Academic literature on the topic 'Mémoire collective – Palestine'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Mémoire collective – Palestine.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Mémoire collective – Palestine"

1

Slyomovics, Susan. "MEMORY STUDIES: LEBANON AND ISRAEL/PALESTINE." International Journal of Middle East Studies 45, no. 3 (July 30, 2013): 589–601. http://dx.doi.org/10.1017/s002074381300055x.

Full text
Abstract:
Why are humans fated to remember and forget? For Plato, it is because we are wounded by our memory of a previous existence, namely the Platonic “realm of ideas,” to which we forever long to return. In the social sciences, especially history and anthropology, burgeoning cross-disciplinary methodologies and approaches have emerged to study the ways in which humanity remembers and forgets; “cultural memory studies” and the “anthropology of memory” constitute a contemporary realm of ideas concerned with discursive contestations over memory and history. The books under review here, all of which relate to the study of collective memory in Lebanon or Israel/Palestine, have recourse to French theories, despite time lags due to delayed English translation. Foundational writers of a field loosely grouped under the rubric “memory studies” include French sociologist Maurice Halbwachs, whoseLes cadres sociaux de la mémoire(1925) and posthumously publishedLa mémoire collective(1950) both appeared in English in 1980, under confusingly similar titles. The English-language publication of Halbwachs’ corpus on the individual in relation to “collective memory” coincidentally corresponded with the American Psychiatric Association's 1980Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Third Edition, in which categories of posttraumatic stress disorder (PTSD) extended collective memory into collectivetraumaticmemory, through the notion that “Post-traumatic disorder is fundamentally a disorder of memory.” Another seminal thinker in this field is Pierre Nora, especially the multivolume, multiauthored essays produced under his direction entitledLes Lieux de mémoire, which appeared in French between 1984 and 1992.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Trom, Danny. "Elias sur l’antisémitisme: le sionisme ou la sociologie." Annales. Histoire, Sciences Sociales 71, no. 02 (June 2016): 385–419. http://dx.doi.org/10.1353/ahs.2016.0063.

Full text
Abstract:
Résumé Appuyé sur une lecture du texte d’intervention de Norbert Elias « Sociologie de l’antisémitisme allemand », paru en 1929 dans une revue israélite communautaire, cet article se propose de reconsidérer la trajectoire intellectuelle du sociologue. Il soutient que dans ce texte aux allures circonstancielles Elias thématise le choix qu’il fait en faveur de la sociologie. Cette option vient se substituer à et recouvrir son engagement sioniste dans le mouvement de jeunesse Blau-Weiss, comme le laisse entendre, malgré son ambiguïté, la phrase conclusive de son texte où il présente aux juifs d’Allemagne une alternative: l’émigration collective vers la Palestine ou la lucidité tirée du diagnostic sociologique de la situation. L’article situe d’abord ce texte d’intervention dans la palette des analyses de l’antisémitisme en Allemagne durant les années 1920, en particulier celles de Franz Oppenheimer, dans son rapport au sionisme. Il le situe ensuite dans ce courant de la sociologie mené par Karl Mannheim, dont Elias sera l’assistant à Francfort, dans son contraste avec la perspective développée à la même époque par l’École de Francfort. Enfin, il montre que le geste de distanciation sociologique opéré par Elias viendra imperceptiblement se substituer à la distanciation politique qui avait le sionisme pour pivot, un geste scientifique qui supposait d’effacer définitivement de sa mémoire l’option politique sioniste en faveur de laquelle il avait pourtant longtemps milité.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Mémoire collective – Palestine"

1

Bontemps, Véronique. "Naplouse, le savon et la ville : patrimoine familial, travail ouvrier et mémoire au quotidien." Aix-Marseille 1, 2009. https://halshs.archives-ouvertes.fr/IFPO/tel-00548032.

Full text
Abstract:
« Qui fait du savon ajourd’hui à Naplouse, et comment ? ». Voilà la question qui constitue le point de départ de mon travail, qui se présente comme l’étude ethnographique de l’une des dernières savonneries en activité à Naplouse, la savonnerie Tûqân. Elle me permet, en premier lieu, d’étudier la société de Naplouse à travers le travail et la vie quotidienne, sans aborder de front le sujet politique, ou celui l’occupation israélienne. En considérant la savonnerie comme un espace de pratiques quotidiennes, comme un « monde social », j’interroge la constitution du patrimoine (turâth), « par le bas », du point de vue des pratiques locales, selon différents aspects. Pour les familles et propriétaires, la savonnerie est un héritage familial, symbole d’une appartenance citadine ancienne, et préservée comme telle. Quels sont les enjeux, matériels et symboliques, de la « préservation » ou « protection « de l’industrie du savon ? Pour répondre à cette question, je me suis penchée sur le sens que les habitants de Naplouse donnent à la tradition savonnière, une tradition qui a pour particularité de n’avoir pas été réellement prise en main – ou mise en forme – par une autorité sociale. Le patrimoine à la savonnerie Tûqân s’exprime également dans des pratiques de sociabilité citadines, que j’étudie à travers l’observation d’une assemblée informelle, réunissant le matin des notables autour du bureau du directeur. Pour le petit monde des ouvriers, le rapport au patrimoine est profondément ambivalent, dans le contexte d’extinction de la profession. Enfin, en étudiant les processus de succession à la tête de la savonnerie, j’aborde une autre dimension du rapport à la tradition : la recomposition des critères de la grandeur familiale en Palestine, entre logique patrimoniale et logique de profit.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Beaudoin, Sophie. "La quête de la juste mémoire : "Histoire de l'autre", un manuel scolaire israélo-palestinien." Thesis, Université Laval, 2007. http://www.theses.ulaval.ca/2007/24683/24683.pdf.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Thabet, Emna-Zina. "Le mythe de la terre chez les Arabes israéliens : entre mémoire collective et imaginaire national." Paris, EPHE, 2014. http://www.theses.fr/2014EPHE5010.

Full text
Abstract:
Ce travail de recherche cible la minorité arabe israélienne et cherche, via les outils des études postcoloniales, à définir les contours de son imaginaire national. L’imaginaire national est un ensemble de représentations que le groupe se fait de lui-même. Celles-ci couvrent l’histoire de ses origines, expliquent ses valeurs, ses défaites et l’ordre social au sein du groupe. L’imaginaire national reprend des éléments populaires, voire folkloriques, et il est façonné par les clercs du groupe : les intellectuels. Ces derniers le transmettent à travers trois vecteurs essentiels : un récit scientifique des origines, la littérature et les arts figuratifs. Dans le cas arabe israélien, c’est autour de la terre, objet du conflit, que se cristallisent les représentations collectives. Cet imaginaire national dont on aperçoit les contours se veut-il une réponse au récit national sioniste ? Enfin, quelle place a-t-il entre deux récits antagonistes : le récit palestinien et le récit sioniste ?
This research focuses on the Arab Israeli minority and defines, through the lens of the postcolonial studies, the main characteristics of its national imaginary. A national imaginary is composed of collective representations that cover a wide range of shared elements of a community: its history of origins, its values, its social order and its defeats and constitutes a narrative in itself. The national imaginary is shaped by the intellectuals who pick popular and folkloric elements of the group history and culture and transmit them through three main vectors: the scientific discourse (history and geography), the literature and the figurative arts. The collective representations of the Arab citizens of Israel revolve mainly around the land. Are those an answer to the Sionist national narrative? And may the Arab Israeli national imaginary aspire to a place between two antagonistic narratives : the Palestinian and the Sionist ones?
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

El-Herfi, Lina. "La frontière : un espace conflictuel dans l'art contemporain palestinien : la mémoire collective expulsée et l'identité-résilience comme expressions de la Nakba." Thesis, Paris 1, 2015. http://www.theses.fr/2015PA010509.

Full text
Abstract:
Cette thèse en arts plastiques s'appuie sur les œuvres d'artistes palestiniens contemporains (Mona Hatoum, Taysir Batnijl, Ruia Halawani, Emily Jacir, Laila Shawa), ainsi que sur une pratique personnelle, pour interroger le concept de frontière. Une telle lecture se fait à travers un événement historique majeur : la Nakba. Elle démontre l'hypothèse selon laquelle l'expulsion des Palestiniens de leurs terres a fait émerger, dans les travaux des artistes, une nouvelle forme de frontière. La première partie présente les différents dispositifs de la frontière (vidéosurveillance. miradors, mur, checkpoints) qui imprègnent la création contemporaine et témoignent d'une souffrance qui laisse sa trace dans le paysage, par l'intermédiaire de la mémoire conçue comme un point d'ancrage dans le passé pour mieux comprendre le présent. La deuxième partie, axée sur la mémoire de la Nakba, que nous appelons « mémoire collective expulsée », permet une relecture de cette frontière du point de vue de l'art - grâce auquel la douleur de l'exilé se transforme en force créatrice. Nous aboutissons ainsi, dans un troisième temps, à l'« identité-résilience» qui traduit, chez les artistes palestiniens, leur survie par l'art à l'issue d'une prise de conscience du déracinement originel lié à la e; noyade» de leur patrie et de ses frontières. La frontière devient une blessure inscrite dans le passé sous laquelle l'histoire, la mémoire et l'identité se stratifient, dessinant les contours de nos propres travaux et des œuvres étudiées. Notre thèse, c'est que la Nakba est une fissure qui s'enracine viscéralement dans l'artiste et évolue avec son œuvre pour donner naissance à la « frontière-diaclase »
This PhD dissertation in the field of visual arts builds on the artworks of contemporary Palestinian artists (Mona Hatoum, Taysir Batniji, Ruia Halawani, Emily Jacir, Laila Shawa) as well as on a personal practice, in order to question the border as a concept. The approach chosen draws upon a major historical event: the Nakba. It alms to demonstrate the hypothesis according to which the eviction of Palestinians from their land has allowed their different arts to express a new form of border. Part l exposes the multiple dimensions of the border (video monitoring, watchtowers, wall, checkpoints) which nurture the contemporary creation, while unveiling the trace of a suffering left in the landscape through memory. Memory is conceived as an anchor in the past, for a better understanding of the present. Part II of the dissertation centers on the Nakba as an "expelled collective memory" and provides a retrospective reading of borders, seen through art. By the medium of art, the pain of the exiled becomes his creative power. Hence part III focuses on the "resilience-identity" which expresses the survival of Palestinian artists after a realization of the original uprooting due to the "drowning" of their homeland and its borders. Borders become a wound in the past under which can be found memory, history and identity, which serve the understanding of both my personal work and the pieces studied. The thesis purports to show that the Nakba appears as a fissure deeply rooted in the artist's being and evolving with his work, eventually giving birth to "joint border"
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Urien, Fanny. "Au croisement des regards. Ancrage territorial, mobilités et négociations identitaires : le cas des Samaritains de Holon (Israël) et de Kiryat Lûza (Palestine)." Thesis, Paris, EHESS, 2019. http://www.theses.fr/2019EHES0127.

Full text
Abstract:
Cette thèse explore les modalités d’articulation entre citoyenneté double, appartenance religieuse et revendications particularistes observées dans le processus de formation de la communauté samaritaine. Proches du judaïsme par la religion mais dont ils se démarquent, à la fois citoyens palestiniens et israéliens mais dont ils se distinguent, les Samaritains, qui constituent une minorité ethno-confessionnelle installée en Israël et en Palestine, manipulent leurs frontières identitaires pour s’ajuster à leur environnement, siège d’un conflit qui dure depuis des décennies. L’examen des reconfigurations territoriales, administratives et politiques depuis la fin du XIXe siècle et la façon dont elles ont induit des déplacements multiformes (géographiques, sociaux, identitaires) pour les Samaritains donne un éclairage sur la manière dont celles-ci affectent leur géographie sociale et symbolique. Par le biais d’un mouvement de va-et-vient volontaire entre les matériaux historiques (textes de voyageurs, rapports d’explorations scientifiques, archives, recensements) et les données recueillies lors de l’enquête ethnographique, cette recherche met en perspective les effets de la production d’un « mythe orientaliste » dans les différentes phases de réajustement – d’ouverture et de fermeture – des frontières de la communauté. Elle s’attachera à analyser comment la construction d’un particularisme samaritain joue un rôle décisif dans le processus d’attribution d’un statut social (économique, de prestige) et administratif (citoyenneté).Au croisement des approches anthropologique et épistémologique, mon ambition est d’approfondir la réflexion sur les formes d’ « authentification savantes » (Ciarcia, 2003) des traditions samaritaines par le regard extérieur et leur réappropriation indigène, imbriquée aux enjeux sociaux et politiques. Ainsi, des écrits littéraires et scientifiques (dans le champ de l’anthropologie physique, de la génétique, de l’histoire et de la philologie) allant du XIXe au milieu du XXe siècle sont mobilisés dans des contextes touristiques et patrimoniaux par différentes catégories d’acteurs. L’analyse des discours prononcés par les représentants samaritains en contexte touristique permet d’appréhender l’investissement local de ces images – et leur circulation – dans les pratiques de valorisation du patrimoine et de resacralisation du lieu saint, le mont Garizim. Dès lors, celui-ci apparaît comme le point de repère symbolique et le support identitaire sur lequel sont projetés des imaginaires collectifs, communautaires, nationaux et transnationaux. Du traitement des modalités d’inclusion des Samaritains aux sociétés israélienne et palestinienne à l’utilisation de la religion comme ressource culturelle en passant par la mobilisation d’un regard orientaliste, cette thèse propose une approche originale du cas samaritain mettant l’accent sur l’articulation entre enracinement et mobilités
This thesis explores the relation between dual citizenship, religious affiliation and particularist claims observed in the formation process of the Samaritan community. Close to Judaism through religion but from which they stand out, citizens of either Palestine and Israel – where they live as an ethno-confessional minority – from whom they differentiate themselves, the Samaritans adjust their identity according to their environment, the theatre of a decades long conflict. The study of territorial, administrative and political reconfigurations since the late 19th century and how they led to multifaceted movements (geographical, social, identity) among Samaritans, sheds light on how they affect social and symbolic borders. Deliberately alternating between historical material (travellers' texts, scientific exploration reports, archives, censuses) and the data collected during the ethnographic survey, this research puts into perspective the production of an "orientalist myth" and its role in the various phases of readjustment – opening and closing – of the community's borders. It will analyse how the construction of Samaritan particularism played a key part in the process of granting social (economic, prestige) and administrative (citizenship) status, and helps to establish social and symbolic boundaries. At a crossroads between anthropological and epistemological approaches, my ambition is to go further into the forms of "scholarly authentication" (Ciarcia, 2003) of Samaritan traditions from an external perspective as well as their indigenous re-appropriation, intertwined with social and political issues. Thus, literary and scientific writings (in the field of physical anthropology, genetics, history and philology) from the 19th to the mid-20th century are put to use in a context of tourism and heritage according to categories of participants. The analysis of the speeches delivered by Samaritan representatives in a tourism context makes it possible to understand the local investment of these images – and their circulation – in order to highlight local heritage and re sacralise a place of worship, Mount Garizim. For it became the symbolic landmark and the identity bedrock to both national and transnational groups and communities. From the inclusion process of Samaritans in Israeli and Palestinian societies to the use of religion as a cultural resource and the mobilisation of an orientalist perspective, this thesis offers an unusual approach to the Samaritan case, emphasizing the balance between rooting and mobility
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Ida, Falestin Naili. "LA MEMOIRE ET L'OUBLI A ARTAS : UN ELEMENT DE L'HISTOIRE RURALE DE LA PALESTINE, 1848-1948." Phd thesis, Université de Provence - Aix-Marseille I, 2007. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00443901.

Full text
Abstract:
Cette thèse traite de la mémoire et de l'oubli des habitants d'Artas, un village situé dans une vallée fertile proche de Bethléem. Elle porte plus particulièrement sur les récits mémoriels à propos de cent ans d'histoire du village et à propos de la présence occidentale plus précoce dans ce village qu'ailleurs en Palestine ottomane. La liste des Occidentaux qui ont marqué par leur présence le village d'Artas inclut des colons millénaristes européens et nord-américains, la famille d'un missionnaire alsacien, un couvent catholique, des colons sionistes, des chercheurs spécialisés en études bibliques et en folklore, ainsi que l'anthropologue finlandaise Hilma Granqvist. L'attrait d'Artas pour ces personnes tenait généralement à son lien avec les jardins de Salomon nommés Etham et mentionnés dans l'Ancien Testament, mais au-delà de cet attrait, ces individus et ces groupes ont suivi des projets différents à Artas et ont entretenu des rapports différents avec la population locale. L'histoire de cette présence occidentale et la manière dont elle a été intégrée à la mémoire collective des villageois est analysée dans un va-et-vient entre sources archivistiques et sources orales et ceci à l'aide d'une méthodologie qui combine l'histoire sociale et l'anthropologie. Des entretiens menés auprès de réfugiés originaires d'Artas résidant aujourd'hui principalement à Amman, en Jordanie, et aussi auprès de descendants du missionnaire alsacien, font émerger les significations attribuées à cette histoire partagée d'une rencontre interculturelle. Les habitants contemporains d'Artas et les réfugiés originaires d'Artas qui résident aujourd'hui à Amman semblent avoir écarté la mémoire des colons millénaristes alors qu'ils ont soigneusement préservé la mémoire de deux Européennes qui ont vécu au village pendant de nombreuses années, au début du 20e siècle : Louise Baldensperger, fille d'un missionnaire alsacien, et Hilma Granqvist. Granqvist a même inspiré de manière posthume un habitant du village à créer un centre du patrimoine à Artas basé sur une conception nationaliste du patrimoine paysan et une volonté de mettre ce patrimoine au profit de projets de développement, notamment dans le domaine du tourisme.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Merza, Eléonore. "Ni Juifs ni Arabes en Israël. Dialectiques d'identification et négociations identitaires d'une minorité dans un espace en guerre. Le cas des Tcherkesses (Adyghéens) de Kfar Kama et de Reyhaniya." Phd thesis, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00769910.

Full text
Abstract:
Cette recherche porte sur le dialogue entre minorités et État, en particulier les stratégies d'alliance, les mesures de distinction menées en direction des populations n'appartenant pas au groupe dominant et les politiques d'identité nationale. Tout en interrogeant les identités collectives politiques et les représentations politiques des groupes, cette thèse entend également interroger un champs d'étude encore peu développé par l'anthropologie française, celui de la citoyenneté. Cette anthropologie politique des processus de reconfigurations identitaires, des modalités d'identification et des conditions de citoyenneté, s'appuie sur une étude menée sur la minorité tcherkesse d'Israël. Les spécificités à la fois de ce cadre géopolitique et de cette population sont multiples: Israël est un État jeune, un État en guerre et un État qui se définit ethniquement comme État juif; la minorité tcherkesse qui ne compte que 4500 membres dans ce pays est méconnue et n'a suscité que peu d'intérêt scientifique. Etudier les marges semble être devenu un lieu commun en anthropologie, mais au-delà du fait que ces marges constituent autant de groupe d'acteurs sociaux complexes et intéressants en eux-mêmes, nous souscrivons à l'idée de Clifford Geertz (1999) qui rappelle que " (...) le lieu d'étude n'est pas l'objet de l'étude. Les anthropologues n'étudient pas des villages (ou des tribus, des villes, des quartiers); ils étudient dans les villages ". Ainsi, l'objet d'étude de cette thèse - la minorité tcherkesse d'Israël - sert de focale pour réinterroger des questionnements déjà largement soulevés (la question minoritaire en Israël) tout en proposant une approche nouvelle et originale car cette population ne répond ni aux mêmes attributs catégoriels, ni à un même rapport à l'État, que les autres minorités de l'espace israélo-palestinien. Les Tcherkesses présentent la spécificité de ne se reconnaître dans aucun des deux groupes dominants au prisme desquels la majorité des recherches effectuées questionnent l'identité, l'ethnicité ou la citoyenneté dans l'espace israélo-palestinien: ils ne sont ni Juifs ni Palestiniens. Parallèlement à cette énonciation identitaire en opposition aux deux groupes majoritaires, nous verrons que les Tcherkesses pourraient se reconnaître dans des sphères d'identification communes, cette fois, avec les Juifs et avec les Palestiniens. Ils partagent avec les Palestiniens un religion commune (l'islam) et sont, à ce titre, considérés comme des membres de l'Umma (la communauté des musulmans): les Tcherkesses appartiennent donc, par définition, à la minorité non juive du pays. Cependant, contrairement à leurs coreligionnaires - et en particulier depuis le déclenchement de la seconde Intifada, ils ne revendiquent pas une identité politique palestinienne. Pour les Tcherkesses, la Palestine ne représente ni une patrie historique ni une cause politique à défendre: ils sont Nord Caucasiens, leur terre d'origine - avec laquelle ils entretiennent des liens à la fois symboliques et physiques - est identifiée et loin du Proche-Orient. L'Empire ottoman, puis la Palestine mandataire et enfin l'État hébreu ne sont, pour eux, que des dénominations différentes d'une même société d'accueil, aussi n'éprouvent-ils aucune difficulté à se définir aujourd'hui comme pleinement Israéliens. Or, l'espace israélo-palestinien est un espace en guerre dans lequel les énonciations identitaires sont perçues comme partisanes. En se définissant comme Israéliens, les Tcherkesses bousculent les catégorisations attendues: ils sont Israéliens sans être juifs et ils sont musulmans sans être Palestiniens ou Arabes. En d'autres termes, les Tcherkesses refusent de répondre à l'injonction inhérente au conflit: en étant israéliens et musulmans, ils refusent de choisir entre deux sphères d'appartenance qui ne leur semblent pas être contradictoires. Mais la réalité du terrain est autre: ils se heurtent à des critiques nourries de certains Palestiniens qui voient en eux des " traîtres au service du sionisme " tout en évoluant dans un cadre politique qui a pensé une citoyenneté différenciée qui privilégie une ethnicité spécifique. Autrement dit, et nous empruntons cette phrase à une habitante de Kfar Kama: " Pour les Juifs, nous ne sommes que des musulmans, et pour les Arabes, nous sommes des Israéliens ". À partir d'observations locales de ces interactions, cette recherche souhaitait, et pour reprendre les termes de Claude Lévi-Strauss (1997), extraire les Tcherkesses d'Israël d'un certain mythe d'insularité, pour les faire réintégrer la nation. À travers leur exemple, c'est bien la société israélienne dans son ensemble que cette thèse interroge.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography