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Journal articles on the topic 'Modèle personnalisé patient'

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Meystre, Claudia, Ueli Kramer, Yves de Roten, Luc Michel, and Jean-Nicolas Despland. "Assimilation des expériences problématiques : une étude de cas de psychothérapie psychodynamique limitée dans le temps." Santé mentale au Québec 36, no. 2 (April 2, 2012): 181–99. http://dx.doi.org/10.7202/1008596ar.

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Abstract:
Le Modèle de l’Assimilation est une approche qualitative et intégrative qui permet d’étudier les processus de changement qui se déroulent en cours de psychothérapie. Selon Stiles, ce modèle conçoit la personnalité des individus comme constituée de différentes voix ; le concept de voix est utilisé pour décrire les traces laissées par les expériences passées. En cours de psychothérapie, les voix problématiques sont progressivement intégrées dans la personnalité du patient. Les auteurs ont appliqué le Modèle de l’Assimilation à l’étude d’un cas clinique d’une thérapie psychodynamique limitée dans le temps de 34 séances. Ils ont choisi 8 séances qu’ils ont retranscrites et analysées en établissant des points de contact entre la théorie et le cas clinique. Les résultats sont présentés et discutés en termes d’évolution des voix centrales.
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2

Renaud, Suzane. "Comprendre la dissociation chez les patients avec un trouble de personnalité limite." Santé mentale au Québec 36, no. 1 (September 16, 2011): 217–42. http://dx.doi.org/10.7202/1005822ar.

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Abstract:
Cet article examine la dissociation, un concept psychiatrique controversé qui se rencontre dans le quotidien du clinicien. À partir d’une recherche sur Pubmed/Ovid avec les mots clés dissociation et trouble de personnalité limite et d’autres références, l’auteure décrit le phénomène dissociatif dans ses aspects cliniques chez les sujets atteints du trouble de personnalité limite (TPL). L’article discute des hypothèses psychodynamiques et des données neurophysiologiques pour expliquer la dissociation. Certains validateurs neurophysiologiques et neuro-anatomiques produits grâce à l’imagerie cérébrale, et des études du métabolisme de neurotransmetteurs sont étudiés pour étayer les énoncés hypothétiques. L’auteure conclut sur un modèle de mécanisme de défense dans un contexte de prédisposition biologique, de carence du développement psychologique ou d’une sensibilisation post-traumatique et suggère des pistes thérapeutiques.
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3

McMain, Shelley, Lorne Korman, Christine Courbasson, and Patrick Smith. "Traitements spécialisés des personnes ayant des problèmes concomitants de santé mentale et toxicomanie : un modèle intégrant la thérapie dialectique comportementale." Santé mentale au Québec 26, no. 2 (February 12, 2007): 132–56. http://dx.doi.org/10.7202/014529ar.

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Abstract:
Résumé Cet article décrit un programme de traitements intégrés pour personnes ayant des troubles comorbides de santé mentale et de toxicomanie. La thérapie dialectique comportementale (TDC) a été développée à l'origine par Linehan (l993a ; 1993b) à l'intention des individus souffrant de troubles de personnalité limite et chroniquement suicidaires. Ses principes ont fourni le cadre pour l'organisation d'un programme de traitements spécialisés dans les domaines suivants : toxicomanie et trouble de personnalité limite, troubles liés aux substances et colère, et troubles liés aux substances et troubles alimentaires. Un aperçu de la TDC et les raisons qui appuient un programme concomitant basé sur cette approche sont discutés. On décrit les protocoles pour trois sous-groupes de patients, en portant une attention particulière aux similitudes et aux différences avec le protocole standard de la TDC. Les éléments principaux du programme sont soulignés.
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4

Sala, L., L. Romo, G. Martinotti, F. Rouillon, L. Janiri, and C. Dubertret. "Dimensions de personnalité et trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité : étude multicentrique des patients d’alcoolodépendants." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 5. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.012.

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Abstract:
La présence d’un Trouble Déficit d’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) serait corrélée avec l’utilisation de substances (surtout l’alcool), chez des adolescents, avec des taux de 16 % en population générale et 25 à 40 % en population adulte [3,4]. Chez des adultes, un taux de 6 % à 25 % est signalé chez des patients traités pour abus ou dépendances aux substances psychoactives [2]. Par ailleurs, il est nécessaire de connaître ce double diagnostic ainsi que les dimensions de personnalité afin de pouvoir adapter la prise en charge [1]. Nous avons réalisé cette étude multicentrique auprès d’une population de 60 patients alcoolodépendants suivis en consultation dans deux centres hospitalo-universitaires, à Colombes et à Rome. L’objectif de l’étude est d’analyser la sévérité de la pathologie alcoolique et les liens avec la présence d’un éventuel TDAH et des dimensions de personnalité selon le modèle de Costa et Mc Crae (Big Five). Pour le diagnostic de TDAH, nous avons utilisé la Wender Utah Rating Scale (WURS) en rétrospectif et la Brown Attention Déficit Disorder Scale (ADD). Et pour l’évaluation de la personnalité, nous avons utilisé le questionnaire NEO PI-R, et nous avons analysé les facteurs et les facettes. Les résultats des analyses statistiques descriptives seront présentés.
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5

Di Nicola, M., L. Sala, L. Romo, V. Catalano, C. Dubertret, G. Martinotti, M. Mazza, et al. "Trouble déficit d’attention avec ou sans hyperactivité chez des adultes souffrant d’un trouble de l’humeur : le rôle des dimensions de la personnalité." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 47. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.122.

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Abstract:
IntroductionDans les cas des troubles bipolaires, les taux de comorbidité avec un TDAH peut varier entre 9,5 % et 27 % [1]. Ces patients présentent un début de trouble plus précoce, avec plus d’épisodes dépressifs et des épisodes mixtes. Il existe peu d’étude sur le lien entre ces deux pathologies et les différentes dimensions de personnalité selon le modèle de Big Five. MethodsNotre étude comporte 106 patients souffrant de dépression, 102 patients bipolaires et 120 témoins, tous homogènes vis-à-vis de leurs caractéristiques démographiques. Le diagnostic de TDAH se basait sur les critères DSM-IV-TR. Les traits de TDAH étaient autoévalués avec la Wender Utah Rating Scale (WURS), la Adult ADHD Self-rating Scale (ASRS) et la Brown Attention Déficit Disorder Scale (ADD). L’Inventaire de Personnalité-Révisé, le NEO PI-R, servait également à évaluer les dimensions de la personnalité au sein des groupes cliniques. Résultats15,7 % des adultes souffrant d’un trouble bipolaire et 7,5 % souffrant d’une dépression sévère manifestaient une comorbidité d’un TDAH en comparaison avec seulement 3,3 % des témoins. Il existe des corrélations significatives entre des traits de personnalité et la présence d’un TDAH. Une analyse de régression logistique de l’ensemble des 208 sujets cliniques a montré que ceux avec des faibles niveaux de névrosisme manifestaient un taux moins important de comorbidité avec un TDAH. DiscussionNotre étude souligne le lien entre des troubles de l’humeur, notamment les troubles bipolaires, et la présence d’un TDAH chez des adultes. Nos résultats soutiennent la nécessité d’évaluer les sujets souffrant des troubles d’humeur sur une éventuelle comorbidité de TDAH en milieu clinique. Il faudra étudier d’une façon plus approfondie ces traits de personnalité et les liens entre des troubles de l’humeur et un TDAH afin de pouvoir adapter la prise en charge.
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Gamache, Dominick, and Louis Diguer. "Le cinéphile : réflexions sur le traitement d’un trouble de personnalité schizoïde." Santé mentale au Québec 37, no. 1 (October 3, 2012): 135–55. http://dx.doi.org/10.7202/1012649ar.

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Abstract:
S’il est généralement admis que le traitement des troubles de la personnalité constitue une entreprise souvent parsemée d’embûches, les connaissances sur les défis et obstacles de l’intervention associés au traitement des troubles du groupe A du DSM demeurent limitées. Le présent article se propose d’illustrer ces difficultés à partir de l’étude du suivi d’un patient présentant un trouble de personnalité schizoïde, qui a bénéficié pendant plus d’un an d’un traitement psychodynamique. Les vicissitudes de ce suivi permettront d’explorer les angoisses relationnelles profondes qui peuvent compliquer le traitement de ce trouble, et comment ces angoisses doivent être prises en considération dans les interventions. Les enjeux contre-transférentiels puissants suscités par ces patients seront approfondis, en particulier ceux générés par les silences prolongés et la gestion constante de la distance thérapeutique optimale. L’article propose également une réflexion sur les limites de la conceptualisation actuelle du trouble par les modèles catégoriels comme celui du DSM, et fait ressortir comment une compréhension dynamique qui fait appel aux notions d’angoisse et d’ambivalence relationnelle peut enrichir le traitement.
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7

van der Hart, Onno, Mariëtte Groenendijk, Anabel Gonzalez, Dolores Mosquera, and Roger Solomon. "Dissociation de la personnalité et thérapie EMDR dans les troubles complexes liés au trauma : applications dans la phase de stabilisation." Journal of EMDR Practice and Research 8, no. 1 (2014): 1E—15E. http://dx.doi.org/10.1891/1933-3196.8.1.1.

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Abstract:
Comme un précédent article dans ce journal l'a déjà proposé, les cliniciens EMDR (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires) qui traitent des patients présentant des troubles complexes liés au trauma pourraient tirer bénéfice de la connaissance et de l'application de la théorie de la dissociation structurelle de la personnalité (TDSP) et de sa psychologie de l'action associée. La TDSP pose l'hypothèse selon laquelle la dissociation de la personnalité constitue la caractéristique principale de la traumatisation et d'une large gamme de troubles liés au trauma, depuis le simple état de stress post-traumatique (ESPT) jusqu'au trouble dissociatif de l'identité (TDI). La théorie peut aider les thérapeutes EMDR à développer une carte complète permettant de comprendre les problèmes des patients présentant des troubles complexes liés au trauma et de formuler et de mener à bien un plan de traitement. Le modèle qui fait consensus parmi les experts du trauma complexe est le traitement orienté par phases dans lequel une phase de stabilisation et de préparation précède le traitement des souvenirs traumatiques. Cet article se concentre sur la phase initiale de stabilisation et de préparation, très importante dans l'utilisation sûre et efficace de l'EMDR dans le traitement du trauma complexe. Les thèmes centraux sont (a) le travail sur les croyances inadaptées, (b) le dépassement des phobies dissociatives, et (c) une application étendue des ressources.
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de Jongh, Ad, Erik ten Broeke, and Steven Meijer. "L'approche des deux méthodes: un modèle pour la conceptualisation de cas dans un contexte thérapeutique EMDR." Journal of EMDR Practice and Research 14, no. 1 (February 1, 2020): E1—E12. http://dx.doi.org/10.1891/1933-3196.14.1.e1.

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Abstract:
Cet article présente un modèle global qui aide le thérapeute à identifier les souvenirs cibles cruciaux pour le traitement EMDR. Cette approche, dite “des deux méthodes”, peut être utilisée pour la conceptualisation et la mise en œuvre d'un traitement pour une large gamme de symptômes et de problèmes qui ne sont pas liés à l'ESPT proprement dit. Le modèle comprend deux types de conceptualisations de cas. La première méthode porte sur les symptômes, ce qui permet de noter de façon pertinente, sur une ligne de temps, les souvenirs des événements étiologiques et/ou aggravants. Elle vise principalement la conceptualisation et le traitement des troubles de l'axe I du DSM-IV-TR. La seconde méthode est utilisée pour identifier les souvenirs qui sous-tendent ce qu'on appelle les croyances fondamentales dysfonctionnelles des patients. Cette méthode est principalement utilisée pour traiter des formes plus graves de pathologie, comme la phobie sociale sévère, l'ESPT complexe et/ou les troubles de la personnalité. Les deux méthodes de conceptualisation des cas sont expliquées ici étape par étape en détail et illustrées par des exemples cliniques.
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Marie-Claire, C. "Existe-t’il une signature moléculaire de la réponse au lithium dans le trouble bipolaire ?" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 558. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.367.

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Abstract:
Bien que le lithium soit le traitement de première ligne pour la prévention des rechutes dans le trouble bipolaire seuls 30 % des patients sont de bons répondeurs. Ainsi, un sous-groupe important des patients, traités avec du lithium, présente des taux élevés de rechute. En l’absence de marqueurs cliniques prédictifs de réponse il reste difficile de prédire avec précision quels patients répondront en évitant de les soumettre à de longues périodes de traitements au lithium. L’identification de biomarqueurs prédictifs est donc un enjeu majeur pour améliorer la prise en charge des patients bipolaires. Le mécanisme d’action du lithium est complexe car il exerce une action inhibitrice ou activatrice sur plusieurs voies de signalisation cellulaires. L’ensemble de ces cibles et effecteurs contribuent aux effets neuroprotecteurs dans le cerveau et de stabilisation de l’humeur et complexifient la compréhension de la réponse prophylactique au lithium. Les études visant à identifier une corrélation entre la réponse au lithium et des mutations de gènes ont produit des résultats controversés. Afin de mieux comprendre la variabilité de la réponse au lithium, une approche complémentaire aux études génétiques, consiste à étudier les effets moléculaires induits par un traitement aigu ou chronique au lithium. Il a ainsi été montré que le lithium module les niveaux d’expression de gènes au niveau des ARN messagers, des protéines aussi des miRNA dans plusieurs modèles in vivo et in vitro. Ces études ouvrent de nouvelles voies de recherche pour identifier des biomarqueurs de la réponse prophylactique au lithium pouvant être transférés en clinique afin d’éviter de longues périodes de traitement inefficace au lithium et élaborer des stratégies de traitement plus personnalisées.
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Damsa, Cristian, Coralie Lazignac, Lionel Cailhol, Thierry Di Clémente, Joëlle Haupert, and Charles Pull. "Troubles dépressifs majeurs et urgences psychiatriques: Une étude naturaliste concernant la place des interventions de crise." Canadian Journal of Psychiatry 50, no. 13 (November 2005): 857–62. http://dx.doi.org/10.1177/070674370505001309.

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Abstract:
Objectif: Le but de cette étude rétrospective a été de mesurer l'effet de l'introduction du modèle d'intervention de crise dans le service d'urgences d'un hôpital général, sur le nombre d'hospitalisations et de suivis ambulatoires des patients souffrant d'un trouble dépressif majeur. Méthode: L'étude porte sur l'ensemble des patients présentant un trouble dépressif majeur (critères du DSM IV) qui ont consulté le service d'urgences psychiatriques d'un hôpital général durant 2 périodes de 8 mois: avant (425 patients) et après (436 patients) l'introduction des interventions de crise. Résultats: Après l'introduction des interventions de crise, on constate une diminution significative du taux d'hospitalisations volontaires (de 17,9 % à 12,4 %), ainsi qu'une augmentation du nombre des suivis psychiatriques ambulatoires (de 82,1 % à 86,2 %). La présence d'un trouble de personnalité limite (borderline) a été associée avec une plus grande diminution du taux d'hospitalisations (27,8 % contre 38,2 %), tandis que le nombre d'hospitalisations des patients souffrant d'un trouble dépressif avec des caractéristiques psychotiques n'a pas diminué après l'introduction des interventions de crise. Les interventions de crise ont été plus efficaces pour les femmes. Conclusions: Ces résultats suggèrent l'intérêt des interventions de crise aux urgences psychiatriques pour améliorer la prise en charge des patients souffrant d'un trouble dépressif majeur, en favorisant la solution de rechange du suivi ambulatoire multimodal plutôt qu'une hospitalisation en milieu psychiatrique.
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Pourcel, G. "Le parcours en cancérologie : vers un modèle de prise en charge intégrée et cordonnée (in partie II : Un parcours personnalisé et coordonné pour mieux répondre aux besoins des patients)." Oncologie 16, S1 (August 7, 2014): 26–28. http://dx.doi.org/10.1007/s10269-014-2423-x.

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Alezrah, C., E. Dusacq, S. Thiebaut, L. Camodeca, and J. Benayed. "Devenir d’une population rencontrée par une équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) à 3 ans." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 616. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.096.

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Abstract:
Les EMPP existent officiellement depuis 2005 [1] afin de faciliter l’accès aux soins aux personnes en situation de précarité. À Perpignan, le Module d’Accueil et d’Orientation (MAO) a été crée dès 1998 dans ce même objectif, et accueille, depuis, un nombre croissant de patients chaque année [2]. Le MAO a pour vocation d’orienter les usagers, en fonction de l’évaluation initiale, vers des soins adaptés si possible dans le dispositif de droit commun [3]. Afin d’évaluer ce travail, nous nous sommes posé la question du devenir des patients accueillis en 2010, en terme de continuité des soins à 3 ans.En 2010, la file active du MAO comptait 374 patients ; 28 % des patients avaient une problématique addictive, 23 % un trouble de la personnalité, 18 % un trouble de l’humeur, 16 % un trouble névrotique et/ou lié à un facteur de stress et 13 % souffraient de schizophrénie. Plusieurs diagnostics pouvaient être associés. Suite à la prise en charge par le MAO, 45 % des patients ont été orientés vers d’autres structures, dont un quart vers un centre médico-psychologique (CMP), 15 % vers une prise en charge en addictologie, 11 % vers un médecin généraliste, 9 % vers des associations et 9 % vers un suivi en psychiatrie libérale. Trois ans plus tard, sur ces 168 patients orientés, on note la persistance d’une inscription dans les soins pour 63 % d’entre eux. La répartition des diagnostics des patients ayant honoré un suivi est sensiblement identique à celle des patients initialement accueillis.L’évaluation du devenir de la population accueillie sur le MAO à trois ans nous permet de confirmer l’importance d’un travail de proximité dans le champ de la précarité car cela permet, au-delà du dépistage, d’inscrire ou de réinscrire un nombre important de patients dans des soins sur une certaine durée.
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Page, Cheryl, Charissa Cordon, and Jiahui Wong. "Acquisition de compétences en coordination des greffes de cellules souches hématopoïétiques : efficacité d’un parcours d’apprentissage pour les infirmières novices." Canadian Oncology Nursing Journal 31, no. 1 (February 3, 2021): 12–21. http://dx.doi.org/10.5737/236880763111221.

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Abstract:
L’augmentation du nombre de patients admissibles à recevoir une greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH) (ACO/CCO, 2017) entraîne un besoin accru d’infirmières spécialistes, la coordination des GCSH étant un rôle hautement spécialisé; il n’y a pourtant que peu de recherches portant sur la formation des infirmières. Habituellement, cette formation se fait par préceptorat, sans processus d’orientation formel. Objectifs : Pour la présente étude pilote, un parcours d’apprentissage et des outils pédagogiques ont été élaborés en complément d’une approche systématique normalisée de la formation du personnel, et ce, dans le but d’améliorer la qualité des soins. Méthodologie : Huit infirmières, sans expérience en coordination des GCSH, ont participé à l’étude et rempli les évaluations de suivi. Elles ont été évaluées avant l’intervention pour vérifier leurs connaissances ainsi que leurs lacunes pour chaque sous-rôle de la coordination de l’allogreffe et de la greffe autologue. Après cette évaluation, les infirmières recevaient une trousse d’étude autonome personnalisée respectant les étapes du parcours d’apprentissage avec un outil d’évaluation des compétences. Fondée sur les compétences, la formation se faisait « par modules », c’est-à-dire que les infirmières devaient maîtriser une compétence avant de passer à la suivante. Les infirmières étaient évaluées à l’aide du modèle de Kirkpatrick (2006) avant et après la période d’orientation pour voir l’évolution de leurs connaissances et de leurs comportements en coordination des greffes. Résultats : Les participantes ont réagi favorablement aux outils et disent avoir grandement enrichi leurs connaissances et leurs compétences en coordination des greffes après la période d’orientation. Pour compléter la présente étude pilote, d’autres recherches devraient examiner l’utilisation d’un parcours d’apprentissage pour guider les nouvelles infirmières en GCSH dans leur rôle de coordination.
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Huguelet, P. "Sens de la vie et troubles psychotiques." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S27. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.082.

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Abstract:
Le rétablissement est un processus visant à promouvoir l’acceptation de ce qui ne peut pas être changé, puis de construire un nouveau projet de vie positif. Se rétablir implique donc de trouver l’espoir, de redéfinir l’identité et de trouver un sens à la vie. Les philosophes puis les thérapeutes existentialistes se sont penchés sur la question du sens. Le sens revêt deux significations :– que signifient nos vies ?– à quoi servent nos vies ?Le sens de la vie est en lien avec une bonne estime de soi. Il découlerait cependant principalement d’une bonne congruence entre nos valeurs (définies comme « des croyances stables selon lesquelles certains buts dans la vie sont préférables à d’autres ») et les moyens donnés par le contexte social pour les appliquer. Nous décrirons dans cet exposé l’application d’un modèle postulant que chez les sujets souffrant de troubles mentaux, des éléments biologiques, psychologiques (p. ex. déficits motivationnels, idées délirantes) et sociaux (isolement) vont empêcher la reconnaissance de valeurs par le sujet, puis leur mise en application. Cela aura un impact sur le sens de la vie. Ce manque de sens va influencer négativement en feed-back la motivation, l’estime de soi et impacter sur des symptômes dépressifs. Notre étude a porté sur 176 sujets dont 75 souffraient de troubles psychotiques, 38 de trouble de la personnalité borderline, 35 de trouble bipolaire et 28 d’anorexie. Globalement, nos hypothèses ont été validées par une analyse de médiation : certains symptômes (manque d’espoir, dépression) influencent les valeurs ; celles-ci sont associées au sens de la vie ; en retour, celui-ci impacte sur des symptômes. Ces résultats, observables dans les quatre groupes diagnostiques, suggèrent de considérer les valeurs et le sens dans la prise en charge orientée sur le rétablissement des patients souffrant de troubles mentaux persistants.
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Gourion, D. "Traitement des borderlines : sur le fil du rasoir d’Ockham." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 556–57. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.363.

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Abstract:
Le trouble de la personnalité borderline est l’une des entités les plus complexes à prendre en charge dans notre discipline, notamment du fait : (1) de son caractère multi-dimensionnel (cognitif, émotionnel, et comportemental) ce qui implique des cibles thérapeutiques différentes et une approche plus dimensionnelle ; (2) de son aspect développemental (facteurs de risque précoces, impact des traumas répétés, absence de stratégie de prévention codifiée) ; (3) de sa phénoménologie protéiforme (hétérogénéité des formes cliniques, saturation par la présence de comorbidités, fluctuations dans le temps) ; (4) de la multiplication des modèles théoriques et des éventuelles psychothérapies qui en découlent (mentalisation, schéma-thérapie, DBT, approches systémique, psychanalytique, théories de l’attachement, etc.) ; (5) du peu d’essais cliniques robustes qui ne permettent pas d’établir clairement le bénéfice risque des psychotropes (notamment à long-terme), en dépit d’une morbi-mortalité considérable) ; (6) des difficultés majeures que rencontrent les soignants à maintenir ces patient(es) dans un cadre de soin bienveillant, contenant et durable et à maîtriser leurs propres contre-attitudes de rejet (conduites « punitives » lors d’hospitalisation souvent trop prolongées se terminant par des sorties disciplinaires et/ou de brutales ruptures de suivi sous prétexte de « mises en échecs répétées »). Outil indispensable en science (en tant que démarche), le principe de parcimonie ou « rasoir d’Ockham » est particulièrement adapté face aux situations cliniques et thérapeutiques les plus complexes. Suivant ce principe, les modalités de prises en charges intégratives des personnes borderlines doivent répondre aux impératifs d’une triple parcimonie : parcimonie dans le choix d’un objectif thérapeutique atteignable et simple (par exemple la dysrégulation émotionnelle), parcimonie dans l’utilisation des psychotropes (en dose, en nombre et en durée) et parcimonie dans le nombre de thérapeutes.
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Tremblay, Marc-Adélard. "L'anthropologie de la santé en tant que représentation." Articles - Le quotidien 23, no. 3 (April 12, 2005): 253–73. http://dx.doi.org/10.7202/055985ar.

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Abstract:
Trois traditions scientifiques particulières sont à l'origine de l'anthropologie de la santé en tant que champ distinctif de l'ethnologie: l'intérêt de l'ethnographie traditionnelle pour les médecines dites primitives (les études ethnomédicinales) ; les travaux sur la personnalité et la culture dans les années trente et quarante qui ont favorisé une étroite collaboration entre anthropologues et psychiatres et l'extraordinaire expansion des programmes internationaux de santé publique durant la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Ces trois traditions scientifiques ont contribué à la constitution d'un corpus de connaissances se rapportant à la santé et à la maladie dans des contextes transculturels qui élargissent les conceptions bio-médicales de la maladie ainsi que les représentations professionnelles et les modèles thérapeutiques des intervenants du monde occidental. Les anthropologues médicaux américains ainsi que les spécialistes européens de l'ethnomédecine ont mis en relief des modèles opératoires qui incarnent ces conceptions élargies de la santé : ils proposent aux praticiens de la médecine occidentale une définition plus compréhensive de la santé, des démarches thérapeutiques qui tiennent compte du contexte socio-culturel de la dispensation des soins, des principes de réinsertion sociale qui respectent l'univers phénoménologique des patients ainsi que les systèmes d'attente de l'univers social plus large. Ces conceptions scientifiques nouvelles découlent, dans une large mesure, des acquis récents des sciences de l'homme, et, pour autant, elles ne constituent pas pour les agents traditionnels un paradigme évident d'explication de la réalité pathologique ni ne justifient de transformations profondes dans les démarches thérapeutiques centrées sur le patient en tant qu'unité clinique exclusive. D'autres disciplines, telles que la sociologie, la psychiatrie sociale, la psychologie, par des cheminements parallèles ou analogues proposent elles aussi des définitions nouvelles de la maladie et des procès thérapeutiques rajeunis en vue de restaurer la santé. Pourtant la médecine, en tant que science et en tant que pratique, évolue lentement dans sa démarche de renouvellement. L'anthropologie de la santé, une des sciences humaines dont les traditions de recherche portent à la fois sur le biologique, le psychologique et le culturel dans des voies comparatives peut apporter une contribution d'importance dans le rajeunissement des perspectives conceptuelles sur la santé et la maladie et dans la conception de pratiques professionnelles. Une conception systémique de la santé, par exemple, nécessite l'examen d'expériences pathologiques en tant que phénomènes totaux. Ainsi les analyses que poursuit l'anthropologie de la santé établissent les relations qui existent entre la maladie, les systèmes de dispensation des soins et les patrons culturels sans oublier l'univers phénoménologique du patient et les conceptions prophylactiques du professionnel de la santé. Toutes les civilisations du monde ont élaboré des conceptions de la maladie, ont développé des systèmes de dispensation des soins et ont mandaté des spécialistes pour traiter les malades et les aider à restaurer les équilibres physiologiques, psychosomatiques et socioculturels rompus. Conceptions de la maladie, élaboration des méthodes prophylactiques, apprentissage des spécialistes, application des thérapeutiques, constituent autant d'éléments du système médical qui sont influencés par les visions du monde, les systèmes de pensée et les modes de vie. Une des contributions les plus substantielles de l'anthropologie culturelle dans l'étude des diverses civilisations du monde fut d'énoncer des généralisations qui possèdent un caractère d'universalité puisqu'elles se fondent sur des observations récoltées dans des contextes transculturels. Significatifs furent aussi les apports ethnologiques à la connaissance de la maladie et de la pratique médicale dans « la petite communauté » en mettant en relief les représentations sociales de la maladie tant chez les praticiens que chez les clientèles. Les connaissances récemment acquises en ethnomédecine témoignent d'un intérêt renouvelé pour la compréhension des médecines traditionnelles et primitives ainsi que pour la connaissance de leurs fondements philosophiques et théologiques. Finalement, les histoires de vie des medicine men et des guérisseurs représentent des contributions de première main qui donnent directement accès à la culture vécue des malades et des thérapeutes, révélant ainsi non seulement la dynamique d'un segment culturel mais aussi l'ensemble des éléments significatifs de l'organisation sociale et des patrons culturels d'une civilisation particulière. L'anthropologie de la santé est une discipline scientifique, nul ne saurait le contester. Le modèle d'explication de la santé qu'elle propose (basé principalement sur les notions d'adaptation, d'équilibre et de croissance) découle d'études empiriques transculturelles. Toutefois, en tant que représentation scientifique, elle ne peut être dissociée des contextes socio-historiques de sa naissance et de son évolution ni des univers idéologiques de ses premiers promoteurs. Dans cette perspective, il nous apparaît intéressant et instructif à la fois de mieux connaître comment cette sous-discipline est née ici, le processus de son implantation, le genre d'études auxquelles elle a donné lieu, les principaux résultats auxquels elle arrive et les enseignements qu'ils traduisent, les pistes de recherche qu'elle suggère. La pénétration de cette nouvelle représentation dans notre milieu a-t-elle suscité des transformations du monde de la santé ?
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Noury, Mathieu. "Na-no-body : de l’oubli du corps sensible en nanomédecine." Creative Work 5 (March 27, 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1044278ar.

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Abstract:
Cet article expose les réflexions sur lesquelles se fonde un récent projet artistique intitulé Na-no-body, présenté à la galerie montréalaise Espace Projet dans le cadre de l’exposition Art + Bioéthique. Résultat d’une collaboration entre l’artiste Stephanie Coleman et le sociologue Mathieu Noury, ce projet souhaite contribuer au dialogue éthique sur le développement de la nanomédecine et de son rapport au corps. S’intéressant particulièrement à la notion de « médecine personnalisée » promue par la nanomédecine, cet article montre que loin de développer une approche réintégrant la personne et son expérience personnelle de la maladie au coeur du processus de soin, la nanomédecine apporte une réponse purement moléculaire et technique au soin. Plus spécifiquement, il est soutenu que deux idées principales fondent le modèle de prise en charge du patient promu par la nanomédecine : 1) l’individualité du patient est pensée au regard du prisme de la pensée moléculaire ; 2) la relation de soin, et donc au corps du patient, est hautement dépersonnalisée et technicisée, radicalisant la désindividualisation du soin propre à la biomédecine.
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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Abstract:
L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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