Academic literature on the topic 'Malédiction des ressources naturelles – Amérique latine'

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Journal articles on the topic "Malédiction des ressources naturelles – Amérique latine"

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Lebreton, Arnaud. "The dialectic between people and the State regarding free disposal of natural resources on the African continent / La dialectique entre le peuple et l’Etat en matière de libre disposition des ressources naturelles sur le continent africain." Journal of the African Union Commission on International Law 2021 (2021): 1–57. http://dx.doi.org/10.47348/aucil/2021/a1.

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Abstract:
La question de la gestion des ressources naturelles sur le continent africain, souvent présenté comme victime d’une « malédiction de l’abondance »1, renvoie irrémédiablement à un principe cardinal du droit international contemporain dont le caractère coutumier a récemment été confirmé par la Cour internationale de justice2. Forgé à partir de 1952 sous l’impulsion de certains États d’Amérique latine et réaffirmé par de nombreuses résolutions des Nations unies, le principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles eut pour effet de mettre en lumière la complexité des relations entre la souveraineté et l’exploitation des ressources du sol et du sous-sol situées sur le territoire de chaque État. Bien qu’il soit devenu courant d’analyser le principe sous un angle strictement historique, lié au processus de récupération des ressources naturelles mené par les États nouvellement indépendants dans le courant des années 1960 et 1970, il ne semble pas avisé de le considérer comme tombé en désuétude. Au contraire, les politiques conduites dernièrement par plusieurs États africains en vue de se « réapproprier »3 leurs ressources naturelles montrent que les États entendent toujours se prévaloir de ce principe par le truchement d’une renégociation des contrats conclus avec des entreprises étrangères ou, a fortiori, en ayant recours à la nationalisation.
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Breton-Le Goff, Gaëlle. "L'échange dette-contre-nature: un instrument utile de protection de l'environnement?" Canadian Yearbook of international Law/Annuaire canadien de droit international 36 (1999): 227–74. http://dx.doi.org/10.1017/s0069005800006925.

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Abstract:
SommaireAlors que les effets de la crise asiatique s’étendent à l Amérique latine, et que les États empruntent largement pour soutenir leurs économies vacillantes, les ressources naturelles, ressources économiques fondamentales, sont de plus en plus menacées par les nécessités du remboursement de la dette. Dette et environnement restent aujourd’hui encore, quatorze années après la proposition du vice-président de WWF, Thomas Lovejoy, profondément interdépendants. Les échanges dette-contre-nature de la première génération dans les années 1984-90 ont inévitablement rencontré des difficultés. Mais la technique a convaincu, les État et les États s’en sont alors emparés pour la transposer aux problèmes du règlement de la dette dans les relations bilatérales. Peu à peu, la technique des échanges s’est affinée, s’est structurée et s’est diversifiée. Repensé et corrigé, le mécanisme des échanges dette-contre-nature apparaît à la fois comme un instrument utile de gestion et de protection de la ressource naturelle, et comme une source de financement pour la mise en œuvre du droit international de l’environnement. Enfin cet article met en lumière l’importance du rôle des organisations non gouvernementales dans le développement du droit international de l’environnement et plaide pour le maintien de la participation de la société civile au mécanisme qu 'elles ont inventé.
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Ojeda Ojeda, Diana Carolina. "El punto ciego de la propiedad: Género, tierra y despojo en América Latina / Property’s blind spot: Gender, land and dispossession in Latin America." Revista Trace, no. 81 (January 31, 2022): 106. http://dx.doi.org/10.22134/trace.81.2022.812.

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Abstract:
La relación entre género y tierra ha sido abordada ampliamente por la literatura académica, así como por movimientos sociales, organismos multilaterales y oenegés. A pesar de la inclusión del género en el conocimiento y la política pública en torno a los recursos naturales en América Latina, buena parte de esta literatura ha estado centrada en la propiedad como un mecanismo para garantizar el acceso de las mujeres a la tierra. En este artículo, me pregunto por lo que queda fuera de la propiedad. En diálogo con la ecología política feminista, y a partir de revisión crítica de la literatura, argumento que la producción de la tierra como un objeto feminizado y de sujetos masculinos como aquellos capaces de poseerla y administrarla excluye a espacios y prácticas de reproducción social. Me refiero a esta exclusión como el punto ciego de la propiedad y planteo la necesidad de trascenderlo para contribuir a desestabilizar las dinámicas de despojo sostenido en la región.Abstract: The relationship between gender and land has been widely addressed by scholars, as well as by social movements, multilateral organizations and NGOs. Despite this prevalence of gender in knowledge production and public policy in relation to natural resources, much of the literature has focused on property as a mechanism to guarantee women’s access to land. In this article, I inquire about what is left outside property. In dialogue with Feminist Political Ecology and drawing from a critical literature review, I argue that the production of land as a feminized object and of masculine subjects as those capable of owning it and managing it excludes spaces and practices of social reproduction. I refer to this exclusion as property’s blind spot and suggest the need to overcome it in order to contribute to destabilizing the dynamics of continued dispossession in the region.Keywords: gender; land; property; dispossession; Latin America.Résumé : La relation entre le genre et la terre a été largement abordée par les cercles universitaires, ainsi que par les mouvements sociaux, les organisations multilatérales et les ONG. Malgré l’inclusion du gendre dans les connaissances et les politiques publiques concernant les ressources naturelles en Amérique latine, une grande partie de cette littérature s’est concentrée sur la propriété en tant que mécanisme pour garantir l’accès des femmes à la terre. Dans cet article, je me demande ce qui reste de la propriété. En dialogue avec l’écologie politique féministe et d’une revue critique de la littérature, je soutiens que la production de la terre, en tant qu’ objet féminisé, et de sujets masculins tels que ceux capables de la posséder et de la gérer, exclut les espaces et les pratiques de reproduction sociale. J’appelle cette exclusion l’angle mort de la propriété et je propose la nécessité de le transcender pour contribuer à déstabiliser la dynamique de dépossession soutenue dans la région.Mots-clés : genre ; terre ; propriété ; dépossession ; Amérique latine.
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Ellison, Nicolas, and Charles-Édouard De Suremain. "Predación, vida y muerte: Relaciones transespecies, patrimonio biocultural y cosmopolítica mesoamericana / Prédation, vie et mort : Relations trans-espèces, patrimoine bioculturel et cosmopolitique mésoaméricaine." Revista Trace, no. 78 (July 31, 2020): 5. http://dx.doi.org/10.22134/trace.78.2020.787.

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Abstract:
Hoy en día la noción de patrimonio biocultural se ha vuelto no solamente un objeto de las políticas públicas nacionales de numerosos países, sino también una herramienta para el desarrollo local, en particular de las regiones con mayor vulnerabilidad ecológica o ambiental, con el respaldo, por lo menos a nivel de los discursos formales y de las intenciones, de organismos internacionales, como la Unesco. En América Latina, como en otras regiones o continentes, el discurso y las políticas del patrimonio biocultural suelen ser asociados a las reivindicaciones o peticiones de los pueblos nativos (indígenas, natives, aborígenes…). En la región, la temática surgió inicialmente de los movimientos socioambientalistas (Foyer 2010), y hoy en día emana, por un lado, desde abajo, de los territorios indígenas y rurales, y de las organizaciones sociales que repre­sentan a las poblaciones que en ellos habitan –se destaca en particular el caso del ecoturismo en Ecuador (Davidov 2013)–; por otro lado, desde arriba, siguiendo un movimiento contrario, han sido aplicadas a estos territorios políticas públicas que han recuperado el discurso y han moldeado los intereses de los Estados nacionales y las prácticas de conservación biocultural, tal como fue, por ejemplo, el caso en Brasil a principio de los años 2000 (Filoche y Foyer 2011). En este sentido, México presenta un caso intermedio particularmente interesante entre las dinámicas locales y la imposición vertical de políticas públicas, ya que académicos y la sociedad civil, promotores del discurso sobre la conservación del patrimonio biocultural se encuentran ahora representados en el gobierno federal, más notoriamente en la persona de Víctor Manuel Toledo, titular de la Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (Semarnat).Actuellement la notion de patrimoine bioculturel est devenue non seulement un objet des politiques publiques nationales de nombreux pays, mais aussi un outil pour le développement local, en particulier pour les régions de forte vulnérabilité écologique ou environnementale, avec le soutien, au moins au niveau des discours formels et des intentions, des instances internationales, comme l’UNESCO. En Amérique latine, comme dans d’autres régions ou continents, le discours et les politiques sur le patrimoine bioculturel sont généralement associés aux revendications ou aux demandes des peuples autochtones (natives, aborigènes, indigènes, indiens ou amérindiens selon les régions et les langues…). Dans la région, la thématique est d’abord apparue au sein des mouvements socio-environnementaux (Foyer 2010), et aujourd’hui elle émane, d’une part, depuis le bas, des territoires indigènes et ruraux, et des organisations sociales représentatives des populations qui y habitent – voir en particulier le cas de l’écotourisme en Equateur (Davidov 2013) – ; d’autre part, suivant en cela un mouvement inverse, elle a été appliquée depuis le haut à ces territoires par des politiques publiques qui en ont repris les discours et les pratiques de conservation bioculturelle tout en les adaptant aux intérêts des États nationaux. Tel fut par exemple, le cas au Brésil au début des années 2000 (Filoche et Foyer 2011). À cet égard, le Mexique représente un cas intermédiaire particulièrement intéressant, entre dynamiques locales et imposition verticale de politiques publiques, d’autant plus que des universitaires et des activistes de la société civile promoteurs du discours sur la conservation du patrimoine bio-culturel, sont désormais représentés au sein du gouvernement fédéral, en par­ticulier en la personne de Victor Manuel Toledo, en charge du Ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles (SEMARNAT).
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Hervé, Caroline. "Communs." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Abstract:
Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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Dissertations / Theses on the topic "Malédiction des ressources naturelles – Amérique latine"

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Riascos, Benavides José Luis. "Natural resources, institutions, and sustainable development : a regional analysis in Latin America." Electronic Thesis or Diss., Orléans, 2024. http://www.theses.fr/2024ORLE1090.

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Abstract:
Cette thèse contribue à la littérature sur la malédiction des ressources au niveau local, en se concentrant sur l'exploitation minière en Amérique latine dans le contexte du changement climatique. Elle explore comment l'exploitation minière influence le développement durable et examine les attitudes du public face à des priorités concurrentes. Le premier chapitre analyse l'impact de l'exploitation des métaux de transition énergétique (MTE) sur la qualité des institutions en Amérique latine. Un nouvel indice de qualité institutionnelle au niveau local est créé. Ce chapitre utilise une méthode de différence-en-différence synthétique. Le groupe de traitement comprend les régions où l'exploitation des métaux de transition énergétique (MTE) a commencé. Les résultats montrent que cette exploitation minière réduit la qualité des institutions locales, notamment en ce qui concerne l'efficacité perçue du gouvernement. Cette baisse pourrait compromettre le développement à long terme, car des institutions solides sont essentielles. Le deuxième chapitre étudie la contribution du secteur minier au développement durable dans les municipalités mexicaines. En utilisant une approche en différences-différences échelonnées, avec les municipalités minières comme groupe de traitement, les résultats montrent que l'exploitation minière n'a pas d'effet significatif sur les inégalités économiques ou l'éducation, a peu d'impact sur les revenus des ménages, mais cause une dégradation de l'environnement. Cela révèle des compromis négatifs possibles pour les communautés minières. Enfin, le troisième chapitre examine les attitudes des électeurs face aux investissements pour le développement durable en Colombie. L'analyse montre que, lorsqu'ils sont confrontés à d'autres préoccupations, les électeurs privilégient la sécurité et les infrastructures visibles plutôt que les investissements durables. Toutefois, dans les municipalités où la sécurité est moins préoccupante ou où le niveau d'éducation est plus élevé, les priorités des électeurs varient davantage, ce qui montre que le contexte influence fortement leurs préférences
This thesis contributes to the literature on the resource curse at the subnational level, focusing on mining in Latin America within the context of climate change. It examines how mining influences sustainable development and explores public attitudes toward sustainable development in the face of competing priorities. The first chapter analyzes the impact of energy transition metal (ETM) mining on the quality of institutions in Latin America. A novel institutional quality index dataset at the subnational level is constructed. Using a synthetic difference-in-differences approach, with the treatment group consisting of regions where ETM mining begins, the findings indicate that mining reduces the quality of local institutions, particularly in terms of perceived government effectiveness. This decline in institutional quality may potentially compromise long-term development, given the key role of strong institutions. Chapter 2 investigates the contribution of the mining sector to sustainable development in Mexican municipalities. Employing a staggered difference-in-differences design, with municipalities where mining operations occur as the treatment group, the results suggest that mining does not significantly affect economic inequality or education and has a limited impact on household income but does lead to environmental degradation. These findings highlight potential negative trade-offs for mining communities. Lastly, Chapter 3 examines voter attitudes toward investments aimed at sustainable development in Colombia. The analysis reveals that when confronted with competing concerns, voters prioritize security and visible infrastructure over sustainability-focused investments. However, municipalities with lower security concerns or higher levels of education exhibit more diverse priorities, suggesting that context significantly influences voter preferences
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Couveinhes-Matsumoto, Delphine. "Les droits des peuples autochtones dans le cadre de l'exploitation des ressources naturelles en Amérique latine." Electronic Thesis or Diss., Paris 1, 2013. http://www.theses.fr/2013PA01A277.

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Abstract:
En Amérique latine, les terres occupées de manière ancestrale par les peuples autochtones recèlent des ressources naturelles de grande valeur. Afin d'en permettre l'exploitation, les gouvernements autorisent fréquemment l'installation d'entreprises privées ou publiques, nationales ou étrangères et donc l'expulsion des peuples autochtones de leurs terres. S'ajoutant à cette atteinte directe, l'exploitation des ressources naturelles, et en particulier celles du sous-sol (pétrole et minerais), est très polluante. Altérant l'environnement, elle affecte également les peuples autochtones. Très souvent, l'État ne met pas suffisamment en balance les intérêts économiques d'un côté, et les intérêts environnementaux et humains de l'autre, et privilégie systématiquement le développement économique. Toutefois, au plan international, on a vu émerger des instruments spécifiques relatifs aux peuples autochtones. Le droit international a très nettement influencé l'ordre interne des États d'Amérique latine. En effet, sous la pression des mouvements autochtones, des organisations non gouvernementales et de certaines organisations internationales, les gouvernements ont commencé à traduire en acte les instruments internationaux qu'ils ont adoptés ou ratifiés, en prenant en considération l'existence des spécificités autochtones. Tant les juges nationaux que la Cour interaméricaine des droits de l'homme se sont alors inspirés de la Déclaration des droits des peuples autochtones des Nations Unies, et ont appliqué les instruments internationaux déjà connus (notamment la Convention n. L69 de l'OIT), ainsi que les règles de droit interne relatives aux droits de l'homme et à l'environnement, dans un sens plus favorable aux peuples autochtones.
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Couveinhes-Matsumoto, Delphine. "Les droits des peuples autochtones dans le cadre de l'exploitation des ressources naturelles en Amérique latine." Electronic Thesis or Diss., Paris 1, 2013. http://www.theses.fr/2013PA010365.

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Abstract:
En Amérique latine, les terres occupées de manière ancestrale par les peuples autochtones recèlent des ressources naturelles de grande valeur. Afin d'en permettre l’exploitation, les gouvernements autorisent fréquemment l’installation d’entreprises privées ou publiques, nationales ou étrangères et donc l’expulsion des peuples autochtones de leurs terres. S’ajoutant à cette atteinte directe, l’exploitation des ressources naturelles (en particulier pétrole et minerais) est très polluante. Altérant l’environnement, elle affecte également les peuples autochtones. Très souvent, l’État ne met pas suffisamment en balance les intérêts économiques avec les intérêts environnementaux et humains et privilégie systématiquement le développement économique. Toutefois, au plan international, on a vu émerger des instruments spécifiques relatifs aux peuples autochtones. Le droit international a très nettement influencé l’ordre interne des États d’Amérique latine. En effet, sous la pression des mouvements autochtones, des organisations non gouvernementales et de certaines organisations internationales, les gouvernements ont commencé à traduire en acte les instruments internationaux qu’ils ont adoptés ou ratifiés, en prenant en considération l’existence des spécificités autochtones. Tant les juges nationaux que la Cour inter-américaine des droits de l’homme se sont alors inspirés de la Déclaration des droits des peuples autochtones des Nations Unies, et ont appliqué les instruments internationaux déjà connus (notamment la Convention n°169 de l'OIT), ainsi que les règles de droit interne relatives aux droits de l’homme et à l’environnement, dans un sens plus favorable aux peuples autochtones
In Latin America, indigenous peoples' ancestral lands contain natural resources of great value. In order to make their exploitation possible, governments often permit private or public, national or foreign companies to set up there, thereby allowing the expulsion of indigenous peoples from their lands. In addition to this direct attack, the exploitation of natural resources, especially subsoil resources (oil and minerals), is highly polluting. Causing environmental damage, it also affects indigenous peoples. Very often, States do not adequately balance economic interests against environmental and human interests, and systematically favour economic development. At the international level however, specific legal instillments relating to indigenous peoples have emerged. International law has had a very clear impact on the domestic legal orders of the Latin American States. Indeed, under pressure from indigenous movements, non-governmental organizations and some international organizations, governments have begun to put the international human rights instruments they had ratified or adopted into action, taking into account the specificities of indigenous peoples. Both domestic judges and the Inter-American Court of Human Rights were inspired by the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples, and have applied already known international instruments (including Convention No. 169 of the International Labor Organization) as well as domestic laws relating to human rights and the environment, in a way more favourable to indigenous peoples
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Calasans, Jorge Thierry. "Le concept de ressource naturelle partagée : application au ressources de l'eau : l'exemple de l'Amérique du Sud." Paris 1, 1996. http://www.theses.fr/1996PA010292.

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Abstract:
Ce travail porte à la fois sur le droit international public et le droit de l'environnement. Il est consacré au concept de "ressource naturelle partagée" et son application à la gestion internationale de ressources en eau, notamment entre les pays d'Amérique du sud. Il s'agit d'une analyse de ce concept aussi bien dans des conventions bilatérales et multilatérales que dans le cadre du projet relatif au droit sur l'utilisation harmonieuse des "ressources naturelles partagées" (élabore par le programme des nations unies pour l'environnement) et de celui de la commission du droit international sur le droit relatif à l'utilisation des fleuves internationaux à des fins autres que la navigation. Une première partie, plutôt conceptuelle, est consacrée à l'eau "ressource partagée", c'est à dire, à l'évolution de l'approche juridique des fleuves internationaux et aux problèmes découlant de la prise en compte fragmentée de la ressource. La deuxième partie concerne, dans une approche plus pragmatique, la mise en œuvre du concept dans la gestion des bassins du plat et de l'amazone ; mais aussi de son application de plus en plus étendue a des régions autres (par exemple, dans les bassins du rio grande et du Mékong) et a d'autres ressources que l'eau (celles chevauchant les frontières ou celles situées au-delà des juridiction nationales)
This study, in the field of both public international law and environmental law, deals with the concept of "shared natural resources" and its application in the joint management of water resources, especially among south American countries. "shared natural resources" is a concept established in the seventies, and was used in various bilateral and multilateral treaties, particularly those concerning the production of hydroelectric power. Some treaties are analyzed, as well as the united nations environmental program draft principles concerning the harmonious utilization of shared natural resources, and the international law commission draft project on the law concerning the utilization of international rivers. The study is divided in two parts. The first one deals with water as a "shared resource", that is, the evolution of the juridical approach of international rives and the problems arising from a fragmented perception of water resources. The second part studies, in a more pragmatic way, the application of the concept in the joint management of the plata and amazon basins. It also presents the use of the concept in other parts of the world (especially in the Rio Grande and Mekong basins) and in the field of resources other than water (straddling resources and resources above national jurisdictions)
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Book chapters on the topic "Malédiction des ressources naturelles – Amérique latine"

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Majumder, Auritro. "Gayatri Chakravorty Spivak." In Gayatri Chakravorty Spivak, 183–98. Hermann, 2023. http://dx.doi.org/10.3917/herm.renau.2023.02.0183.

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Abstract:
Planétarité : travailler à imaginer l’internationalisme Auritro Majumder entend discuter trois concepts majeurs de la théorie culturelle de Gayatri Spivak : « planétarité », « imagination » et « figure de l’impossible » ; trois concepts issus, pour la part philosophique, du matérialisme hégélien de gauche, pour la part politique de l’internationalisme léniniste. Car on a négligé l’approche par Spivak de la problématique du socialisme au xx e siècle. Ainsi, Can the Subaltern Speak? (1988) n’est pas lu dans sa dimension « internationale de division du travail ». Il convient donc de relire les positions de Spivak à la lumière de ses travaux plus récents sur l’imagination esthétique. Dans Death of a Discipline , Spivak désigne la planétarité comme le meilleur du socialisme. Loin du régime bureaucratique marxiste, le travail est, par excellence, l’activité créatrice de l’humain. Afin de pouvoir lire à sa juste mesure l’œuvre de Spivak, il faut, refusant de se limiter à une théorie postcoloniale teintée de postmodernisme, replacer sa réception dans la longue trajectoire de l’histoire intellectuelle anticoloniale et lui reconnaître son poids politique. Donc s’appuyer sur l’expérience humaine pour élaborer une politique émancipatrice : il y va de la dignité et de l’autonomie. Gayatri Spivak, récuse le terme « globalisation » qui signifie l’expansion de l’aliénation capitaliste et qui demeure une forme d’impérialisme en maintenant un rapport structurel métropole/périphérie, autrement dit une vision mondiale aliénée et aliénante. Au contraire de la globalisation, mais aussi du postmodernisme de Jean-François Lyotard, la planétarité de Spivak est un concept vital affirmant antithèse et négation de l’aliénation produite par le capital. La planétarité fait fond sur la capacité de penser négativement, c’est-à-dire de mettre en œuvre la négativité créative de la dialectique ; de penser l’« expérience de l’impossible » qui travaille l’imaginaire ; car c’est grâce à l’imagination que le sujet humain fait l’expérience, objectivement et historiquement, de sensations du non-connaissable et du non-présent. En somme, l’imagination humaine est le siège d’un travail créateur pour Spivak et la négativité dialectique permet d’ouvrir à une vision phénoménologique du monde – à l’opposé du savoir scientifique positiviste où science et capital sont inséparables. Dans la dernière partie de son intervention, Majumder critique la condition des universités aujourd’hui : il note la pression exercée sur ces institutions pour que les humanités s’alignent sur les sciences, et comment ce « nouveau scientisme » conduit à une dégradation de l’humain : il n’y a plus de place pour les gestes humains. Penser la dimension Planète avec Spivak permet de penser la dialectique de l’imagination humaine de l’impossible, ainsi qu’une interaction humain-nature. La planétarité est voie vitale, elle prend acte de ce que l’humain et l’histoire naturelle sont inséparables ; elle dénonce le rapport structurel colonie/périphérie qui règle l’exploitation des ressources naturelles ainsi que la prospérité du capitalisme-impérialiste ; elle présente une alternative à l’anti-historicité et à la misanthropie du posthumanisme. Spivak invoque deux figures de la résistance née des cultures précapitalistes : José Marti en Amérique latine dont l’héritage est clairement léniniste, et qui a fait la voie, entre autres, à Che Guevara et à Pablo Neruda ; et W. E. B. Du Bois, auteur des Racines africaines de la guerre (1915), un an avant Impérialisme de Lénine. À la déshumanisation du global s’oppose la planétarité matérialiste des formes humaines d’un imaginaire du monde. L’incarnation dans la vie quotidienne d’un « changer le monde ».
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