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Journal articles on the topic 'Monarchie – France – 18e siècle'

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1

Burguière, André. "La Centralisation Monarchique Et La Naissance Des Sciences Sociales: Voyageurs et statisticiens à la recherche de la France à la fin du 18e siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 55, no. 1 (February 2000): 199–218. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2000.279839.

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Abstract:
Dans le chapitre 8 du livre I de L'Ancien Régime et la Révolution. intitulé: « Que la France était le pays où les hommes étaient devenus le plus semblables entre eux », Tocqueville développe l'une des idées les plus fortes de son analyse du remodelage de la société française par la monarchie durant les deux derniers siècles de l'Ancien Régime.La similitude qu'il évoque peut se comprendre de deux manières. D'une part, comme un mouvement général d'uniformisation qui résulterait de l'effort de l'État monarchique pour vider de leur substance les pouvoirs locaux et pour éliminer les particularismes régionaux. Même si l'on peut discuter ou nuancer la pertinence du diagnostic, en particulier quand Tocqueville évoque l'appauvrissement de la noblesse, il souligne un effet indéniable de la dynamique centralisatrice de l'État.
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2

Voisin, Ludivine. "L' « ancienne » ou la « nouvelle » Rome: les monastères grecs sous domination latine entre Rome et Constantinople (13e-15e siècles)." Chronos 28 (March 21, 2019): 7–24. http://dx.doi.org/10.31377/chr.v28i0.396.

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Abstract:
Plus d'un siècle après l'établissement des Normands en Italie du Sud, une autre dynastie franque, originaire du Poitou, s'établit en pays grec et étend sa domination sur une population majoritairement hellénophone, de culture et de foi grecques à Chypre : les Lusignans en 11922. La monarchie franque s'y maintient jusqu'en 1473, année où s'amorce la transition politique et administrative de l'île vers le règne vénitien (1489-1570/1571). Le détournement de la quatrième croisade sur Constantinople (1203-1204) marque une étape supplémentaire dans l'expansion latine en Orient : la prise de la capitale de l'empire byzantin (12-15 avril 1204) convainc les croisés de leur irrésistible force. Les Latins se dispersent alors sur les routes de la Grèce continentale et insulaire, que leurs chefs ont prévue de se répartir avant même la prise de Constantinople (Van Tricht 2011 : 41-46). Le Péloponnèse est conquis en 1205 par des chevaliers franc-comtois et champenois : la principauté franque de Morée survit diffcilement jusqu'en 1430, date à laquelle elle est cédée au despotat d'Épire. Les grands vainqueurs de la conquête latine sont finalement les Vénitiens qui établissent un empire colonial dont I 'île de Crète constitue la plus importante terre de peuplement (1205-1645/1669). La domination latine se replie aux 19 et 16 siècles sous l'effet des conquêtes ottomanes, mais une poche de résistance latine se maintient encore à Corfou au 1 V siècle.
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3

Garnot, Benoît. "Justice et société dans la France du 18e siècle." Dix-huitième Siècle 37, no. 1 (2005): 87–100. http://dx.doi.org/10.3406/dhs.2005.2657.

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Zékian, Stéphane. "La personnification du 18e siècle dans la France révolutionnée." Dix-huitième siècle 42, no. 1 (2010): 617. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.042.0617.

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5

Cosandey, Fanny. "De Lance en Quenouille. La place de la reine dans l'État moderne (14e -17e siècles)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, no. 4 (August 1997): 799–820. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279602.

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Abstract:
La reine de France existe-t-elle ? Pour saugrenue que paraisse la question, la réponse n'en est pas moins incertaine lorsqu'on se penche sur l'historiographie de ces deux derniers siècles. Les historiens du ou de la politique n'accordent à la reine qu'un regard distrait, la reléguant à une existence domestique à laquelle les nombreuses biographies sur les reines de France n'hésitent pas à la réduire.Le traitement appliqué jusqu'ici à la loi salique n'est pas étranger à cette situation. Si, depuis Paul Viollet, d'excellents travaux ont montré le processus d'élaboration de cette « loi » et les modalités de l'exclusion des femmes du trône en fonction des impératifs politiques provoqués par la guerre de Cent Ans, aucune analyse n'a envisagé la signification de ce texte à l'égard des femmes. Ainsi, les études récentes, très précises, de Colette Beaune et de Jacques Krynen ont porté sur la construction juridique de la loi salique à partir de la réflexion politique des 14e et 15e siècles, afin de montrer la part qu'eut cette loi dans la formation d'un État monarchique qui puise ses formes modernes dans les deux derniers siècles du Moyen Age. En ce sens, c'est la genèse de ce texte plus que son contenu qui fait l'objet de l'analyse et, dans la perspective d'un renforcement du pouvoir royal, la focalisation qui s'exerce alors sur la personne du roi conduit spontanément à la mise à l'écart de celle qui n'a pas droit au trône. Le fait, dominant toute l'historiographie de la loi salique, qu'aucune réflexion sur la nature de l'exclusion des femmes n'ait été envisagée, laisse la voie ouverte aux interprétations les plus restrictives concernant la place de ces dernières dans la politique.
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Renard, Didier. "L’assistance en France au 19e siècle : logiques de l’intervention publique." I. Logiques de l’intervention étatique et de la solidarité : origines et enjeux d’un débat, no. 16 (January 12, 2016): 9–25. http://dx.doi.org/10.7202/1034394ar.

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Abstract:
L’idée moderne de l’intervention publique en matière de lutte contre la pauvreté est née dans le troisième tiers du 18e siècle et s’est affirmée pendant la Révolution française. Le retour aux idées traditionalistes de la première moitié du 19e siècle n’empêche pas la pauvreté de rester au coeur des préoccupations publiques, sous un nouveau nom, le paupérisme. Les événements de 1848 sont l’occasion pour les trois philosophies en présence (libérale, républicaine, traditionaliste) de s’affronter directement. À la fin du siècle, le rapprochement des conceptions traditionaliste et républicaine fixe le débat en des termes proches de ceux d’aujourd’hui, et favorise la mise en place d’un système complet d’intervention contre la pauvreté.
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Drazen Grmek, Mirko. "La réception du De Sedibus de Morgagni en France au 18e siècle." Dix-huitième Siècle 23, no. 1 (1991): 59–73. http://dx.doi.org/10.3406/dhs.1991.1795.

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Tésio, Stéphanie. "Climat et médecine à Québec au milieu du 18e siècle." Scientia Canadensis 31, no. 1-2 (January 23, 2009): 155–65. http://dx.doi.org/10.7202/019759ar.

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Abstract:
Résumé Successeur de Michel Sarrazin, Jean-François Gaultier, médecin normand, arrive à Québec, en 1742, avec la charge de médecin du roi. Sa correspondance avec l’Académie royale des Sciences de Paris copmrend une description minutieuse d’observations météorologiques, botaniques, agricoles et médicales, de même que de brèves notes sur les maladies régnantes (fièvres, maladies pulmonaires, maladies dysentériques), de cette ville de Nouvelle-France. Aussi, il est important de comprendre qu’il appartient au mouvement européen de la médecine météorologique, une approche conçue initialement par Hippocrate puis développée par Sydenham en Angleterre dans la seconde moitié du 17e siècle, dont l’objectif est d’établir une corrélation étroite entre la météorologie et la maladie. A la lumière de l’historiographie actuelle, Gaultier est le premier médecin à en témoigner officiellement dans les colonies françaises.
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Havard, Gilles. "« Les forcer a devenir Cytoyens »: État, Sauvages et citoyenneté en Nouvelle-France (XVIIe-XVIIIe siècle)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 64, no. 5 (October 2009): 983–1018. http://dx.doi.org/10.1017/s039526490002429x.

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Abstract:
RésuméL’État royal français, en Nouvelle-France, est conduit à bricoler des formes nouvelles de souveraineté afin de définir officiellement le statut des Amérindiens. Tout en revendiquant avant tout sur ces derniers une allégeance de type féodal qui puise dans le langage international de la « protection », la monarchie est portée au XVIIesiècle par un optimisme assimilateur qui postule la rapide transformation des . Sauvages . : sur le plan culturel (« francisation ») comme juridique (naturalisation), cette imbrication constituant une innovation propre au système impérial français. Or il se pourrait que ce projet colonial ait subverti certains principes traditionnels de la monarchie d’Ancien Régime et participé à l’avènement d’un État plus unitaire et centralisé. Dans le laboratoire nord-américain, en effet, la royauté et ses représentants locaux n’ont pas seulement improvisé une réflexion originale sur la francité ; au cours du XVIIIesiècle, quand fut consacrée l’irréductibilité de la « sauvagerie » amerindienne, ils ont encore repensé le concept de citoyenneté, désormais plus solidaire de la culture.
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Burguière, André. "« Cher Cousin »: Les Usages Matrimoniaux de la Parenté Proche dans la France du 18e Siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, no. 6 (December 1997): 1339–60. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279636.

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Abstract:
Faut-il épouser son proche ou son prochain ? Nous aimerions nous interroger sur le sens particulier que pouvait avoir ce dilemme pour la société française du 18e siècle, sans oublier, comme les anthropologues aiment à nous le rappeler, qu'il a aussi une portée universelle : l'universalité de l'interdit de l'inceste répondrait, selon eux, à une précaution d'exogamie sans laquelle les groupes familiaux n'auraient jamais pu établir entre eux des rapports pacifiés.
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Roger, Alexandra. "Les retraites monastiques subies en France au 18e siècle : traitement littéraire et réalité du phénomène." Dix-huitième siècle 48, no. 1 (2016): 57. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.048.0057.

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Garnot, Benoît. "La justice pénale et les témoins en France au 18e siècle : de la théorie à la pratique." Dix-huitième siècle 39, no. 1 (2007): 99. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.039.0099.

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Lemarchand, Yannick. "Style Mercantile ou Mode des Finances Le choix d'un modèle comptable dans la France d'Ancien Régime." Annales. Histoire, Sciences Sociales 50, no. 1 (February 1995): 159–82. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1995.279356.

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Abstract:
L'année 1994 a vu la commémoration du cinquième centenaire de la publication du premier traité de comptabilité, Particulares de computis e scripturis, neuvième partie de la Summa de Arithmetica, Geometria, Proportioni et Proportionalita du franciscain Luca Pacioli. Ce texte constitue le premier exposé complet de la méthode dite de tenue des livres en parties doubles, une technique apparue dans le courant du 14e siècle et qui reste le fondement de la comptabilité moderne. En France, elle ne s'est diffusée qu'assez lentement et ne s'est pas répandue de façon uniforme dans toutes les branches d'activité, en particulier parce qu'elle s'est trouvée en concurrence avec un autre modèle comptable. D'ailleurs, lorsque les historiens évoquent les archives comptables du 18e siècle, ils ne portent pas du tout le même jugement selon qu'elles proviennent du commerce ou de l'industrie. Le travail des marchands inspire le respect : « Toute rencontre avec le travail comptable du grand négoce laisse l'impression d'une pratique portée à son point de maturité, d'un emploi généralisé, international, parfaitement adaptée à une activité ».
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Picco, Dominique. "La monarchie française et l’éducation des filles (XVIe-XVIIIe siècles)." Encounters in Theory and History of Education 19 (November 30, 2018): 35–51. http://dx.doi.org/10.24908/eoe-ese-rse.v19i0.11912.

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Abstract:
Dans la France moderne, l’éducation des enfants, garçons et filles, ne fait pas partie des champs traditionnels d’intervention de l’État monarchique. Ses ingérences sont rares et se limitent à des déclarations de principe, non suivi d’engagements administratifs et encore moins financiers. Ainsi en 1698 une déclaration de Louis XIV, reprise quasiment mots pour mots en 1724 par Louis XV, affirme la nécessité de fonder une école par paroisse et de rendre la scolarité obligatoire jusqu'à quatorze ans. La monarchie française d’Ancien Régime n’a donc jamais eu de véritable politique scolaire, même si elle a pu, occasionnellement, initier ou soutenir la création d’établissements, en particulier au XVIIIe siècle, des écoles spécialisées ‑Ponts et Chaussées en 1747 et Génie de Mézières l’année suivante, des écoles militaires à partir de 1751 ou des écoles vétérinaires à partir de 1762. Tous réservés aux garçons, ces espaces participent alors de la construction de la masculinité des jeunes générations.
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Furst, Benjamin. "L'État face aux rivières d'une province frontière : police des cours d'eau et affirmation de l'autorité royale en Alsace au XVIIIe siècle." La Houille Blanche, no. 5 (October 2020): 8–16. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020047.

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Abstract:
Dès le rattachement de l'Alsace à la France, la valorisation du territoire s'affirme comme l'un des objectifs majeurs de la monarchie dans la province, et pour ce faire, la maîtrise des cours d'eau est vite perçue comme essentielle. Au-delà du seul intérêt économique, l'étude des fonds de l'intendance montre qu'au XVIIIe siècle, l'ingérence du pouvoir royal dans la police des cours d'eau à travers la gestion des conflits d'usage et de la lutte contre les inondations, permet à la monarchie de légitimer son intervention, et donc par extension, l'autorité du souverain. Dans ce domaine, l'action des ingénieurs des Ponts et Chaussées est essentielle à l'action des pouvoirs administratifs. Ces derniers autant que les populations riveraines se reposent sur leur expertise et leur pratique du terrain. Toutefois, en dépit de leur intervention permanente, la portée des mesures reste cantonnée au niveau local et les compromis imposés par la réalité tant environnementale que politique de la province sont nombreux, conduisant à une administration originale, sans pour autant être exceptionnelle, du réseau hydrographique alsacien
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Léger, Benoit. "Nouvelles aventures de Gulliver à Blefuscu : traductions, retraductions et rééditions des Voyages de Gulliver sous la monarchie de Juillet1." Meta 49, no. 3 (November 25, 2004): 526–43. http://dx.doi.org/10.7202/009377ar.

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Abstract:
Résumé Les Voyages de Gulliver (Swift, 1726) connaissent un grand succès au xixe siècle en France. Les quelque cent éditions parues entre 1815 et 1898 présentent une quinzaine de révisions distinctes, de versions abrégées ou expurgées et de retraductions, quoique la traduction réalisée par Pierre-François Guyot, abbé Desfontaines, en 1727 reste prédominante. L’analyse de trois versions publiées entre 1832 et 1843 (une réédition du texte de Desfontaines, une retraduction et une version expurgée pour la jeunesse), révèle comment la notion de traduction a évolué en un siècle et demi. L’étude du discours paratextuel et d’exemples tirés des passages les plus problématiques – s’agissant du « bon goût » ou des convenances – montre que des positions divergentes en matière de traduction cohabitent tout au cours du xixe siècle, cependant que les éditeurs semblent s’entendre pour proposer au lectorat français des textes retravaillés, qui ont transformé notre lecture de Gulliver en le vidant de son essence et en l’infantilisant.
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Jane Graham, Lisa. "Les témoins dans le droit et la littérature : la construction de l'intimité dans la France du 18e siècle." Dix-huitième siècle 39, no. 1 (2007): 145. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.039.0145.

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Rouche, Michel. "La crise de l'Europe au cours de la deuxième moitié du VIIe siècle et la naissance des régionalismes." Annales. Histoire, Sciences Sociales 41, no. 2 (April 1986): 347–60. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1986.283279.

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Abstract:
Lorsqu'en 1948 parut l'ouvrage de Jan Dhondt, Études sur la naissance des principautés territoriales en France (IXe-Xe siècles ), Ferdinand Lot salua « ce large tableau d'histoire générale qu'il nous présente et peint de main de maître ». Pour le professeur de l'Université de Gand, il s'agissait de montrer que cette apparition était en réalité « une profonde révolution qui marque le neuvième siècle ». Née en quelques dizaines d'années, elle triomphe après 887, au cours du Xe siècle, par « élimination de la monarchie centralisée au bénéfice des princes territoriaux ». Son succès est dû au fait que l'empire carolingien était un « cadre politique anachronique dès sa naissance même », conclusion qui n'était pas sans inquiéter Ferdinand Lot, lequel insistait à juste titre sur le rôle des magnats et l'absence des notions d'État et d'intérêt général pour expliquer l'échec de Pépin, Charlemagne et Louis le Pieux.
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Jarnoux, Philippe. "La colonisation de la seigneurie de Batiscan aux 17e et 18e siècles : l’espace et les hommes." Revue d'histoire de l'Amérique française 40, no. 2 (August 20, 2008): 163–91. http://dx.doi.org/10.7202/304442ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cet article examine l'occupation du sol et le peuplement de la seigneurie de Batiscan, le plus important fief du gouvernment de Trois-Rivières, pendant le Régime français. L'analyse du milieu naturel, du mouvement et de la forme des concessions amène la constatation que les Jésuites, seigneurs depuis 1639, ont exercé une influence profonde pour structurer l'occupation du sol en délimitant les aires successifs d'expansion et en récompensant leurs serviteurs et les plus importantes familles afin d'encourager le développement de leur seigneurie. Suit une analyse de l'évolution démographique qui tient compte des migrations internes et externes et des relations humaines qui se tissent entre les habitants. Le développement précoce et intensif de la seigneurie en fait la plus populeuse de la région de Trois-Rivières dès la fin du 17e siècle lorsque les rives du Saint-Laurent sont occupées et que la colonisation progresse en amont de la Batiscan. L'accroissement de la population au 18e siècle est surtout canalisé vers de nouvelles zones pionnières à l'arrière du fief dans la paroisse de Sainte-Geneviève qui ouvre ses registres en 1727. En identifiant les divers facteurs qui ont influencé le développement de la société rurale cet article constitue une contribution originale à l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-France.
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Sawyer, Stephen W. "Définir un intérêt particulier parisien. Les élections et l’administration municipale de Paris au milieu du XIXe siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 64, no. 2 (April 2009): 405–33. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900028183.

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Abstract:
RésuméCet article entend montrer que la municipalité parisienne a joué un rôle central dans la négociation du rapport entre Paris et la nation française au milieu du XIXe siècle. L’instauration d’élections municipales dans la capitale sous la monarchie de Juillet a donné naissance à une culture électorale et participative locale, qui a non seulement reformulé le rapport entre les mandataires et leurs arrondissements, mais a également modifié la nature du mandat municipal grâce à l’introduction de la notion d’expertise et l’agrandissement de l’échelle d’intervention administrative locale. Cette culture participative a aussi permis l’établissement durable d’une reconnaissance mutuelle entre le pouvoir municipal de Paris et le pouvoir du gouvernement national sis dans la même ville. De cette culture électorale et participative est né un intérêt particulier parisien, rouage essentiel qui a permis à Paris de trouver sa place dans une France en voie de démocratisation.
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Schneider, Stefan. "Les clauses parenthétiques dans les textes de la Nouvelle-France du 17e et du 18e siècle : aspects pragmatiques, syntaxiques et diachroniques1." Linx, no. 61 (June 1, 2009): 87–102. http://dx.doi.org/10.4000/linx.1340.

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White, Kimberly. "Les débuts et les débutantes à l’Opéra de Paris sous la monarchie de Juillet (1830-1848)." Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique 12, no. 1-2 (December 3, 2018): 9–18. http://dx.doi.org/10.7202/1054196ar.

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Abstract:
Cette étude présente le système des « débuts » à l’Opéra de Paris pendant la monarchie de Juillet, des premières auditions aux premières représentations, et s’intéresse en particulier aux expériences des débutantes. En France, au XIXe siècle, les courants de pensée sexistes influençaient le jugement du public et des critiques; en effet, les artistes étaient jugés différemment selon leur sexe. Les nouvelles chanteuses subissaient des pressions pour se conformer à l’image idéale de la débutante transmise par les anecdotes, les romans et même la critique musicale. L’objectif de cet article est d’étudier les efforts ainsi que les ambitions des chanteuses qui se sont essayées à des carrières professionnelles à l’Opéra, bravant ainsi les difficultés de l’époque. La première partie décrit les débuts; la deuxième partie s’intéresse à la perception des débutantes proposée par la presse; et enfin, la troisième partie se concentre sur les débuts de deux jeunes artistes, Cornélie Falcon et Noémie de Roissy.
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Burguière, André. "L’État monarchique et la famille (XVIe-XVIIIe siécle)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 56, no. 2 (April 2001): 313–35. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900032662.

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Abstract:
RésuméLa monarchie française du XVIe au XVIIIe siècle a été peu absolutiste à l’égard de la famille. Respectueuse de la diversité coutumière de la France, elle a contribué, par la stabilité sociale et économique qu’elle a su maintenir, à figer la géographie des formes domestiques. Hostile en principe aux réseaux féodaux mais aussi lignagers des barons qui défiaient son autorité, elle a appelé auprès d’elle un personnel politique issu du monde robin, qui a souvent implanté dans l’appareil d’état de puissants clans familiaux, fondés strictement sur la parenté. Si les nobles d’épée, désormais soucieux de renommée personnelle, se souviennent surtout de leurs parents qui les ont marqués, la bourgeoisie et bientôt les paysans éduqués s’inventent des généalogies valorisantes. Si l’état envahit progressivement la famille, c’est à contrecœ ur, pour répondre à une demande grandissante de prise en charge.
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Bourguinat, Nicolas. "Libre-commerce du blé et représentations de l’espace français. Les crises frumentaires au début du xixe siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 56, no. 1 (February 2001): 125–52. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900000093.

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Abstract:
Résumés/SummariesCet article étudie les représentations de l’espace économique de la production et de la circulation des céréales en France au début du xixe siècle, en s’appuyant sur la comparaison entre la gestion de la crise frumentaire de 1811-1812 par le Premier Empire et de la crise de 1816-1817 par le gouvernement de la Restauration. Nous cherchons à caractériser ces politiques par rapport à leur adhésion proclamée au libre-commerce, en montrant que le régime impérial ne le comprend que par des mesures autoritaires tandis que la monarchie bourbonienne y adhère avec moins de restrictions. Dans les deux cas, le pouvoir préfectoral se trouve en distorsion avec le pouvoir central: tantôt en désavouant ou en appliquant contraint et forcé les consignes antilibérales venues du sommet de l’État, tantôt en mettant les départements au service de cloisonnements et d’obstacles aux flux de blé. Il s’agit enfin de montrer quelles en sont les conséquences pour les représentations de l’espace: statique et figée sous l’Empire, dynamique et actualisé sous la Restauration.
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Nicolle, Sylvain. "La Mythologie politique de Paul Hadol : des figures du pouvoir à l’épreuve des mythes grecs dans la caricature au début de la Troisième République (1871-1872)." Quêtes littéraires, no. 10 (December 30, 2020): 78–93. http://dx.doi.org/10.31743/ql.11534.

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Abstract:
Entre 1871 et 1872, le dessinateur Paul Hadol publie dans l ’hebdomadaire satirique Le Charivari onze portraits-charges formant une série intitulée La Mythologie politique. Cet article rappelle d'abord comment celle-ci s'inscrit dans une tradition préexistante de parodie iconographique de l'Antiquité qui naît en Angleterre à la fin du XVIIIe siècle avant d'être acclimatée en France à partir de la monarchie de Juillet.On interroge ensuite les critères de sélection biographique des célébrités caricaturées et la cohérence thématique possible de la série à partir de la typologie des filtres mythologiques – le cycle de Troie, les divinités olympiennes, les héros, les monstres. Enfin, l'analyse plus spécifiquement sémiotique des caricatures met en évidence la reprise du procédé associant grosse-tête et légende versifiée aux deux séries du Panthéon charivarique (1838-1841 et 1866-1867), la dimension de rébus politique, et le jeu de citations artistiques, littéraires voire musicales. L'épilogue montre que la portée de la série peut s'envisager d'un point de vue politique et artistique mais aussi intellectuel dans le rapport au temps qu'elle questionne.
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Bien, David D. "Les offices, les corps, et le crédit d'État : l'utilisation des privilèges sous l'Ancien Régime." Annales. Histoire, Sciences Sociales 43, no. 2 (April 1988): 379–404. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1988.283495.

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Abstract:
Bien qu'étant une activité quasi quotidienne sous l'Ancien Régime, emprunter n'était pas ce que les rois de France faisaient le mieux. Le problème chronique et tenace était celui de la confiance du public. Connaissant la longue histoire de banqueroutes, partielles ou totales, de la monarchie, les prêteurs se montraient réticents à avancer de l'argent directement au roi, ce qui se comprend, et ils ne le faisaient que si leur risque était compensé par un rapport élevé. Pour l'État, ces taux d'intérêt onéreux avaient pour conséquence d'alourdir encore le fardeau de la dette, ce qui aggravait les déficits budgétaires et conduisait à de nouveaux emprunts. A partir du milieu du XVIe siècle, au moins, se sont succédé des périodes de soixante à soixante-dix ans durant lesquelles le poids total du service de la dette s'accroissait inexorablement, pour en arriver à absorber jusqu'à 65 à 70 % des revenus royaux, entraînant régulièrement à ce stade une nouvelle grande banqueroute. Rétrospectivement, les problèmes du crédit de l'État apparaissent structurels, circulaires et répétitifs.
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Olivera Serrano, Cesar. "Servicio al rey y diplomacia castellana: Don Juan Manuel de Villena (+ 1462)." Anuario de Estudios Medievales 25, no. 2 (April 2, 2020): 463. http://dx.doi.org/10.3989/aem.1995.v25.i2.943.

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Abstract:
La diplomatie castellane à l'époque de Henry IV (1454-1474) a eté dirigée par un groupe réduit de conseillers royaux et des diplomates. Don Juan Manuel de Villena (+1462) a eté un des plus important ambassadeurs à cette époque et il a eté chargé de negocier des affaires bilatérales entre la France et la Castille. Il appartenait à un des plus connus linages de la Castille mais sans le prestige et la richesse qu'il avait eu au XIVe siècle. Il a essayé de récupérer l'ancien pouvoir de sa famille en employamt ses relations dans le monde de la diplomatie. Il na obtenu une seigneurie dans les Asturies et une position économique de niveau moyen. Il a eu une spéciale relation avec le comte Jean V d' Armagnac, qui était a cette époque vassal du roi de Castille. Ses relations familières et politiques avec les conseillers royaux les plus célebres de son temps lui ont permis d'obtenir tous ces objetifs. Sa biographie nous aide a comprendre un peu mieux les usages diplomatiques de la monarchie castillane.
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Pinson, Guillaume. "L’impossible panorama." Études françaises 44, no. 3 (December 9, 2008): 109–19. http://dx.doi.org/10.7202/019535ar.

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Abstract:
Résumé Quel discours le xixe siècle a-t-il tenu sur le journal, quel imaginaire a-t-il déployé pour tenter de décrire l’objet périodique et son impact sur la société française ? Telle est la question que pose cet article qui se propose de mettre en concordance les petites formes médiatiques, telles qu’elles se déploient dans le journal, et la façon dont le xixe siècle a représenté et mis en scène le journal. Autrement dit, le modèle micropoétique qui organise la mosaïque médiatique contamine le discours tenu sur le journal. On peut le vérifier dans plusieurs genres et registres : la « littérature panoramique » (études de moeurs, codes, physiologies, keepsakes) sous la monarchie de Juillet, les inventaires anecdotiques et les petites biographies de journalistes sous le Second Empire ou encore les Mémoires de journalistes sous la IIIe République. Tous ces genres sont directement inspirés de la sphère médiatique et connaissent souvent des prépublications en journal ; ils se situent au croisement de la nouvelle à la main (la blague) et de l’anecdote, tout en dérivant constamment vers la fiction. Mais une nuance doit être apportée, notamment du côté de certaines entreprises romanesques (les Illusions perdues de Balzac, Charles Demailly des Goncourt, Bel-Ami de Maupassant, entre autres) ainsi que des débuts de l’historiographie du journal, qui naît à la fin des années 1850 avec la vaste Histoire politique et littéraire de la presse en France d’Eugène Hatin. On trouve là une ampleur et une hauteur de vue qui déplacent indéniablement le modèle micropoétique.
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Dickason, Olive Patricia. "Europeans and Amerindians: Some Comparative Aspects of Early Contact." Historical Papers 14, no. 1 (April 26, 2006): 182–202. http://dx.doi.org/10.7202/030842ar.

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Abstract:
Résumé Les nations européennes qui tentèrent d'établir un empire dans le nouveau monde partagèrent la même attitude fondamentale même si leurs façons de traiter les Amérindiens ont différé. Toutes et chacune croyaient qu'en tant que nation chrétienne elles avaient un droit d'hégémonie sur les terres et les peuples non-chrétiens, voire même, dans le cas des Amériques, elles considéraient qu'elles n'avaient pas à tenir compte des désirs des autochtones. Le fait d'établir une suzeraineté supposait, cependant, qu'une entente quelconque s'établisse entre les Européens et les Amérindiens, qu'il s'agisse d'une « conquête » ou d'un « accord » obtenu plus ou moins volontairement. Assez curieusement, on appela ces ententes des « traités ». Certains furent écrits à l'européenne, d'autres furent conclus à l'amérindienne et certains empruntèrent aux deux façons. Règle générale, l'Espagne n'eut recours au traité écrit que vers la fin du 18e siècle et le Portugal, lui, ne l'utilisa que très rarement. La France préféra presque toujours la manière amérindienne sauf dans les cas où la contrepartie était alliée à d'autres nations européennes. L'Angleterre, de son côté, opta très tôt pour le contrat écrit de même que la Hollande qui fut la première à acheter les terres qu'elle occupait, établissant ainsi un genre de titre de propriété. Malgré ces diverses façons de faire, les nations européennes restèrent constantes dans leur attitude première et, en aucun temps, n'acceptèrent-elles les Amérindiens en tant que peuples souverains dans la famille des nations ; de même, elles ne les considérèrent jamais comme ayant un statut social correspondant aux leurs. C'est cette attitude, bien plus que la bonté ou la cruauté, qui a profondément affecté la situation de l'Amérindien à mesure que l'Européen s'emparait des Amériques.
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Mole, Gregory. "Incriminating Empire." French Historical Studies 44, no. 1 (February 1, 2021): 27–57. http://dx.doi.org/10.1215/00161071-8725837.

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Abstract:
Abstract This article explores the political fallout from the 1766 execution of the comte de Lally, who oversaw the failed defense of France's Indian colonies during the Seven Years' War. Accused of treason by administrators of the French East India Company, Lally emerged as a source of controversy in the final decades of the Old Regime. As critics and apologists clashed over the legality of Lally's execution, questions about the nature of his “crime” gave way to a broader debate over the meaning and limits of company sovereignty under France's absolutist state. This conflict remained unresolved into the French Revolution. The Lally affair provides a window into the nebulous relationship that developed between the crown, the company, and the emergent French nation, laying bare the many faces of empire that confronted France during the eighteenth century. Cet article explore les retombées politiques de l'exécution du comte de Lally, l'homme qui commandait les colonies des Indes orientales françaises durant la guerre de Sept Ans. Accusé de trahison par la Compagnie des Indes, Lally représentait une source de controverse à la fin de l'Ancien Régime. Tandis que les critiques et les apologistes contestaient la légalité de son exécution, la question de la culpabilité de Lally incita un débat plus général sur la nature de la souveraineté de la Compagnie sous l'Etat absolutiste. Ce débat restait non résolu durant la Révolution française. L'affaire Lally souligne les liens nébuleux parmi la Compagnie, la monarchie, et la nation française. Elle révèle également les multiples incarnations de l'Empire français au cours du dix-huitième siècle.
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Banks, David. "L’écriture de l’article scientifique et ses premières traductions." Fachsprache 41, no. 1-2 (April 15, 2019): 61–81. http://dx.doi.org/10.24989/fs.v41i1-2.1498.

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Abstract:
Je pense que prendre en considération le développement historique du langage peut nous aider à comprendre son fonctionnement actuel. Par conséquent je vais étudier un échantillon des premiers exemples de la traduction d’articles savants entre deux langues vernaculaires. Le premier périodique savant est le Journal des Sçavans, paru à Paris le 5 janvier 1665. Deux mois plus tard, le 6 mars 1665, les Philosophical Transactions parurent à Londres. Le Journal des Sçavans était rédigé par Denis de Sallo, à l’instigation de Colbert, dont l’objectif était le contrôle de la connaissance nouvelle et son utilisation pour célébrer la gloire de Louis XIV. La France était totalement stable et elle était le centre économique et culturel de l’Europe. Les Philosophical Transactions furent lancés comme une entreprise privée par Henry Oldenburg, un des secrétaires de la Royal Society, comme moyen d’augmenter ses revenus. L’Angleterre venait de traverser un demi-siècle parmi les plus chaotiques de son histoire, mais, à ce moment-là elle se confortait dans l’espoir retrouvé de la Restauration de la monarchie. Le Journal des Sçavans traitait toutes les disciplines de la nouvelle connaissance, y compris la théologie, le droit et l’histoire, et comportait principalement des recensements de livres. Les Philosophical Transactions se restreignaient aux sciences et à la technologie, et se basaient sur le courrier de H. Oldenburg. Son courrier était volumineux car il était au centre d’un réseau de correspondance scientifique. Le premier numéro des Philosophical Transactions comporte la traduction d’un item paru dans le premier numéro du Journal des Sçavans. Cela constitue alors la toute première traduction d’un article savant d’une langue vernaculaire vers une autre. Une étude des traits linguistiques (notamment la thématisation et les types de procès) de ces deux textes démontre que H. Oldenburg suivit de près le texte français, bien qu’il simplifiât son organisation afin de le rendre plus clair. Le Journal des Sçavans fut supprimé après 13 semaines, mais fut ressuscité au début de l’année suivante avec l’Abbé Bignon comme rédacteur. Le numéro du 11 janvier 1666 comporte la traduction d’un item paru aux Philosophical Transactions le 8 mai 1665. Le texte français le présente comme étant un résumé, mais il s’agit plutôt de la traduction d’extraits choisis que d’un résumé proprement dit. L’étude des traits linguistiques fait ressortir les différences entre les deux textes. Etudier ces textes s’avère fascinant en soi. Mis à part leur intérêt propre, il faut souligner le fait qu’ils étaient les premières tentatives de traduire des articles savants. Par conséquent, on peut considérer que l’évolution de la traduction de l’article savant commence ici.
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ΝΥΣΤΑΖΟΠΟΥΛΟΥ-ΠΕΛΕΚΙΔΟΥ, ΜΑΡΙΑ. "ΤΑ ΠΛΑΣΤΑ ΕΓΓΡΑΦΑ ΣΤΟΥΣ ΜΕΣΟΥΣ ΧΡΟΝΟΥΣ ΣΤΟ ΒΥΖΑΝΤΙΟ ΚΑΙ ΣΤΑ ΒΑΛΚΑΝΙΑ: Κριτήρια πλαστότητας, στόχοι και τεχνικές." Eoa kai Esperia 7 (January 1, 2007): 25. http://dx.doi.org/10.12681/eoaesperia.7.

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Abstract:
<p>Le problème de la distinction entre les documents authentiques et les faux fut posé au 17e siècle en Allemagne et en France, pour des raisons politiques et sociales: en France, en raison de la lutte des rois contre les revendications des nobles; en Allemagne, à cause des contestations de droit civil. Mais c'est dans les milieux des Acta Sanctorum à la deuxième moitié de ce siècle que l'on a commencé à faire dans les archives des couvents des recherches systématiques sur l'authenticité des documents, en vue de l'édition des Vies des saints. La recherché dans ce domaine du moine jésuite Daniel vo Papenbroeck (1659), la première du genre, fut importante, quoique incomplète et avec des critères souvent inexacts. Le bénédictin Jean Mabillon en 1675 a corrigé et complété cette recherche avec une rigoureuse méthode scientifique: dans son grande oeuvre De re diplomatica (1681) il a formulé des règles fondamentales pour l'étude critique des documents, mettant ainsi les bases de la Diplomatique en tant que science à part. Selon l'opinion généralement admise, on considère comme faux les documents dont les éléments ne correspondent pas aux données historiques et diplomatiques. La falsification des documents est un phénomène diachronique concernant des affaires ecclésiastiques, publiques ou privées. Au Moyen Âge, à Byzance et aux pays Balkaniques, les faux n'étaient pas rares et leur nombre s'augmenta à l'époque de la domination ottomane.</p>Objectif de la falsification des documents est principalement la revendication des biens (fonciers ou revenus) et des privilèges, exemptions fiscales ou subventions, et d'autres objets d'intérêt surtout économique. Le temps de leur falsification a une grande importance pour la recherche, car il peut fournir d'éléments utiles pour le motif de cette entreprise. Le faussaire ne rédige jamais en entier son document, mais au contraire, afin de lui donner une apparence d'authenticité, il copie un ou plusieurs documents authentiques antérieurs, dont le contenu concorde plus ou moins à son sujet. Ainsi quelquefois le faux a l'aspect d'une copie - authentifiée, philologique ou figurée -, ce qui crée dans certains cas des difficultés à la recherche (cf. Actes de Chilandar, n. éd., No 37). <p>Critères de fausseté sont certains éléments de forme et de fond: tells le papier (p. ex. les filigranes), l'encre, l'emploi anormal du sceau et l'écriture; la structure et l'enregistrement; Vintitulatio et la phrase finale des actes impériaux; les fautes d'orthographe, de syntaxe et d'expression, surtout pour les documents de la chancellerie impériale; l'emploi inexact de termes, de titres, d'institutions et de données prosopographiques et numismatiques ne correspondant pas à la réalité historique; enfin, la discordance des éléments chronologiques qui constitue la faute la plus fréquente. Pour tous ces cas nous citons d'exemples caractéristiques. Quand le faussaire a comme modèle un seul document authentique, il le copie d'habitude presque mot à mot, tâchant de remplacer les éléments spéciaux de son modèle par ceux qui correspondent à son objet. Il combine parfois les éléments des plusieurs documents authentiques. Dans certains cas la fabrication du faux se fait par étapes, surtout quand son modèle est en mauvais état ou bien qu'il n'existe pas un modèle propre à la circonstance (cf. Actes de Docheiariou, app. III).</p> <p>Parmi les méthodes les plus caractéristiques que le faussaire emploie pour donner une apparence d'authenticité à son faux, nous notons celle où l'on fait ratifier le document falsifié par une autorité, ecclésiastique d'habitude, qui, ne connaissant pas les critères d'authenticité, le certifie, de bonne foi, ou plus encore il le fait introduire dans son propre document. Tel fut le cas du faux chrysobulle de Manuel II Paléologue (1407), en faveur du couvent de Kastamonitou, fabriqué au 16e siècle et ratifié par le patriarche Jéremie II en 1579, qui l'a fait introduire dans son gramma dont une copie confirmée par l'Hiéra Koinotès du Mont Athos fut par la suite ratifiée par le patriarche Callinique IV vers 1803 (Actes de Kastamonitou, Ιγ). Mais le cas le plus frappant est celui des deux faux chrysobulles en faveur du couvent de Xéropotamou, attribués l'un à l'empereur Théodose II (427), conservé en "copie conforme" (ίσον άπαράλλακτον) du métropolite d'Adrinople Nicéphore (1774-1780), et l'autre à Romain 1er Lécapène (924) (!!); tous les deux, pleins de fautes diplomatiques et d'anachronismes historiques, furent fabriqués probablement à la première moitié du 18e siècle, pour soutenir l'ancienneté du couvent et certifier la possession précieuse d'un morceau de la Sainte Croix. Le faux de Romain 1er fut traduit en valaque (déjà en 1759), italien, latin et français (Actes de Xéropotamou, Ια et Iß). Nos recherches nous ont permis de soutenir que ce faux fut employé par les moines de Xéropotamou pour leur quête (ζητεία) surtout aux Principautés Danubiennes (depuis 1761) au profit de leur couvent qui se trouvait alors en grande pénurie; ce qui explique le motif de la fabrication et de la traduction en valaque.</p> <p>En terminant, nous signalons que la plupart de documents faux dont la date falsifiée se rapporte à Byzance ou aux pays Balkaniques sont fabriqués durant la domination ottomane, quand la situation politique et économique ainsi que les cadres administratifs avaient totalement changés et que les couvents et autres fondations avaient perdu leur revenus et leurs privilèges. Le fait que les autorités d'alors ignoraient les critères d'authenticité des documents facilitait cette entreprise.</p> <p>Nous signalons enfin que les documents falsifiés, tout en étant faux du point devue diplomatique, ont une certaine valeur en tant que sources historiques, car il peuvent, sous certaines conditions, nous fournir des renseignements utiles, diplomatiques et historiques.</p><p> </p><br />
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Chapron, Emmanuelle. "“Ils n’en font ni métier ni marchandise”: imprimerie et commerce du livre scolaire chez les Frères des écoles chrétiennes en France au 18e siècle." Paedagogica Historica, October 16, 2019, 1–22. http://dx.doi.org/10.1080/00309230.2019.1669683.

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Baisset, Didier. "Le compromis plutôt que la tolérance religieuse ou la délicate recherche d’un ajustement politico-juridique en Roussillon au XVIIe siècle." Revue Internationale des Francophonies, no. 8 (November 27, 2020). http://dx.doi.org/10.35562/rif.1151.

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Abstract:
L’idée de laïcité est récente et il peut paraître insolite de s’y intéresser pour des périodes historiques en deçà de la fin du XIXe siècle, mais, il n’en demeure pas moins que la question prégnante du « vivre ensemble » nous ramène aux origines et à l’histoire. En effet, le raisonnement laïque n’a pas avancé d’un pas toujours assuré pour déboucher, à l’issue d’un continuum paisible, sur la laïcité. La France jouit à cet égard d’une histoire fort singulière, marquée par des conflits religieux d’une grande férocité et par l’adoption – depuis 1598 à la suite de l’Édit de Nantes – de mesures qui se présentaient, chaque fois, comme des solutions achevées. Plus que d’autres, l’histoire de France s’est inscrite tant dans ces phénomènes, que dans les expériences qui en ont résulté. Porter un regard sur cette histoire demeure nécessaire à la bonne compréhension de la maïeutique laïque. Les mutations constantes qui émaillent les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles peuvent se regarder comme autant de pas franchis sur le chemin de la liberté de penser et de pratiquer librement une religion. Au XVIIe siècle, même lorsque la tolérance prévaut, il ne s’agit pas d’organiser ou de penser une société laïque, mais plutôt de permettre à des hommes de choisir une préférence confessionnelle. L’idée qui préside est bien celle d’une tolérance, autrement dit accepter que certains individus suivent une autre voie spirituelle, quand bien même les autorités en place estiment qu’ils se fourvoient. Mais, les temps historiques varient d’un territoire géographique à l’autre. Inégalement concernés par ces politiques religieuses, les territoires sécrètent leur propre temporalité. Tel est le cas du Roussillon au XVIIe siècle. En effet, alors que l’Édit de Nantes visait à établir une paix religieuse durable en France et que, d’un point de vue juridique au moins, les protestants allaient devenir des sujets comme les autres ; l’Espagne et, en son sein, le Roussillon se dirigeaient vers une politique d’éradication du protestantisme. Le Roussillon devait rester, jusqu’en 1640, environ dans le giron de l’Espagne et participer pleinement à ce phénomène. Ainsi, immergées dans un espace religieux moniste, les mentalités roussillonnaises allaient se modeler dans le sens de l’intransigeance, alors que dans le même temps les tribunaux d’inquisition allaient châtier, sans retenue, ceux qui n’étaient plus perçus que comme de fanatiques hérétiques. Dans le cadre des poussées annexionnistes du XVIIe siècle, l’Édit de Nantes allait poser le délicat problème de l’intégration des provinces conquises en termes religieux. Ainsi le Roussillon, exclusivement tourné vers la religion catholique, se trouvait dans une position singulière lors de son intégration dans le royaume de France où la tolérance religieuse prévalait. Cette occurrence, aussi originale qu’ambigüe, allait déboucher sur un compromis plutôt que sur la mise en œuvre d’une politique de tolérance assumée, laquelle s’avérait, au lendemain de l’annexion, totalement chimérique dans cette province. La solution, en Roussillon, allait donc passer par la recherche d’un compromis politico-juridique. La province du Roussillon, au XVIIe siècle, nous offre ainsi un bel exemple de ces processus historiques existants en amont de l’émergence de tout concept de laïcité. Si la religion est omniprésente, la société roussillonnaise d’alors n’est pas, loin s’en faut, théocratique. Même s’ils se trouvent en relation étroite, pouvoir politique et pouvoir religieux sont distingués. Le processus observé pour le Roussillon laisse comprendre que le jeu subtil, d’un ajustement politico-juridique, concerne en définitive la gouvernance politique de la religion dans la province. La monarchie, grâce à l’encadrement des institutions locales, parviendra à imposer à ses nouveaux sujets un compromis viable à défaut de promouvoir la tolérance. Au fond, l’annexion du Roussillon à la France posait avec une acuité particulière, propre au contexte et à la période, la question toujours prégnante de l’altérité et du « vivre ensemble ».
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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