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1

Epurescu-Pascovici, Ionuţ. "From Moral Agent to Actant: Conduct inLe Ménagier de Paris." Exemplaria 24, no. 3 (July 2012): 214–37. http://dx.doi.org/10.1179/1041257312z.00000000013.

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2

Kouzmina, Margarita. "The Good Wife’s Guide (“Le Ménagier de Paris”) (14th Century) and Russian “Domostroy” (16th Century): Common and Special Features in the Confession Practice as an Everyday Life Form." ISTORIYA 10, no. 12 (86) (2019): 0. http://dx.doi.org/10.18254/s207987840008210-0.

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3

Baika, Gabriella Ildiko. "Gina L. Greco and Christine M. Rose, transs., The Good Wife's Guide: Le ménagier de Paris. A Medieval Household Book. Ithaca, N.Y., and London: Cornell University Press, 2009. Pp. xii, 367; black-and-white frontispiece and 1 black-and-white figure. $69.95 (cloth); $24.95 (paper)." Speculum 85, no. 3 (July 2010): 678–79. http://dx.doi.org/10.1017/s0038713410001612.

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4

Lévêque, Pierre. "Bernard Ménager, Les Napoléon du peuple, Paris, Aubier, 1988, 445 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 46, no. 2 (April 1991): 513–15. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900062508.

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5

Martin, Claude. "Jean-Claude Kaufmann. Le Cœur à l'ouvrage. Théorie de l'action ménagère. Paris, Nathan, 1997." Lien social et Politiques, no. 40 (1998): 163. http://dx.doi.org/10.7202/017687ar.

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6

Fambeu, Ariel Herbert, and Novice Patrick Bakehe. "Interaction sociale et usages d'Internet au Cameroun." Articles 91, no. 4 (August 9, 2016): 421–60. http://dx.doi.org/10.7202/1037208ar.

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Abstract:
Le comportement des individus est très souvent influencé par leur environnement, notamment le comportement de leurs pairs. À partir des données issues de l’enquête sur les usages des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) par les ménages et citoyens camerounais, nous estimons les effets des pairs et les multiplicateurs sociaux des usages d’Internet. L’estimation du modèle linéaire en moyenne par la méthode de variables instrumentales (VI) fondée sur des restrictions d’exclusion confirme l’influence positive du voisinage social sur les usages d’Internet. Cette approche permet ainsi de trouver les multiplicateurs sociaux de 4,167 pour l’usage de la communication interpersonnelle, 10,204 pour la recherche et 7,692 pour le téléchargement en ligne.
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7

Rhein, Catherine. "Couches sociales et structures des ménages. Le cas du Grand Paris / Social classes and household structures : the case of the greater Paris region." Revue de géographie de Lyon 73, no. 1 (1998): 83–91. http://dx.doi.org/10.3406/geoca.1998.4805.

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8

Depecker, Thomas. "Des « pédantes » et des « glorieuses » : les cours ménagers municipaux et l’encadrement des prétentions populaires (Paris, 1880-1900)." Le Mouvement Social N° 275, no. 2 (July 16, 2021): 93–112. http://dx.doi.org/10.3917/lms1.275.0093.

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9

Deneys-Tunney, Anne. "Victoria Vanneau,La Paix des ménages. Histoire des violences conjugales, xix e-xxi e siècles, Paris, Anamosa, 2016." Cités 67, no. 3 (2016): 187. http://dx.doi.org/10.3917/cite.067.0187.

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10

Hampton, Timothy. "Daniel Ménager. Diplomatic et théologie à la Renaissance. (Perspectives littéraires.) Paris: Presses Universitaires de France, 2001. 232 pp. €24. ISBN: 21-30-50975-4." Renaissance Quarterly 56, no. 3 (2003): 822–24. http://dx.doi.org/10.2307/1261649.

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11

Weber, Eugen. "De l'art et la manière d'accommoder les héros de l'histoire de France. By Christian Amalvi. Paris: Albin Michel, 1988. Pp. 473. F165.Les Napoléon du peuple By Bernard Ménager. Paris: Aubier, 1988. Pp. 445. F155." Historical Journal 32, no. 04 (December 1989): 1015. http://dx.doi.org/10.1017/s0018246x00015855.

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Dupray, Arnaud, Anne-Marie Daune Richard, and Hiroatsu Nohara. "Incidence des temps et revenus professionnels sur le partage de l’activité domestique au sein de couples new-yorkais, tokyoïtes et parisiens1." Cahiers de recherche sociologique, no. 63 (January 22, 2019): 43–66. http://dx.doi.org/10.7202/1055718ar.

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Abstract:
L’enjeu de l’article est d’explorer les modes de répartition conjugale du travail domestique en fonction des situations des conjoints par rapport à l’emploi et ce, dans trois métropoles appartenant à des pays aux niveaux de développement comparables mais relevant de contextes institutionnels et sociétaux distincts. À partir des grilles typologiques de « modèles familiaux » et d’« État-Providence » et en exploitant une enquête internationale sur les budgets-temps menée en 2007auprès de couples de classes moyenne et supérieure vivant dans les agglomérations de New York, Paris et Tokyo, on met en évidence des résultats à trois niveaux : une situation moins inégalitaire aux États-Unis que dans les autres pays avec une plus forte parité des investissements domestiques des conjoints indépendamment de leur activité professionnelle ; une plus grande proximité entre couples parisiens et tokyoïtes dans les modalités de partage du temps de travail domestique alors que les premiers se rapprochent plus des new-yorkais par leurs caractéristiques; enfin, c’est dans les États-providence conservateurs comme le Japon et la France qu’à la fois la disponibilité temporelle des conjoints et la contribution de chacun aux revenus du ménage pèsent le plus sur la répartition effective de l’activité domestique.
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13

Lagrée, Michel. "Jacques Lafon, Les prêtres, les fidèles et l'État. Le ménage à trois du XIXe siècle, Paris, Éditions Beauchesne, « Religions, sociétés politiques », 1987, 372 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 46, no. 2 (April 1991): 487–88. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900062351.

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14

Charron, Catherine. "François-Xavier Devetter et Sandrine Rousseau, Du balai. Essai sur le ménage à domicile et le retour de la domesticité, Paris, Raisons d’agir, 2011, 128 p." Recherches féministes 25, no. 1 (2012): 217. http://dx.doi.org/10.7202/1011127ar.

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15

Persels, Jeff. "Daniel Ménager. La Renaissance et le détachement. Etudes et Essais sur la Renaissance 91. Série Perspectives Humanistes 3. Paris: Classiques Garnier, 2011. 242 pp. index. bibl. €26. ISBN: 978–2–8124–0214–2." Renaissance Quarterly 64, no. 4 (2011): 1243–45. http://dx.doi.org/10.1086/664116.

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16

Campangne, Hervé-Thomas. "Joachim Du Bellay. Œuvres complètes: Tome III, 1551–1553. Ed. Marie-Dominique Legrand, Michel Magnien, Daniel Ménager, and Olivier Millet. Textes de la Renaissance 187. Paris: Classiques Garnier, 2013. 536 pp. €45. ISBN: 978-2-8124-1142-7." Renaissance Quarterly 67, no. 4 (2014): 1452–53. http://dx.doi.org/10.1086/679882.

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17

Tombs, Robert. "Les Prêtres, les fidèles, et l'état. Le ménage à trois due XIXe siècle. By Jacques Lafon. (Religions, Société, Politique, 12.) Pp. 372. Paris: Beauchesne, 1987. Fr. 198. 2 7010 1145 0." Journal of Ecclesiastical History 40, no. 3 (July 1989): 470. http://dx.doi.org/10.1017/s0022046900047126.

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18

Fletcher, Catherine. "L'Ange et l'ambassadeur. Diplomatie et théologie à la Renaissance. By Daniel Ménager (preface François Roudaut). (Études et Essais sur la Renaissance, 101.) Pp. 270. Paris: Classiques Garnier, 2013. €51 (cloth), €32 (paper). 978 2 8124 0957 8; 978 2 8124 0958 5; 2105 8814." Journal of Ecclesiastical History 66, no. 3 (June 26, 2015): 649. http://dx.doi.org/10.1017/s0022046915000421.

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Potter, D., T. Nasserie, and L. Tonmyr. "Examen d’analyses récentes portant sur l’Étude canadienne sur l'incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants (ECI)." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 35, no. 8/9 (November 2015): 125–37. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.35.8/9.02f.

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Abstract:
Introduction Cette analyse a comme objectif de rassembler les articles évalués par les pairs utilisant des données tirées de l’Étude canadienne sur l’incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants (ECI) publiées depuis novembre 2011 ainsi que des suréchantillons provinciaux de l’ECI, d’évaluer la qualité de leurs conclusions, de les synthétiser et de faire le bilan des variations dans l’utilisation de ces données. Méthodologie Nous avons sélectionné les articles au moyen du suivi des demandes d’accès aux données de l’ECI effectué par l’Agence de la santé publique du Canada et au suivi des publications produites au moyen de ces données. Deux évaluateurs au moins ont examiné de façon indépendante les articles et en ont évalué la qualité. Résultats Nous avons conservé 32 articles. Leurs points forts étaient en général les suivants : objectifs de recherche clairement établis, variables de contrôle appropriées, analyses pertinentes, taille de l’échantillon suffisante, conclusions pertinentes et utilité pour les pratiques et politiques. Leur point problématique était le plus souvent une définition floue des variables et des critères d’inclusion des cas. La plupart du temps, les articles mesuraient les associations entre les caractéristiques des mauvais traitements et celles des enfants, des pourvoyeurs de soins, du ménage et de l’organisme ou de la personne à l’origine du signalement et ils s’intéressaient aux conséquences des signalements, par exemple l’ouverture d’un dossier pour une prestation continue de services ou le placement. Conclusion Les articles utilisant des données de l’ECI ont obtenu des scores positifs pour la plupart des indicateurs de qualité. Dans leurs analyses les plus récentes, les chercheurs se sont concentrés sur les catégories de maltraitance insuffisamment étudiées jusqu’ici (exposition à la violence conjugale, négligence et violence psychologique) et ont étudié les facteurs spécifiques touchant les enfants des Premières Nations. Les données des suréchantillons de l’ECI ont été sous-utilisées. L’utilisation de techniques d’analyse multivariée a augmenté.
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Trachman, Mathieu. "Association nationale des études féministes, 2014, Le genre dans l’enseignement supérieur et la recherche. Livre blanc, Paris, La Dispute, Le genre du monde, 225 p. et Delvaux Martine, Lebrun Valérie, Pelletier Laurence (dir.), 2015, Sexe, amour et pouvoir. Il était une fois… à l’université, Montréal, Remue-ménage, 148 p." Population 71, no. 4 (2016): 756. http://dx.doi.org/10.3917/popu.1604.0756.

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Reichmann Lemos, Brunilda. "SOME DIFFERENCES BETWEEN BOCCACCIO'S AND CHAUCER'S TALES OF GRISELDA." Revista Letras 30 (October 15, 2010). http://dx.doi.org/10.5380/rel.v30i0.19378.

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Abstract:
This paper tries to demonstrate that Chaucer in his "Tale ofGriselde" has used, besides Boccaccio's tale, Petrarch's revised verson, as it is found in the Epistolae seniles, Manuscript 1165, and Mézière's translation as it appears in Le Ménagier de Paris.
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"bernard ménager. Le Napoléon du peuple. (Collection Historique.) Paris: Aubier. 1988. Pp. 445. 155 fr." American Historical Review, April 1990. http://dx.doi.org/10.1086/ahr/95.2.509-a.

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Silva, Roberto Jardim da. "Meu pai é uma diarista: raça classe e gênero discutidos a partir do cinema francês. (Análise do filme Mon Père est femme de ménage)." Revista Vernáculo, no. 32 (December 31, 2013). http://dx.doi.org/10.5380/rv.v0i0.35011.

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Abstract:
O objetivo desse trabalho é fazer uma análise do filme francês Mon Père est femme de ménage, de Saphia Azzedine (2011), buscando problematizar as relações étnico-raciais vividas por adolescentes da periferia de Paris. O filme não tem tradução para o português porque não foi lançado no Brasil e nem em outro pais lusófono. Assim, uma tradução mais aproximada do seu título, do francês para o português seria “Meu pai é uma diarista”. A trama da margem a uma discussão de classe social e de gênero mas o foco maior será sobre questão etno racial, uma vez que a França do século XX torna-se um país visivelmente multirracial. Tal fato faz com que o outro, historicamente estudando pela França no continentes Americano e Africano sejam objetos estudados dentro de casa. Na análise busca-se também evidenciar como as relações étnico-raciais entre os alunos na escola, são reproduções das relações estabelecidas no mundo adulto. Para se discutir a assimilação da cultura francesa será usado o pensamento de Fanon. E para pensar o racismo como instrumento de neutralização da capacidade de iniciativa histórica dos sujeitos, serão usados o pensamentos de Gilroy e de Knolo.
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"Stratégies de localisation Ménages et services dans l'espace urbain Jean-Pierre Orfeuil La documentation Française, collection le point sur, série transports recherche innovation, 29 quai voltaire, 75344 Paris cedex 07 Juin 2000, 78 pages, 75 F." Recherche - Transports - Sécurité 68 (September 2000): 90. http://dx.doi.org/10.1016/s0761-8980(00)80079-5.

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Van Parijs, Philippe. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16153.

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Abstract:
Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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Hindriks, Jean, Vincent Vandenberghe, and Philippe Van Parijs. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.09.01.

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Abstract:
Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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