Academic literature on the topic 'Marques de toile'

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Journal articles on the topic "Marques de toile"

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Veronese, Alexandre, and Marcelo Barros da Cunha. "A utilização das marcas alheias nos algoritmos de geração de palavras-chaves: uma análise sobre a jurisprudência do tribunal de justiça da união europeia para pensar sobre o caso brasileiro / l’utilisation de la marque d’autrui dans les générateurs de mots clés: une analyse des décisions de la cour de justice de l´union européenne pour reflechir sur le cas brésilien / The use of other parties trademarks in algorithms to generate keywords: an analysis of the Court of Justice of the European Union to shed light over the Brazilian case." Revista Brasileira de Direito 13, no. 2 (August 18, 2017): 232. http://dx.doi.org/10.18256/2238-0604/revistadedireito.v13n2p232-255.

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Abstract:
O objetivo do trabalho é expor considerações sobre a potencial violação do direito de marcas por motores de busca a partir de sistema de geração de palavras-chave por algoritmos. A introdução descreve o problema de pesquisa em termos gerais e expõe o acerto teórico utilizado para concluir que somente será possível pensar em soluções para estes conflitos jurídicos se houver a apreciação de um conceito de regulação em rede. Em síntese, é descrito o modelo de “comunitarismo de rede”, aperfeiçoado por Andrew D. Murray, a partir do qual se concluirá, com análise das disputas jurídicas no Brasil e na Europa, pela importância de estudar a novos modos de regulação cooperativa. A primeira seção do artigo descreve como a evolução tecnológica dos sistemas de navegação na Internet colocou os motores de busca em um papel central, em razão da necessidade de ordenar o grande volume de informação disponível. A segunda parte descreve as prescrições genéricas do direito internacional sobre propriedade intelectual e propriedade industrial, demonstrando a dificuldade de adaptação das normas tradicionais para o paradigma da Internet. Ainda, é indicado um dilema potencial relacionado aos algoritmos e base de dados – protegidos pelos direitos autorais – serem meios de perpetração de violações de direitos protegidos por normas de propriedade industrial. É detalhado o caso Louis Vuitton versus Google France SLC no qual o Tribunal de Justiça da União Europeia houve por considerar não haver responsabilidade do motor de busca por violação de marca. A terceira seção analisa casos brasileiros, julgados por tribunais de apelação, para concluir que o resultado dos julgados é parecido com o paradigma da União Europeia, contudo com uma inovação: a exclusão de responsabilização com base na premissa técnica de que os algoritmos utilizados inviabilizariam o exame prévio das palavras-chave. A conclusão do artigo reside na importância de buscar soluções cooperativas de regulação, em razão da complexidade técnica envolvida, sendo possível intuir a fruição dos benefícios de ação conjunto dos agentes de comércio em prol de um ambiente de negócios saudável, que deriva das tradições do direito mercantil.AbstractThe paper exposes considerations over potential trademarks infringements by the keyword generation algorithms. The introduction describes the research problem in broad terms in order to show that an effective analysis should use a networked regulation theoretical framework. It is described the model named “network communitarism”, created by Andrew D. Murray from which it will be, after assessing the judicial disputes both in Brazil and in the European Union, of the importance of study of new cooperative regulation models. The first part of the article describes how the technological evolution of Internet browsing has granted the search engines a central role to deal with the necessity to organize the enormous volume of available information. The second section describes the general norms of the international intellectual property law to indicate the complex operation to adapt them to the Internet new paradigm. Therefore it is indicated a potential legal dilemma due to the fact that algorithms and databases are protected by copyright laws and are also means to violate industrial property rights. The final ruling of the European Court of Justice in the Louis Vuitton against Google France SLC case is detailed, and it is shown that it determined the absence of trademark infringement in the conduct of the search engine. The third section assesses some Brazilian appellate rulings and concludes that the panorama there is similar to the European case. Notwithstanding, the Brazilian courts utilize an additional argument: the technical premise that the algorithm system is unable to make a previous exam of the keywords contents – and potential violation. The conclusion of the article focuses on the importance to debate and find new cooperative regulatory solutions, as something possible to infer from both the technological complexity of the problem and the own enterprises need of a good business environment.KeywordsInternet – Industrial Property – Trademark Law – Rulings – European Court of Justice – Comparison.ResuméeL'objectif de l´article est de présenter des considérations au sujet de la violation potentielle du droit des marques par les moteurs de recherche à partir de mots-clés générés par des systèmes techniques et des algorithmes. L'introduction décrit le problème de la recherche en general, et, ensuite, elle décrit le cadre théorique utilisé pour conclure qu´il n´est pas possible de trouver une solution à ces conflits juridiques sans l'examen du concept de régulation en réseau. En bref, elle décrit le modèle de «communautarisme en réseau», mis au point par Andrew D. Murray, à partir duquel se fera l'analyse des litiges en Europe et au Brésil. Au fin, se concluira par l'importance d'étudier des nouveaux moyens de régulation coopérative. La première partie de l'article décrit comment l'évolution technologique des systèmes de navigation de la Toile a mis les moteurs de recherche dans un rôle central, en raison de la nécessité d´organiser un grand volume d'informations disponibles. La deuxième partie décrit les dispositions générales du droit international sur la propriété intellectuelle et la propriété industrielle, ce qui démontre la difficulté d'adapter les normes traditionnelles au paradigme de l'Internet. Pourtant, un dilemme potentiel lié à des algorithmes et à la base de données est qu´ils sont protégés par le droit d'auteur mais également ils sont um moyen de commettre des violations d´autres droits protégés par les règles de la propriété industrielle, comme le droit de marque. La section détaille de cas Louis Vuitton vs Google France dans la Cour de Justice de l'Union européenne qui n´engagait pas la responsabilité du moteur de recherche em ce qui concerne la violation de marque. La troisième section analyse les cas brésiliens de certaines cours d'appel dont l'issue des procès est similaire au paradigme de l'UE, mais avec une innovation: l'imputabilité de l'exclusion fondée sur l'hypothèse technique que les algorithmes utilisés rendraint impossible l´examen préalable des mots clés. La conclusion de l'article traite de l'importance de l´étude de solutions juridiques dans le paradigme de la régulation coopérative, en raison de la complexité technique en cause, et elle indique la possibilite de profiter de l´interêt de tous les agents commerciaux d´avoir un environnement d'affaires sain issu des traditions de droit commerciaux.Mots-cléInternet – Proprieté Industrielle – Droit de Marque – Arrêts – Cour de Justice de l´Union Européenne – Comparasion.
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Roy, Lucie. "Le sens (L’)issu(e) du silence." Protée 28, no. 2 (April 12, 2005): 57–68. http://dx.doi.org/10.7202/030594ar.

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Abstract:
L'auteure se prête dans le cadre de cet article à une étude du silence non pas au mais pour le cinéma. Elle le fait presque a contrario, d'abord en supposant que, des silences au cinéma, il n’y en a pratiquement pas, ensuite en en faisant jouer le principe ailleurs, dans une lettre, un poème, une toile. La mise en évidence du caractère cinétique – phénoménologique en fait – que signale le silence dans d’autres écritures aide à penser, pour le cinéma, la sorte de lecture attachée à l’écriture filmique, la sorte de lisibilité attachée à la visibilité du film. L’auteure suppose notamment que, parce que silencieux et offerts à la lecture, les intervalles comme les entours des images constituent des sortes de supports pour l'écriture filmique. Les silences incitent à reconnaître l'apport d'une intentionnalité, invitent, lorsqu’ils sont marqués, à des variations de l'imagination, à la lecture d'une écriture de la mémoire, à l'emprunt, autrement dit, d'une pensée de l'énonçable et du mémorable.
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Khabou, Saadia. "l' imaginaire haptique chez Georges Limbour." Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses 36, no. 1 (May 12, 2021): 51–55. http://dx.doi.org/10.5209/thel.70245.

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Abstract:
Étant nourri par la philosophie phénoménologique, Georges Limbour est sensible aux Texturologies de Jean Dubuffet, qui non seulement font apparaître « la chair du monde » en faisant valoir la « chair de la peinture », mais aussi et paradoxalement deviennent le lieu par excellence où l’imagination matérielle, telle qu’elle est définie par Bachelard, trouve sa parfaite illustration. Ce qui fait que la contemplation d’une toile de Dubuffet déclenche chez Limbour une suite d’images fantasmagoriques, attestant de la puissance haptique de ces Texturologies et de leur aptitude à faire advenir l’absence à travers la forte présence de la matière picturale. L’intérêt de cet article est de montrer comment le changement du paradigme pictural, qui marque le passage de la transparence iconique à l’opacité indicielle, permet paradoxalement d’ancrer plus concrètement le fait pictural dans l’expérience immanente du monde sensible et de créer par de-là même un imaginaire haptique qui fera la singularité de l’œuvre littéraire de Georges Limbour.
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Lapompe-Paironne, Lionel. "Cinéma et désert." Téoros 30, no. 1 (September 4, 2012): 90–98. http://dx.doi.org/10.7202/1012112ar.

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Abstract:
Les paysages cinématographiques, réels ou imaginaires, peuvent constituer un élément déclencheur de la mobilité touristique, comme tout support visuel. Landes, collines et montagnes de la série Lord of the Rings (Le Seigneur des anneaux), mais aussi déserts de Lawrence of Arabia ou de Star Wars (La Guerre des étoiles), autant de paysages à la fois réels et imaginaires suscitent l’attrait touristique. Les environs de Ouarzazate (Maroc) et de Tataouine (Tunisie) ont servi et servent encore de toile de fond à des productions diverses et variées. Pourtant, si le cadre paysager reste identique, les conséquences sur l’aménagement touristique et sur la fréquentation ne sont pas les mêmes d’un bout à l’autre du Sahara, de même que les motivations des touristes qui se rendent sur ces deux sites. Cette contribution, après avoir traité de la manière dont l’industrie cinématographique a exploité les paysages désertiques du Maroc et de la Tunisie, aborde la question de l’importance différenciée du ciné-tourisme dans les deux espaces considérés. Il s’agit de comprendre, notamment grâce à la théorie des « marqueurs » de MacCannell (1976, r. 1989a), comment le tourisme lié au cinéma s’est développé selon deux modalités différentes, en termes de fréquentation et d’impact spatial, d’un bout à l’autre du Maghreb.
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Molénat, F., A. Morard-Dubey, and L. Roegiers. "Le sentiment de continuité en périnatalité. Concepts et outils : une élaboration progressive." Périnatalité 11, no. 4 (December 2019): 149–60. http://dx.doi.org/10.3166/rmp-2019-0068.

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Abstract:
Examiner les modalités actuelles de continuité périnatale dans l’organisation des soins amène à retrouver l’origine du concept « sentiment continu d’exister » à divers moments de l’histoire des idées, puis à celle des pratiques. Socle dans la construction de l’humain, les moyens de l’assurer chez l’enfant en construction mettent en jeu de multiples facteurs. La pénétration de la théorie de l’attachement dans la culture médicale et psychologique en a favorisé la diffusion. D’abord étudié au sein de la dyade mère–bébé, le cadre d’analyse s’est élargi à la place du père, et à l’environnement professionnel dans sa proximité avec les parents et l’enfant aux étapes précoces de la vie, marquées par la médicalisation des décennies précédentes. De ce fait, le monde obstétricopédiatrique s’est complexifié. Les nouvelles technologies de soins ont confronté les équipes à des charges émotionnelles incontournables. C’est dans le rapprochement des disciplines concernées par le devenir de l’enfant, tant sur le plan somatique que psychoaffectif, qu’ont pu se repérer les fossés au sein du monde professionnel. Ces écarts tiennent à la matérialité des organisations, aux conditions d’exercice fort distantes, aux cultures monodisciplinaires jusqu’alors exclusives, ainsi qu’aux langages et aux objectifs distincts. L’impact des attitudes et pratiques médicales et psychosociales en ces moments sensibles est devenu objet de recherche. Chaque terrain développe ses stratégies, aidé selon les sites par une politique de soins telle que la création des réseaux périnatals en France. Une étroite collaboration entre trois équipes française, suisse et belge a permis depuis deux décennies de coanimer l’analyse minutieuse des processus de changement psychoémotionnel chez les futurs parents, et leur retentissement sur l’enfant en devenir, à la lumière des nouvelles modalités d’accompagnement pluriprofessionnel dans la succession des étapes. Même si les politiques de santé diffèrent, un état d’esprit commun s’est dégagé, ménageant l’inventivité et le rythme de chaque site. Un effort de publication et d’enseignement s’est mené ensemble. Le schéma « APRC » (Accompagnement personnalisé en réseau coordonné), élaboré au fil des années grâce aux propositions de praticiens engagés, aux recommandations administratives, aux échanges entre régions et pays, dessine un ensemble de dispositifs légers qui organisent la communication au sein du réseau professionnel. Les éléments de discontinuité sont présents, nécessaires, et témoignent de la diversification des rôles au fil des étapes. Mais ils s’intègrent dans un contexte environnemental toujours en mouvement, formant une toile protectrice et souple autour des personnes qui pourront s’y appuyer. Mis en forme sur le site de Montpellier, l’APRC a bénéficié récemment d’une étude comparative qui en confirme l’efficacité. Il constitue une étape dans l’effort de prévention précoce, susceptible d’améliorations permanentes.
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Pelletier, Réjean. "Le militant du R.I.N. et son parti." Articles 13, no. 1 (April 12, 2005): 41–72. http://dx.doi.org/10.7202/055558ar.

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Abstract:
C'est au cours de son congrès national d'octobre 1968 que le Rassemblement pour l'Indépendance Nationale s'est sabordé. Né en septembre 1960 comme mouvement d'éducation politique et groupe de pression, le R.I.N. s'est transformé en parti politique au cours d'un congrès spécial tenu à Montréal en mars 1963. Durant plus de huit ans, quoique minoritaire sur la scène politique québécoise, le R.I.N. s'est imposé comme catalyseur de la question nationale et point de référence des partis traditionnels sur le plan constitutionnel. Ayant su profiter du déblocage provoqué par la « révolution tranquille », il fut en même temps un élément actif de cette révolution. Un certain nombre d'idées qu'il avait lancées au cours de sa brève existence ont marqué les partis politiques au pouvoir ou furent reprises, plus tard, par le Parti Québécois. Sans le R.I.N., le visage actuel du Québec serait probablement différent de ce qu'il est effectivement. Mais si le R.I.N. a pu marquer la vie politique québécoise, il s'insère aussi dans le vaste courant nationaliste qui a traversé le Québec au cours du vingtième siècle. D'un nationalisme que l'on pourrait qualifier de culturel où il s'agit avant tout de défendre la langue et la culture françaises en s'opposant aux provinces anglophones afin d'affirmer, de cette façon, la spécificité française du Québec, la province est passée peu à peu à un nationalisme politique qui s'est incarné surtout (après le nationalisme négatif de Duplessis) dans ce que l'on a appelé la « révolution tranquille ». Il s'agit désormais d'assurer la défense du fait français par la reconnaissance d'une nation canadienne-française et donc d'un statut spécial pour le Québec qui est « l'expression politique » du Canada français et le point d'appui de tous ceux qui parlent français au pays. Par la suite s'établit une distinction entre le Québec et le Canada français. De plus en plus, le Québec ne cherche pas à s'affirmer en s'opposant au Canada anglais, mais à se définir par rapport à lui-même. Il n'est plus question du sort des minorités françaises en dehors du Québec que certains qualifient de combat sans issue, mais des pouvoirs nécessaires à l'État du Québec pour assurer sa survie et favoriser l'organisation et le développement de la vie collective des Québécois. Le R.I.N. a traversé une courte phase de nationalisme culturel au cours des années 1960 et 1961. Mais il s'inscrit aussi, dès sa fondation, dans le courant du nationalisme politique en réclamant l'indépendance du Québec. Bien plus, il fut pour ainsi dire l'incarnation même de ce courant en servant de point de référence aux autres partis politiques. Cependant, sous l'influence conjuguée de Pierre Bourgault à la tête du R.I.N. à partir de mai 1964 (et plus tard, d'Andrée Ferretti) et de revues à caractère socialiste comme Révolution québécoise et Parti pris, le nationalisme politique se mue progressivement en nationalisme socio-économique. Dès lors, l'indépendance politique devient un moyen pour la réalisation du mieux-être des Québécois et pour leur libération de l'emprise « capitaliste » autochtone et de la domination « impérialiste » américaine. Il s'agit d'assurer avant tout le développement social et économique du Québec au bénéfice de la collectivité québécoise tout entière et non pas de la seule bourgeoisie, qu'elle soit de langue française ou de langue anglaise. Sous cette optique, pour certains groupes, le socialisme doit passer avant l'indépendance. En d'autres termes, on est indépendantiste parce qu'on est socialiste — l'indépendance du Québec permettant l'établissement d'un socialisme véritable — et non pas l'inverse. Au sein du R.I.N., le nationalisme politique se double rapidement du nationalisme socio-économique. Le parti, en effet, va s'employer non seulement à réclamer l'indépendance politique du Québec, mais aussi à élaborer et faire connaître un programme ambitieux de développement économique et social pour le futur Québec indépendant. On pourrait ajouter que là aussi le R.I.N. fut un élément moteur de ce nouveau nationalisme, bien que le caractère socialiste de son programme fût nettement moins accusé que celui d'autres groupements de moindre importance et plutôt marginaux. Ce mariage du national et du social s'est surtout opéré au moment où le R.I.N. est devenu parti politique et a songé, de ce fait, à se doter d'un programme qui soit différent de celui des partis traditionnels. C'est donc sur cette toile de fond que s'inscrit le développement du R.I.N. au cours des années 1960-1968. C'est dans ce climat politique général qu'il convenait de le situer afin de mieux comprendre, par la suite, l'action des militants au sein du parti et la perception globale qu'ils avaient de leur propre formation politique.
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Bénéi, Veronique. "Nationalisme." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.021.

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Abstract:
En 1990, l'historien Eric Hobsbawm prophétisait la fin des nations et nationalismes. Pourtant, jamais autant d'États-nations n’ont vu le jour que dans le dernier quart du vingtième siècle. Leur importance dans le monde contemporain est telle qu’elle évoque un « système mondial ». Plus : nombre de conflits politiques aujourd’hui mobilisent des pulsions nationalistes qui soit président à la fondation d’un État-nation, soit en dérivent. La volonté de (re-)créer une communauté nationale y est portée par une espérance et un désir de vivre ensemble fondé sur la redéfinition de bases communes (langue, religion, etc.). Voici vingt ans, le nationalisme constituait un pré carré de l’histoire et de la science politique. À présent, il occupe une place centrale dans les travaux d’anthropologie politique. « Nationalisme », « national », « nationaliste » – Ajustements sémantiques. Le nationalisme se définit comme principe ou idéologie supposant une correspondance entre unités politique et nationale. La nation n'est cependant pas « chose » mais abstraction, construction idéologique dans laquelle est postulé un lien entre un groupe culturel auto-défini et un État. L’implication émotionnelle qu’elle suscite est, elle, bien concrète. Plus qu’une idéologie, d’aucuns considèrent le nationalisme comme sentiment et mouvement : de colère suscitée par la violation de l'intégrité politique et nationale, ou de satisfaction mû par sa défense.[1] Sentiment et mouvement, le nationalisme produit, entretient et transmet une implication émotionnelle autour de l'abstraction de la nation, potentiellement productrice de violence. La distinction entre « national » et « nationaliste » est ténue, davantage une question de perspective que de science objective. On oppose souvent le « simplement national », entendez « qui relève d’un intérêt légitime pour la nation », au « condamnable nationaliste », à savoir ressort de passions irrationnelles. Or, il s’agit davantage d’une question de point de vue. Importante pour l’analyse anthropologique, cette relativité permet de transcender les distinctions infructueuses entre « nations établies » (censées appartenir à la première catégorie) et « nations plus récentes » (reléguées à la seconde) qui balisent les réflexions les plus éclairées sur le nationalisme. Nationalisme, nationalisation et éducation. Le nationalisme a partie liée avec la nationalisation comme mise en œuvre d’un régime d’identification nationale. Celle-ci fut longtemps associée à des modèles de modernisation où la scolarisation était prépondérante. Le modèle sociologique universaliste d’Ernest Gellner (1983) au début des années 1980 a encadré maints programmes éducatifs, des appareils d’État comme des agences d’aide internationale. Dans cette perspective associant modernisation, industrialisation et nationalisme laïque, opèrent une division industrielle du travail et une culture partagée du nationalisme tenant ensemble les éléments d’une société atomisée par le procès d’industrialisation. Cette culture, homogène, doit être produite par la scolarisation, notamment primaire. Si la perspective gellnérienne est depuis longtemps disputée au vu du nombre de contre-exemples, où nationalisme exacerbé accompagne industrialisation faible ou, inversement, industrialisation poussée voisine avec nationalisme religieux, la plupart des États-nations aujourd’hui retiennent la corrélation entre scolarisation de masse et culture de sentiments d’appartenance nationale. En concevant l’éducation comme stratégie stato-centrée d’ingénierie sociale servant les structures hiérarchiques de la reproduction sociale (Bourdieu et Passeron 1990), cette perspective omet l'agency des citoyens ordinaires, autant que la contextualisation historique des conditions de production des mouvements nationalistes en contexte colonial, d’où sont issus maints État-nation récents. Nationalisme, colonialisme et catégories vernaculaires. Le cas des nations plus récentes appelle clarification concernant le legs des structures politiques européennes. Dans les sociétés autrefois sous le joug colonial, l’émergence d’une conscience nationaliste et la mobilisation contre les dirigeants coloniaux furent des processus concomitants. Citoyenneté et nationalisme furent étroitement associés, puisque la lutte pour l'indépendance assistait celle pour l’acquisition de droits fondamentaux. La conscience d’un sujet national libre s’est forgée de pair avec l'établissement de droits (et devoirs) de citoyen. Elle a aussi nécessité une accommodation vernaculaire de concepts initialement étiques. La sensibilité des anthropologues à l’égard des catégories vernaculaires opérantes dans les idiomes rituels, culturels et linguistiques et les pratiques de socialisation afférentes, contraste fortement avec leur faible investissement, de longues années durant, dans l’étude de sujets entretenant rapport avec une modernité politique, tels nationalisme, société civile ou citoyenneté. Philosophie et science politiques, aux instruments théoriques fondés sur une tradition européenne à valeur universelle, conservèrent longtemps l’exclusive. Or, même les perspectives les plus critiques vis-à-vis des Lumières ont négligé les langues vernaculaires dans leurs réflexions sur les modalités d’accueil en contextes non-européens de ces notions politiques (Kaviraj 1992; Burghart 1998; Rajagopal 2001 sont de notables exceptions). Pourtant, travailler avec les catégories vernaculaires illumine les répertoires sociaux et culturels et leurs négociations locales, favorisant une meilleure intelligibilité des ressorts culturels des processus, formes et modèles d’affects politiques et nationalistes. Ils déplacent aussi la focale, souvent portée sur l’éruption occasionnelle ou répétée de la violence nationaliste, vers l’analyse des procès de « naturalisation quotidienne de la nation ». Nouvelles approches (1) - Nationalisme banal et théologies du nationalisme. Mûris au long cours dans les multiples plis de la vie ordinaire, ces processus alimentent les « sentiments d’appartenance », piliers de l’identité en apparence naturels et évidents, vecteurs de la production journalière du « nationalisme banal ». Empruntée à Michael Billig (1995) en écho aux réflexions d’Hannah Arendt sur la « banalité du mal » (1963), l’expression réfère à l’expérience du nationalisme si parfaitement intégrée à la vie ordinaire qu’elle en passe inaperçue. Documenter la fabrique du nationalisme banal implique d’examiner les processus, d’apparence bénigne et anodine, d’identification nationale et de formation d’un attachement précoce à la nation. Ainsi s’éclairent la constitution de sens-/-timents d’appartenance dans la banalité quotidienne de la nation et la distinction ténue entre nationalisme religieux, sécularisme et patriotisme. Dans tout État-nation, les liturgies nationalistes se déroulant quotidiennement et périodiquement (par exemple, dans l’espace scolaire), sont fondées sur des rituels et procédures participant d’une « théologie du nationalisme ». Celle-ci peut dépendre d’une conception explicite de la fabrique de la nation comme projet théologique. Elle est alors informée par des principes d’adhésion à une doctrine ou à un dogme religieux. Tels sont les projets hindutva de construction nationale en Inde, où les partis d’extrême-droite hindoue prétendent édifier le royaume et le gouvernement du dieu Rama (Ramrajya) sur la base des écritures hindoues anciennes. Mais une théologie du nationalisme peut aussi s’arc-bouter sur des procédures rituelles promues par des idéologues et autres « constructeurs de la nation », nationalisme séculaire inclus. Dans l’après-coup de la Révolution française, par exemple, les parangons du sécularisme dur s’efforcèrent d’installer « une nation laïque » par l’emprunt massif des formes d’un catholicisme populaire (Ozouf 1988). Le cas français, bien qu'extrême, n’est nullement exceptionnel. Il souligne la troisième acception, plus générale, de la notion de théologie nationaliste en insistant sur l'élément sacré sous-jacent à maints projets d’édification nationale. Explicitement conceptualisées comme religieuses ou laïques, les production et sustentation de la nation sont dotées d'une inévitable sacralité (Anderson 1983). Ainsi apparaissent les similitudes habituellement méconnues entre différentes formes de nationalisme, y compris entre sécularisme, nationalisme religieux et confessionnalisme (Hansen 2001, Benei 2008). Nouvelles approches (2) - Sens, sentiments et ressentis d’appartenance nationale/nationaliste. Aujourd’hui, l’intérêt d’une perspective anthropologique sur le nationalisme tient au renouvellement du champ disciplinaire au croisement de recherches sur le corps*, les émotions et le sensible (Benei 2008). Celles-ci montrent comment les programmes nationalistes de formation du soi reposent sur la constitution d’un « sensorium national primaire », notamment dans un contexte national-étatique. À travers son appropriation préemptive de l’univers sensoriel de la population, l’État s’efforce de mobiliser les niveaux des sensoriums développés par les acteurs sociaux —dans l’intimité de la petite enfance, les traditions musicales recomposées, les liturgies dévotionnelles, les transformations culturelles et sensorielles engendrées par les nouvelles technologies et l’industrialisation, etc.— non seulement lors de rencontres périodiques, mais aussi dans l’union quotidienne de différentes couches de stimulations entrant dans la fabrique d’une allégeance nationale. Ces procès sont simultanément liés à une incorporation émotionnelle produite au long cours. Celle-ci repose la question de la « fin des méta-récits » —nationalisme inclus—, prophétisée par Jean-François Lyotard voici trente ans comme la marque distinctive de la postmodernité. L’époque était alors traversée par courants et discours contraires, aux plans régional, international et transnational. Depuis, on l’a vu, l’histoire a eu raison de ces prédictions. La forme « nation » et ses émanations nationalistes se sont manifestées concrètement dans la vie d'un nombre toujours croissant d'acteurs sociaux du monde contemporain. Comment, alors, expliquer le caractère désuet, voire acquis, de la notion aujourd’hui chez maints universitaires? Par la naturalisation de l’attachement national à une mesure sans précédent. Il ne s’agit plus de partager une communauté de nation avec des lecteurs de journaux (Anderson 1983) ou de « signaler banalement » le national (Billig 1995) : la naturalisation de l'idée et de l'expérience de la nation implique son « incorporation ». C'est par l'incorporation de la nation en nous-mêmes en tant que personnes sociales incarnées, sujets et citoyens, que nous entretenons un sentiment d'appartenance nationale, aussi éphémère et vague soit-il parfois. Conclusion : L’incorporation du nationalisme et ses limites. Un avertissement s’impose : loin de subir le projet étatique, les acteurs sociaux sont doués d’agency sociale et politique. Ils exercent plus d’autonomie que généralement concédé dans les analyses du nationalisme. La compréhension et la représentation des acteurs sociaux sont toujours le produit négocié de processus advenant en divers espaces, du foyer familial jusqu’à l’école et d’autres lieux dits « publics ». Par-delà visions et programmes étatiques relayés par des institutions-clés, l’intérêt d’une approche anthropologique faisant la part belle au corps, aux sens et aux émotions est sa mise en lumière de cette négociation toujours fragmentaire. Lesdits processus n’appartiennent pas à une unité d’analyse totale, État, “sphère publique” ou autre. Pour les acteurs sociaux « au ras du sol », l’État-nation n’est pas nécessairement un objet phénoménologiquement cohérent. Ce dont ils font l’expérience et qu’ils négocient, c’est le caractère incomplet et fragmentaire d’un projet politique de formation du soi, adossé à une toile historique et culturelle de « structures de ressenti » (Raymond Williams 1958). Également, les sens-/-timents d’appartenance sont protéiformes jusque dans leur construction dialogique avec les institutions étatiques, mass media et autres lieux de culture publique. Leur incorporation n’est un procès ni exhaustif ni final. Différents moments peuvent être convoqués dans une infinité de situations. Ce caractère labile rend l’issue de tout programme nationaliste imprévisible. Suite à ces constantes tension et incomplétude, aucun processus de nationalisme, pas même étatique, ne peut prévenir l’irruption de l’imprévisible, dans la routine quotidienne comme en des circonstances extra-ordinaires. En définitive, les programmes étatiques les mieux conçus, qui viseraient à capturer les expériences sensorielles et phénoménologiques que font les citoyens des réalités sociales, culturelles et politiques, ne peuvent en maîtriser la nature contingente.
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Dissertations / Theses on the topic "Marques de toile"

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Antoine, Christine. "Contribution à l'étude des relations entre la transvision des imprimés sur papier journal et les propriétés physiques du papier." Grenoble INPG, 2007. http://www.theses.fr/2007INPG0058.

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Abstract:
La transvision est la tendance d'une image à être vue au verso de la feuille imprimée. L'efficacité de l'extraction du véhicule de l'encre qui est nécessaire pour quantifier les trois composantes de la transvision est étudiée ainsi que l'influence de l'extraction sur l'imprimé et sur les équations permettant de calculer les composantes de la transvision. Des programmes d'analyse d'images ont été développés pour quantifier les détails visibles sur le verso d'imprimés. La quantification du niveau moyen de gris, des points sombres, des longueurs d'onde entre 0. 5 et 5 mm et de la sévérité des marques de toile permet de modéliser l'évaluation subjective de la transvision. Les marques de toile du côté de l'imprimé entraînent une pénétration inégale des pigments d'encre dans le papier mais ne sont pas visibles au verso de l'imprimé. En mesurant les mêmes caractéristiques sur des feuilles non imprimées, il fut possible d'obtenir de bons modèles permettant de prédire la transvision
Print-through is the tendency of the ink deposited on paper to be seen on the reverse side of the print. The efficiency of the oil extraction process required to quantify print-through into three components is studied as well as the influence of the extraction on the print and on the equations used to calculate print-through. Image analysis routines were developed to study the details seen on the reverse side of prints in details. The quantification of the mean grey level, the dark spots, the wavelengths around 0. 5 to 5 mm and the wire mark strength allowed to model subjective print-through. The wire marks from the printed side leads to uneven ink pigment penetration but are not visible on the reverse side of the print. By measuring the same variables on unprinted sheets, it was possible to predict print-through with a good accuracy
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Conference papers on the topic "Marques de toile"

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Szyman, Alexandra. "Les mots et les imaginaires de l’eau dans l’œuvre de Simone Schwarz-Bart." In XXV Coloquio AFUE. Palabras e imaginarios del agua. Valencia: Universitat Politècnica València, 2016. http://dx.doi.org/10.4995/xxvcoloquioafue.2016.3175.

Full text
Abstract:
L’œuvre de Simone Schwarz-Bart, romancière guadeloupéenne, nous immerge au sein de la culture créole dont les croyances et les pratiques se veulent animistes. Ainsi, le rapport des personnages à la nature et aux éléments est exacerbé, notamment celui à l’eau. En effet, l’eau est cette entité conductrice que l’on retrouve tout au long de son écriture et qui flue telle la vie, dans tout ce qu’elle a de plus beau et de plus sombre à la fois. Elle représente ce voyage de l’homme, de la matrice maternelle au monde des Invisibles – l’ « eau »-delà – et incarne ce passage entre le réel et le surnaturel, qui constitue l’un des fondements même de l’imaginaire antillais. C’est à travers une écriture poétique que Simone Schwarz-Bart fait naviguer ses personnages sur des eaux qui se révèlent être tantôt troubles tantôt claires, imprévisibles, mais salvatrices également. L’eau est ce bienfait divin, reflet du corps, reflet du cœur, qui semble emprisonner dans ses profondeurs les souvenirs des personnages, et permet leur renaissance spirituelle. De même, les croyances fétichistes et religieuses formant l’identité créole placent au cœur de leurs rituels l’eau, comme étant une composante indispensable et vitale, tout cela sur fond de toile insulaire. Au sein de l’œuvre schwarz-bartienne, les êtres acquièrent une dimension aquatique et fusionnent avec leur environnement où exotisme et oralité règnent. Sous cette plume marquée du sceau de l’antillanité, l’eau, cette substance liquide, naturelle, inodore et incolore devient un élément symbolique aux mots et aux imaginaires multiples.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3175
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