To see the other types of publications on this topic, follow the link: Modernité – France – 19e siècle.

Journal articles on the topic 'Modernité – France – 19e siècle'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 50 journal articles for your research on the topic 'Modernité – France – 19e siècle.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Dimitroulia, Titika. "Les multiples réécritures de la littérature policière française en Grèce." Historical Review/La Revue Historique 14 (April 27, 2018): 71. http://dx.doi.org/10.12681/hr.16275.

Full text
Abstract:
Cet article se propose d’étudier, à travers une approche culturelle et sociologique, mais aussi sémiotique, les multiples formes de traduction de la littérature policière française en Grèce, depuis le 19e jusqu’au 21e siècle. Sans aucune ambition d’exhaustivité, il examine la traduction interlinguale et intersémiotique de la littérature policière française, en essayant de reconstituer l’histoire d’un transfert culturel important et de repérer les hybridations auxquelles ce transfert a conduit, comme par exemple la rencontre du genre populaire grec des bandits avec les antihéros de la modernité, tel Fantômas ou Arsène Lupin, apparus en France au début du 20e siècle. Du feuilleton au roman-cinéma et de l’écran a la bande dessinée, l’ histoire de cette rencontre met en évidence la complexité des échanges culturels mais aussi la centralité de la traduction dans la communication littéraire mondiale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Renard, Didier. "L’assistance en France au 19e siècle : logiques de l’intervention publique." I. Logiques de l’intervention étatique et de la solidarité : origines et enjeux d’un débat, no. 16 (January 12, 2016): 9–25. http://dx.doi.org/10.7202/1034394ar.

Full text
Abstract:
L’idée moderne de l’intervention publique en matière de lutte contre la pauvreté est née dans le troisième tiers du 18e siècle et s’est affirmée pendant la Révolution française. Le retour aux idées traditionalistes de la première moitié du 19e siècle n’empêche pas la pauvreté de rester au coeur des préoccupations publiques, sous un nouveau nom, le paupérisme. Les événements de 1848 sont l’occasion pour les trois philosophies en présence (libérale, républicaine, traditionaliste) de s’affronter directement. À la fin du siècle, le rapprochement des conceptions traditionaliste et républicaine fixe le débat en des termes proches de ceux d’aujourd’hui, et favorise la mise en place d’un système complet d’intervention contre la pauvreté.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Bourgon, Jérôme. "La coutume et le droit en Chine a la fin de l'Empire." Annales. Histoire, Sciences Sociales 54, no. 5 (October 1999): 1073–107. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1999.279802.

Full text
Abstract:
La Chine, ou « l'empire des coutumes » : telle est l'une des idées reçues les plus tenaces que nous ait léguées le 19e siècle. Elle fait corps avec la définition de la modernité occidentale par quelques grands auteurs qui ont inscrit la Chine comme son antithèse. Ainsi, c'est pour l'opposer à l'Europe où l'Etat s'était élevé à la « légalité organique » que Hegel définissait la Chine comme « l'empire oriental » où la vie réelle des individus se réduisait à « une accoutumance inconsciente et une pratique coutumière ». C'est par opposition au progrès que les sociétés d'Europe devaient à leur jurisprudence savante que Henry Sumner Maine croyait la Chine définitivement arrêtée au stade du droit coutumier, où, selon ses termes passablement sibyllins, « les lois civiles sont coextensives à toutes les idées dont la race est capable ».
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Rumillat, Christiane. "La problématique républicaine de la solidarité sociale." I. Logiques de l’intervention étatique et de la solidarité : origines et enjeux d’un débat, no. 16 (January 12, 2016): 41–54. http://dx.doi.org/10.7202/1034396ar.

Full text
Abstract:
L’auteur dresse dans cet article une histoire du thème de la solidarité en France, qui parcourt tout le discours politique du 19e siècle. La solidarité se veut une réponse éclairée aux différents problèmes sociaux soulevés par la question du travail, de la misère, de l’insalubrité, de l’insécurité, de l’invalidité. Autour du thème de la solidarité se développe à la fin du siècle la doctrine du solidarisme, portée par Léon Bourgeois et Charles Gide, qui tente d’articuler, en pleine montée du syndicalisme révolutionnaire et du socialisme politique, une exigence démocratique et la construction d’une politique sociale fondée sur la solidarité.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Legros, Valérie. "Représentations des femmes et des hommes dans des manuels d’arithmétique français du XIXe siècle : une approche quantitative." Revista Diálogo Educacional 16, no. 49 (July 14, 2016): 527. http://dx.doi.org/10.7213/dialogo.educ.16.049.ds01.

Full text
Abstract:
Cet article présente la place et les représentations des femmes et des hommes dans des manuels d’arithmétique du 19e siècle en France. Ces manuels sont tous destinés à l’école primaire à um moment où celle-ci est en train de se mettre en place. Les résultats montrent une surreprésentation très importante des hommes par rapport aux femmes. Les unes et les autres sont présentés dans des activités stéréotypées : les femmes plus dans la famille, et les hommes plus au travail.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Marec, Yannick. "Raymond Grew & Patrick J. Harrigan, L’école primaire en France au 19e siècle. Essai d’histoire quantitative." Histoire & mesure XIX, no. 3/4 (December 2, 2004): 429–32. http://dx.doi.org/10.4000/histoiremesure.2462.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Poulot, Dominique. "L'Académie saisie par la modernité ? Sur l'espace public de la peinture en France au XVIIIe siècle." Revue d’histoire moderne et contemporaine 37, no. 1 (1990): 108–27. http://dx.doi.org/10.3406/rhmc.1990.1529.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Arnaud, Sabine. "Quand des formes de vie se rejoignent : Langue des signes et citoyenneté en France au tournant du 19e siècle." Raisons politiques 57, no. 1 (2015): 97. http://dx.doi.org/10.3917/rai.057.0097.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Lachance, Nathalie, and Sophie Dalle-Nazébi. "La reproduction d’un groupe culturel extra-familial. Territoire et reconstruction de réseaux de transmission entre Sourds1." Diversité urbaine 7, no. 2 (March 28, 2008): 7–25. http://dx.doi.org/10.7202/017815ar.

Full text
Abstract:
Résumé Ce travail repose sur la mise en commun de recherches ethnographiques et historiques sur des collectivités sourdes en France et au Québec. Du 19e siècle aux années 1970, l’existence de collectivités sourdes et de pratiques culturelles qui leur sont spécifiques est tributaire d’écoles résidentielles spécialisées. En rassemblant dans des espaces de vie communs enfants et adultes sourds issus pour l’essentiel de familles « entendantes », elles ont permis l’éclosion d’une identité collective linguistique et culturelle, d’un ensemble de manières de faire, de penser et d’être sourdes. La déstructuration de ces écoles n’a pas aboli la présence de « territoires sourds ». Le maintien de certaines pratiques culturelles reconduit la distinction entre « eux » et « nous » et démontre la reconstruction de réseaux de transmission. L’étude de ces réseaux, en France et au Québec, permet de mieux comprendre les processus mis en oeuvre dans le maintien des identités et les multiples rôles joués par les individus qui y sont impliqués.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Biet, Christian. "Naissance sur l’échafaud ou la tragédie du début du XVIIe siècle." Conceptions d’une naissance, no. 1 (August 9, 2011): 75–105. http://dx.doi.org/10.7202/1005446ar.

Full text
Abstract:
La naissance du théâtre français, et particulièrement de la tragédie française, date des dernières années du XVIe siècle et des vingt premières années du XVIIe, au moment où émerge ce qu’on peut appeler la « modernité ». Maintenant oublié, et recouvert par le mythe du classicisme français, ce « théâtre de l’échafaud » s’apparente au théâtre élisabéthain et à la comedia espagnole, aussi bien pour son esthétique générale que pour sa manière de représenter le sang, les crimes et les viols, par des actions spectaculaires. Les exemples d’Alexandre Hardy et de Nicolas-Chrestien des Croix, montrent ainsi que cette nouvelle tragédie entend mettre en scène des actions tragiques (sanglantes) en même temps qu’elle pose à un nouveau public et dans de nouveaux lieux, des questions philosophiques, politiques et religieuses, soulevées par les faits sanglants du temps, par les troubles qui ont saisi la France et par les récentes horreurs des guerres de Religion dont le public a nécessairement le souvenir. La loi, l’ordre, la nature humaine, la souveraineté, la légitimité, le Salut, sont les grands sujets dont la scène s’empare. Ce faisant, elle oblige les spectateurs à les voir, à en être saisis, mais aussi à les penser. Car si le théâtre veut intéresser son public, il doit le faire d’une part grâce à la représentation de transgressions et de contradictions en acte, d’autre part en plaçant l’assemblée des spectateurs face à des corps souffrants et dans une position où chacun devient une sorte de juge : un juge impuissant mais impliqué. La naissance de la modernité et la naissance du théâtre moderne apparaissent donc simultanément en Europe et célèbrent l’invention d’une nouvelle distance critique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Bock, Michel. "Lionel Groulx devant la France catholique: contacts, échanges et collaboration." Articles 79, no. 1 (March 18, 2013): 31–44. http://dx.doi.org/10.7202/1014852ar.

Full text
Abstract:
L’étude de la construction du réseau français de Lionel Groulx permet de jeter un éclairage probant sur les moyens par lesquels on a tenté, au sein de l’élite canadienne-française, de bâtir des ponts avec l’Hexagone au début du XXe siècle. C’était vers les milieux associés à la « renaissance littéraire catholique » des années 1910 et 1920 que gravitait tout naturellement l’abbé Groulx, que séduisait le combat des catholiques militants contre la « décadence » engendrée par la modernité philosophique et pour la restauration morale et spirituelle du « génie » français, un combat qui pouvait englober celui des maurrassiens, du moins avant la condamnation pontificale de 1926, mais qui le débordait largement. Sensible aux divergences qui caractérisaient les milieux catholiques de France, Groulx entretenait très peu de liens avec le « noyau dur » du mouvement maurrassien et préférait s’associer à des militants et à des intellectuels dont le rapport au religieux ne souffrait d’aucune ambiguïté, d’une part, et qui, d’autre part, s’intéressaient de plus près aux affaires canadiennes-françaises.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Thébaud-Mony, Annie. "SCIENCE ASSERVIE ET INVISIBILITÉ DES CANCERS PROFESSIONNELS: études de cas dans le secteur minier en France." Revista Direito das Relações Sociais e Trabalhistas 5, no. 1 (October 10, 2019): 13–36. http://dx.doi.org/10.26843/mestradodireito.v5i1.147.

Full text
Abstract:
Depuis plus d’un siècle, l’évolution de la recherche en santé publique, en général, et les risques du travail, en particulier, est largement dominée par les besoins et stratégies des industriels. Ceux-ci interviennent, non seulement dans le financement des études menées, mais aussi dans la conception, les objectifs et les méthodologies de ces recherches, parvenant même à instaurer le doute là où la mise en danger est manifeste. Le travail minier fut, historiquement, dès le 19e siècle, l’un des premiers champs d’affrontements politiques et sociaux concernant les enjeux de la santé des travailleurs, tant en Amérique du Nord qu’en Europe ou sur les autres continents. Il le demeure, comme le démontre cet article à propos de l’invisibilité des cancers professionnels de mineurs ayant travaillé dans deux sites miniers français du sud de la France. S’appuyant sur les enquêtes pluridisciplinaires menées par son équipe de recherche en sciences sociales et celles de chercheurs en sciences de la vie, l’auteure s’attache à montrer comment les pratiques d’expertise et de santé publique sont mobilisées, non pas pour la prévention et la réparation des cancers professionnels, mais plutôt dans un processus continu de mise en doute des savoirs qui préserve les intérêts financiers des industriels et des actionnaires, tout en entravant la décision publique concernant la prévention et la justice sociale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Laot, Françoise F. "Apprendre dans les collectifs solidaires. Le cas de l'éducation sociale des adultes en France à la fin du 19e siècle." Savoirs 9, no. 3 (2005): 85. http://dx.doi.org/10.3917/savo.009.0085.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Jallat, Denis. "Anglophobie, Américanophilie en France: l’exemple de la Coupe Internationale de la Voile de Paris à la Fin du 19e Siècle." Sport History Review 38, no. 2 (November 2007): 134–47. http://dx.doi.org/10.1123/shr.38.2.134.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Halpérin, Jean-Louis. "Deux cents ans de rayonnement du Code civil des Français ?" Les Cahiers de droit 46, no. 1-2 (April 12, 2005): 229–51. http://dx.doi.org/10.7202/043837ar.

Full text
Abstract:
Le bicentenaire du Code civil français est l’occasion d’un nouveau bilan sur son exportation hors de France avec une vision aujourd’hui plus nuancée du fait du déclin de l’influence de la culture juridique française. L’historien est plus sensible aux liens entre l’introduction du Code civil et l’impérialisme napoléonien comme au caractère parfois artificiel de la transplantation de ce qui a été au xixe siècle un symbole de la modernité juridique. Compte tenu de l’acculturation de la codification dans les anciennes colonies françaises, et de ses limites, il ne faut pas en sens inverse négliger la force de la tradition issue du Code Napoléon ni sous-estimer ses capacités d’adaptation à l’ère de la mondialisation.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Sanfilippo, Matteo. "Les voyageurs italiens et le fait français au Canada (17e-21e siècles)." Recherche 54, no. 2 (September 6, 2013): 251–67. http://dx.doi.org/10.7202/1018280ar.

Full text
Abstract:
Toute une tradition de voyageurs italiens en Nouvelle-France, au Canada français et enfin au Québec nous permet en effet de suivre les développements de l’opinion italienne autour du fait français au Canada. Nous partirons des relations des jésuites (le père Francesco Giuseppe Bressani) et des traductions italiennes de mémoires du 17e siècle (par exemple, ceux d’Henri Tonti, qui d’ailleurs était né en Italie, sur l’exploration du Mississippi et de la Louisiane). Nous poursuivrons par les réflexions des « touristes » qui, après la Révolution américaine, visitent la vallée du Saint-Laurent afin de comprendre la différence entre les États-Unis et les nouvelles colonies britanniques. Nous évoquerons aussi les réflexions des exilés du Risorgimento italien qui arrivent pendant la première moitié du 19e siècle. Enfin, en ce qui concerne le Québec dans la Confédération, nous comparerons les récits de voyage publiés par des journalistes et des romanciers aux rapports sur la Province rédigés par des diplomates de l’Italie et du Vatican. Même si la plupart de ces rapports diplomatiques n’ont pas été publiés, ils étaient conçus pour être lus ; de plus, ils ont influencé sinon l’opinion publique, au moins celle des experts.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Argaud, Evelyne. "Les concepts de civilisation/culture dans le champ du FLE en France au XXe siècle : entre tradition et modernité." Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, no. 60-61 (January 1, 2018): 139–50. http://dx.doi.org/10.4000/dhfles.5211.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Jorland, Gérard. "Yves Breton et Michel Lutfalla (sous la direction de), L'économie politique en France au 19e siècle, Paris, Economica, 1991, 670 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 51, no. 1 (February 1996): 258. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900055062.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Disegni, Silvia. "Poème en prose et formes brèves au milieu du xixe siècle." Études françaises 44, no. 3 (December 11, 2008): 69–85. http://dx.doi.org/10.7202/019533ar.

Full text
Abstract:
Résumé L’auteur de l’article vise à examiner l’apport de la presse dans la définition, la pratique et le développement d’une nouvelle forme poétique en prose dans les années 1840-1860 du xixe siècle en France. Elle tend à démontrer qu’un tel renouvellement poétique ne peut être dûment analysé que si l’on opère une distinction entre les formes brèves du journal et les formes les plus longues (chroniques, contes et certains faits divers), les unes et les autres n’ayant pas toujours joué le même rôle dans l’histoire du poème en prose. Si les premières ont marqué la poésie de l’avant-garde dont les traces peuvent déjà être trouvées vers la fin du xixe siècle, dans les années qui ont succédé les décennies examinées, lors des années 1840-1860, le poème en prose se développe surtout dans le cadre des formes longues et plus légitimées auxquelles se sont essayés les écrivains majeurs du siècle. Car un tel cadre permet mieux, pour la nature et l’extension de celles-ci, d’accueillir les nouvelles compositions de la modernité et de développer les différentes formes de dualisme oxymorique qui les caractérisent.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Lebrun, François. "François Laplanche, La Bible en France, entre mythe et critique, 16e -19e siècle, Paris, Albin Michel, « L'évolution de l'humanité », 1994, 318 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 50, no. 1 (February 1995): 215–16. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900060819.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Flandreau, Marc. "Les règles de la pratique. La Banque de France, le marché des métaux précieux et la naissance de l'étalon-or 1848-1876." Annales. Histoire, Sciences Sociales 51, no. 4 (August 1996): 849–72. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1996.410891.

Full text
Abstract:
Dans quelle mesure les règles formelles d'une organisation monétaire influencent-elles les comportements, et dans quelle mesure la combinaison de ces comportements définit-elle l'organisation ? Ou encore, est-il possible de qualifier les pratiques des agents et des institutions sans faire référence aux règles du jeu, ou de comprendre ces mêmes règles sans être attentif aux pratiques qu'elles génèrent ou à l'autonomie qu'elles accordent ? Cet essai propose quelques éléments de réponse au travers de l'étude des interactions entre la Banque de France et le marché du métal précieux, et de leurs transformations entre 1848 et 1876.La littérature considérable sur les « règles du jeu » du système monétaire international au cours du 19e siècle (Bloomfield, 1959) procède en général en identifiant des principes de fonctionnement supposés universels qui auraient régi les relations monétaires entre les nations. Par rapport à cet idéal type, les particularités nationales, liées à des provisions légales, à des spécificités techniques, ou à une situation géographique donnée sont alors interprétées au moins comme des curiosités, souvent comme des déviations, plus généralement comme des violations des « règles du jeu ».
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Bazin, Paul. "Les chroniques musicales de Léo-Pol Morin — vecteur d’influence pour une réception québécoise de la modernité musicale française." Articles 32, no. 1-2 (September 9, 2013): 43–60. http://dx.doi.org/10.7202/1018578ar.

Full text
Abstract:
Figure d’importance du milieu musical québécois au début du XXe siècle,Léo-Pol Morin (1892–1941) a largement contribué à l’intégration du répertoire de la modernité surles scènes musicales du Canada français. Sa solide formation musicale, acquise autant au Québecqu’en France, ainsi que sa plume agile, ont fait de Morin un nom incontournable de la vie musicalemontréalaise. Interprète chevronné, ses idées et ses convictions sur la musique de son tempstrouvèrent une tribune de choix pendant plus de vingt ans dans des journaux tels que LaPatrie,La Presse et Le Canada. Cet article propose un survol des premières années de laparticipation de Léo-Pol Morin à la vie des concerts ainsi qu’une analyse de ses nombreux écritsportant sur les compositeurs de l’école moderne française, au coeur de laquelle il place GabrielFauré, Claude Debussy et Maurice Ravel.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Farcy, Jean-Claude. "Paul-André Rosental, Les sentiers invisibles. Espace, familles et migrations dans la France du 19e siècle, Paris, Éditions de l’EHESS, 1999, 257 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 56, no. 2 (April 2001): 437–40. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900032935.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Rigoni, Isabelle. "Accueillir les élèves migrants : dispositifs et interactions à l’école publique en France." Alterstice 7, no. 1 (July 24, 2017): 39–50. http://dx.doi.org/10.7202/1040610ar.

Full text
Abstract:
La France est un vieux pays d'immigration accueillant des familles depuis la fin du 19e siècle. Depuis, les flux migratoires n’ont cessé de se diversifier et de se complexifier. Le défi est de taille pour les travailleurs sociaux, mais également pour l’institution scolaire, qui doit intégrer chaque année plusieurs dizaines de milliers d’élèves migrants. Si l’école française est obligatoire pour tous les enfants depuis 1882, les aménagements pour les élèves allophones arrivants sont une disposition relativement récente. Comment penser l’accueil scolaire de ces enfants et de ces jeunes, inscrits parfois dans des contextes paupérisés et stigmatisés et dans lesquels les enjeux sociaux, politiques et politiques sont déjà nombreux? Comment également penser les tensions politiques qui entourent les questions migratoires, et quelles en sont les conséquences pour les élèves et les personnes qui les accompagnent? Cet article propose une analyse des rapports qui se nouent entre différents acteurs de l’éducation en interaction (enseignants, intervenants sociaux et éducatifs) et la structuration des expériences éducatives d’enfants et jeunes migrants. Il s’agit d’analyser la capacité des acteurs professionnels à apporter un appui ajusté et pertinent aux difficultés et aux exigences auxquelles les enfants et jeunes sont soumis dans des cadres éducatifs normatifs et contraignants. Nous nous appuyons sur les résultats de plusieurs programmes de recherche visant, au moyen d’entretiens semi-directifs mais aussi d’observations et de méthodes collaboratives et participatives, à mieux connaître les conditions effectives d’accueil et de scolarisation offertes par les institutions scolaire et d’intervention sociale, afin d’appréhender les fonctionnements institutionnels au regard des attentes des familles et de leurs enfants, d’analyser les expériences migratoire et scolaire des enfants et jeunes et enfin de saisir les dimensions pluri-professionnelles de l’accompagnement éducatif pour ces populations.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Alarcon, W. "De Devereux à Nathan : une lecture ethnopsychiatrique de la schizophrénie." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S93. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.397.

Full text
Abstract:
Au milieu du 19e siècle, en rupture avec les théories des aliénistes tels que Pinel et Esquirol, a émergé l’idée que la folie serait le signe de la décadence d’une civilisation corrompue par la modernité. Certaines théories ethnopsychiatriques, étudiant les troubles mentaux au sein d’un milieu culturel donné, s’opposent à la conception hippocratique d’une folie endogène (Folie-Maladie) en réaffirmant les conceptions exogènes (Folie-Sacré), décrites de façon similaire sous nos latitudes au Moyen-Âge chrétien. À l’image de Devereux, certaines figures de l’ethnopsychiatrie, sous l’influence conjointe de la psychanalyse et du structuralisme, prendront comme acquis fondamental l’idée relativiste selon laquelle l’interprétation du symptôme serait plus importante que le symptôme lui-même, la culture et le symbolique occultant quasiment le biologique. Devereux élaborera dans cette optique une théorie socioculturelle de la schizophrénie qu’il considérera comme le désordre ethnique caractéristique de la société occidentale dysfonctionnelle. Pour lui, ce trouble mental serait absent des sociétés authentiquement primitives et n’apparaîtrait en leur sein que suite aux processus d’acculturation qu’elles subissent [1]. Dans le sillage de cette pensée, Tobie Nathan développera quant à lui une théorie sociale et culturelle de la Folie [2]. Faisant fi des connaissances scientifiques au profit de la cosmogonie traditionnelle, il suppose que les populations étrangères n’auraient pas la même façon de penser le sujet et l’inconscient psychique, rendant toute théorie psychiatrique, neurodéveloppementale comme psychanalytique, inutilisable. En cherchant systématiquement des symboliques différentes à toute anomalie clinique, ce courant de l’ethnopsychiatrie tombe souvent dans la surinterprétation culturaliste. Nous questionnerons enfin l’idée que cet aspect de la pensée ethnopsychiatrique, en s’appuyant sur la culpabilité occidentale issue de la colonisation, répondrait au besoin de l’« Homme blanc » de réparer la faute dont on l’accuse, celle d’avoir souillé de façon indélébile la pureté originelle fantasmée des sociétés traditionnelles et d’y avoir importé jusqu’aux pathologies psychiatriques les plus graves
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

St-Pierre, Mathieu. "L’utilisation du décor patrimonial par l’événementiel." Ethnologies 40, no. 1 (November 30, 2018): 75–100. http://dx.doi.org/10.7202/1054313ar.

Full text
Abstract:
La place du patrimoine dans les études scientifiques est sans cesse grandissante. Le concept de patrimoine évolue et se transforme grandement depuis plusieurs années. Le patrimoine urbain, surtout dans les quartiers historiques comme celui du Vieux-Québec, prend de l’importance. Ils sont, depuis les années 1990, animés. Par une étude de cas du site patrimonial du Vieux-Québec, cette recherche tente d’identifier et d’analyser l’utilisation du décor patrimonial d’un site, construit par un processus de patrimonialisation, par l’événementiel. La stratégie d’enquête est basée sur l’analyse d’articles et de livres scientifiques et gouvernementaux, également sur une compilation statistique des grands événements ayant eu lieu sur le territoire ainsi que d’une analyse de ces événements par les discours tenus dans les journaux, par les guides touristiques et par les affiches et les vidéos promotionnelles. Le décor du site étudié est en construction depuis le 19e siècle par un processus de patrimonialisation débuté par de grandes commémorations historiques. La fonction événementielle du secteur connait une hausse exponentielle depuis les années 1980, les principales causes sont les grands événements commémoratifs ayant lieu dans la ville et le mouvement de festivalisation mondial. Le décor bonifié par la patrimonialisation est utilisé par la fonction événementielle afin de promouvoir les grands événements. Le décor est utilisé directement par une évocation historique, surtout lors d’événements culturels et commémoratifs, comme les Fêtes de la Nouvelle-France; il est également utilisé indirectement, comme une image de carte postale, par des événements comme le Red Bull Crashed Ice.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

Descat, Raymond. "L'Économie antique et la cité grecque. Un modèle en question." Annales. Histoire, Sciences Sociales 50, no. 5 (October 1995): 961–89. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1995.279414.

Full text
Abstract:
La réflexion historique est parfois un héritage qui se transmet de génération en génération. Pour l'Antiquité l'un des exemples les plus spectaculaires est celui de l'interprétation de l'économie grecque, objet d'un débat fameux depuis le 19e siècle entre « modernistes » et « primitivistes », peu évoqué cependant en France si ce n'est dans deux articles des Annales où L. Gernet en 1933 et E. Will en 1954 se faisaient l'écho des discussions outre-Rhin. Beaucoup plus tard, en 1982, L. Valensi rappelait cette faible présence. Mais à cette date le combat avait déjà changé d'âme et le problème posé par L. Gernet en 1933, « Comment caractériser l'économie de la Grèce antique ? », pouvait être considéré comme résolu depuis la parution en 1972 de l'ouvrage de M. I. Finley, The Ancient Economy (trad. frse, L'économie antique,1975). Ce concept d'« économie antique » (Proche-Orient exclu) que l'historien de Cambridge expliquait par « l'existence d'une structure culturelle et psychologique communes, dont j'espère montrer, disait-il, [… comment elle affecte toute description de l'économie] » (EAnt.: 39), l'a indéniablement emporté même si l'on rencontre ici et là quelques opposants. Une « nouvelle orthodoxie » s'est donc installée : l'économie antique est définie par la part prépondérante de l'agriculture, le rôle de l'autosuffisance locale, la place limitée de l'artisanat et du fait monétaire, l'absence d'un véritable marché de l'emploi et de l'investissement. Les « primitivistes » ont gagné et les « modernistes » bel et bien perdu et J. Andreau a raison d'écrire que l'ouvrage de Finley est peut-être le dernier représentant de la vieille querelle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Elliott, Mark C. "La Chine modern: Les Mandchous et la définition de la nation." Annales. Histoire, Sciences Sociales 61, no. 6 (December 2006): 1445–76. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900030092.

Full text
Abstract:
RésuméEst-il nécessaire de rappeler combien il fallut attendre pour que les intellectuels de culture européenne acceptent l’idée que la Chine ait une histoire – comme la France, l’Allemagne ou l’Angleterre –, et pas simplement un passé? Un rapide survol des écrits qui furent consacrés à l’« empire du Milieu » au cours des cent soixante-dix dernières années environ témoigne d’un grand intérêt pour le sujet, souvent de connaissances considérables, mais suggère presque à chaque ligne le présupposé que la Chine est restée en marge de l’histoire mondiale (de la Welt-geschichte, selon l’expression allemande). Devant l’absence de toute Renaissance, Réforme, révolution scientifique, Lumières et révolution industrielle, les historiens des xixe et xxe siècles ont essentiellement perçu la Chine comme un pays immuable, imperméable à l’écoulement du temps, en «perpétuelle stase », selon l’expression attribuée à Ranke. Si les avis pouvaient diverger quant au caractère irrémédiable, singulier, voire dangereux de cette immuabilité, l’accord était quasi unanime sur le fait que la Chine n’avait pas connu les différents facteurs économiques, sociaux et politiques qui s’étaient si magistralement conjugués pour introduire en Europe le progrès et la modernité, ou bien qu’elle y avait été réfractaire. N’avaitil pas fallu l’arrivée des puissances occidentales aux portes de la Chine au xixe siècle pour l’ébranler enfin? Ne fut-ce pas uniquement sous la pression extérieure, la contrainte, que la Chine sortit de sa torpeur séculaire pour rejoindre, de force, le plus large flot des événements internationaux? Alors seulement, elle était entrée dans l’Histoire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Glâtre, Philippe. "Oralité et colonialité au prisme de la diglossie littéraire réunionnaise." SHS Web of Conferences 78 (2020): 13005. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207813005.

Full text
Abstract:
Si l’histoire des rapports entre écriture et oralité met en perspective des agencements permanents, la Modernité occidentale a donné une place prépondérante à la littératie. Dans la France hexagonale des XIXè et XXè siècles, la tradition orale et les langues régionales ont alors connu une dépréciation au profit de la langue nationale écrite. En même temps que des pratiques oratoires telles que la rhétorique et la poésie orale étaient exclues de l’enseignement, les écrits en langue minoritaire, particulièrement s’ils étaient à visée littéraire, étaient assignés à la littératie vernaculaire et la culture populaire. Le retour contemporain de l’oralité, particulièrement visible dans l’émergence du slam, se heurte donc au statut prépondérant donné à l’écrit et à la langue hégémonique. Dans les sociétés coloniales françaises, le système scripturaire a également été conçu comme un instrument de civilisation, mais réservé à une élite favorable au système colonial. La scolarisation a donc été basée sur la francisation, restreignant ainsi l’éducation des subalternes à une littératie rudimentaire. Ce processus de minorisation a eu des conséquences sociolinguistiques importantes dans les territoires français d’Outre-mer, qui conjuguent diglossie et colonialité. A l’Île de La Réunion, où le créole est la langue première de la majorité de la population, le rapport à l’écrit et à la langue dominante a ainsi longtemps participé d’une exclusion des textes créolophones de la littérarité. Il faudra attendre la fin du XXè siècle pour que soit remise en cause une littératie monolingue et que la tradition orale créole retrouve sa propre historicité linguistique et culturelle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

KITLV, Redactie. "Book Reviews." New West Indian Guide / Nieuwe West-Indische Gids 69, no. 3-4 (January 1, 1995): 315–410. http://dx.doi.org/10.1163/13822373-90002642.

Full text
Abstract:
-Dennis Walder, Robert D. Hamner, Derek Walcott. New York: Twayne Publishers, 1993. xvi + 199 pp.''Critical perspectives on Derek Walcott. Washington DC: Three continents, 1993. xvii + 482 pp.-Yannick Tarrieu, Lilyan Kesteloot, Black writers in French: A literary history of Negritude. Translated by Ellen Conroy Kennedy. Washington DC: Howard University Press, 1991. xxxiii + 411 pp.-Renée Larrier, Carole Boyce Davies ,Out of the Kumbla: Caribbean women and literature. Trenton NJ: Africa World Press, 1990. xxiii + 399 pp., Elaine Savory Fido (eds)-Renée Larrier, Evelyn O'Callaghan, Woman version: Theoretical approaches to West Indian fiction by women. London: Macmillan Caribbean, 1993. viii + 126 pp.-Lisa Douglass, Carolyn Cooper, Noises in the blood: Orality, gender and the 'vulgar' body of Jamaican popular culture. London: Macmillan Caribbean, 1993. ix + 214 pp.-Christine G.T. Ho, Kumar Mahabir, East Indian women of Trinidad & Tobago: An annotated bibliography with photographs and ephemera. San Juan, Trinidad: Chakra, 1992. vii + 346 pp.-Eva Abraham, Richenel Ansano ,Mundu Yama Sinta Mira: Womanhood in Curacao. Eithel Martis (eds.). Curacao: Fundashon Publikashon, 1992. xii + 240 pp., Joceline Clemencia, Jeanette Cook (eds)-Louis Allaire, Corrine L. Hofman, In search of the native population of pre-Colombian Saba (400-1450 A.D.): Pottery styles and their interpretations. Part one. Amsterdam: Natuurwetenschappelijke Studiekring voor het Caraïbisch Gebied, 1993. xiv + 269 pp.-Frank L. Mills, Bonham C. Richardson, The Caribbean in the wider world, 1492-1992: A regional geography. Cambridge: Cambridge University Press, 1992. xvi + 235 pp.-Frank L. Mills, Thomas D. Boswell ,The Caribbean Islands: Endless geographical diversity. New Brunswick NJ: Rutgers University Press, 1992. viii + 240 pp., Dennis Conway (eds)-Alex van Stipriaan, H.W. van den Doel ,Nederland en de Nieuwe Wereld. Utrecht: Aula, 1992. 348 pp., P.C. Emmer, H.PH. Vogel (eds)-Idsa E. Alegría Ortega, Francine Jácome, Diversidad cultural y tensión regional: América Latina y el Caribe. Caracas: Nueva Sociedad, 1993. 143 pp.-Barbara L. Solow, Ira Berlin ,Cultivation and culture: Labor and the shaping of slave life in the Americas. Charlottesville: University Press of Virginia, 1993. viii + 388 pp., Philip D. Morgan (eds)-Andrew J. O'Shaughnessy, Karen Ordahl Kupperman, Providence Island, 1630-1641: The other puritan colony. Cambridge: Cambridge University Press, 1993. xiii + 393 pp.-Armando Lampe, Johannes Meier, Die Anfänge der Kirche auf den Karibischen Inseln: Die Geschichte der Bistümer Santo Domingo, Concepción de la Vega, San Juan de Puerto Rico und Santiago de Cuba von ihrer Entstehung (1511/22) bis zur Mitte des 17. Jahrhunderts. Immensee: Neue Zeitschrift für Missionswissenschaft, 1991. xxxiii + 313 pp.-Edward L. Cox, Carl C. Campbell, Cedulants and capitulants; The politics of the coloured opposition in the slave society of Trinidad, 1783-1838. Port of Spain, Trinidad: Paria Publishing, 1992. xv + 429 pp.-Thomas J. Spinner, Jr., Basdeo Mangru, Indenture and abolition: Sacrifice and survival on the Guyanese sugar plantations. Toronto: TSAR, 1993. xiii + 146 pp.-Rosemarijn Hoefte, Lila Gobardhan-Rambocus ,Immigratie en ontwikkeling: Emancipatie van contractanten. Paramaribo: Anton de Kom Universiteit, 1993. 262 pp., Maurits S. Hassankhan (eds)-Juan A. Giusti-Cordero, Teresita Martínez-Vergne, Capitalism in colonial Puerto Rico: Central San Vicente in the late nineteenth century. Gainesville: University Press of Florida, 1992. 189 pp.-Jean Pierre Sainton, Henriette Levillain, La Guadeloupe 1875 -1914: Les soubresauts d'une société pluriethnique ou les ambiguïtés de l'assimilation. Paris: Autrement, 1994. 241 pp.-Michèle Baj Strobel, Solange Contour, Fort de France au début du siècle. Paris: L'Harmattan, 1994. 224 pp.-Betty Wood, Robert J. Stewart, Religion and society in post-emancipation Jamaica. Knoxville: University of Tennessee Press, 1992. xx + 254 pp.-O. Nigel Bolland, Michael Havinden ,Colonialism and development: Britain and its tropical colonies, 1850-1960. New York: Routledge, 1993. xv + 420 pp., David Meredith (eds)-Luis Martínez-Fernández, Luis Navarro García, La independencia de Cuba. Madrid: MAPFRE, 1992. 413 pp.-Pedro A. Pequeño, Guillermo J. Grenier ,Miami now! : Immigration, ethnicity, and social change. Gainesville: University Press of Florida, 1992. 219 pp., Alex Stepick III (eds)-George Irving, Alistair Hennessy ,The fractured blockade: West European-Cuban relations during the revolution. London: Macmillan Caribbean, 1993. xv + 358 pp., George Lambie (eds)-George Irving, Donna Rich Kaplowitz, Cuba's ties to a changing world. Boulder CO: Lynne Rienner, 1993, xii + 263 pp.-G.B. Hagelberg, Scott B. MacDonald ,The politics of the Caribbean basin sugar trade. New York: Praeger, 1991. vii + 164 pp., Georges A. Fauriol (eds)-Bonham C. Richardson, Trevor W. Purcell, Banana Fallout: Class, color, and culture among West Indians in Costa Rica. Los Angeles: UCLA Center for Afro-American studies, 1993. xxi + 198 pp.-Gertrude Fraser, George Gmelch, Double Passage: The lives of Caribbean migrants abroad and back home. Ann Arbor: University of Michigan Press, 1992. viii + 335 pp.-Gertrude Fraser, John Western, A passage to England: Barbadian Londoners speak of home. Minneapolis: University of Minnesota Press, 1992. xxii + 309 pp.-Trevor W. Purcell, Harry G. Lefever, Turtle Bogue: Afro-Caribbean life and culture in a Costa Rican Village. Cranbury NJ: Susquehanna University Press, 1992. 249 pp.-Elizabeth Fortenberry, Virginia Heyer Young, Becoming West Indian: Culture, self, and nation in St. Vincent. Washington DC: Smithsonian Institution Press, 1993. x + 229 pp.-Horace Campbell, Dudley J. Thompson ,From Kingston to Kenya: The making of a Pan-Africanist lawyer. Dover MA: The Majority Press, 1993. xii + 144 pp., Margaret Cezair Thompson (eds)-Kumar Mahabir, Samaroo Siewah, The lotus and the dagger: The Capildeo speeches (1957-1994). Port of Spain: Chakra Publishing House, 1994. 811 pp.-Donald R. Hill, Forty years of steel: An annotated discography of steel band and Pan recordings, 1951-1991. Jeffrey Thomas (comp.). Westport CT: Greenwood, 1992. xxxii + 307 pp.-Jill A. Leonard, André Lucrèce, Société et modernité: Essai d'interprétation de la société martiniquaise. Case Pilote, Martinique: Editions de l'Autre Mer, 1994. 188 pp.-Dirk H. van der Elst, Ben Scholtens ,Gaama Duumi, Buta Gaama: Overlijden en opvolging van Aboikoni, grootopperhoofd van de Saramaka bosnegers. Stanley Dieko. Paramaribo: Afdeling Cultuurstudies/Minov; Amsterdam: Koninklijk Instituut voor de Tropen, 1992. 204 pp., Gloria Wekker, Lady van Putten (eds)-Rosemarijn Hoefte, Chandra van Binnendijk ,Sranan: Cultuur in Suriname. Amsterdam: Koninklijk Instituut voor de Tropen/Rotterdam: Museum voor Volkenkunde, 1992. 159 pp., Paul Faber (eds)-Harold Munneke, A.J.A. Quintus Bosz, Grepen uit de Surinaamse rechtshistorie. Paramaribo: Vaco, 1993. 176 pp.-Harold Munneke, Irvin Kanhai ,Strijd om grond in Suriname: Verkenning van het probleem van de grondenrechten van Indianen en Bosnegers. Paramaribo, 1993, 200 pp., Joyce Nelson (eds)-Ronald Donk, J. Hartog, De geschiedenis van twee landen: De Nederlandse Antillen en Aruba. Zaltbommel: Europese Bibliotheek, 1993. 183 pp.-Aart G. Broek, J.J. Oversteegen, In het schuim van grauwe wolken: Het leven van Cola Debrot tot 1948. Amsterdam: Muelenhoff, 1994. 556 pp.''Gemunt op wederkeer: Het leven van Cola Debrot vanaf 1948. Amsterdam: Muelenhoff, 1994. 397 pp.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

Reiss, Timothy J. "Fins tragiques: Poétique et éthique du dénouement dans la tragédie de la première modernité (Italie, France, Espagne, Allemagne). Enrica Zanin. Travaux du Grand Siècle 41. Geneva: Librairie Droz, 2014. 472 pp. $61.20." Renaissance Quarterly 69, no. 1 (2016): 379–80. http://dx.doi.org/10.1086/686438.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

Schaub, Jean-Frédéric. "Neithard Bulst, Robert Descimon, Alain Guerreau éds, L'État ou le roi. Les fondations de la modernité monarchique en France (XIVe-XVIIe siècle), Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l'Homme, 1996, 169 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, no. 2 (April 1997): 401–3. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900050290.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
33

Murphy, Stephen. "Ullrich Langer. Vertu du discours, discours de la vertu: Littérature et philosophie morale au XVIe siècle en France. (Cahiers d'Humanisme et Renaissance, 55; Les seuils de la modernité 2.) Geneva: Droz, 1999. 208 pp. n.p. ISBN: 2-600-00320-7." Renaissance Quarterly 53, no. 2 (2000): 584–85. http://dx.doi.org/10.2307/2901896.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
34

Weis, Monique. "Le mariage protestant au 16e siècle: desacralisation du lien conjugal et nouvelle “sacralisation” de la famille." Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 8 (June 20, 2019): 134. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.07.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉLe principal objectif de cet article est d’encourager une approche plus large, supraconfessionnelle, du mariage et de la famille à l’époque moderne. La conjugalité a été “désacralisée” par les réformateurs protestants du 16e siècle. Martin Luther, parmi d’autres, a refusé le statut de sacrement au mariage, tout en valorisant celui-ci comme une arme contre le péché. En réaction, le concile de Trente a réaffirmé avec force que le mariage est bien un des sept sacrements chrétiens. Mais, promouvant la supériorité du célibat, l’Église catholique n’a jamais beaucoup insisté sur les vertus de la vie et de la piété familiales avant le 19e siècle. En parallèle, les historiens décèlent des signes de “sacralisation” de la famille protestante à partir du 16e siècle. Leurs conclusions doivent être relativisées à la lumière de recherches plus récentes et plus critiques, centrées sur les rapports et les représentations de genre. Elles peuvent néanmoins inspirer une étude élargie et comparative, inexistante dans l’historiographie traditionnelle, des réalités et des perceptions de la famille chrétienne au-delà des frontières confessionnelles.MOTS-CLÉ: Époque Moderne, mariage, famille, protestantisme, Concile de TrenteABSTRACTThe main purpose of this paper is to encourage a broader supra-confessional approach to the history of marriage and the family in the Early Modern era. Wedlock was “desacralized” by the Protestant reformers of the 16th century. Martin Luther, among others, denied the sacramental status of marriage but valued it as a weapon against sin. In reaction, the Council of Trent reinforced marriage as one of the seven sacraments. But the Catholic Church, which promoted the superiority of celibacy, did little to defend the virtues of family life and piety before the 19th century. In parallel, historians have identified signs of a “sacralization” of the Protestant family since the 16th century. These findings must be relativized in the light of newer and more critical studies on gender relations and representations. But they can still inspire a broader comparative study, non-existent in traditional confessional historiography, of the realities and perceptions of the Christian family beyond denominational borders.KEY WORDS: Early Modern Christianity, marriage, family, Protestantism, Council of Trent BIBLIOGRAPHIEAdair, R., Courtship, Illegitimacy and Marriage in Early Modern England, Manchester, Manchester University Press, 1996.Beaulande-Barraud, V., “Sexualité, mariage et procréation. Discours et pratiques dans l’Église médiévale (XIIIe-XVe siècles)”, dans Vanderpelen-Diagre, C., & Sägesser, C., (coords.), La Sainte Famille. Sexualité, filiation et parentalité dans l’Église catholique, Problèmes d’Histoire des Religions, 24, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2017, pp. 19-29.Bels, P., Le mariage des protestants français jusqu’en 1685. Fondements doctrinaux et pratique juridique, Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1968.Benedict, P., Christ’s Churches Purely Reformed. A Social History of Calvinism, New Haven/London, Yale University Press, 2002.Bernos, M., “Le concile de Trente et la sexualité. La doctrine et sa postérité”, dansBernos, M., (coord.), Sexualité et religions, Paris, Cerf, 1988, pp. 217-239.Bernos, M., Femmes et gens d’Église dans la France classique (XVIIe-XVIIIe siècle), Paris, Éditions du Cerf, Histoire religieuse de la France, 2003.Bernos, M., “L’Église et l’amour humain à l’époque moderne”, dans Bernos, M., Les sacrements dans la France des XVIIe et XVIIIe siècles. Pastorale et vécu des fidèles, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2007, pp. 245-264.Bologne, J.-C., Histoire du mariage en Occident, Paris, Lattès/Hachette Littératures, 1995.Burghartz, S., Zeiten der Reinheit – Orte der Unzucht. Ehe und Sexualität in Basel während der Frühen Neuzeit, Paderborn, Schöningh, 1999.Calvin, J., Institution de la Religion chrétienne (1541), édition critique en deux vols., Millet, O., (ed.), Genève, Librairie Droz, 2008, vol. 2, pp. 1471-1479.Carillo, F., “Famille”, dans Gisel, P., (coord.), Encyclopédie du protestantisme, Paris, PUF/Quadrige, 2006, p. 489.Christin, O., & Krumenacker, Y., (coords.), Les protestants à l’époque moderne. Une approche anthropologique, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017.Corbin, A., Courtine, J.-J., et Vigarello, G., (coords.), Histoire du corps, vol. 1: De la Renaissance aux Lumières, Paris, Éditions du Seuil, 2005.Corbin, A., Courtine, J.-J., et Vigarello, G., (coords.), Histoire des émotions, vol. 1: De l’Antiquité aux Lumières, Paris, Éditions du Seuil, 2016.Cristellon, C., “Mixed Marriages in Early Modern Europe“, in Seidel Menchi, S., (coord.), Marriage in Europe 1400-1800, Toronto, University of Toronto Press, 2016, chapter 10.Demos, J., A Little Commonwealth: Family Life in Plymouth Colony, New York, 1970.Flandrin, J.-L., Familles. Parenté, maison, sexualité dans l’ancienne société, Paris, Seuil, 1976/1984.Forclaz, B., “Le foyer de la discorde? Les mariages mixtes à Utrecht au XVIIe siècle”, Annales. Histoire, Sciences sociales (2008/5), pp. 1101-1123.Forster, M. R., Kaplan, B. J., (coords.), Piety and Family in Early Modern Europe. Essays in Honour of Steven Ozment, St. Andrews Studies in Reformation History, Aldershot, Ashgate, 2005.Forster, M. R., “Domestic Devotions and Family Piety in German Catholicism”, inForster, M. R., Kaplan, B. J., (coords.), Piety and Family in Early Modern Europe. Essays in Honour of Steven Ozment, St. Andrews Studies in Reformation History, Aldershot, Ashgate, 2005, pp. 97-114.François W., & Soen, V. (coords.), The Council of Trent: Reform and Controversy in Europe and Beyond, 1545-1700, Göttingen, Vandenhoek & Ruprecht, 2018.Gautier, S., “Mariages de pasteurs dans le Saint-Empire luthérien: de la question de l’union des corps à la formation d’un corps pastoral ‘exemplaire et plaisant à Dieu’”, dans Christin, O., & Krumenacker, Y., (coords.), Les protestants à l’époque moderne. Une approche anthropologique, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, pp. 505-517.Gautier, S., “Identité, éloge et image de soi dans les sermons funéraires des foyers pastoraux luthériens aux XVIe et XVIIe siècles”, Europa moderna. Revue d’histoire et d’iconologie, n. 3 (2012), pp. 54-71.Goody, J., The Development of the Family and Marriage in Europe, Cambridge, 1983; L’évolution de la famille et du mariage en Europe, Paris, Armand Colin, 1985/2012.Hacker, P., Faith in Luther. Martin Luther and the Origin of Anthropocentric Religion, Emmaus Academic, 2017.Harrington, J. F., Reordering Marriage and Society in Reformation Germany, Cambridge, 1995.Hendrix, S. H., & Karant-Nunn, S. C., (coords.), Masculinity in the Reformation Era, Kirksville, Truman State University Press, 2008.Hendrix, S. H., “Christianizing Domestic Relations: Women and Marriage in Johann Freder’s Dialogus dem Ehestand zu ehren”, Sixteenth Century Journal, 23 (1992), pp. 251-266.Ingram, M., Church Courts. Sex and Marriage in England 1570-1640, Cambridge, Cambridge University Press, 1987.Jacobsen, G., “Women, Marriage and magisterial Reformation: the case of Malmø”, in Sessions, K. C., & Bebb, P. N., (coords.), Pietas et Societas: New Trends in Reformation Social History, Kirksville, Sixteenth Century Journal Press, 1985, pp. 57-78.Jedin, H., Crise et dénouement du concile de Trente, Paris, Desclée, 1965.Jelsma, A., “‘What Men and Women are meant for’: on marriage and family at the time of the Reformation”, in Jelsma, A., Frontiers of the Reformation. Dissidence and Orthodoxy in Sixteenth Century Europe, Ashgate, 1998, Routledge, 2016, EPUB, chapter 8.Karant-Nunn, S. C., “Une oeuvre de chair: l’acte sexuel en tant que liberté chrétienne dans la vie et la pensée de Martin Luther”, dans Christin, O., &Krumenacker, Y., (coords.), Les protestants à l’époque moderne. Une approche anthropologique, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, pp. 467-485.Karant-Nunn, S. C., The Reformation of Feeling: Shaping the Religious Emotions in Early Modern Germany, Oxford, Oxford University Press, 2010.Karant-Nunn, S. C., “The emergence of the pastoral family in the German Reformation: the parsonage as a site of socio-religious change”, in Dixon, C. S., & Schorn-Schütte, L., (coords.), The Protestant Clergy of Early Modern Europe, Basingstoke, Palgrave/Macmillan, 2003, pp. 79-99.Karant-Nunn, S. C., “Reformation Society, Women and the Family”, in Pettegree, A., (coord.), The Reformation World, London/New York, Routledge, 2000, pp. 433-460.Karant-Nunn, S. C., “Marriage, Defenses of”, in Hillerbrand, H. J., (coord.), The Oxford Encyclopedia of the Reformation, Oxford, Oxford University Press, 1996, vol. 2, p. 24.Kingdon, R., Adultery and Divorce in Calvin’s Geneva, Harvard University Press, 1995.Krumenacker, Y., “Protestantisme: le mariage n’est plus un sacrement”, dans Mariages, catalogue d’exposition, Archives municipales de Lyon, Lyon, Olivétan, 2017.Le concile de Trente, 2e partie (1551-1563), vol. XI de l’Histoire des conciles oecuméniques, Paris, (Éditions de l’Orante, 1981), Fayard, 2005, pp. 441-455.Les Decrets et Canons touchant le mariage, publiez en la huictiesme session du Concile de Trente, souz nostre sainct pere le Pape Pie quatriesme de ce nom, l’unziesme iour de novembre, 1563, Paris, 1564.Luther, M., “Sermon sur l’état conjugal”, dans OEuvres, I, Paris, Gallimard/La Pléiade, 1999, pp. 231-240.Luther, M., “Du mariage”, dans Prélude sur la captivité babylonienne de l’Église (1520), dans OEuvres, vol. I, édition publiée sous la direction de M. Lienhard et M. Arnold, Paris, Gallimard/La Pléiade, 1999, pp. 791-805.Luther, M., De la vie conjugale, dans OEuvres, I, Paris, Gallimard/La Pléiade, 1999, pp. 1147-1179.Mentzer, R., “La place et le rôle des femmes dans les Églises réformées”, Archives de sciences sociales des religions, 113 (2001), pp. 119-132.Morgan, E. S., The Puritan Family. Religion and Domestic Relations in Seventeenth-Century New England, (1944), New York, Harper, 1966.O’Reggio, T., “Martin Luther on Marriage and Family”, 2012, Faculty Publications, Paper 20, Andrews University, http://digitalcommons.andrews.edu/church-history-pubs/20. (consulté le 15 décembre 2018).Ozment, S., When Fathers Ruled. Family Life in Reformation Europe, Studies in Cultural History, Harvard University Press, 1983.Reynolds, P. L., How Marriage became One of the Sacrements. The Sacramental Theology of Marriage from the Medieval Origins to the Council of Trent, Cambridge, Cambridge University Press, 2016/2018.Roper, L., Martin Luther. Renegade and Prophet, London, Vintage, 2016.Roper, L., The Holy Household: Women and Morals in Reformation Augsburg, Oxford Studies in Social History, Oxford, Clarendon Press, 1989.Roper, L., “Going to Church and Street: Weddings in Reformation Augsburg”, Past & Present, 106 (1985), pp. 62-101.Safley, T. M., “Marriage”, in Hillerbrand, H. J., (coord.), The Oxford Encyclopedia of the Reformation, Oxford, Oxford University Press, 1996, vol. 3, pp. 18-23.Safley, T. M., “Family”, in Hillerbrand, H. J., (coord.), The Oxford Encyclopedia of the Reformation, Oxford, Oxford University Press, 1996, vol. 2, pp. 93-98.Safley, T. M., “Protestantism, divorce and the breaking of the modern family”, dans Sessions, K. C., & Bebb, P. N., (coords.), Pietas et Societas: New Trends inReformation Social History, Kirksville, Sixteenth Century Journal Press, 1985, pp. 35-56.Safley, T. M., Let No Man Put Asunder: The Control of Marriage in the German Southwest. A Comparative Study, 1550-1600, Kirksville, Sixteenth Century Journal Press, 1984.Seidel Menchi, S., (coord.), Marriage in Europe 1400-1800, Toronto, University of Toronto Press, 2016.Stone, L., The Family, Sex and Marriage in England, 1500-1800, New York, Weidenfeld & Nicolson, 1977.Strauss, G., Luther’s House of Learning, Baltimore/London, 1978.Thomas, R., “Éduquer au mariage par l’image dans les Provinces-Unies du XVIIe siècle: les livres illustrés de Jacob Cats”, Les Cahiers du Larhra, dossier sur Images et Histoire, 2012, pp. 113-144.Vanderpelen-Diagre, C., & Sägesser, C., (coords.), La Sainte Famille. Sexualité, filiation et parentalité dans l’Église catholique, Problèmes d’Histoire des Religions, 24,Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2017.Walch, A., La spiritualité conjugale dans le catholicisme français, XVIe-XXe siècle, Paris, Le Cerf, 2002.Watt, J. R., The Making of Modern Marriage: Matrimonial Control and the Rise of Sentiment in Neuchâtel, Ithaca, 1992.Weis, M., “La ‘Sainte Famille’ inexistante? Le mariage selon le concile de Trente (1563) et à l’époque des Réformes”, dans Vanderpelen-Diagre, C., & Sägesser, C., (coords.), La Sainte Famille. Sexualité, filiation et parentalité dans l’Église catholique, Problèmes d’Histoire des Religions, 24, Bruxelles, Éditions de l’Université deBruxelles, 2017, pp. 31-40.Westphal, S., Schmidt-Voges, I., & Baumann, A., (coords.), Venus und Vulcanus. Ehe und ihre Konflikte in der Frühen Neuzeit, München, Oldenbourg Verlag, 2011.Wiesner, M. E., Women and Gender in Early Modern Europe, Cambridge, 1993.Wiesner, M. E., “Studies of Women, the Family and Gender”, in Maltby, W. S., (coord.), Reformation Europe: A Guide to Research, Saint Louis, 1992, pp. 181-196.Wiesner-Hanks, M. E., “Women”, in Hillerbrand, H. J., (coord.), The Oxford Encyclopedia of the Reformation, Oxford, Oxford University Press, 1996, vol. 4, pp. 290-298.Williams, G. H., The Radical Reformation, (1962), 3e ed., Truman State University Press, 2000, pp. 755-798Wunder, H., “He is the Sun. She is the Moon”: Women in Early Modern Germany, Harvard University Press, 1998.Yates, W., “The Protestant View of Marriage”, Journal of Ecumenical Studies, 22 (1985), pp. 41-54.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
35

Bruno, Maria Teresa. "Schwartz, Claire.Malebranche : mathématiques et philosophie. Paris : Sorbonne Université Presses, 2019. 390 pp. Ferraro, Angela. La Réception de Malebranche en France au XVIIIe siècle : métaphysique et épistémologie. Paris : Classiques Garnier, 2019 (= « Constitution de la modernité », 16). 410 pp. Schmit, Christophe. La Philosophie naturelle de Malebranche au XVIIIe siècle : inertie, causalité, petits tourbillons. Paris : Classiques Garnier, 2020 (= « Histoire et philosophie des sciences », 21). 809 pp. Avec une lettre inédite de Malebranche." Kritikon Litterarum 47, no. 1-2 (June 2, 2020): 38–47. http://dx.doi.org/10.1515/kl-2020-0006.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
36

Desautels, Éric. "La géographie des religions : quel apport à la compréhension de l’évolution du catholicisme québécois au 20e siècle? Fabien Venon, Géographie et religion en France et au Québec, Paris, L’Harmattan, 2011, 254 p.; Les paroisses de Montréal en crise. La fin d’un bastion catholique?, Paris, L’Harmattan, 2012, 202 p.; Les paroisses au défi de la modernité. L’archidiocèse de Montréal, 2013, 108 p. Fabien Venon, Géographie et religion en France et au Québec, Paris, L’Harmattan, 2011, 254 p. Fabien Venon, Les paroisses de Montréal en crise. La fin d’un bastion catholique?, Paris, L’Harmattan, 2012, 202 p. Fabien Venon, Les paroisses au défi de la modernité. L’archidiocèse de Montréal, 2013, 108 p." Recherches sociographiques 55, no. 3 (2014): 583. http://dx.doi.org/10.7202/1028380ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
37

Ziemba, Antoni. "Mistrzowie dawni. Szkic do dziejów dziewiętnastowiecznego pojęcia." Porta Aurea, no. 19 (December 22, 2020): 35–56. http://dx.doi.org/10.26881/porta.2020.19.01.

Full text
Abstract:
In the first half of the 19th century in literature on art the term ‘Old Masters’ was disseminated (Alte Meister, maître ancienns, etc.), this in relation to the concept of New Masters. However, contrary to the widespread view, it did not result from the name institutionalization of public museums (in Munich the name Alte Pinakothek was given in 1853, while in Dresden the Gemäldegalerie Alte Meister was given its name only after 1956). Both names, however, feature in collection catalogues, books, articles, press reports, as well as tourist guides. The term ‘Old Masters’ with reference to the artists of the modern era appeared in the late 17th century among the circles of English connoisseurs, amateur experts in art (John Evelyn, 1696). Meanwhile, the Great Tradition: from Filippo Villani and Alberti to Bellori, Baldinucci, and even Winckelmann, implied the use of the category of ‘Old Masters’ (antico, vecchio) in reference to ancient: Greek-Roman artists. There existed this general conceptual opposition: old (identified with ancient) v. new (the modern era). An attempt is made to answer when this tradition was broken with, when and from what sources the concept (and subsequently the term) ‘Old Masters’ to define artists later than ancient was formed; namely the artists who are today referred to as mediaeval and modern (13th–18th c.). It was not a single moment in history, but a long intermittent process, leading to 18th- century connoisseurs and scholars who formalized early-modern collecting, antiquarian market, and museology. The discerning and naming of the category in-between ancient masters (those referred to appropriately as ‘old’) and contemporary or recent (‘new’) artists resulted from the attempts made to systemize and categorize the chronology of art history for the needs of new collector- and connoisseurship in the second half of the 16th and in the 17th century. The old continuum of history of art was disrupted by Giorgio Vasari (Vite, 1550, 1568) who created the category of ‘non-ancient old’, ‘our old masters’, or ‘old-new’ masters (vecchi e non antichi, vecchi maestri nostri, i nostri vecchi, i vecchi moderni). The intuition of this ‘in-between’ the vecchi moderni and maestri moderni can be found in some writers-connoisseurs in the early 17th (e.g. Giulio Mancini). The Vasarian category of the ‘old modern’ is most fully reflected in the compartmentalizing of history conducted by Carel van Mander (Het Schilder-Boeck, 1604), who divided painters into: 1) oude (oude antijcke), ancient, antique, 2) oude modern, namely old modern; 3) modern; very modern, living currently. The oude modern constitute a sequence of artists beginning with the Van Eyck brothers to Marten de Vosa, preceding the era of ‘the famous living Netherlandish painters’. The in-between status of ‘old modern’ was the topic of discourse among the academic circles, formulated by Jean de La Bruyère (1688; the principle of moving the caesura between antiquité and modernité), Charles Perrault (1687–1697: category of le notre siècle preceded by le siècle passé, namely the grand masters of the Renaissance), and Pellegrino Antonio Orlandi writing from the position of an academic studioso for connoisseurs and collectors (Abecedario pittorico, 1704, 1719, 1733, 1753; the antichimoderni category as distinct from the i viventi). Together with Christian von Mechel (1781, 1783) the new understanding of ‘old modernity’ enters the scholarly domain of museology and the devising of displays in royal and ducal galleries opened to the public, undergoing the division into national categories (schools) and chronological ones in history of art becoming more a science (hence the alte niederländische/deutsche Meister or Schule). While planning and describing painterly schools at the Vienna Belvedere Gallery, the learned historian and expert creates a tripartite division of history, already without any reference to antiquity, and with a meaningful shift in eras: Alte, Neuere, and lebende Meister, namely ‘Old Masters’ (14th–16th/17th c.), ‘New Masters’ (Late 17th c. and the first half of the 18th c.), and contemporary ‘living artists’. The Alte Meister ceases to define ancient artists, while at the same time the unequivocally intensifying hegemony of antique attitudes in collecting and museology leads almost to an ardent defence of the right to collect only ‘new’ masters, namely those active recently or contemporarily. It is undertaken with fervour by Ludwig Christian von Hagedorn in his correspondence with his brother (1748), reflecting the Enlightenment cult of modernité, crucial for the mental culture of pre-Revolution France, and also having impact on the German region. As much as the new terminology became well rooted in the German-speaking regions (also in terminology applied in auction catalogues in 1719–1800, and obviously in the 19th century for good) and English-speaking ones (where the term ‘Old Masters’ was also used in press in reference to the collections of the National Gallery formed in 1824), in the French circles of the 18th century the traditional division into the ‘old’, namely ancient, and ‘new’, namely modern, was maintained (e.g. Recueil d’Estampes by Pierre Crozat), and in the early 19th century, adopted were the terms used in writings in relation to the Academy Salon (from 1791 located at Louvre’s Salon Carré) which was the venue for alternating displays of old and contemporary art, this justified in view of political and nationalistic legitimization of the oeuvre of the French through the connection with the tradition of the great masters of the past (Charles-Paul Landon, Pierre-Marie Gault de Saint-Germain). As for the German-speaking regions, what played a particular role in consolidating the term: alte Meister, was the increasing Enlightenment – Romantic Medievalism as well as the cult of the Germanic past, and with it a revaluation of old-German painting: altdeutsch. The revision of old-German art in Weimar and Dresden, particularly within the Kunstfreunde circles, took place: from the category of barbarism and Gothic ineptitude, to the apology of the Teutonic spirit and true religiousness of the German Middle Ages (partic. Johann Gottlob von Quandt, Johann Wolfgang von Goethe). In this respect what actually had an impact was the traditional terminology backup formed in the Renaissance Humanist Germanics (ethnogenetic studies in ancient Germanic peoples, their customs, and language), which introduced the understanding of ancient times different from classical-ancient or Biblical-Christian into German historiography, and prepared grounds for the altdeutsche Geschichte and altdeutsche Kunst/Meister concepts. A different source area must have been provided by the Reformation and its iconoclasm, as well as the reaction to it, both on the Catholic, post-Tridentine side, and moderate Lutheran: in the form of paintings, often regarded by the people as ‘holy’ and ‘miraculous’; these were frequently ancient presentations, either Italo-Byzantine icons or works respected for their old age. Their ‘antiquity’ value raised by their defenders as symbols of the precedence of Christian cult at a given place contributed to the development of the concept of ‘ancient’ and ‘old’ painters in the 17th–18th century.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
38

McMillan, James F. "Social History, "New Cultural History," and the Rediscovery of Politics: Some Recent Work on Modern FranceWork and Wages: Natural Law, Politics and the Eighteenth-Century French Trades. Michael SonenscherIndustrialization, Family Life, and Class Relations: Saint Chamond, 1815-1914. Elinor AccampoWomen, Work, and the French State: Labour Protection and Social Patriarchy, 1879-1919. Mary Lynn StewartChild Labor Reform in Nineteenth-Century France: Assuring the Future Harvest. Lee Shai WeissbachA Quest for Time: The Reduction of Work in Britain and France, 1840- 1940. Gary CrossLes Barons du fer: Les Mâitres de Forges en Lorraine du Milieu du 19e siècle aux années Trente: Histoire Sociale d'un Patronat Sidurérgique. Jean-Marie MoineUn Destin International: La Compagnie de Saint-Gobain de 1830 à 1939. Jean-Pierre DavietPeasants, Politicians and Producers: The Organization of Agriculture in France since 1918. M. C. ClearyMadame le Professeur: Women Educators in the Third Republic. Jo Burr Margadant." Journal of Modern History 66, no. 4 (December 1994): 755–72. http://dx.doi.org/10.1086/244940.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
39

Vaillant, Alain. "La littérature, entre livre et périodique (19e–21e siècles)." Journal of European Periodical Studies 4, no. 2 (December 31, 2019). http://dx.doi.org/10.21825/jeps.v4i2.10809.

Full text
Abstract:
Il est habituellement entendu que la littérature est destinée à la publication en livre, qui seule confèrerait à l’auteur sa vraie légitimité. Or cette vision traditionnelle fausse la réalité historique: non seulement une masse écrasante de textes ‘littéraires’ est publiée exclusivement dans les périodiques, mais, dans le cas spécifique de la France, la presse reste pendant la plus grande part du 19e siècle le mode privilégié de publication. Même si, dans les premières décennies du 20e siècle, les relations vont se rééquilibrer entre le périodique et le non-périodique, cette hégémonie provisoire du périodique dans la communication littéraire joue un rôle déterminant dans l’émergence de ce qu’il est convenu d’appeler la ‘modernité’: au point qu’on peut soutenir, malgré l’idée reçue, que la littérature est alors devenue, à son corps défendant, un phénomène médiatique. C’est donc une réinterprétation globale de l’histoire littéraire, considérée par le prisme des modes de publication, qui est ici esquissée, aussi bien du point de vue de ses fondements théoriques que, plus concrètement, de sa périodisation pour les 19e–21e siècles. *** It is usually understood that literary publication is intended for books, which alone would confer on the author true legitimacy. However this traditional view distorts historical reality: not only an overwhelming mass of ‘literary’ texts is published exclusively in periodicals, but also, in the specific case of France, the press remains for most of the nineteenth century the privileged mode of publication. Even though, in the first decades of the twentieth century, relations will have found a new balance between periodical and the non-periodical forms, the provisional hegemony of the periodical in literary communication plays a decisive part in the emergence of what is conventionally known as ‘modernity’: to the point that it may be argued, despite the common misconception, that literature has become, against its own will, a media phenomenon. Thus, it is a global reinterpretation of literary history that is sketched here, seen through the prism of publication modes, both from the point of view of its theoretical foundations and, more concretely, of its periodization for the nineteenth to twenty-first centuries.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
40

Gheller, Frantz. "Le contexte sociopolitique du Projet de paix perpétuelle d’Emmanuel Kant." 41, no. 3 (November 9, 2010): 341–59. http://dx.doi.org/10.7202/044905ar.

Full text
Abstract:
Résumé Comprendre que le contexte sociopolitique dans lequel Kant a élaboré son Projet de paix perpétuelle était marqué par l’existence d’une pluralité de formes de souveraineté permet de mieux saisir la nature de son républicanisme. En retour, cela permet de définir plus adéquatement les angles morts des catégories avec lesquelles il a pensé la modernité naissante. Après avoir mis en relief le chronofétichisme de la thèse contemporaine de la paix démocratique, l’article propose une réinterprétation du projet kantien fondée sur l’examen du contexte sociopolitique européen de la fin du 18e siècle. Il conclut en esquissant certaines pistes de réflexion pour une conceptualisation alternative de la paix démocratique qui prenne en compte le développement inégal et combiné du capitalisme au 19e siècle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
41

Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

Full text
Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
42

Simonnot, Nathalie. "Jean-Louis Cohen, Architecture au XXe siècle en France : modernité et continuité." Critique d’art, June 1, 2016. http://dx.doi.org/10.4000/critiquedart.17617.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
43

Cotelette, Patrick. "Anne-Sophie Bruno, Petites entreprises et petits entrepreneurs étrangers en France (19e-20e siècle)." Lectures, January 7, 2007. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.357.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
44

Harvey, Cynthia. "Les Fleurs du Mal ou le « fantastique moderne »." AmeriQuests 11, no. 1 (February 17, 2014). http://dx.doi.org/10.15695/amqst.v11i1.3897.

Full text
Abstract:
Si une vague fantastique a déferlé en France au cours de la première moitié du XIXe siècle, comme toutes les modes, le fantastique fut bientôt démodé. Néanmoins, il demeura bien vivant, en se transformant, jusqu’à la fin du XIXe siècle et au-delà. Dans Le conte fantastique en France. De Nodier à Maupassant , P.-G. Castex retrace une continuité de la tradition fantastique allant des romantiques de 1830 à Lautréamont, Villers de l'Isle-Adam et Maupassant, le fantastique se modifiant et se reniant d’une génération à l’autre sous diverses influences (le progrès de la psychiatrie et de l'électromagnétisme, le développement du spiritisme ou l’évolution du goût littéraire). Castex ne limite pas le fantastique à un seul genre littéraire ni même à la littérature, le reconnaissant tantôt dans la peinture de Delacroix ou de Boulanger, dans la caricature de Ramelet, dans l’opéra (Robert le Diable), le ballet (La Sylphide), la musique instrumentale (La Symphonie fantastique) et même dans la virtuosité de Paganini. Mais il ne va pas jusqu’à présenter les Fleurs du Mal comme une œuvre fantastique . Au carrefour du romantisme, du Parnasse, du symbolisme, l’auteur des « Correspondances » et de « L’Albatros » suscite une glose abondante, mais l’aspect fantastique de l’œuvre attire peu l’attention. Pourtant, Claude Pichois, dans l’édition de La Pléiade (1975), affirme qu’« un fantastique moderne » naît avec Baudelaire. Quelques critiques, comme Rosemary Lloyd qui s’intéresse à l’influence d’Hoffmann sur Baudelaire, ont abordé l’aspect fantastique de cette œuvre inclassable. D’autres, comme Walter Benjamin, soulignent la parenté de Baudelaire avec Edgar Allan Poe. Mais la question de la spécificité du fantastique baudelairien est loin d’être résolue, notamment en ce qui concerne la modernité de ce fantastique, et surtout la forme qu’il prend dans Les Fleurs du Mal. C’est ce que je me propose d’explorer.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
45

Boli, Claude. "Football, une entrée remarquable dans les musées:le cas français, de 2010 à nos jours." Museologia e Patrimônio, March 28, 2021, 148–81. http://dx.doi.org/10.52192/1984-3917.2021v14n1p148-181.

Full text
Abstract:
Exposer comment le football est-il entré dans les musées et comment peut-il inspirer la muséographie du XXIème siècle, telles sont les ambitions de cet article principalement focalisé sur le cas français. En France, depuis les années 2010, le football fait une entrée remarquable dans les musées. Longtemps considéré comme un sujet futile, et marqué par son rapprochement avec les goûts des milieux populaires, il a été mis hors-jeu des « salons muséaux ». A présent, le football est élevé en sujet d’excellence pour appréhender les facettes des sociétés contemporaines. La reconnaissance fut longue. Et pourtant il y avait matière à déceler dans le jeu, un signe palpable de la modernité. Les artistes, de Pablo Picasso à Adel Abdessemed, ont très vite vu dans le football, l’expression d’un monde en mutation. Ils ont pointé les enjeux du football. Lors d’événements d’envergure internationale et hautement médiatisés tels que l’Euro football ou la Coupe du monde, les musées accueillent le football. L’initiative est citoyenne, politique et économique. Une autre façon d’aborder un sujet de société s’installe progressivement dans les musées. Les travaux de l’ethnologue Christian Bromberger sont convoqués et contribuent activement à la légitimation du sujet footballistique. Incarner, mondialiser, déviriliser et décloisonner constituent les chemins à défricher pour explorer les nouveaux terrains d’une muséographie en phase avec les enjeux d’une nouvelle ère.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
46

Ficquet, Eloi. "Martin, Denis-Constant & Roueff, Olivier. – La France du jazz. Musique, modernité et identité dans la première moitié du xxe siècle. Marseille, Éditions Parenthèses, 2002, 323 p., index (« Eupalinos »)." Cahiers d'études africaines 42, no. 168 (January 1, 2002). http://dx.doi.org/10.4000/etudesafricaines.1515.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
47

El Hassar, Abdelkader Salim. "Laïcité : enjeux modernistes en Algérie, à l’aube du XXe siècle. Analyse discursive." La laïcité : problématiques et pratiques dans l’espace francophone. Volume 2, no. 9 (June 7, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/rif.1321.

Full text
Abstract:
Cet article porte essentiellement sur le débat religieux et politique suscité, en Algérie, par les éléments de la première élite politique algérienne propulsée par l’élan « Jeune Algérien », au début du XXe siècle. Il développe dans une approche analytique discursive, de nature historisante, une analyse des sujets et leurs discours imprégnés par un environnement hostile marqué par les forces de la colonisation. L’entrée en contact de l’Islam avec l’Occident colonisateur a amené certains intellectuels dont les frères Ben Ali et Larbi Fekar ainsi que leur mentor Si M’hamed Ben Rahal à s’ouvrir au monde moderne celui des sciences et des nouvelles techniques y trouvant là la solution à tous les problèmes de retard du monde musulman d’où une réflexion sur l’évolution de la pensée religieuse, en favorisant notamment la laïcité et la modernité, exigeant des réformes en introduisant la notion de droits et de liberté. Le débat sur la laïcité va entraîner en Algérie en cette période de son histoire un bouillonnement intellectuel sans précédent mettant en avant les forces du renouveau et les idées progressistes d’un âge nouveau. C’est une période charnière, remarquablement intéressante, qui va voir le jour sous l’influence d’idées et de courants qui traversaient au même moment l’Algérie et d’une manière plus générale le monde arabe et musulman sous domination coloniale. Dans le monde musulman, la laïcité, impliquant la séparation de l’Église et de l’État, était perçue comme un processus politique d’assimilation et de désislamisation dans le cheminement constant des mécanismes de la colonisation enfonçant de ce fait, dans les sentiments de la masse musulmane, mais presque sans aucune contre-réaction, le litige historique de la France avec la religion dans ce pays. Le relais « Jeune Algérien », coïncidant avec l’émergence de l’intelligentsia moderne et des premières expressions du dire politique algérien, attachera une forme d’adhésion à la notion libérale de laïcité mais exprimera par le biais de ses figures de proues, Ben Ali et Larbi Fekar, sa pensée en expliquant aussi, que dans le contexte de l’occupation, la loi sur la séparation de l’Église et de l’État véhiculait une idéologie visant l’assimilation question épineuse qui va faire réagir les intellectuels en manifestant leur désaccord. Le climat de méfiance n’était pas aussi, sans témoigner déjà des clivages sur fond même de ruptures entre les Jeunes-Algériens laïques et islamistes, prônant un Islam conservateur. Dans ce fond idéologique, la pensée libérale des premiers intellectuels algériens issus de l’école française tentera constamment, de mettre en évidence et d’expliquer, d’un côté comme de l’autre, les contradictions qui font entorse aux principes à la base des deux civilisations française et musulmane.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
48

"Recensions / Reviews." Canadian Journal of Political Science 36, no. 1 (March 2003): 185–241. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423903778597.

Full text
Abstract:
BLAIS, ANDRÉ, ELISABETH GIDENGIL, RICHARD NADEAU AND NEIL NEVITTE. Anatomy of a Liberal Victory: Making Sense of the Vote in the 2000 Canadian Election. By Linda Trimble 187NEVITTE, NEIL, ed. Value Change and Governance in Canada. By Donald E. Blake 188MONIÈRE, DENIS. Pour comprendre le nationalisme au Québec et ailleurs. Par François- Pierre Gingras 190LAMOUREUX, DIANE. L'amère patrie. Féminisme et nationalisme dans le Québec contemporain. Par Édith Garneau 192MACLURE, JOCELYN. Récits identitaires. Le Québec à l'épreuve du pluralisme. Par Geneviève Nootens 195MASSOLIN, PHILIP. Canadian Intellectuals, The Tory Tradition, and the Challenge of Modernity, 1939-1970. By William Christian 197BETCHERMANN, LITA-ROSE. Ernest Lapointe: Mackenzie King's Great Quebec Lieutenant. By Robert Bothwell 198BRODIE, IAN. Friends of the Court: The Privileging of Interest Groups Litigants in Canada. By Miriam Smith 200ROACH, KENT. The Supreme Court on Trial: Judicial Activism or Democratic Dialogue. By Gerald Baier 202BERNIER, ROBERT. Un siècle de propagande? Information. Communication. Marketing gouvernemental. Par Anne-Marie Gingras 203JOFFRIN, LAURENT. Le gouvernement invisible. Naissance d'une démocratie sans le peuple. Par Réjean Pelletier 205LUXTON, MEG AND JUNE CORMAN. Getting By in Hard Times: Gendered Labour at Home and on the Job. By Stephanie Ross 207VILLALBA, BRUNO ET XAVIER VANDENDRIESSCHE, sous la direction de. Le Front National et le Droit. Par Alain Baccigalupo 209HAYNES, JEFF. Democracy in the Developing World: Africa, Asia, Latin America and the Middle East. By Bruce Morrison 212DEFFONTAINES, JEAN-PIERRE ET JEAN-PIERRE PROD'HOMME. Territoires et acteurs du développement local : de nouveaux lieux de démocratie. Par Guy Chasson 214CORRALES, JAVIER. Presidents without Parties: The Politics of Economic Reform in Argentina and Venezuela in the 1990s. By Anil Hira 215JEFFREY, LESLIE ANN. Sex and Borders: Gender, National Identity, and Prostitution Policy in Thailand. By Teri Caraway 216GAUDREAULT-DESBIENS, JEAN-FRANÇOIS. Le sexe et le droit. Sur le féminisme de Catharine MacKinnon. Par Ann Robinson 218HAFFNER, SEBASTIAN. Allemagne, 1918. Une révolution trahie. Par Augustin Simard 220CRAIG, LEON HAROLD. Of Philosophers and Kings: Political Philosophy in Shakespeare's Macbeth and King Lear. By Edward Andrew 223LECA, JEAN. Pour(quoi) la philosophie politique : petit traité de science politique, Tome 1. Par Chedly Belkhodja 225PIOTTE, JEAN-MARC. Les neufs clés de la modernité. Par Gilles Labelle 227NARDIN, TERRY. The Philosophy of Michael Oakeshott. By Jeremy Rayner 228RAEDER, LINDA C. John Stuart Mill and the Religion of Humanity. By Richard Vernon 230FROESE, KATRIN. Rousseau and Nietzsche: Toward an Aesthetic Morality. By Sophie Bourgault 231TOURAINE, ALAIN. Beyond Neoliberalism. By Pascale Dufour 233BAUDRILLARD, JEAN. D'un fragment l'autre. Entretiens avec François L'Yvonnet. Par Yves Laberge 234WYN JONES, RICHARD, ed. Critical Theory and World Politics. By Jacqueline Best 235DERRIENNIC, JEAN-PIERRE. Les guerres civiles. Par Hugo Loiseau 236O'LEARY, BRENDAN, IAN LUSTICK AND TOM CALLAGHY, eds. Right-Sizing the State: The Politics of Moving Borders. By Tobias Theiler 237BARNETT, MICHAEL. Eyewitness to a Genocide: The United Nations and Rwanda. By John Hickman 239GOLDSTEIN, AVERY. Deterrence and Security in the 21st Century: China, Britain, France and the Enduring Legacy of the Nuclear Revolution. By David G. Haglund 240
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
49

Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

Full text
Abstract:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
50

Dunoyer, Christiane. "Monde alpin." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.101.

Full text
Abstract:
Après avoir été peint et décrit avec des traits plus pittoresques qu’objectifs par les premiers voyageurs et chercheurs qui traversaient les Alpes, mus tantôt par l’idée d’un primitivisme dont la difformité et la misère étaient l’expression la plus évidente, tantôt par la nostalgie du paradis perdu, le monde alpin a attiré le regard curieux des folkloristes à la recherche des survivances du passé, des anciennes coutumes, des proverbes et des objets disparus dans nombre de régions d’Europe. Au début du XXe siècle, Karl Felix Wolff (1913) s’inspire de la tradition des frères Grimm et collecte un nombre consistant de légendes ladines, avec l’objectif de redonner une nouvelle vie à un patrimoine voué à l’oubli. Tout comme les botanistes et les zoologues, les folkloristes voient le monde alpin comme un « merveilleux conservatoire » (Hertz 1913 : 177). Un des élèves les plus brillants de Durkheim, Robert Hertz, analyse finement ces « formes élémentaires de la vie religieuse » en étudiant le pèlerinage de Saint Besse, qui rassemble chaque année les populations de Cogne (Vallée d’Aoste) et du Val Soana (Piémont) dans un sanctuaire à la montagne situé à plus de 2000 mètres d’altitude. Après avoir observé et questionné la population locale s’adonnant à ce culte populaire, dont il complète l’analyse par des recherches bibliographiques, il rédige un article exemplaire (Hertz 1913) qui ouvre la voie à l’anthropologie alpine. Entre 1910 et 1920, Eugénie Goldstern mène ses enquêtes dans différentes régions de l’arc alpin à cheval entre la France, la Suisse et l’Italie : ses riches données de terrain lui permettent de réaliser le travail comparatif le plus complet qui ait été réalisé dans la région (Goldstern 2007). Une partie de sa recherche a été effectuée avec la supervision de l’un des fondateurs de l’anthropologie française et l’un des plus grands experts de folklore en Europe, Arnold Van Gennep. Pour ce dernier, le monde alpin constitue un espace de prédilection, mais aussi un terrain d’expérimentation et de validation de certaines hypothèses scientifiques. « Dans tous les pays de montagne, qui ont été bien étudiés du point de vue folklorique […] on constate que les hautes altitudes ne constituent pas un obstacle à la diffusion des coutumes. En Savoie, le report sur cartes des plus typiques d’entre elles montre une répartition nord-sud passant par-dessus les montagnes et les rivières et non pas conditionnée par elles » (Van Gennep 1990 : 30-31). L’objectif de Van Gennep est de comprendre de l’intérieur la « psychologie populaire », à savoir la complexité des faits sociaux et leur variation. Sa méthode consiste à « parler en égal avec un berger » (Van Gennep 1938 : 158), c’est-à-dire non pas tellement parler sa langue au sens propre, mais s’inscrire dans une logique d’échange actif pour accéder aux représentations de son interlocuteur. Quant aux nombreuses langues non officielles présentes sur le territoire, quand elles n’auraient pas une fonction de langue véhiculaire dans le cadre de l’enquête, elles ont été étudiées par les dialectologues, qui complétaient parfois leurs analyses des structures linguistiques avec des informations d’ordre ethnologique : les enseignements de Karl Jaberg et de Jakob Jud (1928) visaient à associer la langue à la civilisation (Wörter und Sachen). Dans le domaine des études sur les walsers, Paul Zinsli nous a légué une synthèse monumentale depuis la Suisse au Voralberg en passant par l’Italie du nord et le Liechtenstein (Zinsli 1976). Comme Van Gennep, Charles Joisten (1955, 1978, 1980) travaille sur les traditions populaires en réalisant la plus grande collecte de récits de croyance pour le monde alpin, entre les Hautes-Alpes et la Savoie. En 1973, il fonde la revue Le monde alpin et rhodanien (qui paraîtra de 1973 à 2006 en tant que revue, avant de devenir la collection thématique du Musée Dauphinois de Grenoble). Si dans l’après-guerre le monde alpin est encore toujours perçu d’une manière valorisante comme le reliquaire d’anciens us et coutumes, il est aussi soumis à la pensée évolutionniste qui le définit comme un monde arriéré parce que marginalisé. C’est dans cette contradiction que se situe l’intérêt que les anthropologues découvrent au sein du monde alpin : il est un observatoire privilégié à la fois du passé de l’humanité dont il ne reste aucune trace ailleurs en Europe et de la transition de la société traditionnelle à la société modernisée. En effet, au début des années 1960, pour de nombreux anthropologues britanniques partant à la découverte des vallées alpines le constat est flagrant : les mœurs ont changé rapidement, suite à la deuxième guerre mondiale. Cette mutation catalyse l’attention des chercheurs, notamment l’analyse des relations entre milieu physique et organisation sociale. Même les pionniers, s’ils s’intéressent aux survivances culturelles, ils se situent dans un axe dynamique : Honigmann (1964, 1970) entend démentir la théorie de la marginalité géographique et du conservatisme des populations alpines. Burns (1961, 1963) se propose d’illustrer la relation existant entre l’évolution socioculturelle d’une communauté et l’environnement. Le monde alpin est alors étudié à travers le prisme de l’écologie culturelle qui a pour but de déterminer dans quelle mesure les caractéristiques du milieu peuvent modeler les modes de subsistance et plus généralement les formes d’organisation sociale. Un changement important a lieu avec l’introduction du concept d’écosystème qui s’impose à partir des années 1960 auprès des anthropologues penchés sur les questions écologiques. C’est ainsi que le village alpin est analysé comme un écosystème, à savoir l’ensemble complexe et organisé, compréhensif d’une communauté biotique et du milieu dans lequel celle-ci évolue. Tel était l’objectif de départ de l’étude de John Friedl sur Kippel (1974), un village situé dans l’une des vallées des Alpes suisses que la communauté scientifique considérait parmi les plus traditionnelles. Mais à son arrivée, il découvre une réalité en pleine transformation qui l’oblige à recentrer son étude sur la mutation sociale et économique. Si le cas de Kippel est représentatif des changements des dernières décennies, les différences peuvent varier considérablement selon les régions ou selon les localités. Les recherches d’Arnold Niederer (1980) vont dans ce sens : il analyse les Alpes sous l’angle des mutations culturelles, par le biais d’une approche interculturelle et comparative de la Suisse à la France, à l’Italie, à l’Autriche et à la Slovénie. John Cole et Eric Wolf (1974) mettent l’accent sur la notion de communauté travaillée par des forces externes, en analysant, les deux communautés voisines de St. Felix et Tret, l’une de culture germanique, l’autre de culture romane, séparées par une frontière ethnique qui fait des deux villages deux modèles culturels distincts. Forts de leur bagage d’expériences accumulées dans les enquêtes de terrain auprès des sociétés primitives, les anthropologues de cette période savent analyser le fonctionnement social de ces petites communautés, mais leurs conclusions trop tributaires de leur terrain d’enquête exotique ne sont pas toujours à l’abri des généralisations. En outre, en abordant les communautés alpines, une réflexion sur l’anthropologie native ou de proximité se développe : le recours à la méthode ethnographique et au comparatisme permettent le rétablissement de la distance nécessaire entre l’observateur et l’observé, ainsi qu’une mise en perspective des phénomènes étudiés. Avec d’autres anthropologues comme Daniela Weinberg (1975) et Adriana Destro (1984), qui tout en étudiant des sociétés en pleine transformation en soulignent les éléments de continuité, nous nous dirigeons vers une remise en cause de la relation entre mutation démographique et mutation structurale de la communauté. Robert Netting (1976) crée le paradigme du village alpin, en menant une étude exemplaire sur le village de Törbel, qui correspondait à l’image canonique de la communauté de montagne qu’avait construite l’anthropologie alpine. Pier Paolo Viazzo (1989) critique ce modèle de la communauté alpine en insistant sur l’existence de cas emblématiques pouvant démontrer que d’autres villages étaient beaucoup moins isolés et marginaux que Törbel. Néanmoins, l’étude de Netting joue un rôle important dans le panorama de l’anthropologie alpine, car elle propose un nouvel éclairage sur les stratégies démographiques locales, considérées jusque-là primitives. En outre, sur le plan méthodologique, Netting désenclave l’anthropologie alpine en associant l’ethnographie aux recherches d’archives et à la démographie historique (Netting 1981) pour compléter les données de terrain. La description des interactions écologiques est devenue plus sophistiquée et la variable démographique devient cruciale, notamment la relation entre la capacité de réguler la consistance numérique d’une communauté et la stabilité des ressources locales. Berthoud (1967, 1972) identifie l’unité de l’aire alpine dans la spécificité du processus historique et des différentes trajectoires du développement culturel, tout en reconnaissant l’importance de l’environnement. C’est-à-dire qu’il démontre que le mode de production « traditionnel » observé dans les Alpes n’est pas déterminé par les contraintes du milieu, mais il dérive de la combinaison d’éléments institutionnels compatibles avec les conditions naturelles (1972 : 119-120). Berthoud et Kilani (1984) analysent l’équilibre entre tradition et modernité dans l’agriculture de montagne dans un contexte fortement influencé par le tourisme d’hiver. Dans une reconstruction et analyse des représentations de la montagne alpine depuis la moitié du XVIIIe siècle à nos jours, Kilani (1984) illustre comment la vision du monde alpin se dégrade entre 1850 et 1950, au fur et à mesure de son insertion dans la société globale dans la dégradation des conditions de vie : il explique ainsi la naissance dans l’imaginaire collectif d’une population primitive arriérée au cœur de l’Europe. Cependant, à une analyse comparative de l’habitat (Weiss 1959 : 274-296 ; Wolf 1962 ; Cole & Wolf 1974), de la dévolution patrimoniale (Bailey 1971 ; Lichtenberger 1975) ou de l’organisation des alpages (Arbos 1922 ; Parain 1969), le monde alpin se caractérise par une surprenante variation, difficilement modélisable. Les situations de contact sont multiples, ce qui est très évident sur le plan linguistique avec des frontières très fragmentées, mais de nombreuses autres frontières culturelles européennes traversent les Alpes, en faisant du monde alpin une entité plurielle, un réseau plus ou moins interconnecté de « upland communities » (Viazzo 1989), où les éléments culturels priment sur les contraintes liées à l’environnement. Aux alentours de 1990, la réflexion des anthropologues autour des traditions alpines, sous l’impulsion de la notion d’invention de la tradition, commence à s’orienter vers l’étude des phénomènes de revitalisation (Boissevain 1992), voire de relance de pratiques ayant subi une transformation ou une rupture dans la transmission. Cette thèse qui a alimenté un riche filon de recherches a pourtant été contestée par Jeremy MacClancy (1997) qui met en avant les éléments de continuité dans le culte de Saint Besse, presqu’un siècle après l’enquête de Robert Hertz. La question de la revitalisation et de la continuité reste donc ouverte et le débat se poursuit dans le cadre des discussions qui accompagnent l’inscription des traditions vivantes dans les listes du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography