Academic literature on the topic 'Maladies des chèvres'

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Journal articles on the topic "Maladies des chèvres"

1

Veit, H. P., F. McCarthy, J. Friedericks, M. Cashin, and R. Angert. "La relation entre la gestion des petites exploitations en Haïti et les maladies caprines et bovines." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 39–45. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9395.

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Abstract:
Une étude de 40 semaines a porté sur 43 fermes, 60 chèvres et 60 bovins, afin d'identifier des conditions anormales ou des maladies, et les facteurs prédisposants saisonniers, liés à la gestion ou nutritionnels. Les exploitations ont été visitées 4 fois, approximativement toutes les 10 semaines, les fermiers questionnés, les animaux examinés et leur sang prélevé pour l'hématocrite, le nombre total de leucocytes et le taux de certains vitamines et minéraux dans le sérum. Des déficiences sérieuses en phophore ont été mises en évidence dans le sol, le fourrage et chez les animaux, et des déficiences moindres en vitamines E et A. Une anémie présumée d'origine parasitaire, était un signe clinique fréquent chez les chèvres et les bovins. Les maladies infectieuses et le parasitisme externe et interne étaient partiellement limités par l'isolement des animaux, leurs mouvements et leur maintien à l'attache, rarement par des médicaments. Le système actuel de gestion des petites exploitations en Haïti réussit à prévenir des maladies graves, mais n'est pas efficace pour des maladies mineures, la reproduction et la croissance.
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2

Veit, H. P., F. McCarthy, J. Friedericks, M. Cashin, and R. Angert. "Une prospection des maladies caprines et bovines dans la Vallée d’Artibonite, Haïti." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 27–38. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9377.

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Abstract:
Une étude de 40 semaines effectuée chez 43 fermiers et portant sur 60 chèvres et 60 bovins a été effectuée afin d'identifier des conditions anormales ou des maladies, et les facteurs prédisposants saisonniers, liés à la gestion ou à la nutrition. Les exploitations ont été visitées 4 fois, approximativement toutes les 10 semaines, les fermiers ont été questionnés, les animaux examinés et leur sang prélevé pour l'hématocrite, le nombre total de leucocytes et le taux de certains vitamines et minéraux dans le sérum. Des poils, de la terre et du fourrage ont été prélevés pour analyse. La condition du bétail était généralement passable, la croissance et la reproduction étaient mauvaises. Une déficience calorique inattendue pendant la saison des pluies, et des déficiences graves en phosphore et moindres en vitamine A et E, ont été constatées. Une anémie due au parasitisme était fréquente chez les deux espèces, surtout chez les chèvres. Les bovins avaient des tiques, les chèvres des poux. Une diarrhée et de la mortalité néonatales étaient signalées chez les chèvres, et on a observé une dermatite exfoliative, des verrues, une dermatophytose et peut-être de l'ecthyma contagieux. Le charbon bactéridien et la babésiose étaient signalés chez les bovins, et une vaginite vésiculaire, de l'orchite et des verrues des trayons ont été observées.
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3

Kudi, A. C., D. J. U. Kalla, Y. Alkali, S. M. Ladan, M. C. Kudi, and H. M. Mai. "Enquête à l'abattoir sur les maladies des petits ruminants à Bauchi, Nigeria." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 50, no. 4 (April 1, 1997): 281–84. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9557.

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Abstract:
L’incidence et la distribution de maladies chez différentes espèces de petits ruminants mâles et femelles, ainsi que l’influence des saisons, ont été analysées entre 1986 et 1995 à Bauchi au Nigeria. Les données ont été soumises au test du chi-2. Plus de chèvres que de moutons avaient été abattues. Parmi les maladies rencontrées, l’helminthose était la plus courante, suivie de la pneumonie et de la tuberculose. Les affections septiques et pyémiques étaient les moins présentes dans l’ensemble des infections. La plupart des maladies ont montré une distribution saisonnière avec une incidence plus importante pendant la saison des pluies, se traduisant ainsi par plus de viandes saisies pendant la saison humide que pendant la saison sèche. La variation des maladies entre le sexe de l’animal et les différentes espèces était significative (p < 0,01). A moins que des mesures de lutte adaptées soient prises, la menace de ces maladies continuera à avoir des répercussions sur l’économie et la santé publique. Quelques suggestions sont proposées.
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4

LEBOEUF, B., J. A. DELGADILLO, E. MANFREDI, A. PIACERE, V. CLEMENT, P. MARTIN, M. T. PELLICER-RUBIO, P. BOUÉ, and R. DE CREMOUX. "Place de la maîtrise de la reproduction dans les schémas de sélection en chèvres laitières." INRAE Productions Animales 21, no. 5 (November 27, 2008): 391–402. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.5.3414.

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Abstract:
La saisonnalité de la reproduction chez les chèvres originaires des latitudes tempérées ou subtropicales peut maintenant être contrôlée par des changements artificiels de la photopériode. Les jours courts stimulent l’activité sexuelle tandis que les jours longs l’inhibent. Ces connaissances ont permis le développement de traitements photopériodiques pour le contrôle de l’activité sexuelle des chèvres et des boucs. En France, l’Insémination Artificielle (IA) des chèvres joue un rôle central pour le contrôle des appariements et l’organisation du schéma de sélection. La plupart des chèvres sont inséminées en dehors de la saison sexuelle avec de la semence cryoconservée, après induction hormonale de l’ovulation seule ou en combinaison avec des traitements photopériodiques. Les taux de fertilité sont en moyenne de 65%. De nouvelles stratégies sont en cours d’expérimentation. Elles sont basées sur l’IA après un effet mâle pour réduire l’utilisation des hormones. Le schéma de sélection s’est développé grâce aux progrès de l’IA. Ce schéma repose sur des plans d’accouplements entre reproducteurs d’élite, le testage sur descendance en fermes et la diffusion des semences de boucs améliorateurs. Après les caractères laitiers, les caractères fonctionnels sont désormais pris en compte. Actuellement, l’accent est mis sur la morphologie de la mamelle. La résistance à certaines maladies est à l’étude. Outre cette approche de génétique quantitative, de nouvelles perspectives basées sur une approche moléculaire permettront de détecter des gènes économiquement intéressants pour l’élevage caprin.
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5

Ayantunde, Augustine A., Clarisse Umutoni, Théophile Dembele, Koita Seydou, and Oumar Samake. "Effects of feed and health interventions on small ruminant production in mixed crop-livestock systems in Southern Mali." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 72, no. 2 (July 10, 2019): 65. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31747.

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Abstract:
Les petits ruminants font partie intégrante des systèmes de production mixtes agriculture-élevage au Mali et jouent divers rôles dans la sécurité alimentaire des ménages en tant que sources de viande et de lait, et de moyens de revenus supplémentaires pour répondre aux besoins alimentaires et pécuniaires. Cependant, la production des petits ruminants est compromise par la mauvaise performance des animaux, principalement due à une alimentation inadéquate et aux maladies. Une étude pilote associant des interventions alimentaire et sanitaire a été menée dans deux villages, Sirakele et Zanzoni, dans le district de Koutiala dans le sud du pays. L’objectif était d’évaluer les effets de ces interventions combinées sur la production de petits ruminants dans des systèmes mixtes de culture et d’élevage. Zanzoni a servi de témoin tandis que Sirakele a bénéficié d’interventions alimentaire et sanitaire. Vingt ménages ont été sélectionnés au hasard dans chaque village et l’étude a duré un an, d’août 2016 à août 2017. Les résultats ont montré que, sur une année, la taille moyenne des troupeaux de chèvres et d’ovins a doublé dans le groupe avec interventions alimentaire et sanitaire, alors qu’elle est restée quasi la même dans le groupe témoin. Le taux de mortalité a été significativement plus faible dans le groupe avec traitement que dans le groupe témoin. De plus, les gains de poids des chèvres et des ovins ont été respectivement de 42,98 ± 3,28 et 47,12 ± 2,73 g/jour dans le groupe avec traitement, alors qu’ils n’ont été que de 22,59 ± 2,29 et 16,58 ± 2,74 g/ jour dans le groupe témoin. Les résultats ont confirmé que les interventions alimentaire et sanitaire amélioraient significativement la production des petits ruminants.
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6

Martinez, Dominique, Gilles Aumont, M. Moutoussamy, D. Gabriel, A. H. Tatareau, Nicolas Barré, F. Vallée, and Bernard Mari. "Études épidémiologiques sur la dermatophilose dans les Antilles." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 323–27. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9387.

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Abstract:
La dermatophilose est une des maladies les plus importantes des ruminants domestiques des îles caraïbes, où la maladie clinique est associée à la présence de la tique Amblyomma variegatum. Des études séroépidémiologiques ont été effectuées afin d’éclaircir l’épidémiologie de la maladie dans la région, en faisant particulièrement attention au rôle d’A. variegatum. Une banque de 1300 sérums de bovins des Petites Antilles a été examinée par ELISA pour la présence d’anticorps contre Dermatophilus congolensis. Il s’est avéré que des animaux séropositifs existent dans des îles non infestées par A. variegatum, et où la dermatophilose n’est jamais ou rarement observée. De plus, il n’y avait pas de différence significative entre la prévalence d’animaux séropositifs des zones infestées par la tique et des zones non infestées de la Martinique et de Sainte-Lucie, deux îles partiellement infestées et où la dermatophilose n’est observée que dans les parties infestées par la tique. La prévalence était basse dans les petites îles ayant un climat sec. Ceci confirme les résultats expérimentaux indiquant qu’A. variegatum n’est pas indispensable pour la transmission de D. congolensis, qui est très répandu dans la plupart des îles. Les concentrations élevées de prostaglandine E2 (entre 151 et 377 ng/ml) et de prostacycline (entre 124 et 134 ng/ml) trouvées dans la salive des femelles d’A. variegatum, suggèrent fortement que la tique pourrait favoriser le développement des lésions par une activité immunomodulatrice de sa salive. Néanmoins, malgré un certain succès dans la reproduction de la dermatophilose chez des chèvres simultanément infestées avec des adultes d’A. variegatum et scarifiées avec Dermatophilus, on n’a pas observé de différence entre des bovins Créole naturellement résistants et des Brahman hautement sensibles, utilisant le même modèle. Les lésions de la dermatophilose sont restées très bénignes sur les animaux des deux races. Après cette expérience, les Brahman ont développé une dermatophilose généralisée après avoir été mis au pâturage, ce qui indique que le rôle respectif des facteurs de risque identifiés comme étant d’importance majeure pour l’expression de la dermatophilose clinique, n’est pas complètement clarifié et demande d’être étudié davantage.
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7

Otesile, E. B., G. Ahmed, and A. I. Adetosoye. "Infection expérimentale par Salmonella typhimurium sur des chèvres Rousse de Sokoto." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no. 1 (January 1, 1990): 49–53. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8896.

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Abstract:
Une infection expérimentale à Salmonella typhimurium a été provoquée expérimentalement chez des chèvres par administration orale de 2 x 10 puissance 10 organismes. La maladie s'est manifestée par de la fièvre, de la diarrhée et une leucocytose à neutrophiles. Une chèvre est morte de septicémie. Des agglutinines somatiques de type "O" ont été décelées dès le 14e jour de l'infection et l'excrétion des salmonelles dans les fèces a cessé 6 semaines après l'infection. Les chèvres qui ont surmonté l'infection primaire ont résisté à une deuxième épreuve avec 2 x 10 puissance 11 organismes. Les résultats montrent qu'en l'absence de signes cliniques de mauvaise santé, la détection des neutrophiles et des agglutinines "O", et l'isolation des salmonelles à partir des fèces constituent la preuve d'une infection récente.
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Djagba, Atouga Yembliman, Bèdibètè Bonfoh, Habrè Bassowa, Kodjo Aklikokou, and N’gonlbi Kanour. "Etat des lieux de l’élevage caprin en milieu paysan au Togo." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 1 (February 28, 2020): 11–19. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31840.

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Abstract:
Les caprins constituent au Togo la seconde espèce d’élevage après les volailles en terme d’effectif. La disponibilité de sa viande reste pourtant rare. L’Etat togolais, à travers des projets de développement, a initié la recapitalisation du cheptel national d’animaux à cycle court. L’objectif de l’étude était la connaissance des faiblesses des pratiques d’élevage des caprins au Togo en vue de proposer des axes de recherche pour son amélioration et son développement. Des enquêtes ont été menées auprès de 129 chefs de ménages des deux sexes. Les éleveurs étaient des paysans, des salariés ou des retraités. Les enquêtes ont couvert l’ensemble du pays, prenant en compte sa diversité pluviométrique et végétale. Des données sur les pratiques d’élevage, les soins vétérinaires, les maladies et les autres contraintes ont été recueillies. Les résultats ont montré que 69 % des éleveurs étaient instruits, 91 % étaient mariés, et 26 % des propriétaires étaient des femmes. La main d’œuvre familiale jouait un rôle important. Les activités liées à l’élevage étaient confiées aux femmes et aux enfants. La taille moyenne du cheptel par ménage était de 18 caprins. Les chèvres adultes constituaient 44 % de l’effectif contre 2 % de mâles adultes entiers. Le taux de productivité au sevrage était de 0,54 chevreau par mère. Les animaux disposaient d’un abri ; dans 85 % des élevages, ils recevaient périodiquement une complémentation alimentaire et dans 27 % d’entre eux un complément minéral à base de sel de cuisine. Les soins vétérinaires ont été observés dans 64 % des élevages. Cette étude a permis de révéler quelques faiblesses relatives aux soins vétérinaires, à l’utilisation de géniteurs améliorés et à la disponibilité d’abris. Des formations sur les itinéraires techniques de l’élevage des caprins sont nécessaires pour améliorer leurs performances.
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9

MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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Musa, M. T. "Lymphadénite chez des moutons et des chèvres au Soudan." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 51, no. 2 (February 1, 1998): 109–11. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9634.

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Abstract:
La prévalence et l'évolution de la lymphadénite caséeuse (CLA) ont été étudiées chez des moutons et des chèvres au Soudan. Les carcasses de 1 118 moutons et 626 chèvres des deux sexes ont été examinées pour déterminer la présence de la maladie. Soixante et onze moutons (6,35 %) étaient infectés. Ils présentaient des lésions sous forme d'abcès unique ou multiples, ou de processus inflammatoire dans divers organes. Certaines de ces lésions étaient de forme miliaire ressemblant à celles de la tuberculose. Quarante-quatre chèvres (7,05 %) étaient aussi infectées par CLA mais leurs lésions n'étaient présentes qu'en un seul endroit, sous forme d'abcès des noeuds lymphatiques superficiels et pulmonaires. La maladie était davantage progressive chez les moutons que chez les chèvres. Il a été trouvé que CLA avait un impact sur la santé, la reproduction naturelle des moutons et des chèvres, l'économie et l'alimentation des habitants du pays.
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Dissertations / Theses on the topic "Maladies des chèvres"

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Lamara, Ali. "Evaluation des risques de dissémination du virus de l'arthrite-encéphalite caprine (CAEV) lors du transfert d'embryons chez la chèvre." Montpellier 1, 2001. http://www.theses.fr/2001MON1T026.

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Abstract:
Le cheptel caprin de la plupart des pays du monde est infecte par le virus de l'arthrite-encephalite caprine (caev), un lentivirus de la famille des retroviridae qui induit des symptomes inflammatoires chroniques et degeneratifs du systeme nerveux central, des articulations, du poumon et de la glande mammaire. Le colostrum et le lait d'une mere infectee sont consideres comme des sources majeures de contamination des chevreaux nouveau-nes. Si cette voie de contamination a ete bien etudiee, d'autres voies de contamination restent a explorer notamment la voie embryonnaire. L'embryon, dans le cadre du transfert embryonnaire (te), est c0nsidere comme un moyen sanitairement securisant pour les echanges nationaux ou internationaux de genetique d'animaux a fort potentiel economique (au stade ou ils sont habituellement transferes, les embryons sont proteges par une capsule relativement epaisse, la zone pellucide). Cependant, certains agents pathogenes sont diffuses lors du transfert d'embryons de certaines especes animales. Pour le caev, tres peu d'etudes ont ete realisees dans ce cadre, si bien qu'il n'existe pas de preuves tangibles quant a l'absence totale de risque de dissemination du virus lors du transfert d'embryons issus de chevres infectees. [. . . ] les embryons caprins de 8-16 cellules depourvus de zone pellucide sont capables de transmettre le caev. Les cellules nourricieres de co-cultures, cg et ceoc, pourraient etre des sources potentielles pour la transmission du caev a l'ovocyte et/ou l'embryon lors de la piv. Cependant, l'absence d'interactions entre l'embryon avec zp intacte et le caev in vitro, suggere que la zp est une barriere protectrice de l'embryone contre l'agent viral.
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Thiongane, Yaya. "Isolement du virus arthrite-encéphalite de la chèvre et analyse des protéines." Lyon 1, 1988. http://www.theses.fr/1988LYO11765.

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Duranton, Christelle. "Comparaison de l'infestation par Oestrus ovis (Linné, 1761) chez la chevre et le mouton." Toulouse 3, 1997. http://www.theses.fr/1997TOU30171.

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Abstract:
Strus ovis (linnaeus, 1761) est un parasite frequent chez le mouton et la chevre de nombreux pays mediterraneens et tropicaux, responsable d'une maladie (l'strose) due a la presence et au developpement de larves dans les cavites nasales de l'hote. Une etude bibliographique et une enquete epidemiologique menee a l'abattoir de pezenas ont montre que la prevalence et l'intensite de l'infestation sont plus importantes chez le mouton que chez la chevre naturellement infestes par strus ovis. Nous avons infeste experimentalement des chevreaux et des agneaux par des larves de premier stade d'strus ovis et compare le nombre de larves recoltees a l'abattage. Les resultats ont confirme que la chevre etait moins receptive a l'infestation par strus ovis. La nature des populations cellulaires recrutees, mastocytes et eosinophiles, au niveau de la muqueuse nasale du septum de chevreaux infestes experimentalement a permis de suspecter la participation d'un phenomene d'hypersensibilite dans la pathogenie de l'strose, confirmant des travaux precedents realises chez l'agneaux. Cependant, apres infestation unique, nous avons montre que le recrutement des eosinophiles et des mastocytes est beaucoup plus important chez les agneaux que chez les chevreaux ou les valeurs restent semblables a celles des temoins. Apres infestations repetitives ; le nombre d'eosinophiles trouves au niveau de la muqueuse nasale des chevreaux est 2,5 fois plus faible que celui obtenu pour les agneaux ; les mastocytes de chevreaux sont tres peu recrutes. Le phenomene d'hypersensibilite developpe par les chevreaux n'est donc pas aussi important que celui des agneaux. La reactivite de certains facteurs de l'immunite peut etre impliquee dans cette difference de reponse cellulaire. Nous avons comparee in vitro, l'emission de monoxyde d'azote par les macrophages de chevreaux et d'agneaux pour determiner si l'infestation par strus ovis en modifiant la production. La toxicite de ce radical oxydatif vis a vis des larves de premiers stades a ete testee et prouvee in vitro. Pour les deux especes hotes, la stimulation in vitro des macrophages par l'extrait antigenique l1 diminue la production de monoxyde d'azote tandis que l'extrait antigenique l2 l'augmente significativement. Compte-tenu des donnees epidemiologiques, nous avons etudie par les marqueurs genomiques (rapd), la diversite genetique des populations d'strus ovis de moutons et de chevres. Ce travail constitue une premiere analyse genetique realisee chez cette espece. Nos resultats ont montre d'une part, une forte diversite intra-population et d'autre part, une importante divergence genetique entre les populations d'stres de moutons et de chevres.
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De, la Chevrotière Claudia. "Analyse de la variabilité génétique de la résistance aux strongles gastro-intestinaux chez les chèvres créoles à des fins de sélection et de compréhension des mécanismes." Thesis, Antilles-Guyane, 2011. http://www.theses.fr/2011AGUY0407/document.

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Abstract:
Les deux principaux objectifs de ce travail sont de proposer des outils pour la selection d'animaux résistants aux strongles gastro-intestinaux, parasites du tube digestif, et de faire progresser la compréhension des mécanismes de résistance chez la chèvre créole. La variabilité génétique du caractère de résistance au parasitisme digestif a été étudiée afin de vérifier quels critères décrivant le mieux la résistance, peuvent être utilisés pour la sélection. L'ensemble des résultats obtenus suggèrent que le critère d'excrétion d'oeufs et le critère d'éosinophilie sont les plus adaptés pour un schéma de sélection puisqu'ils possèdent une héritabillté moyenne et représentent le mieux la résistance. De plus, ils ne semblent pas en opposition avec le poids, principal critère de production. Le déterminisme génétique de la résistance aux strongles gastro-intestinaux a été étudié et a permis de mettre en évidence l'existence d'un gène majeur pour la résistance chez la population de chèvre créole. De plus, la primo-détection de qtl a permis d'identifier 13 régions du génome ayant un effet sur les critères de résistance. Les mécanismes responsables de la résistance aux strongles gastro-intestinaux ont également été à l'étude. L'ensemble des résultats met en évidence le rôle des éosinophiles dans la mise en place de la résistance aux strongles gastro-intestinaux. L'activité des immunogobulines e semblent dirigés vers les larves l3 d'haemonchus contortus et suggère la mise en place d'une réaction protectrice. Chez la chèvre créole. Ces deux mécanismes semblent donc jouer un rôle important dans la mise en place de la résistance aux strongles gastro-intestinaux
The two main objectives of this work are to propose tools for the selection of resistant animals to gastrointestinal nematodes and advance knowledge on mechanisms of resistance of creole goats. this work has analysed the genetic variability of resistance to digestive parasitism in order to determine which criteria best describes the resistance and can be use for selection. the overall results suggest that the egg excretion and the eosinophilia are the criteria most suitable for a breeding scheme because they have moderate heritability estimates and best represent the resistance. moreover, they do not seem in conflict with the weight, the main criterion of production. the genetic determinism of resistance to gastrointestinal parasites has been studied and has highlighted the existence of a major gene for resistance in creole goats. in addition, the primodetection of qtl identified 13 genomic regions that affect the resistance. the mechanisms behind the resistance to gastrointestinal parasites were also studied and first hypothesis regarding the involvment of the immune response in resistance have been made in goats. the overall results highlighted the role of eosinophils in the development of resistance to gastrointestinal nematodes. the activity of immunoglobulin e seems directed toward l3 larvae of haemonchus contortus and may be imply in the establishment of a protective response agasint nematode parasites. in creole goats, these two mechanisms seem to play an important role in the development of resistance to gastrointestinal nematode infections
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Valas, Stephen. "Le virus de l'arthrite-encéphalite caprine (CAEV) : variabilité et immunogénicité de la glycoprotéine de surface - complexité génomique." Bordeaux 2, 1998. http://www.theses.fr/1998BOR28630.

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Joulié, Aurélien. "Etude de la diversité génotypique et phénotypique de la bactérie Coxiella burnetti chez les ruminants domestiques et les chevaux en France." Thesis, Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020), 2017. http://www.theses.fr/2017CLFAC055/document.

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Abstract:
La fièvre Q est une zoonose de répartition mondiale due à une bactérie intracellulaire stricte, Coxiella burnetii. Les ruminants domestiques contaminent l’environnement en excrétant la bactérie principalement dans les produits de parturition, le mucus vaginal et les fèces. L’Homme et l’animal s’infectent ensuite par inhalation de pseudo-spores circulantes dans l’environnement. Des enjeux de santé publique et vétérinaires ont ainsi motivés la mise en place de ce projet de thèse afin de mieux maîtriser les infections par C. burnetii dans les élevages. Les objectifs de ce travail étaient de produire des connaissances épidémiologiques descriptives sur : (a) la dynamique de circulation de C. burnetii en élevage ovin naturellement infecté ; (b) la diversité génotypique des souches de C. burnetii circulantes dans les élevages de ruminants domestiques en France ; (c) la diversité phénotypique de ces souches via l’utilisation de deux modèles de virulence, un in vivo et un in vitro ; et (d) l’implication du cheval dans l’épidémiologie de la fièvre Q, en étudiant son exposition à C. burnetii ainsi qu’une potentielle symptomatologie.Le suivi longitudinal réalisé en élevage ovin a permis de fournir des indicateurs pertinents à utiliser pour évaluer rapidement le risque de transmission de C. burnetii en contexte infectieux, en termes de lots d’animaux, d’outils diagnostics ou encore de périodes d’échantillonnage à privilégier. Par ailleurs, nous avons également identifié trois grands clusters génotypiques de souches circulantes dans les élevages de ruminants domestiques en contexte d’avortement fièvre Q en France. Deux clusters génotypiques regroupent majoritairement les petits ruminants, dont un principalement les ovins et l’autre les caprins. Le troisième cluster génotypique est composé quasi-exclusivement de bovins. Nous avons montré que le gène IS1111 impacte significativement la diversité génotypique MLVA observée. Nous avons également montré qu’en plus d’une spécificité d’espèce, les génotypes circulants en France sont stables d’un point de vue spatio-temporel. Pour l’étude phénotypique, nous avons mis au point deux modèles d’infection, l’un in vivo par inoculation dans le coussinet plantaire de souris mâle CD1 et l’autre in vitro par infection de deux lignées cellulaires macrophagiques : l’une bovine (SV40) et l’autre ovine (MoCl4). Ces modèles nous ont permis d’identifier 4 clusters phénotypiques, qui n’étaient pas systématiquement corrélés aux trois clusters génotypiques, identifiés in vivo à partir de l’analyse de la charge bactérienne dans la rate de souris, ni aux cinétiques de multiplication de C. burnetii observés in vitro. Enfin, les séroprévalences obtenues chez le cheval dans une zone considérée hyperendémique pour l’Homme (Camargue et Plaine de La Crau) suggèrent que les chevaux sont exposés à la fièvre Q dans cette région et pourrait éventuellement être utilisés comme des indicateurs pertinents du risque zoonotique. Néanmoins, nos résultats ne nous permettent pas de conclure sur les formes cliniques potentiellement associées à la fièvre Q chez le cheval. À l’avenir, les résultats obtenus dans ce travail de thèse permettront une meilleure compréhension de la dynamique de circulation et des conséquences de l’infection par C. burnetii en élevages de ruminants domestiques et de chevaux. Ces données permettront in fine d’améliorer la surveillance, le diagnostic ainsi que la mise en œuvre de mesures de gestion sanitaire de la fièvre Q en santé publique et vétérinaire
Q fever is a worldwide zoonosis, due to a strict intracellular bacterium: Coxiella burnetii. Domestic ruminants mainly shed the bacteria in parturition products, vaginal mucus and feces. Humans and animals infect by inhalation of circulating pseudo-spores into the environment.Public and veterinary health issues therefore motivated the implementation of this PhD project in order to better control C. burnetii infections on farms. The objectives of this thesis were to provide descriptive epidemiological findings about: (a) circulation dynamics of C. burnetii in a naturally infected flock of sheep; (b) the genotypic diversity of circulating C. burnetii strains on domestic ruminant farms in France; (c) the phenotypic diversity of these strains as demonstrated by the use of two virulence models, one in vivo and one in vitro; and (d) the involvement of horses in the epidemiology of C. burnetii, by studying their exposure and a potential symptomatology.Longitudinal follow-up in a flock of sheep provided relevant tools to rapidly assess the risk of C. burnetii transmission when a flock was identified as infected, in terms of animal pens, diagnostic tools, or sampling periods to be preferred. We also identified three main genotypic groups of circulating strains in domestic ruminant farms in France where Q fever abortion were recorded. Two genotypic groups mainly included small ruminants, with one group mainly composed of sheep and the other mainly composed of goats. The third genotypic group was comprised almost exclusively of cattle. We have shown that the IS1111 gene significantly impacts the genotypic MLVA diversity observed. In addition to this species specificity, we have shown that the circulating genotypes in France were also spatiotemporally stable. We then developed two models of infection, one in vivo by inoculating CD1 male mice in the footpad of and one in vitro by infecting two macrophage cell lines: one bovine (SV40) and one ovine (MoCl4). These two models allowed us to show that the genotypic clusters were not systematically correlated with both the four phenotypic clusters identified in vivo from the analysis of the bacterial load in the mouse spleens and the analysis in vitro of the C. burnetii multiplication kinetics.Finally, the seroprevalence observed in horses within hyperendemic areas for Q fever in humans (Camargue and Plain of La Crau) suggests that horses are exposed to the bacteria in the area and that they may be a relevant indicator of the zoonotic risk. Nevertheless, our results were inconclusive on the clinical forms associated with Q fever in horses.In the future, the findings found in our work will allow a global understanding of the circulation dynamics of C. burnetii on domestic ruminant farms as well as in others animal species. Thus, all these data will ultimately improve surveillance, diagnosis and management of Q fever in public and veterinary health
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Kocer, Ayhan. "Etudes fonctionnelles de protéines clés du développement gonadique chez la chèvre." Versailles-St Quentin en Yvelines, 2008. http://www.theses.fr/2008VERS0004.

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Abstract:
Chez les mammifères, la gonade embryonnaire a la potentialité de se différencier en deux organes morphologiquement et physiologiquement différents : un testicule ou un ovaire. L’orientation de la différenciation gonadique vers l’un ou l’autre des deux sexes va dépendre de la présence ou non d’un gène porté par le chromosome Y : le gène SRY. En sa présence, la différenciation testiculaire va avoir lieu, à l’inverse en son absence la différenciation ovarienne sera privilégiée. De nombreuses études visent encore à élucider les voies moléculaires impliquées dans cette différenciation gonadique. C’est dans cette optique que j’ai œuvré au cours de ma thèse et ceci en utilisant le modèle caprin. Ainsi, nos études sur le gène PrnD semblent indiquer que la protéine Doppel peut être impliquée dans la différenciation gonadique. Par ailleurs, nos travaux sur les gènes R-spondin ont permis d’apporter de nouvelles données moléculaires sur la fonction de deux gènes clés de la différenciation ovarienne, RSPO1 et FOXL2. Nos résultats démontrent pour la première fois qu’un ovaire présente très précocement au moins deux types de cellules somatiques ; celles exprimant RSPO1 qui sont en étroites relations avec les cellules germinales, et celles exprimant FOXL2 qui sont directement impliquées dans la stéroidogenèse ovarienne fœtale. Outre ces résultats, nos travaux ouvrent différentes perspectives d’études concernant entre autre, le rôle de RSPO1 sur les cellules germinales, le lien entre FOXL2 et un de ses nouveaux gènes cibles potentiels, RSPO2
In mammals, the embryonic gonad can give either a testis or an ovary. The choice of gonad differentiation depends of the presence or not of a gene bearing by the Y chromosome: SRY. In its presence, the gonad differentiates into a testis and in its absence the ovary differentiation take place. A large number of studies are carried out in order to elucidate the molecular pathway involved in this gonad differentiation. This is also the goal of my thesis using the goat model. Our studies on the PrnD gene seem to show that Doppel protein may be involved in the gonad differentiation. Furthermore, our studies on the R-spondin gene brought new molecular data on the role of both important genes of the ovary differentiation: RSPO1 and FOXL2. For the first time, our results show that an ovary contains two types of somatic cells; those expressing RSPO1 which were in short relation with the germ cells and those expressing FOXL2 which were directly involved in the fetal ovarian steroidogenesis. Our results open different perspectives concerning the RSPO1 role on the germ cells, the link between FOXL2 and one of its putative target gene, RSPO2
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Germain, Karine. "Les infections à lentivirus chez la chèvre et le mouton : étude des interactions entre sous-type viral et espèce animale." Poitiers, 2007. http://www.theses.fr/2007POIT2267.

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Abstract:
Les lentivirus de petits ruminants (SRLV) présentent une grande diversité génétique et sont classés en plusieurs groupes et sous-types. En France, la prévalence des infections à SRLV est élevée, mais peu de données sont disponibles sur la nature des souches virales qui y circulent. Dans ce travail, une méthode de génotypage (HMA) à grande échelle et basée sur les séquences des gènes gag et env a été adaptée à l’étude des SRLV. Les enquêtes d’épidémiologie moléculaire réalisées dans des élevages caprins et ovins du sud de la France ont révélé une forte prévalence des sous-types B1 et B2. Des transmissions inter-espèces des deux sous-types, ainsi que des phénomènes de co-infection et de recombinaison, ont été décrits dans des élevages mixtes. Cependant, la distribution inégale de ces sous-types viraux dans les deux espèces animales suggère des interactions virus/hôte spécifiques. Une analyse comparative des propriétés biologiques de deux virus appartenant à chaque sous-type a été réalisée in vitro sur différents types cellulaires et in vivo chez la chèvre et le mouton après inoculation par voie intra-trachéale. Les deux virus testés partagent le même phénotype mais diffèrent pour leur pouvoir. Le virus du sous-type B1 présente un pouvoir infectant plus élevé chez les chèvres que chez les moutons. Bien que la sensibilité des chèvres et des moutons à l’infection par le virus du sous-type B2 soit identique, l’expression virale est plus constante chez les moutons. Ces résultats expérimentaux corroborent les observations de terrain en démontrant une interaction spécifique entre sous-type viral et espèce animale
The small ruminant lentiviruses (SRLV) display a high genetic diversity and are currently classified into several groups, and an increasing number of subtypes. While a high prevalence of SRLV infection has been reported in sheep and goats from France, the prevalent SRLV strains circulating in this country are still poorly known. In this study, a large-scale screening method (HMA) based on the sequences of gag and env genes has been developed for monitoring the genetic evolution of SRLV. Molecular epidemiological surveys in sheep and goats flocks from southern of France revealed a high prevalence of subtypes B1 and B2. Interspecies transmission of both subtypes was reported in mixed flocks, as well as co-infection and recombination. However, subtypes B1 and B2 were found with different frequencies in sheep and goats, suggesting a differential adaptation of SRLV subtypes in these hosts. The biological properties of two field SRLV isolates belonging to subtypes B1 and B2 were compared in vitro using different cell types, and in vivo in sheep and goats experimentally infected by intratracheal inoculation. These strains share similar phenotype but exhibit different replicative properties in macrophages and synovial membrane cells. The subtype B1 virus has been shown to be particularly prone to infect goats, compared to sheep. While the subtype B2 virus infects sheep and goats with the same efficiency, viral expression is more frequently detected in sheep than in goats. These results confirm those obtained from field investigations showing specific interaction between SRLV subtypes and their natural hosts
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Creignou-Mercier, Pascale. "Bases épidémiologiques pour la maîtrise de la paratuberculose caprine." Rennes 1, 2010. http://www.theses.fr/2010REN1S110.

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Abstract:
L’objectif était de produire des connaissances épidémiologiques descriptives pour la conception ultérieure de plans de maîtrise de l’infection des caprins par Mycobacterium avium subspecies paratuberculosis. Une enquête sérologique a permis de confirmer que l’infection par Map était très répandue dans les troupeaux caprins français, avec une prévalence vraie estimée à 63%. La détection des animaux infectés peut être réalisée par un test ELISA, dont la sensibilité et la spécificité ont été estimées à respectivement 53 et 100%. Mais les qualités des tests varient en fonction de l’âge des animaux et les meilleures valeurs ont été obtenues pour les tests ELISA sur des animaux de 2-3 ans. Pour la détection des animaux excréteurs, la PCR est le test le plus précoce (à partir de 8 mois). Comparé à la détection des animaux par PCR, le test de dosage de l’IFNγ a une sensibilité estimée à 49% et le test ELISA a une sensibilité estimée à 29%. Les apports et limites des résultats produits sont discutés dans la perspective de l’élaboration ultérieure d’actions de maîtrise et des perspectives de recherche complémentaires sont avancées
This study aimed at providing descriptive epidemiological knowledge about the infection of goats by Mycobacterium avium subspecies paratuberculosis, in order to design control schemes. A serological study confirmed that Map infection was widespread in goat herds in France (true prevalence estimated to 63%). Detection of infected animals can be made by ELISA, with a sensitivity of 53% and a specificity of 100%. Best values for ELISA tests were obtained for goats aged 2-3 years. For detection of infectious animals, PCR was the earliest test (from 8 months of age). With PCR as reference test, sensitivities for IFNγ test and ELISA test were estimated to 49 and 29%, respectively. Specificities for the 2 tests were estimated to 100%. Lastly, results are discussed in the perspective of the implementation of infection control schemes and further research topics are proposed
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Mouriot, Julien. "Acides gras trans d'origine naturelle : impact sur les facteurs de risques cardiovasculaires chez l'Homme : modulation et compréhension du métabolisme de l'acide vaccénique chez la chèvre laitière." Clermont-Ferrand 1, 2009. http://www.theses.fr/2009CLF1MM06.

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Abstract:
Les acides gras trans (AGT) sont connus comme étant des composés indésirables dans l'alimentation humaine en raison de leurs effets délétères lorsqu'ils résultent de l'hydrogénation partielle des huiles. Cependant, les AGT ne sont pas seulement présents dans les huiles partiellement hydrogénées, mais aussi dans les produits issus des ruminants, notamment la matière grasse laitière (MGL). Dans ce cas, les AGT ont un profil isomérique différent, l'acide vaccénique (AV, C18:1 trans-11) étant généralement l'isomère majeur, alors que les graisses hydrogénées contiennent principalement les isomères trans-9 et trans-10 du C18:1. Cette différence est due à l'hydrogénation bactérienne dans le rumen dans le 1er cas (AGT-N pour naturel) et à l'hydrogénation catalytique dans le second (AGT-T pour technologie). Lors de l'élaboration de ce projet, aucune étude n'a mis en évidence d'association entre la consommation d'AGT-N et l'augmentation du risque de MCV. Mon projet de thèse devait permettre de déterminer en 1er lieu, si la consommation de MGL au profil en AG enrichi en AGT-N présentait un impact sur la santé pour les marqueurs du risque cardiovasculaire. Le second objectif était d'appréhender la formation et le devenir métabolique des AGT-N chez les ruminants. Pour répondre au 1er objectif, 3 matières grasses laitières avec des profils et des contenus spécifiques en AV ont été produites pour réaliser une intervention nutritionnelle de 3 semaines chez l'Homme. La 2nde approche, consiste à utiliser une molécule de synthèse d'AV pur marqué au 13C sous forme d'AG libre afin d'étudier la captation, le métabolisme (transformation en C18:2 cis-9, trans-11, acide ruménique, AR) et la sécrétion de cet acide gras dans le lait chez la chèvre. Les résultats de l'intervention clinique chez l'Homme montrent que la consommation pendant 3 semaines du régime contenant un 63,3% d'acides gras saturés (AGS) et 3,5% d'AGT-N diminue de façon significative le cholestérol total (CT), le LDL-C/HDL-C, et le CT/HDL-C par rapport à la consommation d'une matière grasse laitière de référence (contenant 72% d'AGS/ 2,5% d'AGT-N). La consommation du régime contenant une matière grasse laitière avec un profil de 56,6% D'AGS/ 9,5% d'AGT-N, quant à lui n'induit aucune modification des paramètres plasmatiques liés aux MCV par rapport au régime de référence. La matière grasse laitière du régime contenant 63,3%AGS/ 3,5% d'AGT-N parait la plus équilibrée en relation avec le risque de MCV. Aucune différence significative n'a été observée entre les différents régimes pour l'ensemble des paramètres mesurés chez la femme. Le second objectif de la thèse était d'appréhender la formation et le devenir métabolique des AGT-N chez les ruminants. J'ai, pour ce faire, utilisé une molécule de synthèse d'AV pur marqué au 13C sous forme d'AG libre afin d'étudier la captation, le métabolisme (transformation en C18:2 cis-9, trans-11, acide rumérique, AR) et la sécrétion de cet acide gras dans le lait chez la chèvre recevant 2 types de suppléments lipidiques dans sa ration. Nous avons ainsi pu montrer que la synthèse endogène d'AR dans la glande mammaire est la principale source de cet acide gras dans la matière grasse laitière caprine, puisque de 63 à 73% de l'AR sécrété provient de la delta-9 désaturation de 32% de l'AV capté, avec les 2 régimes alimentaires étudiés
Trans fatty-acids (TFA) are identified as undesirable nutrients in human diets to the documented adverse effects of these fatty acids resulting from partial hydrogenation of vegetable oils (PHVO). However, TFA not only occur in PHVO, but also in the ruminant products, in particular in dairy fats. In this case, the TFA have different isomeric profile with vaccenic acid (VA, trans-11 C18:1) being the major isomer, whereas PHVO mainly contain trans-9 and trans-10 isomers of C18:1. This difference is due in the first case to bacterial hydrogenation in the rumen (R-TFA for ruminant) and in the second case to catalytic hydrogenation (IP-TFA for industrial produced). During the development of this project, no study highlighted association between the R-TFA consumption and increase in the cardiovascular disease (CVD). The first objective of my thesis was to determine the impact of human consumption of dairy fat with fatty acid profile enriched in R-TFA on the biomarkers of cardiovascular risk factor (CVD). Another objective was to study R-TFA metabolism in ruminants. To achieve the 1st objective, three specific ruminant milk fats with increasing TFA content were distributed to human volunteers during 3 weeks nutritional intervention study. Then, in a second stage, was studied the metabolism of VA in the caprine lactating mammary gland by measuring the uptake and conversion of VA to C18:2 cis-9, trans-11 (rumenic acid, RA) using a chemical tracer strategy allowing an in vivo measurement of the delta9-desaturation of VA in goats fed lipid supplements. The clinical intervention study show that a 3 weeks period of consumption of products with 63. 3% of saturated fatty-acids (SFA) and 3. 5% of R-TFA decreases significantly total cholesterol, LDL-cholesterol, LDL-cholesterol/HDL-cholesterol and the CT/HDL-cholesterol compared to commercial dairy fat consumption (72% of SFA and 2. 5% of R-TFA) in human volunteers. Dairy fats with 63. 3% of SFA and 3. 5% of R-TFA appear the optimal balanced in relation to CVD risk. The second study demonstrates in goats fed lipipd supplements that the endogenous synthesis of RA from VA in the mammary gland is the major source of this fatty-acid, since 63 to 73% of RA secreted comes from to the delta-9 desaturation of 32% of VA collected
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