la prise en charge thérapeutique nécessaire non seulement en fonction des pathologies somatiques présentes, mais aussi en fonction du cadre et de la durée des prises en charge. Les thérapeutiques médicamenteuses sont utiles en respectant les principes scientifiques de la médecine actuelle, mais une approche individualisée faisant appel à d’autres domaines de l’interaction humaine tels que la psychologie, la sociologie, le droit et l’éthique sont souvent nécessaires pour arriver à une gestion coordonnée des soins du patient complexe.Deux vignettes cliniques viendront illustrer la complexité de l’intervention du psychiatre dans son aspect thérapeutique auprès de malades complexes en psychiatrie de liaison.
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9

Krebs, M. O. "Quels outils et quels examens pour un diagnostic personnalisé ?" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 592. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.316.

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Abstract:
L’hétérogénéité des tableaux cliniques répondant aux critères diagnostiques de schizophrénie est une constatation clinique bien établie. En revanche, savoir ce que recouvre cette hétérogénéité n’est pas clair : maladies distinctes ou variabilité d’expression d’une même maladie. Outre l’intérêt théorique, identifier une étiologie revêt un intérêt pratique pour, chez un patient donné, définir la stratégie thérapeutique la plus adaptée. Certaines caractéristiques cognitives ou évolutives ont une incidence sur les options thérapeutiques. Reste à déterminer un algorithme réaliste permettant de hiérarchiser outils et examens pour d’affiner le bilan diagnostique à l’ensemble de nos patients.
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Malak, S. "Leucémies liées à des traitements anticancéreux : spécificités, difficultés et perspectives." Psycho-Oncologie 11, no. 4 (December 2017): 203–9. http://dx.doi.org/10.3166/s11839-017-0632-z.

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Abstract:
Les leucémies liées à des traitements anticancéreux, radio- ou chimiothérapies sont des maladies rares, mais redoutables. De nombreux défis attendent chacun des intervenants à chaque étape de ces prises en charge. Notamment, les soignants pourront éprouver la culpabilité liée à la possible causalité avec les traitements antérieurs et les difficultés d'une information appropriée dans un contexte d'incertitude. Pour les personnes malades et les proches, la difficulté légitime face à une maladie inattendue vécue comme une double peine, l'inquiétude d'être porteur d'un terrain génétique à risque, les interrogations sur la causalité pouvant impacter avec la relation médecin–patient et, parfois paradoxalement, une plus grande adaptation que lors du premier cancer. Ces maladies nécessitent des traitements urgents et souvent intensifs, qui ne peuvent parfois être conduits de façon optimale, justement, du fait des thérapeutiques antérieurement reçues. Cependant, les évolutions actuelles tant sur le plan de la compréhension que des possibilités de se prémunir de ces maladies, et sur l'amélioration des conditions de traitements, ouvrent des perspectives jusqu'ici inespérées.
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Jalenques, I. "SMP – Diagnostic et traitement personnalisés : un paradigme d’avenir dans les troubles schizophréniques." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 591–92. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.315.

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Abstract:
L’objectif d’un diagnostic et d’un programme thérapeutique personnalisés pour chaque patient souffrant de troubles schizophréniques n’est aujourd’hui qu’en partie atteint. Cette session fait le point sur les dernières avancées et celles à venir concernant les outils et stratégies diagnostiques ainsi que les thérapeutiques médicamenteuses et cognitives.Si l’hétérogénéité des tableaux cliniques répondant aux critères diagnostiques de schizophrénie est une constatation bien établie, on ne sait pas encore clairement ce que recouvre cette hétérogénéité : maladies distinctes ou variabilité d’expression d’une même maladie. Outre l’intérêt théorique, identifier une étiologie revêt un intérêt pratique pour définir la stratégie thérapeutique la plus adaptée chez un patient donné car certaines caractéristiques cognitives ou évolutives ont une incidence sur les options thérapeutiques. Reste à déterminer un algorithme réaliste permettant de hiérarchiser outils et examens pour affiner le bilan diagnostique de l’ensemble des patients.L’évolution des troubles schizophréniques a été amplement modifiée suite à l’avènement des neuroleptiques en 1952. Les antipsychotiques de seconde génération sont venus compléter l’offre de soins. Les données récentes insistent sur la nécessité de traiter sans retard car la souffrance engendrée par la maladie est réelle. Avec les nouvelles molécules la prise en charge devrait être individualisée, prenant en compte les attentes et appréhensions des patients notamment face au traitement pharmacologique.Les troubles cognitifs très fréquents, hétérogènes, contribuent fortement au pronostic fonctionnel. Le profil des compétences dégradées et préservées est propre à chaque patient : une remédiation cognitive pertinente nécessite donc des prises en charge individualisées. Le bilan neuropsychologique, dans le cadre d’une évaluation intégrative multidisciplinaire, permet d’établir des liens entre les profils cognitif et fonctionnel. Les éventuelles indications de remédiation cognitive qui en découlent ne doivent pas viser l’amélioration des performances cognitives pour elles-mêmes, mais la réussite de projets concrets dans les domaines social ou professionnel à laquelle cette amélioration peut contribuer [1,2].
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Nabaïs, L. "CTangoPsy : le tango argentin, une danse à deux, au service d’un processus d’accompagnement à visée thérapeutique." Psycho-Oncologie 14, no. 1-2 (March 2020): 57–60. http://dx.doi.org/10.3166/pson-2020-0118.

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Abstract:
Objectif : Raviver l’élan vital dans une posture thérapeutique autre que celle d’une offre de parole qui n’est pas toujours le moyen privilégié des malades pour dire leurs souffrances. Matériel et méthode : Un atelier fermé, hebdomadaire, de tango, coanimé, proposé à des patients touchés par le cancer. Durée : six mois. Résultats : Permet de se réapproprier son corps, de modifier l’image corporelle blessée. Stimule la sensorialité, vitalise la confiance, l’estime de soi. Favorise les liens conjugaux et sociaux. Conclusion : Effets thérapeutiques constatés.
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Henry, C. "Le trouble bipolaire et ses biomarqueurs : quoi de neuf ?" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 557. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.364.

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Abstract:
Le trouble bipolaire (TB) est une maladie chronique sévère qui atteint 1 à 4 % de la population générale. Le TB entraîne un handicap majeur lié au très haut niveau de rechute (60 % à 2 ans), à l’impact fonctionnel des comorbidités associées et aux troubles persistants entre les épisodes. Cette maladie récurrente a été reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme la septième cause de handicap par année de vie parmi toutes les maladies dans la population des 15 à 44 ans [1]. L’arrivée nouvelle du DSM-5 témoigne de la volonté d’amélioration des outils de classification diagnostique à partir des biomarqueurs validés dans chaque trouble psychiatrique. Néanmoins, l’identification de tels biomarqueurs n’est pas toujours facile et se heurte à la complexité et à l’hétérogénéité des pathologies dont celle du trouble bipolaire. Ainsi, des efforts croissants sont fait afin d’identifier de nouveaux biomarqueurs du TB qui corrèlent avec des symptômes ou des dimensions cliniques de la maladie. Des travaux récents ont mis l’accent sur l’intérêt de biomarqueurs pour les TB dans le champ de la neuro-imagerie [2], des rythmes circadiens [3] et de certains marqueurs moléculaires [4]. Ces biomarqueurs ont pour objectif d’aider non seulement au meilleur dépistage du trouble et à sa meilleure compréhension physiopathologique, mais aussi à la prévention des rechutes, à l’évaluation de l4efficacité des thérapeutiques et à la prédiction de la réponse thérapeutique. Cette recherche de biomarqueurs s’inscrit dans un effort général de la recherche d’une médecine personnalisée.
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Corten, Philippe. "Qualité subjective de la vie et réadaptation : émergence et évolution conceptuelle." Santé mentale au Québec 18, no. 2 (September 11, 2007): 33–47. http://dx.doi.org/10.7202/032270ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ La qualité subjective de la vie émerge ces dernières années comme un concept central dans les prises en charge thérapeutiques. Cependant la préoccupation de la réintégration des malades mentaux apparaît dès le début de la psychiatrie (1798). Différentes stratégies réadaptatives anglo-saxonnes, germaniques et latines ont été développées, en particulier depuis les années 1950. Une approche au départ objective, le concept de qualité de la vie évolue vers une approche contemporaine essentiellement subjective. L'auteur propose un modèle compréhensif des variables sous-tendant ce concept dans le cadre de la pratique clinique.
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Sorriaux, Véronique, Louis Von Theobald, Emmanuelle Cartron, and Alain Golay. "Évaluation de l’outil « arbre de vie » en éducation thérapeutique du patient." Education Thérapeutique du Patient - Therapeutic Patient Education 12, no. 2 (2020): 20203. http://dx.doi.org/10.1051/tpe/2020012.

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Abstract:
Introduction : Issu du courant des thérapies narratives, l’outil « arbre de vie » a été introduit comme soutien à l’élaboration du diagnostic éducatif dans un programme d’ETP puis comme espace d’expression pour le patient. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de cet outil en support d’un programme d’ETP. Méthodologie : Une étude qualitative descriptive a été menée à partir de données recueillies dans le cadre d’un programme d’ETP en santé mentale. L’observation de dessins et l’utilisation des verbatims recueillis dans le cadre d’entretiens thérapeutiques ont permis de construire avec les patients leur arbre de vie et d’analyser l’intérêt de cet outil. Résultats : À partir des mots écrits sur l’arbre, le soignant questionne les récits de vie afin d’être au plus près de l’expérience de la personne qu’il accompagne. L’arbre de vie apporte une plus-value car elle est utilisable en transversal sur l’ensemble du programme d’éducation thérapeutique. Le patient retrouve une richesse de vie et une force d’actions souvent oubliées avec la maladie chronique. Ce sont les « branches » qui comportent le plus de mots. Ainsi, les valeurs et les projets de vie sont cités fréquemment dans le cadre de la dimension métacognitive. L’arbre de vie permet d’accéder aux ressources de la personne notamment « le bon humour » mentionné souvent dans la « Casita ». Finalement, la créativité amenée par la métaphore de l’arbre de vie peut conduire le patient à faire face aux difficultés rencontrées dans la maladie chronique. Discussion : L’arbre de vie utilisé dans un programme d’éducation thérapeutique semble adapté pour comprendre le patient dans ses différentes dimensions.
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Pachoud, B. "La décision médicale partagée et les paradigmes médicaux contemporains : la médecine centrée sur la personne, la médecine fondée sur des preuves, le paradigme du rétablissement." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S39. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.112.

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Abstract:
Il y a au moins deux façons de justifier ou de défendre la pratique de la décision médicale partagée en psychiatrie. La première est de faire valoir les effets positifs de cette pratique : elle contribue à l’établissement d’une alliance thérapeutique, à favoriser l’observance du traitement et de cette façon à optimiser les résultats thérapeutiques. Une seconde manière de justifier cette pratique consiste à montrer qu’elle s’impose, en quelque sorte logiquement, dans certains paradigmes médicaux contemporains. Dans la médecine centrée sur la personne, l’objectif des soins n’est plus seulement de réduire les troubles ou de lutter contre la maladie, mais de tenir compte également des attentes ou des préférences de la personne, de ses choix existentiels comprenant ses objectifs personnels. Dès lors la participation active de la personne à l’élaboration de son programme de soin apparaît requise, pour véritablement prendre en compte ses priorités. Le paradigme de la médecine fondée sur des preuves a pour ambition d’optimiser les choix thérapeutiques non seulement en fonction des données de la recherche les plus complètes et les plus récentes, mais également en tenant compte de facteurs contextuels que permet d’apprécier l’expérience du clinicien, et des valeurs pouvant aussi orienter la décision thérapeutique, en particulier quand il s’agit de valeurs propres à la personne elle-même. Il est pour cette raison nécessaire d’associer la personne au processus de choix thérapeutique. Le paradigme du rétablissement en psychiatrie se caractérise par une visée qui n’est plus seulement la réduction des troubles (la rémission), mais le réengagement dans une vie active et sociale, dont la forme et l’orientation précise ne peuvent être définies légitimement que par la personne concernée elle-même. Sa participation active au programme qui la soutient dans cette démarche est donc aussi un prérequis de toute pratique axée sur le rétablissement.
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Paris, C. "Association Françoise et Eugène Minkowski – Centre Françoise Minkowska – Parcours de soin et santé mentale." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S86—S87. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.377.

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Abstract:
Concernant le parcours de soins en santé mentale « L’objectif est d’améliorer sur le terrain, par des outils et des recommandations de bonne pratique, le parcours de soins et la qualité de vie des personnes présentant des troubles mentaux », précise la direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins de la HAS. Le centre F. Minkowska géré par l’association F. et E. Minkowski a mis en perspective cet objectif pour une population migrante et refugiée afin, d’une part, d’éviter toute ghettoïsation des pratiques cliniques et, d’autre part, le souci de répondre à la demande en proposant une offre de soin tout à fait conforme au droit commun et avec un éclairage santé publique. Le projet d’établissement de ce centre medico-psychosocial s’articule sur la valorisation des bonnes pratiques en les déclinant sur trois volets. Le volet théorique autour des représentations sociales et culturelles de la santé et de la maladie mentale, le volet organisationnel avec la mise en place d’un dispositif (Mediacor) permettant d’améliorer l’accès aux soins pour les personnes migrantes et refugiées et enfin, le volet clinique avec un cadre thérapeutique reposant sur la notion de compétence culturelle. Ces trois aspects permettent de mieux appréhender les obstacles identifiés dans le parcours de soin et, par conséquent, d’y remédier.
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Ponnou, Sébastien, and Élodie Roebroeck. "Enjeux de professionnalisation et de formation des conceptions des troubles mentaux et psychosociaux dans la littérature spécialisée destinée aux travailleurs sociaux : le cas de la maladie d’Alzheimer." Phronesis 6, no. 3 (July 24, 2017): 64–81. http://dx.doi.org/10.7202/1040621ar.

Full text
Abstract:
Nous avons procédé à l’analyse systématique des approches de la maladie d’Alzheimer dans la presse spécialisée destinée aux travailleurs sociaux français entre 1990 et 2014, et comparé les résultats obtenus à deux études récentes sur les conceptions de l’autisme et du Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité dans ce même champ. L’analyse des discours sur la maladie d’Alzheimer, et plus généralement sur les troubles mentaux et psychosociaux dans la presse spécialisée destinée aux travailleurs sociaux, montre que les facteurs sociaux pourtant fortement impliqués dans ces pathologies sont peu représentés, tandis qu’ils sont sensibles à des politiques et des pratiques socioéducatives spécifiques. La plupart des conceptions de la maladie d’Alzheimer présentées aux travailleurs sociaux français relèvent de la sphère thérapeutique, et laissent apparaître un risque de médicalisation croissante du travail social, nous permettant d’en interroger les enjeux en termes de pratiques, de dispositifs institutionnels et de formation.
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Atias, Christian. "L’intérêt du malade mental et le traitement non thérapeutique en droit français." L’affaire Eve et la stérilisation des déficients mentaux 18, no. 3 (April 17, 2019): 677–92. http://dx.doi.org/10.7202/1058699ar.

Full text
Abstract:
L’auteur donne les principes guidant le juriste français dans la recherche d’une solution pour sauvegarder les intérêts à la fois du malade mental, de sa famille, des tiers et de la société : le réalisme, l’indépendance du régime juridique et du traitement thérapeutique et surtout la protection du malade mental. Le droit français n’a pas toujours su éviter les pièges du conceptualisme en faisant du malade mental, en tant qu’incapable, une personne diminuée. L’empirisme a plutôt été mis de l’avant, qui a le mérite de se préoccuper d’abord de l’intérêt du malade mental, sans le carcan d’un régime détaillé de protection.
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Plante, Marie-Carmen. "Être psychiatre auprès des personnes itinérantes. Témoignage." Dossier : Santé mentale au coeur de la ville II 37, no. 1 (October 3, 2012): 65–77. http://dx.doi.org/10.7202/1012644ar.

Full text
Abstract:
Témoignage d’une médecin-psychiatre sur son expérience de vingt ans de pratique clinique auprès de personnes atteintes de maladie mentale et itinérantes. Elle définit le paradigme thérapeutique et les stratégies d’intervention que le psychiatre doit connaître, pratiquer et s’approprier pour apprivoiser cette clientèle, et l’engager dans le traitement et la réadaptation vers un projet de vie personnalisé et vers son rétablissement. On y retrouve quelques perspectives d’avenir auprès de cette population.
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Gay, C. "Psychoéducation et bipolarité, vivre avec son trouble." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 660. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.042.

Full text
Abstract:
Les troubles bipolaires sont déterminés par un ensemble de facteurs, à la fois psychologiques, génétiques et environnementaux bien connus. Les perturbations des relations familiales et sociales constituent également des facteurs de fragilisation.Les thymorégulateurs ont considérablement amélioré le pronostic de ces troubles, en limitant le nombre de récidives. Néanmoins, un pourcentage important de patients continuent à présenter des fluctuations thymiques du fait d’une mauvaise observance thérapeutique, de la persistance de facteurs déclenchants, précipitants ou d’entretien du trouble ou encore du fait de l’insuffisance d’efficacité des thymorégulateurs.D’autres mesures thérapeutiques ont été proposées afin d’optimiser les traitements pharmacologiques et d’agir en amont sur les éléments déclenchants ou précipitants. Les mesures psychoéducatives, dont l’efficacité a longtemps été sous-évaluée, sont aujourd’hui les traitements psychologiques les mieux documentées et pour lesquels il existe un niveau de preuve élevé. Ils figurent en première ligne dans la plupart des guidelines anglo-saxons. Les bénéfices de cette approche complémentaires se situent à différents niveaux : reconnaissance précoce des symptômes qui annoncent une récidive, optimisation de l’observance, acceptation du trouble, amélioration de la qualité de vie, meilleure gestion de la vie sociale, professionnelle et affective, consolidation de l’alliance thérapeutique, contrôle des facteurs déclenchants et précipitants. Les études publiées rapportent une diminution du nombre de récidives et de rechutes, une réduction de la durée d’hospitalisation, un meilleur équilibre de la vie familiale, une amélioration de l’observance et une amélioration de la qualité de vie. L’expert de cette session, qui anime depuis 2000 des séances de psychoéducation, vient d’écrire un manuel conçu pour proposer aux patients un accompagnement personnalisé visant à renforcer le suivi thérapeutique et à stabiliser la maladie. Il présentera aussi l’expérience innovante de la création du Clubhouse France.
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Angst, J. "Die Aktuellen Schwerpunkte der Psychiatrischen Forschung in der Schweiz." Psychiatry and Psychobiology 2, no. 2 (1987): 91–100. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00000730.

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Abstract:
RésuméLa Suisse est un petit pays ; elle comprend cinq universités ayant des chaires de psychiatrie. La faible superficie et la stabilité favorisent des études épidémiologiques, en particulier des études prospectives longitudinales et catamnestiques.Une première étude longitudinale a été réalisée à Lausanne. En 1975, a été effectué un sondage sur un échantillon de 300 enfants âgés de 9 ans, évaluant de façon détaillée : la santé, le développement du langage, le Q.I., la réussite scolaire et la personnalité. Cette enquête a révélé que 35 % des enfants étaient sans symptômes tandis que 26 % présentaient des difficultés psychiques importantes, surtout les garçons issus de familles socialement défavorisées.A Zurich, une étude longitudinale portant sur 6 315 hommes suivis de 19 à 31 ans, a concerné : les caractéristiques sociales, la consommation de tabac, d'alcool et de drogues et des traits de personnalité. Ce travail longitudinal fournira des informations sur les relations existant entre comportement, consommation de toxiques et traits de personnalité.Un autre projet a pour but l’étude de la personnalité prémorbide chez des individus qui ont présenté une schizophrénie ou une psychose maniaco-dépressive après l’âge de 19 ans, ainsi que chez tous les patients décédés accidentellement ou par suicide ;Un autre projet a pour but d'évaluer l’entraide du “voisinage” dans un quartier bien défini de Zurich ;1000 personnes seront ainsi suivies prospectivement pendant une période de 3 à 5 ans.A Genève, ont été enregistrés les dossiers de tous les malades traités dans les institutions psychiatriques (hospitalisations et prises en charge ambulatoires).A Bâle, une étude importante sur les troubles dépressifs des patients traités par des médecins généralistes a fourni des résultats très intéressants, surtout à propos de la fréquence des dépressions masquées.A Zurich, plusieurs études épidémiologiques ont porté sur des maladies psychiatriques infantiles, en particulier le trouble déficitaire de l'attention (“attention deficit disorder”), la dépression et l’encoprésie). Une étude multicentrique et longitudinale a montré une augmentation actuelle de l’incidence de l’anorexie mentale ;A Bâle, se déroule actuellement une étude longitudinale de 6 ans sur des toxicomanes (comparaison des résultats obtenus avec d’autres institutions qui prennent des toxicomanes en charge).Des études catamnéstiques comparent des toxicomanes avec d’autres groupes de malades pour évaluer (entre autres) le degré de dépendance dans cette population.Un questionnaire réalisé à Bâle sur les drogues et l’alcool présente un intérêt méthodologique remarquable.Des études cliniques plus traditionnelles gardent encore une place importante. A Lausanne, on étudie des démences séniles et d’Alzheimer chez les personnes âgées, dans le but de comparer des thérapeutiques différentes.A Genève, plusieurs éludes catamnestiques portent sur l'évolution des patients schizophréniques, en particulier suivis en ambulatoire.A Zurich, depuis 1959, on effectue tous les 5 ans une étude prospective pour étudier l’insertion sociale des malades mentaux.A Berne, sont étudiés les facteurs prognostiques chez les patients dépressifs et schizophrènes (famille, environnement).En ce qui concerne la médecine psychosomatique plusieurs projets ont trait aux réactions psychologiques des patients présentant une maladie chronique.En matière de psychopharmacologie tous les “centres” des villes universitaires participent à l'évaluation des nouveaux psychotropes, on relève cependant un manque d’études comprenant des contrôles “placebo”.A titre d'exemples, ont été étudiés : • les effets des perfusions de dibenzépine, de clomipramine et de maprotiline; • la réponse TRH comme élément éventuel de prédiction de la réponse aux antidépresseurs tricycliques (Bâle) ; • la corrélation des concentrations plasmatiques de maprotiline, d’amitriptyline et de nortriptyline avec l’efficacité clinique (Lausanne) ; • enfin, les vertus potentielles du L-tryptophane dans les troubles du sommeil font l'objet d’investigations actuelles.
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Petitjean, F., and V. Tramier. "Accueil familial thérapeutique et éducation thérapeutique." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S17. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.054.

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Abstract:
La psychoéducation a pour objectif de transmettre aux patients des notions concernant leur maladie et leur traitement, afin qu’ils puissent se les approprier et ainsi s’investir activement dans leur prise en charge en retrouvant une position d’acteurs. L’efficacité de la psychoéducation des patients et des familles a été mise en évidence par des essais cliniques contrôlés et plusieurs méta-analyses. La psychoéducation s’apparente à l’éducation thérapeutique (ETP). Ce terme, qui a été retenu par la Haute Autorité de santé, désigne un processus continu d’apprentissage intégré à la démarche de soins, comprenant des activités organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage, et d’aide psychologique et sociale. Elle est destinée à aider les patients et leurs familles à mieux comprendre leur maladie et leur traitement. Différents décrets et arrêtés fixent les modalités d’autorisation des programmes d’éducation thérapeutique du patient par l’Agence régionale de santé et les compétences requises pour les dispenser. Les auteurs de cette communication présentent un programme d’ETP dans le domaine de la schizophrénie, développé par le CHS d’Ainay-le-Château et agréé par l’ARS Auvergne. Le CHS d’Ainay, spécialisé en Accueil familial thérapeutique développe des actions de réhabilitation psychosociale. L’accueil familial thérapeutique repose sur une synergie entre le travail des accueillants familiaux qui apportent une ouverture vers la réinsertion sociale et celui d’une équipe pluridisciplinaire formée aux techniques de réhabilitation. Le projet thérapeutique de l’établissement s’appuie sur un programme appelé EDUcation thérapeutique et accueil Familial (EDUFA), qui comporte différents modules : remédiation cognitive, maladie et médicaments, tabacologie et équilibre alimentaire. Ces modules correspondent à des enjeux majeurs de la prise en charge de la schizophrénie et des comorbidités qui lui sont associées.
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Pachoud, B., P. M. Llorca, I. Salmona, and J. B. Trabut. "La décision médicale partagée en psychiatrie : quelle utilité ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S39. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.111.

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Abstract:
La pratique de la décision médicale partagée est désormais entrée dans l’usage dans les disciplines médicales pour lesquelles les choix thérapeutiques sont complexes, lourds de conséquences et d’enjeux (vitaux, de qualité de vie…), et exigent par conséquent la prise en compte des préférences et valeurs des patients. Devenue un critère de qualité de soin, elle fait l’objet de recommandations de la part des tutelles . En psychiatrie, cette approche, qui transforme la relation médecin–malade, est encore peu revendiquée dans notre pays, et son intérêt sans doute encore sous-estimé. Elle suscite pourtant un intérêt croissant dans de nombreux pays, étant l’expression d’une médecine qui n’est plus seulement centrée sur la maladie, mais désormais aussi sur la personne et sur son devenir. Restaurer la personne dans une posture active de gestion de sa maladie, de reprise d’un contrôle sur sa vie, devient dès lors un objectif majeur, exigeant de valoriser ses compétences et de promouvoir – jusque dans le soin – ses capacités de choisir, de décider et d’agir. Dans le même esprit, en psychiatrie, le recours aux « directives anticipées » concernant la conduite à tenir en cas de rechute, illustre ce souci d’associer la personne aux décisions relatives à son traitement, y compris en période de crise, pour établir une relation de partenariat plutôt que d’assistance. L’enjeu est non seulement une meilleure acceptation et observance des choix thérapeutiques, mais un soutien au processus d’autonomisation et de rétablissement de la personne. Des études montrent que la majorité des patients souhaitent être associés aux décisions concernant leur traitement et de nombreux travaux s’attachent à favoriser l’identification des préférences, valeurs et attentes des patients et à soutenir la mise en œuvre de cette pratique en santé mentale [3,4].
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Hodé, Y. "La psychoéducation des familles de malades souffrant de schizophrénie : intérêts, objectifs, et modèles." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S16. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.052.

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Abstract:
La psychoéducation des familles de malades dans la schizophrénie est une pratique fortement recommandée mais dont l’offre est encore limitée et dont l’intérêt est souvent perçu comme marginal par de nombreux cliniciens. Le concept même de psychoéducation est souvent mal compris et confondu avec celui d’information et d’échanges à propos de la maladie et de sa prise en charge. Alors que des données abondantes sont venues montrer que la psychoéducation des familles réduit le risque de rechute des patients d’un facteur 2, soit une amplitude de l’effet identique à celle des traitements médicamenteux, cette donnée ne diffuse pas dans le monde clinique, voire est accueillie avec un certain scepticisme. Les préjugés des cliniciens peuvent avoir plusieurs raisons :– la difficulté à évaluer l’efficacité de tels programmes (et à croire les résultats de ces évaluations), la méthodologie d’évaluation étant plus complexe à mettre en œuvre en termes de faisabilité que pour un traitement médicamenteux ;– la difficulté à obtenir une fiabilité élevée dans la délivrance répétée d’une animation efficace, ce qui entraîne une réticence à proposer un programme dont on doute de la qualité ;– les difficultés organisationnelles qui conduisent à un manque d’intérêt pour une technique qu’on pense trop difficile à mettre en œuvre. Les soins psychiatriques ont une logique centrée autour du malade, et cette logique qui ne permet pas facilement de dégager des moyens spécifiques pour les familles ;– la difficulté à rencontrer de façon proactive les familles, en raison d’a priori concernant les risques de trahison du secret médical ou de mise à mal de l’alliance thérapeutique avec le malade.Cette difficulté conduit à une demande insuffisante des familles, cette faible demande n’encourageant pas les cliniciens à proposer une offre en réponse. Répondre à ces préjugés est un enjeu pour que les pratiques de psychoéducation deviennent un standard.
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Cyprien, F. "« La maladie de Gilles de la Tourette : un trouble grave, complexe et méconnu »." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S18—S19. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.059.

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Abstract:
La maladie de Gilles de la Tourette est caractérisée par l’association de tics moteurs et vocaux qui apparaissent habituellement dans l’enfance. Ces symptômes persistent à l’âge adulte chez environ un tiers d’entre eux . Le retentissement de la maladie sur le fonctionnement des patients, en particulier leur scolarité et leur insertion sociale, est dramatique . S’y ajoute une comorbidité psychiatrique variable, pouvant être sévère . La prise en charge thérapeutique est alors particulièrement lourde et doit être, dans tous les cas, multidisciplinaire. Or les psychiatres sont généralement peu sensibilisés au dépistage et à l’évaluation de cette pathologie pourtant grave. Par conséquent, son sous-diagnostic dans l’enfance n’est pas rare , en partie masqué par la comorbidité psychiatrique. Ce symposium propose de synthétiser les données les plus récentes de la littérature consacrées au syndrome de Gilles de la Tourette, permettant de fournir des repères clés directement transposables en pratique clinique. La première partie sera consacrée à la présentation des hypothèses neurodéveloppementales avancées pour rendre compte des aspects étiopathogéniques du trouble (Pr R. Delorme). Dans un second temps, seront définies les caractéristiques cliniques de la maladie, à la lumière des modifications apportées par le DSM5, ainsi que ses principales comorbidités psychiatriques (Dr F. Cyprien). La troisième intervention sera consacrée aux aspects thérapeutiques, qu’ils soient pharmacologiques, psychothérapiques et surtout chirurgicaux, grâce aux avancées apportées par la stimulation cérébrale profonde dans la prise en charge et la compréhension de la maladie (Pr L. Mallet). Nous espérons au terme de cette session parvenir à sensibiliser les praticiens au dépistage, l’évaluation et la prise en charge en routine d’une maladie habituellement cantonnée aux confins de la neurologie et de la psychiatrie.
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Szekely, D. "Les techniques de stimulations cérébrales non invasives : quelles indications ? Quelle pratique ?" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 667–68. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.063.

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Abstract:
La stimulation transcrânienne par courant continu (tDCS) est une technique de neuro-modulation qui utilise un courant électrique de faible intensité. Simple a mettre en œuvre, non invasive et peu coûteuse, elle fait l’objet de multiples études tant cliniques qu’expérimentales.À partir des travaux de Priori et al. [1] qui ont montre qu’un courant de faible intensité applique sur le scalp est capable de moduler l’excitabilité corticale, le rythme des études publiées s’est accéléré depuis 2005. Les résultats des études publiées, des revues de la littérature et des quelques méta-analyses disponibles montrent que la tDCS peut avoir un intérêt dans la stratégie thérapeutique de la dépression, de la schizophrénie et des addictions avec un impact à la fois sur les symptômes de la maladie mais également les troubles connexes tels que la cognition [2]. À partir de ces études, mais également par leur expérience personnelle et leurs travaux les auteurs proposent de discuter de la place de la tDCS dans les stratégies thérapeutiques actuelles, de discuter des mécanismes d’action mis en jeu et des risques d’une utilisation excessive inhérents à sa simplicité d’emploi.
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Giraud-Baro, E. "Un parcours de soins aménagé pour le rétablissement." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 80. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.214.

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Abstract:
Orienter les soins et les services vers le rétablissement réalise un nouvel enjeu qui bouleverse les schémas de soins habituellement centrés sur l’institution et la maladie. Le mouvement de la réhabilitation a fait connaître le concept de rétablissement qui traduit l’expression des choix des usagers. Ce concept de rétablissement illustre des données connues mais peu valorisées : le pronostic des maladies mentales est favorable pour la moitié des personnes atteintes et dépend aussi de facteurs subjectifs et sociaux. Les objectifs jugés primordiaux par les soignants doivent alors être confrontés aux objectifs personnels des patients et usagers dans une nouvelle alliance thérapeutique, dans une éthique tenant compte de la vulnérabilité et de l’autonomie des personnes handicapées psychiques. Les soins orientés vers le rétablissement développeront des stratégies privilégiant les soins ambulatoires et les interventions écologiques, la qualité de vie immédiate, la préservation du pronostic fonctionnel et la déstigmatisation.
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Bralet, M. C. "Comment intégrer des modules d’éducation thérapeutique dans une prise en charge individualisée de réhabilitation chez des personnes souffrant de schizophrénie ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S16—S17. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.053.

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Abstract:
La psychoéducation voire l’éducation thérapeutique se définit comme une intervention didactique et thérapeutique qui vise à informer les patients et leurs proches sur les différents aspects de la schizophrénie et à promouvoir les capacités pour y faire face. Elle vise l’acquisition de connaissances sur la maladie mais aussi la gestion des enjeux psychologiques qui y sont liés ainsi que les stratégies visant à modifier des comportements inadéquats. C’est un processus de formation du patient dans des domaines du traitement et de la réadaptation, afin de favoriser l’acceptation de la maladie et de promouvoir la coopération active aux soins. C’est un outil thérapeutique indispensable mais qui doit s’intégrer dans une prise en charge individualisée en tenant compte des différentes dimensions du rétablissement, et notamment de la perception subjective du patient de ses troubles et de son traitement. Ce qui implique une évaluation globale personnalisée, clinique, neuropsychologique, et fonctionnelle du patient en amont de la psychoéducation et en partenariat avec l’ensemble des acteurs intervenant autour de la prise en charge globale du patient. Au travers notre expérience sur l’unité centre de remédiation cognitive et de réhabilitation médico-psychosociale, région Picardie, Oise (CRISALID) et la mise en place de modules d’éducation thérapeutique spécifiques (MODIP, MODEN) depuis 2009, nous aborderons les différentes étapes nécessaires à la construction progressive d’une alliance thérapeutique en s’appuyant sur les ressources du patient (grâce notamment à l’évaluation initiale) et sur le réseau de soins existant autour de celui-ci. Nous illustrerons également ce processus d’engagement thérapeutique au travers de vignettes cliniques.
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Guelfi, J. D. "Méthodologie des essais thérapeutiques pour appréhender les posologies optimales des benzodiazépines." Psychiatry and Psychobiology 1, no. 3 (1986): 237–40. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00000092.

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Abstract:
RésuméLa notion de posologie optimale des benzodiazépines doit être discutée, Elle varie en effet selon les indications thérapeutiques, les malades et les prescripteurs (praticiens généralistes ou spécialistes). Pour ces produits - dont les posologies idéales demeurent individuelles - la moyenne des posologies optimales n’a guère de signification clinique. En revanche, des courbes «d’utilité thérapeutique» doivent être établies dans chaque indication, en identifiant pour différentes posologies l’importance des effets observés (thérapeutiques et indésirables). Cette connaissance des posologies utiles commence dès les essais préciiniques et ceux de pharmacologie humaine (études pharmacocinétiques et électrophysiologiques comme l’E.E.G. quantitatif en laboratoire de sommeil). Elle est utilement complétée par les essais contrôlés ultérieurs. Les posologies particulièrement étudiées au cours de la phase II vont de celles responsables d’un effet supérieur à celui d’un placebo à celle d’un effet considéré comme «maximal». Cette dermère est plus facilement identifiable pour des produits à effet hypnotique prédominant (à des doses généralement bien supportées) que pour celles à visée anxiolytique. Certains plans expérimentaux revêtent dans ces indications un intérêt particulier, notamment certains protocoles intensifs chez un petit nombre de sujets (volontaires sains, insomniaques situationnels ou chroniques).Au cours des essais de phase III, plusieurs types d’étude peuvent être envisagés : des groupes parallèles homogènes (quant à la nature de l’insomnie ou de l’anxiété) randomisés où plusieurs posologies présumées efficacies sont comparées mais aussi des essais au cours desquels des doses croissantes sont successivement prescrites de façon codifiée à l’ensemble des patients. C’est en fonction de la gravité de la symptomatologie que l’on définit l’intensité d’un effet secondaire ou résiduel «acceptable» (altération des performances, exploration des fonctions mnésiques, etc…).Lors de la phase IV, la simple étude des posologies couramment utilisées par les praticiens permet d’élaborer des hypothèses quant aux posologies présumées optimales dans des indications particulières comme l’anxiété généralisée, l’alcoolisme, l’anxiété concomitante des psychoses, l’anxiété des attaques de panique voire celle des affections psychosomatiques.Mais les seules techniques susceptibles de vérifier ces hypothèses restent des études comparatives randomisées de groupes parallèles de patients traités par différentes posologies.
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Geneste-Saelens, J. "Quels programmes d’éducation thérapeutiques pour les patients alcoolodépendants ?" European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 3. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.007.

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Abstract:
Dans sa définition classique l’éducation thérapeutique est conçue comme l’aide apportée au patient pour comprendre sa maladie et les traitements, collaborer aux soins et devenir compétent dans la gestion de sa pathologie. Les programmes de prise en charge addictologiques en thérapie comportementale et cognitive rencontrés dans les établissements de soins, notamment centré sur la prévention de la rechute, sont déjà largement centrés sur ces objectifs.La difficulté pour nous, intervenant dans le champ de l’alcoologie, est sans doute de redéfinir le champ de l’éducation thérapeutique au sein de l’ensemble des soins apportés, ce qui revient en partie à se poser la question de l’intérêt que nous avons à rebaptiser une partie de nos prises en charge « éducation thérapeutique ».En ce qui concerne leurs finalités, on pourrait ici résumer celle des soins par la sortie de la dépendance et celle de l’éducation thérapeutique par la gestion des contraintes que cette dépendance induit au long cours, même stabilisée. Le temps de l’éducation thérapeutique serait alors secondaire à la stabilisation de la maladie.Si nous retenons comme cible principale de l’éducation thérapeutique, l’objectif de vivre avec sa maladie, il va de soi que cela engage, en plus des compétences, des réaménagements psychologiques et identitaires nécessitant un accompagnement ne pouvant se limiter à l’apprentissage d’outils et/ou de transmission de savoirs. Il s’agit d’un vrai travail d’acceptation à accompagner et à ne surtout pas réduire à la simple question de reconnaissance du trouble (de façon catégorielle) face à un tiers.Les programmes d’éducation thérapeutique en alcoologie se doivent d’être particulièrement attentifs aux différents aspects du trouble (cognitif, émotionnel et comportemental) afin de permettre cette acceptation.Enfin, au sujet de l’acceptation, un dernier point mérite d’être soulevé en ce qui concerne l’objectif de consommation « contrôlée » ou d’abstinence qui sera choisi. En effet, qui dit « éducation thérapeutique » dit promotion de l’autonomie du patient, et, dans ce contexte, il est important d’appréhender la capacité des soignants à accepter et accompagner les patients, à travers ces programmes, dans leurs objectifs de consommation.
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Lecrubier, Y. "Schizophrénie : La prescription des neuroleptiques antiproductifs et antidéficitaires en France." Psychiatry and Psychobiology 1, no. 2 (1986): 139–49. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00003229.

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Abstract:
RésuméLe concept de neuroleptique déshinibiteur est utilisé par les psychiatres français depuis environ 20 ans. Cet effet suppose l’existence d’une efficacité thérapeutique portant sur la symptomatologie déficitaire des schizophrènes. Tous les neuroleptiques ne présentent pas cette propriété, de plus,en accord avec les travaux pharmacologiques, il semble que l’existence de cette propriété soit liée à l’emploi de faibles posologies. Lorsqu’on augmente les doses, leur profil devient identique à celui des neuroleptiques classiques. On a de plus montré en pharmacologie que ces neuroleptiques originaux facilitent à faible dose le fonctionnement de certains systèmes dopaminergiques.Par ailleurs, l’observation clinique suggère que les syndromes productifs et déficitaires sont non seulement différents mais s’opposent sur de nombreux points. Les stimulants dopaminergiques (amphétamine) sont capables d’induire des syndromes productifs, ce type de pathologie est améliorée par les bloqueurs dopaminergiques (Neuroleptiques classiques). On oublie souvent que les bloqueurs dopaminergiques sont capables d’induire un syndrome de type déficitaire et que ce type de pathologie semble bénéficier d’une facilitation du fonctionnement dopaminergique (Neuroleptiques antidéficitaires faibles doses, Dopa) (tableau 1). Nous avons donc fonnulé l’hypothèse que deux types d’anomalies du fonctionnement dopaminergique en partie opposés étaient à l’origine des deux types de symptomatologies. La dopamine constituerait donc un élément modulant (sans l’expliquer) de la symptomatologie schizophrénique. Pour souligner cette dimension symptomatique nous avons proposé d’appeler les deux groupes de neuroleptiques antiproductifs et antidéficitaires plutôt qu’antipsychotiques et désinhibiteurs.Un certain nombre d’études thérapeutiques semblent confirmer la réalité de l’effet antidéficitaire. La plupart de ces produits étant commercialisés depuis plus de dix ans en France, nous avons voulu vérifier si cette longue expérience retrouvait au niveau de la pratique les caractéristiques de l’effet antidéficitaire prenant en compte simultanément le type de malade, le choix d’une sous-classe de neuroleptiques et un type de posologie. Cent psychiatres ont décrit leur opinion sur l’utilité ou pas de huit neuroleptiques en fonction de l’indication. Les syndromes productifs (paranoïdes et mixtes aigus) sont traités par des substances sédatives (lévomépromazine, cyamémazine), antiproductives (chlorpromazine, halopéridol, fluphénazine) ou des doses élevées de neuroleptiques antidéficitaires (pipotiazine). Les syndromes déficitaires aigus ou chroniques sont traités par les produits antidéficitaires (pipotiazine, pimozide, sulpiride). L’utilité des substances antiproductives lorsqu’un syndrome déficitaire est présent est niée par la majorité des prescripteurs (tableau 2). Les posologies proposées sont classiques pour les syndromes productifs. Les posologies proposées dans le traitement des syndromes déficitaires par les substances antidéficitaires sont quatre à cinq fois plus faibles que celles proposées pour les mêmes substances comme traitement antiproductif (tableau 3). Les schizophrénies paranoïdes et mixtes stabilisées sont traitées selon deux stratégies dont les posologies se chevauchent très peu : soit posologie antiproductive la plus faible possible, soit posologie antidéficitaire environ deux fois plus faible (figure 1).En pratique, ces résultats semblent montrer qu’en cas de syndrome déficitaire, aigu, chronique ou survenant chez des malades antérieurement paranoïdes ou mixtes, le choix d’une faible posologie de certains neuroleptiques est une habitude thérapeutique qui persiste à long terme en France.
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Mouchabac, S. "Syndrome de dérégulation dopaminergique." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 578. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.275.

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Abstract:
La maladie de Parkinson a longtemps été considérée comme un trouble moteur. Dans les années 2000, des séries de cas sont publiées où les patients, traités par agonistes dopaminergiques essentiellement vont présenter une augmentation des conduites tournées vers le plaisir (jeu pathologique, hypersexualité, comportements stéréotypés dits de « punding » et aussi des automédications de dopamine afin de provoquer certains de ces états ou de retrouver un sentiment d’élation pseudomaniaque…). Ces changements comportementaux ont un impact majeur sur le plan psychosocial du patient et de son entourage. La physiopathologie, complexe repose en partie sur la création d’un arc réflexe à la stimulation de dopamine ; le patient sensibilisé au niveau du striatum par la dopamine va présenter une attirance non physiologique à la dopa, compulsive pour limiter les effets de sevrage. Ce « syndrome de dérégulation dopaminergique » parfois nommé « dérégulation homéostatique hédonique dans la maladie de Parkinson », n’est pas rare au sein des patients parkinsoniens, pouvant affecter 5 % de cette population. Il n’existe pas de test paraclinique pour évoquer le diagnostic qui reste donc clinique et repose sur un interrogatoire précis du patient et de son entourage, des critères diagnostiques ayant été proposés en 2005.Des recommandations sont proposées et comportent un volet préventif (dépistage de sujets à risque) et un volet thérapeutique (stratégies d’optimisation des prescriptions : choix de molécule et des dosages, psychothérapie et gestion des facteurs de risque environnementaux).Dans cette communication, nous proposons d’aborder les aspects cliniques et les hypothèses physiopathologiques actuelles sur ce trouble, puis dans un deuxième temps, les aspects thérapeutiques validés dans ce trouble.
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Le Boudec, A. "Des greffes d’organe au cœur artificiel : quelle évaluation en psychologie de liaison ?" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 587–88. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.301.

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Abstract:
De longue date, le psychologue de liaison occupe une place importante dans l’évaluation et l’accompagnement du patient bénéficiant d’une transplantation cardiaque. La nature de cette évaluation tend toutefois à évoluer devant la spécificité des problématiques psychiques posées par l’implantation de nouveaux dispositifs d’assistance cardiaque, comme l’assistance ventriculaire gauche ou le cœur artificiel total.Une partie de l’évaluation psychologique paraît transposable aux patients bénéficiant de ces avancées techniques. En effet, on portera une égale attention aux ajustements psychiques du patient devant l’évolution grave de sa maladie (capacité à intégrer les pertes, vécu de la dépendance, ressources psychiques et mécanismes de défense), à la qualité de l’investissement du projet chirurgical, à la qualité du soutien social et aux répercussions de la maladie sur la dynamique familiale. De même, au regard des nombreuses contraintes thérapeutiques futures, on évaluera les zones de vulnérabilité potentielles liées à l’histoire du patient, à son fonctionnement de personnalité et ses antécédents psychopathologiques, ainsi qu’à la qualité de son observance thérapeutique, fondamentale dans le suivi ultérieur.Toutefois, la question de l’intégration du corps étranger et du rejet sera traitée différemment selon que le patient bénéficie d’un « organe vivant » ou d’une prothèse entièrement mécanique. Si la transplantation cardiaque « relie psychiquement » le patient à un donneur vivant puis décédé, support de nombreuses projections, qu’en est-il de celui qu’on « dépossède » de son précieux organe au profit d’une machine, dont une partie demeure visible et qui nécessite une prise en charge technique constante ? De même, quelles sont les angoisses suscitées par ces différents dispositifs, chez le patient lui-même, mais également chez ses proches ?
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Saba, G. "Comorbidités somatiques et résistance thérapeutique." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 664. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.053.

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Abstract:
RésuméParmi les facteurs de résistance thérapeutique d’un épisode dépressif majeur (EDM), on peut évoquer d’emblée l’association aux pathologies somatiques, au premier rang desquelles figurent les affections endocriniennes, cardiovasculaires et métaboliques. Plusieurs d’entre elles sont d’ailleurs susceptibles d’engendrer la survenue d’un EDM, en pérenniser les manifestations cliniques, et conduire à la résistance aux traitements classiquement proposés dans cette indication. La co-occurrence d’une pathologie somatique et d’un EDM n’est pas une situation rare en pratique clinique quotidienne dans la mesure où elle concerne 25 % de la population hospitalisée pour pathologie somatique [1]. Des études longitudinales montrent que les EDM contemporains d’une pathologie somatique sont plus à risque d’évoluer vers la chronicité ou la résistance aux stratégies thérapeutiques standards que les EDM sans comorbidité somatique [2].Réciproquement, la dépression majeure est aujourd’hui reconnue pour accroître singulièrement le risque de développer un cancer, un trouble métabolique ou une pathologie cardiaque comme les cardiopathies ischémiques, avec un retentissement important sur l’évolution et le pronostic de la maladie somatique [3].Cette comorbidité, à l’origine d’une résistance croisée entre les deux pathologies, est fréquemment méconnue en pratique clinique, souvent du fait d’une attention sélectivement portée sur la pathologie ayant motivé la prise en charge, mais aussi en raison des difficultés diagnostiques liées à la superposition des troubles.Sur le plan thérapeutique, les implications sont considérables. En effet, un traitement antidépresseur bien conduit montre souvent une efficacité, non seulement en réduisant l’intensité des symptômes dépressifs, mais également en améliorant le cours évolutif de la pathologie somatique, ainsi que son pronostic [4]. Une meilleure connaissance de ces intrications s’avère donc indispensable de façon à permettre le traitement de la pathologie associée, mais aussi limiter l’impact négatif de cette dernière sur le diagnostic et l’évolution de l’affection primitivement reconnue.
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Ionita, A. "L’effet de l’avancée en âge sur l’expression des troubles anxieux." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S54. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.152.

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Abstract:
Les troubles anxieux du sujet âgé de plus de 65 ans ont une prévalence estimée entre 3,2 % et 14,2 % . Ces troubles sont souvent sous-diagnostiqués et sous-traités chez les sujets âgés, leur expression différente par rapport aux adultes jeunes étant due aux comorbidités somatiques et psychiatriques fréquentes (notamment la dépression) et à la présence des troubles cognitifs. Les troubles anxieux des sujets âgés représentent une cause non reconnue d’incapacité et de risque de mortalité et ils ont été associés avec des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires et le déclin cognitif. Les mécanismes de l’anxiété chez les sujets âgés diffèrent de ceux impliqués chez les jeunes adultes à cause des modifications neurobiologiques liés à l’âge ainsi que des facteurs de stress environnementaux plus fréquents avec l’avancées en âgé. La plupart des troubles anxieux chez les sujets âgés sont chroniques et habituellement débutent plus tôt dans la vie à l’exception du trouble anxieux généralisé (TAG) et de l’agoraphobie qui peuvent avoir un début tardif. Le TAG est le trouble anxieux le plus prévalent chez les sujets âgés. Les principaux facteurs prédictifs de TAG à début tardif sont le genre (femme), les événements de vie adverses récents, les problèmes de santé chroniques (respiratoires, cardiaques, déclin cognitif) et les maladies mentales chroniques (dépression, troubles anxieux) . En plus les événements de vie adverses précoces (perte parentale/séparation, maladie mentale parents) étaient associés indépendamment avec l’incidence du TAG à début tardif . Le TAG du sujet âgé est caractérisé par une réponse aux traitements plus médiocre tant à la pharmacothérapie qu’aux thérapies cognitivo-comportementales. Cette différence a été attribuée aux changements neurobiologiques liés à l’âge . Ces données suggèrent l’importance d’une meilleure détection de ces troubles fréquents chez les personnes âgées à l’aide d’outils spécifiques et la mise en place des stratégies thérapeutiques adaptées.
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Dujardin, K., G. A. Robert, and R. David. "L’apathie : modèle intégratif et transnosographique." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S17. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.055.

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Abstract:
L’apathie est définie comme un manque de motivation qui impacte les dimensions cognitives, émotionnelles et comportementales du quotidien. Les comportements orientés vers un but (c.-à-d., l’obtention de toute forme de satisfaction élémentaire (nourriture par exemple) et la persévération à l’effort), les cognitions (prise d’initiative, stratégies d’adaptation telles que la flexibilité mentale et l’inhibition des conduites inadéquates) et l’état émotionnel associé (activation du système d’éveil et d’excitation) sont réduits voire même absents dans les cas extrêmes. La sensation de vacuité ressentie par l’entourage peut prendre le masque du rejet de la part du proche aidant/compagnon, d’un désinvestissement de la part du médecin ou bien même de l’oubli dans les institutions. L’apathie étant associée à l’assombrissement du pronostic et à une qualité de vie altérée dans différentes maladies neuropsychiatriques, une approche transnosographique apporterait-elle des évidences permettant de suspecter un déficit commun ? Ce symposium se déroulera en trois parties : au cours de la première, le Pr Dujardin présentera les données générales autour du concept d’apathie (notamment les définitions et les données épidémiologiques) puis seront traités de façon plus spécifiques (physiopathologies, outils d’évaluations et stratégies thérapeutiques) l’apathie dans les maladies psychiatriques dont la dépression et la schizophrénie et dans les maladies dégénératives dont les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. L’objectif est de pouvoir soumettre aux auditeurs un modèle intégratif correspondant aux troubles évoqués.
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Franck, N. "Psychoéducation dans la schizophrénie." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S16. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.051.

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Abstract:
La psychoéducation a pour objectif de transmettre aux patients des notions concernant leur maladie et leur traitement, afin qu’ils puissent se les approprier et ainsi s’investir activement dans leur prise en charge en retrouvant une position d’acteurs. La psychoéducation s’apparente à l’éducation thérapeutique. Cette expression, qui a été retenue par la Haute Autorité de santé, désigne un processus continu d’apprentissage intégré à la démarche de soins, comprenant des activités organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage, et d’aide psychologique et sociale. Elle est destinée à aider les patients et leurs familles à mieux comprendre leur maladie et leur traitement. Différents décrets et arrêtés fixent les modalités d’autorisation des programmes d’éducation thérapeutique du patient par l’Agence régionale de santé et les compétences requises pour les dispenser. Le terme psychoéducation va au-delà de l’éducation thérapeutique, en ce qu’il implique une démarche active de la part du patient. Les particularités cognitives et émotionnelles de la schizophrénie et la stigmatisation dont elle fait l’objet doivent être prises en compte. L’efficacité de la psychoéducation des patients et des familles a été mise en évidence par des essais cliniques contrôlés et plusieurs méta-analyses. De ce fait, elle doit être systématiquement proposée à tous les patients souffrant de schizophrénie, ainsi qu’à leur entourage familial. Elle est particulièrement utile dans le contexte de la réhabilitation psychosociale, qui vise à renforcer les ressources personnelles des patients.
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de Becker, E. "Avoir un parent malade mental : repères diagnostiques et thérapeutiques." Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence 59, no. 6 (October 2011): 348–55. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurenf.2011.04.003.

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Bensamoun, D. "Place des nouvelles technologies dans les stratégies de dépistage et d’évaluation des troubles thymiques et cognitifs." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S49. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.137.

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Abstract:
L’évaluation médicale en psychiatrie repose encore aujourd’hui principalement sur l’examen clinique du patient. Les techniques de l’information et de la communication (TIC) sont cependant en plein essor dans le domaine de la santé. Basées sur l’intelligence artificielle, les méthodes d’analyse automatisée pourraient permettre d’améliorer le diagnostic clinique avec l’identification de nouveaux « biomarqueurs », notamment dans le domaine des pathologies neuropsychiatriques . Le signal acquis à l’aide de nouveaux capteurs pouvant surpasser les limites perceptives du médecin pourrait permettre une évaluation plus fiable et objective du patient. L’augmentation de l’accessibilité aux technologies, comme l’apparition du Smartphone dans le quotidien du médecin, laisse la possibilité à une analyse physiologique peu coûteuse, rapide et applicable en pratique courante. Les maladies neuropsychiatriques nécessitent une amélioration des outils de dépistage du fait d’un retard diagnostique souvent important pour ces pathologies. L’enjeu est particulièrement important dans les maladies neurodégénératives où l’effet modeste des traitements nécessite une mise en place rapide des mesures thérapeutiques afin de prévenir au mieux les symptômes et la perte d’autonomie associée [2,3]. Les troubles anxieux présentent des perturbations physiologiques bien décrites et nécessitent de même une prise en charge précoce dans l’histoire de la maladie afin d’éviter leur complication et faciliter leur traitement. Le traitement du signal issu de paramètres physiologiques tels que l’analyse du signal vocal et la variabilité de la fréquence cardiaque, reflétant l’état du système sympathique, pourraient permettre le développement d’outils de dépistage et d’évaluation des troubles anxieux afin de faciliter l’accès aux soins à temps ainsi qu’aider à leur évaluation au cours du suivi.
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Brion, A. "SFRMS – Bien traiter le sommeil pour améliorer le patient psychiatrique." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S81—S82. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.363.

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Abstract:
La maladie psychiatrique et les troubles du sommeil sont associés de façon significative ; tout particulièrement l’insomnie dont le concept a évolué (DSM 5, 2013 ; ICSD 3, 2014 [1]) au regard des études récentes qui ont amené à considérer l’insomnie associée aux pathologies psychiatriques comme un trouble comorbide en relation bidirectionnelle et en interaction [2]. Si on considère désormais le rôle fondamental du sommeil sur l’évolution des troubles psychiatrique, on comprend l’enjeu pour les patients psychiatriques d’une prise en charge adéquate de leurs troubles du sommeil. Nous allons interroger cette question à travers trois aspects thérapeutiques actuels :– dans quelle mesure, la mélatonine, substance chronobiotique, a-t-elle sa place dans le traitement de l’insomnie ? Quels en sont les mécanismes et les risques ; doit-on en craindre un mésusage ?– les benzodiazépines et leurs agonistes, dont l’efficacité hypnotique est largement évaluée, font actuellement l’objet de la part des autorités de santé d’un projet visant à en limiter la prescription, s’appuyant sur les alertes récentes quant à leur responsabilité potentielle sur la genèse de maladies dégénératives : qu’en est-il réellement de nos connaissances à ce sujet ? Ne confond-on pas corrélation statistique et lien de causalité dans l’analyse de ces données ? Quelles sont les alternatives thérapeutiques pour l’avenir si une telle restriction se confirme ?– un petit nombre d’études suggère que chez des patients bipolaires, des récurrences d’épisodes thymiques ou des résistances au traitement sont associées à la présence de troubles respiratoires du sommeil [3]. Ce constat incite au développement d’une nouvelle approche multidisciplinaire à même de prendre en compte et de traiter conjointement l’ensemble des comorbidités associées aux troubles de l’humeur.
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Rein, W., H. Giedke, and D. Axmann. "Traitements antidépresseurs (amitriptyline et oxaprotiline), éléments psychopathologiques prédictifs de l'efficacité thérapeutique." Psychiatry and Psychobiology 1, no. 1 (1986): 85–90. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00000377.

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Abstract:
RésuméLa valeur prédictive du diagnostic et de la symptomatologie a été étudiée chez 42 malades hospitalisés souffrant de troubles dépressifs majeurs et traités par antidépresseurs (oxaprotiline ou amitriptyline). A 4 semaines de traitement, le score à l'échelle de dépression de Hamilton (17 items) a été pris comme critère d'amélioration : étaient considérés comme améliorés les sujets dont le score était ≤ 9, et comme non améliorés ceux dont le score était > 9. L'intensité de la dépression avant traitement était comparable dans les deux groupes. La sémiologie de la dépression a été évaluée aussi par une échelle plus complète, l'EADM 1 (Pichot et Coll.) qui permet d'établir un profil syndromique à 7 facteurs : «humeur et idéation dépressive», «plaintes subjectives», «agitation névrotique», «ralentissement psychomoteur », «plaintes somatiques», «anxiéteé» et «troubles de l'appétit».Ni les sous-groupes diagnostiques (endogène/non endogène) ni l'opposition agitation/ralentissement ni le sexe ni les traitements ni les taux plasmatiques d'amitryptiline ne différenciaient les deux groupes de sujets (améliorés et non améliorés). L'âge des sujets améliorés était significativement plus élevé. Les taux plasmatiques moyens d'oxaprotiline étaient significativement plus élevés dans le groupe des sujets améliorés.Deux facteurs de l'EADM 1, le facteur 1, humeur et idéation dépressive et le facteur 5, plaintes somatiques, permettaient par analyse discriminante un classement correct de 79 % des malades par rapport au critère d'amélioration. Un score élevé avant traitement au facteur 1 joint à un score bas au facteur 5 indiquaient un bon pronostic à 4 semaines.
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Guelfi, JD. "Nosographie des états dépressifs: tendances actuelles." Psychiatry and Psychobiology 5, no. 3 (1990): 161–67. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x0000345x.

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Abstract:
RésuméLa distinction entre deux principales catégories de dépression sur des bases essentiellement étio-pathogéniques a largement dominé la littérature internationale jusqu’aux années 1970. La validité de cette dichotomie: dépression «endogène» dépression «névrotique” n’a cependant jamais pu être démontrée de façon indiscutable. Selon l’école unitaire de Londres, les troubles affectifs, anxieux et dépressifs, représentent même des troubles pour lesquels les variations interindividuelles observées sont des modifications purement quantitatives au sein d’un continuum. L’utilisation aux États-Unis de critères diagnostiques pour délimiter les différentes catégories nosologiques s’est considérablement développée depuis 1972. Cette tendance a abouti à la généralisation des critères diagnostiques pour l’ensemble des troubles mentaux et au DSM III en 1980, révisé en 1987. Les principales originalités de la forme révisée du DSM III par rapport à la première version du manuel sont les critères de la mélancolie, l’utilisation d’un cinquième chiffre pour préciser l’intensité du trouble actuel et l’individualisation des troubles de l’humeur à caractère saisonnier. La dixième révision de la classification internationale des maladies élaborée par l’OMS est actuellement en préparation. Cette classification a assez largement accepté les principes généraux du DSM III. La confrontation de ces deux modèles de classification montre que la distinction classique endogène-non endogène est progressivement remplacée par la distinction bipolaire-non bipolaire. Au sein des dépressions non bipolaires, la valeur du modèle unitaire reste une question d’actualité, toujours controversée. Une autre tendance de la nosographie actuelle des troubles dépressifs est représentée par des classifications essentiellement fondées sur une réactivité thérapeutique différentielle. Ces modèles classent les syndromes dépressifs essentiellement en fonction de manifestations dont dépendent en grande partie l’accessibilité à la thérapeutique et la qualité du résultat obtenu sous traitement comme l’anxiété et certaines caractéristiques de la personnalité.
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Robert, G. "L’apathie dans les maladies développementales : évaluation, physiopathologie et thérapeutique." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S18. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.057.

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Abstract:
Bien que le terme « apathie » soit plus favorablement rencontré dans le domaine des pathologies dégénératives, de plus en plus de travaux sont réalisés dans celui des pathologies développementales, au premier rang desquels la schizophrénie et la dépression. Les analyses factorielles des échelles de symptômes négatifs dans la schizophrénie identifient deux facteurs dont celui de l’apathie associée à un pronostic péjoratif . Les troubles de la motivation sont désormais au cœur des enjeux thérapeutiques et de nouveaux paradigmes d’effort et l’imagerie cérébrale caractérisent les désordres motivationnels dans la schizophrénie . Les traitements médicamenteux souvent suspectés d’être pourvoyeur de troubles motivationnels ne sont pas mis en causes dans une récente méta-analyse . Nous exposerons également les résultats de nos travaux identifiant les troubles émotionnels chez les patients apathiques schizophrènes et dépressifs.
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David, R. "L’apathie dans les maladies dégénératives : évaluation, physiopathologie et thérapeutique." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S18. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.058.

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Abstract:
L’apathie est un des syndromes psychocomportementaux les plus fréquents au cours de l’évolution des pathologies neurodégénératives, précédant souvent l’apparition des symptômes cognitifs, classiquement reliés pour le grand public à l’entrée dans la maladie d’Alzheimer. L’apathie appartient au cortège des symptômes dits « négatifs », car souvent peu démonstratifs, avec expressivité clinique pauvre. Cette présentation abordera tout d’abord la place des nouvelles technologies dans l’aide au diagnostic. Puis, seront présentées les principales données relatives à la physiopathologie de l’apathie dans les atteintes neurodégénératives. Enfin, les modalités préventives et thérapeutiques, certes encore pauvres, seront abordées.
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Salès-Wuillemin, E., C. Lejeune, A. Clain, T. Carrel, and A. Dolard. "Douleur et souffrance : représentations croisées des oncologues et des patients, une étude qualitative." Psycho-Oncologie 14, no. 4 (December 2020): 169–76. http://dx.doi.org/10.3166/pson-2021-0138.

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Abstract:
Nous mesurons la place de la douleur et de la souffrance dans la représentation du cancer de patients et d’oncologues. Dans l’univers sémantique des patients, la souffrance renvoie à la dégradation du corps et à la vulnérabilité ; la douleur concrétise la maladie et son diagnostic. La souffrance n’est pas évoquée par les oncologues. Pour eux, la douleur est un signe d’évolution de la maladie et un indicateur de la tolérance aux traitements. Au cœur de la relation thérapeutique, l’étude apporte des éléments de réflexion sur l’intercompréhension médecin–patient.
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Halfon, O., E. Albert, MC Mouren-Siméoni, and M. Dugas. "Troubles thymiques délirants versus troubles schizophréniques délirants. A propos de l'étude d'une cohorte d'adolescents délirants. I. Antécédents et sémiologie." Psychiatry and Psychobiology 5, no. 1 (1990): 13–22. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00003321.

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Abstract:
RésuméLa présence d'idées délirantes au cours d'un épisode dépressif ou maniaque majeur signe-t-elle une affection différente qui aurait ses caractéristiques cliniques évolutives et thérapeutiques propres, se traduisant en particulier par un handicap fonctionnel plus marqué au fil des années? Qu'en serait-il alors de ses rapports avec la maladie maniaco-dépressive et la schizophrénie? La réponse à ces questions apparaît complexe comme le montre l'étude de la littérature qui n'a cessé d'osciller entre une classification dichotomique et unitaire. Jusque vers les années 80, les adolescents présentant des troubles de l'humeur délirants étaient considérés, la plupart du temps, comme des schizophrènes car les troubles délirants l'emportaient sur les troubles thymiques. A partir de cette date, avec l'introduction du DSM III (1980), ces troubles appartiennent plutôt à la catégorie de la maladie maniaco-dépressive. La catégorie des troubles schizo-affectifs devient résiduelle. La schizophrénie et la maladie maniaco-dépressive font-elles partie d'un même continuum ou sont-elles des entités distinctes? La catégorie schizo-affective est-elle une catégorie d'attente, une catégorie résiduelle? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons constitué une cohorte d'adolescents délirants présentant ou non des troubles de l'humeur, dont l'évolution sera suivie de manière prospective sur 5 années. Le présent article est une description des antécédents familiaux, personnels et de la sémiologie délirante de l'épisode index de notre cohorte. L'évolution et la thérapeutique de ces sujets constitueront un autre travail. Cette étude a permis de constater qu'actuellement les troubles de l'humeur délirants sont mieux repérés chez l'adolescent. L'âge du début des troubles, contrairement à ce qui est couramment énoncé, est à peu près équivalent, quelle que soit la catégorie diagnostique: schizophrénie ou maladie maniaco-dépressive. Dans les antécédents familiaux, une nette prédominance des troubles de l'humeur est retrouvée quelle que soit la catégorie diagnostique. L'analyse de la sémiologie psychotique permet de noter l'importance de la non-congruence et des troubles du cours de la pensée chez les patients bipolaires et schizo-affectifs, alors que jusqu'à présent ces signes étaient considérés comme « pathognomoniques» de la schizophrénie. Au total, il apparaît très difficile de distinguer lors d'un premier épisode délirant un trouble de l'humeur délirant, en particulier maniaque, d'une schizophrénie débutante chez l'adolescent. Il n'y a pas d'éléments réellement prédictifs. La catégorie schizo-affective est peu spécifique avec soit des éléments qui la rapprochent des troubles de l'humeur (antécédents personnels), soit des symptômes qui la rapprochent de la schizophrénie (trouble du cours de la pensée). Le diagnostic différentiel entre trouble de l'humeur délirant et trouble schizophrénique délirant sera précisé en fonction de l'évolution et ceci constituera la deuxième partie de notre travail.
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Batail, J. M. "Applications des techniques de neurofeedback dans la dépression." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 561–62. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.383.

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Abstract:
La dépression est une maladie fréquente dont le cours évolutif peut être péjoratif avec une réponse partielle à la pharmacothérapie et la psychothérapie. Depuis l’avènement des neurosciences, et son essor dans l’étude des pathologies mentales, de nouvelles hypothèses physiopathologiques sur la maladie dépressive ont pu être testées. L’ensemble de ces travaux a permis d’identifier des réseaux cérébraux préfronto-limbiques dont l’implication apparaît centrale dans la physiopathologie de la dépression ainsi que les mécanismes sous tendant la réponse thérapeutique. Certaines cibles impliquées dans les mécanismes de réponse thérapeutique ont fait l’objet de développement de techniques récentes de neuromodulation électives telles que la stimulation magnétique transcrânienne ou la stimulation cérébrale profonde. Plus récemment, le neurofeedback intègre les approches neurobiologiques et psychothérapeutiques grâce à l’IRM fonctionnelle ou l’électro-encéphalographie en temps réel. Cette technique propose de moduler l’activité cérébrale de façon ciblée et ainsi de permettre au patient d’auto contrôler des activités cérébrales pathologiques affectant les voies de régulation de l’humeur et des émotions avec des répercussions cliniques. Le développement du neurofeedback permet de relever de nombreux défis tant du point de vue technologique que conceptuel dans l’approche du traitement du trouble dépressif afin de proposer des protocoles optimisés. Ces approches innovantes, non invasives, à l’interface entre la psychothérapie et les neurosciences, offrent une perspective d’avenir pour une prise en charge personnalisée de la dépression.
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Watrin, E., and J. Madigand. "Traitement addictolytique du trouble de l’usage d’alcool : mise au point pharmacologique et perspectives d’avenir." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S110. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.208.

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Abstract:
IntroductionIntégrés dans la prise en charge globale du trouble de l’usage d’alcool, les traitements addictolytiques présentent un réel intérêt mais restent relativement peu prescrits [1]. Afin de faciliter leur utilisation, nous proposons une mise au point sur les différentes possibilités pharmacologiques actuelles et les pistes thérapeutiques d’avenir. État des lieux : en partenariat avec le patient, deux types d’objectif de consommation peuvent être proposés : la réduction ou l’abstinence [1]. Dans le 1er cas, seul le nalméfène a actuellement l’AMM en France [2]. En cas d’objectif d’abstinence, la naltrexone, l’acamprosate et le disulfirame sont les traitements addictolytiques de 1er choix [2]. Encadré par son actuelle recommandation temporaire d’utilisation, le baclofène peut être employé en 2e intention [2] et nécessite certaines précautions d’emploi lors de son instauration et de son sevrage [3]. Les résultats de son évaluation dans les 2 types d’objectif (études Bacloville et Alpadir) devraient être éminemment diffusés [2]. D’autres travaux en cours permettront d’étayer nos connaissances sur les systèmes de neurotransmission et les potentialités thérapeutiques qui en découlent [4]. En complément du traitement addictolytique, une bonne relation soignant–malade reste une base indispensable du parcours de soins [2]. Ce dernier permettra au patient un suivi médical de type entretiens motivationnels, une psychothérapie, le traitement d’éventuelles comorbidités somatiques ou psychiatriques, et des entretiens avec des membres d’associations d’anciens buveurs [2].ConclusionRelativement peu prescrit, le traitement addictolytique nécessite une plus large diffusion et une meilleure utilisation en santé mentale et en médecine générale.
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Krebs, M. O. "Signes précoces des schizophrénies : des prodromes à la notion de prévention." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S76. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.348.

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Abstract:
Les troubles schizophréniques, qui débutent chez l’adolescent et l’adulte jeune, représentent à eux seuls la 3e cause de handicap, devant les pathologies somatiques. Cet ouvrage synthétise les connaissances actuelles sur les phases précoces des troubles schizophréniques. Il décrit les différents symptômes évocateurs, les frontières avec d’autres troubles du développement et les outils pour les explorer. Il présente une revue des anomalies biologiques, cognitives, et cérébrales associées aux phases précoces de la maladie et les modèles de compréhension de l’émergence des troubles, en lien avec les processus de maturation cérébrale à l’adolescence. Enfin, il détaille les modalités de prises en charge thérapeutique et discute des enjeux de la détection précoce et la rupture que constitue l’introduction de la notion de stade évolutif de la maladie, d’état mental à risque et de prévention des psychoses.
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