Academic literature on the topic 'Migration haïtienne'

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Journal articles on the topic "Migration haïtienne"

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Ziethen, Antje. "Migration, imagination, poétique. Le paradigme transnational chez Marie-Célie Agnant." Études littéraires 46, no. 1 (February 3, 2016): 105–18. http://dx.doi.org/10.7202/1035087ar.

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Abstract:
Le présent article analyseLa Dot de SaraetLe Livre d’Emma, de l’écrivaine haïtienne-québécoise Marie-Célie Agnant, sous l’angle du transnationalisme, notion empruntée aux sciences sociales. Il s’agit de démontrer que le paradigme transnational y est plus qu’un simple enjeu thématique et diégétique, car il se manifeste dans la structure, la narration et la langue des deux romans. La tension entre pays d’origine et pays d’accueil, fiction et monde référentiel, expérience individuelle et collective, hors-texte et texte façonne une poétique portée par la géographie migratoire dont sont marqués les personnages et l’auteure.
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Gabriel, Ambroise Dorino. "Les sous-entendus de l’Arrêt TC/0168/13 du Tribunal constitutionnel dominicain." Anthropologie et Sociétés 41, no. 1 (June 21, 2017): 203–20. http://dx.doi.org/10.7202/1040274ar.

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Abstract:
La République dominicaine et Haïti, depuis leur naissance, d’abord en tant que colonies de deux puissances coloniales antagoniques (l’Espagne et la France), puis en tant que républiques libérées du colonialisme et de l’esclavagisme brutal au début du XIXe siècle, vivent dans une tension constante. L’histoire de ces deux petits pays partageant la même île et qui ensemble ne mesurent que quelque 77 000 kilomètres carrés, rapporte que cette tension irrésolue et liée principalement à la question de la migration des Haïtiens vers la partie est de l’île fait partie inhérente de la politique économique depuis l’occupation américaine de 1915-1934. Elle est maintenue et nourrie par les élites économiques et politiques des deux pays au service du capital multinational. Elle est utilisée pour camoufler les enjeux économiques, pour contrôler la mobilité des travailleurs esclaves et légitimer les accrocs aux respects des droits humains sur l’île. Le massacre des Haïtiens et des Dominicains noirs en 1937 et l’arrêt du Tribunal constitutionnel dominicain en 2013 enlevant leur nationalité à des milliers de Dominicains d’origine haïtienne doivent être interprétés à partir d’une même logique économique : se débarrasser du surplus de population jugée indésirable sous la couverture de la souveraineté politique et ethnique. Mais cette notion archaïque de souveraineté est démasquée, car la résistance est sortie de sa peur paralysante, et l’exploité se découvre sujet de droits et réclame sa place légitime.
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Duval, Michelle. "Être mère au foyer à Montréal… quand on arrive de l’étranger." Nouvelles pratiques sociales 5, no. 2 (January 22, 2008): 119–30. http://dx.doi.org/10.7202/301179ar.

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Abstract:
Résumé Le réseau familial et de voisinage jouait dans le pays d'origine de certaines femmes immigrantes un rôle essentiel. Transformé à la suite de la migration, ce réseau ne joue plus les mêmes rôles au Québec. Comment une telle transformation affecte-t-elle l'exercice de la maternité et de la conjugalité ? Est-il possible de favoriser ici la construction de nouveaux réseaux ? S'appuyant sur les résultats d'une étude exploratoire de la situation des mères au foyer récemment immigrées à Montréal, d'origine vietnamienne, salvadorienne et haïtienne, l'auteure tente de répondre à ces questions.
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Ziethen, Antje. "La littérature pour la jeunesse ou l’art de « danser dans les chaînes » : trois textes sur la diaspora haïtienne en Amérique du Nord." Francophonies d'Amérique, no. 33 (June 13, 2013): 79–94. http://dx.doi.org/10.7202/1016369ar.

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Abstract:
Le présent article se propose de sonder un corpus de littérature pour la jeunesse provenant d’auteurs haïtiens de la diaspora nord-américaine, afin d’en découvrir les leitmotivs et leur inscription dans un contexte de migration. À partir des oeuvres de Marie-Célie Agnant (Alexis d’Haïti,Alexis, fils de Raphaël) et de Stanley Péan (La mémoire ensanglantée), tous deux résidant au Québec, ainsi que d’Edwidge Danticat (Behind the Mountains), installée à New York, nous interrogerons la manière dont ce genre infléchit les topoï de la littérature dite postcoloniale (pour adultes) dans un univers d’enfants ou d’adolescents. Nous montrerons que – quoique soumise à des contraintes par rapport à son contenu et à sa forme – cette écriture s’invente des stratégies narratives, stylistiques et pédagogiques afin de familiariser le jeune lecteur avec un univers inconnu, parfois injuste et violent. Pourtant, nonobstant la représentation de la souffrance, de l’exclusion ou du malaise, se déploie, à travers la parole simple mais imaginative des enfants, un monde fabuleux, où se conjuguent aventures, épreuves, dépassement et rencontres enrichissantes. Enfin, émergera de l’analyse des textes leur dessein multiple : disséminer, sensibiliser, éduquer, divertir et inspirer un lectorat prêt à se laisser emporter, à apprendre plus sur soi-même et autrui.
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Mezdour, Amina, and Luisa Veronis. "Est-Ce Que L’environnement a une Influence Sur la Migration Internationale au Canada? Note de Recherche sur le cas de la Diaspora Haïtienne à Ottawa-Gatineau." Canadian Journal of Latin American and Caribbean Studies / Revue canadienne des études latino-américaines et caraïbes 37, no. 74 (January 2012): 207–17. http://dx.doi.org/10.1080/08263663.2012.11006008.

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Béchacq, Dimitri. "Le vodou haïtien en migration : commerce ou croyance ?" Africultures 58, no. 1 (2004): 131. http://dx.doi.org/10.3917/afcul.058.0131.

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Larose, Serge. "De la complexité des motifs de la migration : le cas haïtien." I. La dynamique des systèmes migratoires, no. 14 (January 14, 2016): 23–31. http://dx.doi.org/10.7202/1034506ar.

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Abstract:
Les interprétations données par des immigrants et des immigrantes des raisons qui les ont amenés à laisser leur pays d’origine sont influencées par leurs origines sociales en même temps qu’elles sont susceptibles de varier avec le temps. L’auteur montre comment, loin de constituer des catégories étanches, les différents motifs migratoires s’enchevêtrent les uns les autres. Il souligne certaines différences dans la formulation des raisons de départ, selon le sexe et l’appartenance de classe au Québec, d’un groupe d’immigrants et d’immigrantes haïtiens installés à Montréal.
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KITLV, Redactie. "Book reviews." New West Indian Guide / Nieuwe West-Indische Gids 84, no. 3-4 (January 1, 2010): 277–344. http://dx.doi.org/10.1163/13822373-90002444.

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Abstract:
The Atlantic World, 1450-2000, edited by Toyin Falola & Kevin D. Roberts (reviewed by Aaron Spencer Fogleman) The Slave Ship: A Human History, by Marcus Rediker (reviewed by Justin Roberts) Extending the Frontiers: Essays on the New Transatlantic Slave Trade Database, edited by David Eltis & David Richardson (reviewed by Joseph C. Miller) "New Negroes from Africa": Slave Trade Abolition and Free African Settlement in the Nineteenth-Century Caribbean, by Rosanne Marion Adderley (reviewed by Nicolette Bethel) Atlantic Diasporas: Jews, Conversos, and Crypto-Jews in the Age of Mercantilism, 1500-1800, edited by Richard L. Kagan & Philip D. Morgan (reviewed by Jonathan Schorsch) Brother’s Keeper: The United States, Race, and Empire in the British Caribbean, 1937-1962, by Jason C. Parker (reviewed by Charlie Whitham) Labour and the Multiracial Project in the Caribbean: Its History and Promise, by Sara Abraham (reviewed by Douglas Midgett) Envisioning Caribbean Futures: Jamaican Perspectives, by Brian Meeks (reviewed by Gina Athena Ulysse) Archibald Monteath: Igbo, Jamaican, Moravian, by Maureen Warner-Lewis (reviewed by Jon Sensbach) Left of Karl Marx: The Political Life of Black Communist Claudia Jones, by Carole Boyce Davies (reviewed by Linden Lewis) Displacements and Transformations in Caribbean Cultures, edited by Lizabeth Paravisini-Gebert & Ivette Romero-Cesareo (reviewed by Bill Maurer) Caribbean Migration to Western Europe and the United States: Essays on Incorporation, Identity, and Citizenship, edited by Margarita Cervantes-Rodríguez, Ramón Grosfoguel & Eric Mielants (reviewed by Gert Oostindie) Home Cooking in the Global Village: Caribbean Food from Buccaneers to Ecotourists, by Richard Wilk (reviewed by William H. Fisher) Dead Man in Paradise: Unraveling a Murder from a Time of Revolution, by J.B. MacKinnon (reviewed by Edward Paulino) Tropical Zion: General Trujillo, FDR, and the Jews of Sosúa, by Allen Wells (reviewed by Michael R. Hall) Downtown Ladies: Informal Commercial Importers, a Haitian Anthropologist, and Self-Making in Jamaica, by Gina A. Ulysse (reviewed by Jean Besson) Une ethnologue à Port-au-Prince: Question de couleur et luttes pour le classement socio-racial dans la capitale haïtienne, by Natacha Giafferi-Dombre (reviewed by Catherine Benoît) Haitian Vodou: Spirit, Myth, and Reality, edited by Patrick Bellegarde-Smith & Claudine Michel (reviewed by Susan Kwosek) Cuba: Religion, Social Capital, and Development, by Adrian H. Hearn (reviewed by Nadine Fernandez) "Mek Some Noise": Gospel Music and the Ethics of Style in Trinidad, by Timothy Rommen (reviewed by Daniel A. Segal)Routes and Roots: Navigating Caribbean and Pacific Island Literatures, by Elizabeth M. DeLoughrey (reviewed by Anthony Carrigan) Claude McKay, Code Name Sasha: Queer Black Marxism and the Harlem Renaissance, by Gary Edward Holcomb (reviewed by Brent Hayes Edwards) The Sense of Community in French Caribbean Fiction, by Celia Britton (reviewed by J. Michael Dash) Imaging the Chinese in Cuban Literature and Culture, by Ignacio López-Calvo (reviewed by Stephen Wilkinson) Pre-Columbian Jamaica, by P. Allsworth-Jones (reviewed by William F. Keegan) Underwater and Maritime Archaeology in Latin America and the Caribbean, edited by Margaret E. Leshikar-Denton & Pilar Luna Erreguerena (reviewed by Erika Laanela)
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Jolivet, Violaine. "Médias et migration. Territorialités connectées et ancrages au sein de la communauté haïtienne de Montréal (1960-2016)." Espace populations sociétés, no. 2017/2 (November 30, 2017). http://dx.doi.org/10.4000/eps.7202.

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Canals, Roger. "Culte à María Lionza." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.005.

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Abstract:
Le terme « culte à María Lionza » renvoie à un ensemble de pratiques rituelles consacrées à la déesse María Lionza et à d’autres esprits de son panthéon. Il est présent sur une grande partie du territoire vénézuélien, notamment dans la région de Yaracuy, au centre ouest du pays, sur la côte caribéenne et dans les grandes villes comme Caracas. La Montagne de Sorte, dans la région de Yaracuy, est le principal centre de pèlerinage des croyants. Bien qu’il soit originaire du Venezuela, le culte à María Lionza est également visible, avec quelques variantes, dans plusieurs autres pays de la région caribéenne et de l’Amérique du Sud, voire aux États-Unis et en Europe. L’origine de ce culte remonte à la conquête espagnole du Venezuela. Au fil des ans, les pratiques sacrées indiennes, les religions africaines apportées par les esclaves noirs ainsi que le catholicisme auraient fusionné donnant lieu à des manifestations religieuses nouvelles (Mintz et Price 1992 ; Andrews 2004). Dès la fin du XIXe siècle se seraient ajoutées à ces trois sources principales d’autres influences culturelles comme le spiritisme kardeciste et l’occultisme, entre autres (Pollack-Eltz 1972 ; Clarac de Briceño 1996 ; Barreto 1990). Cependant, et à la différence de cultes afro-américains comme la Santería Cubaine, le Candomblé ou le Voudou haïtien, le culte à María Lionza n’est pas, dès son origine, connecté aux communautés d’esclaves africains. Jusqu’au XXe siècle, ce culte contenait essentiellement des éléments d’origine catholique et indienne, notamment des images religieuses de saints ou des pratiques d’adoration d’éléments naturels comme des cascades ou des fleuves. A cette période-là, le culte était majoritairement répandu parmi la population métisse et rurale, et l’apport africain n’était que peu présent –la possession spirituelle ou l’usage de percussions, par exemple, étaient rares lors des cérémonies. Dans les années quarante, le culte devint urbain du fait de la migration massive de la population rurale vers les grandes villes suite au boom pétrolier (Coronil 1997). C’est dans ce nouveau contexte, et essentiellement sous l’influence de la santería cubaine, que le culte commence à subir un processus d’afroaméricanisation avec plus de recours aux possessions spirituelles, aux percussions et à une multiplication des entités surnaturelles. Aujourd’hui, le culte à María Lionza entretient de multiples connexions avec d’autres cultes afro-américains comme le Palo Mayombe, l’Umbanda et le spiritisme dominicain. L’incessant partage d’éléments entre ces pratiques oblige à les considérer toutes en termes de continuité et à adopter à leur égard une perspective d’analyse comparatiste. Enfin, quant aux liens du culte avec d’autres religions, force est de constater que l’immense majorité des Maríalionzeros (les pratiquants du culte) s’affirme catholique, paradoxalement à l’opposition historique de l’Église catholique à la pratique de ce culte. Les églises évangélistes, dont le nombre au Venezuela ne cesse de s’accroître, critiquent elles aussi le culte avec véhémence, l’accusant souvent d’être une œuvre du diable. Le culte à María Lionza englobe des rituels de guérison, divination, purification et initiation, dans lesquels les épisodes de possession sont fréquents. La transe est plus ou moins violente selon l’esprit qui « descend » et la façon de « travailler » de chaque médium ou materia (matière). Parfois la possession pousse le médium jusqu’à la blessure ou l’automutilation (Ferrándiz 2004). Cela dit, nombre de croyants rendent hommage aux divinités de manière très calme et discrète, sans inclure des épisodes de transe. A part María Lionza, ce culte compte des centaines d’esprits, nommés aussi entidades (entités) ou hermanos (frères). Ceux-ci correspondent aussi bien à des divinités n’ayant jamais eu une existence terrestre qu’à des personnages célèbres ou aux âmes de défunts. Ces esprits sont regroupés en différentes cortes (cours) ou ensembles de divinités présentant une affinité ethnique, sociale ou professionnelle. On retrouve ainsi la Corte Africana (Cour Africaine), la Corte Malandra (Cour des Délinquants) ou la Corte Militar (Cour Militaire), parmi bien d’autres. Les cortes, quant à elles, sont ordonnées suivant une logique pyramidale : celles ayant moins de pureté sont placées en bas du panthéon tandis que les plus pures ou dites « avec le plus de lumière » sont placées en haut, aux côtés de María Lionza et du Christ. S’ils réalisent de bonnes actions, les esprits en position basse peuvent gravir l’échelle du panthéon. Ce vaste panthéon spirituel peut être interprété comme un dispositif de réappropriation voire de subversion de l’histoire. Il est par exemple fréquent que les esprits d’anciens chefs indiens ayant lutté contre les Espagnols pendant la Conquête (les célèbres caciques) descendent dans le corps des médiums et racontent, en témoins directs, les faits survenus il y a 500 ans, donnant leur avis sur la situation politique actuelle et offrant des conseils à l’assistance. Le culte relie ainsi passé, présent et futur, vie et mort, mémoire collective et expérience individuelle. Le culte à María Lionza ne constitue une pratique ni unifiée ni cohérente. Chaque groupe de culte, nommé centro (centre), organise les rituels à sa manière et donne sa propre version de l’origine de la déesse. Les rivalités entre les centros sont fréquentes et parfois violentes. Non seulement pluriel, le culte à María Lionza est aussi dynamique et changeant. En effet, les pratiquants le transforment incessamment en y incorporant de nouvelles divinités (tel que l’ex-président Chávez) et de nouvelles techniques rituelles à travers notamment les technologies de communication. María Lionza, quant à elle, est une déesse imaginée et représentée de façons très différentes, voire apparemment contradictoires : on peut la voir indienne, blanche, métisse ou, plus rarement, noire, selon les mythes, légendes ainsi que les études à caractère historique retraçant son origine. Cela dit, deux versions iconographiques et littéraires de María Lionza sont particulièrement répandues : d’une part, celle où elle apparaît comme une femme indienne nue chevauchant un tapir et, d’autre part, celle où elle est représentée comme une femme métisse ou blanche, habillée comme une femme du XVIIe ou XVIIIe siècle, portant une couronne sur la tête et tenant une rose sur la poitrine (Canals 2010). María Lionza apparaît souvent accompagnée de Felipe le Noir (El Negro Felipe) et de l’Indien Guacaipuro (El Indio Gucaipuro). L’ensemble de ces trois figures, nommées les Trois Puissances (las Tres Potencias), a, pour les croyants, un double sens : d’un côté, il est l’expression divine du métissage de la population vénézuélienne à travers les représentants de ce que les Vénézuéliens appellent « les trois races » (las tres razas, c’est-à-dire indien, blanc et noir) qui ont constitué le réseau ethnique du pays, et, d’un autre côté, il représente le paradigme d’entente et de réconciliation historique entre ces trois sources culturelles. Bref, les Trois Puissances sont, en même temps et pour les croyants, le reflet de ce qu’est le Venezuela et l’exemple de ce qu’il devrait être. Les images religieuses ont une grande importance dans le culte (Canals 2011) et donnent lieu à une industrie ésotérique qui a acquis une échelle planétaire. Lors des cérémonies, les croyants se réunissent autour de l’autel, nommé aussi portal (portail) où se trouvent surtout des statuettes de divinités. Hormis ces icônes, le culte serait inconcevable sans un grand nombre d’objets ou produits à forte composante sensitive et symbolique. Parmi ceux-là, il faut distinguer les substances « naturelles » (tabac, rhum, miel) de celles composées dans les perfumerías ou boutiques ésotériques. Dans ces boutiques s’amoncellent des savons, flacons de parfum, crèmes, encens et nombre d’autres éléments fabriqués à des fins très précises liés à la vie quotidienne et arborant des noms suggestifs: Amarra Hombres (lotion de séduction « attrape-hommes » adressée aux femmes) ou Tumba Negocios (produit pour faire échouer les affaires de ses concurrents commerciaux). Cette industrie ésotérique joue un rôle économique important au Venezuela et ailleurs. En fait, le culte à María Lionza est, pour nombre de croyants, un moyen de survie. Les rituels de guérison, divination ou initiation sont souvent payants, sans arriver pour autant aux prix exorbitants pratiqués dans d’autres religions comme la Santería. Par ailleurs, le culte à María Lionza est très présent sur le net, aussi bien sur des sites ésotériques que sur des réseaux sociaux. Cette présence sur Internet joue un rôle décisif dans l’expansion et la réinvention du culte. Récemment, certains groupes de culte ont initié des démarches pour intégrer le culte au Patrimoine Immatériel de l’UNESCO. Cette volonté de reconnaissance institutionnelle constitue un changement par rapport à la dynamique historique du culte qui a maintenu vis-à-vis du pouvoir et de l’officialisme une position majoritairement d’opposition, bien que nombre de représentants politiques et de militaires aient été, depuis les années 1950, pratiquants du culte en secret (Taussig 1997)
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Dissertations / Theses on the topic "Migration haïtienne"

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Estriplet, Libny. "L'impact du séjour à l'étranger dans l'expérience du retour de la diaspora au pays d'origine : cas des émigrés haïtiens vivant en France de retour au pays." Thesis, Paris 8, 2017. http://www.theses.fr/2017PA080110.

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Abstract:
Ce travail de recherche consiste à présenter l’impact des chocs identitaires sur les immigrants haïtiens vivant en France, afin de comprendre les éventuelles difficultés du retour. Il s’agit de mettre en exergue l’influence que le contact avec des cultures européennes a pu causer chez eux dans la construction de leurs identités socioculturelles. Elle propose à la fois une approche théorique et pratique de l’intervention interculturelle basée sur un ensemble d’écrits sur la population haïtienne et d’outils permettant de recueillir des données concrètes sur le retour des migrants en Haïti. Entre la diaspora massive de départ et la diaspora très réduite de retours, d’importants changements ont eu lieu. Pour bien les saisir, l’histoire d’Haïti est présentée dans le contexte politique, socioéconomique et culturel qui favorise la migration de nombreux haïtiens vers d’autres pays. Ce travail met aussi en évidence le fonctionnement familial, religieux et communautaire de la population haïtienne ainsi que la trajectoire de migration de ceux qui reviennent au pays : « l’avant le départ, le vécu d’ailleurs et le retour. » L’étude de la migration comme un facteur de crise et de déconstruction identitaire, et comme un outil pour la reconstruction de l’identité et la connaissance de soi nous permet d’aborder la problématique sociale des émigrants vis-à-vis des autochtones du pays d’origine. C’est un travail minutieux pouvant permettre aux haïtiens de découvrir leur propre culture ; son influence sur leurs modes de pensée, leurs attitudes et leurs comportements ; et la place qu’il faut réserver à la culture de l’autre. Cette recherche se veut être un instrument pouvant aider les haïtiens à mieux se connaître et trouver la stratégie appropriée pour répondre aux besoins fondamentaux de cette nation
This research involves exposing the impact of identity transformations on haitian immigrants living in France in order to understand the possible difficulties of return. This is to highlight the influence that contact with European cultures could create among haitian immigrants in the construction of socio-cultural identities. It offers both a theoretical and practical approach of intercultural action based on a set of writings on the Haitian people and tools to gather concrete data on the return of migrants to Haiti. Between the massive departure diaspora and the very small diaspora who returns, important changes took place. To help understand those changes, the story of Haiti is presented in the political and socio-economic context that favors many haitian migrations to other countries. This work also highlights the family, religious and community functioning of the haitian population and the migration path of those who return: the "before departure, the experience elsewhere and return." The study of migration as a factor of crisis and deconstruction of identity, and as a tool for the reconstruction of the identity and self-knowledge allows us to approach the social problem towards the indigenous migrants country. It is a painstaking work that can allow Haitians discover their own culture; his influence on their ways of thinking, attitudes and behavior; and the place to set aside for the culture of the other. This research aims to be an instrument to help the haitians better know themselves and find appropriate strategy that can meet the basic needs of this nation
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Castillo, Levison Amanda. "La migration haïtienne au Vénézuela : un cas d'étude de l'insertion à l'integration." Paris 3, 1987. http://www.theses.fr/1987PA030182.

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Abstract:
Depuis que le Venezuela s'est constitue en république, il a été récepteur de populations migrantes bénéficiant de l'accueil du national. À partir des années soixante-dix, le Venezuela reçoit un flux migratoire intense, à ce moment là, le pays connaît une richesse accrue grâce au "boom pétrolier". D'autres types des populations composent ce flux. De traditionnels flux européens, on passe à une mobilité essentiellement latino-américaine dont la population haïtienne fait partie. À partir de cette date, commence la manifestation d'une conduite xénophobe dans la population vénézuélienne reconnue comme habituellement accueillante. La population haïtienne arrivant a cette époque, se situe dans le conflit interethnique, quand la population d'accueil vit mal la présence du nouveau type d'immigrant, et applique par extrapolation à l'haïtien une série de préjugés portes sur d'autres groupes, par le passé, à qui vont s'ajouter des préjugés raciaux. On comprend alors la difficulté d'insertion et d'intégration de l' haïtien dans une société urbaine problématique ou les relations entre les individus sont marquées par les origines ethniques et différences socio-économiques. Ces différences se manifestent de façon permanente dans le discours et les relations quotidiennes que les vénézuéliens entretiennent avec leurs congénères noirs et les groupes immigrants ethniquement différencié tels que les haïtiens. Ces caractéristiques socioculturelles et ethniques semblent les conduire à une non intégration dans la société d'accueil. Les facteurs structurels d'expulsion et de captation inhérents au phénomène migratoire l'évolution du phénomène migratoire vers le Venezuela ont été pris en compte, tout comme la dimension des flux haïtiens vers d'autres pôles de captation, ou l'haïtien est un immigrant désiré ou rejeté. Nous avons suivi ensuite ces déplacements au Venezuela jusqu'a ce qu'il constitue un véritable flux migratoire
Since Venezuela became a republic, it received a migration population having a position national welcome. From the seventeen Venezuela had one intense migratory flow. At this time, the country has known a high position economy, thanks to the oil boom. Other types of populations compose the flows, traditional compo se from Europeans peoples. Cames a mobility mainly Latino American immigrants, to which belong the Haitian population. From this time are the beginning as xenophobic reaction in this society well-known for its traditional hospitality. The Venezuela population doesn't accept this new type of emigrants and the extrapolation of a series of prejudices and xenophobic conduit start between Venezuelans and Haitian. Held against other groups in the past and now adding to racial prejudices. The difficulty of insertion and integration of the Haitians us understanble in an urban problematique society, where relations between social groups, being fek into evidence by ethnical origins and socio-economical differences. These differences are permanently found in the discours and daily relations which Venezuelans have with the black groups of emigrants ethnical different like the Haitians. The socio-cultural and ethnic characteristic seems to push to a non integration in the Venezuela society
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Berthony, Pierre Louis. "La migration Haïtienne en France et ses répercussions dans la région d'AQUIN (Haïti)." Paris 7, 2011. http://www.theses.fr/2011PA070035.

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Abstract:
L'objet de cette thèse est de comprendre le sens et les enjeux de la migration des haïtiens de la région d'Aquin vers 1a France et d'en apprécier les effets dans la région de départ. De l'exode rural vers les villes aux migrations transnationales cette recherche dans un premier temps retrace l'histoire des mobilités et met en lumière les causes qui président aux départs. Dans un deuxième temps, en s'appuyant sur une enquête menée auprès des migrants haïtiens en France elle étudie le style de vie de ces migrants, les emplois qu'ils occupent, leur vie associative et culturelle, le modalités de leur insertion. Une place particulière est accordée aux femmes migrantes seules ou en famille. Enfin dans une troisième partie sont appréhendées les répercussions de ces départs dans la région d'origine, la région d'Aquin comment sont perçus les Haïtiens résidant en France, les attentes à leur égard, les effets des transferts monétaires lié aux politiques de co-développement, la question du retour ou de l'installation définitive à l'étranger
The purpose of this thesis is to understand the meaning and implications of the migration of Haitians from the region of Aquin to France, and to assess the effects in the region of origin. This research looks at the migration exodus from run areas to transnational urban areas, recounts the history of mobility and highlights the causes which govern the migration. Secondly, based on a survey conducted of Haitian migrants in France, the lifestyle of these migrants, the jobs, their community and cultural life and the practicalities of their integration are studied. Particular emphasis is given to lone migrant women and those who arrive with family. Finally, the third aspect of the study investigates the repercussions of migrant departure from the original region of Aquin, how Haitians living in France are perceived, the expectations, the effects of cash transfers linked to political co-development and the issue of return or permanent settlement abroad
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Dupuy, Doryann. ""Somos Dominicanos" : la migration haïtienne et la question de l'identité nationale en République dominicaine." Thesis, Université d'Ottawa / University of Ottawa, 2016. http://hdl.handle.net/10393/35099.

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Abstract:
En République dominicaine, au-delà des palmiers, du soleil brûlant de la Caraïbe et des plages de sable blanc se cache dans l’obscurité des bateyes construits en périphérie des grandes et riches compagnies sucrières une réalité sociale que peu connaissent pour des raisons évidentes. Les retombées de la migration haïtienne en République dominicaine ont, à plusieurs reprises, été condamnées par la communauté internationale, notamment par les organisations non-gouvernementales qui œuvrent pour la protection des droits humains. En dépit du fait qu’il y a entre Haïti et la République dominicaine une histoire coloniale qui jusqu’à présent se manifeste explicitement dans l’administration politique, la culture et la composition ethnique des deux pays, la société dominicaine s’est toujours considérée à part, distincte de la société haïtienne. À la base de toute différentiation politique, culturelle et ethnique, c’est une question de nation et de nationalisme qui se pose; l’émergence de toute nation étant conditionnelle à sa singularité et à une adhésion collective à cette singularité. Pour mettre à l’épreuve cette perspective théorique et pour évaluer l’incidence de la migration haïtienne sur le processus de définition identitaire de la République dominicaine, nous avons effectué une analyse critique de discours à partir de documents législatifs, littéraires et scolaires. Ce que nous avons pu découvrir dans notre interprétation qualitative, c’est que le conservatisme institutionnel et l’évangélisation de l’identité nationale dominicaine au niveau discursif maintiennent la République dominicaine dans un état permanent d’incertitude identitaire, l’empêchant d’accéder pleinement au statut de nation.
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Manica, Carmem Aparecida. "A migração haitiana e a inserção no mercado de trabalho na cidade de Cascavel/PR." Universidade Estadual do Oeste do Paraná, 2018. http://tede.unioeste.br/handle/tede/4043.

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Abstract:
Submitted by Marilene Donadel (marilene.donadel@unioeste.br) on 2018-11-29T20:30:25Z No. of bitstreams: 1 Carmem_Manica_2018.pdf: 2971917 bytes, checksum: a09dd08a0424e127722056fd3d8e3b0e (MD5)
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES
Natural catastrophes and economical and political problems have been working as catalysts for migration of an extensive amount of the Haitian population to other countries. The migratory route to Brazil has increased after the natural disaster of January 10th 2010, when Haiti was struck by a level 7 earthquake in the Richter scale. According to data from the Brazilian Ministry of Labour and Employment, around 30,000 Haitians have immigrated to the country. Cities such as Manaus/AM, Tabatinga/AM, São Paulo/SP, Curitiba (PR), and Cascavel/PR are some of the destinies chosen by these migrants, accounting that 3,000 Haitians currently live in the latter. The main objective of the present research is to investigate the Haitian migratory activity to Brazil, specifically in the city of Cascavel, state of Paraná, from the year 2010, analyzing their integration in the local workforce, as well as to understand the migrants' perspective on the conditions of such integration. In order to achieve these goals, the methods of bibliographical review and exploratory research were employed. Data collection was achieved through qualitative field research, using participant observation and oral telling.
Les catastrophes naturelles et les problèmes politiques économiques sont servis pour stimuler la migration d’ une partie expressive de la population haïtienne vers d’autres pays. Le flux migratoire vers le Brésil s’est acentué après la catastrophe naturelle du 12 janvier 2010, date à laquelle Haïti a été secoué par un tremblement de terre de 7,0 degrés sur l’échelle de Richter. Selon les données du Ministère du Travail et Éducation du Brésil, environ 30.000 haïtiens sont entrés dans le pays, étant que villes comme Manaus/AM, Tabatinga/AM, São Paulo/SP, Curitiba/PR et Cascavel/PR, ont étés quelques-unes des destinations choisies par les migrants, et que seulement dans cette dernière commune vivent environ 3.000 haïtiens. L’objectif central de la recherche est discuter le phénomène de la migration haïtienne vers le Brésil, en particulier dans la ville de Cascavel/Paraná à partir de l’ année 2010, analysant l’insertion de ces migrants dans le marché du travail local, ainsi que comprendre la perception de ces migrants sur leurs conditions d’insertion. Pour atteindre ces objectifs nous utilisons comme méthodes la révision bibliographique et la recherche exploratoire. La collection d’informations a été réalisée grâce à la recherche qualitative sur le terrain, avec l’utilisation de l’observation participante et de l’histoire orale.
As catástrofes naturais e os problemas políticos econômicos têm servido de estímulo para migração de uma expressiva parcela da população haitiana para outros países. O fluxo migratório para o Brasil se acentuou após a catástrofe natural de 12 de Janeiro de 2010, data em que o Haiti foi abalado por um terremoto de 7,0 graus na escala Richter. Segundo dados do Ministério do Trabalho e Educação do Brasil, cerca de 30.000 haitianos ingressaram no país, sendo que cidades como Manaus/AM, Tabatinga/AM, São Paulo/SP, Curitiba/PR e Cascavel/PR, foram alguns dos destinos escolhidos pelos migrantes, somente neste último município vivem aproximadamente 3 mil haitianos. O objetivo central da pesquisa é discutir o fenômeno da migração haitiana para o Brasil, especificamente na cidade de Cascavel/Paraná a partir do ano de 2010, analisando a inserção destes migrantes no mercado de trabalho local, bem como compreender a percepção destes migrantes sobre suas condições de inserção. Para atingir estes objetivos utilizamos como métodos a revisão bibliográfica e a pesquisa exploratória. A coleta de informações foi realizada por meio de pesquisa de campo qualitativa, com o uso da observação participante e da história oral.
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SENAT, Stherson. "Carrière migratoire et reconstruction personnelle : le cas des demandeurs d’asile d’origine haïtienne entrés au Québec par le Chemin Roxham entre l’été 2017 et l’automne 2018." Thesis, Université d'Ottawa / University of Ottawa, 2020. http://hdl.handle.net/10393/41400.

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Abstract:
Contre la vision mécanique et surplombante tendant à dominer dans la sociologie classique des migrations, cette recherche tente d’articuler les dimensions micro, méso et macro sociales constitutives du phénomène migratoire pour rendre compte de la carrière migratoire et de la (re)construction personnelle des migrants. Nous pensons la migration de manière « circulaire et continue », à l’opposé des perspectives qui tendent, encore aujourd’hui, à la penser comme un déplacement définitif entre un point A et un point B, de même que comme une rupture entre le lieu de départ et le lieu d’arrivée. Nous questionnons la trajectoire sociale et géographique ainsi que le système d’activité professionnelle dans le façonnement de la carrière migratoire et la (re)construction personnelle des réfugiés au Canada. En fait, nous faisons ressortir le cheminement personnel des migrants dans les dynamiques d’influence croisée entre les configurations de leurs sociétés d’origine et d’accueil. À ce titre, la situation des populations demandeuses d’asile en vue de l’obtention du statut de réfugié est particulièrement intéressante puisque leurs trajectoires sont généralement complexes et souvent douloureuses à divers titres. Pour ce faire, nous nous intéressons au cas des demandeurs d’asile d’origine haïtienne entrés au Canada, particulièrement au Québec, par le Chemin Roxham entre l’été 2017 et l’automne 2018. Plus spécifiquement, nous saisissons le système d’activité qui module leurs trajectoires biographiques. Nous appréhendons notre objet d’étude au prisme d’une lunette interactionniste, laquelle nous permet de souligner l’agentivité des migrants sans toutefois minimiser les contraintes sociales et structurelles qui pèsent sur eux. Dans cette veine, nous saisissons la fabrication quotidienne de la carrière migratoire des réfugiés haïtiens comme un processus complexe où les fragments du monde matériel et social sont subordonnés aux efforts subjectifs qu’ils déploient en vue de bricoler leur vie dans des interactions complexes avec le système canadien d’intégration sociale et professionnelle. Ce travail permet de mettre en évidence que la trajectoire (géographique et sociale) et le système d’activité des réfugiés haïtiens participent effectivement du façonnement de leur carrière migratoire et rendent compte de leur processus de (re)construction personnelle dans la société canadienne. En fait, nous analysons particulièrement l’implication du système d’activité de ces réfugiés dans leur processus de réalisation de soi. Ainsi, nous nous rendons à l’évidence qu’en raison de leur situation de demandeurs d’asile et aussi parce qu’ils sont identifiés comme membres d’une minorité visible (noir africain) dans la société d’accueil canadienne, pour s’intégrer socialement et professionnellement, ils ont fait face à beaucoup d’obstacles et de défis. La plupart ont été contraints de s’investir dans des secteurs d’activité qui ne répondent pas à leur formation et à leur champ de compétence et/ou d’expérience. L’investissement personnel dans l’exercice de petits boulots en vue de répondre à des obligations personnelles et familiales (ici et/ou ailleurs) et l’investissement dans des activités de renforcement des capacités en vue de s’accommoder à des attentes économiques et socioculturelles tant dans la société d’accueil que de la société d’origine, participent du processus de façonnement de la carrière migratoire. Ils procèdent en saisissant les moindres opportunités qui leur permettent de transformer à leur avantage les événements de la vie quotidienne.
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Calmont, Régine. "Migrations et migrants en Guyane française : l'exemple de la communauté haïtienne." Bordeaux 3, 1988. http://www.theses.fr/1988BOR30037.

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Bourgeois, Catherine. "Au-delà des collines. Ethnographie des relations dominico-haïtiennes en zone frontalière." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2016. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/233130.

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Abstract:
Haïti et la République dominicaine sont séparées par une frontière de 380 kilomètres héritée de la période coloniale. Cette frontière illustre également un fait particulier dans la région :l’indépendance de la République dominicaine par séparation d’avec Haïti alors que la majorité des colonies du continent américain déclaraient leur indépendance en se séparant des empires coloniaux. Depuis cette époque, certains secteurs de la société dominicaine n’ont cessé d’alimenter un discours nationaliste centré sur l’anti-haïtianisme. Haïti occupe donc une place particulière dans l’imaginaire collectif dominicain comme cela apparaît notamment dans son traitement médiatique, dans les politiques migratoires ou encore dans les relations quotidiennes entre Dominicains et Haïtiens – la République dominicaine constituant la principale destination de migration pour la population haïtienne issue des secteurs populaires.Cette thèse porte sur les relations entre Haïtiens et Dominicains dans la région frontalière, lieu privilégié pour « étudier ethnographiquement les diverses formes par lesquelles des personnes de nationalités différentes cohabitent et entrent en relation » (Grimson). Dans ce travail, la frontière est envisagée comme une construction spatiale, politique et sociale. En ce sens, la thèse s’attache tout d’abord à décrire les processus par lesquels la limite entre les anciens empires coloniaux est devenue une frontière territoriale et sociale intégrée dans les pratiques des populations frontalières. Une attention particulière est ainsi portée sur le processus de construction nationale et sur la politique violente de nationalisation de la région frontalière dominicaine dans la première moitié du 20e siècle aboutissant à la fin des relations transfrontalières, des modalités de circulation dans cet espace ainsi que des modes d’organisation sociale et d’identifications locaux qui avaient jusque là prévalus. Cette période correspond à une phase intense de construction de l’identité nationale dominicaine résultant à la fois de l’imposition par les élites d’une idéologie centrée sur l’opposition avec le pays voisin, et d’une intériorisation de cette idéologie par la population frontalière. Dans cette perspective, une attention particulière est portée sur le massacre de la population haïtienne perpétré dans la région en 1937. À travers l’analyse des versions officielles et des récits mémoriaux de ce massacre, ce travail interroge la mémoire collective frontalière entendue comme le processus social de (re)construction du passé (Halbwachs) « [fondant] et [renforçant] les sentiments d’appartenances et les frontières socio-culturelles en définissant ce qui est commun à un groupe et ce qui le différencie des autres » (Pollak). Cette thèse pose donc la question des processus qui rendent possible l’émergence des sociétés nationales dans la lignée des travaux de B. Anderson sur le nationalisme et les communautés imaginées. Elle interroge également les modes d’expression du nationalisme dominicain à l’heure actuelle qui dévoilent partiellement l’intimité culturelle dominicaine.La thèse porte ensuite sur la gestion quotidienne de la frontière. À travers l’analyse de la législation sur le contrôle frontalier, la migration, le commerce mais aussi la santé, par exemple, et surtout à travers la description de l’application de ces réglementations, ce travail interroge la manière dont la population frontalière fait l’expérience de l’État et comment cette expérience constitue « une clef de production d’imaginaires sur la nationalité et sur la relation État-société » (Grimson). Ce faisant, il révèle l’existence de plusieurs conceptions de l’espace frontalier qui entrent parfois en conflit et qui participent donc à la reconstruction constante de la frontière. La thèse porte enfin – et c’est le point central de cette recherche – sur les relations quotidiennes entre Dominicains et Haïtiens dans l’espace frontalier. Les observations des interactions, les conversations et les entretiens font apparaître une multiplicité de frontières symboliques et sociales (dans le sens des travaux de F. Barth) entre les deux groupes et définies par des éléments, produits et reproduits au quotidien, tels que la langue, l’habillement, le métier ou encore la confession religieuse par exemple. Loin d’être anodins, ces éléments servent à identifier un individu comme appartenant à un groupe et ces identifications jouent un rôle fondamental dans les modalités des relations quotidiennes. Celles-ci se révèlent fortement asymétriques et, pour la plupart, elles n’existent que dans la mesure où elles sont intéressantes pour l’une des deux parties (principalement les Dominicains). Les relations se déroulent dès lors principalement dans le cadre du travail agricole et du commerce et sont généralement marquées par de la discrimination. Toutefois, l’ethnographie révèle également l’existence de relations plus privilégiées entre Dominicains et Haïtiens. Celles-ci semblent être le résultat de la capacité de certains individus (principalement des Haïtiens) à se mouvoir dans un espace normatif différent (compétence métisse, Cunin) et à construire des réseaux de relations transfrontaliers (compétence transfrontalière, Losonczy). Connaître et savoir s’adapter aux normes en vigueur dans un autre espace, connaître les codes de sociabilité, connaître les chemins à emprunter pour traverser la frontière, pouvoir s’exprimer avec une relative aisance dans la langue de l’autre, sont autant d’éléments permettant de construire des réseaux et de les mobiliser en fonction des besoins. Les relations ainsi établies peuvent conférer un accès privilégié à certains espaces de la zone frontalière comme les lieux d’hospitalité temporaire ou prolongée, et les personnes de confiance (Losonczy). Par ailleurs, l’ethnographie montre que les modalités d’interactions et de cohabitation varient aussi en fonction des lieux de contacts et de la temporalité des migrations – celles-ci s’effectuant essentiellement depuis Haïti vers la République dominicaine. Trois zones de migrations apparaissent ainsi dans l’espace frontalier dominicain :les villes frontalières, les communautés rurales et les villages proches des grandes plantations agricoles. À chacun de ces espaces correspond une forme de migration plus particulière qui est soit journalière, soit temporaire ou encore prolongée. Si dans les trois espaces les relations sont majoritairement asymétriques, certains lieux semblent cependant plus propices à l’établissement des relations plus privilégiées (entraide, mariage, accueil d’un enfant,…) ou, au contraire, à une intensification du rejet et de l’exclusion (ségrégation spatiale, conflits, saccages d’habitations, expulsions,…). L’ethnographie révèle donc l’existence d’au moins deux formes d’organisation sociale dans la région frontalière dominico-haïtienne. L’une est celle de la « configuration sociale métisse » (Losonczy) que dessinent les formes de sociabilité basées sur les réseaux transfrontaliers. Celle-ci est toutefois mise à mal notamment par les représentations qui circulent sur les Haïtiens ainsi que par un ensemble de règles et pratiques qui soulignent les différences, réaffirment les frontières ethniques et assignent des appartenances identitaires. L’autre est celle de la « configuration du côte à côte » (Bourgeois) qui organise les modes de sociabilité de groupes mis en situation de co-présence limitant leurs relations à quelques échanges strictement définis. Dans ce type de configuration, les frontières des groupes apparaissent comme plus rigides, moins souples que dans le modèle de la configuration sociale métisse. Enfin, cette thèse montre que les relations et les différentes facettes de l’organisation sociale dans la région frontalière jouent un rôle dans la construction des appartenances identitaires locales. Plusieurs registres identitaires collectifs et individuels apparaissent ainsi dans les récits migratoires des Haïtiens et dans les conversations avec les frontaliers dominicains. Ces registres ne sont pas mutuellement exclusifs :ils révèlent une appartenance identitaire à géométrie variable en fonction des personnes avec lesquelles on se trouve et des modalités d’interactions.
Doctorat en Sciences politiques et sociales
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Laëthier, Maud. "Être Haïtien et migrant en Guyane française." Paris, EHESS, 2007. http://www.theses.fr/2007EHES0276.

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Abstract:
Ce travail interroge les implications et les ressorts de la migration haïtienne dans les processus d'ethnicisation et de créolisation en Guyane à partir de l'analyse des constructions identitaires des migrants. Celles-ci sont appréhendées au sein du groupe d'appartenance, signifié par l'expression les "autres mêmes", et avec les membres d'autres groupes, saisis comme étant des "autres différents". La première partie pose les repères nécessaires à une compréhension du contexte : les situations sociohistoriques haïtienne et guyanaise, les différentes étapes de l'émigration des Haïtiens, leur arrivée en Guyane sont successivment analysées. Les théories pour penser les migrations et la problématique identitaire dans les Amériques Noires éclairent cette description. Les deux autres parties présentent le matériau ethnographique organisé autour de plusieurs niveaux d'analyse : l'implantation spatiale, les assemblées protestantes, les associations "culturelles" et les pratiques vodou.
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Joseph, Rose-Myrlie. "L'articulation des rapports sociaux de sexe, de classe et de race dans la migration et le travail des femmes haïtiennes." Sorbonne Paris Cité, 2015. http://www.theses.fr/2015USPCC016.

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Abstract:
Nombre de femmes paysannes haïtiennes migrent vers Port-au-Prince où elles deviennent travailleuses domestiques. Leur service domestique permet aux femmes qui les emploient de s'investir dans le travail non-domestique et de pouvoir accéder ainsi à la migration internationale. En France, ces migrantes deviennent à leur tour travailleuses domestiques, ce qui permet aux femmes françaises de s'investir dans le travail non-domestique. Ces phénomènes témoignent de l'existence d'une chaîne de travail et de migration où s'articulent les rapports sociaux de sexe, de classe, de race et les confrontations Nord/Sud, au coeur de la mondialisation néolibérale. Quelques-unes de ces femmes racontent leur histoire qui exprime à la fois la violence des rapports sociaux et leurs stratégies pour devenir sujet. Pour penser ces « Sujettes », je propose une approche qui croise la recherche féministe et la sociologie clinique sur les plans théorique, méthodologique et épistémologique
Many rural Haitian women migrate to Port-au-Prince and become domestic workers. Their domestic service allows other women to invest in the non-domestic work and access to international migration as well. In France, these Haitian migrants become domestic workers in turn, which allows French women to invest in the non-domestic work. These phenomena demonstrate the existence of a global work and migration chain where gender, class, race and the North/South confrontations are articulated, in the neoliberal globalization. Some of these women tell their life story which expresses both the violence of social problems and their strategies to become subject. To think these "subjects" I propose to cross feminist research and clinical sociology on the theoretical, methodological and epistemological point of view
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Books on the topic "Migration haïtienne"

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Le défi haïtien: Économie, dynamique sociopolitique et migration. Paris: Harmattan, 2011.

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