To see the other types of publications on this topic, follow the link: Modèle numérique de terrain intégré.

Journal articles on the topic 'Modèle numérique de terrain intégré'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 39 journal articles for your research on the topic 'Modèle numérique de terrain intégré.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Yao, Théodore Koffi, Olivier Fouché, Emmanuel Konan Kouadio, Marie-Solange Oga, and Théophile Lasm. "Modélisation de la surface piézométrique des aquifères fissurés en zone de socle précambrien métamorphisé : cas du bassin versant du Sassandra (sud-ouest de la Côte d’Ivoire)." Revue des sciences de l’eau 28, no. 2 (July 7, 2015): 105–17. http://dx.doi.org/10.7202/1032293ar.

Full text
Abstract:
Les niveaux piézométriques dans les aquifères de socle en Côte d’Ivoire sont mal connus du fait de la complexité du substratum géologique. Ce travail a pour objectif de modéliser l’altitude du niveau piézométrique des aquifères situés en milieu cristallin et cristallophyllien, notamment dans le bassin versant du Sassandra, au sud-ouest de la Côte d’Ivoire. En exploitant la méthode de la corrélation linéaire entre la dénivellation de la surface du sol et la surface de base des thalwegs d’une part et la dénivellation entre la surface piézométrique et la surface de base des thalwegs d’autre part, nous avons établi des équations qui permettent de déterminer les niveaux piézométriques et de compenser ainsi les lacunes dans leur connaissance. Ces travaux s’appuient sur des données de terrain, des fiches techniques de forage, des cartes (topographique et géologique) et un extrait du Modèle numérique d’Altitude (MNA) du sud-ouest ivoirien. L’interprétation mathématique des résultats a permis, au travers des équations établies, de calculer directement le niveau piézométrique en tout point de la zone d’étude. La carte piézométrique ainsi obtenue montre que le niveau piézométrique est en moyenne 7 m en dessous du sol lorsque l’on prend comme référence la surface de base des thalwegs. La surface piézométrique est corrélée à la surface topographique. La superposition de la carte piézométrique à celle du réseau hydrographique montre qu’à l’échelle de l’analyse réalisée, la circulation de l’eau souterraine est calquée sur celle des eaux de surface ; bassins versants hydrogéologique et topographique se superposent, montrant ainsi le lien entre les eaux de surface et les eaux souterraines. Ce résultat pourra aider à la gestion intégrée des ressources en eau souterraine et de surface surtout face à la vulnérabilité aux pesticides qui sont fréquemment utilisés dans la zone étudiée.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Merot, Ph, C. Gascuel-Odoux, C. Walter, X. Zhang, and J. Molenat. "Influence du réseau de haies des paysages bocagers sur le cheminement de l'eau de surface." Revue des sciences de l'eau 12, no. 1 (April 12, 2005): 23–44. http://dx.doi.org/10.7202/705342ar.

Full text
Abstract:
En Bretagne, le bocage est un paysage typique constitué d'un réseau de haies planté sur un talus de terre entourant les parcelles. La première partie résume les connaissances actuelles sur le rôle hydrologique du bocage. L'article porte sur le rôle du bocage sur les écoulements de surface (écoulement hortonien). Il s'agit d'une première étape pour intégrer le rôle des haies dans la modélisation hydrologique distribuée. On s'attache à la description de la modification du réseau de drainage par les haies. Ce travail a nécessité la mise au pont d'un logiciel en C qui permet de créer le réseau de drainage sous contrainte topographique à partir d'un modèle numérique de terrain, puis de le modifier en intégrant la présence des haies. Cinq situations représentant une grande diversité bocagère (de 39 m/ha jusqu'à 200 m/ha) ont été étudiées. On constate une profonde modification du réseau de drainage, puisque jusqu'à 90% des mailles voient leur place changer dans le réseau de drainage. Cependant, l'effet le plus important est la déconnexion de certaines branches du réseau de drainage, qui était précédemment continu jusqu'à l'exutoire. En effet, certaines haies jouent le rôle de puits, où l'eau ne peut que s'infiltrer (haies parallèles aux courbes de niveau). Ces puits contrôlent ainsi des zones du bassin versant, qui peuvent atteindre jusqu'à 40 % de la surface totale. Des modifications sont également observées sur la longueur de ruissellement réduite en moyenne, mais dans des proportions faibles (10 à 20 %). Enfin, les pentes des mailles dont la direction a été modifiée par la présence d'une haie à leur endroit sont également diminuées d'environ 50 %. La densité de haies, qui est pourtant souvent le seul facteur disponible pour qualifier le bocage dans les opérations d'aménagement, apparaît insuffisante pour caractériser le rôle " tampon " du bocage sur le plan hydrologique. En conclusion, on attire l'attention sur la nécessité de prendre en compte la structure du bocage pour intégrer son rôle hydrologique dans les opérations d'aménagement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Rezgui, Atef, Naceur Ben Maiz, and Mahmoud Moussa. "Fonctionnement hydrodynamique et écologique du Lac Nord de Tunis par modélisation numérique." Revue des sciences de l'eau 21, no. 3 (October 16, 2008): 349–61. http://dx.doi.org/10.7202/018781ar.

Full text
Abstract:
Résumé Le Lac Nord de Tunis, dont la superficie est d’environ 24 km2 et la profondeur moyenne de 1,5 m, est lié à la mer par des écluses à marée appelées « Écluses de Khéréddine ». Nous avons étudié le fonctionnement hydrodynamique actuel de ce lac en utilisant un modèle bidimensionnel, intégré sur la hauteur d’eau. Le logiciel utilisé («Surfacewater Modeling System» ou SMS) ne simule pas le fonctionnement des écluses qui s’ouvrent et se ferment automatiquement en fonction du niveau de la marée en mer, comme c’est le cas dans le lac de Tunis. Pour cela, nous avons modifié son code source pour tenir compte du fonctionnement réel des écluses. Les paramètres du modèle sont calibrés en utilisant des mesures hydrauliques récentes, réalisées en décembre 2005. Le modèle a ensuite été utilisé pour simuler le fonctionnement hydrodynamique moyen actuel du lac. Les résultats de ces simulations montrent un bon fonctionnement hydraulique du lac : absence de zones de stagnation et renouvellement fréquent des eaux ne dépassant pas 21 jours. L’étape suivante a consisté en la mise au point d’un modèle écologique par zone (en divisant le lac en cinq zones supposées homogènes) couplé avec le modèle hydrodynamique. Il est basé sur les équations utilisées par HALCROW (en 1990) et calibré sur des mesures de l’année 2002. Ce modèle traite l’évolution des variables suivantes : la salinité, l’oxygène dissous, la chlorophylle a, les biomasses des macroalgues, du phytoplancton et du zooplancton, ainsi que les nutriments dans le compartiment détritique, dans la colonne d’eau et dans les sédiments. Les premiers résultats du modèle écologique sont encourageants. Cependant, des mesures complémentaires (des macroalgues, du phytoplancton et du zooplancton dans le lac, de l’azote et du phosphore dans les sédiments de surface) permettraient d’améliorer le calage et les résultats du modèle écologique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Secretan, Y., M. Leclerc, S. Duchesne, and M. Heniche. "Une méthodologie de modélisation numérique de terrain pour la simulation hydrodynamique bidimensionnelle." Revue des sciences de l'eau 14, no. 2 (April 12, 2005): 187–212. http://dx.doi.org/10.7202/705417ar.

Full text
Abstract:
L'article pose la problématique de la construction du Modèle Numérique de Terrain (MNT) dans le contexte d'études hydrauliques à deux dimensions, ici reliées aux inondations. La difficulté est liée à l'hétérogénéité des ensembles de données qui diffèrent en précision, en couverture spatiale, en répartition et en densité, ainsi qu'en géoréférentiation, notamment. Dans le cadre d'un exercice de modélisation hydrodynamique, toute la région à l'étude doit être documentée et l'information portée sur un support homogène. L'article propose une stratégie efficace supportée par un outil informatique, le MODELEUR, qui permet de fusionner rapidement les divers ensembles disponibles pour chaque variable qu'elle soit scalaire comme la topographie ou vectorielle comme le vent, d'en préserver l'intégrité et d'y donner accès efficacement à toutes les étapes du processus d'analyse et de modélisation. Ainsi, quelle que soit l'utilisation environnementale du modèle numérique de terrain (planification d'aménagement, conservation d'habitats, inondations, sédimentologie), la méthode permet de travailler avec la projection des données sur un support homogène de type maillage d'éléments finis et de conserver intégralement l'original comme référence. Cette méthode est basée sur une partition du domaine d'analyse par type d'information : topographie, substrat, rugosité de surface, etc.. Une partition est composée de sous-domaines et chacun associe un jeu de données à une portion du domaine d'analyse par un procédé déclaratoire. Ce modèle conceptuel forme à notre sens le MNT proprement dit. Le processus de transfert des données des partitions à un maillage d'analyse est considéré comme un résultat du MNT et non le MNT lui-même. Il est réalisé à l'aide d'une technique d'interpolation comme la méthode des éléments finis. Suite aux crues du Saguenay en 1996, la méthode a pu être testée et validée pour en démontrer l'efficacité. Cet exemple nous sert d'illustration.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Donnay, Jean-Paul. "Détermination En Mode Maillé Du Champ D'intervisibilité Dans Un Modèle Numérique De Terrain." Cartographica: The International Journal for Geographic Information and Geovisualization 29, no. 3-4 (October 1992): 75–82. http://dx.doi.org/10.3138/a226-4j50-242l-3h10.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Lucie, Xavier, Sylvie Durrieu, Anne Jolly, Sylvain Labbé, and Jean-Pierre Renaud. "Comparaison de Modèles Numériques de Surface photogrammétriques de différentes résolutions en forêt mixte. estimation d'une variable dendrométrique simple : la hauteur dominante." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 213 (April 26, 2017): 143–51. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2017.197.

Full text
Abstract:
Le renouveau de la photogrammétrie et le développement de moyens aéroportés légers tels que les drones permettent de nouvelles applications dans le domaine de l'aménagement et la gestion forestière.L'estimation de variables forestières se fait dans le cadre de processus longs et fastidieux sur le terrain. Dans l'idée d'automatiser l'extraction de variables dendrométriques, nous mettons en place une méthodologie pour générer les modèles numériques de surfaces (MNS) par photogrammétrie multi-vues les plus précis possibles compte-tenu des limites imposées par les algorithmes de calcul. Nous utilisons pour ce faire la suite photogrammétrique libre de l'IGN MicMac.Notre zone d'étude se situe dans la forêt domaniale du Ventouret (région PACA) qui est une forêt mixte de moyenne montagne. Pour qualifier la précision de ces MNS, nous disposons de relevés dendrométriques sur des placettes d'analyse de 700 m² représentatives des peuplements les plus fréquents à l'échelle de la forêt. Ces zones ont été survolées par un drone multi-rotors équipé d'un appareil photo numérique à focale fixe. Les clichés ont une résolution spatiale de 2,5 cm contre 25 cm pour les prises de vues standardisées de l'IGN.Afin d'étudier l'impact de la résolution sur la qualité des MNS générés, nous dégradons la résolution des prises de vues du drone jusqu'à obtenir un pixel terrain d'une quarantaine de centimètres. Nous comparons ensuite les altitudes de chaque MNS avec des pointés stéréoscopiques de référence réalisés manuellement sur les prises de vues originales.En soustrayant à chaque MNS un modèle numérique de terrain (MNT) LiDAR, nous calculons ensuite un modèle de hauteur de couvert (MHC). L'étude de la distribution des hauteurs sur chaque placette et d'un modèle statistique de hauteur dominante (H0) nous permettent de conclure sur l'intérêt de l'approche photogrammétrique et de déterminer des résolutions spatiales optimales pour appuyer le travail des gestionnaires et aménagistes forestiers.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Belouard, Thierry, Nicolas Py, Grégoire Maillet, Dominique Guyon, Céline Mérédieu, Michel Pausader, and Nicolas Champion. "Pinastéréo - Estimation de la hauteur dominante et de la biomasse forestière dans le massif des Landes de Gascogne à partir d'images stéréoscopiques Pléiades." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 209 (November 18, 2014): 133–39. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.134.

Full text
Abstract:
La futaie de pin maritime du Massif des Landes de Gascogne fait l'objet d'une sylviculture dynamique ; les dommages occasionnés par les tempêtes Martin (1999) et Klaus (2009) puis par des ravageurs (scolytes) ont entrainé une forte diminution de la ressource en bois. Cela a accentué la demande de la filière forêt-bois aquitaine pour un suivi permanent, précis et spatialisé de celle-ci. L'étude Pinastéréo ouvre des perspectives nouvelles en la matière grâce au modèle numérique de surface (MNS) obtenu par corrélation d'images stéréoscopiques Pléiades. Sa combinaison avec le modèle numérique de terrain BD Alti® fournit le modèle de hauteur de canopée (MNHC). La précision des MNS et MNHC a été évaluée avec des mesures de référence (LiDAR aérien, placettes de levers dendrométriques) ; elle s'est avérée satisfaisante. Il est montré que la hauteur dominante des peuplements de pin maritime, leur volume aérien total et leur biomasse peuvent être modélisés à partir du MNHC. Une carte de la hauteur dominante a alors été produite sur un site de référence ; celle de la biomasse reste à faire. Les faibles incertitudes observées sur les estimations de hauteur et de volume sont très prometteurs pour une généralisation de la méthode au Massif landais ou même à d'autres futaies régulières résineuses.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Rezak, Salima, Jean-Pierre Laborde, and Mohamed Errih. "Validation d'un modèle numérique de terrain adapté à la modélisation hydrologique régionale sur l'Algérie du Nord." Hydrological Sciences Journal 57, no. 5 (May 18, 2012): 928–41. http://dx.doi.org/10.1080/02626667.2012.685742.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Raclot, Damien, Christian Puech, Nicolle Mathys, Bruno Roux, Andres Jacome, Jean Asseline, and Jean-Stéphane Bailly. "Photographies aériennes prises par drone et Modèle Numérique de Terrain : apports pour l'observatoire sur l'érosion de Draix." Géomorphologie : relief, processus, environnement 11, no. 1 (April 1, 2005): 7–20. http://dx.doi.org/10.4000/geomorphologie.209.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Oularé, Sékouba, Alexis Kassi Kouamé, Mahaman Bachir Saley, Gabriel Etienne Ake, Michel Amani Kouassi, Gnangui Christian Adon, Fernand Koffi Kouamé, and René Therrien. "Estimation de la conductivité hydraulique des zones discrètes de réseaux de fractures à partir des charges hydrauliques : application au bassin versant du N’zo (ouest de la Côte d’Ivoire)." Revue des sciences de l’eau 29, no. 3 (February 13, 2017): 279–301. http://dx.doi.org/10.7202/1038928ar.

Full text
Abstract:
L’estimation de la conductivité hydraulique d’un aquifère de socle à l’échelle régionale demeure un défi majeur. À cette échelle, les données sont rares, en quantité et en qualité. Cette étude propose une approche d’estimation de la conductivité hydraulique des aquifères de socle à partir de la calibration d’un modèle d’écoulement au moyen des charges hydrauliques. Elle est appliquée au bassin du N’zo couvrant une superficie de 4 300 km2. La méthodologie adoptée fait l’hypothèse que la perméabilité de l’aquifère est liée à des fractures verticales, perméables sur 100 m à partir de la surface. Elle fait aussi l’hypothèse que ces fractures peuvent être identifiées sous forme de linéaments et que tous les linéaments sont des fractures et sont perméables. La première étape de cette méthodologie est la cartographie des zones discrètes de perméabilité de l’aquifère. Elles sont identifiées à partir de l’analyse de la densité et l’orientation des « fractures » à l’échelle de mailles de travail. Les fractures sont assimilées aux linéaments cartographiés à partir d’une image radar. Six configurations spatiales de zones discrètes de perméabilité sont générées avec des mailles carrées de 2 à 12 km de côté. La deuxième étape porte sur la construction du modèle numérique d’écoulement à partir des limites extérieures du bassin versant, du MNT (Modèle numérique de terrain), du réseau hydrographique et d’une recharge uniforme. Enfin, la troisième étape consiste à transférer chaque configuration de zones discrètes de perméabilité générée au sein du modèle numérique d’écoulement, puis à le calibrer en régime permanent au moyen de charges hydrauliques observées ponctuellement (86 points de mesure). Les résultats indiquent que le modèle optimal de distribution spatiale des zones discrètes de perméabilité est obtenu avec les mailles de 4 km de côté. Les conductivités hydrauliques calculées oscillent entre 1,1 x 10-6 et 2,4 x 10-5 m∙s-1. Cependant, ces valeurs doivent être prises avec précaution, car l’identification des zones homogènes du réseau de fractures est basée sur l’approche très controversée des linéaments et la calibration est effectuée seulement avec des charges hydrauliques et non avec des flux. Le modèle conceptuel ainsi élaboré pourrait être amélioré en caractérisant l’hétérogénéité de l’aquifère de socle à partir d’autres hypothèses telles que la lithologie et par l’introduction d’autres types de données dans la calibration (ex. : débits, carte piézométrique).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

El Kahi, Elio, Olivier Deck, Michel Khouri, Rasool Mehdizadeh, and Pierre Rahme. "Étude de l’influence de la plasticité du sol sur la transmission des mouvements du sol affectant l’interaction sol-structure." Revue Française de Géotechnique, no. 156 (2018): 4. http://dx.doi.org/10.1051/geotech/2019005.

Full text
Abstract:
De nombreux bâtiments peuvent être endommagés par des mouvements de terrain associés à des excavations souterraines, des tunnels, des mines ou des excavations en milieu urbain. L’évaluation du mouvement du terrain transmis au bâti est alors l’une des préoccupations majeures et la plasticité du sol peut avoir une influence significative sur le comportement de la structure dû à l’interaction sol-structure (ISS). Le but de cette étude est d’étudier le comportement d’une structure existante assise sur un sol soumis à un mouvement de terrain en tenant compte de la plasticité du sol. Une approche analytique, associée à une résolution numérique, est appliquée pour examiner l’effet du comportement non linéaire du sol, basée sur un modèle élasto-plastique modifié de Winkler. Les résultats révèlent l’influence de la prise en compte d’un comportement élasto-plastique sur l’évaluation de la transmission des mouvements du terrain. Ils montrent la différence de la réponse de la structure, selon que le sol est élastique ou élasto-plastique, ce qui affecte directement la prévision des dommages structurels. De plus, une nouvelle corrélation est proposée pour évaluer la réponse structurelle en tenant compte des paramètres d’ISS pour un sol élasto-plastique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Elfaki, Elsadig Ahmed, Slim Saïdi, Ali Mohamed Adeeb, and Alexandre Ickowicz. "Water harvesting model for improved rangeland productivity in Butana, Sudan." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 68, no. 2-3 (March 25, 2016): 143. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20601.

Full text
Abstract:
La biomasse aérienne et la composition floristique des pâtu­rages du Butana au Soudan ont été évaluées en 2006 à par­tir d’enquêtes de terrain sur 25 sites. La mise en œuvre de l’indice perpendiculaire de végétation, issu du traitement de l’image Spot, a été couplée aux enquêtes de terrain afin de cartographier la distribution spatiale de la production de biomasse (kg ha-1). La carte des précipitations de la région a été établie à partir des données météorologiques de la saison et du modèle numérique d’élévation. Le coefficient d’effica­cité pluviale de la région, qui est le quotient de la produc­tion primaire annuelle (kg matière sèche ha-1) d’une saison par la quantité de pluie (mm) dans la même saison, a été utilisé comme indicateur de la dégradation et de la désertifi­cation des parcours du Butana. Afin de tester l’efficacité des techniques de récupération de l’eau sur la production de bio­masse, deux saisons d’expérimentation ont été nécessaires (2006 et 2007). Les résultats obtenus ont permis de simuler le potentiel de production de biomasse à travers un modèle général impliquant conjointement les données télédétectées, les mesures de biomasse des sites de récolte ainsi que la quantité d’eau de surface reçue par chaque site.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Lisein, Jonathan, Stéphanie Bonnet, Philippe Lejeune, and Marc Pierrot-Deseilligny. "Modélisation de la canopée forestière par photogrammétrie depuis des images acquises par drone." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 206 (June 19, 2014): 45–54. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2014.7.

Full text
Abstract:
Les petits drones civils développés à des fins de cartographie rapide offrent, à une échelle locale, de nombreuses opportunités pour le suivit d'écosystèmes forestiers. Nous utilisons dans cette recherche des images acquises avec un avion sans pilote à voilure fixe afin de modéliser la surface de la canopée de peuplements feuillus. Une chaine de traitements photogrammétriques est mise en place aux moyens des outils de la suite open source {\tt MICMAC}. Nous comparons différentes stratégies de corrélation automatique d'images afin de déterminer le paramétrage qui permet au mieux de reconstruire les détails de la canopées. Bien que le modèle de surface photogrammétrique ne permette pas d'appréhender les petites dépressions et élévations des houppiers, nos résultats montrent que l'utilisation conjointe d'images drone et d'un modèle numérique de terrain LiDAR permet de mesurer la hauteur dominante des peuplements feuillus. Ces résultats confirment la faisabilité de modéliser l'évolution de la hauteurs des peuplements forestiers depuis une série temporelle d'images drone.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Rapinel, Sébastien, Anne Bonis, Johan Oszwald, Florent Taureau, Jérôme Mansons, and Jan Bernard Bouzillé. "Cartographie des végétations herbacées des marais littoraux à partir de données topographiques LiDAR." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 210 (March 31, 2015): 17–21. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.142.

Full text
Abstract:
La microtopographie, et par extension le régime hydrique joue un rôle primordial dans la répartition spatiale des végétations des zones humides. L'objectif de ce travail est d'évaluer l'intérêt des données topographiques LiDAR pour la cartographie des communautés végétales prairiales. La méthode appliquée repose sur le seuillage du Modèle Numérique de Terrain en fonction des valeurs altimétriques caractérisant les différents relevés phytosociologiques sur un site de 35 ha du Marais Poitevin. Les résultats montrent que les communautés mésophiles, méso-hygrophiles et hygrophiles ont pu être classées automatiquement avec une précision globale de 89.6% (Kappa = 0.83). La cartographie produite au 1:5000ème constitue un support pour le suivi et la gestion des habitats naturels.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Moussa, M., L. Baccar, and R. Ben Khemis. "La lagune de Ghar El Melh : Diagnostic écologique et perspectives d'aménagement hydraulique." Revue des sciences de l'eau 18 (April 12, 2005): 13–26. http://dx.doi.org/10.7202/705573ar.

Full text
Abstract:
La lagune de Ghar El Melh, située au Nord de la Tunisie (dans le Golfe de Tunis), est caractérisée par une superficie de 28,5 km2, une faible profondeur et une faible communication avec la mer. Actuellement, sous l'effet des actions anthropiques (les rejets terrestres), elle connaît une dégradation progressive de la qualité de ses eaux et sédiments dont les conséquences sont la chute de la richesse biologique et la réduction des ressources halieutiques de la lagune. Dans ce travail, nous présentons les résultats de l'analyse des caractéristiques physico-chimiques et biologiques des eaux de la lagune. Ces analyses montent bien l'hyper-eutrophisation du milieu caractérisé par de fortes concentrations des eaux en azote total et en phosphore total. Les résultats de simulation du fonctionnement hydrodynamique, que nous avons réalisée à l'aide d'un modèle à 2 dimensions intégré sur la hauteur, montrent une stagnation des eaux dans environ 80% de surface de la lagune qui a fortement amplifié la dégradation de la qualité de l'écosystème. Parmi plusieurs scénarios d'aménagements simulés, nous proposons la création d'une nouvelle communication avec la mer dont la simulation hydrodynamique montre une nette augmentation des échanges d'eau mer-lagune. Nous présentons ensuite un modèle écologique homogène de la lagune de Ghar El Melh qui a été mis au point et calibré en s'appuyant sur les mesures de terrain. Les simulations, avec ce modèle, montrent que l'arrêt total des rejets terrestres et la création d'un nouveau grau réduisent considérablement l'eutrophisation du milieu ce qui conduiraient certainement à une nette amélioration de la production halieutique dans la lagune.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Dedry, Laurent, and Philippe Lejeune. "FORESTIMATOR : UN PLUGIN QGIS D’ESTIMATION DE LA HAUTEUR DOMINANTE ET DU SITE INDEX DE PEUPLEMENTS RESINEUX A PARTIR DE LIDAR AERIEN." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection 1, no. 211-212 (December 6, 2015): 119–27. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.550.

Full text
Abstract:
La hauteur dominante est une information souvent utilisée en gestion forestière. Il s'agit d'un bon indicateur du niveau de développement des peuplements, pouvant être employé pour estimer le niveau de productivité des peuplements purs équiennes. Cependant, son estimation à partir de mesures de terrain est relativement fastidieuse et coûteuse. Depuis plusieurs années, le LiDAR est reconnu pour sa capacité à estimer la hauteur des couverts forestiers de manière précise. En Wallonie, une couverture LiDAR basse densité (0,8 points/m² au sol) est disponible sur l’intégralité du territoire. Cet article présente un outil d’aide à la gestion forestière s’appuyant sur un modèle de prédiction de la hauteur dominante à partir de données LiDAR aérien. Les estimations fournies par ce modèle sont ensuite couplées à des modèles de croissance en hauteur dominante qui permettent une mise à jour de la hauteur dominante au cours du temps et l’estimation du Site Index (indice de productivité). Cet outil a été validé pour les peuplements d’épicéa commun (Picea abies (L.) H. Karst.f) et de douglas (Pseudotsuga menziesii (Mirb.) Franco) sur une emprise géographique correspondant à la Wallonie (Belgique).Pour permettre une utilisation aisée, il a été intégré dans un plugin du logiciel de Système d’Information Géographique (SIG) open source QGIS. Gratuit et facile d’utilisation, il est destiné aux gestionnaires forestiers et aux scientifiques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Jafri, Abdenasser, and Boualem Haddad. "Elaboration de la cartographie des échos du sol d’un radar météorologique à l’aide du modèle numérique de terrain (SRTM)." Revue internationale de géomatique 23, no. 2 (June 30, 2013): 175–97. http://dx.doi.org/10.3166/rig.23.175-197.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Mouzouri, Mounia, Zoulikha Irzi, and Abdelhak Essaddek. "Utilisation d'imagerie satellitaire et d'un Modèle Numérique d'Altitude pour la cartographie des zones à risque d'inondation sur le littoral méditerranéen de Saïdia (Nord-est du Maroc)." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 201 (April 16, 2014): 49–63. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2013.45.

Full text
Abstract:
Cette étude vise à établir une carte du risque inondation sur la plaine côtière de Saïdia située sur le littoral méditerranéen du Nord Est du Maroc. Cette plaine est limitée au Sud par les plateaux des Ouled Mansour aux formes vigoureuses et incisés par des ravins dont les eaux temporaires se jettent directement dans la plaine. Elle est enserrée entre deux oueds : la Moulouya à l'Ouest et le Kiss à l'Est. Ce littoral est caractérisé par un climat méditerranéen semi-aride à saisons contrastées où les pluies torrentielles engendrent d'importantes inondations accentuées par la faible profondeur de la nappe phréatique. Ce contexte géomorphologique et climatique couplé aux aménagements actuels a aggravé le risque d'inondations. Dans cette étude, la méthodologie adoptée est fondée sur la structuration dans un système d'information géographique (SIG) des données de la télédétection spatiale, des produits dérivés d'un modèle numérique d'altitude (MNA) et des données exogènes (lithologie, niveau piézométrique de la nappe phréatique, etc.). L'approche analytique comporte 1) une phase de traitement numérique d'une image satellitaire GeoEye-1 pour cartographier l'occupation des sols; 2) une phase d'extraction des attributs topographiques et la morphométrie du terrain, représentés par le modèle numérique d'altitude (MNA) et 3) une phase de structuration de l'information par analyse spatiale dans un SIG. Ces informations ont permis la réalisation de deux cartes : la carte de l'aléa inondation et la carte de vulnérabilité. La carte de l'aléa inondation montre que les zones de fort à très fort aléa, représentent 57% du site. Elles sont caractérisées par de faibles altitudes (0-4m) et des profondeurs de la nappe variant entre 0 et 4m. La carte de vulnérabilité fait référence aux différentes classes d'occupation de sol. La superposition de ces deux cartes a permis d'établir la carte du risque inondation. Cette carte thématique montre que les niveaux de risque fort affectent 43\% de l'ensemble du territoire étudié, et correspondent aux abords de Oued Moulouya, et en grande partie à une vaste surface occupée par la nouvelle station balnéaire "Mediterranea--Saïdia".
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Vandergucht, David. "ZFOREST : UN PROTOTYPE DE PLATEFORME WEB DE COVISUALISATION LIDAR, RASTER ET VECTEUR À GRANDE ÉCHELLE." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection 1, no. 211-212 (December 30, 2020): 129–42. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.551.

Full text
Abstract:
En recherche comme en exploitation forestière, la donnée Lidar aéroportée apporte des clefs de compréhension surla structure du terrain, de la forêt et par extension, des informations sur la biomasse aérienne. Mais pour être utile, cette donnée Lidar doit couvrir de vastes étendues tout en étant très résolue spatialement. Ces caractéristiques se traduisent par de grands volumes de données très difficiles à visualiser, manipuler et étudier sans l’aide de logiciels très onéreux.Dans le cadre du projet ANR FORESEE, nous avons développé un logiciel web, de visualisation mixte nuage de pointsLidar / surface 3D issue d’un Modèle Numérique de Terrain / carte / photographie aérienne et terrestre / donnée vectorielle : la plateforme zForest. Ce logiciel, qui s’adresse aux chercheurs en télédétection et à terme aux exploitants forestiers, permet la navigation à grande échelle dans des données massives et leur exploration, du niveau de détail le plus large (la région) jusqu’au plus fin (l’arbre). Cet outil permet la mesure, l’annotation et l’extraction des données. Il propose également une interface de programmation web (API) permettant à d’autres outils du marché d’utiliser ses données sources. zForest étant une plateforme web, elle est disponible sans installation sur tous les navigateurs internet récents, facilitant son accessibilité et son déploiement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Ramos, Fernanda Ledo G., Fernando P. De Miranda, Alexandre G. Evsukoff, Emmanuel Trouvé, and Sylvie Galichet. "Fusion d'informations issues de la télédétection radar pour l'observation de déplacements dans la région de Manaus (Amazonie)." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 198-199 (April 21, 2014): 30–38. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2012.69.

Full text
Abstract:
En mesurant la différence de phase entre des images acquises dans les mêmes conditions à des dates différentes, l’interférométrie radar différentielle (DInSAR) permet d’observer des déplacements de la surface avec une précision de l’ordre de la longueur d’onde : quelques centimètres en bande C. Dans cet article, l´interférométrie appliquée à une série de 15 images Radarsat-1 et 24 images Radarsat 2 acquises entre 2006 et 2010 a permis d´étudier les phénomènes géophysiques liés aux déformations de terrain dans la ville de Manaus, la plus grande de l´Amazonie, au Brésil. Nous nous plaçons dans ce cadre pour analyser le contexte tectonique et structural des résultats obtenus par cette étude.Cette approche inclut l´analyse du réseau de drainage extrait du modèle numérique de terrain SRTM (Shuttle Radar Mission Topography) ainsi que la comparaison de différentes images satellitaires optiques avec des informations géologiques et géomorphologiques existantes. Les résultats montrent l´existence probable de déplacements dans une région à coté d´une anomalie circulaire de drainage (4 km de diamètre). La combinaison de l’ensemble des données disponibles fournit une interprétation géologique aux différents motifs obtenus par l´étude interférométrique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Ndiaye, Ibrahima, Soussou Sambou, Issa Leye, and Moustapha Diaw. "Evaluation du potentiel en petite hydroelectricite du bassin versant de wassadou en utilisant le modele hydrologique SWAT." Journal de Physique de la SOAPHYS 2, no. 2 (May 12, 2021): C20A20–1—C20A20–9. http://dx.doi.org/10.46411/jpsoaphys.2020.02.20.

Full text
Abstract:
L’augmentation de la quantité de CO2 et le réchauffement climatique due aux énergies fossiles ont rendu nécessaire le besoin d’explorer d’autres sources d’énergies inépuisables, disponibles et non polluantes telles que les énergies renouvelables. L’énergie hydraulique représente 19% de la production mondiale. Les Petites Centrales hydroélectriques sont de petites unités deproduction peu couteuses. Le potentiel en hydroélectricité dépend du débit et de la hauteur de chute. Dans cette étude, nous sélectionnons des sites en vue de l’évaluation du potentiel en petite hydroélectricité dans le bassin versant de Wassadou sur le fleuve Gambie. Grâce à ArcGis, et au modèle numérique de terrain (MNT) 11 affluents ont été retenus, et 35 sites d’emplacements de petite centrale hydroélectrique (PCH) identifiés. Le modèle hydrologique SWAT a été calibré pour une période d’observation 1990-1995 et validé sur la période 1996-1998. La précision du modèle a été confirmée par le coefficient de détermination (R2 = 0,70) et le critère d’efficacité Nash-Sutcliffe (ENS = 0,80). Ce modèle a été utilisé pour générer les débits journaliers au niveau de chaque site sur la période 1990-1998 ce qui a permis de construire les courbes des débits classés. Un potentiel hydroélectrique total de 147 421, 14 229, et 1 859 kW disponibles 40, 50 et 60% respectivement sur l’ensemble des 35 sites a été évalué. Les résultats de cette étude constituent un outil de décision à l’intention des décideurs politiques et des investisseurs pour la sélection des sites appropriés et la mise en oeuvre des petites centrales hydroélectriques en vue de répondre aux besoins énergétiques dans les zones éloignées.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

RIAZANOFF, S., P. JULIEN, B. CERVELLE, and J. CHOROWICZ. "Extraction et analyse automatiques d'un réseau hiérarchisé de talwegs. Application à un modèle numérique de terrain dérivé d'un couple stéréoscopique SPOT." International Journal of Remote Sensing 13, no. 2 (January 1992): 337–64. http://dx.doi.org/10.1080/01431169208904042.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Vincent, Grégoire, F. Caron, Damien Sabatier, and Lilian Blanc. "L'imagerie LiDAR montre que les forêts les plus hautes comportent des tiges plus élancées." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 314, no. 314 (December 1, 2012): 51. http://dx.doi.org/10.19182/bft2012.314.a20490.

Full text
Abstract:
Une opération de balayage laser aéroporté à haute densité a permis de modéliser la hauteur du couvert forestier d'un site expérimental en forêt néotropicale (à Paracou en Guyane française). La hauteur des arbres individuels a été calculée par segmentation manuelle des houppiers sur le modèle numérique de canopée et extraction de la hauteur maximale locale du couvert forestier. Trois cent quatrevingt- seize estimations de hauteur d'arbres dominants ou émergents ont été mises en relation avec les données de terrain correspondantes pour les diamètres des tiges échantillonnées sur deux placettes de hauteur moyenne différente (28,1 m et 31,3 m). Les résultats montrent une corrélation positive et très significative entre l'élancement des tiges et la hauteur moyenne du couvert à l'échelle des placettes. La même corrélation apparaît à l'échelle des peuplements des trois essences suffisamment échantillonnées. Il est possible de conclure qu'une stratification selon la hauteur du couvert est à recommander dans le calcul de relations allométriques afin d'éviter les biais dans les estimations de biomasse aérienne.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Marti, Renaud, Simon Gascoin, Thomas Houet, Dominique Laffly, and Pierre René. "Evaluation du modèle numérique d'élévation d'un petit glacier de montagne généré à partir d'images stéréoscopiques Pléiades : cas du glacier d'Ossoue, Pyrénées françaises." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 208 (September 5, 2014): 57–62. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2014.107.

Full text
Abstract:
Les bilans de masse des glaciers de montagne constituent des indicateurs climatiques régionaux reconnus. Moyennant une hypothèse sur la densité de la surface glaciaire, on peut établir le bilan de masse d'un glacier par différence entre deux modèles numériques d'élévation (MNE) successifs. L'obtention de MNEs précis à haute résolution est donc un enjeu important en glaciologie. Un couple d'images stéréoscopiques Pléiades acquis en septembre 2013 a été traité afin de générer un MNE du glacier d'Ossoue (Hautes Pyrénées) à 2m de résolution en planimétrie et 1m en altimétrie. Un levé DGPS sur le glacier et sa périphérie à une date proche a permis d'estimer l'erreur altitudinale du MNE Pléiades à ±1.8m. Ce résultat permet d'envisager une utilisation opérationnelle des images stéréoscopiques Pléiades pour déterminer des bilans de masses précis de glaciers de montagne, y compris dans les zones impraticables pour les mesures de terrain.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Alliau, Damien, Sébastien Roux, and Léa Parelle. "Apports de la modélisation physique avec distorsions pour l'analyse des cours d'eau sableux : exemple de la Loire aval." La Houille Blanche, no. 2 (April 2020): 14–33. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020013.

Full text
Abstract:
Création de 700 épis dans le dernier siècle, extractions massives de sable réalisées pour les besoins de l'industrie … ces actions anthropiques ont eu des conséquences graves sur le fonctionnement de la Loire : enfoncement du lit, et mauvaise alimentation des annexes fluviales notamment. Dans le cadre du plan Loire IV (2014–2020) financé notamment par l'Union européenne, et dont la maîtrise d'ouvrage est en partie portée par Voies Navigables de France (VNF), la réalisation d'un ouvrage de correction sédimentaire a été proposée au voisinage de Nantes, avec l'objectif d'engendrer un remous solide régressif. Pour les études conception morpho-sédimentaires, la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) a proposé une modélisation hybride ou composite, qui s'appuie notamment sur un modèle numérique 2D hydro-sédimentaire ainsi qu'un modèle physique de grande dimension : 1/100 pour l'échelle de longueur avec un facteur 2 de distorsion verticale, 1/33 pour l'échelle de densité des matériaux. Ce modèle à fond mobile a été conçu pour satisfaire à deux lois de similitudes dont la combinaison produit des distorsions géométriques et de densité des matériaux. La complexité d'un tel modèle impose un grand nombre de vérifications par l'expérience qu'il faut confronter aux approches théoriques de dimensionnement : du comportement granulaire aux macro-phénomènes (dunes). Un jeu de 341 dunes formées en laboratoire pendant plus de 50 essais a été analysé selon deux axes : le premier concerne la caractérisation géométrique (hauteur, longueur) grâce à la disponibilité de Modèles Numériques de Terrain capturés par un procédé de photogrammétrie submergée, et le second est focalisé sur la vitesse de migration des dunes par Large Scale Particle Image Velocimetry (LSPIV). L'ensemble des analyses réalisées a montré la très bonne adéquation entre les résultats de laboratoire et les phénomènes ligériens de transport de sable.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Touazi, M., and J. P. Laborde. "Modélisation pluie-débit à l’échelle annuelle en Algérie du nord." Revue des sciences de l'eau 17, no. 4 (April 12, 2005): 503–16. http://dx.doi.org/10.7202/705546ar.

Full text
Abstract:
La modélisation du comportement hydrologique des bassins versants est incontournable dès lors que l'on s'intéresse à des problématiques relatives à l’évaluation et la gestion optimale des ressources en eau. Ceci s’illustre par un aspect quantitatif, dans les pays comme l’Algérie où l’alimentation en eau est un facteur limitant. L’objectif principal de cet article est d’expliciter les relations entre les conditions hydrologiques et la disponibilité en eau de surface. A cet effet, un modèle pluie-débit à l’échelle annuelle qui prend en compte les paramètres physiques et climatiques a été mis au point. L’application porte sur l’Algérie du Nord dont la superficie est de 325 000 km2. La mise au point de ce modèle nécessite au préalable une base de données qui a été acquise lors des travaux antérieurs incluant la carte des pluies médianes, la carte des perméabilités et le modèle numérique de terrain. Afin de compléter cette base de données, la cartographie des pluies des différentes années pour lesquelles on dispose des débits a été réalisée en utilisant une méthodologie intitulée "cartographie de la pluie centrée réduite". Ainsi, les données de 467 postes pluviométriques ont été traitées et ont permis de tracer les cartes des isohyètes annuelles. L’étude de la relation pluie-débit à l’échelle annuelle est basée sur les données de débits de 50 stations hydrométriques réparties à travers la zone d’étude. La démarche utilisée s’est inspirée de la fonction de production du S.C.S (Soil Conservation Service). Les résultats du modèle après calage ont permis d’obtenir un coefficient d’explication de 0,75, ce qui signifie que 75 % de la variance est expliquée par la pluie moyenne, la surface et un coefficient (a) qui correspond à la pente moyenne des bassins versants.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

Laurent, François, Denis Ruelland, and Marie Chapdelaine. "Simulation de l’effet de changements de pratiques agricoles sur la qualité des eaux avec le modèle SWAT." Revue des sciences de l'eau 20, no. 4 (January 21, 2008): 395–408. http://dx.doi.org/10.7202/016913ar.

Full text
Abstract:
Résumé La lutte contre la pollution des eaux par l’agriculture nécessite des changements de pratiques agricoles. Les actions proposées par les gestionnaires des territoires ont des effets variables sur la qualité des eaux selon la nature du milieu et des activités agricoles existantes. La modélisation agro-hydrologique constitue une voie pour évaluer les impacts de pratiques agricoles sur la qualité des eaux à l’échelle de bassins versants. Elle offre ainsi un support d’aide à la décision face à une multiplicité d’actions alternatives et permet de rationaliser les choix en termes d’efficacité environnementale. Dans cet article, nous présentons la mise en oeuvre et les résultats d’une simulation d’un changement de pratiques agricoles sur un bassin versant de 385 km2 dans l’ouest de la France. Ce projet a été réalisé en partenariat avec les gestionnaires locaux afin d’évaluer les évolutions possibles de la qualité des eaux à moyen terme. Les données mobilisées sont des chroniques quotidiennes de précipitations et de température, un modèle numérique de terrain, une carte des sols, une carte des successions culturales sur deux ans résultant d’un traitement d’images satellitaires et des pratiques agricoles issues d’enquêtes. Le modèle offre une calibration hydrologique satisfaisante avec un indice de Nash de 0,81 obtenu sur la période 2000‑2001; la dynamique des transferts de nitrates et de phosphore est également reproduite, mais les résultats sont à nuancer par la fréquence insuffisante des données de validation. Après le calage du modèle, l’efficacité relative de deux changements de pratiques agricoles est estimée : a) à l’implantation d’une culture intermédiaire piège à nitrates (moutarde) et b) au passage au semis direct sous couvert végétal. Finalement, la technique du semis direct apparaît comme la pratique la plus efficace pour réduire les transferts de phosphore qui représentent la pollution principale sur l’espace étudié.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Nero, Marcelo Antonio, Rodrigo Amaral Lapa, and Simone Sayuri Sato. "Proposta de uma metodologia economica para o desenvolvimento de SIG 3D." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 198-199 (April 21, 2014): 71–77. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2012.74.

Full text
Abstract:
Le développement d’un système d’informations géografiques (SIG) tridimensionnel a besoin d’importer des éléments solides créés en trois dimensions. L’acquisition de ces éléments est généralement effectuée au moyen d’un LIDAR (Light Detection And Ranging). Une autre possibilité est la cartographie des façades de bâtiments, qui en règle générale est réalisée par la prise d'images géocodées au moyen d’un GPS et d’un système inertiel. Ensuite, un laborieux travail d'édition graphique doit être effectué. Evidemment, si le niveau de détail de la représentation des éléments est plus grand, le temps et le coût de l'acquisition de données 3D seront aussi très grands. Cette forme de développement d'unprojet de SIG 3D pour les applications comme la distribution d'énergie électrique est encore peu viable pour la réalité brésilienne en raison des coûts élevés d'acquisition 3D. Ainsi, pour rendre viable l'utilisation de ces outils dans un environnement SIG 3D dans une entreprise d'énergie électrique nationale, nous avons développé une méthodologiealternative à bas coût qui sera présentée dans ce travail. L'alternative est l'utilisation de la restitution photogrammétrique et l'utilisation des données suivantes : des photographies aériennes d’archive à l'échelle 1:8.000; une base cartographique plani-altimétrique permettant l’orientation externe d’images à l'échelle 1:2.000 pour l’obtention du modèle stéréoscopique et la restitution des éléments importants; une image multispectrale à haute résolution du satellite Quick BIRD, utilisée comme toile de fond et pour la texturation du modèle numérique du terrain. Le développement du projet a nécessité l’utilisation de logiciels et bibliothèques Opensource comme l'ensemble VTP (Virtual Terrain Project), qui inclut OGR, GDAL, vtdata et vtlib compatibles avec MFC (Microsoft Foundation Class), GDI+ (Graphics Device Interface Plus) ainsi que la base de données PostgreSQL. La modélisation des données a été réalisée de manière à simplifier l'acquisition des données tridimensionnelles et donc, réduire les coûts, dans le but d’appliquer le SIG 3D aux réseaux dedistribution d'énergie électrique. Des analyses de qualité du positionnement relatif ont ensuite réalisée, les résultats sontprésentés dans cet article.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Stumpf, André, Emmanuel Augereau, Julien Bonnier, Christophe Delacourt, and Eric Delcher. "Mesure des débits par photogrammétrie adaptée aux rivières torrentielles." La Houille Blanche, no. 5-6 (October 2018): 66–74. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2018053.

Full text
Abstract:
Face aux besoins de suivis hydrométriques et compte tenu des limites d'installation de stations de mesure traditionnelles sur les cours d'eau réunionnais à lit mobile et en tresse, l'Office de l'eau Réunion et les universités de Bretagne Occidentale et de La Réunion ont développé un système de mesure automatique des débits par photogrammétrie. Ce système innovant se base sur la mesure des vitesses d'écoulement de surface par la technique de la PIV (Particle Image Velocimetry), sur l'élaboration d'un modèle numérique de terrain du tronçon de mesure et une détection automatique du masque d'eau. Des algorithmes de calcul ont été développés sous MATLAB de manière (i) à traiter une vidéo acquise en temps réel ou pour réaliser des jaugeages à distance et (ii) à convertir un pack de vidéos acquises automatiquement toutes les 30 minutes afin d'obtenir une chronique de débit en continu. Les comparaisons avec les valeurs de débits jaugés ont montré des écarts maximums de 9.0 % après la calibration du système de mesure. Cette technologie, pouvant être autonome en énergie ou raccordée au réseau électrique, ouvre des perspectives intéressantes pour le suivi des cours d'eau complexe ou des phénomènes hydrologiques extrêmes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

Vionnet, Florian. "Evaluation d’une politique de records management." Informationswissenschaft: Theorie, Methode und Praxis 6, no. 1 (July 9, 2020): 261–93. http://dx.doi.org/10.18755/iw.2020.14.

Full text
Abstract:
Ce travail s’intéresse à la définition et à l’évaluation d’une politique de records management. Une première partie théorique permet de définir, à travers la littérature classique du domaine et différents exemples internationaux, les éléments constitutifs d’une politique idéale. Cette grille d’analyse synthétise l’ensemble des points qu’un programme de records management devrait être à même de satisfaire afin de répondre aux exigences et d’assurer son succès et sa pérennité.Dans la seconde partie, la politique de conseil et de soutien en matière de gestion des documents mise en oeuvre par les Archives de l’Etat du Valais est analysée et évaluée. Une revue historique des projets mis en place, ainsi qu’une enquête réalisée sur la base d’un questionnaire auprès des unités de l’administration cantonale valaisanne permettent de rassembler les informations nécessaires et de les comparer au modèle théorique préalablement établi.La comparaison montre que la politique actuel des Archives de l’Etat du Valais répond en large partie aux exigences du modèle théorique, mais certains points d’attention sont soulevés. Il s’agit en particulier du besoin de préciser certaines orientations stratégiques, d’assurer la désignation et la formation de personnes responsables au sein des unités administratives, d’adapter mieux les outils aux attentes de l’administration et de standardiser l’évaluation a posteriori des projets et systèmes mise en place.De manière plus générale, l’analyse théorique comme l’enquête de terrain montrent les tendances actuelles dans le domaine du records management imposées par l’utilisation croissante du numérique et la nécessité, tout comme la difficulté, d’adapter les politiques et outils à ce contexte.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

Alhassane, Illias, Abdou Babaye Maman Sani, Sandao Issoufou, Saley Mahaman Bachir, and Ousmane Boureima. "Apport Des Images ETM+ Et Du Modèle Numérique De Terrain (MNT) A La Cartographie Des Fractures En Région Montagneuse : Secteur De Timia (Massif De l’Aïr, Nord Du Niger)." European Scientific Journal, ESJ 14, no. 9 (March 31, 2018): 103. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2018.v14n9p103.

Full text
Abstract:
Timia is located at the Aïr massifs region. This locality, which is the substratum that constituted the basement formations, has some difficulty of water supply. This present study focuses on fractures mapping to acquire the best knowledge of the fractured aquifer in Timia zone. The methodological approach is based on landsat7 image processing and DEM, especially directional filtering and shaded digital terrain models. These diverse processing has shown complementarity between the satellites images and DEM in linear mapping on the one hand and in establishing a lineaments map on the other hand. The lineament map showed that the fractures network is distributed in the following directions: N0°-N10°, N140°-N170°, N 70°- N100°, and N30°-N50°. These fractures map, which was allowed to increase the density of faults from the previous studies, were used to actualize hydrogeological knowledge and in determining the favorable sites for drilling boreholes in Timia locality.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

Haddouche, Idriss, Idriss Haddouche, and Mohammed Gacemi. "Analyse spatiale de la régénération forestière post-incendie de la forêt de Fergoug à Mascara, Algérie." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 307, no. 307 (March 1, 2011): 23. http://dx.doi.org/10.19182/bft2011.307.a20478.

Full text
Abstract:
Les feux de forêt sont fréquents en Algérie ces dernières années. Les dégâts économiques sont inestimables et les conséquences écologiques néfastes. La régénération naturelle est prévisible pour certaines régions du pays, pour d'autres, les conditions de reprise végétale ne sont pas toujours favorables. Cette étude évalue l'état après feu de la région forestière de Fergoug, dans la wilaya de Mascara ravagée par un grand incendie en été 2003. Elle met en évidence l'utilisation de l'outil satellite et son intégration dans un système d'information géographique (Sig). En effet, le Sig intègre une série d'images des satellites Landsat-TM (octobre 1987), Alsat-1 (août 2003 et octobre 2007), ainsi que des produits dérivés du modèle numérique de terrain du satellite Aster. L'analyse dans le Sig, par combinaison des indices de végétation normalisés (Ndvi) générés à partir des images et des autres couches d'informations (carte forestière, carte des pentes, carte des expositions, limites du feu¿), a permis de cartographier les changements survenus dans la zone d'étude après l'incendie. Les résultats obtenus et vérifiés par des investigations sur le terrain montrent une régénération remarquable de la strate forestière, particulièrement chez le thuya de Berbérie, Tetraclinis articulata. Cette reprise est beaucoup plus significative sur les versants orientés vers le nord, sur des pentes assez faibles. Ces versants sont moins exposés à la chaleur des longues journées de l'été, conservant dans les sols plus d'humidité indispensable à la croissance des végétaux. D'après les statistiques obtenues, les parties couvertes par la strate arborée avant le feu sont transformées en des matorrals et des maquis clairsemés qui, dans un proche avenir, peuvent atteindre le stade de couverture d'avant incendie, si les conditions d'entretien et de protection nécessaires sont réunies. (Résumé d'auteur)
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
33

Clément, Pierre, Ferdinand Bonn, and Jean-Marie M. Dubois. "Télédétection et caractéristiques physiques des dépôts meubles dans un milieu anciennement englacé du sud du Québec." Géographie physique et Quaternaire 37, no. 1 (November 29, 2007): 107–17. http://dx.doi.org/10.7202/032502ar.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉ L'analyse géomorphologique à partir de bandes spectrales débordant le rayonnement visible est encore au stade expérimental. La stratigraphie et la structure interne des dépôts meubles ne peuvent être directement détectées, mais la granulométrie et les formes de surface peuvent l'être. Dans le cas des surfaces dénudées, la granulométrie est reliée à la réflectance dans le visible et le proche infrarouge et à la rugosité détectable par le radar. Dans le cas des surfaces recouvertes de végétation, la granulométrie peut être déduite indirectement des conditions d'humidité des sols, qui commandent l'alimentation en eau des plantes, dans le visible, le proche infrarouge, l'infrarouge thermique, le radar (constante diélectrique) et théoriquement les micro-ondes passives. Sans compter la traditionnelle photointerprétation stéréoscopique, les formes de surface peuvent être reconnues soit de façon automatisée, surtout dans le cas des formes linéaires, lorsque l'on possède des documents numérisés, soit de façon visuelle par rehaussement d'image lors de la prise de vue (radar, thermographies). Les formes de surface peuvent aussi être rehaussées au moment du traitement par incorporation d'un modèle numérique de terrain ou avec des images de composantes spectrales. Des expériences ont été conduites en Estrie afin de distinguer les tills des dépôts fluvioglaciaires ou glacio-lacustres. Il en résulte que l'imagerie la plus efficace dans le cas d'une analyse visuelle est l'infrarouge thermique diurne en automne quand les effets de l'insolation sur la topographie sont maximaux et où ceux des écarts d'albédo sont réduits.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
34

Hangouët, Jean-François, Michel Pausader, and Jean-Philippe Cantou. "L'orthomosaïque à échelle départementale : les performances de l'imagerie Pléiades comparées au produit BD ORTHO®." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 208 (September 5, 2014): 27–32. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2014.127.

Full text
Abstract:
Les performances de l'imagerie des satellites Pléiades permettent-elles d'envisager de l'utiliser pour la production d'orthomosaïques d'emprises départementales qui soient conformes aux spécifications de la BD ORTHO® de l'IGN? Tel est l'enjeu technique des tests de faisabilité que rapporte cet article. Quatre orthomosaïques départementales ont été constituées à partir de scènes fournies par le CNES et Airbus Defence and Space dans le cadre de la Recette Thématique Utilisateurs des données Pléiades. Les deux premiers prototypes, réalisés à partir de premières images de 2012 du satellite 1A, souffraient principalement de défauts d'exhaustivité (du fait de la combinaison des contraintes de programmation et des aléas climatiques) et de défauts planimétriques (du fait de la combinaison de trop forts angles d'incidence et d'inexactitudes dans le modèle numérique de terrain utilisé pour l'orthorectification). L'aspect, qui reste inhabituel pour les familiers de l'imagerie aérienne, n'était pas encore optimal (du fait de la version utilisée à l'époque de l'algorithme de fusion radiométrique des images). L'amélioration de l'algorithme de fusion, le travail sur la programmation de l'acquisition, facilitée par le lancement du satellite 1B, et le renforcement des contraintes sur les angles d'incidence et le taux de nébulosité ont permis de produire les deux prototypes suivants (sur des acquisitions de 2013) à un meilleur niveau de conformité à ce qui est attendu de la BD ORTHO®. L'imagerie Pléiades se montre ainsi potentiellement complémentaire de l'imagerie aérienne dans le cycle de renouvellement des couvertures nationales, ce qu'illustre notamment un autre test que nous avons mené, consistant à incruster l'orthorectification du massif du Mont-Blanc, vu par Pléiades, dans l'orthomosaïque BD ORTHO® d'origine aérienne du département de la Haute-Savoie (74).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
35

Soto Molina, Victor Hugo, and Hugo Delgado Granados. "Estimación de la temperatura del aire en la alta montaña mexicana mediante un modelo de elevación del terreno: caso del volcán Nevado de Toluca (México) / Estimation of the air temperature in the Mexican high mountain environment by means of a model of elevation of the terrain, case of the Nevado de Toluca volcano (Mexico)." Ería 2, no. 2 (July 19, 2020): 167–82. http://dx.doi.org/10.17811/er.2.2020.167-182.

Full text
Abstract:
La carencia de estaciones climatológicas por encima de 3.500 metros sobre el nivel del mar (msnm) en México condiciona que los estudios sobre ecosistemas de alta montaña sean realizados con datos de estaciones cercanas, pero sin considerar la diferencia altitudinal de la temperatura debida al relieve y al gradiente vertical. Por tal razón, se realiza un modelo mensual y anual de la distribución espacial de la temperatura del aire en superficie para el volcán Nevado de Toluca (4.680 msnm) y zonas adyacentes, mediante el uso de un Modelo Digital de Elevaciones y el Gradiente Vertical de la Temperatura Troposférica. Este último se ha obtenido a partir de los valores medios de los elementos meteorológicos de cada una de las estaciones situadas alrededor del edificio volcánico y a diferente altitud entre sí. La precisión del modelo ha sido comprobada mediante las observaciones registradas en una estación climatológica instalada al noroeste de la cima del estratovolcán a 4.283 msnm. En el mapa ráster resultante con resolución espacial de 15 metros por pixel se aprecia que los valores estimados son estadísticamente semejantes a aquellos observados in situ. Los resultados en el modelo muestran un aceptable grado de exactitud, y éste puede implementarse fácilmente en cualquier zona a cualquier escala temporal, donde la falta de estaciones climatológicas limite o impida el análisis de la relación de la temperatura con los ecosistemas de alta montaña.L'absence de stations climatologiques au Mexique à plus de 3 500 mètres d'altitude conditionne la réalisation d'études sur les écosystèmes de haute montagne à partir de données provenant de stations à proximité, sans tenir compte de la différence d'altitude en température due au relief et le gradient vertical de celui-ci. Cela a conduit à l'élaboration de ce travail où une modélisation mensuelle et annuelle de la distribution spatiale de la température de l'air au niveau de la surface pour le volcan Nevado de Toluca (4 680 mètres d'altitude) et les zones adjacentes a été réalisée à l'aide d'un modèle altimétrique numérique et du gradient vertical de la température troposphérique; ces derniers ont été obtenus à partir des normales climatiques de chacune des stations situées autour du bâtiment volcanique et à différentes altitudes. La précision du modèle a été vérifiée par des observations enregistrées dans une station météorologique installée au nord-ouest du sommet de la montagne à 4 283 mètres d'altitude. Dans la carte raster résultante avec une résolution spatiale de 15 mètres par pixel, il a été constaté que les valeurs estimées sont statistiquement similaires à celles observées in situ. Les résultats du modèle montrent un degré de précision acceptable, ce qui peut être facilement mis en œuvre dans n'importe quelle zone et à n'importe quelle échelle de temps, lorsque le manque de stations climatologiques limite ou empêche l'analyse de la relation entre la température et les écosystèmes de haute montagne.The lack of climatological stations above 3,500 meters above sea level (m asl) in Mexico, conditions that the studies on high mountain ecosystems are made with data from nearby stations, but without considering the altitudinal difference of the temperature due to the relief and the vertical gradient of it. This led to the elaboration of this work where a monthly and annual modeling of the spatial distribution of air temperature at the surface level for the Nevado de Toluca volcano (4,680 m asl) and adjacent areas was carried out using a Digital Elevation Model and the Vertical Gradient of the Tropospheric Temperature. The latter having been obtained based on the climatic normals of each of the stations located around the volcanic mountain and at different altitudes. The accuracy of the model has been verified by observations recorded in a weather station installed northwest of the mountain top at 4,283 meters above sea level. In the resulting raster map with spatial resolution of 15 meters per pixel, it was found that the estimated values are statistically similar to those observed in situ. The results in the model show an acceptable degree of accuracy, and this can be easily implemented in any area at any time scale, where the lack of climatological stations limits the analysis of the relationship of air temperature with high mountain ecosystems.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
36

Webster, Tim L., John C. Gosse, Ian Spooner, and J. Brendan Murphy. "Remote Predictive Mapping 5. Using a Lidar Derived DEM to Test the Influence of Variable Overburden Thickness and Bedrock on Drainage and Basin Morphology." Geoscience Canada 41, no. 1 (March 4, 2014): 89. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2014.41.033.

Full text
Abstract:
A 4–m lidar digital elevation model (DEM) provides sufficient resolution to examine the impact of variable till cover on the incision history of multiple small (5 km2) catchments in eastern Canada. The study site was selected because it has homogeneous bedrock geology that dips parallel to the land surface, is tectonically stable, has undergone common base level changes, and has a common ice history, with variable overburden thickness, from thin cover in the west to thick cover in the east. Basin morphometrics were compared for similar-size basins that have variable till cover thicknesses. Basins with thicker till cover are wider and show differences in hypsometries compared to those where till cover is thin. Two basins representing end members of till thickness were measured for stream discharge and water chemistry. Thick till (> 1 m) on the eastern half of North Mountain retards infiltration sufficiently to promote overland flow and accelerate incision relative to areas with thinner till. Till thickness and continuity therefore are expected to impede the achievement of steadiness and may also delay stream power law relationships in larger catchments until till cover has been effectively eroded.SOMMAIREUn modèle altimétrique numérique (MAN) par lidar 4 m offre une résolution suffisante pour étudier l'impact des divers dépôts de till sur l'histoire de l'érosion linéaire de multiples petits (5 km2) bassins versants dans l'Est du Canada. Le site d'étude a été choisi parce que sa géologie est homogène et que son pendage est parallèle à la surface du sol, qu’il est tectoniquement stable, qu’il a subi des changements similaires du niveau de base d’érosion, de même qu’ une histoire glaciaire similaire, avec une épaisseur de mort-terrain variable, d’une couverture mince à l'ouest jusqu'à une couverture épaisse à l'est. La morphométrie du bassin a été comparée à celle de bassins de taille semblable aux épaisseurs de till variables. Les bassins aux couvertures de till plus épaisses sont plus larges et montrent des différences hypsométriques comparé à ceux aux couvertures minces. Deux bassins représentant les termes extrêmes de l'épaisseur du till ont été mesurées quant au débit du courant et à la chimie de l'eau. Les till épais (>1 m) sur la moitié est du mont Nord retardent l'infiltration, ce qui favorise l'écoulement en surface et accélèrent l’érosion linéaire par rapport aux zones couvertes de couches de till plus minces. On s’attend donc à ce que l'épaisseur de la couche de till et sa continuité agissent comme une entrave à la stabilité et puissent aussi retarder les effets de la loi de puissance de l’écoulement dans les grands bassins récepteurs jusqu'à ce que la couverture de till a été effectivement érodée.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
37

Uhl, Magali. "Images." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.126.

Full text
Abstract:
Image matérielle ou image mentale, émanation du geste humain ou production de l’esprit, artefact ou souvenir, l’image recouvre une multiplicité de formes et de significations qui vont des rêves aux dessins d’enfants, des ombres projetées aux peintures célébrées, des traces mnésiques aux images numériques. Tout autant confrontée à cette tension entre matérialité et virtualité, la connaissance anthropologique sur les images, comme les nombreux domaines du savoir qui lui sont associés (sociologie, sémiologie et études médiatiques, principalement) ont proposé des manières distinctes d’aborder les images, abandonnant toutefois aux sciences de l’esprit (psychanalyse et sciences cognitives) la dimension imaginative. Ainsi, deux voies se sont historiquement tracées pour intégrer les apports de la représentation imagée et se partagent, aujourd’hui encore, le domaine de l’anthropologie des images. D’un côté, l’image comme support au discours permet de questionner le potentiel culturel, politique et idéologique de l’image que les chercheurs vont déceler dans des corpus de représentations (publicités, images de la presse, cartes postales, selfies, snapshots et autres illustrations culturelles); de l’autre, l’image comme instrument de recherche dans laquelle la production visuelle des chercheurs (captations photographiques ou filmiques, tableaux, croquis, dessins et plans) est une manière d’accéder à leur terrain d’étude avec parfois pour ambition de proposer une visualisation de leurs résultats de recherche. Pour le dire avec Douglas Harper (1988), l’image peut aussi bien être un objet d’étude sur lequel on porte le regard qu’un instrument de recherche qui conduit ce regard. Si l’anthropologie s’est saisie dès le début du 20e siècle du potentiel expressif et cognitif de l’image avec les travaux photographiques de Margaret Mead et de Gregory Bateson sur les usages sociaux du corps dans la culture Balinaise (1942), et ceux, filmiques, de Robert Flaherty à travers son documentaire sur la population inuite de l’Arctique (1922), c’est l’iconologue et anthropologue Aby Warburg qui, à la même époque, a le plus insisté sur la complémentarité de ces deux formes d’images (matérielles et mentales) comme de ces deux postures de recherche (sur les images et avec les images). En effet, son projet d’un Atlas (2012) – composé de milliers de photographies et baptisé du nom de la déesse grecque de la mémoire, Mnemosyne – avait pour ambition de retracer, par la collecte et l’assemblage d’images, des invariants anthropologiques qui traverseraient les époques et les continents (de la Grèce antique à la Renaissance florentine; des Bacchantes romaines au peuple Hopi d’Arizona), et dont la mise en correspondance permettrait, par-delà les discours, une lecture visuelle de l’histoire culturelle. Dans cette méthode d’interprétation iconologique, les représentations matérielles et l’imagination sont intimement liées dans le processus de connaissance anthropologique : les images sont tout à la fois la source du savoir et son véhicule. Le terme de « formules de pathos » que Warburg propose, exprime, dès lors, le caractère idéal-typique du motif imaginaire qui se répète de représentation en représentation à travers les époques, les espaces et les cultures. La proposition qui, par ailleurs, est faite de mettre le détail au cœur de la démarche de recherche, en insistant sur l’attention aux motifs discrets mais persistants – comme la forme d’un drapé ou le tracé d’un éclair – retrouvera plus tard l’un des impératifs de l’anthropologie interprétative formulée par Geertz et l’effort ténu de description que sa mise en pratique exige (1973). Elle rejoindra également celui de l’anthropologie modale (Laplantine 2013) qui milite pour un mode mineur de la connaissance, à l’image des lucioles qui ne brillent la nuit que pour celles et ceux dont l’acuité sensible est mise au service de cette contemplation. Malgré sa radicalité, le parti pris de considérer les images comme la trame à partir de laquelle l’anthropologie se constitue comme savoir a ceci de fascinant qu’il inspire nombre de recherches actuelles. En effet, dans une société saturée par le visuel et dans laquelle les écrans forgent en partie le rapport au monde, cette voie originale trouve aujourd’hui un écho singulier dans plusieurs travaux d’envergure. Georges Didi-Huberman (2011 : 20) reprend, à son compte, le défi warburgien, autrement dit « le pari que les images, assemblées d’une certaine façon, nous offriraient la possibilité – ou, mieux, la ressource inépuisable – d’une relecture du monde ». De son côté, Hans Belting (2004 : 18) insiste sur le fait que « nous vivons avec des images et nous comprenons le monde en images. Ce rapport vivant à l’image se poursuit en quelque sorte dans la production extérieure et concrète d’images qui s’effectue dans l’espace social et qui agit, à l’égard des représentations mentales, à la fois comme question et réponse ». On le voit, l’héritage de l’iconologie a bel et bien traversé le 20e siècle pour s’ancrer dans le contemporain et ses nouveaux thèmes transversaux de prédilection. Les thèmes de l’expérience et de l’agentivité des images sont de ceux qui redéfinissent les contours de la réflexion sur le sujet en lui permettant de nuancer certains des épistémès qui lui ont préexisté. Désamorçant ainsi le partage épistémologique d’un savoir sur les images, qui témoignerait des représentations véhiculées par les artefacts visuels, et d’un savoir avec les images, qui les concevrait comme partenaires de recherche, on parle désormais de plus en plus d’agir des images aussi bien du côté de l’interprétation culturelle que l’on peut en faire, que du travail des chercheurs qui les captent et les mettent en récit. Par ailleurs, le fait que l’image est « le reflet et l’expression de son expérience et de sa pratique dans une culture donnée [et qu’à] ce titre, discourir sur les images n’est qu’une autre façon de jeter un regard sur les images qu’on a déjà intériorisées (Belting 2004 : 74) », relativise également cet autre partage historique entre image intérieure (mentale) et image extérieure (représentationnelle), image individuelle (idiosyncrasique) et image publique (collective) qui s’enracine dans une généalogie intellectuelle occidentale, non pas universelle, mais construite et située. L’agir des images est alors tout aussi bien l’expression de leur force auratique, autrement dit de leur capacité à présenter une réalité sensible, à faire percevoir une situation sociale, un prisme culturel ou un vécu singulier, mais aussi, celle de leur agentivité comme artefact dans l’espace public. Dans le premier ordre d’idées, l’historienne et artiste Safia Belmenouar, en collectant et en assemblant des centaines de cartes postales coloniales, qui étaient le support médiatique vernaculaire en vogue de 1900 à 1930, montre, à travers un livre (2007) et une exposition (2014), comment les stéréotypes féminins réduisant les femmes des pays colonisés en attributs exotiques de leur culture se construisent socialement, tout en questionnant le regard que l’on porte aujourd’hui sur ces images de femmes anonymes dénudées répondant au statut « d’indigène ». La performance de l’image est ici celle du dessillement que sa seule présentation, en nombre et ordonnée, induit. Dans le deuxième ordre d’idées, l’ethnologue Cécile Boëx (2013) n’hésite pas, dans ses contributions sur la révolte syrienne, à montrer de quelle manière les personnes en lutte contre le pouvoir se servent des représentations visuelles comme support de leur cause en s’appropriant et en utilisant les nouvelles technologies de l’image et l’espace virtuel d’Internet. Les images sont ici entendues comme les actrices des conflits auxquels elles prennent part. L’expérience des images, comme le montre Belting (2004) ou Laplantine (2013), est donc aussi celle dont nous faisons l’épreuve en tant que corps. Cette plongée somatique est, par exemple, au cœur du film expérimental Leviathan (2012), réalisé par les anthropologues Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel. Partant des images d’une douzaine de caméras GoPro fixées sur le corps de marins de haute mer partis pêcher au large des côtes américaines de Cape Cod, le documentaire immersif fait vivre l’âpre expérience de ce métier ancestral. À l’ère des pratiques photographiques et filmiques amateures (selfies, captations filmiques et montages par téléphones cellulaires) et de l’explosion des environnements numériques de partage (Instagram, Snapchat) et de stockage des données (big data), le potentiel immersif de l’image passe désormais par des pratiques réinventées du quotidien où captation et diffusion sont devenues affaire de tous les corps, indépendamment de leur position dans le champ social et culturel. Critiquées pour leur ambiguïté, leur capacité de falsification et de manipulation, les images ont aussi ce potentiel de remise en cause des normes hégémoniques de genre, de classe et d’ethnicité. Prises, partagées et diffusées de manière de plus en plus massive, elles invitent à l’activité critique afin de concevoir la visualité dans la diversité de ses formes et de ses enjeux contemporains (Mirzoeff 2016). Si aujourd’hui, dans un monde traversé de part en part par les images, l’anthropologie de l’image est un domaine de recherche à part entière dont l’attention plus vive à l’expérience sensible et sensorielle qui la singularise est le prérequis (Uhl 2015), l’iconologie comme méthode anthropologique spécifique répondant aux nouveaux terrains et aux nouvelles altérités a encore du chemin à parcourir et des concepts à inventer afin de ne pas s’enfermer dans le registre instrumental auquel elle est trop souvent réduite. Pour penser l’image dans le contexte actuel de sa prolifération et de la potentielle désorientation qu’elle induit, la tentative d’une iconologie radicale, telle qu’initiée par Warburg, demeure d’une évidente actualité. <
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
38

Dunoyer, Christiane. "Monde alpin." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.101.

Full text
Abstract:
Après avoir été peint et décrit avec des traits plus pittoresques qu’objectifs par les premiers voyageurs et chercheurs qui traversaient les Alpes, mus tantôt par l’idée d’un primitivisme dont la difformité et la misère étaient l’expression la plus évidente, tantôt par la nostalgie du paradis perdu, le monde alpin a attiré le regard curieux des folkloristes à la recherche des survivances du passé, des anciennes coutumes, des proverbes et des objets disparus dans nombre de régions d’Europe. Au début du XXe siècle, Karl Felix Wolff (1913) s’inspire de la tradition des frères Grimm et collecte un nombre consistant de légendes ladines, avec l’objectif de redonner une nouvelle vie à un patrimoine voué à l’oubli. Tout comme les botanistes et les zoologues, les folkloristes voient le monde alpin comme un « merveilleux conservatoire » (Hertz 1913 : 177). Un des élèves les plus brillants de Durkheim, Robert Hertz, analyse finement ces « formes élémentaires de la vie religieuse » en étudiant le pèlerinage de Saint Besse, qui rassemble chaque année les populations de Cogne (Vallée d’Aoste) et du Val Soana (Piémont) dans un sanctuaire à la montagne situé à plus de 2000 mètres d’altitude. Après avoir observé et questionné la population locale s’adonnant à ce culte populaire, dont il complète l’analyse par des recherches bibliographiques, il rédige un article exemplaire (Hertz 1913) qui ouvre la voie à l’anthropologie alpine. Entre 1910 et 1920, Eugénie Goldstern mène ses enquêtes dans différentes régions de l’arc alpin à cheval entre la France, la Suisse et l’Italie : ses riches données de terrain lui permettent de réaliser le travail comparatif le plus complet qui ait été réalisé dans la région (Goldstern 2007). Une partie de sa recherche a été effectuée avec la supervision de l’un des fondateurs de l’anthropologie française et l’un des plus grands experts de folklore en Europe, Arnold Van Gennep. Pour ce dernier, le monde alpin constitue un espace de prédilection, mais aussi un terrain d’expérimentation et de validation de certaines hypothèses scientifiques. « Dans tous les pays de montagne, qui ont été bien étudiés du point de vue folklorique […] on constate que les hautes altitudes ne constituent pas un obstacle à la diffusion des coutumes. En Savoie, le report sur cartes des plus typiques d’entre elles montre une répartition nord-sud passant par-dessus les montagnes et les rivières et non pas conditionnée par elles » (Van Gennep 1990 : 30-31). L’objectif de Van Gennep est de comprendre de l’intérieur la « psychologie populaire », à savoir la complexité des faits sociaux et leur variation. Sa méthode consiste à « parler en égal avec un berger » (Van Gennep 1938 : 158), c’est-à-dire non pas tellement parler sa langue au sens propre, mais s’inscrire dans une logique d’échange actif pour accéder aux représentations de son interlocuteur. Quant aux nombreuses langues non officielles présentes sur le territoire, quand elles n’auraient pas une fonction de langue véhiculaire dans le cadre de l’enquête, elles ont été étudiées par les dialectologues, qui complétaient parfois leurs analyses des structures linguistiques avec des informations d’ordre ethnologique : les enseignements de Karl Jaberg et de Jakob Jud (1928) visaient à associer la langue à la civilisation (Wörter und Sachen). Dans le domaine des études sur les walsers, Paul Zinsli nous a légué une synthèse monumentale depuis la Suisse au Voralberg en passant par l’Italie du nord et le Liechtenstein (Zinsli 1976). Comme Van Gennep, Charles Joisten (1955, 1978, 1980) travaille sur les traditions populaires en réalisant la plus grande collecte de récits de croyance pour le monde alpin, entre les Hautes-Alpes et la Savoie. En 1973, il fonde la revue Le monde alpin et rhodanien (qui paraîtra de 1973 à 2006 en tant que revue, avant de devenir la collection thématique du Musée Dauphinois de Grenoble). Si dans l’après-guerre le monde alpin est encore toujours perçu d’une manière valorisante comme le reliquaire d’anciens us et coutumes, il est aussi soumis à la pensée évolutionniste qui le définit comme un monde arriéré parce que marginalisé. C’est dans cette contradiction que se situe l’intérêt que les anthropologues découvrent au sein du monde alpin : il est un observatoire privilégié à la fois du passé de l’humanité dont il ne reste aucune trace ailleurs en Europe et de la transition de la société traditionnelle à la société modernisée. En effet, au début des années 1960, pour de nombreux anthropologues britanniques partant à la découverte des vallées alpines le constat est flagrant : les mœurs ont changé rapidement, suite à la deuxième guerre mondiale. Cette mutation catalyse l’attention des chercheurs, notamment l’analyse des relations entre milieu physique et organisation sociale. Même les pionniers, s’ils s’intéressent aux survivances culturelles, ils se situent dans un axe dynamique : Honigmann (1964, 1970) entend démentir la théorie de la marginalité géographique et du conservatisme des populations alpines. Burns (1961, 1963) se propose d’illustrer la relation existant entre l’évolution socioculturelle d’une communauté et l’environnement. Le monde alpin est alors étudié à travers le prisme de l’écologie culturelle qui a pour but de déterminer dans quelle mesure les caractéristiques du milieu peuvent modeler les modes de subsistance et plus généralement les formes d’organisation sociale. Un changement important a lieu avec l’introduction du concept d’écosystème qui s’impose à partir des années 1960 auprès des anthropologues penchés sur les questions écologiques. C’est ainsi que le village alpin est analysé comme un écosystème, à savoir l’ensemble complexe et organisé, compréhensif d’une communauté biotique et du milieu dans lequel celle-ci évolue. Tel était l’objectif de départ de l’étude de John Friedl sur Kippel (1974), un village situé dans l’une des vallées des Alpes suisses que la communauté scientifique considérait parmi les plus traditionnelles. Mais à son arrivée, il découvre une réalité en pleine transformation qui l’oblige à recentrer son étude sur la mutation sociale et économique. Si le cas de Kippel est représentatif des changements des dernières décennies, les différences peuvent varier considérablement selon les régions ou selon les localités. Les recherches d’Arnold Niederer (1980) vont dans ce sens : il analyse les Alpes sous l’angle des mutations culturelles, par le biais d’une approche interculturelle et comparative de la Suisse à la France, à l’Italie, à l’Autriche et à la Slovénie. John Cole et Eric Wolf (1974) mettent l’accent sur la notion de communauté travaillée par des forces externes, en analysant, les deux communautés voisines de St. Felix et Tret, l’une de culture germanique, l’autre de culture romane, séparées par une frontière ethnique qui fait des deux villages deux modèles culturels distincts. Forts de leur bagage d’expériences accumulées dans les enquêtes de terrain auprès des sociétés primitives, les anthropologues de cette période savent analyser le fonctionnement social de ces petites communautés, mais leurs conclusions trop tributaires de leur terrain d’enquête exotique ne sont pas toujours à l’abri des généralisations. En outre, en abordant les communautés alpines, une réflexion sur l’anthropologie native ou de proximité se développe : le recours à la méthode ethnographique et au comparatisme permettent le rétablissement de la distance nécessaire entre l’observateur et l’observé, ainsi qu’une mise en perspective des phénomènes étudiés. Avec d’autres anthropologues comme Daniela Weinberg (1975) et Adriana Destro (1984), qui tout en étudiant des sociétés en pleine transformation en soulignent les éléments de continuité, nous nous dirigeons vers une remise en cause de la relation entre mutation démographique et mutation structurale de la communauté. Robert Netting (1976) crée le paradigme du village alpin, en menant une étude exemplaire sur le village de Törbel, qui correspondait à l’image canonique de la communauté de montagne qu’avait construite l’anthropologie alpine. Pier Paolo Viazzo (1989) critique ce modèle de la communauté alpine en insistant sur l’existence de cas emblématiques pouvant démontrer que d’autres villages étaient beaucoup moins isolés et marginaux que Törbel. Néanmoins, l’étude de Netting joue un rôle important dans le panorama de l’anthropologie alpine, car elle propose un nouvel éclairage sur les stratégies démographiques locales, considérées jusque-là primitives. En outre, sur le plan méthodologique, Netting désenclave l’anthropologie alpine en associant l’ethnographie aux recherches d’archives et à la démographie historique (Netting 1981) pour compléter les données de terrain. La description des interactions écologiques est devenue plus sophistiquée et la variable démographique devient cruciale, notamment la relation entre la capacité de réguler la consistance numérique d’une communauté et la stabilité des ressources locales. Berthoud (1967, 1972) identifie l’unité de l’aire alpine dans la spécificité du processus historique et des différentes trajectoires du développement culturel, tout en reconnaissant l’importance de l’environnement. C’est-à-dire qu’il démontre que le mode de production « traditionnel » observé dans les Alpes n’est pas déterminé par les contraintes du milieu, mais il dérive de la combinaison d’éléments institutionnels compatibles avec les conditions naturelles (1972 : 119-120). Berthoud et Kilani (1984) analysent l’équilibre entre tradition et modernité dans l’agriculture de montagne dans un contexte fortement influencé par le tourisme d’hiver. Dans une reconstruction et analyse des représentations de la montagne alpine depuis la moitié du XVIIIe siècle à nos jours, Kilani (1984) illustre comment la vision du monde alpin se dégrade entre 1850 et 1950, au fur et à mesure de son insertion dans la société globale dans la dégradation des conditions de vie : il explique ainsi la naissance dans l’imaginaire collectif d’une population primitive arriérée au cœur de l’Europe. Cependant, à une analyse comparative de l’habitat (Weiss 1959 : 274-296 ; Wolf 1962 ; Cole & Wolf 1974), de la dévolution patrimoniale (Bailey 1971 ; Lichtenberger 1975) ou de l’organisation des alpages (Arbos 1922 ; Parain 1969), le monde alpin se caractérise par une surprenante variation, difficilement modélisable. Les situations de contact sont multiples, ce qui est très évident sur le plan linguistique avec des frontières très fragmentées, mais de nombreuses autres frontières culturelles européennes traversent les Alpes, en faisant du monde alpin une entité plurielle, un réseau plus ou moins interconnecté de « upland communities » (Viazzo 1989), où les éléments culturels priment sur les contraintes liées à l’environnement. Aux alentours de 1990, la réflexion des anthropologues autour des traditions alpines, sous l’impulsion de la notion d’invention de la tradition, commence à s’orienter vers l’étude des phénomènes de revitalisation (Boissevain 1992), voire de relance de pratiques ayant subi une transformation ou une rupture dans la transmission. Cette thèse qui a alimenté un riche filon de recherches a pourtant été contestée par Jeremy MacClancy (1997) qui met en avant les éléments de continuité dans le culte de Saint Besse, presqu’un siècle après l’enquête de Robert Hertz. La question de la revitalisation et de la continuité reste donc ouverte et le débat se poursuit dans le cadre des discussions qui accompagnent l’inscription des traditions vivantes dans les listes du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
39

Sliwinski, Alicia. "Globalisation." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.084.

Full text
Abstract:
Le concept de globalisation désigne l’interconnexion et l’interdépendance accrues de toute une gamme de relations sociales à l’échelle planétaire recouvrant d’importantes dimensions politiques, économiques, culturelles, environnementales et subjectives. Depuis les années 1980, la globalisation est devenue un discours dominant pour décrire la mise en place d’une nouvelle condition planétaire. Si nul ne nie que la globalisation soit un processus, la période historique qu’elle est censée marquer a fait l’objet de maints débats, aussi bien en anthropologie que dans les autres sciences sociales. Pour certains, la globalisation prend son essor au 19ème siècle avec les bouleversements liés au colonialisme, les avancées technologiques en matière de transport et de communication et l’expansion sans précédent des échanges commerciaux. Pour d’autres, la globalisation réalise la consolidation d’un système capitalisme mondial ou d’une « économie-monde » qui s’organise au 16ème siècle avec la division internationale du travail. Que des parties éloignées de la planète soient reliées entre elles ne date certes pas d’hier : les empires hellénique, romain et mongol ou encore la route de la soie montrent bien que les relations « transnationales » existent depuis longtemps. Cette discussion largement débattue a opposé le camp des « sceptiques » à celui des « globalisants » quant à la nouveauté du phénomène. Notons qu’en français deux termes existent pour désigner l’intensification et la multiplication des connexions et des réseaux reliant différentes parties du monde jadis nettement plus isolées les unes des autres : mondialisation et globalisation. Parfois ils sont utilisés en tant que synonymes, mais il y a lieu d’apprécier la nuance que leur distinction permet (Abélès 2008). La notion de mondialisation insisterait davantage sur les continuités historiques entre le passé et notre contemporanéité – sur le devenir-monde –, alors que la globalisation signale les discontinuités et les ruptures qui permettent d’affirmer que quelque chose de déterminant est apparu à la fin du 20ème siècle dans notre expérience du monde. Il y a au moins trois facteurs décisifs à cet égard : l’essor d’une économie de marché globale, l’ascension de l’Internet et des technologies de communication dans nos vies quotidiennes et l’apparition de mouvements et de politiques identitaires, plus ou moins violents, et parfois clairement orientés contre la globalisation. La phase actuelle de la globalisation est généralement associée à la doctrine du néolibéralisme, mais il ne faut pas les confondre. Le néolibéralisme caractérise le décloisonnement et la réorganisation des champs politiques et économiques dans le but de réduire les obstacles au commerce mondial. Les mesures macroéconomiques du Consensus de Washington introduites dans les années 1980 – telles que la libéralisation du commerce, la déréglementation de l’économie, la privatisation des entreprises nationales et la réduction des dépenses publiques et des impôts –, ont été mises en place pour favoriser le libre-échange entre les États. Avec la chute du bloc communiste qui annonçait, selon certains, « la fin de l’histoire » (Fukuyama 1992) et la preuve que les démocraties libérales étaient les plus aptes à assurer la croissance d’une économie avancée, la globalisation néolibérale a pris son envol. Au cœur de l’idéologie néolibérale siège la croyance que moins il y a d’entraves à une économie de marché globale, plus les pays seront prospères. De fait, la globalisation va grossir la sphère d’influence d’entités supranationales sur les États modifiant leur rapport au territoire et le contrôle de leurs économies nationales. Le triumvirat de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de l’Organisation mondiale du commerce y a joué un rôle clé, mais ces organisations ont également fait l’objet d’intenses critiques et de mobilisations populaires pour avoir creusé le fossé entre les riches et les pauvres. En matière d’économie politique, la globalisation néolibérale a libéré le capital de ses lieux de production : le capitalisme du nouveau millénaire n’est plus caractérisé par la valeur du travail, mais plutôt par la consommation, la délocalisation et la circulation sans précédent de flux financiers transnationaux, souvent spéculatifs, générant la concentration d’immenses fortunes, mais aussi de nouvelles formes d’exclusion et de dépossession. Parmi les gagnants, soulignons l’essor fulgurant des compagnies technologiques. De fait, le « numérique » exerce une influence considérable dans les nouvelles grammaires culturelles, symboliques et identitaires. Il est couramment entendu que c’est le rapport au temps et à l’espace que la globalisation a profondément altéré. Selon David Harvey (1989), la globalisation exprime la compression de l’espace et du temps, accélérant les processus économiques et sociaux. Elle a créé de nouvelles configurations sociales et technologiques ayant radicalement réduit le temps des échanges et des déplacements. Depuis, l’espace ne cesse de se réduire et le temps de s’accélérer. Pour Anthony Giddens (1990), il s’agit davantage d’un élargissement de l’expérience vécue de ces catégories, et de leur séparation, si bien que la globalisation implique le désenclavement (disembedding) des relations sociales de leurs contextes locaux. Ici, la globalisation prolonge et affermit le processus d’individualisation de la société entamé au 19ème siècle. Un troisième penseur de la globalisation parmi les plus cités est Manuel Castells (1998) qui a avancé l’idée de la société en réseau. Cette nouvelle société réticulaire, informationnelle et globale, est issue de la révolution technologique ayant profondément transformé les modes d’organisation économique, les modalités du travail (et leur contenu), ainsi que les pratiques sociales reliées au temps et à l’espace. À partir de ces thèses notoires, nous pouvons identifier quelques paramètres pour mieux cerner la globalisation : le mouvement accru du capital, des personnes, des marchandises, des images et des idées ; l’intensification des réseaux qui relient différentes parties du globe ; l’élargissement et la déterritorialisation de pratiques sociales, culturelles, politiques et économiques au-delà des frontières ; enfin l’imbrication du local au global, et vice versa, dans nos expériences vécues du monde. Ces dynamiques restent pertinentes, mais nous aurions tort de croire que la globalisation est un phénomène total et achevé. La société en réseau n’est pas uniformément distribuée et la géographie de la globalisation expose combien cette dernière encourage la concentration des activités économiques, politiques et culturelles dans quelques grands centres et mégapoles. Si d’un côté la globalisation tend à homogénéiser les cultures quand les contextes locaux assimilent des produits culturels importés – on a parlé de l’américanisation, de la McDonaldisation et de l’aplatissement du monde –, elle entraine tout autant des formes de fragmentation et de recomposition des identités ethniques et culturelles. De vifs débats ont cherché à déterminer si la globalisation produisait plus de standardisation ou de diversité, d’intégration ou de désintégration, et si ces processus s’avéraient avantageux ou non. Les questions d’échelle sont importantes et les anthropologues ont adopté des approches plurielles pour éviter les interprétations qui ont « tendance à se produire dans l’espace raréfié de la méta-histoire et des généralités abstraites » (Barber et Lem 2004). Jonathan Friedman (2008) envisage la globalisation sous l’angle de la modernité, entendue comme le champ culturel du capitalisme commercial. La globalisation s’articule alors au développement d’un ethos cosmopolitique dont l’essor continue d’infléchir la « forme sociale du monde » (Agier 2013). Les analyses anthropologiques ont mis l’accent sur les flux et les disjonctions que la globalisation entraine (Appadurai 1996), les nouveaux assemblages politiques, technologies et éthiques (Ong et Colier 2005), l’hybridité et la créolisation (Hannerz 1987), la circulation des marchandises et des valeurs dans les contextes non hégémoniques de la « globalisation-par-le-bas » (Ribeiro 2012; Haugerud et al. 2001), la création de « non-lieux » caractéristiques de la surmodernité (Augé 1992), ou les frictions que les nouvelles articulations entre le local et le global entrainent (Tsing 2005). Par ailleurs, la globalisation a eu des répercussions sur les méthodologies de l’anthropologie : on assiste à une plus grande réflexivité dans la pratique de terrain qui devient lui-même multisites (Marcus 1995). Il s’agit également de révéler les liens entre le micro et le macro et ce qui y circule, s’y négocie ou se conteste. Toutefois, au niveau épistémologique la globalisation n’a pas la même valence que la notion de culture. Peut-on parler d’une culture globale et faire une ethnographie du global ? Marilyn Strathern (1995) notait que le global risquait d’être un concept autoréférentiel puisqu’il n’offre pas de point de vue sur le monde : il ne donne pas à voir les relations sociales qui sont rendues manifestes dans des ancrages locaux. Ces questions ne sont pas tranchées et renvoient à la portée herméneutique accordée au global en tant que contexte dans et par lequel la pratique anthropologique opère, en tant qu’objet bon à penser, sur lequel agir, et qui libère de nouveaux imaginaires. Le 21ème siècle maintenant bien entamé, force est de constater que la globalisation a creusé les inégalités entre les nations, les régions et les classes sociales. En 2017, plus de 80 % de la richesse mondiale a été empoché par 1 % de la population (Oxfam 2018). Ces rapports d’inégalité ne s’expriment pas uniquement en termes économiques, mais aussi selon le genre et le degré d’exposition au risque. Ils alimentent également des mouvements de paniques morales face à diverses sortes d’indésirables, qu’il s’agisse de pandémies, de terroristes, de migrants ou de réfugiés. Les politiques identitaires, exacerbées dans l’exutoire des réseaux sociaux, sont un corollaire qui polarise l’espace politique autant par le « haut » (quand les gouvernements promeuvent des nationalismes xénophobes) que par le « bas » (quand les minorités revendiquent la reconnaissance de leurs droits). Ces tensions profondes forcent à repenser le paradigme de l’État-nation dont la souveraineté affaiblie expose la désuétude d’un modèle d’exercice du pouvoir. L’utopie de la globalisation s’est essoufflée et d’autres concepts sont apparus, tels ceux de capitalocène et d’anthropocène pour accuser les maux engendrés par le capitalisme et l’impact délétère des activités humaines sur la planète. Comment infléchir les pathologies de la globalisation pour y remédier est sans doute l’enjeu principal de notre avenir commun.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography