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Journal articles on the topic 'Mouvement national algérien – Histoire'

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1

Atger, Paul-Marie. "Le Mouvement national algérien à Lyon." Vingtième Siècle. Revue d'histoire 104, no. 4 (2009): 107. http://dx.doi.org/10.3917/ving.104.0107.

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Rahal, Malika. "La place des réformistes dans le mouvement national algérien." Vingtième Siècle. Revue d'histoire 83, no. 1 (2004): 161–72. http://dx.doi.org/10.3406/xxs.2004.4721.

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3

Rahal, Malika. "La place des réformistes dans le mouvement national algérien." Vingtième Siècle. Revue d'histoire 83, no. 3 (2004): 161. http://dx.doi.org/10.3917/ving.083.0161.

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4

Pervillé, Guy. "Les principes de 1789 et le mouvement national algérien." Revue française d'histoire d'outre-mer 76, no. 282 (1989): 231–37. http://dx.doi.org/10.3406/outre.1989.2737.

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5

Mahieddine, Nahas Mohamed. "La pensée politique de Mustafa Kemal Atatürk et le Mouvement national algérien." Insaniyat / إنسانيات, no. 25-26 (December 30, 2004): 123–42. http://dx.doi.org/10.4000/insaniyat.6290.

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6

Nacéra, Benseddik. "Histoire coloniale. Les tribulations des collections archéologiques de l'Algérie." Libyan Studies 50 (April 23, 2019): 165–77. http://dx.doi.org/10.1017/lis.2019.7.

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Abstract:
AbstractFrom the Musée Algérien established at the Louvre in Paris by Captain Delamare, to the Bibliothèque-musée created by A. Berbrugger in 1838 in the former Janissaries barracks in Algiers, to the short-lived Musée Africain, the archaeological collections of Algeria did not have a real museum space until 19 April 1897, when the Musée des Antiquités Algériennes et d'Art Musulman was inaugurated in the Parc de Galland (today the Parc de la Liberté). Independent Algeria placed the museum under the Ministère de l’éducation nationale until 1970, and then it was moved to the Ministère de l'information et de la culture, and the Musée Stéphane Gsell became the Musée National des Antiquités, financially autonomous in 1985 under the Ministère de la culture. Have the true missions of a museum been fulfilled? And what is the situation at the Louvre where only a few ancient Algerian works are now on display?
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7

Bendjebbar, Pauline. "La trajectoire d’institutionnalisation de l’agriculture biologique en Ouganda, success story de l’Afrique subsaharienne." Cahiers Agricultures 27, no. 4 (2018): 45003. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2018029.

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Abstract:
Cet article analyse la progressive institutionnalisation de l’agriculture biologique en Ouganda depuis les années 1990, marquée par l’existence de 200 000 producteurs certifiés biologiques, un mouvement national, ainsi qu’une politique dédiée en cours d’élaboration. Cette success story s’explique par une agriculture au départ « biologique par défaut » (absence d’utilisation d’intrants chimiques de synthèse) et par l’absence de service public d’encadrement agricole (non-diffusion de techniques conventionnelles), conséquences d’une histoire politique et économique singulière. Ce contexte a été propice à l’adoption et à la diffusion de techniques biologiques. La politique libérale et l’encouragement au développement d’une agriculture commerciale ont ensuite favorisé l’essor des projets de production et d’exportation d’une agriculture biologique certifiée, soutenus par d’importants programmes d’aide au développement, tel EPOPA. La création de NOGAMU, organisation qui chapeaute le mouvement biologique, marque la stabilisation d’un réseau national d’acteurs.
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8

Katz, Ethan B. "Jewish Citizens of an Imperial Nation-State." French Historical Studies 43, no. 1 (2020): 63–84. http://dx.doi.org/10.1215/00161071-7920464.

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Abstract:
Abstract This article draws on the work of recent years on Jews and Algeria to map a French-Algerian frame as a new approach to French Jewish history. The article thinks through the implications of two key ideas from the “new colonial history” for the history of Jews in France and Algeria and posits that Jews in French Algeria can profitably be understood as colonial citizens. After focusing briefly on the French-Algerian War and decolonization, a period for which recent scholarship has developed robustly in suggestive ways, the article turns to a case study from a different era: World War II and the Holocaust. It addresses the history of the majority-Jewish resistance movement in Algiers that paved the way for the success of Operation Torch. Finally, the article considers how this French-Algerian framework might reshape our thinking about certain basic issues in the field of French Jewish history. Cet article s'appuie sur les travaux des dernières années sur les juifs et l'Algérie pour tracer un modèle franco-algérien comme nouvelle approche de l'histoire des juifs en France. L'article examine les implications de deux idées clés de la « nouvelle histoire coloniale » pour l'histoire des juifs en France et en Algérie, et pose comme principe que les juifs de l'Algérie française peuvent à juste titre être compris comme des « citoyens coloniaux ». Cet article commence par aborder brièvement une période que l'historiographie récente a développé de manière suggestive—la guerre franco-algérienne et la décolonisation—avant de passer à l'étude d'une autre époque, la Deuxième Guerre mondiale et l'Holocauste. L'article analyse l'histoire du mouvement de résistance à majorité juive qui a ouvert la voie au succès de l'opération Torch. Enfin, l'article discute de la manière dont ce cadre franco-algérien pourrait modifier notre réflexion sur certaines questions fondamentales pour l'histoire des juifs en France.
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9

Ouchaklian, Minas. "DOT-POUILLARD Nicolas, La Mosaïque éclatée. Une histoire du mouvement national palestinien (1993-2016), Paris, Actes Sud, 2016, 255 pages." Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no. 145 (September 15, 2019): 145. http://dx.doi.org/10.4000/remmm.10204.

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10

Aissaoui, Rabah. "Fratricidal War: The Conflict between the Mouvement national algérien (MNA) and the Front de libération nationale (FLN) in France during the Algerian War (1954–1962)." British Journal of Middle Eastern Studies 39, no. 2 (2012): 227–40. http://dx.doi.org/10.1080/13530194.2012.709701.

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11

Da Silva, Eurydice. "Au coeur des archives du SNI : le regard d’un organisme de l’État Nouveau sur le mouvement des ciné-clubs portugais." Revista de História da Sociedade e da Cultura 17 (December 22, 2017): 337–54. http://dx.doi.org/10.14195/1645-2259_17_15.

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Abstract:
Cet article est un extrait d’une recherche réalisée sur une section des archives du Secrétariat National de l’Information (SNI) comportant une documentation relative aux ciné-clubs portugais pendant l’État Nouveau. L’étude s’appuie sur l’analyse des archives de l’État salazariste, comprenant près de quarante ciné-clubs de 1946 à 1968. Cette recherche effectuée dans le cadre de ma thèse « Filmer sous la contrainte : le cinéma portugais pendant l’État Nouveau (1933-1974) », débutée en 2015, et dont un chapitre est consacré aux ciné-clubs portugais, a pour but de comprendre comment l’État percevait ce mouvement, ainsi que le champ d’action du SNI dans le milieu du cinéma portugais pendant la dictature. Il s’agit également d’une contribution visant une histoire globale des ciné-clubs portugais, encore en devenir.
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عثمان, عفيف. "تفتت الفسيفساء : تاريخ الحركة الوطنية الفلسطينية (1993 - 2016) = La Mosaïque Éclatée : Une Histoire du Mouvement National Palestinien (1993 - 2016) \ Nicolas Dot-Pouillard". مجلة الدراسات الفلسطينية, № 111 (2017): 193–95. http://dx.doi.org/10.12816/0038653.

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13

Tichit, Laurence. "Gangs juvéniles et construits ethniques dans le contexte américain." Criminologie 36, no. 2 (2004): 57–68. http://dx.doi.org/10.7202/007866ar.

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Abstract:
Résumé En nous appuyant sur une revue de la littérature criminologique essentiellement américaine à propos des gangs de rue, nous interrogerons la construction ethnicisante, voire racialiste des conduites délinquantes collectives des jeunes issus des minorités, en prenant l’exemple des gangs afro-américains. Ceci en ramenant cette construction à deux lignes d’analyse dont la première est celle du contexte historico-national de production de l’objet « gangs de rue » et de l’ethnicité qui y est associée, avec les notions de « relations raciales » et d’« interethnicité ». La seconde est celle de l’agir ethnique, s’observant sur les deux faces interne et externe de la communalisation. C’est la construction ethnique de l’individu dans le rapport qu’il entretient avec sa communauté idéelle d’appartenance, sa culture et son histoire, et simultanément, le rapport qu’il entretient avec les autres, dans un double mouvement de désignation et d’autodésignation, traçant une frontière labile, parfois statique, entre les « eux » et les « nous ».
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بكار, محمد. "الصراع التاريخي بين جبهة التحرير الوطني والحركة الوطنية الجزائرية من خلال الوثائق الفرنسية (1954 - 1955) = Historical Struggle between the National Libération Front and the Algérien National Mouvement through French Documents during the Période (1954 - 1955)". Historical Kan Periodical 10, № 35 (2017): 67–73. http://dx.doi.org/10.12816/0041479.

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Guignard, Xavier. "Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard et Eugénie Rébillard De la théologie à la libération ? Histoire du Jihad islamique palestinien Paris, La Découverte, 2014, 215 p. - Nicolas Dot-Pouillard La mosaïque éclatée. Une histoire du mouvement national palestinien, 1993-2016 Arles/Beyrouth, Actes Sud/Institut des études palestiniennes, 2016, 255 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 72, no. 4 (2017): 1248–53. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264918001014.

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Boucekkine, Raouf, and Rafik Bouklia-Hassane. "Numéro 92 - novembre 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15033.

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Abstract:
L’année 2011 aura été marquée par une vague de changements sans précédents dans le monde arabe : qui aurait pu croire il y a encore quelques mois à l’effondrement de régimes aussi férocement verrouillés que ceux de MM. Ben Ali ou Moubarak ? Souvent présentés comme modèles de développement dans le monde arabe, soutenus à bras-le-corps par l’Occident car longtemps considérés comme des remparts sûrs contre l’islamisme, ces régimes n’ont en fait servi qu’à maintenir le statu quo : privilèges économiques exorbitants pour les nomenklaturas et écrasement des moindres velléités réformatrices tendant à déverrouiller les systèmes dominants. Mais ce statu quo pouvait-il résister longtemps à la pression démographique et à la forte demande politico-sociale induite alors que ces mêmes pays avaient formellement opté pour l’ouverture économique et n’avaient cessé d’entreprendre des réformes dans ce sens, stimulant encore plus les demandes politiques et sociales locales ? La contagion qui a suivi les révolutions tunisienne et égyptienne, phénomène d’une importance géostratégique similaire à la vague de révolutions qui a touché l’Europe de l’Est communiste à la suite de la chute du Mur de Berlin, interpelle également à plus d’un titre.
 Dans ce numéro de Regards économiques, nous analysons les ressorts des révolutions arabes et les perspectives de réformes de fond dans le monde arabe. Nous mettons en évidence que (i) au-delà de la forte hétérogénéité des réalités socio-économiques nationales dans le monde arabe, il y a bien (ii) une logique institutionnelle commune qui est à l’origine des révoltes récentes, celle de coalitions dominantes se perpétuant au pouvoir pour contrôler les rentes issues de la libéralisation et/ou de l’exploitation de ressources naturelles. En étudiant plus spécifiquement le cas algérien, nous argumentons que (iii) si le statu quo a été momentanément maintenu dans ce pays grâce à la mise en œuvre de mesures d’urgence pour satisfaire les demandes sociales exprimées en puisant dans la rente pétrolière, le consensus social atteint ne peut être un équilibre stable. Nous développons ces trois points ci-dessous.
 Nous notons en premier lieu que ce qui est maintenant dénommé le Printemps arabe recouvre en fait une multitude de réalités économiques, sociales et même religieuses nationales. C’est donc un Printemps multiple et complexe qui ne peut s’interpréter de façon univoque. Notre analyse part de l’observation que le Printemps arabe a été déclenché dans deux pays, la Tunisie et l’Egypte, qui sont parmi ceux qui ont le plus réformé formellement leur économie selon les standards libéraux du Doing Business pilotés par la Banque Mondiale. Ce sont en effet deux pays qui se distinguent par une adhésion totale aux critères de l’économie libérale et à une ouverture presque sans restriction aux capitaux étrangers. L’Egypte a ainsi été classée en 2008/2009 dans le top 10 des pays réformateurs dans le monde dans le classement de Doing Business tandis que la Tunisie figure en 2011 à la 55ème place sur un total de 183 pays.Ce que les classements de Doing Business ne peuvent et n’ont pas vocation à refléter c’est que ces réformes économiques se sont de fait accompagnées par un renforcement du cronysme et une allocation généreuse des ressources au profit des coalitions dominantes. Que ce soit le Parti Démocratique National en Egypte ou le Rassemblement Constitutionnel Démocratique en Tunisie, ces partis historiques au pouvoir étaient vus par les citoyens de ces pays comme le chemin nécessaire et incontournable pour démarrer et/ou développer des entreprises économiques dans quelque secteur que ce soit. Dans ces deux cas, il y a donc eu un rythme soutenu de réformes ouvrant clairement le jeu économique, du moins formellement, sans que le système politique n’ait connu une ouverture de même amplitude. C’est cette logique de coalitions dominantes se perpétuant au pouvoir pour contrôler les rentes issues de la libéralisation et/ou de l’exploitation de ressources naturelles qui nous semble commune à tous les pays qui ont été touchés à des degrés divers par le Printemps arabe, au-delà de la grande hétérogénéité socio-économique qui caractérise le monde arabe que nous mettrons en exergue. Nous arguons que si cette logique institutionnelle de contrôle des rentes par des coalitions dominantes est commune à ces pays, il est somme toute logique que le mouvement de révolte ait démarré dans les pays les plus ouverts économiquement, qui sont, par ailleurs, parmi ceux qui ont les secteurs éducatifs les plus performants dans la région.Le cas algérien, économie rentière par excellence, relativement épargnée par la contagion, est un cas particulier intéressant, notamment par comparaison à la Tunisie. Nous arguons que si le statu quo a été momentanément maintenu dans ce pays grâce à la mise en œuvre de mesures d’urgence pour satisfaire les demandes sociales exprimées en puisant dans la rente pétrolière, le consensus social atteint ne peut être un équilibre stable. L’ouverture à la compétition aussi bien économique que politique semble être la seule voie viable pour que cette économie rentière improductive se dépasse à terme. Cette double exigence d’ouverture nous semble être cruciale pour l’avenir du monde arabe. Cette ouverture doit évidemment aller de pair avec la garantie des libertés individuelles et collectives, ce qui permettra à terme l’émergence d’une société civile authentique, seule à même d’asseoir véritablement la démocratie dans le monde arabe.
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Boucekkine, Raouf, and Rafik Bouklia-Hassane. "Numéro 92 - novembre 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2011.11.01.

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Abstract:
L’année 2011 aura été marquée par une vague de changements sans précédents dans le monde arabe : qui aurait pu croire il y a encore quelques mois à l’effondrement de régimes aussi férocement verrouillés que ceux de MM. Ben Ali ou Moubarak ? Souvent présentés comme modèles de développement dans le monde arabe, soutenus à bras-le-corps par l’Occident car longtemps considérés comme des remparts sûrs contre l’islamisme, ces régimes n’ont en fait servi qu’à maintenir le statu quo : privilèges économiques exorbitants pour les nomenklaturas et écrasement des moindres velléités réformatrices tendant à déverrouiller les systèmes dominants. Mais ce statu quo pouvait-il résister longtemps à la pression démographique et à la forte demande politico-sociale induite alors que ces mêmes pays avaient formellement opté pour l’ouverture économique et n’avaient cessé d’entreprendre des réformes dans ce sens, stimulant encore plus les demandes politiques et sociales locales ? La contagion qui a suivi les révolutions tunisienne et égyptienne, phénomène d’une importance géostratégique similaire à la vague de révolutions qui a touché l’Europe de l’Est communiste à la suite de la chute du Mur de Berlin, interpelle également à plus d’un titre.
 Dans ce numéro de Regards économiques, nous analysons les ressorts des révolutions arabes et les perspectives de réformes de fond dans le monde arabe. Nous mettons en évidence que (i) au-delà de la forte hétérogénéité des réalités socio-économiques nationales dans le monde arabe, il y a bien (ii) une logique institutionnelle commune qui est à l’origine des révoltes récentes, celle de coalitions dominantes se perpétuant au pouvoir pour contrôler les rentes issues de la libéralisation et/ou de l’exploitation de ressources naturelles. En étudiant plus spécifiquement le cas algérien, nous argumentons que (iii) si le statu quo a été momentanément maintenu dans ce pays grâce à la mise en œuvre de mesures d’urgence pour satisfaire les demandes sociales exprimées en puisant dans la rente pétrolière, le consensus social atteint ne peut être un équilibre stable. Nous développons ces trois points ci-dessous.
 Nous notons en premier lieu que ce qui est maintenant dénommé le Printemps arabe recouvre en fait une multitude de réalités économiques, sociales et même religieuses nationales. C’est donc un Printemps multiple et complexe qui ne peut s’interpréter de façon univoque. Notre analyse part de l’observation que le Printemps arabe a été déclenché dans deux pays, la Tunisie et l’Egypte, qui sont parmi ceux qui ont le plus réformé formellement leur économie selon les standards libéraux du Doing Business pilotés par la Banque Mondiale. Ce sont en effet deux pays qui se distinguent par une adhésion totale aux critères de l’économie libérale et à une ouverture presque sans restriction aux capitaux étrangers. L’Egypte a ainsi été classée en 2008/2009 dans le top 10 des pays réformateurs dans le monde dans le classement de Doing Business tandis que la Tunisie figure en 2011 à la 55ème place sur un total de 183 pays.Ce que les classements de Doing Business ne peuvent et n’ont pas vocation à refléter c’est que ces réformes économiques se sont de fait accompagnées par un renforcement du cronysme et une allocation généreuse des ressources au profit des coalitions dominantes. Que ce soit le Parti Démocratique National en Egypte ou le Rassemblement Constitutionnel Démocratique en Tunisie, ces partis historiques au pouvoir étaient vus par les citoyens de ces pays comme le chemin nécessaire et incontournable pour démarrer et/ou développer des entreprises économiques dans quelque secteur que ce soit. Dans ces deux cas, il y a donc eu un rythme soutenu de réformes ouvrant clairement le jeu économique, du moins formellement, sans que le système politique n’ait connu une ouverture de même amplitude. C’est cette logique de coalitions dominantes se perpétuant au pouvoir pour contrôler les rentes issues de la libéralisation et/ou de l’exploitation de ressources naturelles qui nous semble commune à tous les pays qui ont été touchés à des degrés divers par le Printemps arabe, au-delà de la grande hétérogénéité socio-économique qui caractérise le monde arabe que nous mettrons en exergue. Nous arguons que si cette logique institutionnelle de contrôle des rentes par des coalitions dominantes est commune à ces pays, il est somme toute logique que le mouvement de révolte ait démarré dans les pays les plus ouverts économiquement, qui sont, par ailleurs, parmi ceux qui ont les secteurs éducatifs les plus performants dans la région.Le cas algérien, économie rentière par excellence, relativement épargnée par la contagion, est un cas particulier intéressant, notamment par comparaison à la Tunisie. Nous arguons que si le statu quo a été momentanément maintenu dans ce pays grâce à la mise en œuvre de mesures d’urgence pour satisfaire les demandes sociales exprimées en puisant dans la rente pétrolière, le consensus social atteint ne peut être un équilibre stable. L’ouverture à la compétition aussi bien économique que politique semble être la seule voie viable pour que cette économie rentière improductive se dépasse à terme. Cette double exigence d’ouverture nous semble être cruciale pour l’avenir du monde arabe. Cette ouverture doit évidemment aller de pair avec la garantie des libertés individuelles et collectives, ce qui permettra à terme l’émergence d’une société civile authentique, seule à même d’asseoir véritablement la démocratie dans le monde arabe.
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Boudreault-fournier, Alexandrine. "Film ethnographique." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.097.

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Abstract:
Certains ont déjà déclaré que le genre du film ethnographique n’existe pas (MacDougall, 1978), alors que d’autres soulignent la nature obsolète de sa définition (Friedman, 2017). Enfin, certains définissent le film ethnographique d’une manière si restreinte qu’ils mettent de côté tout un pan de son histoire. Par exemple, l’anthropologue américain et critique de films Jay Ruby (2000) définit le film ethnographique comme un film produit par un anthropologue pour des fins anthropologiques. Robert J. Flaherty, qui a réalisé le film Nanook of the North(1922), lui-même considéré comme le père du documentaire au cinéma et du film ethnographique, n’a jamais reçu une formation en anthropologie; sa première carrière était celle d’un prospecteur pour une compagnie ferroviaire dans la région de la Baie d’Hudson. Aussi, peut-on se demander : Est-il possible de réaliser un film ethnographique en adoptant une sensibilité anthropologique, sans toutefois être un.e anthropologue de formation? Nous sommes d’avis que oui. Une question demeure : Comment peut-on définir la sensibilité ethnographique du point de vue cinématographique? Le film ethnographique doit être caractérisé tout d’abord par une responsabilité éthique de la part de l’anthropologue-réalisateur. Cela signifie que celui-ci doit adopter une approche consciencieuse et respectueuse face à la manière dont il inclut « l’autre » soit dans le film soit dans le processus de réalisation. C’est ce qui peut différencier le film ethnographique d’un style cinématographique défini selon ses caractéristiques commerciales ou journalistiques. De plus, le film ethnographique est généralement basé sur de longues périodes d’études de terrain ou de recherche. L’anthropologue-réalisateur peut ainsi avoir entretenu des relations avec les protagonistes du film depuis une longue période de temps. Enfin, l’anthropologue-réalisateur doit démontrer un sincère intérêt à « parler près de » au lieu de « parler de » l’autre, comme le suggère la réalisatrice Trinh T. Minh-ha dans son film Reassamblage (1982) tourné au Sénégal, pour signifier l’intention de l’anthropologue de s’approcher de la réalité de « l’autre » plutôt que d’en parler d’une manière distante. L’histoire du film ethnographique est tissée serrée avec celle de la discipline de l’anthropologie d’une part, et des développements technologiques d’autre part. Les thèmes abordés, mais aussi la manière dont le visuel et le sonore sont traités, analysés et édités, sont en lien direct avec les enjeux et les questions soulevés par les anthropologues à différentes époques de l’histoire de la discipline. Par exemple, Margaret Mead (1975) définit l’anthropologie comme une discipline basée sur l’écrit. De plus, elle critique le fait que les anthropologues s’approprient très peu la caméra. Elle défend l’idée selon laquelle il faudrait favoriser l’utilisation du visuel comme outil de recherche objectif de collecte de données tout en adoptant un discours positiviste et scientifique. Cette approche, que certains qualifieront plus tard de « naïve » (Worth 1980), exclut la présence du réalisateur comme transposant sa subjectivité dans le film. Mead prenait pour acquis que la personne derrière la caméra n’influençait pas la nature des images captées, que sa présence ne changeait en rien les événements en cours, et que ceux et celles devant la caméra vaquaient à leurs occupations comme si la caméra n’y était pas. Cette croyance d’invisibilité de l’anthropologue, pouvant être qualifiée de « mouche sur le mur », suggère l’ignorance du fait que la présence du chercheur influence toujours le contexte dans lequel il se trouve, et ce d’autant plus s’il pointe sa caméra sur les gens. On devrait alors plutôt parler de « mouche dans la soupe » (Crawford 1992 : 67). La crise de la représentation qui a secoué l’anthropologie dans les années 1980 (Clifford & Marcus, 1986) a eu un impact majeur sur la manière dont les anthropologues commencèrent à s’interroger sur leurs pratiques de représentation à l’écrit. Cependant, cette révolution ne s’est pas fait sentir de manière aussi prononcée dans le domaine de l’anthropologie visuelle. Pourtant, les questions de représentations vont demeurer au centre des conversations en anthropologie visuelle jusque que dans les années 2000. Un mouvement progressif vers des approches non-représentationnelles (Vannini, 2015) encourage une exploration cinématographique qui arpente les sens, le mouvement et la relation entre l’anthropologie et l’art. Le film Leviathan (2013), des réalisateurs Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel du Sensory Ethnography Lab à l’Université d’Harvard, porte sur une sortie en mer d’un bateau de pêche. Une vision presque kaléidoscopique des relations entre les poissons, la mer, les pêcheurs et les machines émerge de ce portrait cosmique du travail de la pêche. L’approche du visuel dans la production de films ethnographiques se développe donc de pair avec les enjeux contemporains de la discipline. La technologie influence également la manière avec laquelle les anthropologues-réalisateurs peuvent utiliser les appareils à leur disposition. Par exemple, l’invention de la caméra à l’épaule et du son synchronisé dans les années 1960 – où le son s’enregistre simultanément avec l'image –permet une plus grande flexibilité de mouvements et de possibilités filmiques. Il devient plus courant de voir des participants à un film avoir des échanges ou répondre à la caméra (par exemple Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin (1961)) plutôt que d’avoir des commentaires en voix off par un narrateur dieu (par exemple The Hunters de John Marshall et Robert Gardner (1957)). Ces technologies ont donné naissance à de nouveaux genres filmiques tels que le cinéma-vérité associé à l’anthropologue-cinématographe français Jean Rouch et à une lignée de réalisateurs qui ont été influencés par son travail. Ses films Moi, un noir (1958), et Jaguar (1968) relancent les débats sur les frontières entre la fiction et le documentaire. Ils forcent les anthropologues à penser à une approche plus collaborative et partagée du film ethnographique. Les Australiens David et Judith MacDougall ont également contribué à ouvrir la voie à une approche qui encourage la collaboration entre les anthropologues-réalisateurs et les participants-protagonistes des films (Grimshaw 2008). Du point de vue de la forme du film, ils ont aussi été des pionniers dans l’introduction des sous-titres plutôt que l’utilisation de voix off, pour ainsi entendre l’intonation des voix. Il existe plusieurs genres et sous-genres de films ethnographiques, tels que les films observationnels, participatifs, d’auteur, sensoriels, expérimentaux, etc. Comme tout genre cinématographique, le film ethnographique s’identifie à une histoire, à une approche visuelle, à des influences et à des réalisateurs qui ont laissé leurs marques. En Amérique du Nord, dans les années 1950 et 1960, le cinéma direct, inspiré par le travail du cinéaste russe Dziga Vertoz, le Kino-Pravda (traduit comme « cinéma vérité », qui a aussi influencé Jean Rouch), avait pour objectif de capter la réalité telle qu’elle se déroule devant la caméra. Ce désir de refléter le commun et la vie de tous les jours a contribué à créer une esthétique cinématographique particulière. Optant pour un style observationnel, le cinéma direct est caractérisé par un rythme lent et de longues prises, peu de musique ou effets spéciaux, mettant souvent l’emphase sur l’observation minutieuse de processus (comme par exemple, le sacrifice d’un animal ou la construction d’un bateau) plutôt que sur une trame narrative forte. Au Québec, le film Les Raquetteurs (1958) coréalisé par Michel Brault et Gilles Groulx et produit par l’Office National du Film du Canada en est un bon exemple. Certains films, que l’on associe souvent au « quatrième » cinéma et qui sont caractérisés par une équipe autochtone, ont aussi contribué au décloisonnement du film ethnographique comme étant essentiellement une forme de représentation de l’autre. Fondée en 1999, Isuma Igloolik Production est la première compagnie de production inuite au Canada. Elle a produit et réalisé des films, dont Atanarjuat : The Fast Runner (2001) qui a gagné la Caméra d’Or à Cannes ainsi que six prix gémeaux. Grâce à la technologie numérique, qui a démocratisé la production du film ethnographique, on observe une éclosion des genres et des thèmes explorés par la vidéo ainsi qu’une prolifération des productions. Tout porte à croire que le film ethnographique et ses dérivés (vidéos, installations, compositions sonores avec images) sont en pleine expansion.
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