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Journal articles on the topic 'Mariage – Algérie'

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1

Adel, Faouzi. "La crise du mariage en Algérie." Insaniyat / إنسانيات, no. 4 (April 30, 1998): 59–77. http://dx.doi.org/10.4000/insaniyat.11687.

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2

Kateb, Kamel. "Polygamie et répudiation dans le marché matrimonial algérien pendant la période coloniale." Articles 29, no. 1 (March 25, 2004): 1–32. http://dx.doi.org/10.7202/010274ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ En Algérie, colonie de peuplement, vivaient deux populations dotées de références fort différentes au plan de la culture, de la religion et de la civilisation, et situées aux antipodes l'une de l'autre pour ce qui est des traditions administrativo-étatiques. En ce qui concerne le mariage, aux institutions des uns — liens sacrés légitimés dans la société par une cérémonie civile et par l'enregistrement a l'état civil — s'opposait chez les autres une conception communautaire du mariage dont la légitimité ne devait rien à l'État. Les deux populations avaient, par conséquent, des pratiques matrimoniales différentes. Il y avait monogamie d'un côté, avec un faible taux de divorce, et polygamie de l'autre, avec un taux de divortialité très élevé; de plus le divorce revêtait chez les Algériens une forme particulière, la répudiation. La nuptialité est étudiée ici sous l'angle du marché matrimonial : la demande est exprimée par les hommes et l'offre est constituée par les femmes; l'existence de la dot et sa monétarisation totale ou partielle établissent un prix relatif qui permet l'accès au marché; tous les hommes qui ne peuvent payer la dot sont momentanément exclus du marché. L'objectif de cette recherche est de construire une explication du fonctionnement du marché matrimonial dans la société algérienne traditionnelle et de mettre en relief les mécanismes démographiques qui sous-tendent ce fonctionnement.
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3

Levallois, Michel. "Le « mariage arabe » d’Ismaÿl Urbain." Études littéraires 33, no. 3 (April 12, 2005): 109–17. http://dx.doi.org/10.7202/501311ar.

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Abstract:
Mûlatre de Cayenne, membre de la famille constituée par le Père Enfantin après la mort de Saint-Simon, converti à l'islam pendant la mission des saint-simoniens en Égypte, l'interprète militaire Ismaÿl Urbain (1812-1884), commença une carrière d'interprète militaire en Algérie en 1837. Affecté à la Direction de l'Algérie au Ministère de la Guerre à Paris, puis membre du Conseil de gouvernement à Alger, il fut le conseiller politique du duc d'Aumale, puis l'inspirateur de la politique dite du " Royaume arabe " de Napoléon III. Par ses rapports, ses articles dans la presse, deux publications et une abondante correspondance, il exerça un magistère intellectuel et politique dans l'armée, l'administration et la presse, pour la défense des " Indigènes " contre les exigences des " colonistes " qui voulaient leur prendre leurs terres, leur refuser l'accès aux droits de la citoyenneté. Il est un aspect de cette personnalité complexe qui n'a pas encore été mis en lumière : c'est ce qu'il a appelé son " mariage arabe ". Ce mariage, qui tient une place importante dans ses deux autobiographies encore inédites et dans ses correspondances, a été vécu par Urbain comme le contrepoint de son engagement politique en faveur des Arabes. Célébrée devant le Cadi à Constantine en 1841, non reconnue par la loi française, cette union n'était pour le jeune interprète qu'un engagement provisoire. Elle aurait pû n'être qu'un " amour colonial ", si la personnalité de sa très jeune femme ne l'avait transformée en une union durable. L'écartèlement entre deux sociétés antagonistes, le regard des autres, de longues séparations, puis les souffrances et la maladie qui en 1864 emporta Djeyhmouna à l'âge de trente-cinq ans, l'enrichirent et la renforcèrent. C'est l'histoire de cette union qui est évoquée ici, à partir des informations qu'Urbain a données à ses amis sur une démarche qu'il voulait, et qui le fut presque, exemplaire.
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Moussouni, Abdellatif, and Ammaria Metri. "Etude anthropo-sociologique des mariages consanguins dans la population de sabra (ouest-Algérien)." Lebanese Science Journal 20, no. 2 (August 27, 2019): 323–41. http://dx.doi.org/10.22453/lsj-020.2.323-341.

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Abstract:
Dans le cadre de l’étude de la diversité socio-culturelle des différentes populations de l'ouest-algérien ainsi que la recherche de de leurs liens de parenté, le présent travail porte sur l'étude de la consanguinité au sein de la population rurale de Sabra (Tlemcen). Il a pour objectif de décrire la perception des mariages consanguins, déterminer l'interaction entre le statut social et la prévalence de la consanguinité, et d’analyser les facteurs associés aux pratiques des unions consanguine. Les résultats ont mis en évidence une proportion élevée de consanguinité de 33,33%. Ils ont montré également, une légère préférence pour les mariages entre apparentés du second degré. De plus, la structure socio-culturelle et anthropologique des unions consanguines, depuis plusieurs générations et aujourd’hui, demeure une pratique sociale normative et courante dans notre population. L’analyse des corrélats sociaux a enregistré un effet significatif protecteur par rapport à deux variables explicatives en association avec le choix des mariages consanguins, il s'agit bien du lieu de résidence durant l'enfance (en dehors de Sabra) et la deuxième classe d'âge au moment du mariage (20-29 ans). Bien que, cette analyse n’a révélé aucune relation étroite entre ces variables explicatives et l’adoption de cette forme matrimoniale chez les sujets de notre population, la probabilité de pratiquer un mariage consanguin ne pourrait pas être aléatoire. Elle dépendrait d’autres facteurs de l’ordre économiques, socio- culturelles, démographiques et géographiques.
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أوكيل, عتيقة. "العزوف عن الزواج و الاعتداء الجنسي على الأطفال : دراسة ميدانية بالجزائر = Réticence au Mariage et à l'Abus Sexuel des Enfants : Une Étude de Terrain en Algérie." Studies and Research 7, no. 20 (2015): 145–59. http://dx.doi.org/10.12816/0025133.

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Deshayes, Fabien. "D’amour ou de raison ?" Sociologie et sociétés 48, no. 2 (October 24, 2016): 131–53. http://dx.doi.org/10.7202/1037718ar.

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Abstract:
Cet article narre un mariage mixte dans des familles pauvres, entre une femme française âgée de 60 ans et un homme algérien âgé de 44 ans, qui se sont connus quelques mois avant cette union. Des préparatifs à la cérémonie en passant par les conséquences de cette alliance sur le groupe familial, nous suivons chronologiquement les épreuves administratives que doit traverser le couple ainsi que les jugements des proches sur cet événement. En recueillant la parole des divers protagonistes concernés par ce mariage, ce texte souligne les bouleversements qu’il provoque. Cette union a des effets sur les équilibres antérieurs et modifie sensiblement la place des hébergés qui vivent dans l’appartement du couple ainsi que celle des proches. Ceux qu’il s’agissait d’épauler hier reculent dans la hiérarchie et se voient contraints d’envisager de nouvelles protections. Avec cette union, c’est tout le paysage des liens interpersonnels qui se recompose. L’étude ethnographique du mariage permet de lever le voile sur l’ampleur des liens d’interdépendance qui caractérisent les milieux pauvres, que ce soit par l’intermédiaire de transferts économiques, d’hébergements ou par tout un ensemble de services rendus.
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Miliani, Hadj. "Transactions sociales et sémiotique du sujet. Le cas du mariage « falso » dans l’Ouest algérien." Insaniyat / إنسانيات, no. 9 (December 31, 1999): 37–43. http://dx.doi.org/10.4000/insaniyat.8252.

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Chentouf, A. "Consanguinité et prédisposition génétique à l’épilepsie." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S85—S86. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.374.

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Abstract:
Le rôle important attribué à la consanguinité dans le développement de maladies à déterminisme génétique est bien documenté ; cependant, son association à l’épilepsie a été suggérée par certaines études et réfutée par d’autres. En Algérie, vu le taux élevé de mariages consanguins (38 %), il nous est apparu nécessaire de réaliser une enquête épidémiologique dont l’objectif principal est d’étudier la relation entre la consanguinité et l’épilepsie, non seulement dans la population générale mais aussi parmi des familles algériennes comptant plusieurs membres atteints d’épilepsie.MéthodesOnt été inclus des épileptiques non apparentés âgés de plus de 16 ans, suivis au service de neurologie du CHU d’Oran et consultant entre octobre 2013 et mars 2014. Des témoins appariés au sexe et à l’âge ont été sélectionnés parmi les patients suivis au même service pour une autre pathologie neurologique. Dans un second temps, nous avons recruté 40 familles multigénérationnelles dont plusieurs membres étaient épileptiques. Nous avons tracé les pedigrees de chaque famille afin d’estimer le taux de consanguinité et de déduire les éventuels modes de transmission de l’épilepsie pour chaque famille.RésultatsCent un cas et 202 témoins ont participé à l’étude. L’analyse multivariée par régression logistique a retenu cinq facteurs significativement associés à l’épilepsie dans le modèle final : la consanguinité au premier degré (p = 0,029), l’antécédent d’épilepsie chez un apparenté du premier degré (p < 10–4), des antécédents de convulsions fébriles (p = 0,005), de traumatisme crânien sévère (p = 0,02) et le retard mental (p = 0,006). Parmi les 40 familles épileptiques, le taux de mariages consanguins était de 50 %. L’analyse généalogique a suggéré une transmission autosomique récessive dans 35 % des cas.ConclusionLa consanguinité est un facteur de risque significativement associé à l’épilepsie. La mise en place d’une stratégie de prévention et de sensibilisation de la population sur l’impact des mariages consanguins ainsi qu’un conseil génétique pour les couples ayant des antécédents familiaux d’épilepsie s’avèrent nécessaires.
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Brunet, Guy. "Illégitimité, mariage et légitimation d'enfants sur le territoire algérien dans la seconde moitié du xixe siècle." Annales de démographie historique 127, no. 1 (2014): 97. http://dx.doi.org/10.3917/adh.127.0097.

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Kouaouci, Ali, and Saadi Rabah. "La reconstruction des dynamiques démographiques locales en Algérie (1987-2008) par des techniques d’estimation indirecte." Articles 42, no. 1 (July 10, 2013): 101–32. http://dx.doi.org/10.7202/1017099ar.

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Abstract:
L’Algérie a connu une décennie noire, de 1991 à 2000, marquée par la violence politique, qui aurait causé environ 200 000 morts, a fait reculer les mariages et les naissances et a occasionné de grands mouvements de population. La violence a considérablement diminué depuis les années 2000 et le présent document tente d’évaluer la façon dont la fécondité, la mortalité et la migration ont pu changer au cours de la période de violence et après le retour d’une paix relative. Se peut-il que les techniques indirectes utilisées au niveau régional clarifient la question ? L’Algérie a effectué trois recensements généraux de la population et de l’habitat (1987, 1998 et 2008) en adoptant la même division en 48 wilayates (provinces). Nous allons utiliser ces 3 recensements, ainsi que les données d’état civil et l’enquête MICS de 2006. La technique indirecte ADJASFR a été très utile et a fourni des estimations de l’indice synthétique de fécondité très proches de l’indice direct tiré du recensement de 1998. La migration forcée explique, en partie, les changements observés dans la fécondité et la mortalité.
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Mahieddin, Nahas M. "La dissolution du mariage par la volonté unilatérale de l’un des époux en droit musulman et en droit algérien." Revue internationale de droit comparé 58, no. 1 (2006): 73–100. http://dx.doi.org/10.3406/ridc.2006.19411.

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Taleb, M. "SFAP – La consanguinité : risque d’anomalies génétiques." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S84—S85. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.371.

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Abstract:
Une étude prospective parue dans The Lancet[1] a considéré la consanguinité comme un facteur de risque majeur d’anomalies congénitales. Les auteurs ont analysé les données d’une cohorte de naissance, entre 2007 et 2011 à Bradford, ville multiéthnique, située dans l’ouest de l’Angleterre et qui comprend notamment une forte communauté pakistanaise. La cohorte comprenait 13 776 nouveau-nés. Sur l’ensemble de la cohorte, 386 (3 %) avaient une anomalie congénitale. Le risque était plus élevé pour les mères d’origine pakistanaise, dont 18 % des bébés étaient issus d’unions entre cousins au premier degré, ce qui multiplie par deux le risque de malformations des enfants. Globalement, un cinquième de la population humaine dans le monde vit dans des communautés ayant une préférence pour les mariages consanguins et au moins 8,5 % des enfants ont des parents consanguins [2]. La consanguinité est une tendance sociale profondément enracinée parmi les populations au Moyen-Orient, en Asie occidentale et en Afrique du Nord, ainsi que parmi les émigrants de ces communautés résidant aujourd’hui en Amérique du Nord, en Europe et en Australie. Les conséquences de ces unions sur la fréquence des maladies à déterminisme génétique sont importantes. À côté de l’augmentation d’incidence des maladies autosomales récessives, la consanguinité serait également incriminée dans l’augmentation des maladies complexes, multifactorielles telles que les troubles mentaux [3]. Les rares études d’épidémiologie génétique auprès de populations consanguines et/ou constituant des isolats géographiques confirment l’existence d’un lien significatif entre consanguinité et troubles mentaux, l’augmentation du risque au sein de la descendance des couples consanguins et augmentation de la fréquence de la schizophrénie et des troubles bipolaires dans la descendance de parents consanguins [4]. Cette session va permettre à de jeunes chercheurs algériens de présenter leurs travaux sur la consanguinité, la première étude concernant la schizophrénie et le trouble bipolaire, la seconde l’épilepsie.
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Nedjlaà, Mortad, and Aouar Metri Ammaria. "Etude Bio-Anthropologique des Mariages Consanguins sur la Morbidité et les Paramètres de Fitness Chez la Population de Msirda dans l'Extrême Ouest Algérien = دراسة بيو-أنثروبولوجية لزواج الأقارب اعتمادا على بعض الأمراض و المعلمات الصحية عند سكان مسيردة في أقصى الغرب الجزائري = Bio-Anthropological Approach of Consanguineous Marriages on Morbidity and Fitness Parameters in the Population of Msirda in Extreme Western Algeria." مقاليد, no. 7 (2014): 19–34. http://dx.doi.org/10.12816/0032719.

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Ben Mecheri, Abdelhalim, and Mohamed Djagham. "Le Mariage De La Personne Enlevée Avec Son Ravisseur Comme Une Excuse D’impunité En Droit Algérien." مجلة القانون والمجتمع, 2018, 33. http://dx.doi.org/10.35780/1937-000-012-010.

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Amina Chentouf, Randa Talhi, Aicha Dahdouh, Soumia Benilha, Mohand Laid Oubaiche, and Malika Chaouch. "Étude des facteurs de risque associés à l’épilepsie dans une population de l’Ouest Algérien." Journal de la faculté de médecine d'Oran 1, no. 3 (September 30, 2017). http://dx.doi.org/10.51782/jfmo.v1i1.33.

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Abstract:
Introduction - L’épilepsie est une maladie neurologique chronique dont les facteursde risque sont très hétérogènes d’une population à une autre. Le rôle important attribuéà la consanguinité dans le développement de maladies à déterminisme génétiqueest bien documenté ; cependant son association à l’épilepsie a été suggéréepar certaines études et réfutée par d’autres. La présente étude cas-témoins a pourobjectifs d’étudier la relation entre la consanguinité et l’épilepsie, et d’identifierles autres facteurs de risque associés à l’épilepsie dans une population de l’OuestAlgérien.Patients et méthodes - Ont été inclus des épileptiques non apparentés âgés deplus de 16 ans, suivis au service de neurologie du Centre Hospitalier Universitaired’Oran et consultant entre Octobre 2013 et Mars 2014. Des témoins appariés ausexe et à l’âge ont été sélectionnés parmi les patients suivis au même service pourune autre pathologie neurologique. Les variables étudiées étaient: la consanguinitéparentale, l’histoire familiale d’épilepsie, le retard mental, le déficit neurologique,les antécédents de convulsions fébriles, de traumatisme crânien sévère, d’accidentvasculaire cérébral, de complications périnatales, d’infection du système nerveux central et d’addiction à l’alcool et aux drogues.Résultats - 101 cas et 202 témoins ont participé à l’étude. L’analyse multivariée par régression logistique a retenu cinq facteurs significativement associés à l’épilepsiedans le modèle final: la consanguinité au premier degré (p=0.029), une histoire familiale d’épilepsie chez un apparenté du premier degré (p<10-4), des antécédents de convulsions fébriles (p=0.005), de traumatisme crânien sévère (p=0.020) et le retard mental (p=0.006). Conclusion - Cette étude a permis d’identifier les facteurs de risque associés à l’épilepsie et de démontrer une agrégation familiale de l’épilepsie dans une population de l’ouest algérien. La mise en place d’une stratégie de prévention et de sensibilisation de la population sur l’impact des mariages consanguins s’avère nécessaire.
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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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