To see the other types of publications on this topic, follow the link: Méthode du conflit d'autorités.

Journal articles on the topic 'Méthode du conflit d'autorités'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 29 journal articles for your research on the topic 'Méthode du conflit d'autorités.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Conde, Jorge Cagiao y. "Autorité et conflit d'autorités en droit fédératif." L'Europe en Formation 363, no. 1 (2012): 121. http://dx.doi.org/10.3917/eufor.363.0121.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Foblets, Marie-Claire. "Ordres juridiques et immigration. Le cas des Marocains en Belgique." Anthropologie et Sociétés 13, no. 1 (September 10, 2003): 155–68. http://dx.doi.org/10.7202/015061ar.

Full text
Abstract:
Résumé Ordres juridiques et immigration Le cas des Marocains en Belgique Les décisions judiciaires belges rendues ces dernières années dans des affaires de statut personnel mettant en cause des musulmans se multiplient. L'intérêt pratique suscité en Belgique par le droit familial musulman est lié à la persistance de la règle de conflit de lois de l'article 3, al. 3 du Code civil belge, qui autorise un régime libéral de reconnaissance en matière d'état et de capacité d'étrangers. Cette règle ouvre sur des difficultés d'harmonisation d'un droit substantiel demeuré très dépendant de ses origines coraniques avec les exigences d'un ordre juridique belge sécularisé. Au-delà des conflits techniques de lois, d'autorités et de juridictions, le présent article s'intéresse à une disjonction qui n'est pas limitée aux codes juridiques mais dont ceux-ci offrent un exemple probant : celui de l'inadéquation du droit comme instrument de communication entre cultures.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Pinhas, Leora, Harriet Weaver, Pier Bryden, Nagi Ghabbour, and Brenda Toner. "Gender-Role Conflict and Suicidal Behaviour in Adolescent Girls." Canadian Journal of Psychiatry 47, no. 5 (June 2002): 473–76. http://dx.doi.org/10.1177/070674370204700509.

Full text
Abstract:
Objective: This study examined whether gender-role conflict influenced the suicidal behaviour of adolescent girls. Method: We designed a checklist and used it to perform a chart review. Results: Gender-role conflict was associated with suicidal behaviour in 26.79% of the adolescent girls, and 2.68% of the adolescent boys, that we studied. Conclusions: Gender-role conflict plays an important role in the suicidal behaviour of girls. At present, there is no published research examining the impact of gender-role conflict on suicidal adolescents. Objectif: Cette étude examine si le conflit entre sexe et rôle influence le comportement suicidaire des adolescentes. Méthode: Nous avons mis au point une liste de vérification et l'avons utilisée pour effectuer une étude de dossiers. Résultats: Le conflit sexe-rôle était associé au comportement suicidaire chez 26,79 % des adolescentes et chez 2,68 % des adolescents que nous avons observés. Conclusions: Le conflit sexe-rôle joue un rôle important dans le comportement suicidaire des filles. À l'heure actuelle, aucune étude n'a été publiée sur l'effet du conflit sexe-rôle sur le suicide des adolescentes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Ngono Nkoa, Véronique Carole. "La méthode conflictuelle dans le projet de code civil camerounais : contribution à la systématisation de l’évolution des méthodes en droit international privé." Les Cahiers de droit 57, no. 4 (December 7, 2016): 551–82. http://dx.doi.org/10.7202/1038259ar.

Full text
Abstract:
La règle de conflit, qui a toujours été au coeur du droit international privé, a connu d’importantes transformations depuis quelques années. Considérée comme rigide, parce qu’elle est focalisée sur la localisation spatiale du rapport de droit, elle est devenue de plus en plus flexible et privilégie désormais la justice matérielle au détriment de la justice conflictuelle. Plus encore, elle a même été supplantée par la méthode de la reconnaissance. Cependant, le droit international privé camerounais est resté attaché à la méthode conflictuelle classique, alors qu’il serait nécessaire de prendre en considération toutes ces transformations qui ne sont pas sans incidences sur le développement du droit international privé.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Macalister-Smith, Peter. "Protection de la population civile et interdiction d'utiliser la famine comme méthode de guerre — Projets de Textes Relatifs à l'assistance Internationale Humanitaire." Revue Internationale de la Croix-Rouge 73, no. 791 (October 1991): 464–86. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100104587.

Full text
Abstract:
Une situation de famine survient bien souvent lors d'un conflit armé ou immédiatement à sa suite. Nous examinerons dans le présent article les bases juridiques de l'assistance humanitaire aux victimes de la famine, en accordant une attention particulière aux situations de conflit et à leurs retombées. Après avoir tout d'abord examiné le droit en vigueur, nous étudierons des propositions récentes qui, sous la forme de projets de textes ou d'études d'experts, visent à développer les instruments ou les principes juridiques relatifs à l'assistance internationale humanitaire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Wils, Thierry, and Aziz Rhnima. "Taxonomie des conflits entre le travail et la famille : une analyse multidimensionnelle à l’aide de cartes auto-organisatrices." Articles 70, no. 3 (October 5, 2015): 432–56. http://dx.doi.org/10.7202/1033405ar.

Full text
Abstract:
Résumé Fréquemment, les chercheurs ont conceptualisé le conflit travail-famille de façon bidirectionnelle : l’étude des effets de la vie professionnelle à l’endroit de la vie de famille (appelé conflit travail-famille) et celle des effets de la vie de famille à l’égard de la vie d’emploi (appelé conflit famille-travail). Toutefois, les résultats inhérents aux recherches basées sur cette conceptualisation se sont avérés controversés. Autrement dit, très peu d’effort a été déployé afin de différencier entre les effets des différentes formes de ce conflit. Pourtant, Greenhaus et Beutell (1985) en ont proposé une conceptualisation multidimensionnelle, en ajoutant aux deux dimensions directionnelles trois autres supplémentaires liées au conflit de temps, d’effort et de comportement. Ainsi, notre recherche répond à la question générale suivante: la conceptualisation multidimensionnelle du conflit travail-famille est-elle plus efficace pour cerner la réalité de ce phénomène que la conceptualisation bidirectionnelle ? À partir d’un échantillon de 375 sujets provenant du personnel infirmier d’un centre hospitalier, nous avons privilégié une conceptualisation multidimensionnelle dudit conflit (Greenhaus et Beutell, 1985), et ce, afin d’identifier les effets spécifiques aux diverses dimensions de ce conflit. Pour ce faire, nous avons utilisé l’analyse en termes des cartes autoorganisatrices de Kohonen (SOM), cartes qui sont basées sur un réseau de neurones résultant de la méthode d’apprentissage non supervisée (Kohonen, 2001). Les résultats de l’analyse neuronale indiquent qu’il y a six formes de conflit. Deux d’entre elles paraissent générer des effets similaires à ceux obtenus selon la conceptualisation bidirectionnelle (conflit à haute intensité versus conflit à basse intensité), tandis que les quatre autres formes apparaissent engendrer des effets spécifiques, justifiant la nécessité d’appliquer la conceptualisation multidimensionnelle préconisée. En outre, l’analyse de variance appliquée aux données a révélé plusieurs différences significatives entre les six formes de ce conflit et des variables externes liées à des facteurs explicatifs dudit conflit, ainsi qu’à ses conséquences. Cette nouvelle taxonomie, basée sur la conceptualisation multidimensionnelle des conflits travail-famille, contribue à une meilleure compréhension de l’interférence entre la sphère de la vie familiale et celle de la vie professionnelle, en identifiant les formes spécifiques du conflit travail-famille au niveau desquelles une ou plusieurs sources de conflictualité sont en action. Des avenues de recherche et des implications managériales sont déduites à la lumière des résultats enregistrés.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Wijaya, Ayudhia Ratna. "L'ANALYSE DU DISCOURS CRITIQUE (ADC) DU CONFLIT ROHINGYA SUR LE JOURNAL LE MONDE. MEMOIRE." Lingua Litteratia Journal 6, no. 1 (June 12, 2019): 35–53. http://dx.doi.org/10.15294/ll.v6i1.30839.

Full text
Abstract:
La conjonction française est un mot français invariable qui sert à lier des mots, ou des propositions. Cette conjonction se compose de sept types, c’est-à dire: conjonction de temps, conjonction de concession/d’opposition, conjonction de but, conjonction de conséquence, conjonction de cause, conjonction de condition, conjonction de comparaison. Chaque type des conjonctions a une caractéristique qui le distingue des autres. Cette recherche parle seulement des conjonctions des subordinations des causes. Le but de cette recherche est de savoir et de décrire la forme, la signification, et l’emploi de ces conjonctions de subordinations des causes dans la langue française.Cette recherche parle des conjonctions de subordinations des causes, consistent en la forme, la signification, et l’emploi des conjonctions subordinations des causes. Selon Grevisse (2008), la forme des conjonctions de subordinations des causes se compose de deux formes, c’est-àdire : La forme simple et locutions conjonctives. La signification des conjonctions de subordinations des causes selon Delatour (1991) se compose de deux sens, c’est-à-dire : certitude et incertitude. Cela dépend de l’utilisation du mode. Et puis, Grevisse (2008) dit aussi que l’emploi des conjonctions de subordinations des causes se compose de la position des conjonctions. Cette recherche utilise deux approches, ce sont l’approche de théorétique (l’approche de la syntaxe) et l’approche de méthodologique (descriptive analytique qualitative). Les sources de données utilisées dans cette recherche se compose dent de trois parties, c’est-à-dire : des manuelles françaises (Version Originale, Café Crème, et Campus II), des œuvres littéraires françaises (Madame Bovary, Les Trois Mousquetaires, Les Misérable, Germinal, L’étranger, Nana et Le Malade Imaginaire), et aussi du journal en ligne « Le Monde » et aussi des magazines en ligne « ELLE et Futura Planète ». La méthode de recueillir des données dans cette recherche est la méthode de simak (la méthode d’épargne) avec la technique de basse sadap (la technique de taraudage de langue) et les techniques avancées : la technique SBLC (la chercheuse ne participe pas à la conversation réelle) et la technique catat (la chercheuse a obtenu les données de prise de notes dans la carte de données). La méthode utilisée dans cette recherche est la méthode distributionnelle avec l’utilisation de la technique de basse Bagi Unsur Langsung (B-U-L), et puis continuée par la technique avancée, c’est la technique de permutation. Les étapes de cette recherche sont: Collecter des données, identifier et classifier des phrases contenant les subordinations des causes dans la langue française et ensuite les arranger dans le corpus de données, lire tous les phrases contenant les conjonctions de subordinations des causes, traduire tous les phrases contenant les conjonctions de subordinations des causes, et analyser de la forme, le sens, et l’emploi conjonctions de subordinations des causes. Du résultat de la recherche, on peut conclure que la forme des conjonctions de subordinations des causes la plus utilisée est locutions conjonctives. Il y a 42 données utilisant cette forme. Ensuite,
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

DAMBEAN-BOZEDEAN, Corina. "Henry Bauchau et le « psychodrame »." Revue internationale Henry Bauchau. L’écriture à l’écoute, no. 6 (December 30, 2014): 193–205. http://dx.doi.org/10.14428/rihb.v0i6.17453.

Full text
Abstract:
L’article étudie l’imprégnation possible de la pièce La Reine en amont/ La machination, qui met en scène un conflit œdipien, avec la technique thérapeutique du psychodrame. Cette méthode qui diffère de la psychanalyse en ce qu’il ne s’agit pas seulement de perlaborer la crise, mais de la mettre concrètement en action par une représentation corporelle. C’est ce qui s’opère dans la pièce dans l’épisode du théâtre dans le théâtre.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Villeneuve, Paul, Catherine Trudelle, Mathieu Pelletier, and Marius Thériault. "Les conflits urbains : une approche analytique." Environnement Urbain 3 (October 5, 2010): d—1—d—8. http://dx.doi.org/10.7202/044601ar.

Full text
Abstract:
Cette note de recherche aborde premièrement quelques questions de base concernant les conflits urbains. Qu’est ce qu’un conflit urbain? Quels rôles les conflits jouent-ils dans les transformations des milieux de vie? Comment ces conflits en sont-ils venus à occuper le devant de la scène au cours des dernières décennies? Le texte illustre ensuite une approche analytique susceptible de compléter les études de cas qui constituent la démarche habituelle dans la recherche sur les conflits. Cette démarche utilise la presse écrite comme principale source de données et la modélisation statistique comme principale méthode d’analyse.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Gounelle, André. "Philosophie de la religion et méthode de corrélation chez Paul Tillich." Dossier 65, no. 2 (October 23, 2009): 287–300. http://dx.doi.org/10.7202/038403ar.

Full text
Abstract:
Résumé On se demande dans cet article ce qu’est devenue la philosophie de la religion chez le Tillich américain, où il en est fort peu mention. On rappelle alors l’histoire de cette discipline. Elle devient indépendante de la théologie au cours des dix-huitième et dix-neuvième siècles, où elle finit par s’identifier à la « religion naturelle ». Elle devient ainsi la cible des virulentes critiques de la théologie néo-orthodoxe inspirée par Karl Barth. Dans sa Théologie systématique, Tillich entend surmonter ce conflit par sa « méthode de corrélation ». Les deux grands problèmes de la philosophie de la religion sont par là pris en compte. Le problème plus théorique des catégories du religieux est repris dans la corrélation de la substance (religieuse) et de la forme (culturelle), tandis que celui, plus existentiel, de la présence et de la perception de l’ultime est traité avec la corrélation de la question et de la réponse.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Paradis, Catherine, Andrée Demers, Louise Nadeau, and Élyse Picard. "De la broue dans l’toupet ou Non, les parents boivent moins !" Drogues, santé et société 10, no. 2 (January 16, 2013): 231–61. http://dx.doi.org/10.7202/1013483ar.

Full text
Abstract:
Objectif : L’objectif de cette étude est d’évaluer si les stresseurs du conflit travail-famille modèrent l’association entre la parentalité et la consommation d’alcool parmi les adultes canadiens en emploi. Méthode : En s’appuyant sur le pendant canadien de l’étude GENACIS internationale (GENder Alcohol and Culture: an International Study), l’échantillon est composé de 3 403 femmes et 3 295 hommes en emploi, âgés de 18 à 55 ans et qui ont indiqué avoir consommé de l’alcool au moins une fois au cours des 12 mois précédant l’enquête. Des analyses de régression hiérarchique ont été effectuées afin de tester l’hypothèse de modération. Résultats : Les principales conclusions peuvent être résumées comme suit : i) le rôle parental est négativement associée à la consommation d’alcool ; ii) les stresseurs du conflit travail-famille ne sont pas associés à la consommation d’alcool chez les hommes et ils ne sont que marginalement associés à la consommation d’alcool chez les femmes ; iii) les stresseurs du conflit travail-famille ne modèrent pas l’association entre le rôle parental et la consommation d’alcool. Conclusion : Les futures recherches devraient porter sur les processus spécifiques selon lesquels la parentalité structure la consommation d’alcool. Il serait aussi pertinent de vérifier si l’effet du rôle parental sur la consommation d’alcool est plus marqué dans des contextes de consommation qui favorisent la consommation abusive d’alcool.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Iglesias Robin, Maria-Josefa, and Louise Allaire-Dagenais. "Apprentissage de la conservation des quantités chez des sujets débiles légers par une méthode de conflit cognitif." Revue des sciences de l'éducation 10, no. 1 (November 27, 2009): 17–28. http://dx.doi.org/10.7202/900433ar.

Full text
Abstract:
Le but de cette recherche est de vérifier l’hypothèse suivant laquelle il est possible d’abaisser l’âge d’accession à la conservation des quantités chez des enfants débiles légers. Quatorze sujets sont soumis à un apprentissage opératoire par conflit cognitif et quatorze font partie du groupe témoin. Les résultats observés aux post-tests révèlent que les sujets du groupe soumis aux exercices d’apprentissage ont un rendement significativement plus élevé que ceux du groupe témoin. L’interprétation des résultats porte sur le caractère opératoire des acquisitions ainsi que sur les facteurs susceptibles d’expliquer les progrès observés.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Domínguez González, Francisco. "La deserción de Huysmans del naturalismo zoliano." Çédille 3 (April 1, 2007): 1191. http://dx.doi.org/10.21071/ced.v3i.5366.

Full text
Abstract:
Ce texte analyse et décrit l’évolution de J.-K. Huysmans du Naturalisme zolien vers son «naturalisme spiritualiste» à caractère plus intime et introspectif. L’abandon du cercle de Médan de la part de l’écrivain parisien répond non seulement à des contraintes d’ordre esthétique et social, mais surtout à des exigences personnelles de type psychologique. Las des paysages et des caractères chers à l’esthétique zolienne, Huysmans aborde l’étude naturaliste de soi, afin de pouvoir opérer une reconstruction acceptable de ses propres coordonnées personnelles et familiales. Grâce à l’application de la méthode psychocritique de Charles Mauron, le contraste entre figures récurrentes et faits biographiques découvre un conflit œdipien non résolu, germe de déboires que l’écrivain tenta d’entamer par l’intermédiaire de l’exercice littéraire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Nassiopoulos, Chanson, and Petropoulos. "Perforation of the Colon During Colonoscopy." Swiss Surgery 5, no. 1 (February 1, 1999): 2–5. http://dx.doi.org/10.1024/1023-9332.5.1.2.

Full text
Abstract:
La perforation du côlon lors d'une colonoscopie soit exploratrice soit thérapeutique est un événement rare mais néanmoins important et source de conflit. Une controverse existe sur l'attitude thérapeutique de choix en pareille situation. La chirurgie peut être proposée d'emblée ou un traitement conservateur entrepris sous bonne surveillance clinique. La tendance actuelle est en faveur de l'attitude conservatrice avec une surveillance stricte du patient. Nous présentons notre expérience récente de trois perforations iatrogènes du côlon traitée par laparoscopie. La possibilité d'un bilan précis de la lésion, d'une suture laparoscopique, d'une toilette péritonéale et d'un drainage par cette méthode offre un avantage évident pour le patient, mais aussi pour le chirurgien et le gastroentérologue.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Brice, Benjamin. "L’avenir de la guerre dans le monde du commerce." Études internationales 43, no. 3 (October 19, 2012): 421–38. http://dx.doi.org/10.7202/1012813ar.

Full text
Abstract:
Résumé Le monde occidental, et plus particulièrement l’Europe, comprend souvent la mondialisation libérale comme un processus inédit qui saura, à terme, mettre fin au règne de la politique traditionnelle. Ce texte interrogera l’idée d’une progressive disparition de la guerre, à l’aide des réflexions de Raymond Aron sur le sujet. Dans une première partie, nous verrons comment les concepts de « procès » et de « drame » offrent une méthode d’analyse des développements historiques. Puis, dans une seconde partie, nous appliquerons cette grille de lecture à trois grandes causes de conflit (à savoir les passions, l’intérêt économique et les principes) pour montrer que les espérances iréniques doivent se montrer prudentes. La pacification européenne elle-même ne permet pas d’anticiper une fin de la guerre.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Mongin, Philippe. "Retour à Waterloo. Histoire militaire et théorie des jeux." Annales. Histoire, Sciences Sociales 63, no. 1 (February 2008): 37–69. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900023878.

Full text
Abstract:
RésuméL’article propose d’appliquer à l’histoire militaire et, plus précisément, aux récits de campagne à la manière de Clausewitz, les modèles venus des théories mathématiques des jeux et de la décision. Il illustre la méthode en revenant sur la campagne de Waterloo et les hypothèses qu’a suscitées l’échec de Napoléon chez les historiens. Ils ne s’accordent pas sur le sens rationnel de la décision qu’il prit le 17 juin 1815 de lancer le détachement de Grouchy contre les Prussiens battus le 16 à Ligny, mais la théorie des jeux permet dans une certaine mesure de les départager. Une fois obtenu ce résultat, l’article se développe sur le plan réflexif et méthodologique. Il compare les objections qu’on peut faire à sa formalisation et celles déjà élevées contre l’école du « récit analytique », puis amplifiant ses réponses, il examine le conflit des modèles mathématisés du choix rationnel avec le récit, mode d’expression canonique de l’historien. La réconciliation qu’il propose finalement se fonde sur une analyse des concepts de narration, de récit explicatif et de modèle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Lapointe, Claire. "Les libertés et les contraintes dans l’expérience de professeures d’université : une analyse critique féministe de la culture organisationnelle." Articles et notes de recherche 11, no. 1 (April 12, 2005): 133–53. http://dx.doi.org/10.7202/057971ar.

Full text
Abstract:
Cet article présente une partie des résultats d'une recherche sur les représentations de professeures d'université quant à leur expérience en tant que femmes qui travaillent dans une organisation et occupent des postes traditionnellement masculins. Le cadre d'analyse retenu est l'approche critique féministe de la culture organisationnelle. En s'inspirant de la méthode ethnographique et de la technique des niveaux de saturation des données, l'auteure a mené 34 entretiens semi-dirigés auprès de professeures d'une université québécoise. Les données recueillies permettent de préciser le caractère plus ou moins rigide de la culture de cette organisation en ce qui a trait à la liberté que les professeures possèdent dans la définition de leur rôle et l'accomplissement de leurs tâches. Bien que, de prime abord, les professeures se disent satisfaites de leur marge de manoeuvre, des limites apparaissent rapidement. Les principales sont le sentiment d'invisibilité, la perception de sexisme et de discrimination systémique, l'insécurité physique et le conflit vécu entre les valeurs et les intérêts personnels et ceux de l'organisation. Les professeures élaborent toutefois des stratégies qui leur permettent de faire et de prendre leur place à l'université.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Pirard, Regnier. "Esquisse pour une psychopathologie selon l’ordre des raisons." psychologie clinique, no. 47 (2019): 165–80. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/201947165.

Full text
Abstract:
Cet article part de la doctrine freudienne et lacanienne pour tenter d’ordonner rationnellement le champ de la psychopathologie. L’auteur considère que celui-ci ne saurait se déployer sans cette référence décisive à la psychanalyse, qui dans sa pratique même ne peut ignorer une réflexion psychopathologique, même si elle prétend à juste titre aller au-delà. Dans ce but, l’auteur a laissé se dérouler un questionnement dans lequel l’opérateur théorique de la castration montre ses limites. L’ouverture du champ pulsionnel s’imposait, en même temps que s’avérait la nécessité de généraliser l’idée de conflit psychique. Pour élargir la problématique, l’auteur tire argument des travaux de L. Szondi et de J. Gagnepain. Mais le modèle qui convient pour penser la clinique adulte n’est pas transposable à l’enfance. Il a donc fallu préciser la spécificité de la clinique infantile et mesurer son impact transférentiel particulier. La méthode déductive ici mise en œuvre dans l’enchaînement théorique doit être considérée, non seulement comme le complément du recueil inductif des faits mais comme une interaction dialectique permanente. En l’occurrence, le résultat de celle-ci débouche sur un assouplissement des structures canoniques en psychopathologie, qui rejoint par un autre chemin le dépassement fait par Lacan de sa première approche structurale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Condamines, Anne, and Nathalie Dehaut. "Mise en oeuvre des méthodes de la linguistique de corpus pour étudier les termes en situation d’innovation disciplinaire : le cas de l’exobiologie." Meta 56, no. 2 (October 14, 2011): 266–83. http://dx.doi.org/10.7202/1006176ar.

Full text
Abstract:
L’utilisation des méthodes de linguistique de corpus est particulièrement pertinente pour analyser la terminologie en prenant en compte la réalité des fonctionnements tels qu’on les appréhende dans les textes. La première partie de l’article présente les arguments en faveur de ces méthodes. Elles se focalisent sur le lexique, mais permettent aussi d’étudier d’autres phénomènes linguistiques, syntaxiques, sémantiques ou discursifs. En fait, l’intérêt de la terminologie textuelle est l’étude des usages réels en prenant en compte les contextes linguistiques, mais aussi extralinguistiques. Ainsi, la terminologie textuelle propose une méthode adaptée non seulement pour définir les termes, mais aussi pour répondre à d’autres objectifs. De cette manière, l’article explique comment les méthodes de linguistique de corpus peuvent être adoptées dans une situation d’interdisciplinarité, concernant l’émergence d’une nouvelle discipline : l’exobiologie. Nous montrons comment trois types d’indices (formel, quantitatif et distributionnel) sont mis en oeuvre pour repérer des phénomènes de polysémie ou de synonymie et des cas d’emprunts. Ces mêmes types d’indices sont utilisés pour mettre en lumière dans quels cas ces phénomènes sont conscients ou non, et surtout pour repérer les cas où ils peuvent être une source de conflit. Dans une telle étude, le rôle des experts est crucial, afin de valider les résultats, mais surtout parce qu’ils en sont les utilisateurs. Enfin, nous pensons, grâce à cette présentation du panorama des phénomènes linguistiques dans un corpus interdisciplinaire concernant l’exobiologie, contribuer à la définition de cette nouvelle discipline.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Moldes-Anaya, Sergio, Francisco Jiménez Aguilar, and Francisco Jiménez Bautista. "Percepción de la inmigración en España desde la Investigación en Conflictos." Regions and Cohesion 9, no. 3 (December 1, 2019): 58–82. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2019.090304.

Full text
Abstract:
Full article is in Spanish.English abstract: This article analyses the perceptions of immigration in Spain through the last two rounds of the European Social Survey. A new methodology of combined analysis of the Social Epidemiology of the Conflict and the Transcend method is proposed from conflict research. The objective of this study is to verify the suitability and viability of this approach and to evaluate the evolution of the perception toward immigration in Spain in recent years. As a result, more effective therapeutic measures have been proposed to face their discrimination and social rejection.Spanish abstract: Este artículo analiza las percepciones hacia la inmigración en España a través de las dos últimas rondas de la Encuesta Social Europea. Partiendo de la investigación en conflictos, se propone una nueva metodología de análisis combinado entre Epidemiología Social del Conflicto y el método Transcend. El objetivo de este estudio será tanto comprobar la adecuación y viabilidad de esta propuesta como evaluar la evolución de la percepción hacia la inmigración en España en los últimos años. Gracias a ello se han planteado una serie de propuestas terapéuticas más eficaces para afrontar su discriminación y rechazo.French abstract: Cet article analyse les perceptions de l’immigration en Espagne à partir des deux dernières versions de l’Enquête sociale européenne. Il propose une nouvelle méthodologie d’analyse qui combine l’épidémiologie sociale du conflit et la méthode Transcend. Son objectif est de confirmer l’adéquation et la viabilité de cette proposition de recherche pour évaluer l’évolution de la perception de l’immigration en Espagne au cours des dernières années. Cette analyse combinée permet de considérer une série de propositions thérapeutiques plus efficaces pour faire face à la discrimination et au refus de l’immigration.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Le Lay, Maëline. "LECOMTE (Frédérique), dir., Théâtre & Réconciliation. Méthode pour une pratique théâtrale dans les zones de conflit. Bruxelles : La Lettre volée, coll. Essais, 2015, 290 p. – ISBN 978-2-87317-457-6." Études littéraires africaines, no. 44 (2017): 242. http://dx.doi.org/10.7202/1051568ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Godbout, Jean-François, and Bjørn Høyland. "Legislative Voting in the Canadian Parliament." Canadian Journal of Political Science 44, no. 2 (June 2011): 367–88. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423911000175.

Full text
Abstract:
Abstract.We analyze legislative voting in the 35th (1994–1997), 38th (2004–2005), and 39th (2006–2008) Canadian Parliaments. Using Poole's (2005) optimal classification algorithm, we locate MPs and their parties in a two-dimensional geometric model. The first dimension represents the division between governing and opposition parties that has been found in similar parliamentary systems. The second dimension captures the opposition between the Bloc Québécois and the rest of the legislature. We find a clear separation between the Reform party (and later the Conservative party) and the Bloc Québécois in the 35th and 38th Parliaments, with the Liberal and the New Democratic parties occupying the centre. However, in the 39th Parliament, the ordering changes with the Conservatives and the New Democrats near the centre, and Liberal and Bloc MPs occupying the extremes. We explain this change by the capacity of the governing party to control the legislative agenda and the recent minority governments in the House of Commons.Résumé.Nous analysons le vote législatif au trente-cinquième (1994–1997), au trente-huitième (2004–2005) et au trente-neuvième (2006–2008) Parlement canadien. En utilisant la méthode de classification optimale développée par Poole (2005), nous situons les députés de la Chambre des communes et leurs partis dans un modèle géométrique comprenant deux dimensions. La première dimension représente le conflit entre le gouvernement et les partis d'opposition que l'on retrouve également dans d'autres systèmes parlementaires, alors que la seconde dimension correspond à l'opposition régionale qui existe entre le Bloc Québécois et les partis fédéraux. Nous constatons une nette polarité entre le Parti réformiste (et plus tard le Parti conservateur) et le Bloc Québécois au trente-cinquième et au trente-huitième Parlement, alors que le Parti libéral et le Nouveau Parti démocratique se trouvent au centre. Cependant, au trente-neuvième Parlement, nous observons un changement dans la polarité régionale, puisque ce sont maintenant les Libéraux et les Bloquistes qui occupent les deux extrémités, alors que les Conservateurs et les Néodémocrates se situent au centre. Nous expliquons ces mouvements par la capacité du gouvernement de contrôler l'agenda législatif et par les récents gouvernements minoritaires à la Chambre des communes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Trudeau, Gilles, and Diane Veilleux. "Le monopole nord-américain de représentation syndicale à la croisée des chemins." Articles 50, no. 1 (April 12, 2005): 9–38. http://dx.doi.org/10.7202/050990ar.

Full text
Abstract:
Plusieurs spécialistes notent l'affaiblissement de la recherche en relations industrielles en Amérique du Nord. Un aspect important fut le déplacement de l'intérêt envers les institutions et les processus vers l'étude des individus. Des disciplines telles le comportement organisationnel et l'économique du travail ont progressé. Un autre développement fut la croissance de la gestion des ressources humaines (GRH) qui a défié l'approche traditionnelle, axée sur l'étude du syndicalisme et de la négociation collective. Cet article présente une situation différente en Grande-Bretagne. Il s'agit d'un essai interprétatif et sélectif basé sur le développement de la recherche. Il ne s'agit pas ici d'examiner des questions théoriques plus larges. Une vue théorique est cependant implicite : la recherche a avancé par un programme progressif d'analyse et cela a produit de nouvelles connaissances. On peut de loin être plus optimiste quant à l'état de la discipline que ne le suggèrent certaines évaluations récentes de la théorie. La force de la recherche britannique reflète plusieurs développements. D'abord, les chercheurs institutionnalistes et pluralistes britanniques ont été plus flexibles dans la définition de leur sujet que ne l'ont été leurs collègues américains. Cela leur a permis d'aborder les sujets associés à la nature de la relation d'emploi, plus particulièrement la négociation continue des dispositions du contrat de travail. Ensuite, l'absence d'obligation légale d'appliquer les conventions a laissé beaucoup de sujets à être réglés au niveau de l'atelier. Cela signifie que les relations de négociation sont demeurées centrales. Finalement, le résultat fut que la tradition d'études de cas est demeurée plus significative qu'en Amérique du Nord. Cette orientation de la recherche a permis aux relations industrielles de contrer le double défi de la croissance de la GRH et du changement dans les politiques publiques, lesquels mettaient en cause les conceptions traditionnelles quant à la valeur de la négociation collective. La conception même de notre champ de recherche a évolué vers la relation d'emploi plutôt que le fonctionnement de la négociation collective. De là, les chercheurs étaient bien placés pour examiner ce que la GRH signifiait en pratique et comment on expérimentait de nouvelles initiatives sur les lieux de travail. Cette approche est illustrée en considérant l'évolution de la méthode d'études de cas et l'éclairage particulier que la recherche en relations industrielles a jeté sur la nature du management. Les études de cas ont de plus en plus fait le lien entre le détail du site à l'étude et des questions plus larges sur la gestion des entreprises et les généralisations pouvant en être tirées. La méthode s'est aussi développée par l'étude comparative et par une plus grande utilisation de techniques d'entrevues structurées. Sur le management, l'emphase que mettent les chercheurs en relations industrielles sur la négociation et le conflit favorise une analyse différente des politiques de gestion. Cela inclut la conceptualisation du processus de gestion et des études empiriques sur les pratiques des gestionnaires. Ces travaux empiriques ont appuyé une analyse critique de la GRH reliant celle-ci a ses contextes et explorant son rôle symbolique. Les chercheurs britanniques se penchent de plus en plus sur des sujets européens et comparatifs. Les bénéfices de la tradition d'études de cas sont ici substantiels puisqu'elle permet d'explorer la dynamique de différents systèmes de régulation du travail. Cependant, la recherche doit rencontrer de nouveaux défis. Peut-on solutionner les difficultés théoriques et pratiques associées aux études transnationales ? De façon plus générale, à mesure que les relations industrielles ouvrent leur champ d'intérêt au management et aux questions internationales, de nouvelles questions de recherche seront soulevées. Évoluer dans cette voie, tout en conservant les forces traditionnelles de la discipline, représente un défi significatif.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Henley, John S. "On the Lack of Trade Union Power in Kenya." Relations industrielles 31, no. 4 (April 12, 2005): 655–67. http://dx.doi.org/10.7202/028748ar.

Full text
Abstract:
Le but de l'article précédent est de mettre au point un schéma permettant de préciser les différents facteurs qui déterminent un syndicat à décider de recourir à l'arbitrage pendant la durée d'une convention collective. L'objet de ce schéma est l'analyse des répercussions probables de changements qui seraient destinés à accélérer le processus de l'arbitrage, à en réduire le coût pour les syndicats et à faciliter le recours à la médiation avant l'arbitrage. L'auteur discute des conséquences de ces changements du point de vue de la direction, des syndicats et de l'État. L'article s'applique d'abord à l'Ontario, mais il vaut aussi pour les autres provinces canadiennes et plusieurs États Américains, car l'arbitrage exécutoire, en tant que stade ultime de la procédure de griefs, est obligatoire partout au Canada, sauf en Saskatchewan. On retrouve également un régime similaire dans la plupart des conventions collectives outre-frontière. Cette généralisation de l'arbitrage exécutoire ne signifie pas qu'il soit exempt de critiques. On estime que les délais sont beaucoup trop longs, que l'enquête est conduite d'une manière beaucoup trop formelle, que les décisions sont trop souvent sujettes à révision par les cours civiles, que l'obligation pour les syndicats d'avoir généralement à en défrayer la moitié du coût empêche les plus faibles d'y recourir suffisamment. Ceux qui désirent le maintien du régime actuel estiment qu'il est possible pour les intéressés de l'améliorer en établissant, à l'intérieur des conventions, leur propre système d'arbitrage. Ils considèrent aussi que toute tentative pour en réduire le coût se traduira par la multiplication des griefs déférés à des tiers. L'auteur signale que, sous le présent régime, le syndicat, suivant les circonstances, a un triple choix: soumettre le grief à l'arbitrage, réserver la question pour règlement à la prochaine ronde de négociations ou, tout simplement, l'abandonner. Ce triple choix dépend de la situation de force dans laquelle se trouve le syndicat au moment du grief. Si le grief n'est pas abandonné, le syndicat pourra demander l'arbitrage, ce qui peut inciter la direction à le régler. Si la direction ne bouge pas et si l'on est à la veille d'entreprendre de nouvelles négociations, il se peut que le syndicat préfère tenter de trouver une solution au moment des conventions collectives. L'auteur passe ensuite à l'analyse de la conception que les arbitres se font de leur rôle, les uns s'en tenant à l'interprétation stricte de la convention; d'autres, beaucoup moins nombreux, cherchant à jouer si possible le rôle d'un médiateur. D'une façon générale, l'arbitrage est généralement considéré comme un procès, les parties présentant une argumentation, s'appuyant sur une jurisprudence et citant des témoins. La nature des griefs est aussi fort variée. Les uns portent sur des questions de fait précises; d'autres viennent s'insérer dans le processus même des négociations collectives. Il est rare que l'on soit en présence de conflits de droit pur. On est la plupart du temps en présence d'un conflit de droit auquel viennent s'ajouter des questions d'intérêts. Il arrive également que l'on se trouve en présence de pseudo-conflits, c'est-à-dire que les conflits sont inexistants, les parties ne se comprenant pas ou faisant mine de ne pas se comprendre. En effet, les rapports entre des contractants assujettis à une convention collective sont de plusieurs types. Les uns sont en opposition marquée cherchant à sedétruire ou à s'affaiblir l'un et l'autre. D'autres adoptent une attitude d'agression mutuelle, mais l'un accepte l'existence légitime de l'autre. D'autres encore cherchent à s'accommoder: ils ne vont pas jusqu'à travailler à se démolir, mais ne prêtent aucune assistance, gardant des rapports courtois de stricte neutralité. Enfin, il y a ceux qui marchent la main dans la main en parfaite collusion. L'existence de ces climats variés exerce, cela va de soi, une influence sur le type des conflits qui se produisent, sur la façon dont ils sont perçus et aussi sur les modes de règlements de griefs qu'on recherche. À partir des observations précédentes, l'auteur simplifie les choses en estimant qu'il s'installe généralement deux types de climats: les uns, bons, où l'on s'efforce de coopérer, de s'accommoder; les autres, mauvais, où l'on se défie sans cesse mutuellement. Dans le premier cas, il y a peu de pseudo-conflits, puisque ceux-ci ont tendance à se résoudre entre les parties, c'est-à-dire que les problèmes se règlent aux divers stades de la procédure des griefs. Au contraire, si le climat de l'entreprise est mauvais, il y a de fortes chances que le mécanisme mis en place pour le règlement des griefs fonctionnera mal, le syndicat devant choisir l'arbitrage, retenir le grief en vue de son règlement au moment de la négociation collective ou se résigner à le laisser tomber. C'est ici qu'intervient le choix de la méthode à suivre. Par exemple, on sait que la procédure de règlement des griefs précède le recours à l'arbitrage. La décision du syndicat sera alors influencée par le moment où se soulève un grief. Si l'on est à la veille d'entamer de nouvelles négociations et que l'on sait que les délais seront longs avant d'obtenir une décision, le syndicat cherchera à régler le différend par le biais de la négociation collective, d'où l'on peut déduire que des considérations de temps jouent un rôle important dans la décision de porter ou non un grief à l'arbitrage. L'autre aspect, qui entre en ligne de compte, a trait aux gains que l'on peut obtenir. Parfois, quand il s'agit de problèmes relatifs aux salaires, il est possible d'évaluer les avantages qu'on pourra tirer d'une victoire, mais quand il s'agit des droits d'un individu, il est bien plus difficile de trouver une unité de mesure. Le syndicat tient également compte des dépenses qu'il aura à effectuer au cours d'un arbitrage comparativement aux gains qu'il escompte obtenir par la décision et également au risque qu'il court de ne pas avoir gain de cause. Le schéma précédent permet d'étudier plusieurs possibilités de modifier les lois suivant lesquelles le système d'arbitrage avec décision exécutoire peut fonctionner. Ce schéma implique que, là où les relations sont bonnes, la plupart des griefs ne se rendront pas à l'arbitrage. C'est pourquoi les adversaires de la modification du régime estiment que rendre l'arbitrage plus facile d'accès, c'est inviter les parties à ne pas faire tous les efforts voulus pour régler directement les conflits, mais on peut se demander aussi si un régime d'arbitrage moins dispendieux, moins long, moins formaliste ne serait pas un bon moyen de faciliter les négociations collectives. La réduction du coût de l'arbitrage, de sa durée et de son formalisme aurait pour effet de débarrasser la négociation collective de nombreuses questions qui conduisent souvent à des impasses mais, cela accroîtrait le volume des griefs et forcerait aussi le syndicat à poursuivre des griefs qui ne sont pas sérieux. L'auteur conclut son étude en disant que, étant donné le rôle important que joue l'arbitrage dans les relations de travail, il faudrait pousser plus loin les recherches dans ce domaine pour mieux connaître d'abord le fonctionnement du processus d'arbitrage et ensuite pour mieux comprendre les facteurs qui poussent les syndicats à y recourir, ce à quoi l'on peut arriver par l'étude plus poussée de la formation et du cheminement de beaucoup de griefs.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Sidibé, A., N. Diani, H. Dicko, SA Beye, M. Keita, D. Diarra, and CO Coulibaly. "Antibioprophylaxie pour chirurgie de médecine humanitaire en zone de conflit au Mali." Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie 2, no. 2 (November 30, 2018). http://dx.doi.org/10.53597/remim.v2i2.1199.

Full text
Abstract:
Objectif : Identifier les antibiotiques utilisés et évaluer notre pratique en médecine humanitaire. Patients et Méthode : Etude prospective de 30 jours. La saisie et l'analyse des données ont été faites par Windows 8, Epi info 3.5.3 fr et le khi² pour le test statistique. Résultats : Soixante-trois (63) patients répondaient aux critères. L'âge moyen était de 33,3 ± 18, 5 ans. Les femmes rurales prédominaient. Les urgences représentaient 65,1% des cas. L'indication de l'antibioprophylaxie était Gynéco-obstétricale dans 63, 5% suivie de la chirurgie viscérale dans 20,6%, de l'urologie dans 11,1% et de la traumatologie dans 4,8%. Les patients étaient ASA I dans 69,8%. La classe d'Altémeier était II dans 81%. Une antibioprophylaxie a été faite dans 88,9%. Les β lactamines en monothérapie ont été les plus utilisées dans 84,1% suivies de l'association β lactamine-imidazole dans 9,5%, de l'association β lactamine-aminoside dans 1,6% et les quinolones dans 1,6%. Le délai entre l'administration de l'antibiotique et l'induction anesthésique était de : 6 ± 2,4 minutes. L'antibiotique a été administré entre 25 et 40 minutes avant l'incision chirurgicale. Une complication infectieuse a été observée dans 11, 1%. L'évolution était favorable dans 98,4%.Conclusion : Même en situation de crise sanitaire, l'utilisation de l'antibiotique au bloc opératoire doit répondre à des critères dont l'écologie microbienne et le site opératoire sont déterminants.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Richards, Trudie, and Brent King. "An Alternative to the Fighting Frame in News Reporting." Canadian Journal of Communication 25, no. 4 (April 1, 2000). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2000v25n4a1176.

Full text
Abstract:
Abstract: Journalists rely on conflict as a conventional method of framing news reporting. Faced with the pressure of deadlines and time and space constraints, as well as strained resources, and their perception that media consumers prefer this reportorial style, journalists resort to conflict-based reporting. The approach positions one side against another, excluding the likely possibility that there are several sides in any given dispute, simplifying the complexities of the issue, and often exacerbating the conflict by the very nature of the reportage. The general public repeatedly expresses dissatisfaction with current media practices. Journalists themselves are increasingly calling for an alternative approach. Using a dispute between a monastery and a forestry company as a case study, this paper will analyze media coverage, comment on key players' observations, and offer an alternative approach for consideration. Résumé : Par convention, les journalistes ont recours au conflit comme méthode pour encadrer leurs reportages. Face aux contraintes imposées par les échéances, le manque de temps et d'espace, les ressources limitées, et leur perception que les consommateurs des médias préfèrent ce style de reportage, les journalistes pratiquent un reportage fondé sur le conflit. Une telle approche oppose un point de vue à un autre, occultant la probabilité qu'il peut y avoir plusieurs façons d'envisager une dispute, simplifiant les complexités d'une question, et souvent exacerbant le conflit par le fait même de l'approche. Le public ne cesse d'exprimer son insatisfaction envers les pratiques courantes dans les médias. Les journalistes eux-mêmes préconisent de plus en plus une approche alternative. Cet article se fonde sur une dispute entre un monastère et une compagnie forestière comme étude de cas afin d'analyser la couverture médiatique de la dispute, passer en revue les observations des principaux acteurs, et proposer une approche alternative.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

Kendrick, Jennifer, Arielle Beauchesne, Yunji Valerie Lee, Sue Corrigan, and Roxane Carr. "Conflict between Pharmacy Preceptors and Pharmacy Learners in Experiential Education." Canadian Journal of Hospital Pharmacy 74, no. 1 (January 20, 2021). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v74i1.3044.

Full text
Abstract:
Background: The relationship between a preceptor and a learner is complex and can be prone to conflict. The issue of conflict in experiential education has been studied in medicine, nursing, social work, and education; however, conflict between pharmacy preceptors and learners has not been described. Objective: To describe types of conflict between pharmacy preceptors and learners, the outcomes of such conflict, the impacts on the preceptor-learner relationship, and conflict-resolution strategies. Methods: An anonymous electronic survey of pharmacist preceptors and pharmacy residents in British Columbia was conducted. The survey included various types of questions to enrich the quality of responses (e.g., Likert scale, ranking, and requests for comments). Descriptive statistics were used. Results: Forty-nine participants completed the survey from the preceptor’s perspective, 12 from the learner’s perspective, and 4 from both perspectives. Sixty percent of preceptors (32/53) and 75% of learners (12/16) admitted experiencing conflict. Preceptors (n = 27) cited the learner’s professionalism (74%), knowledge/skills (59%), communication issues (59%), personal issues (56%), and punctuality/ attendance (52%) as causes of conflict. Learners, however (n = 12), cited differing expectations (67%), teaching versus learning style preferences (50%), and communication issues (67%) as causes of conflict. The majority of preceptors and learners indicated that conflict had negatively affected the relationship; however, most preceptors (69% [18/26]) and learners (50% [6/12]) agreed or strongly agreed with the statement, “I have generally felt comfortable working with preceptors/learners after a conflict.” More learners than preceptors felt that the learner’s ability to perform was negatively affected by the conflict (92% [11/12] versus 52% [13/25]). Preceptors were more likely to take initiative to resolve conflict. Verbal communication was the method of conflict resolution preferred by both preceptors and learners. Most preceptors and learners indicated that they felt that conflicts were generally resolved. Conclusions: Conflict was common in the pharmacy preceptor-learner relationship. Pharmacy preceptors and learners had different perspectives about the causes and outcomes of conflict. RÉSUMÉ Contexte : La relation entre le précepteur et l’apprenant est complexe et peut entraîner des conflits. Le problème du conflit dans le domaine de l’éducation expérientielle a été étudié en médecine, en infirmerie, en travail social et en éducation; cependant, il n’existe aucune description des conflits entre les précepteurs et les apprenants en pharmacie. Objectif : Décrire les types de conflits entre les précepteurs en pharmacie et les apprenants, les conséquences de tels conflits ainsi que les impacts sur la relation précepteur-apprenant et les stratégies de résolution de conflit. Méthodes : Une enquête électronique anonyme a été menée auprès de précepteurs et de résidents en pharmacie en Colombie-Britannique. L’enquête comprenait diverses questions visant à enrichir la qualité des réponses (p. ex., échelle de Likert, classement et demandes de commentaires). L’étude s’appuie sur des statistiques descriptives. Résultats : Quarante-neuf participants ont répondu à l’enquête en adoptant le point de vue du précepteur, 12 en adoptant celui de l’apprenant et 4 ont adopté le point de vue de l’apprenant et du précepteur. Soixante pour cent des précepteurs (32/53) et 75 % des apprenants (12/16) ont admis traverser des conflits. Les sources de conflits citées par les précepteurs (n = 27) sont le professionnalisme de l’apprenant (74 %), les connaissances et compétences (59 %), les problèmes de communication (59 %), les problèmes personnels (56 %) ainsi que la ponctualité et la présence (52 %). Quant aux apprenants (n = 12), ils ont cité des attentes divergentes (67 %), des préférences de style d’enseignement ou d’apprentissage (50 %) et des problèmes de communication (67 %) comme causes de conflit. La majorité des précepteurs et des apprenants ont indiqué que ces conflits avaient affecté la relation; cependant, la plupart des précepteurs (69 % [18/26]) et des apprenants (50 % [6/12]) étaient d’accord ou fortement d’accord avec l’énoncé suivant : « En général, je me suis senti à l’aise de travailler avec des précepteurs ou des apprenants après un conflit. » Un plus grand nombre d’apprenants que de précepteurs ont perçu que le conflit avait perturbé la capacité de l’apprenant (92 % [11/12] par rapport à 52 % [13/25]). Les précepteurs étaient plus enclins à faire preuve d’initiative pour résoudre le conflit. La communication verbale était la méthode de résolution de conflit préférée des précepteurs et des apprenants. La plupart des précepteurs et des apprenants ont indiqué ressentir que les conflits étaient généralement résolus. Conclusions : Le conflit était répandu dans la relation précepteur et apprenant en pharmacie. Les précepteurs en pharmacie et les apprenants avaient différents points de vue sur les causes et les conséquences de ces conflits.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Laplantine, François. "Wu Wei." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.0029.

Full text
Abstract:
Wu en chinois, mu en japonais peut se traduire par rien, non-être, néant, vide. Quant à la notion chinoise de wu wei, que l’on traduit habituellement par passivité ou non agir, elle désigne ou plutôt suggère une attitude de réceptivité et de disponibilité extrême aux évènements et aux situations dans lesquels nous nous trouvons inclus et impliqués sans en avoir la maitrise. Pour comprendre cette notion qui remet en question les relations habituelles entre le sujet et l’objet et est susceptible d’affiner l’observation et ce que je propose d’appeler le moment ethnographique de l’anthropologie, il nous faut d’abord réaliser combien il est difficile de penser ce que la langue chinoise appelle wu à partir des présupposés dualistes de la philosophie européenne de l’être et du non-être et même beaucoup plus communément du oui et du non, le non étant envisagé soit comme privation (« il n’y a pas », « ce n’est pas » ou « ce n’est plus ») soit comme négation. Dans le premier cas le non apparait irréel et alors il n’y a rien à en dire. Dans le second il est franchement oppositionnel, c’est-à-dire source de conflit, ce qui fait horreur à la pensée chinoise. Chaque fois que dans une langue européenne nous utilisons le verbe être, c’est pour affirmer une réalité, ce qui rend explicite une évidence partagée par tout le monde : l’adéquation de l’être et du réel. Être et non être sont dans ces conditions des antithèses. Il n’en va pas de même pour la culture (et d’abord la langue) chinoise qui ne se résigne pas à reconnaître le néant comme étant le vide absolu. Ce que nous appelons « non être » ou « néant », d’un point de vue chinois, ce n’est pas grand-chose, mais ce n’est pas rien. C’est très proche de ce que Jankélévitch (1981) appelle « le presque rien ». Dans ce « presque rien », il y a tant de possibles en genèse, tant de virtualités. Elles n’adviennent nullement, comme dans les monothéistes, d’un acte de création, mais d’un processus d’éclosion succédant à une germination qui va peu à peu connaître une maturation, puis une altération avant une disparition. L’être tend inéluctablement vers le non-être, l’apparaître vers le disparaître, mais ce qui est premier et génère l’essor puis l’élan est bien le non-être, le il n’y a pas (wu) précédant le il y a (you) et est une potentialité d’il y aura ou plutôt il pourra y avoir, il pourrait y avoir, avoir non au sens de posséder mais d’advenir. Si donc le wu est une négation, ce n’est nullement une négation privative mais plutôt une indétermination (le « je-ne-sais-quoi » de Jankélévitch), une matrice dont l’une des caractéristiques est l’invisibilité mais qui est d’une extrême fécondité car d’elle peuvent jaillir différentes possibilités. Pour approcher du caractère processuel du wu, il nous faut suspendre la logique antithétique et antinomique de l’affirmation et de la négation et envisager une modalité non absolue de la négation (Laplantine 2016). Autrement dit dans une perspective chinoise, il peut y avoir des contradictions mais non des contraires, source de contrariété et de division. Il ne saurait y avoir d’opposition (frontale) ni de négation (pure) car ces dernières ne se rencontrent jamais dans le vivant. Mais le négatif (cuo) n’en existe pas moins pour autant. Il est la face cachée susceptible au terme d’un processus secret et silencieux de maturation d’arriver à éclosion. Ce qui était jusqu’alors invisible entre le champ de vision. Le négatif peut même conduire à une inversion (zong) de ce qui nous apparaissait stable et homogène comme dans le cas du métal fondu en train de devenir liquide. Cuo n’a rien d’une substance (appelant dans les langues européennes des substantifs), d’un principe ni même d’une forme hétérogène. Cuo, ce n’est pas l’autre (encore moins « l’Autre ») mais bien le même qui se transforme et devient, par modulations successives, différent de ce qu’il était. Le wu wei n’est pas un concept. C’est une notion empirique qui s’expérimente dans un processus de dessaisissement et de non affirmation de soi. Ce processus a certes été originellement pensé dans la matrice taoïste de la civilisation chinoise (Lao-Tseu 2002, Tchouang-Tseu 2006) mais il n’est pas cependant indéfectiblement lié à cette dernière. Il a des implications précises sur les méthodes d’observation dans les sciences humaines et sociales et singulièrement sur ce que les anthropologues appellent le regard. C’est un mouvement qui s’effectue dans un mode de temporalité très lent consistant à laisser venir, à ne pas (trop) intervenir, à ne pas opérer un tri parmi les perceptions. Le wu-wei est une attention diffuse non focalisée, non précipitée, non arrêtée et bloquée sur une perception particulière, ce qui risquerait d’anticiper une position et de contrarier le flux d’un processus en cours. La conscience se déleste de toute intentionnalité, de toute finalité, de toute préméditation. Si nous envisageons le wu wei selon la dimension du voir, nous pouvons dire que ce que nous voyons n’est qu’une partie du voir car il y a aussi ce qui nous regarde. Or le regard de l’ethnographie classique tend à ignorer le passif. C’est un regard orienté et concentré. Ce que je vois, je m’en satisfais. D’une part il n’y a pas d’invisibilité. D’autre part il n’y a pas d’autre vectorialité que celle que j’assigne à des « objets ». La chose est entendu, cela va de soi, il n’y a pas lieu d’y revenir : seul existe ce que nous voyons qui est nécessairement devant. Ce qui nous regarde, à l’inverse, est susceptible de remettre en question l’unidirectionnalité du devant. Pour dire les choses autrement, dans une conception positiviste de l’ethnographie, ce qui nous regarde tend à être éliminé. Ce qui nous regarde ne nous regarde pas. À partir de l’expérience d’être regardé que chacun de nous a effectué sur le terrain, il convient alors de délier le voir et l’avoir, le voir et le prendre. Car il existe un voir ethnographique qui peut nous conduire jusqu’aux limites du perdre et du se perdre. Tel me semble être l’attitude du wu wei : nous ne poursuivons pas à proprement parler un but, nous ne visons pas un résultat, nous ne cherchons pas à capter, capturer, maîtriser, saisir, prendre mais à nous déprendre de cette position vectorielle qui est celle de la conquête. Une observation par imprégnation doit être distinguée d’une observation par concentration et fixation. Or nous avons résolument privilégié être concentré sur au détriment d’être absorbé par. La concentration permet certes le discernement mais peut aussi conduire à la discrimination. Wu wei n’est pas pour autant la sidération et encore moins la possession. Ce n’est pas la vigilance sans être pour autant la somnolence. Ce n’est ni l’impatience ni la nonchalance mais ce que j’appellerai une passivité affairée. C’est une attitude qui est assez proche de ce que Rousseau appelle la rêverie : la conscience errante et flottante non orientée vers un but particulier. Ce régime de connaissance (mais d’abord de perception) peut être figuré par un éventail ouvert permettant une amplitude maximum. Une démarche d’observation rigoureuse fécondée par le wu wei consiste à mettre nos perceptions en état d’éveil mais aussi en état de variation continue en ne cherchant pas à les dompter, à les organiser et à les orienter en vue d’un résultat ou d’une résolution finale. Tout doit être considéré et d’abord perçu à égalité et aucun réglage des sensations ne doit être effectué à partir d’une position centrale éliminant ce qui ne serait pas digne d’intérêt. Il y a de la spontanéité dans le wu-wei qui défait ce qui est de l’ordre de l’intention, de la volonté et des illusions du sujet croyant dominer « son » objet et maitriser « son » terrain. Mais cette spontanéité n’a aucune connotation anti-intellectualiste (Confucius 2006). Elle consiste simplement dans une disponibilité à l’évènement. Or force est de constater que la tendance principale de la rationalité scientifique européenne nous apprend à nous engager dans une toute autre direction. Elle est encore tributaire d’un héritage hellénique qui peut être qualifié de thétique au sens grec de témi, poser, affirmer, défendre une position, soutenir une thèse, ce qui peut contribuer à un blocage de l’attention sur une posture exclusive. Cette attitude privilégie la préhension (qui peut devenir prédation), le recueil au détriment de l’accueil, des dispositifs d’objectivation au détriment des dispositions du chercheur, bref des opérations de forçage (consistant à ramener l’inconnu au connu) au détriment de ce que l’on appelle en psychanalyse un processus de frayage. La disponibilité dans l’imprégnation du terrain ne peut être dans ces conditions considérée que comme une invasion, une dispersion et une déperdition de soi. Dans le wu wei, la position affirmative n’est pas à proprement parler congédiée mais suspendue dans une expérience qui n’est plus celle du vieil idéalisme européen de la conscience lucide et de la maîtrise de soi-même et des autres. C’est une attitude qui est faite d’ajustements successifs, de patience et de prudence. Elle ne consiste pas à accepter, mais plutôt à ne pas s’opposer avec précipitation, à s’imprégner de ce qui advient, survient, devient, revient, à laisser agir en soi des situations en perpétuelle transformation. Il convient dans ce qui ne peut plus être exactement considéré comme une perspective mais une ouverture des perceptions de suspendre ce qui est volontaire : non plus adopter une position (de principe) mais s’adapter aux situations. Le wu wei n’est pas un point d’arrivée mais de départ qui peut redonner du souffle à l’anthropologie. Il permet, dans un cheminement long, lent et méthodique, une plus grande marge de manœuvre et est susceptible d’affiner le moment ethnographique de l’anthropologie. Car malgré tout le travail effectué par les fondateurs de notre discipline, la notion même d’ethnographie demeure une notion balbutiante, laissée en friche en marge des constructions théoriques et quelque peu abandonnée épistémologiquement soit à des protocoles fonctionnels soit au bon vouloir de chacun. L’ethnographie se trouve en quelque sorte coincée entre des techniques objectives éprouvées et la bonne volonté. Le wu wei peut débloquer cette situation en ouvrant à des possibles qui n’avaient pas été essayés. Ce que nous apprendrons au contact de la Chine et du Japon est que le réel a un caractère non pas structurel ni à l’inverse pulsionnel, mais pulsatif, processuel, évènementiel et situationnel. Or cette pulsation rythmique de la respiration est aussi la pulsation rythmique de la méthode. Elle a des implications très concrètes en ethnographie et en anthropologie qui ont elles aussi besoin de respirer. L’ethnographie positiviste en effet ne respire pas assez. Elle est arythmique et étrangère au mouvement du vivant fait de flux et de reflux, de traits et de retraits, d’apparition et de disparition alors que ce mouvement même est susceptible d’inspirer la méthode. Quant à l’anthropologie académique, elle s’en tient souvent à une opération de construction dans lequel différents éléments sont assemblés pour constituer une totalité supérieure (Saillant, Kilani, Graezer-Bideau 2011). La voie négative du wu wei n’est pas moins opératoire et n’est pas moins « moderne » que la négativité à la manière de Freud ou d’Ardono. Si nous désencombrons cette notion formée dans la matrice taoïste de significations trop chargées, si nous la libérons de son carcan ésotérique pour la restituer à sa vocation anthropologique, nous nous apercevons que le taoïsme n’a rien d’un théisme. La voie inspirée par le wu wei est celle d’une désubstantialisation et d’une désessentialisation de notre rapport au réel. Elle provoque une déstabilisation mais ne doit pas être confondue avec le relativisme et encore moins avec l’idée occidentale de nihilisme. Elle en est même le contraire. S’imprégner méthodiquement de ce qui est en train de se passer et de passer ne conduit nullement à un renoncement, à la manière bouddhiste d’une dissolution du réel qui aurait un caractère illusoire, mais à une dé hiérarchisation des cultures et à une désabsolutisation des valeurs
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Mancini, Silvia. "Religion." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.041.

Full text
Abstract:
orsque l’on emploie le concept-terme de « religion », on a l’impression de savoir d’avance ce à quoi il renvoie, un peu comme si tout le monde était implicitement d’accord sur sa signification. Malgré les précautions rhétoriques de mise, nombreux sont ceux qui continuent à se faire les porte-paroles des sciences sociales, lesquelles non seulement s’en servent de manière insuffisamment problématisée (recourant le plus souvent à des raisons purement pratiques ou conventionnelles), mais n’hésitent guère à fournir de la religion une définition normative (Bradbury et al., 1972). À l’instar d’autres concepts, que l’anthropologie a soumis à la critique par la pratique du comparatisme différentiel (et non pas « analogique »), celui de religion n’a pas encore fait l’objet, au sein cette discipline, d’un travail analogue de relativisation et de mise en perspective. Seule l’historicisation de la religion (en lieu et place d’une approche normative) serait en effet susceptible d’éviter le risque de projeter une vision christiano-centrique sur des pratiques, conceptions et institutions symboliques appartenant à des sociétés foncièrement étrangères à l’histoire culturelle européenne (Sabbatucci 2002). Force est de constater que cette notion de religion a subi historiquement un processus de dilatation-élargissement parallèle à la découverte des civilisations « autres » – parallèle aussi au double processus de conquête et de colonisation du monde par la culture occidentale. Ce n’est, en effet, qu’à partir du XVIe siècle, que de nombreuses coutumes et conceptions propres aux peuples autochtones ont été interprétées comme « manifestations religieuses » (Augé 1982). Au fur et à mesure de la rencontre, tombèrent sous l’étiquette de « religion » tous ces comportements, institutions et représentations dont on ne comprenait ni la signification, ni la fonction pratique, et qui, aux yeux des conquérants, ne se justifiaient que comme « faits religieux » (Bernand et Gruzinski 1988). Ce qui excédait le fonctionnel ou l’expérience commune des Européens était appréhendé sub specie religionis : ainsi, la « couvade », le totémisme, l’évitement cérémoniel de la belle-mère, etc. Si une telle manière de procéder a indiscutablement contribué à rendre plus étendue la notion de religion par rapport à sa définition d’origine (lorsque l’on identifiait la religion avec le christianisme), elle a entraîné aussi une conséquence redoutable. Cette transformation en un concept à géométrie variable, dont les frontières se déplacent au fur et à mesure qu’on lui incorpore de nouvelles données historiques et ethnographiques, est allée de pair avec la généralisation au monde entier d’une catégorie-institution typiquement occidentale – celle de religion, justement (Lafiteau, 1724). Une telle généralisation a fonctionné comme l’un des plus puissants vecteurs de globalisation culturelle, religionisation du monde et globalisation étant allées de compagnie. Comment l’anthropologie, née dès le XVIIIe siècle sous les auspices d’une pensée qui ne se voulait pas confessionnelle, et qui aspirait à une connaissance neutre et scientifique des autres cultures, a-t-elle pu contribuer à cette généralisation de la notion de religion ? Certes, une telle question peut ressembler à une provocation. Il reste que c’est bien l’anthropologie qui, depuis sa posture relativiste, défendra l’idée selon laquelle priver les cultures autochtones de religion reviendrait à commettre une grave erreur ethnocentrique, comme si, du même coup, on privait ces sociétés de leur statut humain. Comme nous le verrons, l’histoire du concept de religion nous oblige à reconnaître que cet argument ne fait que reprendre le discours missionnaire. Historiquement parlant, l’identification établie jadis entre religion et christianisme – qui de nos jours peut apparaitre restrictive et euro-centrique –, était tout à fait correcte, dans la mesure où la religion fut une invention exclusivement chrétienne. Pour quelles raisons l’Europe – qui encore au XVIe siècle, à travers la bouche de ses missionnaires et voyageurs, déclarait sa surprise de ne pas trouver du tout, dans le Nouveau Monde, de formes religieuses (Clastres 1988) – a-t-elle fini par développer d’abord un discours sur les « religions sauvages » ou « primitives », puis sur les religions autochtones ? L’attribution d’une religion aux sociétés du Nouveau Monde constitua une étape stratégique indispensable dans le processus d’assimilation et de mise en compatibilité des traits culturels des « autres » avec les traits européens. Un tel processus de « religionisation » généralisée fut l’effet de la nécessité pratique et politique de la conversion de ces populations, laquelle allait de pair avec un programme de civilisation de celles-ci (évangélisation et civilisation étant interchangeables, dans la logique des conquérants). Or, pour que cette « mise en comptabilité religieuse » entre les cultures pût fonctionner (c’est en effet pour l’Occident, et l’Occident exclusivement, que la religion constitue un trait culturel fondateur et distinctif), il fallait bien admettre que les peuples à convertir et civiliser eussent une forme de religion, quelle qu’elle fût, et dont il fallait identifier les traits caractéristiques. Pour ce faire, la comparaison analogique offrit un outil irremplaçable (Acosta, 1590). Elle autorisa à parler de « croyances » des peuples sauvages; de leur « foi »; de leurs « dieux »; de leur vision de l’« âme », etc. – autant de notions dépourvues de sens dans des cultures ni théistes ni monothéistes. Dès la fin du XVIIIème, et surtout au XIXème, l’anthropologie a fini paradoxalement par s’approprier le modus operandi adopté jusque là par les missionnaires à des fins d’inculturation. De fait, en même temps que s’effectuait le processus de christianisation implicite du monde à travers la généralisation à toutes les cultures de catégories culturelles d’origine chrétiennes, l’idée s’affirmait, en sciences sociales, que non seulement la religion est une institution universelle, mais qu’elle est dotée aussi d’une irremplaçable et universelle fonction instituante. Certes, les anthropologues inscrivent leur démarche dans une perspective qui se veut scientifique, fondée sur l’observation empirique et exempte de toute finalité pratique de conversion. Il reste que, étonnamment, l’idée de la nature historiquement arbitraire de la religion n’a pas suscité un très vif écho chez les spécialistes de la diversité culturelle. Un tel désintérêt des anthropologues pour l’histoire du concept de religion constitue à lui seul un problème historique supplémentaire. Pourquoi la religion « résiste »-t-elle au processus de relativisation des absolus conceptuels auquel l’anthropologie même nous a habitués? Quel statut recouvre la religion dans l’imaginaire anthropologique moderne (Gasbarro 2007)? C’est un fait, que la problématisation historique de la religion a fait défaut aux évolutionnistes qui, s’ils envisagent cette institution en termes évolutifs, n’en mettent guère en doute l’universalité en tant qu’expression de « civilisation »; elle a fait défaut aussi à Durkheim (1912), préoccupé de découvrir les invariants normatifs des institutions sociales. Elle est absente également dans l’ethnologie historique allemande, tributaire de la vision romantique qui identifie la religion d’un peuple au réservoir de ses traits culturels les plus significatifs et les plus porteurs de sens. Une idée qui refait surface dans une certaine anthropologie culturaliste américaine, jusqu’à Clifford Geertz (1972). L’historicisation de la religion n’est pas pratiquée non plus par la Phénoménologie religieuse (Otto 1995; Van der Leuuw 1948 ; Eliade 1965), qui pour asseoir la nature universelle de la religion convoque les structures anhistoriques de la conscience humaine confrontée au sacré, et elle l’est encore moins par celui dont la méthode structurale a par ailleurs contribué puissamment à la dé-religionisation des productions symboliques des sociétés autochtones d’Amérique. En fait, chez Lévi-Strauss, le travail de dé-religionisation pratiqué dans l’analyse du totémisme ou des mythes fera recours non pas à l’histoire, mais à la psychologie (Lévi-Strauss 1962, 1964). Derrière cette résistance à une mise en perspective historique et culturelle de la religion, le soupçon surgit que celle-ci continue implicitement d’incarner, en Occident, une valeur forte et fondatrice. Un ordre du sens qui n’a pas tout à fait disparu de notre imaginaire culturel. De cette situation, une fois de plus, seule l’histoire peut nous fournir la clé. Le rôle instituant et le pouvoir de sens dont l’Occident crédite la religion prend origine dans le conflit qui, au début de notre ère, a opposé le Christianisme en plein essor au monde culturel de l’Antiquité païenne que le message chrétien prétend subvertir. Dans la tradition romaine – celle-là même à laquelle le Christianisme empruntera le mot latin religio, qu’il reprend à son compte pour se désigner lui-même –, on ne fait pas de distinction, comme nous le faisons de nos jours, entre une sphère religieuse et une sphère civile (Durand, Scheid 1994). Dans l’ordre du monde romain, on ne reconnaît guère la religion en tant que sphère distincte et autonome de la vie socio-culturelle institutionnelle. Une formule, selon Dario Sabbatucci (2002), synthétise au mieux cette conception romaine : sacré : public = profane : privé. En d’autres termes, à Rome, était sacré tout ce qui relève du domaine public; était profane, en revanche, tout ce qui relève de la vie et des relations des citoyens entre eux, en dehors du secteur public proprement dit. Dans un tel dispositif reposant sur des règles de conduite balisées et un agencement dynamique des divers ordres dont l’action rituelle est le moteur et l’instrument régulateur, la religio n’a donc aucun rapport avec l’idée d’un dieu transcendant, ni avec la foi, ni avec un projet de salut, ni avec l’idée d’une âme individuelle qui survit à la mort, ni avec l’expérience vécue du sacré, compris comme une structure transhistorique et transculturelle de la conscience. La religio, pour les Romains, désignait plutôt un comportement respectueux des traditions, une conduite réservée, une attitude de dévotion. Comment est-on donc passé de la religio des Romains à la religion des Chrétiens? À partir du décret qui, sous Théodose (en 380 apr. J.C.), fit du Christianisme la religion d’État, laquelle remplaça officiellement l’ancien ordre païen, l’Église fut obligée de composer avec ce qui restait du système vaincu, dont elle devenait l’héritière. Notamment, avec ces institutions déjà en place qui s’avéraient susceptibles d’être récupérées et mises à contribution pour bâtir le nouvel ordre. Parmi ces héritages figurent, d’une part, la philosophie grecque (mise à contribution pour asseoir les vérités chrétiennes, comme fut le cas de la scolastique); de l’autre, la jurisprudence et le droit romains (récupérés dans le cadre du Droit canonique). Malgré ces incorporations, pour éviter toute contradiction l’Église se devait de bannir de l’héritage de l’Antiquité ces manifestations irréductiblement incompatibles avec le nouveau message de vérité et la nouvelle sacralité dont elle était le porte-parole. Il fallait, en somme, supprimer les divinités polythéistes (qui apparaissent dorénavant « fausses en mensongères »), sans pour autant renoncer à se servir des institutions qui par le passé leur avaient été associées. La solution historique à cette contradiction consista à désarticuler et à réaménager l’ancien système de références (exprimé par la formule public : sacré = privé : privé). Ce système, comme on l’a vu, reposait sur la sacralisation des instituions publiques et de l’État de droit, qui dorénavant, dans la vision chrétienne, relèveront exclusivement du domaine civil (dont la sphère d’action est l’opposition publique / privé). Ce réaménagement consista en outre à séparer rigoureusement le domaine civil du domaine religieux, fondé, lui, sur le nouveau message chrétien et dont la sphère d’action est l’opposition sacré/profane (Rendre à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu). Une telle séparation du religieux et du civil ne plaça toutefois guère ces deux sphères sur un pied d’égalité. Depuis lors, on accorda symboliquement au domaine religieux une position super-ordonnée et fondatrice par rapport au domaine civil et à ses diverses expressions, qui, toujours au niveau symbolique et existentiel, furent hiérarchiquement soumises au premier. Malgré la sécularisation qui, à la Renaissance, connut une impulsion importante en raison de la priorité accordée aux valeurs humanistes et au rôle de la politique (sphère civile par excellence), c’est un fait que l’horizon de sens du religieux continue de remplir, en Occident, le même rôle instituant et fondateur. Cela est dû, probablement, à une culture civile défaillante, incapable de bâtir au niveau symbolique un imaginaire collectif aussi puissant que l’imaginaire religieux (Mancini 2008). La preuve en est qu’encore aujourd’hui on consulte des théologiens sur des questions de société relatives à la vie et la mort, ainsi qu’à l’horizon du sens ultime de l’existence. Il incombe à l’anthropologie contemporaine de s’interroger sur son engagement « civil », et de se demander si elle a vraiment contribué, par sa connaissance de la diversité culturelle, à changer le statut de code de sens prioritaire attribué en Occident à la religion (Kilani 2011). Et ce, même si les Autres, dont l’imaginaire occidental s’est emparé, savent très bien jouer de leurs « traditions religieuses » respectives pour revendiquer leur droit à l’autodétermination en défense de leurs droits civils.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography