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Journal articles on the topic 'Maladies parasitaires'

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1

Kane, Yaghouba, and B. C. Diallo. "Données sur les pathologies du chamelon en Mauritanie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 53, no. 2 (February 1, 2000): 161. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9744.

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Abstract:
Les principales maladies du chamelon diagnostiquées en Mauritanie étaient d'origine virale, bactérienne et parasitaire. La variole (camel pox) est une maladie virale fréquente qui se manifeste par une forme locale et une forme généralisée. Elle affectait des chamelons d'âge compris entre 0 à 2 ans avec une morbidité pouvant atteindre 50 p. 100 et une mortalité allant jusqu'à 10 p. 100. La périodicité d'apparition de la maladie était souvent annuelle (selon 33 p. 100 des éleveurs) ou bisannuelle (selon 57 p. 100 des éleveurs). Elle s'est souvent observée à la fin de la saison pluvieuse jusqu'au début de la saison sèche fraîche. Les maladies bactériennes étaient dominées par la lymphadénite suppurée, la pyodermatite (dermatite staphylococcique), les diarrhées et les bronchopneumonies. Plusieurs espèces bactériennes ont été isolées selon l'affection. Les principales maladies parasitaires étaient la gale, les mycoses et l'infestation par les tiques. Ces différentes pathologies ont entraîné un mauvais état général du chamelon malade, une mauvaise croissance et parfois des mortalités. Les perspectives pour réduire ces conséquences sont évoquées.
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2

Vuitton, Dominique A., Solange Bresson-Hadni, Eric Delabrousse, and Georges A. Mantion. "Foie et maladies parasitaires." Gastroentérologie Clinique et Biologique 28, no. 11 (November 2004): 1122–37. http://dx.doi.org/10.1016/s0399-8320(04)95191-3.

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3

Guiguen, Claude, Brice Autier, Jean-Pierre Gangneux, and Florence Robert-Gangneux. "Migrants et maladies parasitaires d’importation." Revue Francophone des Laboratoires 2022, no. 539 (February 2022): 79–80. http://dx.doi.org/10.1016/s1773-035x(22)00069-7.

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4

Sacramento, Téniola Isabelle, Eric Agbodjento, Félicienne Agbogba, and Jean-Marc Ategbo. "Enquête ethno-vétérinaire et activité antiparasitaire des pépins de citron utilisés pour le traitement des affections parasitaires des aulacodes au Sud-Bénin." International Journal of Biological and Chemical Sciences 16, no. 1 (June 8, 2022): 315–28. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v16i1.27.

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Abstract:
La prise en charge des maladies parasitaires comme la coccidiose et les nématodioses qui sévissent dans les élevages d’aulacodes au Bénin fait appel à diverses pratiques incluant l’utilisation des ressources végétales. Cette étude visait à explorer les pratiques de prise en charge traditionnelle des affections parasitaires des aulacodes au Sud-Bénin et les propriétés antiparasitaires des pépins de citron. Dans ce sens, une enquête ethno-vétérinaire sur le traitement des maladies des aulacodes, une analyse coprologique de 150 échantillons de fèces d’aulacodes et l’exploration des propriétés antiparasitaires des pépins de citron ont été effectuées. Les résultats obtenus ont prouvé l’effet anthelminthique des pépins de citron en accord avec ses usages indiqués par 88,65% des éleveurs d’aulacodes enquêtés. Les élevages sont infestés par les coccidies (150.000 OPG soit 72,73%), les trichures (1200 OPG soit 36,36%) et les strongles (600 OPG soit 9,09%). Cette étude a révélé que les maladies parasitaires des aulacodes sont prises en charge traditionnellement par l’usage de plantes avec une activité antiparasitaire prouvée des pépins de citron. Elle aidera les éleveurs à minimiser les coûts de production et l’usage des anthelminthiques vétérinaires.
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5

Mazier, Dominique, and Luc Paris. "Maladies parasitaires : vous avez dit « éradiquer » ?" médecine/sciences 35, no. 10 (October 2019): 723–24. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2019171.

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6

Guaguère, É. "Description de nouvelles maladies parasitaires en France." Pratique Médicale et Chirurgicale de l'Animal de Compagnie 46, no. 1 (January 2011): 1. http://dx.doi.org/10.1016/j.anicom.2010.12.002.

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7

Klotz, Francis. "Épidémiologie des maladies parasitaires tome 3: Opportunistes." Acta Endoscopica 34, no. 4 (August 2004): 630. http://dx.doi.org/10.1007/bf03006358.

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8

ALZIEU, J. P., J. BRUGÈRE-PICOUX, and C. BRARD. "Particularités pathologiques des ruminants domestiques en estive dans les montagnes françaises." INRAE Productions Animales 27, no. 1 (April 2, 2014): 31–40. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.1.3052.

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Abstract:
Mis à part certaines pathologies spécifiques telle la myiase à Wohlfartia magnifica, la plupart des maladies infectieuses et parasitaires d’importance sont véhiculées sur l’estive avec leurs hôtes, bovins et ovins. La problématique des cheptels collectifs constitués de troupeaux de statuts sanitaires différents et les fortes variations climatiques et thermiques favorisent l’expression des maladies infectieuses. La montée en estive d’animaux infectés constitue le facteur majeur de risque, induisant à terme un accroissement de la morbidité, de la mortalité et des pertes économiques. La meilleure prévention réside dans la meilleure maîtrise sanitaire des troupeauxavant leur transhumance.
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Gilles, H. M. "Morbidité et mortalité dues aux maladies parasitaires en l’an 2000." Annales de Parasitologie Humaine et Comparée 65 (1990): 43–44. http://dx.doi.org/10.1051/parasite/1990651043.

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10

CABARET, J., and C. NICOURT. "Les problèmes sanitaires en élevage biologique : réalités, conceptions et pratiques." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 235–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3350.

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Abstract:
Les problèmes sanitaires en élevage biologique (AB) ne doivent pas être étudiés de la même façon que dans les élevages conventionnels. En AB, la maladie est un indicateur de dysfonctionnement et c’est l’ensemble des maladies qui doit être considéré. Les maladies ne sont pas rares en AB et elles varient selon les espèces de rente en cause. Il semble que les maladies infectieuses et parasitaires ne soient pas différentes en AB et en conventionnel, bien que des différences soient notées pour les maladies métaboliques. L’évaluation de l’importance des maladies en AB repose pour beaucoup sur les déclarations (informations qualitatives) des éleveurs et des techniciens de l’élevage. Toutefois des informations objectives et quantitatives sont disponibles. Ainsi les mammites chez les bovins et les parasites internes chez les ovins sont des affections prédominantes, quelle que soit la source d’information. La planification de la santé du troupeau est un des buts de l’agriculture biologique, et reste incomplètement mise en oeuvre, même dans les pays d’Europe du Nord. La planification sanitaire n’est pas seulement technique, il faut aussi inclure la bonne volonté et l’adhésion des éleveurs à ses propositions techniques. Nous manquons d’informations sur les conceptions des éleveurs qui président à la construction de leurs plans de prévention sanitaire. Nous présentons un exemple d’élevages ovins allaitants, qui montre que les valeurs culturelles peuvent prendre une part importante dans les conduites de gestion de la santé. Deux attitudes ont été recensées, l’une fondée sur la construction d’un troupeau de croisière tandis que l’autre, plus orientée sur l’essai thérapeutique, s’appuie sur les ressources médicamenteuses du règne végétal en particulier. L’appréciation des choix culturels des éleveurs apparaît dès lors un préliminaire indispensable à toute construction d’une gestion de la santé en AB.
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Ambroise-Thomas, P. "Les sondes moléculaires dans l’étude et le diagnostic des maladies parasitaires." Annales de Parasitologie Humaine et Comparée 65 (1990): 83–88. http://dx.doi.org/10.1051/parasite/1990651083.

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DUVALLET, G., and P. BOIREAU. "Autres maladies parasitaires à transmission vectorielle : helminthoses animales, besnoitiose bovine et paludisme." Revue Scientifique et Technique de l'OIE 34, no. 2 (August 1, 2015): 641–49. http://dx.doi.org/10.20506/rst.34.2.2386.

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Chevaugeon, Jean. "La protection des cultures contre les maladies parasitaires dans les régions intertropicales." Bulletin de la Société Botanique de France. Actualités Botaniques 136, no. 3-4 (January 1989): 215–25. http://dx.doi.org/10.1080/01811789.1989.10826976.

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Roudier Daval, Charlotte. "Les maladies parasitaires en milieu urbain : intérêt et limites de l’analyse spatiale." Espace populations sociétés, no. 2006/2-3 (December 1, 2006): 381–92. http://dx.doi.org/10.4000/eps.1830.

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Opinel, Annick. "Corps sommeilleux, déformés, interrompus : les tableaux cliniques des maladies parasitaires (début xxe siècle)." Corps 5, no. 2 (2008): 49. http://dx.doi.org/10.3917/corp.005.0049.

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Yolidje, Issoufou, Djibo Alfa Keita, Idrissa Moussa, Abdoulaye Toumane, Sahabi Bakasso, Karim Saley, Tilman Much, Jean-Luc Pirat, and Jean Maurille Ouamba. "Enquête ethnobotanique sur les plantes utilisées traditionnellement au Niger dans la lutte contre les moustiques vecteurs des maladies parasitaires." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 2 (May 12, 2020): 570–79. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i2.21.

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Abstract:
Le paludisme apparaît comme la plus vieille et la plus meurtrière des maladies tropicales. A travers le monde, de nombreux peuples ont utilisé traditionnellement des plantes pour lutter contre cette maladie. Pour contribuer à la lutte préventive contre le paludisme, une enquête ethnobotanique a été menée à Niamey au près des 40 tradipraticiens afin inventorier les plantes spontanées présumées avoir des activités insecticides. Il ressort des résultats de cette enquête, une nette prédominance des hommes dans l’exercice de la médecine traditionnelle au Niger. En effet, sur les 40 tradipraticiens enquêtés, 36 sont des hommes contre seulement 4 femmes. L’enquête a permis de recenser 28 espèces végétales potentiellement insecticides. Ces plantes sont reparties dans plusieurs familles, celles les plus représentatives sont les Papilionaceae (21,4%), les Lamiaceae (7,1%), les Euphorbiaceae (7,1%), les Combretaceae (7,1%) et les Capparidaceae (7,1%). Les plantes fréquemment citées sont: Azadirachta indica (21%), Striga hermontheca (13,9%) et Hyptis spicigera (10,0%). Les parties des plantes les plus utilisées sont principalement les feuilles (53,3%) et les tiges feuillées (33,3%), avec comme mode principal d’utilisation la fumigation (82,0%). Ces résultats pourraient servir dans le domaine de la recherche des nouveaux biopesticides. L’investigation sera étendue à d’autres régions du pays afin de rassembler le maximum d’espèces végétales antipaludiques. Mots clés: Enquête ethnobotanique, tradipraticiens, plantes insecticides, moustiques, paludisme. English title: Ethnobotanical survey on plants traditionally used in Niger in the fight against mosquitoes vectors of parasitic diseases Malaria appears to be the oldest and deadliest tropical disease. Throughout the world, many people have traditionally used plants to fight this disease. To contribute to the preventive fight against malaria, an ethnobotanical survey has been carried out in Niamey with traditional practitioners to inventory spontaneous plants presumed to have insecticidal activities. The survey shows a predominance of men in the sector; thus, of the 40 traditional healers surveyed, we have 36 men and 4 women. The survey identified 28 potentially insecticidal plant species. These plants are distributed in several families, the most representative are Papilionaceae (21.4%), Lamiaceae (7.1%), Euphorbiaceae (7.1%), Combretaceae (7.1%) and Capparidaceae (7.1%). The most frequently mentioned plants are: Azadirachta indica (21%), Striga hermontheca (13.9%) and Hyptis spicigera (10.0%). The most commonly used plant parts are mainly leaves (53.3%) and leafy stems (33.3%), with fumigation as the main mode of use (82.0%). These results could be used in the field of research of new biopesticides. The investigation will be extended to other regions of the country to gather the maximum number of plant antimalarial species. Keywords: Ethnobotanical survey, traditional healers, medicinal plants, mosquitoes, malaria.
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Parodi, André-Laurent. "Zoonoses. Tome 1 : Maladies virales et parasitaires et Tome 2 : Maladies bactériennes, sous la direction de Christophe Brard. Éditions Bulletin des Groupements Techniques Vétérinaires, 2011." Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine 198, no. 1 (January 2014): 151–52. http://dx.doi.org/10.1016/s0001-4079(19)31367-6.

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Ossebi, Walter, Simplice Bosco Ayssiwede, Félix Nimbona, Richard Malou, Mariame Diop, and Ayao Missohou. "Entraves au développement de la filière porcine en Casamance (Sénégal) : que disent les acteurs du sous-secteur ?" Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 71, no. 1-2 (August 9, 2018): 15. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31286.

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Abstract:
Au Sénégal, l’élevage de porc connaît une croissance annuelle de 3,5 % et couvre 15 % de la production nationale de viande blanche. Longtemps négligé par les pouvoirs publics, il suscite désormais un intérêt de la part des politiques de développement qui y consacrent des projets et programmes d’amélioration. Pour accompagner ce changement de paradigme, il est nécessaire de cerner les contraintes de cet élevage. C’est ainsi qu’une étude descriptive transversale a été menée en deux passages (février et mars 2016) dans les trois régions de la Casamance sous forme d’entretiens individuels et/ou au sein de groupes de discussion impliquant 85 acteurs (70 éleveurs, 14 techniciens d’élevages et 1 fabricant d’aliments). Les résultats ont montré que l’élevage de porc était une activité secondaire que beaucoup d’éleveurs songeaient à abandonner en raison des difficultés rencontrées. L’alimentation des porcs et les maladies restent un véritable défi du fait de la faible disponibilité des aliments et des médicaments, ou du prix élevé des aliments. Ceci explique la pratique de la divagation des porcs, qui accentue les problèmes sanitaires. A en croire les éleveurs, l’élevage de porc est caractérisé par une reconstitution périodique du cheptel, nécessitée par le déstockage forcé lors des épizooties de peste porcine africaine. Aussi la logique socioculturelle de l’éleveur peut limiter l’investissement et constituer un frein au développement de l’élevage porcin. L’essor de cet élevage dans la Casamance naturelle dépendra d’une meilleure maîtrise de l’alimentation, de la conduite d’élevage, du suivi de reproduction, et d’une prophylaxie adéquate contre des maladies parasitaires et infectieuses.
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Blancou, J., and P. Vin-Niveaux. "Relations historiques et anecdotiques sur les anciens traitements par les plantes des maladies infectieuses et parasitaires des animaux." Phytothérapie 4, no. 2 (June 2006): 74–82. http://dx.doi.org/10.1007/s10298-006-0155-9.

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Benchikh Elfegoun, Mohamed Chérif, Mohamed Gharbi, Zehira Merzekani, and Karima Kohil. "Piroplasmoses bovines dans les provinces de Skikda et d’Oum El Bouaghi (nord-est de l’Algérie) : étude épidémiologique et estimation des pertes de production laitière." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 70, no. 3 (March 15, 2018): 105. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31519.

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Abstract:
Au cours d’une enquête menée dans 88 fermes de deux provinces du nord-est de l’Algérie – Oum El Bouaghi et Skikda –, 89 cas cliniques de piroplasmoses, soit un taux d’infection de 11,6 % des bovins examinés, ont été enregistrés entre mai et septembre 2011 dans 86,4 % des fermes visitées. Trois espèces de piroplasmes ont été identifiées dans les étalements sanguins colorés au Giemsa : Theileria annulata (chez 94,0 % des bovins malades), Babesia bovis (33,7 %) et Babesia bigemina (3,4 %), avec 31 % de co-infections. Il n’y avait pas de différence significative de prévalence entre les deux provinces ni entre les races bovines. La theilériose tropicale a provoqué une baisse significative de la production laitière, estimée à 319 litres par vache infectée pendant les deux mois suivant la maladie. Sept espèces de tiques ont été collectées dans les fermes pendant l’étude. Le pic d’infestation a été observé en juillet pour Hyalomma scupense (syn. H. detritum), H. lusitanicum, H. anatolicum, Rhipicephalus bursa et R. turanicus, et en août pour H. marginatum et H. excavatum. Une corrélation positive a été observée entre les cas cliniques de theilériose tropicale bovine et la charge parasitaire en H. scupense, d’une part, et entre les cas cliniques de babésioses et la charge parasitaire en R. bursa, d’autre part.
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Bienvenu, Anne-Lise, and Stéphane Picot. "Plage tropicale et maladie parasitaire." Revue du Podologue 12, no. 71 (September 2016): 29–30. http://dx.doi.org/10.1016/j.revpod.2016.08.010.

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Amara, A., M. H. Jemli, Manoubia Boutouria, and C. Chetoui. "Premier cas d'adénomatose chez une brebis en Tunisie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 47, no. 1 (January 1, 1994): 33–34. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9128.

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Abstract:
Les auteurs décrivent un cas typique d'adénomatose associée à une lésion parasitaire chez une brebis. Ils montrent l'importance de l'examen histologique dans le diagnostic de cette maladie et confirment sa présence en Tunisie.
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Veit, H. P., F. McCarthy, J. Friedericks, M. Cashin, and R. Angert. "La relation entre la gestion des petites exploitations en Haïti et les maladies caprines et bovines." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 39–45. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9395.

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Abstract:
Une étude de 40 semaines a porté sur 43 fermes, 60 chèvres et 60 bovins, afin d'identifier des conditions anormales ou des maladies, et les facteurs prédisposants saisonniers, liés à la gestion ou nutritionnels. Les exploitations ont été visitées 4 fois, approximativement toutes les 10 semaines, les fermiers questionnés, les animaux examinés et leur sang prélevé pour l'hématocrite, le nombre total de leucocytes et le taux de certains vitamines et minéraux dans le sérum. Des déficiences sérieuses en phophore ont été mises en évidence dans le sol, le fourrage et chez les animaux, et des déficiences moindres en vitamines E et A. Une anémie présumée d'origine parasitaire, était un signe clinique fréquent chez les chèvres et les bovins. Les maladies infectieuses et le parasitisme externe et interne étaient partiellement limités par l'isolement des animaux, leurs mouvements et leur maintien à l'attache, rarement par des médicaments. Le système actuel de gestion des petites exploitations en Haïti réussit à prévenir des maladies graves, mais n'est pas efficace pour des maladies mineures, la reproduction et la croissance.
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Omoruyi, Z., and I. Agbinone. "Gastrointestinal parasites among swine bred in Edo State, Nigeria." African Journal of Clinical and Experimental Microbiology 21, no. 4 (August 25, 2020): 349–53. http://dx.doi.org/10.4314/ajcem.v21i4.12.

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Abstract:
Background: Swine production in Nigeria is encountering several constraints among which are diseases. This study was designed to determine the prevalence of gastrointestinal parasites of swine with respect to sex, age, location and hygiene practices in the breeding sites in three piggery farms; University of Benin Animal Farm; Osasio Farm Uselu in Egor Local Government Area (LGA), and Ojemai Farm Ekehuanwa Road, Oredo LGA, Benin City, Edo State, Nigeria. Methods: A total of 150 pigs were sampled from the 3 piggery farms. Faecal sample (10g each) was aseptically collected from the rectum of each selected pig and processed by concentration method to microscopically identify parasites in both saline and iodine preparations. A designed pre-tested structured questionnaire was interviewer-administered to each piggery owner to collect information on husbandry practices, animal health care issues and potential risk factors associated with parasitosis. Data was analysed using SPPSS version 20 software, while odd ratios (OR) with 95% confidence intervals (CI) were calculated on each potential risk factors. Results: Of the 150 pigs examined, 130 (86.6%) were infected with five gastrointestinal parasitic agents. Strongyloides ransomi 81 (54%) was the most frequently identified parasite, followed by Ascaris suum 68 (45.3%), Giardia lamblia 31 (20.6%), Entamoeba polecki 10 (6.6%) and Trichuris suis 10 (6.6%). Single and mixed infections were not significantly associated with the observed prevalence (p>0.05). Similarly, the sex of pig was not significantly associated with the prevalence of parasites (p=0.8824). The prevalence of parasitosis among the grower (87.8%) was not significantly different from the adult swine (87.5%) (p>0.05). Osasio had the highest infection rate (90.0%) but this rate was not significantly different from the two other farms (p>0.05). Conclusion: This study confirms high prevalence of gastrointestinal parasitic infections in pigs bred in Edo State, Nigeria. It is therefore recommended that farmers improve on their biosecurity and adhere to routine de-worming regimen of pigs. Keywords: age, gender, prevalence, gastrointestinal, parasite, swine French title: Parasites gastro-intestinaux chez les porcs élevés dans l'État d'Edo, au Nigéria Contexte: La production porcine au Nigéria rencontre plusieurs contraintes parmi lesquelles les maladies. Cette étude a été conçue pour déterminer la prévalence des parasites gastro-intestinaux des porcs en fonction du sexe, de l'âge, de l'emplacement et des pratiques d'hygiène dans les sites de reproduction de trois porcheries; Ferme animale de l'Université du Bénin; Osasio Farm Uselu dans la région du gouvernement local d'Egor (LGA) et Ojemai Farm Ekehuanwa Road, Oredo LGA, Benin City, État d'Edo, Nigéria. Méthodes: Au total, 150 porcs ont été échantillonnés dans les 3 fermes porcines. Un échantillon fécal (10 g chacun) a été prélevé de manière aseptique dans le rectum de chaque porc sélectionné et traité par une méthode de concentration pour identifier au microscope les parasites dans les préparations salines et d'iode. Un questionnaire structuré pré-testé conçu a été administré par un intervieweur à chaque propriétaire de porcherie pour recueillir des informations sur les pratiques d'élevage, les problèmes de santé animale et les facteurs de risque potentiels associés à la parasitose. Les données ont été analysées à l'aide du logiciel SPPSS version 20, tandis que les rapports impairs (OR) avec des intervalles de confiance (IC) à 95% ont été calculés sur chacun des facteurs de risque potentiels. Résultats: Sur les 150 porcs examinés, 130 (86,6%) ont été infectés par cinq agents parasitaires gastro-intestinaux. Strongyloides ransomi 81 (54%) était le parasite le plus fréquemment identifié, suivi par Ascaris suum 68 (45,3%), Giardia lamblia 31 (20,6%), Entamoeba polecki 10 (6,6%) et Trichuris suis 10 (6,6%). Les infections simples et mixtes n'étaient pas associées de manière significative à la prévalence observée (p>0,05). De même, le sexe du porc n'était pas significativement associé à la prévalence des parasites (p=0,8824). La prévalence de la parasitose chez le producteur (87,8%) n'était pas significativement différente de celle des porcs adultes (87,5%) (p>0,05). Osasio avait le taux d'infection le plus élevé (90,0%) mais ce taux n'était pas significativement différent des deux autres fermes (p>0,05). Conclusion: Cette étude confirme la forte prévalence des infections parasitaires gastro-intestinales chez les porcs élevés dans l'État d'Edo, au Nigeria. Il est donc recommandé que les éleveurs améliorent leur biosécurité et adhèrent au régime vermifuge de routine des porcs. Mots-clés: âge, sexe, prévalence, gastro-intestinal, parasite, porcin
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Boulkaboul, A. "Parasitisme des tiques (Ixodidae) des bovins à Tiaret, Algérie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 56, no. 3-4 (March 1, 2003): 157. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9858.

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Abstract:
Afin de mieux cerner le problème des nuisances et des maladies transmises par les tiques (Ixodidae) aux bovins en Algérie, l’auteur a étudié les caractères saisonniers de leur activité parasitaire dans la région de Tiaret (Algérie). De janvier à décembre, sur un échantillon de 1 240 bovins examinés, 368 étaient infestés par des tiques, d’où un taux d’infestation globale d’environ 30 p. 100. La charge parasitaire mensuelle maximale a été de cinq tiques par animal. Parmi 3 975 tiques collectées, 13 espèces ont été identifiées, dont six du genre Hyalomma (66 p. 100) et trois du genre Rhipicephalus (31 p. 100). L’espèce numériquement dominante a été H. lusitanicum (20 p. 100), alors que H. excavatum et H. marginatum marginatum ont montré les taux d’infestation des bovins les plus élevés (13 p. 100). Les trois espèces monotropes, reconnues vectrices des piroplasmoses bovines en Algérie, ont représenté 37,4 p. 100 de la population totale des tiques. Parmi ces dernières, Rhipicephalus bursa en a représenté 69 p. 100, Hyalomma detritum 28 p. 100 et Boophilus annulatus 3 p. 100. Le climat semi-aride de la région devait être moins favorable à B. annulatus. La présence de R. bursa s’est révélée annuelle, alors que celle de H. detritum a été limitée à environ quatre mois, en raison d’une diapause hivernale plus prolongée de ses préimagos. La prédominance de R. bursa a permis de penser que les babésioses devraient être plus fréquentes dans la région que la théilériose (à Theileria annulata). La faible charge parasitaire observée et les nombreux cas de piroplasmoses signalés chez les bovins supposaient l’existence d’un problème de stabilité enzootique envers ces maladies. A cause d’un risque d’infection potentiel à certaines périodes de l’année, notamment pour les bovins importés, en raison de la prédominance des tiques adultes en saison chaude et des préimagos en saison froide, un traitement acaricide préventif peut être entrepris en mai et en octobre.
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Reinaldo Gonzalez, L., M. Pérez Ruano, and S. Brito. "Fasciolose bovine à Cuba. Etude rétrospective à l’abattage et analyse des pertes par saisie de foies." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 55, no. 1 (January 1, 2002): 31. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9842.

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Abstract:
La fasciolose bovine est une maladie parasitaire majeure à Cuba. L’objectif de ce travail a été de réaliser une étude rétrospective de la maladie provoquée par Fasciola hepatica, avec une analyse économique des pertes provoquées par les saisies de foies. Les données ont été collectées entre 1994 et 1997. Une analyse de variance par classification multiple a été réalisée. En conclusion, 1997 fut une année record avec 31 p. 100 des foies saisis. Certains mois et certains élevages ainsi que la catégorie « vache » furent plus atteints que d’autres. Il est recommandé de quantifier les principales pertes provoquées par la fasciolose sur la production de lait, de viande et sur les dépenses en antiparasitaires.
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Vuitton, D. A., V. Godot, S. Harraga, M. Liance, I. Beurton, and S. Bresson-Hadni. "Les échinococcoses : un modèle parasitaire pour la compréhension des maladies allergiques ?" Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique 41, no. 3 (April 2001): 285–93. http://dx.doi.org/10.1016/s0335-7457(01)00034-x.

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Noireau, F., F. Okamba Osseke, and J. P. Gouteux. "Impact immédiat d'une lutte antivectorielle par piégeage sur l'enzootie de trypanosomose au Sud-Congo." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no. 1 (January 1, 1990): 93–96. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8903.

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Abstract:
Une lutte antivectorielle par piégeage a été menée dans un village du Sud-Congo, où sévit la trypanosomose à Trypanosoma congolense, afin d'évaluer son impact immédiat sur la transmission de la maladie chez les animaux domestiques. Après 7 mois de lutte, le nombre de glossines capturées était réduit de 97,4 p. 100, mais le taux d'infection intestinale des mouches résiduelles ne chutait pas significativement. L'hôte privilégié de G. p. palpalis était le porc. Durant la saison sèche, un transfert vers le village de mouches habituellement non péridomestiques était observé. Les indices parasitologiques (prévalence et charge parasitaire) étaient significativement abaissés chez les animaux à la fin de la lutte. Dans le même temps, la prévalence sérologique s'accroissait.
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Carriere, Normand. "Facteurs d’évolution des cancers et démographie des cancers gastriques au Québec de 1951-1966." Articles 6, no. 2 (October 28, 2008): 47–72. http://dx.doi.org/10.7202/600742ar.

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Abstract:
L’étude de l’évolution des cancers à partir des statistiques de décès doit considérer les changements dans les déterminants de la mortalité. Nous les avons regroupés en deux ensembles : les facteurs fondamentaux et les facteurs parasitaires. Par référence à diverses études spécialisées, nous montrons que l’importance des seconds facteurs est relativement secondaire. Les principaux responsables de cette évolution sont la fréquence des nouveaux cas de cancer (taux d’incidence) et la survie des sujets après détection de la maladie cancéreuse. Considérons la statistique québécoise des décès par cancer entre 1951 et 1967. L’examen des taux de mortalité par cancer de l’estomac a montré que ces lésions malignes étaient en baisse générale durant cette période. Vraisemblablement, cet abaissement s’expliquerait par une disparition graduelle des facteurs de cancérisation connus ou soupçonnés. Cette hypothèse s’appuie sur une baisse des taux d’incidence du cancer stomacal décelée aux Etats-Unis durant la période 1947-1971.
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GROSCLAUDE, Jeanne, and M. THIBIER. "Spécificités de l'élevage de ruminants en montagne." INRAE Productions Animales 27, no. 1 (April 2, 2014): 3–4. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.1.3048.

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Abstract:
DOSSIER : Spécificités de l’élevage de ruminants en montagne Avant-propos Dans le cadre de l’organisation d’une séance annuelle commune, l’Académie d’Agriculture de France et l’Académie Vétérinaire de France ont choisi pour 2013 le thème de l’élevage en montagne (séance publique du 17 avril 3013). Sur fond de crise, d’évolution des politiques agricoles européennes et de fluctuation des revenus des éleveurs, l’Académie d’Agriculture, et plus particulièrement la section « Production Animale », réfléchit sur les conditions de restauration de perspectives positives pour l’élevage ; elle assume l’hypothèse qu’une clé est l’ancrage territorial de cette activité, associé à un effort d’imagination pour valoriser des produits propres à combler l’attente des citoyens. Choisir en premier lieu d’approfondir l’évolution de l’élevage en montagne et d’en analyser quelques traits spécifiques est un prologue tout indiqué pour cette réflexion. De manière convergente l’Académie Vétérinaire, confrontée à la déprise territoriale du métier de vétérinaire notamment dans les zones dites difficiles ou défavorisées que représentent certaines régions de montagne, a relevé de manière frappante les risques associés, sur les plans sanitaire et épidémiologique, aux systèmes de transhumance et de mise en commun des troupeaux toutes générations confondues, loin de leurs « camps de base » et des yeux attentifs de leurs propriétaires. Rassembler des troupes issues d’exploitations multiples, c’est aussi favoriser les échanges de leurs agents pathogènes respectifs risquant ainsi d’exposer brutalement à de tels agents des jeunes peu ou pas immunisés. Dans les milieux de montagne la détection précoce des maladies est rendue difficile par la dissémination des animaux sur de vastes territoires. Loin de toute vision rousseauiste sur la salubrité et la paix des alpages, l’élevage de montagne est de plus confronté à des prédateurs tolérés voire défendus par les profanes (ours et loup) et à la mitoyenneté avec une faune sauvage porteuse d’agents pathogènes non contrôlés, parfois responsables de zoonoses (agent de la brucellose, notamment). Le thème de l’élevage des ruminants en montagne était donc particulièrement bienvenu pour cette séance commune. L’Editeur d’« Inra Productions Animales », René Baumont, a bien voulu reconnaître l’intérêt des travaux présentés en cette occasion sur quelques aspects géographique, technique, économique, historique et sanitaire, même s’ils ne traitent qu’une partie des problèmes de l’élevage en montagne. Grâce à ses exigences, et à celles des lecteurs critiques des articles, ce dossier a pris figure et pourra constituer une base estimable de références pour de nombreux lecteurs intéressés à l’élevage en montagne. Dans le respect de la pluralité professionnelle représentée dans nos académies nous avons demandé à de jeunes chercheurs d’une part, à des professionnels praticiens en activité d’autre part, de présenter différentes facettes des forces et faiblesses de ces systèmes pastoraux. Bruno Martin, avec Michel Lherm et Claude Béranger, dresse un panorama très documenté, dans l’espace et dans le temps, des atouts qui ont permis à des éleveurs dynamiques et imaginatifs demaintenir par leurs initiatives et leur sens de l’entraide la stabilité économique de ces modes de production, tout en assurant un service écologique par la préservation de milieux fragiles, qui légitime des soutiens publics spécifiques. Stabilité, il est vrai, à un niveau de revenus moindre que leurs homologues des plaines, beaucoup plus affectés par la crise de l’élevage. L’avenir de la production de ruminants en montagne passe comme en plaine par la nécessaire maîtrise des coûts, mais surtout par la capacité des filières animales à valoriser les atouts spécifiques de ces territoires notamment autour de la notion de paniers de biens. Marie Dervillé, avec Gilles Allaire, s’interroge sur le devenir de la production laitière de montagne après la suppression en 2015 des quotas laitiers protecteurs. Détaillant les mécanismes de concurrence entre montagne et plaine d’une part, et entre différentes régions de montagne d’autre part, elle montre que la différenciation des productions de montagne par rapport à celles qui peuvent être obtenues en plaine est la stratégie essentielle d’adaptation à la libéralisation des marchés. Développer au niveau d’un territoire une capacité d’innovation et la construction d’une réputation collective, répondant à l’imaginaire des citoyens, conditionnera la survie de la production laitière et fromagère de montagne. Jean-Pierre Alzieu, en collaboration avec Jeanne Brugère-Picoux et Christophe Brard, montre que les dominantes pathologiques sont d’abord et surtout des maladies dites de groupe, principalement d’étiologie infectieuse. Il explicite les raisons de la plus grande susceptibilité sanitaire de ce type de conduite des troupeaux, face à une diversité de maladies (respiratoires, parasitaires ou boiteries entre autres) qui vont trouver dans le pâturage de montagne des conditions favorables à leur propagation. S’il existe au sein du troupeau un ou plusieurs états cliniques avant la montée à l’estive, ceux-ci seront amplifiés et propagés aux autres animaux réunis, d’où l’importance primordiale des mesures prophylactiques en amont et notamment durant l’hivernage. Christophe Roy présente, au regard de ces conditions sanitaires particulières, les contraintes spécifiques à l’activité vétérinaire en montagne. Celles-ci contribuent à une légère découverture du maillage vétérinaire. Or, la veille sanitaire est très importante en montagne, sans doute plus qu’ailleurs étant donné les risques liés à l’élevage dans ces régions. L’auteur nous livre quelques pistes d’adaptation afin de maintenir une offre de service aussi efficace et performante que possible alors que l’engouement pour les produits de montagne, notamment fromagers, appelle une vigilance soutenue. Outre ces avertissements sanitaires, des alertes sont perceptibles : une partie de la production laitière, trop générique, résistera mal à la concurrence des plaines. Des appétits fonciers apparaissent, pas seulement pour des activités de loisir consommatrices de territoires et de ressources en eau : des compétitions nouvelles pour l’accès aux estives apparaissent avec des investisseurs aux capacités financières affirmées. A un titre ou un autre tous les auteurs de ce dossier soulignent néanmoins les atouts de cette production montagnarde, basée sur une culture collective d’acteurs durs au labeur : recours à une ressource herbagère peu coûteuse, utilisation de races locales rustiques, référence à des terroirs évocateurs de dépaysement, robustesse d’une activité fromagère calée sur des appellations contrôlées et dans laquelle les urbains se plaisent à reconnaître une naturalité respectueuse du bien-être animal, au servicedu maintien de milieux et de paysages à préserver. La conjonction d’acteurs de montagne combatifs et sobres, de citoyens avides d’images pastorales devrait favoriser l’acceptation de soutiens financiers spécifiques et la pérennisation économique de systèmes d’élevages ancrés sur ces territoires tout en sachant s’adapter.
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Rasamoelina-Andriamanivo, Harentsoaniaina, E. O. Rasamoelina, and Vincent Porphyre. "Etude préliminaire de l’importance de la cysticercose porcine en abattoir à Antananarivo, Madagascar." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 3 (June 30, 2015): 112. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10169.

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Abstract:
La cysticercose est une maladie parasitaire largement répan­due dans les pays en développement d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie. Cette maladie tropicale négligée représente une contrainte économique forte pour la filière porcine et un grave problème de santé publique à Madagascar. Plusieurs cen­taines de cas humains sont enregistrés chaque année dans les hôpitaux de la capitale malgache. Les éleveurs ruraux classent la cysticercose à la première place, devant les pestes porcines du fait de sa fréquence et de la perte économique qu’elle engendre. Cependant aucune donnée fiable sur l’importance réelle de la maladie chez le porc n’est disponible actuellement.Dans cette étude, les objectifs ont été, d’une part, d’évaluer l’importance de la cysticercose porcine dans les abattoirs qui approvisionnent les marchés d’Antananarivo et, d’autre part, d’identifier ses facteurs de variation. Un suivi d’abattoirs a été mis en place à partir de mars 2013 pour une durée d’un an. Deux principaux lieux d’abattage à Antananarivo ont été choi­sis. Une inspection de tous les porcs abattus et la collecte des données sur les facteurs de variation (race, origine, sexe, date) ont été effectuées.Après six mois de suivi, les résultats intermédiaires ont concerné l’abattoir d’Ankadindratombo. Sur 2 904 porcs abattus, issus de 12 districts répartis dans toute l’île, la prévalence de la cysti­cercose a été de 3,9 p. 100. L’incidence mensuelle a été de 19 porcs infestés. Parmi les facteurs de variation, la prévalence a varié selon les districts d’origine de 0 à 6 p. 100 (figure 1). Juillet a été le mois le moins à risque (odds ratio = 0,46 ; p = 0,05). La race locale a été plus à risque que les phénotypes exotiques (odds ratio = 2,40 ; p < 0,001). Bien qu’en attente de données complètes, ces résultats confirment dès à présent l’importance de la maladie chez le porc.
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Santos, Cláudia Silva, Ytalo George Martins Nunes, Thiago Ribeiro Barbosa, Gil Dutra Furtado, and Leonardo Alves Farias. "GALE NOTOEDRIC: UNE BRÈVE RÉVISION." ENVIRONMENTAL SMOKE 2, no. 2 (July 1, 2019): 112–16. http://dx.doi.org/10.32435/envsmoke.201922112-116.

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Abstract:
La gale notoedric, également appelée “gale du chat”, est une maladie parasitaire causée par un acarien appelé Notoedres cati. Il affecte généralement les chats, mais peut également affecter les chiens et les humains. L’objectif de cette revue était de présenter les informations disponibles dans la littérature scientifique sur la gale notoedric, dans le but de contribuer à l’efficacité de l’information et à une meilleure préparation des universitaires vétérinaires. Pour cela, des études et des recherches bibliographiques ont été effectuées, ainsi que des consultations de publications scientifiques dans des bases de données de médecine vétérinaire. Nous pouvons en conclure que la gale notoedric est très contagieuse, généralement par contact direct, et que le meilleur moyen de contrôler cette parasitose consiste à hygiéniser le lieu de vie des chats et à les empêcher de toucher les animaux infectés.
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Guillot, J., P. Ruytoor, O. Pennant, É. Déan, and P. Dorchies. "La thélaziose oculaire du chien : un exemple de maladie parasitaire émergente en France." Pratique Médicale et Chirurgicale de l'Animal de Compagnie 46, no. 1 (January 2011): 9–15. http://dx.doi.org/10.1016/j.anicom.2010.11.001.

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Assal, A., and C. Corbi. "Maladie de Chagas et transfusion sanguine : un problème parasitaire émergent dans les pays non endémiques." Transfusion Clinique et Biologique 18, no. 2 (April 2011): 286–91. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2011.02.006.

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Matallah, F., A. Benakhla, and A. Bouattour. "Infestation du chien par Rhipicephalus sanguineus dans deux régions de l'extrême nord-est de l'Algérie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 66, no. 3 (March 1, 2013): 97. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10137.

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Abstract:
De mars à août 2009, nous avons examiné 120 chiens dans deux régions bioclimatiques de l’extrême nord-est de l’Algérie (10 chiens par mois et par région) pour estimer le taux et l’intensité d’infestation de cette espèce par la tique Rhipicephalus sanguineus. Tous les chiens examinés étaient parasités et 895 tiques adultes ont été prélevées. R. sanguineus a été la seule espèce trouvée dans la région de Souk-Ahras alors que dans la région d’El-Kala elle représentait 77 p. 100 des tiques collectées. Deux autres espèces ont été identifiées dans cette zone, Ixodes ricinus et Haemaphysalis punctata, dans des proportions respectives de 13 et 10 p. 100. La charge parasitaire des chiens de Souk-Ahras, région semi-aride, par R. sanguineus a été de 9,4 tiques par chien alors qu’elle n’a été que de 4,2 pour les chiens d’El-Kala, région humide. La différence était très significative (p < 0,01). Les tiques ont été présentes de façon continue durant toute la période d’étude. Ces résultats sont à prendre en considération dans les projets de lutte contre les tiques infestant le chien, notamment contre Rhipicephalus sanguineus, responsable de la transmission de maladies vectorielles chez les humains comme chez les animaux.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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COULON, JB, P. LECOMTE, M. BOVAL, and J. M. PEREZ. "Introduction générale." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 3, 2011): 5–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3232.

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Abstract:
L’agriculture, et plus particulièrement les productions animales, sont depuis quelques années au cœur des préoccupations mondiales, si l’on en juge par les nombreux rapports que les institutions internationales, ainsi que l’INRA et le CIRAD, leur ont récemment consacré (Millenium Ecosystem Assessment 2005, IPCC 2006, Steinfeld et al 2006, World Bank 2008, FAO 2009, Steinfeld et al 2010, Dorin et al 2011). Deux points forts ressortent de ces exercices de prospective : 1/ Le poids économique et social de l'élevage dans l'agriculture mondiale est considérable :- La planète compte, toutes catégories confondues, 19 milliards d’animaux d'élevage dont 70% sont détenus par des éleveurs hors pays industrialisés ; - On comptait en 2000 : 1 porcin pour 7 habitants, 1 bovin pour 4 habitants, 1 petit ruminant pour 3 habitants, et plus de 2 volailles par habitant ; - Environ 250 millions d'animaux de trait apportent la force de travail pour près de la moitié des cultures vivrières dans les agricultures familiales des pays en développement ;- L’élevage mobilise environ 4 milliards d’ha de surfaces en herbe (soit près de 30% des terres émergées non gelées), fournit le tiers des protéines pour l’alimentation humaine et représente 40% de la valeur de la production agricole brute mondiale ;- On prévoit d’ici à 2050 le doublement des productions animales, essentiellement par une forte expansion des activités d’élevage dans les pays du Sud ;- Quant à l’approvisionnement futur en produits aquatiques, il repose sur l’essor de l’aquaculture (50% déjà du marché mondial), qui est le secteur de l’élevage lato sensu ayant la plus forte croissance surtout dans la zone AsiePacifique ;- L’élevage contribue aux moyens de vie d’un milliard de pauvres dans les pays du Sud et emploie au total 1,3 milliard de personnes dans le monde. 2/ Les productions animales doivent faire face, plus que les productions végétales, à de nombreuses interrogationset remises en cause qui interpellent la recherche et le développement. On peut les résumer de la façon suivante :comment répondre à l’augmentation considérable de la demande en produits animaux, notamment dans les pays du Sud, dans un contexte de compétition forte sur les ressources pour l’alimentation humaine et de la nécessite d’une prise en compte des impacts environnementaux de l’élevage, qu’ils soient positifs (services environnementaux rendus par les systèmes de productions animales) ou négatifs (contribution au changement climatique liées aux émissions de GES, dégradation de la biodiversité, consommation importante d’eau et d'énergie, détérioration de la qualité des eaux par les effluents d’élevage). Ces interrogations ne se déclinent pas de la même façon dans les pays du Nord et du Sud, parce que la place de l’élevage dans la société et les enjeux de son développement y sont différents. Les productions animales au Sud se trouvent ainsi dans une situation paradoxale : elles doivent faire face à une évolution importante de la demande à moyen terme, dans un contexte nouveau, marqué notamment par les tensions sur les disponibilités et les coûts des intrants et par la prise en compte impérative tant des contributions que des effets liés au changement climatique. C’est dans ce contexte particulier, et en prolongement de la réflexion menée par l’INRA et le CIRAD dans le cadre du chantier PARC rappelé dans la préface, que la Rédaction de la revue INRA Productions animales a décidé de consacrer un numéro complet au thème de l’Elevage en régions chaudes (Coulon et al 2011). Les contributions rassemblées dans ce numéro spécial ont pour ambition de faire une synthèse approfondie de l’état connaissances et des expériences acquises en termes d’élevage en régions chaudes. Les productions animales sont analysées à différents niveaux d’organisation, tenant compte de leur spécificité et des interrelations entre les diverses échelles, permettant une visualisation à la fois circonstanciée et large de la situation de l’élevage dans le monde. Les auteurs fournissent ainsi un panel de résultats, d’illustrations, de solutions et d’alternatives innovantes, ainsi que de nouvelles pistes et priorités de recherche. Celles-ci peuvent réellement contribuer à mieux appréhender la multifonctionnalité de l’élevage, la durabilité de son développement et ses évolutions à venir. Après une présentation des éléments d’évolution des productions animales au niveau mondial (Gerber et al), le deuxième article synthétise les nombreuses connaissances acquises concernant les ressources alimentaires tropicales (diversité, disponibilité et valeur nutritive), utilisables en hors-sol ou au pâturage (Archimède et al). Pour les animaux, ruminants et monogastriques, les caractères majeurs d’adaptation aux effets directs du climat, à la sous-nutrition ou aux maladies parasitaires sont développés, et des options d’optimisation de la productivité et de la résilience sont proposées (Mandonnet et al). Dans le domaine de la santé, les maladies infectieuses animales constituent des contraintes économiques fortes ainsi que des risques pour la santé humaine ; des stratégies pour faire face à cette situation sont formulées, concernant à la fois la conduite des systèmes d’élevage et l’organisation de réseaux de surveillance à l’échelle régionale (Lancelot et al). L’article suivant insiste sur la nécessaire prise en compte de la qualité des produits par les producteurs et les transformateurs et l’importance des règles de caractérisation et de gestion de cette qualité, dans un contexte spécifique aux pays du Sud en termes de conditions climatiques, économiques et sociologiques (Faye et al). Les interactions entre l’environnement et les systèmes d’élevage diversifiés sont décrites et illustrées tant en termes d’impacts que de services agro-écologiques, et diverses pistes sont suggérées pour une gestion plus durable de ces systèmes en régions chaudes (Blanfort et al). En sus de la composante environnementale, et au vu de la diversité des systèmes d’élevage et de leur multifonctionnalité, une démarche essentielle de conception-évaluation de systèmes durables est explicitée, illustrée d’exemples géographiques contrastés (Dedieu et al). A une échelle plus large, les auteurs examinent les interactions entre les territoires ou espaces de production et les filières et proposent un modèle d’analyse appliqué à quatre territoires représentatifs du Sud (Poccard et al). Enfin l’élevage, marqueur socioculturel de nombreuses sociétés du Sud, est analysé comme contributeur culturel et capital social, pour son rôle économique majeur à l’échelle des familles, mais également en faveur de la sécurité alimentaire et le développement local (Alary et al). Souhaitons que ces articles de synthèse et les pistes de recherche évoquées dans ce numéro thématique incitent les chercheurs de l’INRA et du CIRAD à renforcer leur collaboration et à proposer de nouvelles approches de la conception et de l’évaluation des systèmes d’élevage en régions chaudes.
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Laamari, A., K. EL Kharrim, R. Mrifag, M. Boukbal, and D. Belghyti. "Dynamique des populations de tiques parasites des bovins de la région du Gharb au Maroc." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 65, no. 3-4 (March 1, 2012): 57. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10123.

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Abstract:
Cette étude a été conduite dans la commune rurale de Sidi Boubker El Haj, région du Gharb (Maroc), de novembre 2009 à octobre 2010. L’objec­tif a été d’identifier les différentes espèces de tiques rencontrées chez les bovins, de suivre leur dynamique saisonnière, et de déterminer leur abon­dance et la variabilité du niveau d’infestation selon l’âge et le sexe des hôtes. Trente bovins ont fait l’objet de suivi et de prélèvements mensuels pendant une année. Au total, 6 899 tiques ont été récoltées. L’identification a révélé la présence de neuf espèces appartenant à cinq genres, avec les prévalences suivantes : Rhipicephalus bursa (28,61 p. 100), Ixodes ricinus (26,39 p. 100), Hyalomma lusitanicum (23,33 p. 100), Rhipicephalus tura­nicus (14,44 p. 100), Hyalomma detritum detritum (13,06 p. 100), Rhipi­cephalus sanguineus (1,39 p. 100), Hyalomma marginatum marginatum (1,11 p. 100), Dermacentor marginatus (1,11 p. 100) et Haemaphysalis sul­cata (0,83 p. 100). I. ricinus a présenté un mode d’activité unimodal hivernal, alors que R. bursa, Hyalomma lusitanicum et Rhipicephalus turanicus ont été actives au printemps, et Hyalomma d. detritum en été. R. sanguineus, Hya­lomma m. marginatum, D. marginatus et Haemaphysalis sulcata ont été moins prévalentes, leur présence sur le bétail pouvant être qualifiée de parasitisme occasionnel. Cette étude sur la dynamique des populations de tiques peut aider à la mise en place d’une stratégie adaptée de lutte contre les tiques et les maladies qu’elles transmettent, en tenant compte de l’activité saisonnière des tiques, de la charge parasitaire, et du taux d’infestation.
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Lakehal, Redha, Soumaia Bendjaballah, Radouane Boukarroucha, Farid Aimer, Rabeh Bouharagua, Amine Amrous, Khacha Khaled, Baya Aziza, and Abdelmalek Bouzid. "Cardiac hydatic cyst ruptured in the pericardium complicated tamponade. A case report." Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) 7, no. 1 (May 2, 2020): 50–52. http://dx.doi.org/10.48087/bjmscr.2020.7112.

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Abstract:
Introduction. La localisation cardiaque de la maladie hydatique est rare (< 3%) même dans les pays endémiques. C’est une affection caractérisée par une longue tolérance fonctionnelle et un grand polymorphisme clinique et para clinique. L’hydatitose cardiaque est grave à cause du risque de rupture imposant une chirurgie semi urgente. Le diagnostic repose sur la sérologie et l’échocardiographie. Le but de cette observation est de montrer un cas de rupture d’un kyste hydatique du ventricule gauche dans le péricarde donnant un tableau de tamponnade. Observation. Nous rapportons l’observation un homme âgé de 22 ans présentant un tableau de tamponnade avec turgescence des veines jugulaires et orthopnée suite à la rupture brutale du kyste hydatique du VG dans le péricarde. En préopératoire : dyspnée stade II de la NYHA. Radiographie pulmonaire : ICT : 0,65. ECG : RRS. Echocardiographie : épanchement péricardique compressif avec collapsus de l’OD, compression du VD, présence d’image kystique de la paroi postéro-inferieur du VG rompu dans le péricarde avec images écho gènes intra péricardique VG : 59/37 mm, VD : 18 mm, FE : 75%. TDM thoracique : KHC rompu dans le péricarde. Le patient a subi une ponction évacuatrice avant l’intervention chirurgicale. L’exploration per opératoire : épanchement péricardique de grande abondance avec liquide eau de roche, membrane kystique flottant en intra péricardique ainsi que les vésicules filles. Le geste : prélèvement péricardique, ablation de la membrane et les vésicules filles, stérilisation par du sérum salé hypertonique de la cavité péricardique et la cavité kystique résiduelle et enfin résection d’une partie du péri kyste et capitonnage de la cavité résiduelle. Les suites post opératoires étaient simples. Conclusion. Les progrès de l’imagerie font de l’échographie l’examen de choix dans la détection du kyste hydatique du cœur. L’indication opératoire est formelle dans tous les cas du kyste du cœur car l’évolution spontanée est mortelle a plus ou moins brève échéance. En fait le véritable traitement de la maladie parasitaire et sa prophylaxie la lutte contre l’échinococcose repose sur des mesures de prévention.
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Lakehal, Rédha, Soumaia Bendjaballah, Farid Aimer, Rabeh Bouharagua, Khaled Khacha, and Abdelmalek Bouzid. "Hydatic cyst of the interventricular septum. A case report." Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) 6, no. 2 (December 30, 2019): 139–41. http://dx.doi.org/10.48087/bjmscr.2019.6215.

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Abstract:
Introduction. La localisation cardiaque de la maladie hydatique est rare (< 3%) même dans les pays endémiques. C’est une affection caractérisée par une longue tolérance fonctionnelle et un grand polymorphisme clinique et paraclinique. L’hydatidose cardiaque est grave à cause du risque de rupture imposant une chirurgie semi urgente. Le diagnostic repose sur la sérologie hydatique et l’échocardiographie. Le but de ce travail est de montrer une localisation cardiaque rare au niveau du septum interventriculaire de cette affection. Observation. Nous rapportons l’observation d’un homme âgé de 48 ans asthmatique présentant un kyste hydatique cardiaque de découverte fortuite lors d’une TDM thoracique demandée pour un bilan de pneumopathie. En préopératoire : dyspnée stade II de la NYHA. Radiographie pulmonaire : ICT : 0,60. ECG : RRS. Echocardiographie : Masse kystique intra septale grossièrement arrondie homogène mesurant 30,4 sur23, 5, VG : 50 /34 mm, VD : 26mm, FE : 60 %. Sérologie hydatique positive. TDM thoracique : nodules pseudo-kystiques des 2 pyramides basales avec nodule kystique en projection du VD. L’exploration peropératoire par voie transtricuspide montre un bombement du SIV sous la valve tricuspide septale. Le geste a consisté en une ponction du kyste a ramené liquide eau de roche puis la septotomie a permis de retirer la membrane et les vésicules filles et enfin stérilisation par du SSH a 30 % et le capitonnage de la cavité résiduelle. Les suites post opératoires étaient simples. Conclusion : Les progrès de l’imagerie font de l’échographie l’examen de choix dans la détection du kyste hydatique du coeur. L’indication opératoire est formelle dans tous les cas de kyste du coeur car l’évolution spontanée est mortelle à plus ou moins brève échéance. En fait, le véritable traitement de la maladie parasitaire et sa prophylaxie, la lutte contre l’échinococcose, repose sur des mesures de prévention qui visent à interrompre le cycle biologique à l’intérieur des hôtes et entre l’hôte définitif et l’hôte intermédiaire, sur une éducation sanitaire et sur une législation.
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Tanenbe, C., H. Gambo, G. A. Musongong, O. Boris, and M. D. Achukwi. "Prévalence de la trypanosomose bovine dans les départements du Faro et Déo, et de la Vina au Cameroun : bilan de vingt années de lutte contre les glossines." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 63, no. 3-4 (March 1, 2010): 63. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10099.

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Abstract:
Depuis plus de deux décennies, les mesures de lutte antivectorielle contre la trypanosomose sont menées dans la zone des savanes du Cameroun. Afin d’évaluer l’impact de ces mesures sur la prévalence de la maladie, trois zones (zone assainie, zone de front et zone non assainie) ont été localisées sur le plateau de l’Adamaoua. Des échantillons sanguins prélevés sur 349 animaux vivant dans ces zones ont été utilisés pour mesurer l’hématocrite. En outre, à partir des couches leucocytaires obtenues de ces échantillons, des observations microscopiques ont permis la détermination des taux d’infection trypanosomienne et les niveaux de parasitémie de ces animaux. Des infections trypanosomiennes mixtes ou simples ont été détectées chez 40,7 p. 100 des animaux. Trypanosoma congolense a été l’agent étiologique identifié prédominant et 9,2 p. 100 des animaux infectés étaient porteurs au moins de deux espèces parasitaires, avec une prédominance de l’association T. congolense et T. vivax. La prévalence de la trypanosomose a été de 61,1, 21,4 et 24,7 p. 100, respectivement dans les zones non assainie, de front et assainie. Des taux d’hématocrite inférieurs ou égaux à 25 p. 100 (révélateurs d’une infection) ont été enregistrés chez 12,6 p. 100 des 349 animaux examinés et 75 p. 100 de ces animaux étaient porteurs de trypanosomes. Une corrélation négative entre la parasitémie et l’hématocrite (r = -0,19 ; p < 0,001) a été observée. Il n’y a pas eu de différence significative (p > 0,05) entre la prévalence de l’infection dans les différents groupes d’âge des animaux. Les taux d’infection trypanosomienne ont été significativement plus élevés (χ2 = 6,00 ; p < 0,05) chez les mâles (46,1 p. 100) que chez les femelles (35,6 p. 100). Ces résultats ont montré que la trypanosomose était endémique dans cette région et qu’il y avait eu une réinfestation des zones anciennement assainies. Des stratégies de gestion participative et de maintenance durable de ces pâturages doivent être recherchées.
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LECHAPPÉ, Joël, Francis ROUXEL, and Marie-Thérèse SANSON. "Le complexe parasitaire du pied du haricot. I. Mise en évidence des principaux champignons responsables de la maladie : Fusarium solani f. sp. phaseoli et Thielaviopsis basicola." Agronomie 8, no. 5 (1988): 451–57. http://dx.doi.org/10.1051/agro:19880511.

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Arthur Martin, Affery, Abo Kouabenan, N’guessan Aya Carine, Wonni Issa, Bomisso Edson Lézin, Kouamé Konan Didier, Tuo Seydou, Bolou Bi Bolou Antoine, Koné Mongomaké, and Koné Daouda. "Diversité pathogénique des souches de Xanthomonas axonopodis pv. manihotis en Côte d’Ivoire, sensibilité des variétés de manioc et approche de lutte." Journal of Applied Biosciences 130 (October 31, 2018): 13187–98. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.130.6.

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Abstract:
Objectifs : Le manioc occupe une place de choix dans l’alimentation humaine en Côte d’Ivoire. Cependant sa culture est confrontée à de nombreuses contraintes d’ordre parasitaires, dont l’une des plus redoutables est la bactériose vasculaire causée par Xanthomonas axonopodis pv. manihotis. A l’exception de sa confirmation en 2015 en Côte d’Ivoire, aucune information scientifique substantielle n’a été rapportée sur cette maladie ainsi que sur les méthodes de lutte appropriées. L’objectif de la présente étude est d’étudier la diversité pathogénique des souches bactériennes, la sensibilité des principaux cultivars de manioc et d’évaluer les propriétés bactéricides du biopesticide NECO. Méthodologie et résultats : Des plants de 45 jours ont été inoculés par des souches de Xam, puis traiter avec une gamme de cinq concentrations (v/v) du biopesticide NECO. Les résultats montrent l’apparition de taches nécrotiques caractéristiques des symptômes de la bactériose après 72-96 h d’incubation. Sur 121 souches de Xam testées, 109 ont provoqué des symptômes typiques de la bactériose, alors que 12 souches se sont montrées avirulentes. La variété ''Diarrassouba'' a été la plus attaquée, tandis que le plus faible niveau de sensibilité est obtenu par ''Yavo'' et ''Bocou 2''. En outre, l’application du biopesticide NECO à 5 ml/L, après deux traitements a favorisé une reprise de 92,59 % des plants infectés contre 14,81 % du produit de référence. Conclusion et application de résultats : Les variétés ''Yavo'' et ''Bocou 2'' peuvent être conseillées aux producteurs de manioc dans les zones où sévit la bactériose vasculaire. Egalement, le NECO à la dose de 5 ml/L peut être utilisé dans les programmes de lutte intégrée contre cette maladie. Mots clés : Manioc, bactériose vasculaire, Xanthomonas axonopodis pv. manihotis, pathogénicité, biopesticide NECO 13187 Affery et al., J. Appl. Biosci. Vol :130 2018 Diversité pathogénique des souches de Xanthomonas axonopodis pv. manihotis en Côte d’Ivoire, sensibilité des variétés de manioc et approche de lutte.. ABSTRACT Objective: Cassava is an important staple food in Côte d'Ivoire; however, it is faced with many parasitic constraints. Among them, bacterial blight caused by Xanthomonas axonopodis pv. Manihotis (Xam) is one of the most dreadful. This work aimed to develop strategies to manage the cassava blight disease. Methodology and results: Forty five (45)-day-old plants of cassava were inoculated with Xam strains and then treated with a range of five concentrations (v/v) of biopesticide NECO and essential oil from Ocimum gratissimum. The results showed necrotic spots indicating the onset of symptoms following the infiltration and the incubation at 72 to 96 hours. Of the 121 tested strains, 109 caused typical symptoms of bacterial blight, and 12 of them proved avirulent. The variety ''Diarrassouba'' was the most attacked, while the lowest levels of sensitivity were obtained with ''Yavo'' and ''Bocou 2.’’ Moreover, application of biopesticide NECO at 5 ml/L after two treatments favored a recovery of the infected plants by 92.59 % against 14.81% for the reference product. Conclusion and application of results: '' Yavo '' and '' Bocou 2 '' varieties can be recommended for cassava growers in areas where bacterial blight is prevalent. In addition, NECO at a dose of 5 ml/L can be used in IPM programs Keywords: Cassava, Bacterial Blight, pathogenicity, Xanthomonas, pathogenicity, biopesticide NECO
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Ahmed, S. G., and U. A. Ibrahim. "A review of the role of infections in the aetiology of haemolysis in patients with sickle cell diseases: pathogenesis, management, and prevention." African Journal of Clinical and Experimental Microbiology 23, no. 4 (October 23, 2022): 345–57. http://dx.doi.org/10.4314/ajcem.v23i4.3.

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Abstract:
Background: Sickle cell disease (SCD) is associated with chronic haemolysis, immuno-suppression and susceptibility to infections, which may trigger infection-associated haemolysis (IAH). SCD patients are vulnerable to anaemic effect of IAH due to vicious interaction between pre-existing ‘inherited’ chronic haemolysis and ‘acquired’IAH. IAH in SCD manifests as febrile haemolytic crisis with clinical and laboratory features of severe anaemia or pancytopenia. Clinico-pathological perspectives of IAH in SCD are fragmented. This review presents a comprehensive but concise overview of pathogenesis, management and prevention of IAH in SCD.Methodology and results: Online literature search using search terms such as ‘sickle cell disease, viral, bacterial, parasitic, fungal, infections, hyperhaemolytic crisis, haemophagocytic syndrome, severe anaemia, pancytopenia’ in various combinations was done on PubMed/Medline, Google, Google-Scholar and Bing. Overall, 112 relevant publications were retrieved, which included 109 peer reviewed journal articles, 2 World Health Organization (WHO) technical reports, and 1 edited text book. A range of bacterial (Bartonella spp, Mycoplasma spp., Mycobacterium avium complex), viral (Dengue, SARS-CoV-2, Parvovirus-B19, Cytomegalovirus, Epstein-Barr virus), parasitic(Plasmodium spp., Babesia spp.), and fungal (Histoplasma spp.) infections were associated with IAH in SCD. There are two broad types of IAH in patients with SCD; infection associated extra-medullary haemolysis (IAEMH) and infection associated intra-medullary haemolysis (IAIMH). While IAEMH is associated with severe anaemia due to intravascular haemolysis caused by red cell invasion, oxidative injury, auto-antibodies, and/or pathogen-haem interaction, IAIMH is associated with haemophagocytic tri-lineage destruction of haematopoietic precursors in the bone marrow.Conclusion: Various microbial pathogens have been associated with IAH in SCD. SCD patients with fever, severe anaemia or pancytopenia should be investigated for early diagnosis and prompt treatment of IAH, which is a lifethreateninghaematological emergency for which transfusion therapy alone may not suffice. Prompt and sustainable termination of IAH may require therapeutic combination of transfusion, anti-microbial chemotherapy, and immune modulation therapy. SCD patients should also receive counselling on hygiene, barrier protection against vectors, routine chemoprophylaxis for locally endemic diseases, and immunization for vaccine-preventable infections as a long-term preventive strategy against IAH. Contexte: La drépanocytose (SCD) est associée à une hémolyse chronique, à une immunosuppression et à une susceptibilité aux infections, ce qui peut déclencher une hémolyse associée à une infection (HIA). Les patientsatteints de SCD sont vulnérables à l'effet anémique de l'HIA en raison de l'interaction vicieuse entre l'hémolyse chronique "héréditaire" préexistante et l'HIA "acquise". L'HIA dans la SCD se manifeste par une crise hémolytique fébrile avec des caractéristiques cliniques et de laboratoire d'anémie sévère ou de pancytopénie. Les perspectives clinico-pathologiques de l'HIA dans la SCD sont fragmentées. Cette revue présente un aperçu complet mais concis de la pathogenèse, de la gestion et de la prévention de l'HIA dans la drépanocytose.Méthodologie et résultats: Une recherche documentaire en ligne à l'aide de termes de recherche tels que "drépanocytose, virale, bactérienne, parasitaire, fongique, infections, crise hyperhémolytique, syndrome hémophagocytaire,anémie sévère, pancytopénie" dans diverses combinaisons a été effectuée sur PubMed/Medline, Google, Google-Scholar et Bing. Au total, 112 publications pertinentes ont été récupérées, dont 109 articles de revues à comité de lecture, 2 rapports techniques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et 1 manuel édité. Unegamme bactérienne (Bartonella spp, Mycoplasma spp., Mycobacterium avium complex), virale (Dengue, SARS-CoV-2, Parvovirus-B19, Cytomegalovirus, Epstein-Barr virus), parasitaire (Plasmodium spp., Babesia spp.), et lesinfections fongiques (Histoplasma spp) étaient associées à l'IAH dans la SCD. Il existe deux grands types d'HIA chez les patients atteints de SCD; hémolyse extra-médullaire associée à une infection (IAEMH) et hémolyse intramédullaireassociée à une infection (IAIMH). Alors que l'IAEMH est associée à une anémie sévère due à une hémolyse intravasculaire causée par l'invasion des globules rouges, une lésion oxydative, des auto-anticorps et/ou une interaction pathogène-hème, l'IAEMH est associée à la destruction tri-lignée hémophagocytaire des précurseurshématopoïétiques dans la moelle osseuse.Conclusion: Divers agents pathogènes microbiens ont été associés à l'IAH dans la SCD. Les patients atteints de SCD avec de la fièvre, une anémie sévère ou une pancytopénie doivent être examinés pour un diagnostic précoce et un traitement rapide de l'HIA, qui est une urgence hématologique potentiellement mortelle pour laquelle la thérapie transfusionnelle seule peut ne pas suffire. L'arrêt rapide et durable de l'HIA peut nécessiter une combinaison thérapeutique de transfusion, de chimiothérapie antimicrobienne et de thérapie de modulation immunitaire. Lespatients atteints de drépanocytose devraient également recevoir des conseils sur l'hygiène, la barrière de protection contre les vecteurs, la chimioprophylaxie de routine pour les maladies endémiques locales et la vaccination contreles infections évitables par la vaccination en tant que stratégie préventive à long terme contre l'HIA.
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POUSGA, Salimata, Boukary NANA, Vinsoun MILLOGO, and Hassane Bismark NACRO. "Appréciation de l’état de santé et Prévalence des parasites internes et de la Peste-Des- Petits-Ruminants chez les ovins dans la Commune Rurale de Thiou (Yatenga) au Burkina Faso." Journal of Animal & Plant Sciences 41.2 (August 31, 2019): 6881–95. http://dx.doi.org/10.35759/janmplsci.v41-2.2.

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Abstract:
Le but de cette étude était de faire la recherche-diagnostique de certaines pathologies ovines. Pour cela, une enquête a été réalisée auprès de 100 éleveurs répartis dans 5 villages, suivis de prélèvement de fèces et de sang dans trois villages pour la coproscopie et la sérologie. Au total 150 prélèvements de sang et de fèces ont été analysés. Les problèmes cutanés, les lésions de pattes et les diarrhées ont étés les principaux symptômes de maladies décrits par les éleveurs. Une prévalence d’infestation parasitaire moyenne de 86,7 % et un nombre moyen d’Œuf Par Gramme de fèces de 1149 ± 706 ont été trouvés. Des prévalences de 31,6%, 85,0 % et 3,33 %, ont été trouvées respectivement pour les Nématodes, les Coccidies et les Cestodes (P < 0, 05). La prévalence était de 44,2% pour les âges compris entre16 et 24 mois et de 7,70% pour les âges inferieurs à 15 mois (P < 0,05). La prévalence des infestations a été plus élevée dans le village de Nomon (36,5%) contre 30,7 et 32,7 % pour les villages de Nodin et Thiou. Une séroprévalence de 36,7% a été trouvé pour la Peste-Des -Petits Ruminants. La prévalence était plus élevée chez les ovins âgés de plus de 25 mois (45,5%) (P < 0,05), et le village de Nodin à présenté une séroprévalence plus élevée (59,1 %) comparativement à Thiou (22,7%) et Nomon (18,2%) (P < 0,05). Il a été conclu que les coccidies, les helminthes et la Peste-Des-Petits Ruminants constituent toujours des menaces chez les ovins à Thiou. Health Status Assessment, Prevalence of internal parasites and Peste-Des-Petits-Ruminants in sheep farms in the Rural Community of Thiou (Yatenga) in Burkina Faso ABSTRACT The purpose of this study was to determine the prevalence of some important sheep diseases in Yatenga province of Burkina Faso. Therefore, a survey was conducted among 100 farmers in five villages, followed by faeces and blood sampling in three villages for coproscopy and serology. A total of 150 blood and faeces samples were analysed. The survey reported that skin and leg problems in addition to diarrhoea were the main disease symptoms described by the farmers. The laboratory data showed average internal parasite prevalence of 86.7% and average Oocysts per Faeces Gramm of 1149 ± 706. Prevalence of 31.6%, 85.0% and 3.33% were found for Nematodes, Coccidia and Cestodes respectively (P <0.05), and prevalence were 76.9% for females and 23.0% for males. Average OPG numbers were higher in males (2250  902) compared to females (819  259) (P <0.05). Parasite prevalence were 44.2% for sheep with ages ranging between 16 and 24 months, and 7.70% for those less than 15 months old (P <0.05). Overall parasite prevalence was higher in the village of Nomon (36.5%) against 30.7 and 32.7% for the villages of Nodin and Thiou. A seroprevalence of 36.7% was found for Peste-Des-Petits –Ruminants with a variation by sex showing 8.80% in males and 43.8% in females (P <0.05). The prevalence was higher in sheep older than 25 months compared to the other age groups (45.5%) (P <0.05). Higher seroprevalence was observed in Nodin (59.1%) compared to Thiou (22.7%) and Nomon villages (18.2%) (P <0.05). It was concluded that Coccidia, Helminths and Peste-Des-Petits –Ruminants are still threats against sheep production in Thiou.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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Barry, AM, K. Diaby, B. Diallo, E. Thys, and P. Dorny. "Etude sur les maladies parasitaires dans les fermes avicoles périurbaines de Conakry (Guinée)." Bulletin of Animal Health and Production in Africa 57, no. 1 (July 6, 2009). http://dx.doi.org/10.4314/bahpa.v57i1.44055.

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Marié, Jean-Lou, Stéphanie Watier-Grillot, Cédric Roqueplo, and Bernard Davoust. "https://academie-veterinaire-defrance.org/publications/bulletins-de-lavf." Bulletin de l'Académie vétérinaire de France, 2020. http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2020.70919.

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Abstract:
Les animaux de la faune sauvage constituent les réservoirs de nombreuses zoonoses et maladies à potentiel zoonotique. Les camps militaires constituent de vastes zones de protection de cette faune, qui s’est adaptée aux activités qui y sont menées. Depuis plusieurs dizaines d’années, une surveillance épidémiologique est mise en œuvre par les vétérinaires des armées sur les sangliers et les renardsde plusieurs camps militaires du sud-est français, en partenariat avec les sociétés de chasse militaires de ces camps. Cette surveillance a consisté en des enquêtes de prévalence ponctuelles et périodiques portant sur plusieurs agents de zoonoses virales (ex.: virus de l’hépatite E), bactériennes (ex.: Brucella, rickettsies,Anaplasmataceae, Coxiella burnetii,Leptospira, mycobactéries, bactéries résistantesà la colistine) et parasitaires (ex.: Leishmania infantum, Babesia, Toxoplasma, Trichinella, Spirocerca lupi, Echinococcus,) et sur plusieurs espèces animales (sangliers, renards, rongeurs). Différentes méthodes de recherche ont été appliquées (sérologie, PCR, examen microscopique), en collaboration avec un réseau de laboratoires de référence et de partenaires. Unbilan de ces différentes enquêtes est proposé dans cette communication. Cette surveillance épidémiologique de la faune sauvage a permis d’améliorer l’identification des agents de zoonoses et les connaissances relatives à l’épidémiologie de ces maladies ausein des sites militaires. Cela a permis de prodiguer au commandement les recommandations adaptées pour prévenir la transmission de ces agents zoonotiquesaux militaires présents sur ces sites, en application du concept «une seule santé».
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Marié, Jean-Lou, Stéphanie Watier-Grillot, Cédric Roqueplo, and Bernard Davoust. "https://academie-veterinaire-defrance.org/publications/bulletins-de-lavf." Bulletin de l'Académie vétérinaire de France, 2020. http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2020.70919.

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Abstract:
Les animaux de la faune sauvage constituent les réservoirs de nombreuses zoonoses et maladies à potentiel zoonotique. Les camps militaires constituent de vastes zones de protection de cette faune, qui s’est adaptée aux activités qui y sont menées. Depuis plusieurs dizaines d’années, une surveillance épidémiologique est mise en œuvre par les vétérinaires des armées sur les sangliers et les renardsde plusieurs camps militaires du sud-est français, en partenariat avec les sociétés de chasse militaires de ces camps. Cette surveillance a consisté en des enquêtes de prévalence ponctuelles et périodiques portant sur plusieurs agents de zoonoses virales (ex.: virus de l’hépatite E), bactériennes (ex.: Brucella, rickettsies,Anaplasmataceae, Coxiella burnetii,Leptospira, mycobactéries, bactéries résistantesà la colistine) et parasitaires (ex.: Leishmania infantum, Babesia, Toxoplasma, Trichinella, Spirocerca lupi, Echinococcus,) et sur plusieurs espèces animales (sangliers, renards, rongeurs). Différentes méthodes de recherche ont été appliquées (sérologie, PCR, examen microscopique), en collaboration avec un réseau de laboratoires de référence et de partenaires. Unbilan de ces différentes enquêtes est proposé dans cette communication. Cette surveillance épidémiologique de la faune sauvage a permis d’améliorer l’identification des agents de zoonoses et les connaissances relatives à l’épidémiologie de ces maladies ausein des sites militaires. Cela a permis de prodiguer au commandement les recommandations adaptées pour prévenir la transmission de ces agents zoonotiquesaux militaires présents sur ces sites, en application du concept «une seule santé».
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"Guide recommandations pour la prévention des zoonoses parasitaires et maladies communes à l’Homme et à l’animal." Journal de Pédiatrie et de Puériculture 32, no. 4 (August 2019): 214–16. http://dx.doi.org/10.1016/j.jpp.2019.05.001.

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