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Journal articles on the topic 'Malinké (langue)'

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1

Obiang, Ludovic. "Entendre l'écriture comme une partie de chasse." ALTERNATIVE FRANCOPHONE 1, no. 4 (September 25, 2011): 113–31. http://dx.doi.org/10.29173/af10823.

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Abstract:
A quoi tient l'identité d'un auteur ? A la langue qu'il utilise ? Mais toute langue est porteuse de culture et toute culture peut contraindre une langue d'emprunt et l'adapter à son génie. Il y a donc, avant la langue, un ancrage originel qui détermine le romancier et conditionne son écriture. Chez Kourouma cet ancrage est celui du chasseur. Que ce soit sur le plan des valeurs, de la narration ou du style, il affirme sa vision cynégétique du monde. Mettre à ce jour ce système de pensée, identifier ses structures et comprendre leur fonctionnement, permettra d'accéder au non-dit du texte, de matérialiser ce qui fait la singularité de l'écrivain malinké, exemple probant de spécificité africaine dans le cadre de la francophonie.
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2

Baalbaki, Hana. "Allah n'est pas obligé d'Ahmadou Kourouma: Une gymnastiquie langagière." Hawliyat 12 (November 19, 2018): 95–120. http://dx.doi.org/10.31377/haw.v12i0.221.

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Abstract:
Avec seulement quatre romans publiés en vingt-quatre ans, Ahmadou Kourouma s'est imposé comme l'un des écrivains les plus importants du conti- nent africain. Dans ses romans: Les soleils des Indépendances (1976), Monné, outrages et défis (1990), En attendant le vote des bêtes sauvages (1999) et Allah n'est pas obligé (2000), l'écrivain ivoirien dénonce les souffrances de l' Afrique noire. Il les dénonce avec les yeux des Africains et les décrit dans une langue calquée sur la leur. En effet, son style étonne, choque, séduit. Kourouma ne s'est pas contenté de «penser la langue»comme tout autre écrivain francophone; son oeuvre ne témoigne pas seulement d'une sorte d'hétérogénéité langagière comme c'est le cas en général chez les écrivains qui vivent le conflit des langues et des cultures; il est allé plus loin. Sa grande innovation comme dit si bien l'un des chercheurs, «réside dans le fait de proposer une oeuvre dont le protagoniste est à tout considérer le style-oui, le style malinké transposé en français»
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3

Niang, Mouhamédoul A. "Déconstruction et renouveau esthétique: une exégèse narratologique de l’hybride et de la traduction dans Les Soleils des indépendances et Solibo Magnifique." ALTERNATIVE FRANCOPHONE 1, no. 3 (January 7, 2011): 95–106. http://dx.doi.org/10.29173/af9629.

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Abstract:
Les Soleils des indépendances (1968) et Solibo Magnifique (1988) manifestent deux modèles narratologiques au service d’une esthétique textuelle hybridée. Ces œuvres consacrent une intériorité narrative hétérogène offerte à un public cible divers dans un cadre de renouveau littéraire soutenu par la traduction. Ainsi, Kourouma bat en brèche le fétichisme linguistique du français par une hybridation textuelle et narrative esthétisée à travers une pratique de la traduction reposant sur une synergie entre cette langue et l’imaginaire culturel malinké. L’auteur emploie le comparatif “comme”, traducteur de l’hybride et pont de passage entre deux imaginaires, à des fins d’harmonisation culturelle et linguistique. En outre, l’analogie constitue aussi un pilier important de l’hybridation dans Les Soleils des indépendances, et elle introduit le double, français/malinké et homme/animal, respectivement en termes d’harmonie interculturelle, de bâtardise identitaire et de déchéance sociale. Solibo Magnifique de Chamoiseau oppose quant à lui la savane, espace de la parole créole, au commissariat, lieu de l’officialité, de l’unilatéral, et de l’écrit. On y retrouve deux conceptions différentes du nom. L’intérêt de ce roman créoliste réside, pour notre propos, dans sa représentation d’actes officiels de reformulation linguistique et sémantique ou traduction qui permet de passer d’un unilatéralisme discursif parfois opaque à un état d’ouverture favorable à l’expression de l’imaginaire créole dans sa pluralité. Ce transfert éclairant de culture en langue accouche d’un récit hybridé.
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4

Creissels, Denis. "Les relatives corrélatives : le cas du malinké de Kita." Langages 174, no. 2 (2009): 39. http://dx.doi.org/10.3917/lang.174.0039.

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5

Barthelmebs-Raguin, Hélène. "Mixed Identities Conquest: Bodily and Textual Hybridations in Malika Mokeddem’s L’Interdite and N’Zid." IRIS, no. 38 (June 30, 2017): 105–19. http://dx.doi.org/10.35562/iris.1110.

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Abstract:
Le présent article propose d’étudier le métissage culturel, social et linguistique qui compose les identités féminines dans les œuvres de Malika Mokeddem, auteure algérienne de langue française. Cette écrivaine, engagée dans la dénonciation des inégalités entre femmes et hommes, y interroge la notion d’identité à travers l’exploration de différentes images hybrides des corps — l’altérité y tenant une place prépondérante. Refuser le clivage identitaire apparaît dans ses productions romanesques comme un acte fécond, car cela permet d’échapper à l’enfermement dans les clichés et les stéréotypes, en amenant à la création d’identités nomades et plurielles. Dès lors, on ne saurait parler du corps féminin, au singulier, mais bien des corps féminins. Les nombreuses hybridations construisent la réflexion sur les corps des femmes : la singularité d’une identité essentialisante est réfutée au profit d’un corps-texte, se faisant le support des identités plurielles des femmes.
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Barthelmebs-Raguin, Hélène. "Mixed Identities Conquest: Bodily and Textual Hybridations in Malika Mokeddem’s L’Interdite and N’Zid." IRIS, no. 38 (June 30, 2017): 105–19. http://dx.doi.org/10.35562/iris.1110.

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Abstract:
Le présent article propose d’étudier le métissage culturel, social et linguistique qui compose les identités féminines dans les œuvres de Malika Mokeddem, auteure algérienne de langue française. Cette écrivaine, engagée dans la dénonciation des inégalités entre femmes et hommes, y interroge la notion d’identité à travers l’exploration de différentes images hybrides des corps — l’altérité y tenant une place prépondérante. Refuser le clivage identitaire apparaît dans ses productions romanesques comme un acte fécond, car cela permet d’échapper à l’enfermement dans les clichés et les stéréotypes, en amenant à la création d’identités nomades et plurielles. Dès lors, on ne saurait parler du corps féminin, au singulier, mais bien des corps féminins. Les nombreuses hybridations construisent la réflexion sur les corps des femmes : la singularité d’une identité essentialisante est réfutée au profit d’un corps-texte, se faisant le support des identités plurielles des femmes.
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Todarello, Josh. "The Forces of Form in German Modernism by Malika Maskarinec." MLN 135, no. 3 (2020): 798–801. http://dx.doi.org/10.1353/mln.2020.0045.

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8

Aleksandrova, Tatiana. "Pascale Trévisiol-Okamura et Malika Kaheraoui (dir.), Les subordonnées : corpus, acquisition et didactique." Lidil, no. 52 (November 20, 2015): 199–201. http://dx.doi.org/10.4000/lidil.3896.

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9

Vallury, Raji. "Humanisme, biopolitique et civilité: les cas d'Albert Camus et Malika Mokeddem." Nottingham French Studies 60, no. 1 (March 2021): 114–30. http://dx.doi.org/10.3366/nfs.2021.0308.

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Abstract:
Mon article analyse la relation entre humanisme et biopolitique chez Albert Camus et Malika Mokeddem. Faisant appel au concept de la civilité, je suggère que Mokeddem rapièce l’écart creusé par Camus entre vie humaine et vie politique. Proposée par Étienne Balibar, la civilité présuppose l'inséparabilité de l'appartenance à l'humanité et l'appartenance à la vie politique; l'impossibilité de diviser l'existence humaine entre la vie nue et la vie politique. Camus et Mokeddem désignent l'espace de la politique comme la sphère d'une apparence, où un sujet se rend visible et audible par la parole. Mokeddem trace une civilité capable d'intégrer le droit de cité des femmes, dessinant une communauté égalitaire soustraite à la logique des régimes biopolitiques. « Féminisant » l'humanisme, Mokeddem démontre qu'une capacité politique partagée en commun fait l'humanité, et pas le contraire. Camus et Mokeddem offrent des alternatives au « nécro-pouvoir » identifié par Achille Mbembe comme constitutif des régimes coloniaux et postcoloniaux.
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Frank, David A. "A Traumatic Reading of Twentieth-Century Rhetorical Theory: The Belgian Holocaust, Malines, Perelman, and de Man." Quarterly Journal of Speech 93, no. 3 (August 2007): 308–43. http://dx.doi.org/10.1080/00335630701426793.

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Redouane, Rabia. "N'zid de Malika Mokeddem ou la (re)-naissance d'un �tre f�minin." International Journal of Francophone Studies 5, no. 1 (April 2002): 13–21. http://dx.doi.org/10.1386/ijfs.5.1.13.

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Slessor, Stephen, and Anne Sophie Voyer1. "Algorithmic Mimesis: Translation, Technology, Resistance." TTR 29, no. 2 (August 27, 2018): 129–54. http://dx.doi.org/10.7202/1051016ar.

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Abstract:
Translation technologies often figure translation as a simple process of linguistic transfer from one code to another or as a question of selecting the correct matching segments from a database. The prominence of such technologies in the digital age has thus renewed discussions of fidelity and equivalence for translators. The critical attention given to broader cultural and textual contexts that came into focus with the cultural turn seems at risk of disappearing into cyberspace. However, the ongoing proliferation of textual production and reproduction also foregrounds the possibilities of variability and difference in repetition. Using the foibles of technology as catalysts for their own creative ventures, digital-age artists such as Urayoán Noel and Malinda Kathleen Reese channel deficiencies productively in their art, revealing the unsuspected potentials of digital technologies. Such a view of translation as creation challenges the commonplace notion that translation is a scientific act of “carrying across,” a purely semantic transfer that results in the (illusion of) identicality of source and target. Echoing Lévi-Strauss’s notion of “bricolage”—the means by which people retrieve and recombine cultural materials to create new content—Reese and Noel shatter the semantic shackles of identicality by using technology to retrieve and transform the material scraps of language and culture. Their art helps us reconceptualize translation and go beyond fixed notions of what a translation should be or do in terms of fidelity and equivalence. Their playful misuse of machine translation and voice-recognition software allows for a critical analysis of the tension between the universal and the particular as it relates to the act of translation, and does so in a way that uses formal experimentation and humour to resist traditional power dynamics.
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Martin, Florence. "On ne nat pas francophone, nomade et mditerranenne, on le devient: N'zid de Malika Mokaddem." International Journal of Francophone Studies 5, no. 3 (November 1, 2003): 173–81. http://dx.doi.org/10.1386/ijfs.5.3.173.

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Onclincx, Georges. "A propos d'un dessin-message du Louvre, Un peintre devant son chevalet :Pierre Bruegel l'Ancien, ses enfants et son oncle (par alliance) Merten Verhuist de Malines." Revue belge de philologie et d'histoire 67, no. 2 (1989): 272–82. http://dx.doi.org/10.3406/rbph.1989.3669.

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Ranaivoson, Dominique. "AREZKI (Dalila), Romancières algériennes francophones. Langue, culture, identité. Assia Djebar, Malika Mokeddem, Taos Amrouche, Maïssa Bey, Hafsa Zinaï-Koudil, Aïcha Lemsine, Djura, Dalila Kerouani, Fadhma Aït-Mansour Amrouche, Leïla Sebbar, Soumaya Naamane-Guessous, Noria Allami, Souad Khodja. Biarritz : Atlantica ; Paris : Séguier, 2006 (© 2005), 171 p. - ISBN 2-84049-429-9." Études littéraires africaines, no. 22 (2006): 88. http://dx.doi.org/10.7202/1041280ar.

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Schmitt, Rüdiger. "Brückner, Heidrun; Klaus Butzenberger; Angelika Malinar; Gabriele Zeller (Hrsg.), Indienforschung im Zeitenwandel. Analysen und Dokumente zur Indologie und Religionswissenschaft in Tübingen: Tübingen: Attempto Verlag 2003, pp. VII, 289. ISBN 3-89308-345-6. € 39,-." Indo-Iranian Journal 47, no. 3-4 (2004): 350–54. http://dx.doi.org/10.1007/s10783-005-1690-4.

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Guei, Sytius. "La langue française et la recherche de l’autorité discursive : Les Hommes qui marchent (Les hommes) par Malika Mokeddem." Voix Plurielles 3, no. 1 (April 1, 2006). http://dx.doi.org/10.26522/vp.v3i1.518.

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Abstract:
Dans cet article, nous analysons la manière d’utiliser le français et les motivations de l’écrivaine algérienne Malika Mokeddem dans son oeuvre Les Hommes qui marchent. Nous avançons l’hypothèse qu’elle adopte une forme efficace de recherche d’autorité discursive, au sens de Ross Chambers. Pour vérifier ce postulat, nous nous servons de deux outils de la théorie de l’hétérolinguisme : Le xénisme et le pérégrinisme. Enfin, nous ajoutons un fait important que l’hétérolinguisme ne semble pas prendre en charge: le processus de l’intégration des réalités occidentales aux langues autochtones.
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"Malika Temmar, Johannes Angermuller, Frédéric Lebaron. Les discours sur l’économie." Langage et société 150, no. 4 (December 12, 2014): 150–53. http://dx.doi.org/10.3917/ls.150.0150.

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Deirdre, Meintel. "Ethnicité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Abstract:
Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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