Academic literature on the topic 'Médecine – Recherche – Nouveaux pays industrialisés'

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Journal articles on the topic "Médecine – Recherche – Nouveaux pays industrialisés"

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Lhoste, Philippe. "La traction animale en Afrique subsaharienne : histoire et nouveaux enjeux." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (March 1, 2004): 125. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9883.

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Abstract:
L’utilisation de l’énergie animale est une technologie très ancienne dans le monde. Malgré les énormes mutations technologiques du siècle passé, en agriculture comme dans les autres domaines économiques, son utilisation reste encore très importante dans de nombreuses sociétés agraires de ce début de XXIe siècle. La situation actuelle de cette technique est d’ailleurs très diverse : l’utilisation des animaux pour leur énergie dans les systèmes de production agricoles est en effet pratiquement abandonnée dans les pays industrialisés, en cours de remplacement dans nombre de pays émergents et tout à fait d’actualité dans certains pays en développement. En Afrique, une grande partie de l’énergie agricole est encore manuelle (énergie humaine), ce qui laisse une grande marge de progrès pour l’utilisation de l’énergie animale ; cela induit pour la recherche et le développement de nouveaux enjeux. La libéralisation des filières et le désengagement des Etats constituent des facteurs forts d’évolution du contexte économique, social et politique des pays concernés ; cela se traduit notamment par une demande renouvelée de la part d’acteurs qui se diversifient. Il faut donc tenter simultanément : i) de répondre aux besoins nouveaux des agriculteurs et autres acteurs concernés ; ii) de prendre en compte les contraintes économiques des exploitations et des filières de production ; iii) de contribuer à la durabilité et à l’augmentation de rentabilité de l’activité agricole ; et iv) d’appuyer l’offre locale des services émergents (artisans, crédits, soins vétérinaires aux animaux, conseil, etc.).
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Guérin, Hubert, and Guillaume Duteurtre. "Editorial." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 66, no. 2 (February 1, 2013): 40. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10138.

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Abstract:
Ce numéro introduit avec deux articles une série de textes sur le thème des systèmes d’information et outils de pilotage du secteur élevage. Ils traitent des méthodes d’analyses démographiques, de suivi des zoonoses émergentes, des outils de gestion des crises climatiques, des systèmes d’information sur les filières ou des impacts de l’élevage sur l’environnement (numéros suivants). La Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux souhaite ainsi contribuer à éclairer une thématique transversale contribuant à améliorer les politiques d’élevage dans les pays du Sud. En effet, malgré son importance, les dynamiques d’élevage dans les pays du Sud sont aujourd’hui très mal connues. Elles constituent d’abord un défi méthodologique lié aux caractéristiques des systèmes et filières d’élevage : petites structures, pluriactivité et faible densité des services à l’élevage caractérisent la majorité des exploitations. De plus, l’importance de l’autoconsommation et du travail familial complique l’évaluation de paramètres économiques standard. Enfin, c’est surtout la mobilité des élevages pastoraux et agropastoraux, et la complexité des droits de propriété qui rendent difficiles les recensements et la collecte de données zootechniques et sanitaires. Le déficit actuel de connaissances sur l’élevage dans les pays du Sud est par ailleurs accentué par des situations politiques locales délicates. Les systèmes publics de collecte et de traitement de l’information quantitativement peu développés y sont en outre fragilisés. Pourtant, les connaissances sur l’élevage ont bénéficié ces 30 dernières années de l’apport de nouveaux outils de traitement de l’information : télédétection, systèmes d’information géographique, bases de données informatisées, modélisation, et télécommunication pour la transmission des données et leur partage par mise en ligne. Ces nouveaux outils ont permis l’émergence de nouveaux dispositifs d’information, notamment en climatologie, épidémiologie et sécurité alimentaire, ainsi que des projections de production, de consommation et de marchés. Ces dispositifs sont mis en place en partenariat avec les autorités publiques nationales et internationales, pour certains d’entre eux en associant les communautés locales ou des organisations de producteurs. Dans la majorité des cas, ils bénéficient d’un appui des agences internationales de développement ou de recherche en réponse aux défis identifiés dans les instances scientifiques et politiques mondiales. En amont et au-delà des questions méthodologiques, il s’agit de répondre à de grands enjeux de développement : comprendre les trajectoires de transformation des économies paysannes, évaluer et prévenir les risques, et innover dans les systèmes de gouvernance. Pour tout cela il est indispensable de disposer d’informations traduisant les évolutions des conditions environnementales, sanitaires, biotechniques et socio-économiques que rencontrent les éleveurs, leurs familles et tous les acteurs des filières d’élevage.
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Guay, Louis. "La technologie à plusieurs visages." Notes Critiques 24, no. 2 (April 12, 2005): 245–61. http://dx.doi.org/10.7202/056036ar.

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Abstract:
Lorsque, en 1827, Francis Bacon écrivit une utopie moderniste, il était bien loin, lui comme ses contemporains, de penser que ce qu'il annonçait, ou plutôt anticipait, était pour se réaliser un jour.1 Dans cette île de Bensalem, sortie tout armée de l'imagination du philosophe, les scientifiques occupaient une place telle qu'ils pouvaient se permettre, en plus d'être à l'origine de l'essor de l'économie et de constamment, par leurs œuvres, améliorer les choses, de taire aux citoyens et aux élus certaines de leurs inventions. Il était loisible, à ces membres de la maison de Salomon, par on ne sait quelle légitimité, de déterminer «lesquelles de nos inventions et de nos expériences que nous avons faites seront divulguées et lesquelles pas ». Bacon dessinait dans ces quelques pages deux pièces d'un paradigme propre au monde occidental : l'enchaînement de la science à l'économie ; le rôle prépondérant des scientifiques. Il ne fait pas de doute que, depuis Bacon, les choses ont bien changé. L'enchaînement de la science à la production ne relève plus de l'utopie, mais il est inscrit dans les organigrammes des grandes sociétés industrielles, dans les bureaux de recherche et développement, et, de plus en plus, ce sont les États qui s'en préoccupent. La politique scientifique et technique connaît un grand essor dans les pays industrialisés : diriger, orienter, canaliser les efforts scientifiques et techniques vers la production sont devenus choses courantes. Le «virage technologique » que compte prendre le Québec n'innove pas : il se situe dans la foulée des nouveaux rapports entre politique et économie. Il n'y a rien d'étrange à ce que, quelque deux décennies après la modernisation des années 1960, après la mise sur pied d'un État moderne, offrant une gamme de services publics équivalente à celle des autres pays industriels avancés, au moment où partout se développe la politique de développement scientifique et technique, le gouvernement du Québec emboîte le pas. Comme piétiner, c'est reculer, mieux vaut alors suivre... Le virage technologique forme la deuxième partie d'un énoncé de politique, dans lequel le gouvernement du Québec se propose, ni plus ni moins, que de « bâtir le Québec ». Ce qui n'est pas une mince affaire : qu'entend-on par bâtir un pays ? Raffermir des secteurs économiques forts ou prometteurs ; éliminer les plus faibles ; favoriser l'adoption de technologies de pointe ; encourager, voire susciter, les innovations locales ; miser sur les compétences et les habiletés humaines ; tabler sur les avantages et les atouts naturels du Québec? Ou bien, maintenir, instaurer ou renouveler des institutions démocratiques ; respecter, par des lois, la pluralité des valeurs et des institutions; permettre l'expression libre des valeurs et des choix individuels et collectifs? On ne se tromperait pas en affirmant que, aux yeux du groupe de dirigeants actuel, les années 1960 ont emprunté la seconde voie. Aujourd'hui, celle-ci étant assurée, il faut, face à la crise, choisir la voie de la construction économique et technologique. Après le social, se plaît-on à dire, l'économique. Et l'économie tourne de plus en plus au rythme du développement technique. Toutefois, le rapport Le virage technologique ne porte pas uniquement sur l'économie et la technologie; il n'est pas de page où le social, par la voie de la concertation, de la consultation, de la coordination, et du consensus, ne soit appelé. En fait, bâtir le Québec est autant techno-économique que social, du moins dans la perspective du rapport. Il nous faut donc regarder de plus près en quoi le virage, ou la construction, est technologique; et quelle idée se fait le rapport de la concertation entre les agents économiques amenés à prendre ce « virage technologique ».
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Yolidje, Issoufou, Djibo Alfa Keita, Idrissa Moussa, Abdoulaye Toumane, Sahabi Bakasso, Karim Saley, Tilman Much, Jean-Luc Pirat, and Jean Maurille Ouamba. "Enquête ethnobotanique sur les plantes utilisées traditionnellement au Niger dans la lutte contre les moustiques vecteurs des maladies parasitaires." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 2 (May 12, 2020): 570–79. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i2.21.

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Abstract:
Le paludisme apparaît comme la plus vieille et la plus meurtrière des maladies tropicales. A travers le monde, de nombreux peuples ont utilisé traditionnellement des plantes pour lutter contre cette maladie. Pour contribuer à la lutte préventive contre le paludisme, une enquête ethnobotanique a été menée à Niamey au près des 40 tradipraticiens afin inventorier les plantes spontanées présumées avoir des activités insecticides. Il ressort des résultats de cette enquête, une nette prédominance des hommes dans l’exercice de la médecine traditionnelle au Niger. En effet, sur les 40 tradipraticiens enquêtés, 36 sont des hommes contre seulement 4 femmes. L’enquête a permis de recenser 28 espèces végétales potentiellement insecticides. Ces plantes sont reparties dans plusieurs familles, celles les plus représentatives sont les Papilionaceae (21,4%), les Lamiaceae (7,1%), les Euphorbiaceae (7,1%), les Combretaceae (7,1%) et les Capparidaceae (7,1%). Les plantes fréquemment citées sont: Azadirachta indica (21%), Striga hermontheca (13,9%) et Hyptis spicigera (10,0%). Les parties des plantes les plus utilisées sont principalement les feuilles (53,3%) et les tiges feuillées (33,3%), avec comme mode principal d’utilisation la fumigation (82,0%). Ces résultats pourraient servir dans le domaine de la recherche des nouveaux biopesticides. L’investigation sera étendue à d’autres régions du pays afin de rassembler le maximum d’espèces végétales antipaludiques. Mots clés: Enquête ethnobotanique, tradipraticiens, plantes insecticides, moustiques, paludisme. English title: Ethnobotanical survey on plants traditionally used in Niger in the fight against mosquitoes vectors of parasitic diseases Malaria appears to be the oldest and deadliest tropical disease. Throughout the world, many people have traditionally used plants to fight this disease. To contribute to the preventive fight against malaria, an ethnobotanical survey has been carried out in Niamey with traditional practitioners to inventory spontaneous plants presumed to have insecticidal activities. The survey shows a predominance of men in the sector; thus, of the 40 traditional healers surveyed, we have 36 men and 4 women. The survey identified 28 potentially insecticidal plant species. These plants are distributed in several families, the most representative are Papilionaceae (21.4%), Lamiaceae (7.1%), Euphorbiaceae (7.1%), Combretaceae (7.1%) and Capparidaceae (7.1%). The most frequently mentioned plants are: Azadirachta indica (21%), Striga hermontheca (13.9%) and Hyptis spicigera (10.0%). The most commonly used plant parts are mainly leaves (53.3%) and leafy stems (33.3%), with fumigation as the main mode of use (82.0%). These results could be used in the field of research of new biopesticides. The investigation will be extended to other regions of the country to gather the maximum number of plant antimalarial species. Keywords: Ethnobotanical survey, traditional healers, medicinal plants, mosquitoes, malaria.
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Naoun, N. "Cannabis et cancer : à la veille de l’expérimentation française du cannabis thérapeutique, de quelles données disposons-nous sur ses propriétés thérapeutiques et ses dangers ?" Psycho-Oncologie, 2020. http://dx.doi.org/10.3166/pson-2020-0130.

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Abstract:
Régulièrement au coeur des débats politiques et de société, la dépénalisation du cannabis questionne de nombreux pays industrialisés. Les études évaluant les risques et les bénéfices potentiels des cannabinoïdes sont de plus en plus nombreuses mais souvent contradictoires. Pourtant, devant des données scientifiques publiées, l’Assemblée nationale et l’ANSM ont décidé le lancement d’une expérimentation des cannabinoïdes en thérapeutique pour une liste d’indications restreintes, certaines en oncologie. Cette revue vise à évaluer le bénéfice/risque d’une consommation de ces substances chez les patients de cancérologie. En outre, les bénéfices semblent multiples. Depuis la découverte du système endocannabinoïde, les travaux sur la pharmacologie des cannabinoïdes de synthèse se sont accélérés. Il existe des preuves scientifiques, cependant encore insuffisantes en raison de leur méthodologie imparfaite, pour l’utilisation de ces molécules dans les nausées et vomissements chimioinduits et les douleurs chroniques réfractaires aux traitements de première ligne. Si des expériences in vitro ont montré une potentielle action antitumorale des cannabinoïdes, il n’existe pas d’expérimentation in vivo en dehors d’une étude de cas de glioblastomes en rechute, dont le faible effectif ne permet de tirer aucune conclusion. À côté de ces bénéfices, il convient également de ne pas négliger les effets secondaires des cannabinoïdes, psychiatriques mais aussi somatiques. L’incidence des tumeurs germinales testiculaires, en particulier non séminomateuses, est favorisée par la consommation de cannabis chez les jeunes hommes. Le risque de survenue de cancers du poumon, de la tête, du cou et de la cavité buccale ne semble quant à lui pas modifié. En conclusion, peu de données à haut niveau de preuves scientifiques sont disponibles, mais il semble exister pour des patients sélectionnés une place pour les cannabinoïdes de synthèse en thérapeutique. Il est nécessaire d’organiser une recherche scientifique rigoureuse et standardisée afin de sécuriser l’accès à ces nouveaux médicaments en dehors de toute considération politique.
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Gagnon, Éric. "Âgisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.089.

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Abstract:
En une formule d’une belle densité, Simone de Beauvoir a résumé cette attitude négative à l’égard du vieillissement qu’est l’âgisme : « Si les vieillards manifestent les mêmes désirs, les mêmes sentiments, les mêmes revendications que les jeunes, ils scandalisent; chez eux, l’amour, la jalousie semblent odieux, la sexualité répugnante, la violence dérisoire. Ils doivent donner l’exemple de toutes les vertus. Avant tout on réclame d’eux la sérénité » (1970, p. 9-10). L’âgisme repose sur une vision stéréotypée et dépréciative des personnes âgées, perçues comme déclinantes et dépendantes, malades et peu attirantes, conservatrices et incapables de s’adapter aux changements (sociaux ou technologiques). Inutiles, ces personnes représentent un fardeau pour les plus jeunes; déclinantes, elles n’ont plus aucune passion ou projet; dépassées et incompétentes, elles doivent se tenir en retrait. Cette vision se traduit par des comportements condescendants ou d’évitement, de la discrimination et de l’exclusion de certains espaces ou sphères d’activités, comme le travail, les discussions politiques ou la sexualité. Elle a des effets délétères sur les personnes âgées (image de soi négative, retrait et isolement), ainsi que des coûts économiques et sociaux (Puijalon et Trincaz, 2000; Nelson, 2002; Billette, Marier et Séguin, 2018). L’âgisme repose sur une homogénéisation (les personnes âgées sont toutes semblables), une dépréciation (le vieillissement est toujours négatif, il est décrépitude et dépendance) et une essentialisation (cette décrépitude et cette dépendance sont naturelles et inévitables). On ne peut expliquer l’âgisme uniquement par la valorisation de la jeunesse, de la nouveauté et de l’indépendance, même si ces valeurs jouent un rôle, non plus que par l’ignorance ou l’anxiété que provoquent le déclin, la confusion et la mort, quoique cela fasse aussi partie de l’expérience du vieillissement (Ballanger, 2006). L’âgisme – du moins les formes les plus étudiées et pour lesquelles le terme a été forgé – émerge en Occident dans un contexte social et politique particulier. Quatre grands phénomènes doivent être pris en considération. Le premier est démographique. Le vieillissement de la population dans les sociétés occidentales et industrialisées a fait des personnes âgées un groupe toujours plus important de consommateurs, d’électeurs et de bénéficiaires de services. Très tôt, cette importance numérique a soulevé un ensemble d’inquiétudes et de controverses touchant la croissance des coûts de santé, le financement des caisses de retraite et l’équité fiscale entre les générations, le soutien des personnes dépendantes. Ces débats contribuent à faire de la vieillesse un problème social, ainsi qu’une menace et un poids pour les plus jeunes générations en l’associant au déclin, à la dépendance et à des coûts (Katz, 1996). Le second phénomène est l’invention de la retraite dans les sociétés salariales. En fixant une limite d'âge pour le travail (65 ans, par exemple), on a créé une nouvelle catégorie sociale, les retraités, et déterminé à quel âge on devient vieux. Le vieillissement s’est trouvé du même coup associé à l’inactivité et à la non-productivité, au retrait du travail et de l’espace public. Le troisième phénomène est la production de savoirs sur le vieillissement. Après la Seconde Guerre mondiale, «une constellation d’experts se déploie avec force et autorité autour des personnes âgées», comme le dit si bien Aline Charles (2004 : 267) : médecins, travailleurs sociaux, ergothérapeutes. Deux nouveaux champs d’expertise se développent, la gériatrie et la gérontologie, qui vont faire du vieillissement un domaine spécifique de savoirs et d’interventions. Ces expertises participent étroitement à la manière dont le vieillissement est pensé, les enjeux et les problèmes formulés (Katz, 1996). Elles contribuent à renforcer l’association faite entre le déclin, la dépendance et l’avancée en âge. Elles le font par le biais des politiques, des programmes et d'interventions visant à évaluer la condition des personnes, à mesurer leur autonomie, leur vulnérabilité et les risques auxquels elles sont exposées (Kaufman, 1994), et par une médicalisation du vieillissement, qui en fait un problème de santé appelant des mesures préventives et curatives. Enfin, le quatrième phénomène est politique. La reconnaissance et la dénonciation de l’âgisme apparaissent dans la foulée du mouvement des droits civiques et des luttes contre les discriminations raciales aux États-Unis (Butler, 1969). Elles s’inscrivent dans le mouvement de défense des droits de la personne. Plus largement, elles prennent naissance dans un contexte où l'égalité des droits devient centrale dans la représentation des rapports sociaux : l'âgisme contrevient à un idéal d'accès aux biens et aux services, il engendre des inégalités dans la participation à la parole et aux décisions ainsi que l'exclusion. (Dumont, 1994). Reprise par différents groupes d’intérêts, ainsi que par des institutions nationales et internationales, la critique et la dénonciation de l'âgisme conduisent à l’énonciation de droits pour les personnes âgées et à la mise sur pied de mécanismes pour garantir le respect de ces droits, à des campagnes d’éducation et de sensibilisation, à l’adoption de plans d’action, de lois et de règlements pour prévenir les discriminations. Elles rendent le phénomène visible, en font un problème social, lui attribuent des causes et des effets, proposent des mesures correctives ou des visions alternatives du vieillissement. Les représentations et les attitudes négatives à l’égard du vieillissement ne sont pas propres à l’Occident, tant s’en faut. Mais l’âgisme ne doit pas non plus être confondu avec toute forme de classification, de segmentation ou de division selon l’âge. Il émerge dans des sociétés individualistes, qui tendent à disqualifier ceux qui répondent moins bien aux valeurs d’indépendance, de productivité et d’épanouissement personnel. Des sociétés où il n’y pas à proprement parler de classes ou de groupes d’âge, avec leurs rites, leurs obligations et leurs occupations spécifiques (Peatrik, 2003), où les catégories d’âge sont relativement ouvertes et ne comportent pas de frontières nettes et de statuts précis, hormis la retraite pour la catégorie des «aînés», favorisent un redéfinition du vieillissement en regard des normes du travail et de la consommation; des sociétés où les rapports et les obligations entre les générations ne sont pas clairement définis, et donnent lieu à des débats politiques et scientifiques. Les anthropologues peuvent s'engager dans ces débats en poursuivant la critique de l’âgisme. Cette critique consiste à relever et à déconstruire les discours et les pratiques qui reposent sur une vision stéréotypée et péjorative du vieillissement et des personnes âgées, mais également à montrer comment les politiques, le marché de l’emploi et l’organisation du travail, la publicité, les savoirs professionnels et scientifiques, la médicalisation et les transformations du corps, comme la chirurgie plastique ou les usages des médicaments, reposent sur de telles visions. Elle porte égalerment sur les pratiques discriminatoires, en examinant leurs répercussions sur la vie et le destin des individus, comme la réduction des possibilités d’emploi ou la perte de dignité, ou encore sur la manière dont l’âgisme se conjugue à des stéréotypes sexistes et racistes, pour déprécier et marginaliser davantage des catégories spécifiques de personnes âgées. Elle permet de mieux comprendre quels intérêts matériels et symboliques servent ces représentations et ces pratiques, et dans quel contexte l'âgisme apparait. Mais la critique peut être élargie à l’ensemble des discours du vieillissement. Très vite, des représentations concurrentes de la vieillesse ont émergé dans les pays occidentaux. La critique de l’âgisme a conduit à l’apparition de nouveaux modèles, comme la vieillesse «verte», le vieillissement «actif» ou le vieillissement «réussi» (successful aging), donnant une image positive de la vieillesse et proposant aux personnes âgées de nouveaux idéaux (demeurer indépendant et actif), de nouvelles aspirations (authenticité, expression de soi et développement personnel) et de nouveaux modes de vie (actifs et socialement utiles). Ces nouveaux modèles font la promotion de conduites qui favorisent la santé et retardent le déclin, comme la participation sociale ou les activités intellectuelles et sportives (Biggs, 2001; Charles, 2004; Raymond et Grenier, 2013; Lamb, 2017). Ces nouveaux modèles ne sont toutefois pas exempt de clichés et de stéréotypes, ils sont tout autant normatifs et réducteurs que les représentations âgistes, et servent aussi des intérêts politiques (réduction du soutien aux ainés dépendants) et économiques (développement d’un marché de biens et services pour les aînés). Surtout, ils reposent sur les mêmes normes que l’âgisme, dont ils inversent simplement la valeur : l’activité plutôt que le retrait, l’autonomie plutôt que la dépendance, la beauté plutôt que la décrépitude. On demeure dans le même univers culturel de référence. Ces modèles traduisent en fin de compte un refus du vieillissement, entretenant ainsi une aversion envers celui-ci. On peut pousser la critique encore plus loin, en comparant ces représentations et ces modèles avec ceux qui prévalent ailleurs qu’en Occident. Cela permet notamment une analyse des formes de subjectivation, c’est-à-dire de la manière dont les individus font l’expérience de l’avancée en âge. L’anthropologie peut ainsi contribuer à mieux comprendre les représentations culturelles et les modèles du vieillissement et les pratiques qui leurs sont associées, les politiques et les formes d’organisation des relations entre les individus, d’aménagement de l’espace et du temps qu’elles favorisent. Elle peut contribuer à mieux comprendre comment ces représentations et ces modèles façonnent l’expérience des individus : leurs rapports à soi, aux autres, au monde, la manière dont ils reconnaissent et réagissent aux signes de la vieillesse (rides, douleurs, lenteur), de la sénescence ou de la démence, la manière dont ils anticipent leur vieillissement et s’y préparent, les responsabilités et obligations qu’ils se reconnaissent, leurs attentes à l’égard des plus jeunes, les activités qu’ils s’interdisent ou s’obligent à faire, le type d’indépendance qu’ils recherchent (Leibing, 2004; Lamb, 1997, 2017). La comparaison permet de dégager la variété des expériences et des formes alternatives de vieillissement. Elle permet de mettre en lumière le caractère très relatif des signes du vieillissement, mais aussi des qualités par lesquelles un individu est reconnu comme une personne, un sujet ou être humain.
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Gagnon, Éric. "Care." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.031.

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Abstract:
Les années 1980 ont vu l'émergence, en philosophie, d’une éthique du care, qui n’a cessé de se développer et de gagner en importance. En rupture avec les conceptions kantiennes et rationalistes de la vie morale, cette éthique féministe met au centre de l’expérience morale la dépendance et le souci de l’autre, plutôt que la liberté et le détachement. Loin d’être des entités séparées, les individus dépendent des autres pour la satisfaction de besoins vitaux, et ce tout au long de leur vie, même s’ils le sont davantage à certains moments (naissance, maladie). Par delà leurs différences, les théoriciennes du care mettent au centre des discussions sur la justice et l’éthique la responsabilité à l’égard des personnes dépendantes et vulnérables, ainsi que le fait de prendre soin des autres (Paperman et Laugier, 2011). Le care désigne l’ensemble des gestes et des paroles essentielles visant le maintien de la vie et de la dignité des personnes, bien au-delà des seuls soins de santé. Il renvoie autant à la disposition des individus – la sollicitude, l’attention à autrui – qu’aux activités de soin – laver, panser, réconforter, etc. –, en prenant en compte à la fois la personne qui aide et celle qui reçoit cette aide, ainsi que le contexte social et économique dans lequel se noue cette relation. L’émergence de ce courant philosophique coïncide avec trois grands phénomènes sociaux et intellectuels. D’abord, l’accès grandissant des femmes au marché du travail, et la remise en cause de la division sexuelle du travail, qui conduisent les historiens et les anthropologues à s’intéresser aux tâches et aux métiers traditionnellement féminins (Loux, 1983), dont le travail domestique de soin ou les professions soignantes (infirmières, auxiliaires de soin). L’essor des recherches et des théories du care est ensuite lié au vieillissement de la population dans les sociétés occidentales, et aux préoccupations grandissantes touchant l’aide et les soins aux personnes âgées et dépendantes, plus nombreuses et vivant plus longtemps (Buch, 2015). Enfin, ces recherches et théories sont nourries par les débats sur l’assistance publique, la capacité de l’État-providence à prendre en charge les personnes vulnérables et à en décharger les familles (France, Canada), la situation de dépendance, négativement perçue, dans laquelle se trouvent ceux qui donnent et ceux qui reçoivent l’assistance (États-Unis). Les travaux sur le care mettent en évidence le fait que la responsabilité du soin aux autres revient davantage à certaines catégories sociales (les femmes, les groupes les plus démunis ou subordonnés comme les immigrants ou les pauvres). Un souci traverse et anime l’éthique du care : revaloriser les activités de soins, dont l’importance est ignorée et les savoirs déniés, du fait de leur association à des groupes d’un bas statut social ; dénoncer du même coup la manière dont les plus riches s’en déchargent sur les plus pauvres et les plus vulnérables, tout en ignorant ou oubliant leur dépendance à leur égard (Kittey et Feder, 2003). L’éthique du care ne peut manquer d’intéresser les anthropologues, qui peuvent y retrouver plusieurs de leurs interrogations et préoccupations. Premièrement, cette éthique remet en question un certain idéal du sujet, dominant en Occident, conçu comme un individu indépendant, délié de toute attache lorsqu’il fait ses choix. Les théories du care mettent en évidence sa profonde et naturelle dépendance aux autres pour la satisfaction de ses besoins primordiaux. Dans ces théories, comme en anthropologie, le sujet est le produit des rapports sociaux, il n’est compréhensible que replacé dans ces rapports généralement asymétriques. L’incomplétude de l’individu est posée dès le départ : se croire indépendant, c’est ne pas voir ses dépendances. S’il est possible de réduire sa dépendance, ce n’est qu’au bout d’un apprentissage, à l’intérieur de certains rapports sociaux et, paradoxalement, avec le soutien des autres. Deuxièmement, dans l’éthique du care, le jugement moral n’exige pas de s’abstraire de sa situation, de se libérer de toute passion et sentiment, mais plutôt, à partir de son expérience, de sa propre histoire et de la relation que l’on entretient avec l’autre, de chercher à comprendre son point de vue et sa situation. On se trouve là très proche de la démarche et de la compréhension ethnographique, fondée sur la relation que l’ethnologue entretient avec ceux qu’il étudie et dont il cherche à saisir le point de vue. Troisièmement, l’éthique du care attire l’attention sur des réalités négligées, oubliées ou dévalorisées ; elle conduit à une réévaluation de ce qui est précieux (Tronto, 1993). Comme l’anthropologie très souvent, elle s’intéresse à ce qui passe inaperçu ou demeure méconnu, mais aussi aux activités quotidiennes, en apparence banales, à ce qui s’exprime moins par des mots que par des gestes, dans les corps et les interactions, dont elle dévoile la richesse, la complexité, la signification et l’importance. Comme l’anthropologie, elle fait entendre des voix différentes, elle permet d’élargir le point de vue, de dépasser une vision dominante ou coutumière des choses. Quatrièmement, les recherches et les théories du care supportent une critique des inégalités et des rapports de domination, jusque dans la sphère privée. Elles s’interrogent sur le pouvoir qui s’exerce au sein de la relation d’aide et du lien affectif. Elles dénoncent les conditions de vie et la situation d’indignité dans laquelle se trouvent certaines personnes dépendantes (handicapées, âgées, seules, démunies), mais également les conditions de travail de celles et ceux qui apportent l’aide et les soins, et l’exploitation dont elles sont l’objet (travailleuses immigrantes, domestiques et femmes de ménage). Elles replacent ces rapports de domination au sein des rapports sociaux de sexe et des relations raciales, mais aussi dans les rapports entre les pays riches et les pays pauvres, comme le font les anthropologues. Enfin, cinquièmement, l’éthique du care conduit à une critique de la naturalisation de certaines dispositions et attitudes attribuées aux femmes : compassion, souci de l’autre, dévouement, oubli de soi. Ces dispositions et attitudes ne sont pas propres aux femmes, mais socialement et culturellement distribuées. Elles ne doivent pas être valorisées en les extrayant du contexte matériel et politique dans lequel elles s’expriment, au risque de renforcer les hiérarchies sociales et les injustices. Pareille critique est également menée par l’anthropologie, en montrant la relativité culturelle des dispositions et attitudes. Si l’anthropologie peut apprendre beaucoup de l’éthique du care, elle peut aussi apporter sa contribution aux débats sur le prendre soin, à partir de sa propre perspective et de ses méthodes : en décrivant et analysant les pratiques, les savoir-faire, l’organisation domestique, les institutions qui fournissent des services ; en prêtant attention aux gestes et aux rituels, aux expérience sensorielles, où la raison et les émotions, le sensible et l’intelligible ne se séparent pas (Buch, 2013); en comparant les pratiques et les situations entre différents pays et différentes époques, différents milieux socioéconomiques et différentes cultures, afin de montrer les constantes et les différences (Kaufman et Morgan, 2005); en sortant du monde occidental et en élargissant la perspective (l’éthique du care demeurant encore très marquée par la culture et les valeurs nord-américaines) ; en inscrivant le care et les pratiques de soins, non seulement dans les rapports sociaux et économiques, mais dans l’ensemble des systèmes symboliques, qui relient les individus entre eux, et qui tissent des correspondances entre les différentes dimensions de leur expérience, entre les âges de la vie, le passé et le présent, les gestes et les croyances, le corps et l’imaginaire (Verdier, 1979). L’anthropologie sera attentive au travail de la culture, au processus par lequel des expériences sont inscrites dans la culture par le biais de symboles, à la poétique des gestes et des paroles, à ce qui cherche à se dire et à s’exprimer, ainsi qu’aux résistances et à la distance que le soignant ou le soigné prend avec le groupe, ses valeurs et ses normes, à sa capacité de faire entendre autre chose, de faire voir d’autres dimensions de l’expérience (Saillant, 2000). Le care et le prendre soin ne forment pas un domaine spécifique de recherche, une anthropologie spécialisée à côté de l’anthropologie de la maladie, l’anthropologie de la famille et l’anthropologie du genre. Ce sont moins des «objets» d’étude, qu’une manière d’examiner des réalités multiples et variées. Faire de l’anthropologie du care et du prendre soin, c’est opérer un déplacement d’attention de la médecine vers les activités domestiques et quotidiennes, des savoirs scientifiques et techniques vers les arts de faire plus discrets, mais nécessitant tout autant un apprentissage, de l’intelligence et de la créativité, et reposant sur des savoirs. C’est également un moyen d’ouvrir l’anthropologie à des débats sociaux contemporains. Mais c’est aussi revenir par un autre chemin à la question anthropologique de l’articulation du biologique et du culturel, la manière dont le corps est culturellement investi, traversé de significations, façonné et transformé par les sociétés, la manière dont les faits naturels de la naissance, de la maladie et de la mort sont transformés en expériences humaines, inscrits dans un monde social spécifique et une conjoncture historique particulière (Saillant et Gagnon, 1999). Faire de l’anthropologie des soins, c’est ainsi reprendre à de nouveaux frais la question générale de l’articulation entre reproduction biologique et reproduction sociale.
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Dissertations / Theses on the topic "Médecine – Recherche – Nouveaux pays industrialisés"

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Rwabihama, Jean-Paul. "Éthique de la recherche biomédicale dans les pays émergents : mise en place de comités d'éthique en Afrique." Toulouse 3, 2011. http://thesesups.ups-tlse.fr/1600/.

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Abstract:
Au fil des années, l'éthique de la recherche médicale a pris une ampleur remarquable. La complexité de l'entreprise de la recherche et les enjeux éthiques que soulève la conduite des essais cliniques dans les pays africains nous ont interpelés. S'interroger sur les formes de protection des populations vulnérables de ces pays du Sud part du constat suivant : la création des comités d'éthique en Afrique a été réalisée pour faciliter l'expansion de la recherche biomédicale au Sud à partir des textes de référence occidentale. L'application des principes éthiques ainsi développés s'intègre difficilement dans la culture africaine et malgré les bienfaits de la recherche médicale, il persiste pour les populations africaines, une impression d'exploitation. Dans ce contexte et pour proposer de nouvelles pistes de réflexion, il nous a semblé important de rassembler certains principes généraux de l'éthique de la recherche et les textes de référence s'y rapportant, dont l'application en Afrique ne s'articule pas harmonieusement avec les valeurs socioculturelles locales. Les notions du consentement éclairé et de l'autonomie de la personne se heurtent à certaines valeurs africaines comme la vie en communauté avec l'appartenance identitaire à son ethnie, dont les intérêts passent avant ceux de l'intéressé. Les particularités liées au contexte africain comme l'analphabétisme, l'inaccessibilité des soins de santé primaires, différentes représentations traditionnelles paraissent inadaptées aux exigences actuelles de l'éthique de la recherche. Ce contraste entre les pays du Nord et ceux du Sud est très perceptible dans ce domaine. Comment solliciter des participants à un projet de recherche pour l'évolution de la médecine moderne quand 80% de ces potentiels participants se soignent par la médecine traditionnelle ? Précisons, cependant, que l'intérêt de poursuivre la recherche médicale dans les pays du Sud ne peut être mis en cause mais la manière de la conduire nécessite une profonde révision. Ainsi pour nous rendre compte concrètement du processus de création des comités d'éthique chargés de protéger les participants à la recherche médicale, une enquête menée dans 20 pays africains a montré l'évolution de l'éthique dans cette région. La consultation des sites ANRS en Afrique et du réseau panafricain des essais cliniques effectuée ultérieurement a confirmé un fonctionnement évolutif du partenariat Nord-Sud. Mais il persiste une nécessité de contextualisation et une indépendance à renforcer. Cette tâche peut être réservée aux scientifiques et chercheurs en sciences humaines et sociales africains. Il convient d'africaniser les principes fondamentaux de l'éthique de la recherche pour que l'africain adhère à la démarche de la recherche médicale conduite dans son milieu en s'appropriant des principes révisés à partir des repères socioculturels qui l'identifient
Over the years, ethics of medical research has grown remarkably. The complexity of the research process and the ethical issues raised by the clinical trials in African countries has drawn our attention. The creation of ethics committees in Africa in order to facilitate the expansion of biomedical research in the Global South based on Western texts has raised questionings on the protection of vulnerable populations in these countries from the South. The implementation of the ethical principles developed in such a way that it integrates with difficulty into the African culture and despite of the benefits of medical research, the impression of exploitation persists among African populations. In this context, and in order to propose new lines of enquiry, it seemed important to gather certain general principles of the ethics of research and the related texts, whose implementation in Africa does not harmoniously integrate with the local socio-cultural values. The notions of informed consent and individual autonomy clash with certain African values like community life with the sense of belonging to its ethnic group, whose interests come before those of the individual. The particularities bound by the African context such as illiteracy, the inaccessibility of primary health care, different traditional representations seem unsuitable for the current requirements of research ethics. This contrast between the countries from the North and from the South is very distinguishable within this field. How to call for participants to a research project for the evolution of modern medicine when 80% of the potential participants treat themselves with traditional medicine? It is important to specify that the interest of pursuing medical research in the countries of the South cannot be questioned, however, the way of conducting research does require a major revision. In order for us to understand the creation process of the ethics committees in charge of protecting the participants in medical research, a survey was conducted in 20 African countries demonstrating the evolution of ethics in this region. The consultation with the ANRS' sites in Africa and the Pan-African clinical trial network that took place subsequently, confirmed an evolving operating North-South partnership. Yet it is still necessary to contextualize and to reinforce independence. This task may be reserved for scientists and researchers in African humanities and social sciences. The fundamental principles of research ethics should be Africanized in order for Africans to adhere to the procedure of medical research conducted in their settings by the appropriation of the revised principles based on the cultural markers that identify them
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Süer, Ömür. "Recherche sur un modèle déterminant la performance des banques : cas des banques commerciales en Turquie." Paris 1, 2002. http://www.theses.fr/2002PA010015.

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Abstract:
Dans la plupart des pays industrialisés, mais également dans les pays émergents, la structure des systèmes bancaires a connu de nombreux changements depuis les années quatre-vingts. A cause de ces changements imposés par le "nouvel ordre mondial", comprendre "la performance bancaire" et "ses déterminants" devient un enjeu important, plus particulièrement pour les émergents. Les questions de recherche de cette thèse s'inspirent de ce constat : comment peut-on définir la "performance bancaire et ses déterminants" ?, comment peut-on modéliser les liaisons entre "la performance bancaire" et les facteurs organisationnels (facteurs internes) et environnementaux (facteurs externes) qu'ils soient de nature qualitative ou quantitative ?, quels enseignements le modèle que nous avons construit peut-il fournir en ce qui concerne le secteur bancaire turc ? La 1 ère partie comprend une revue de la littérature portant sur le concept de "la performance bancaire" et sur ses déterminants. Cette étude théorique permet de découvrir les approches, les modèles, les démarches et les constatations des différents chercheurs dans les différents contextes. La 2ème partie est consacrée à la recherche d'un modèle systémique qui soit en mesure d'intégrer l'ensemble des interrelations ou encore des liens pouvant relier la performance bancaire et ses déterminants et à son adaptation au contexte bancaire. La 3ème partie de la thèse se focalise sur l'application du modèle systémique, construit dans la 2ème partie, au secteur bancaire turc. L'application du modèle se réalise à l'aide de deux études empiriques. A partir de ces études, on démontre pour le système bancaire turc qu'il s'agit de multiples déterminants de la performance bancaire de nature interne ainsi qu'externe.
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Mani, Pierre Eric. "Internationalisation de la recherche-developpement dans les pays émergents et cycle de l'investissement étranger dans les pays émergents : le cas de la Chine, du Brésil, de l'Inde et de l'Afrique du Sud." Thesis, Nice, 2013. http://www.theses.fr/2013NICE0001/document.

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Abstract:
Le travail porte sur une nouvelle vision de l’analyse de l’internationalisation de la R&D dans les pays émergents. Nous redéfinissons les liens entre R&D et innovation ou R&D et technologie en mettant de l’avant le postulat que la technologie issue de l’activité de R&D est un facteur de production. Par la suite, la théorie de l’internationalisation est passée aux cribles, afin de trouver des réponses sur l’absence de prédiction de l’internationalisation de la R&D. Notre modèle du comportement de la multinationale est par la suite développé pour montrer comment les avantages O et I seuls suffisent à motiver la décision de la multinationale à internationaliser la R&D dans tout pays. La particularité de l’internationalisation dans les pays émergents est aussi ressortie avec l’absence de complémentarité qui apparaît lors de l’analyse empirique entre l’internationalisation de la R&D et celle des activités productives dans le cas de ces pays. Enfin, nous appliquons le modèle de croissance logistique dans le but de décrire la trajectoire technologique de la Chine et projeter son impact probable sur les unités de R&D des FMNs qui sont de nature exploratoire
This research report deals with the subjects of the extension of foreign investments into emerging countries. the particularity nowaday is the internationalisation of strategic activity such as R&D. Many inquiries can be rise since, multinational technology activities are not anymore limited to simple adaptation activity. Emerging countries like China are emplementing their own technology trajectories, so as to attract more and more foreign R&D. This has to do with a change in the behavior of the foreign multinational because the conventional model not only cannot predict the internationalisation of R&D into emerging countries, but even when it does so, it assumes that the suitable technology activies into emerging countries are those limited to adapt home technology. I explain foreign multinational behavior by extending HEWITT (1981) model of internationalisation of R&D. I found that most of the R&D going to emerging countries is for development and adaptation. But the question still remains to know why some multinationals are extending their innovative activities into emerging countries and create regional innovation hubs (choosing one country to play the role of main regional innovation hub). I assume that multinational are both technology exploiting and technology explorer, their motivation are more than sharing their technology with emerging countries, but they aim at exploring technology opportunities in other for them to differentiate and innovate and stay a breath of what the competition is doing. In this part the research all the statistics and indicators show that China is playing the leading role with a technology trajectory above those of the three others countries. This seems to explain why China instead of India is the most attractive destination of foreign investment in production and in R&D
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Maftei, Viviana. "Localisation de la recherche-développement de la firme multinationale dans les pays en développement." Thesis, Lille 1, 2013. http://www.theses.fr/2013LIL12004.

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Abstract:
Les investissements directs étrangers liés à la recherche-développement dans les pays en voie de développement ne cessent de croître depuis le milieu des années 1990 et cette croissance est très concentrée géographiquement, les gros pays émergents en étant les principales destinations. Cette thèse s’interroge ainsi sur les déterminants de la localisation de la R&D des firmes multinationales dans ce type de pays, en plaçant au centre de l’analyse les facteurs d’innovation. La littérature sur l’internationalisation de la R&D suggère que les activités d’innovation, étant hautement intensives en connaissances, sont localisées dans les pays développés et que la R&D déployée dans les pays en développement est limitée uniquement à l’adaptation des produits/processus aux conditions locales. Nous bâtissons un cadre d’analyse et élaborons un modèle qui permet de dégager les déterminants de la R&D des firmes multinationales dans les pays en développement, en distinguant entre les facteurs d’offre ou technologiques, et ceux de demande. Les premiers déterminent la R&D d’innovation, alors que les seconds, la R&D d’adaptation. Le rôle crucial des capacités technologiques et des ventes locales dans le choix du pays-hôte montre que l’investissement direct étranger lié à la R&D dans les pays en développement est déterminé surtout par les opportunités de développement technologique et par les besoins d’adaptation aux conditions du marché local, l’innovation y occupant peu de place. En plus, lorsque le choix se pose entre les pays en développement et ceux développés, l’appartenance au premier groupe exerce un effet dissuasif sur l’investissement direct étranger lié à la R&D
Research and development-related foreign direct investment in developing countries continues to grow since the mid-1990s, and this growth is highly concentrated geographically, large emerging countries being the main destinations.This thesis thus examines the determinants of multinational firms’ R&D location in such countries by placing innovation factors in the forefront of the analysis. The literature on the internationalization of R&D suggests that innovation activities, being highly knowledge-intensive, are located in developed countries, while R&D deployed in developing countries is confined to adapting products and processes to local conditions. We build an analytical framework and develop a model that allows to identify the determinants of multinational firms’ R&D location in developing countries, while distinguishing between supply and demand factors. The former explain innovative R&D, and the latter, adaptive R&D. The crucial role of host-country’s technological capabilities and foreign affiliates’ local sales in the location decision shows that R&D-related foreign direct investment in developing countries is mainly determined by the opportunities for technological development and by the need of adaptation to local market conditions, innovation-related motivations having little importance. Furthermore, when the location choice is made between developing and developed economies, belonging to the former type of countries has a deterrent effect on foreign direct investment in R&D
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Stainsack, Cristiane. "Mécanismes et conditions locales de concrétisation de l'innovation inverse : le cas du Brésil." Thesis, Paris Sciences et Lettres (ComUE), 2018. http://www.theses.fr/2018PSLED051.

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Abstract:
Le travail de thèse porte sur l’innovation inverse et ses particularités managériales et organisationnelles au sein d’une filiale d’entreprise multinationale (EMN) localisée dans un pays émergent. Contrairement au modèle classique, l’innovation inverse peut se produire à partir d’un pays en voie de développement ou émergent, et ensuite être transférée vers un pays développé. Dans le cadre de cette recherche, nous nous intéressons au Brésil, un pays émergent où des entreprises mondiales disposent de centres de R&D de référence en Amérique Latine. L’innovation portée par la filiale d’une EMN est réalisée en fonction de divers facteurs et caractéristiques locales qui contribuent à ce que l’innovation menée par cette filiale se propage à l’échelle globale. Les objectifs de la recherche sont de mieux comprendre comment les EMN’s s’organisent dans une approche d’innovation inverse, de progresser sur l’éclairage théorique, et de proposer un modèle de management favorisant l’innovation mondiale à partir des initiatives locales dans un pays émergent. Nos travaux mettent en œuvre une démarche qualitative qui s’appuie sur une méthode d’études multi-cas. Notre contribution est un nouveau modèle théorique et fonctionnel pour l’innovation inverse prenant en compte les éléments qui contribuent à ce phénomène: l’intégration entre la maison mère et la filiale, la décentralisation de la R&D et la valorisation de compétences locales et l’insertion dans le système national d’innovation (SNI). Nos résultats de recherche ont mis en avant l’existence d’autres types d’innovations au-delà de l’innovation technologique qui induit une innovation mondiale. Nous avons observé que les innovations au niveau managérial, processus ou marketing sont absorbées au sein de la maison mère et diffusées vers d’autres filiales à une échelle mondiale
Our research work concerns reverse innovation and its managerial and organizational features in a multinational corporation (MNC) subsidiary located in emerging markets. Unlike the traditional model, reverse innovation can occur from a developing or emerging country, and then be transferred to a developed country. Our empirical field is Brazil, an emerging country which hosts the reference R&D centers for Latin America of several global companies. The successful transfer to the global scale of an innovation coming from the subsidiary of an MNC depends on various factors and local characteristics that are explored in the thesis. The aims of this PhD dissertation are to better understand the mechanisms of reverse innovation in the context of MNCs, to advance theory and to propose a management model encouraging global innovation based on local initiatives in an emerging country. We show that practices carried out by MNC subsidiaries can have organizational, managerial and environmental implications that can account for the success of reverse innovation. Our research work implements a qualitative approach based on a multi-case study method. Our contribution is a new theoretical and functional model for reverse innovation that takes into account the elements that contribute to this phenomenon: the integration between the parent corporation and the subsidiary, the decentralization of R&D and the valorization of local skills and the insertion into the national system of innovation (SNI). Our research results highlight the existence of other types of innovation beyond technological innovation that lead to global innovation. We show that innovations at management, process or marketing level are absorbed within the parent company and disseminated to other subsidiaries on a global level
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