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1

Hamant, Yves. "Le mouvement nationaliste russe." Revue Russe 4, no. 1 (1993): 13–19. http://dx.doi.org/10.3406/russe.1993.1781.

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2

Erk, Jan. "« Alles voor Vlaanderen, Vlaanderen voor Kristus », le nationalisme flamand et la démocratie chrétienne *." Articles 22, no. 1 (June 18, 2003): 79–98. http://dx.doi.org/10.7202/006578ar.

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Abstract:
Résumé En tant que mouvement nationaliste régional, le nationalisme flamand s’est positionné à la droite de l’échiquier politique belge. Le but de cet article est d’expliquer ce phénomène par l’analyse des moments-clés à l’origine du système politique moderne de la Belgique. La thèse défendue par l’auteur veut que les alliances forgées au moment de l’expansion du suffrage aient placé l’histoire politique belge sur une voie spécifique. La configuration du paysage politique à cette époque a marqué un point tournant dans le développement du futur mouvement nationaliste flamand. L’Église catholique a profité des divisions linguistiques afin de combattre l’alliance anticléricale francophone formée des libéraux et des socialistes ; ceci a permis au nationalisme de devenir une carte maîtresse dans le clivage entre catholiques et laïcs qui a marqué le débat politique belge.
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3

Mills, Sean, and Christian Bérubé. "Québécoises deboutte! Le Front de libération des femmes du Québec, le Centre des femmes et le nationalisme." Mens 4, no. 2 (April 16, 2014): 183–210. http://dx.doi.org/10.7202/1024596ar.

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Abstract:
La fin des années 1960 a vu la naissance du mouvement de libération des femmes au Québec. En étudiant le Front de libération des femmes (FLF) et son successeur, le Centre des femmes, nous tenterons d’expliquer les paradigmes idéologiques changeants qui ont façonné la pensée politique des deux groupes. Le FLF et, à ses débuts, le Centre des femmes avaient pour rhétorique le discours de la « libération totale », croyant que l’émancipation des femmes était inextricablement liée à l’objectif de créer un Québec indépendant et socialiste. Cependant, au milieu des années 1970, le Centre des femmes en est venu à abandonner le nationalisme québécois et a commencé à voir dans l’émancipation de la classe ouvrière la condition nécessaire à la libération des femmes. Nous allons tenter de démontrer que le changement s’est produit en raison de la nature changeante du mouvement nationaliste comme du mouvement féministe. Alors que les femmes acquéraient de l’expérience dans l’action politique indépendante, le Parti québécois devenait de plus en plus influent au sein du mouvement nationaliste, et la valorisation de la famille nucléaire qu’on lui attribuait troublait profondément le FLF. Quand le débat sur le financement public de l’avortement est devenu fondamental pour le Centre des femmes, celui-ci a commencé à voir dans le nationalisme québécois un obstacle plutôt qu’un véhicule de la libération. Le Centre s’est dissocié du nationalisme, à l’instar d’une partie de la gauche du Québec, dans l’espoir de former un mouvement prolétaire.
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4

Benjelloun, Abdelmajid. "Le mouvement nationaliste marocain à Tanger." Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire 31, no. 1 (1996): 24–29. http://dx.doi.org/10.3406/horma.1996.1546.

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5

Rubin, Barry, and Déborah Touboul. "Déclin et chute du mouvement nationaliste palestinien." Politique étrangère Été, no. 2 (2006): 407. http://dx.doi.org/10.3917/pe.062.0407.

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6

Ouellet, Fernand. "L'échec du mouvement insurrectionnel, 1837-1839." Articles 6, no. 2 (April 12, 2005): 135–61. http://dx.doi.org/10.7202/055264ar.

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Abstract:
Le mouvement insurrectionnel de 1837-38 a été interprété de multiples façons. Certains historiens y ont vu le fruit d'une poussée subite de colère et d'indignation, évidemment non préméditée, qui aurait été déclenchée par les résolutions de Lord Russell qui violaient un principe constitutionnel. Cette vue des choses nous paraît assez peu conforme à la mentalité canadienne-française. Le recours spontané aux armes n'a jamais été le moyen de prédilection utilisé par les Canadiens français pour réaliser leurs objectifs collectifs ou pour faire valoir leurs réclamations. La Fontaine qui les connaissait bien disait que leur arme principale était l'inertie et, ajoutons-le, l'agitation verbale. Les insurrections ne s'expliquent principalement ni par une réaction spontanée ni par le souci de défendre des principes, soit politiques, soit constitutionnels. La masse paysanne ne vivait pas encore à l'âge du libéralisme ni à celui de la démocratie. D'autres historiens, parfois les mêmes, ont parlé d'aboutissement logique d'un long conflit politique et constitutionnel, par conséquent non nationaliste en ses dimensions principales mais ultimement de portée nationale. Quelques-uns cependant, tel Filteau, n'ont pas hésité à postuler le caractère nationaliste des troubles de 1837-38. On a aussi parlé d'explosion de caractère réformiste ; on a opéré un rapprochement avec le mouvement chartiste anglais, avec celui de la démocratie jacksonnienne ; finalement, on a annexé à une même réalité les insurrections des deux Canadas. On a voulu montrer par là qu'il s'agissait en définitive d'abattre des oligarchies coloniales afin de promouvoir un système colonial édifié sur des bases plus libérales. En somme, le phénomène insurrectionnel, pour autant que ses origines réelles, son caractère, son ampleur et ses conséquences sont mis en cause, a été simplifié à l'extrême. On ne doit pas non plus oublier les condamnations systématiques, appuyées sur le droit canon et les préceptes moraux, dont ce mouvement a été l'objet de la part de nombreux historiens. À cet égard, Chapais fait figure de modèle. Il est parvenu à surclasser bien des historiens-clercs sur leur propre terrain, soit, celui de la ferveur moralisante. Que beaucoup de ces interprétations soient partiellement justes, on l'admettra volontiers. Mais ce qui, dans l'ensemble, fait le plus défaut, c'est une perspective globale qui restitue à ce phénomène son sens et sa complexité. Il nous paraît évident que si le mouvement insurrectionnel n'avait eu que des racines politiques, même lointaines, il n'aurait pas eu lieu. Il est non moins clair que s'il n'avait engagé que des principes abstraits, il n'aurait en aucune façon mobilisé la masse rurale, pas plus, du reste, que les professions libérales. La crise qui prépara l'explosion insurrectionnelle était d'abord économique et sociale avant d'être politique. La crise agricole, les tensions démographiques et sociales, la situation particulièrement critique des professions libérales, sont les fondements principaux de la réaction nationaliste qui mobilise certaines élites et rallie une portion importante de la masse. On ne niera pas non plus l'influence des idéologies autres que le nationalisme. Nous avons déjà dit pourquoi elles ont fait intrusion dans la société canadienne-française et quelles fonctions elles y ont assumées. Le libéralisme français et anglais, le radicalisme britannique, la démocratie jeffersonnienne et jacksonnienne ont, tour à tour et à des degrés divers, influencé les élites politiques en fonction même des besoins qui leur étaient propres. Mais ces courants idéologiques n'ont jamais rejoint la masse rurale pas plus que la minorité ouvrière. Au total, on dira que ces systèmes de valeurs et de pensée demeurent tributaires des fins poursuivies par l'idéologie dominante, le nationalisme. Ajoutons qu'avant de s'exprimer dans deux insurrections successives, la réaction nationaliste, parce qu'elle visait au contrôle des structures politiques au profit des professions libérales et de la nationalité canadienne-française, s'affirme au niveau politique. A partir de 1806, les conflits politiques s'enracinent en même temps que les malaises économiques, les pressions démographiques et les tensions sociales. De temps à autre, en regard même des améliorations passagères survenues dans l'un ou l'autre secteur, on assiste à un amenuisement relatif des conflits. Même si l'initiative majeure appartient à l'économique, l'interdépendance des différents niveaux d'activité éclate à chaque instant. Il en est de même de la mentalité et des oscillations de la psychologie collective qui se situent en regard même de ce contexte global. L'heure est au pessimisme, aux visions tragiques et à l'agressivité. G.-J. de Lotbinière écrira en 1852 : « Il me semble que nous sommes dans un âge où l'on sent plus vivement qu'autrefois. Nos Pères savaient conserver jusqu'à la fin leur vivacité et leur gaieté malgré toutes les vicissitudes de la vie, maintenant nous prenons tout au sérieux : vie intime, vie publique. Nos blessures ne se cicatrisent plus. À qui la faute ? ». On ne doit pas oublier non plus le rôle capital des personnalités dominantes, en particulier le rôle de Papineau. Ce dernier est à la fois le reflet de la situation, un de ses principaux définisseurs et l'instrument par lequel s'exprime la réaction nationaliste. Ses ambitions, ses intérêts et surtout sa personnalité en font l'homme de cette réaction Arrivé à la tête du mouvement nationaliste pour toutes sortes de motivations, il parvient à en conserver la direction pendant près de vingt-cinq ans. Après 1830, il forme même le projet de devenir président d'une république canadienne-française indépendante ou rattachée à l'Angleterre par des liens fort ténus. Mais Papineau était l'homme de l'opposition, de l'obstruction systématique et de l'agitation verbale. Il n'était pas taillé pour l'action. Idéaliste, doctrinaire, indécis, profondément tiraillé entre des tendances contraires, son royaume était la Chambre d'Assemblée. Il était davantage un symbole que l'animateur d'un mouvement révolutionnaire. En somme, rien ne le prédisposait, si ce n'est son ambition et la fidélité au mythe qu'il incarnait, à être le chef d'une insurrection et à le demeurer malgré tout. Pourtant ses attitudes politiques conduisaient directement à une prise d'armes. L'obstruction systématique qu'il pratique après 1831-32 et l'intransigeance de ses revendications ne pouvaient avoir d'autre issue à moins que l'Angleterre et la minorité britannique du Bas-Canada ne consentissent à des concessions globales. Or, l'une et l'autre se refusent absolument à envisager cette option. Au moment où débute l'année 1837, les conflits politiques paraissent insolubles. En somme, les insurrections de 1837-38 seraient l'aboutissement logique d'un ensemble de facteurs, dont certains jouaient depuis les premières années du XIXe siècle. Est-ce à dire que cela suffisait à garantir le succès de l'opération ?
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Stora, Benjamin. "Faiblesse paysanne du mouvement nationaliste algérien avant 1954." Vingtième Siècle, revue d'histoire 12, no. 1 (1986): 59–72. http://dx.doi.org/10.3406/xxs.1986.1514.

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Stora, Benjamin. "Faiblesse paysanne du mouvement nationaliste Algerien avant 1954." Vingtième Siècle. Revue d'histoire, no. 12 (October 1986): 59. http://dx.doi.org/10.2307/3768591.

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9

Darre, Alain. "Le Parti nationaliste basque : un mouvement périphérique et totalisant." Revue française de science politique 40, no. 2 (1990): 250–70. http://dx.doi.org/10.3406/rfsp.1990.394474.

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Hamada, Masami. "La transmission du mouvement nationaliste au Turkestan oriental (Xinjiang)." Central Asian Survey 9, no. 1 (January 1990): 29–48. http://dx.doi.org/10.1080/02634939008400688.

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Boudreault-Fournier, Alexandrine, and Laurent K. Blais. "La comète Piu Piu." Anthropologie et Sociétés 40, no. 1 (May 18, 2016): 103–23. http://dx.doi.org/10.7202/1036373ar.

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Abstract:
Cet article analyse un mouvement émergent composé d’un groupe d’acteurs (musiciens, adeptes, journalistes, promoteurs) qui proposent une nouvelle forme d’imaginaire collectif grâce à l’utilisation de médias sociaux (Facebook, Tumblr, Twitter, Instagram), de réseaux de partage et de diffusion (Bandcamp, Mediafire, Dropbox) et d’autres plateformes mixtes multifonctionnelles (Mixcloud, SoundCloud, YouTube, Vimeo). Le Piu Piu, mouvement basé à Montréal, représente une vague régionale de musique électronique post-rap, une nouvelle forme de hip hop instrumental, appartenant à une scène mondiale appelée « beat ». Nous nous intéressons au discours nationaliste et à l’idée de nation, souvent associés au hip hop. Nous croyons que ce discours nationaliste ne cadre plus avec les imaginaires collectifs créés par ceux et celles qui s’identifient au Piu Piu. L’un des facteurs encourageant une reconfiguration de l’imaginaire collectif du Piu Piu repose sur l’appropriation par ses acteurs des nouveaux médias et de leurs codes particuliers. En un clic de souris, ils modèlent, remodèlent, puis démantèlent leur réseau pour ainsi créer de nouvelles chaînes identitaires.
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Lavallée, Martin. "La pensée nationaliste de Denis-Benjamin Viger (1809-1837)." Mens 14, no. 1 (August 12, 2015): 41–89. http://dx.doi.org/10.7202/1032622ar.

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Abstract:
Denis-Benjamin Viger (1774-1861) est l’un des principaux chefs de file du mouvement patriote bas-canadien jusqu’à la rébellion de 1837. Très actif politiquement, Viger est également l’auteur d’importants ouvrages politiques qui s’inscrivent dans la foulée des revendications canadiennes à l’égard des autorités coloniales britanniques. Pourtant, malgré la présence de ces sources importantes qui en disent long sur ses motivations et sur ses idées et malgré le rôle prépondérant qu’il a joué au cours de cette période mouvementée du Bas-Canada, les historiens ont peu étudié le personnage et sa pensée particulière, sur lesquels la lumière reste à faire. Ainsi, cet article analyse le discours et les actions politiques de Viger de 1809 jusqu’à la veille de la rébellion de 1837. L’examen de ses principaux écrits nous amène à saisir la logique de la pensée de ce chef patriote. Nous mettons ainsi en relief sa pensée nationaliste, pensée qui constitue le moteur de ses actions et revendications durant toute la période à l’étude. Par le fait même, nous contribuons à remettre à l’avant-plan cette dimension nationale dans l’historiographie intellectuelle des rébellions au Bas-Canada.
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Brinkman, Inge. "1961. L'Angola colonial, histoire et société. Les prémisses du mouvement nationaliste." Lusotopie 16, no. 1 (June 1, 2009): 225–26. http://dx.doi.org/10.1163/176830809788553110.

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Audet-Vallée, Kevin. "Faites un roi, ou faites la guerre : les organisations de l’Action française pendant la Grande Guerre (1914-1918)." Cahiers d'histoire 31, no. 1 (August 15, 2012): 21–36. http://dx.doi.org/10.7202/1011675ar.

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Abstract:
Peu approfondie dans l’historiographie de l’Action française, la période de la Grande Guerre n’en reste pas moins déterminante dans l’histoire de ce mouvement néoroyaliste et nationaliste français dont le parcours va de l’affaire Dreyfus au régime de Vichy. Tandis que ses maîtres à penser appelèrent leurs troupes à se rallier sans condition à « l’Union sacrée » du monde politique en faveur de la défense nationale, les militants du mouvement s’exilèrent en masse vers les tranchées. L’Action française, qui dans l’avant-guerre était structurée en un ensemble d’organisations présentes partout en France sous la forme de sections, se retrouva donc dépourvue entre 1914 et 1918 de sa force militante publique. Néanmoins, grâce aux efforts de quelques-uns de ses animateurs restés à « l’arrière front » et maintenant les activités du quotidien qu’il publiait, les idées du mouvement néoroyaliste avaient atteint à la fin de la guerre une notoriété inédite.
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Flint, J. E. "Governor versus Colonial Office: An Anatomy of the Richards Constitution for Nigeria, 1939 to 1945." Historical Papers 16, no. 1 (April 26, 2006): 124–43. http://dx.doi.org/10.7202/030871ar.

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Abstract:
Résumé La constitution Richards a posé la base de tout le processus de décolonisation du Nigeria, voire même, de toute l'Afrique britannique. Pour la première fois, le pays entier était soumis à une même constitution et des assemblées régionales étaient établies. Le pays s'acheminait vers un statut fédéral et tout indiquait clairement que la décolonisation était amorcée. Toutefois, la façon dont elle fut imposée fit en sorte que les politiciens nationalistes refusèrent de s'y rallier. L'auteur examine ici les modes d'implantation différents que préconisèrent, à l'époque, le « Colonial Office » à Londres, d'une part, et le gouverneur Sir Arthur Richards, d'autre part. Il soutient, de fait, que la philosophie réactionnaire de Richards fut en opposition constante avec les idées mises de l'avant par le « Colonial Office ». Il démontre, de plus, que la résistance offerte par Richards a effectivement détruit les chances qu'avait la Grande Bretagne d'organiser et de diriger le mouvement nationaliste, voire même, que ce faisant, il a suscité l'apparition des partis nationalistes au Nigeria.
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Nan, Haifen, and Marine Cheyssoux. "Nationalisme et résistance dans un contexte transnational. Internet et le mouvement nationaliste chinois de 2008 en Allemagne." Migrations Société N° 132, no. 6 (2010): 155. http://dx.doi.org/10.3917/migra.132.0155.

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Lardinois, Roland. "Population, famines et marché dans l'historiographie indienne (Note critique)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 42, no. 3 (June 1987): 577–93. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1987.283404.

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Abstract:
Si la famine et la pauvreté sont inséparables aujourd'hui des représentations sociales de l'histoire économique de l'Inde, c'est dans les dernières décennies du xixe siècle que le mouvement nationaliste naissant contribua à imposer ces questions comme problématique dominante dans le champ intellectuel et dans le champ politique. Rejetant le réductionisme climatique des thèses de l'administration coloniale, dont les discours du vice-roi Lord Curzon au début du siècle sont une illustration exemplaire, refusant de « rapporter la conjoncture générale à la conjoncture agraire, et celle-ci au climat » pour reprendre les termes de Pierre Vilar, l'historiographie nationaliste fit de la politique coloniale et des taux élevés d'imposition foncière la raison majeure de l'endettement paysan et de la pauvreté des masses rurales : seule cette pauvreté pouvait rendre compte à la fois de la récurrence et de l'intensité des famines qui affectèrent l'Inde coloniale, tout particulièrement pendant la seconde moitié du xixesiècle.
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Audet-Vallée, Kevin. "« Devant l’Étranger menaçant, il n’y a plus de partis, il y a la Patrie » : l’idéologie de l’Action française face au défi de l’Union sacrée (1914-1918)." Cahiers d'histoire 33, no. 1 (April 8, 2015): 15–34. http://dx.doi.org/10.7202/1029359ar.

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Abstract:
L’Action française fut un mouvement idéologique et intellectuel marquant de l’histoire politique de la Troisième République. Elle défendait, au moyen d’une rhétorique nationaliste et antirépublicaine, l’idée d’une restauration de la monarchie en France sur les ruines d’une démocratie qu’elle estimait viciée et délétère. Durant la Grande Guerre, elle mit cependant en veilleuse son combat royaliste et se recentra sur son patriotisme. Cette volte-face n’a cependant été que très peu abordée de front dans l’historiographie du mouvement. Le présent article vise à y remédier par l’examen du parcours politique de l’Action française à partir de l’analyse des chroniques à saveur politique publiées dans son quotidien entre 1914 et 1918. Malgré son adhésion de principe à la trêve politique que fut l’Union sacrée, l’Action française ne délaissa pas pour autant son procès idéologique du régime républicain et la valorisation de son projet royaliste.
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Lardinois, Roland. "Rumeurs, résistances, rébellions : la mise en place des recensements dans l’Inde coloniale (XVIIIe-XXe siècles)." Articles 25, no. 1 (March 25, 2004): 39–68. http://dx.doi.org/10.7202/010200ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ L'auteur étudie les réactions de la population de l'Inde coloniale aux pratiques de dénombrement développées par les Britanniques à des fins fiscales et censitaires. Trois types de réactions ponctuent cette histoire : des rumeurs, des résistances spontanées (au sein des tribus santhal) ou organisées politiquement par le mouvement nationaliste dans les années 1920 et 1930, et enfin des révoltes violentes, en particulier parmi la population tribale des Bhil, dans l'ouest du pays. Ces réactions, qui souvent s'entremêlent, sont à mettre en relation avec la construction d'un État colonial de type moderne.
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Ponçot, Bénédicte. "L’implantation du mouvement nationaliste algérien en métropole. L’exemple de Besançon dans les années 1950." Outre-Mers N° 396-397, no. 2 (December 1, 2017): 145–68. http://dx.doi.org/10.3917/om.172.0145.

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Bourque, Mélanie. "Souverainistes que faire?" Canadian Journal of Political Science 38, no. 2 (June 2005): 485–87. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423905219996.

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Abstract:
Souverainistes que faire?, Michel Venne., Montréal : VLB éditeur, 2002, 210 p.Le livre de Michel Venne Souverainistes que faire? prend la double forme d'un manifeste pour la souveraineté du Québec et d'un essai politique sur la nécessité de transformer le rôle de l'État. L'auteur s'adresse principalement à un public déjà souverainiste qu'il cherche à remobiliser dans cette conjoncture relativement défavorable qui a été marquée par le recul du Bloc québécois aux élections fédérales de 2000 et la défaite appréhendée du Parti québécois en 2003. Michel Venne entend ainsi contribuer au renouvellement du discours sur la souveraineté qui est tant souhaité dans le mouvement nationaliste québécois depuis quelques années.
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Heuzé, Gérard. "Les Shiv Sena(s). Des bureaux de chômage au national-hindouisme ? Réflexions à partir d'une étude de cas au Madhya Pradesh en 1991." Annales. Histoire, Sciences Sociales 47, no. 4-5 (October 1992): 841–64. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1992.279081.

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Abstract:
La situation présente de l'Asie du Sud illustre de manière particulièrement significative l'importance des problématiques de recomposition religieuse de la modernité. En Inde, c'est un puissant mouvement hindou qui retient le plus l'attention depuis 1980. Comme il vise le pouvoir et identifie la nation et la religion nous parlerons d'hindouisme nationaliste. La spécialisation des études (et des chercheurs) a longtemps empêché que les faits qui s'y rattachent fussent mis en relation avec l'évolution des données socio-économiques. Comme le chômage est l'une des tendances les plus marquantes de la période à ce niveau, et que nombre d'hindouistes nationalistes lui attribuent une place essentielle dans leur propagande et leur analyse, il nous semble important d'essayer de dépasser les frontières de champs pour tenter de mieux discerner les rapports qui existent entre les deux ensembles de réalités. Les faits économiques se trouvent-ils réellement subordonnés ou étroitement liés aux logiques identitaires, ou le chômage n'est-il qu'un prétexte à la réinterprétation et à la modernisation du religieux, qui pourrait se voir remplacé par d'autres éléments? En quoi les discours hindouistes bâtis par rapport au chômage restent-ils par ailleurs typiques de la culture à laquelle ils se réfèrent ?
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Willems, Gertjan. "Le Bien contre le Mal contre Claus." Emulations - Revue de sciences sociales, no. 16 (April 7, 2016): 53–65. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.016.010.

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Abstract:
Cet article analyse le film Le Lion des Flandres (Hugo Claus, 1984), en se basant sur une analyse de textes et sur l’exploitation d’archives. Il se concentre sur les relations complexes que ce film entretient avec la question nationale belge et flamande. Cette coproduction flamande et néerlandaise (également adaptée en série télévisée en 1985) est une adaptation du roman historique romantique du même nom d'Hendrik Conscience, publié en 1838, une œuvre marquante dans l'histoire culturelle et symbolique du Mouvement flamand. Malgré diverses difficultés liées au caractère nationalise flamand de l’œuvre de Conscience, les producteurs (dont le ministère flamand de la Culture et la télévision publique de la Communauté flamande) voulaient que le film soit le plus fidèle possible au roman de Conscience. Il en a résulté une production ouvertement romantique et nationaliste flamande et ce, en dépit de quelques contrepoints introduits par le directeur de production Hugo Claus ; un personnage controversé et critiqué mais néanmoins reconnu comme étant extrêmement rigoureux. Bien que Le Lion ait été la production belge néerlandophone la plus coûteuse, le film s'est avéré un échec critique et commercial sans précédent.
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Everton, Elizabeth. "Expiatory Victims of Modern Crisis." French Historical Studies 42, no. 3 (August 1, 2019): 453–82. http://dx.doi.org/10.1215/00161071-7558343.

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Abstract:
Abstract This article examines responses to the 1897 Bazar de la Charité fire, in which 125 people, mostly upper-class women, were killed. Observers used the Catholic doctrine of vicarious suffering to give meaning and purpose to the women's painful deaths. I focus particularly on Christian feminist Marie Maugeret's analysis of the event. Framing her interpretation of the fire in terms of her belief that society was imbalanced due to men's tyranny over women, Maugeret argued that the women's deaths offered France a chance for redemption through the dual action of Catholicism and feminism. During the Dreyfus affair, Maugeret modified her theories of women's redemptive pain to incorporate antidreyfusard men's suffering, adding nationalism to Catholicism and feminism as a redemptive force. Cet article examine les réponses catholiques, conservatrices et nationalistes à l'incendie du Bazar de la Charité de 1897, dans lequel 125 personnes sont mortes. La plupart des victimes étaient des femmes de la haute société. La doctrine catholique de la souffrance expiatoire était utilisée pour donner du sens aux décès douloureux de ces femmes. Je me concentre sur l'analyse offerte par Marie Maugeret, fondatrice du mouvement et journal Le féminisme chrétien. Maugeret comprend le désastre du point de vue d'un féminisme basé sur l'idée du déséquilibre social résultant de la tyrannie masculine et la souffrance féminine. Le catholicisme et le féminisme, selon Maugeret, sont des œuvres de rénovation sociale rendues possible par la souffrance expiatoire des mortes de l'incendie. Pendant l'affaire Dreyfus, Maugeret a modifié ses théories féministes-catholiques en intégrant la souffrance des chefs antidreyfusards afin que l'œuvre rénovatrice soit nationaliste ainsi que féministe et catholique.
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Anafak, Japhet A. "Le mouvement nationaliste au Cameroun sous tutelle française relaté par la presse écrite de France (1945-1960)." Présence Africaine 187-188, no. 1 (2013): 291. http://dx.doi.org/10.3917/presa.187.0291.

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Blanckeman, Bruno. "Les tentations du sujet dans le récit littéraire actuel." Cahiers de recherche sociologique, no. 26 (April 29, 2011): 103–13. http://dx.doi.org/10.7202/1002344ar.

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Abstract:
La création littéraire française s’est, avec une nouvelle génération d’écrivains des années quatre-vingt, réorientée vers des préoccupations plus conventionnelles du récit, en amoindrissant l’importance des préoccupations plus formalistes des générations précédentes portant sur l’exploration du matériau langagier. Parallèlement à ce mouvement, la sociologie se tourne également vers des analyses de contenu, qui délaissent dans une certaine mesure les préoccupations plus formalistes de l’histoire récente de la sociologie. Il s’agirait, dans les deux cas, d’un intérêt renouvelé pour la question du sujet. Entre l’autobiographie, l’autofiction et le récit « transpersonnel », cette nouvelle écriture romanesque témoigne d’une problématisation de l’identité subjective dans le contexte de la société contemporaine. Dans cette perspective, le récit romanesque en vient à inclure l’analyse sociologique, ou à se rapprocher d’une sociologie préoccupée des débats idéologiques concernant la formation de l’identité, le rapport à l’autre, la possibilité d’universalisme à l’endroit de l’expression nationaliste, ethnique ou religieuse.
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Caru, Vanessa. "Des ajustements de circonstance. L'État colonial, le mouvement nationaliste et les lois de contrôle des loyers (Bombay, 1918-1928)." Le Mouvement Social 242, no. 1 (2013): 81. http://dx.doi.org/10.3917/lms.242.0081.

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Gourisse, Benjamin. "Variation des ressources collectives et organisation des activités de violence au sein du Mouvement nationaliste en Turquie (1975-1980)." Cultures & conflits, no. 81-82 (September 5, 2011): 81–100. http://dx.doi.org/10.4000/conflits.18104.

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Fulcher, Jane F. "Concert et propagande politique en France au Début du 20eSiècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 55, no. 2 (April 2000): 389–413. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2000.279853.

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Abstract:
Peu avant sa mort, survenue en 1910, Louis Bourgault-Ducoudray, professeur d'histoire de la musique au Conservatoire de Paris, reçut un jour la visite d'un invité peu commun. Celui-ci, raconte Bourgault-Ducoudray dans une lettre non datée, était membre de l'Action française, mouvement monarchiste pour lequel le professeur, quoique officiant dans une institution républicaine, éprouvait une sympathie voilée. Le but de cet émissaire singulier ? Consulter le musicien sur un projet de soirée associant littérature et musique, et ce au bénéfice de la ligue nationaliste Si le professeur multiplia d'abord les mises en garde, soulignant les risques de l'entreprise dans une saison déjà largement surchargée et où les nombreuses manifestations se faisaient concurrence, il en vint peu à peu à livrer le fond de sa pensée sur le projet et le principe même du concert mis au service de l'idéologie nationaliste:Selon moi, l'Action francaise, comme la Patrie francaise, devrait chercher dans Fart et particulièrement dans l'art musical moins un moyen de recette qu'un moyen de propagande par le sentiment. Puisque l'idée de patrie est battue […] il importe de formuler avec toute la puissance qu'il comporte les augures du sentiment national. Je lisais dans le Gaulois, cette définition du nationalisme : le sentiment profond, les traditions, les rêves, les énergies de toute une race. Savez-vous l'unique moyen de formuler cela ? C'est la musique chorale […]. Organisez un culte musical de la patrie et de la tradition franchise et donnez une audition de musique patriotique au Trocadéro […]. Vous affirmerez avec une puissance de rayonnement incomparable l'idée que nous servons.
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Bouscant, Liouba. "L’« Union sacrée » esthétique dans La Musique pendant la guerre. Trêve des débats pour la refondation du projet national." Revue musicale OICRM 4, no. 2 (February 8, 2018): 58–74. http://dx.doi.org/10.7202/1043220ar.

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Abstract:
La notion d’« Union sacrée » contre l’Allemagne invoquée par le président français Raymond Poincaré, le 4 août 1914, rejaillit sur l’art, car la guerre est également menée sur le front culturel. La revue La Musique pendant la guerre, dont le rédacteur en chef est le musicien Francis Casadesus, est très proche du gouvernement, et, plus précisément, bénéficie de la protection du responsable de la propagande culturelle de guerre, Albert Dalimier, très investi dans l’aide aux musiciens. Le mot d’ordre de La Musique pendant la guerre pourrait s’énoncer en ces termes : la musique patriote. Le projet esthétique de la revue, consacrée au « mouvement de l’art musical », est incontestablement français et unificateur. En effet, la mission endossée consiste à se focaliser sur le mouvement de l’art musical français, à endiguer l’interruption de la vie musicale française et de l’art en temps de guerre et à accélérer la revalorisation à plus grande échelle temporelle et spatiale de la musique française. Nous montrerons dans cet article que le patriotisme musical offensif dicté par les circonstances est en réalité lié à une conception nationaliste plus anciennement ancrée. Clairement argumenté, il est doté d’un programme d’action. Tout d’abord, nous verrons que celui-ci s’emploie à redonner à la musique française, à l’occasion de la guerre, ses droits de promotion et de diffusion considérés comme bafoués depuis 40 ans. Il s’agit d’un discours collectif à teneur structurelle et non pas uniquement d’une revendication conjoncturelle et isolée qui émanerait d’une minorité de l’Action française maurrassienne. Deuxièmement, ce programme s’engage à maintenir cet état après le conflit et pose les jalons d’un débat esthétique de l’après-guerre.
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Traisnel, Christophe. "Entre unité et diversité. Le discours identitaire du mouvement souverainiste au Québec et du mouvement wallon en Communauté française Wallonie-Bruxelles." Lien social et Politiques, no. 53 (November 4, 2005): 93–104. http://dx.doi.org/10.7202/011648ar.

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Abstract:
L’article traite de la place de la diversité culturelle dans les doctrines identitaires de deux mouvements sociaux : le mouvement souverainiste au Québec et le mouvement wallon en Communauté française Wallonie-Bruxelles. Il montre en particulier que certains mouvements, nationalistes ou régionalistes, sont tout à fait capables de penser leur projet national dans le respect de la diversité qui marque leurs sociétés respectives. Dans ce cadre, le thème de la citoyenneté, dans sa dimension sociale et politique, apparaît comme une possibilité politique idéale, pour ces mouvements, d’opérer la synthèse entre projet national unitaire et reconnaissance de la diversité, en définissant un « nous », toujours unique, mais respectueux des différences entre citoyens.
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Ruhlmann, Jean. "Romain Souillac, Le mouvement Poujade. De la défense professionnelle au populisme nationaliste (1953-1962), Paris, Presses de Sciences Po, 2007,415 p., 24€." Revue d’histoire moderne et contemporaine 55-1, no. 1 (2008): 222. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.551.0222.

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Brinkman, Inge. "Christine Messiant, 1961. L’Angola colonial, histoire et société. Les prémisses du mouvement nationaliste, Basel, P. Schlettwein Publishing, 2006, 443 p., ISBN : 3-908193-17-6." Lusotopie 16, no. 1 (October 23, 2009): 225–26. http://dx.doi.org/10.1163/17683084-01601024.

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Coleman, William D. "Le nationalisme, les intermédiaires et l’intégration politique canadienne." Articles, no. 28 (November 19, 2008): 31–52. http://dx.doi.org/10.7202/040003ar.

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Abstract:
Résumé Cet article analyse le rôle que les groupes d’intérêt peuvent jouer dans les conflits entourant la question nationale au Québec. Occupant une place intermédiaire entre l’État et les acteurs économiques, ces groupes subissent à la fois les pressions nationalistes et les mouvements d’intégration économique. Nous montrons qu’en se structurant à l’image de l’État québécois, les groupes d’intérêt se sont différenciés de plus en plus de leurs partenaires canadiens, de telle sorte que le comportement de ces groupes a renforcé les forces autonomistes au Québec. Cette analyse est fondée sur une étude des associations qui représentent les grandes classes sociales : le patronat, les ouvriers, les producteurs agricoles; les professions, c’est-à-dire les médecins et les enseignants; et les nouveaux mouvements sociaux tels que le mouvement des femmes.
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Smith, Miriam. "Nationalisme et politiques des mouvements sociaux : les droits des gais et lesbiennes et l’incidence de la charte canadienne au Québec." Articles 17, no. 3 (November 19, 2008): 113–40. http://dx.doi.org/10.7202/040131ar.

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Abstract:
Résumé Cet article vise à analyser l’incidence de la charte canadienne sur les politiques des mouvements sociaux, et plus particulièrement sur le mouvement de défense des droits des gais et lesbiennes. La charte a-t-elle façonné le discours et les stratégies qui sous-tendent les politiques des mouvements sociaux et, si oui, comment? Étant donné que la constitution de 1982 est largement considérée comme illégitime sur le plan politique par bon nombre de Québécois francophones, observe-t-on des différences quant à l’effet de la charte canadienne sur les activités politiques des mouvements sociaux au Québec par rapport au reste du Canada? Après avoir enquêté sur les mouvements gais et lesbiens au Canada anglais et au Québec, l’article conclut que le nationalisme a marqué la façon dont les mouvements sociaux ont réagi aux nouveaux paramètres politiques issus de la charte.
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Bergeron, Yves. "Naissance de l’ethnologie et émergence de la muséologie au Québec (1936-1945). De l’« autre » au « soi »." Articles 3 (April 6, 2010): 7–30. http://dx.doi.org/10.7202/201707ar.

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Abstract:
Si les Archives de folklore apparaissent officiellement en 1944, on sait cependant que la naissance d’un programme d’ethnologie du Québec s’amorce en 1937 dans le cadre du Deuxième Congrès de la langue française. À Paris, se tient le premier Congrès national de muséographie qui se déroule au même moment que l’exposition internationale de 1937 et le premier Congrès international de folklore au cours duquel Georges Henri Rivière annonce la création du Musée des arts et traditions populaires. La décennie des années 1930 est ponctuée de changements majeurs au Québec. Le contexte politique permet l’émergence d’un mouvement nationaliste dont le thème est « L’esprit français au Canada, dans notre langue, dans nos lois, dans nos moeurs ». C’est dans ce contexte que l’Université Laval devient le théâtre où se dessinent les nouveaux enjeux de la mémoire collective. Tout est une question de point de vue. Les ethnologues et muséologues européens croient que les objets, même les plus singuliers, témoignent de la mémoire collective. Les premiers folkloristes et ethnologues québécois, avec Luc Lacourcière en tête, sont persuadés que la mémoire de la culture française en Amérique se trouve plutôt dans les contes, les légendes, les chansons traditionnelles et les traditions populaires héritées de la France d’Ancien régime. C’est pourquoi, ils emprunteront la voie du patrimoine immatériel. Pour eux, il devient urgent de collecter ce patrimoine de tradition orale qui disparaît. Alors que l’ethnologie est en voie de devenir une véritable discipline scientifique, l’Université se désintéresse de ses collections ethnologiques et abandonne ses musées pour se lancer dans la collecte des arts et traditions populaires des francophones en Amérique du Nord. On verra donc comment, entre 1937 et 1945, les nouvelles perspectives du folklore et de l’ethnologie transforment la muséologie québécoise. On verra par ailleurs comment ces transformations se répercutent comme l’écho du baby-boom cinquante ans plus tard. Cette quête identitaire qui anime les folkloristes de même que les muséologues québécois et européens prend des orientations différentes. Objets matériels et immatériels participent alors à la construction d’une nouvelle mémoire collective. L’histoire des collections permet notamment de mettre en lumière cette quête de la mémoire collective des communautés francophones en Amérique du Nord. Je tenterai de démontrer les liens étroits qui existent entre le nationalisme et le folklore.
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Zorn, Jean-François. "Marc Boegner, une conscience missionnaire à l’épreuve des événements." Revue d'histoire du protestantisme 5, no. 4 (March 1, 2021): 611–52. http://dx.doi.org/10.47421/rhp5_4_611-652.

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Abstract:
La présidence du Comité directeur de la Société des Missions évangéliques de Paris que Marc Boegner assume de 1948 à 1968 ne résume pas son engagement au service de la mission, bien qu’elle se déroule à une période décisive de la vie de la Société, avec l’accession à l’autonomie ecclésiale des neuf champs de mission d’Afrique, de Madagascar et du Pacifique et son effacement comme Société issue du Réveil du XIXe siècle. C’est à la charnière des XIXe et XXe siècles que la conscience missionnaire de Boegner est éveillée, sous l’influence de ses deux oncles, les pasteurs Tommy Fallot et Alfred Boegner ; le premier, auquel il succède dans la paroisse d’Aouste (Drôme) en 1904, est à la source de sa vocation pastorale et de sa découverte des prémices de la synodalisation du mouvement missionnaire ; le second, qui l’appelle en 1911 à la direction de l’École de formation des missionnaires de la Mission de Paris, façonne sa spiritualité. Marc Boegner entre au Comité en 1919 et, jusqu’en 1939, date à laquelle il en devient vice-président, il théorise deux sujets déterminants de son engagement : les liens structurels mission et unité des Églises et les rapports problématiques mission et colonisation. Parmi les événements qui éprouvent sa conscience missionnaire, sans toutefois l’affaiblir, son voyage à Madagascar à la suite de l’insurrection nationaliste de mars-avril 1947 : il découvre que leurs revendications indépendantistes doivent être accordées sans confusion à celles qui portent les Églises à revendiquer leur autonomie. Cette expérience le guidera dans les visites ultérieures rendues aux Églises auxquelles il vient, au nom de la Mission de Paris, octroyer l’autonomie.
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Chouinard, Denis. "Des contestataires pragmatiques : les Jeune-Canada, 1932-1938." Revue d'histoire de l'Amérique française 40, no. 1 (August 20, 2008): 5–28. http://dx.doi.org/10.7202/304422ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Les Jeune-Canada furent un mouvement de jeunes nationalistes lancé à Montréal en décembre 1932, à la faveur de la crise économique. Les quelques études parues sur ce mouvement portaient surtout sur son idéologie mais l'analyse de la vie et des activités externes et internes des Jeune-Canada est essentielle pour bien comprendre ce groupe. Ainsi, nous retraçons d'une part les liens du mouvement avec son entourage socio-politique, entre autres avec certains aînés nationalistes chez qui les Jeune-Canada, malgré leurs airs d'indépendance, puisèrent leurs appuis et leur doctrine. Ces nationalistes, de Lionel Groulx à l'Action libérale nationale, en passant par Le Devoir, tentèrent de guider et d'influencer ces jeunes qui ne firent cependant pas le même accueil à tous. Les relations des Jeune-Canada avec les partis politiques, de leur coté, furent empreintes de méfiance et tournèrent même souvent à l'affrontement ouvert avec certains politiciens. D'autre part, nous décrivons comment les succès publics des Jeune-Canada étaient tributaires de leur vitalité interne. L'analyse de l'évolution et du fonctionnement des Jeune-Canada nous permet en effet d'identifier les faiblesses innées de ce groupe d'étudiants, lesquelles allaient causer sa fin. Il apparaît aussi, comme le démontrent des exemples de discussions et de dissensions internes, que ce groupe d'amis, capables de s'unir pour défendre un nationalisme traditionnel, cachait cependant des différences idéologiques et de style. Enfin, nous démontrons que l'impact significatif des Jeune-Canada fait de ce groupe l'un des acteurs de l'histoire politique du Québec.
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Lambert, Michael C. "Violence and the war of words: ethnicityv.nationalism in the Casamance." Africa 68, no. 4 (October 1998): 585–602. http://dx.doi.org/10.2307/1161167.

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Abstract:
Since 1982 the Mouvement des forces démocratique casamançais has been fighting for the independence of the Casamance region of Senegal. In 1989, when the Mouvement initiated a sustained military campaign, Senegal's official and independent press began to provide intensive coverage of its activities and objectives. This article documents the arguments for and against Casamançais independence as documented by Senegal's press in the year following the resurgence of this conflict. The Mouvement's leadership has consistently maintained that its efforts to win independence for the Casamance are legitimate because France created the Casamance. The French, it argues, never intended the Casamance to be administratively incorporated into Senegal. Conversely, those opposed to the Mouvement have attempted to delegitimise its activities by claiming that it represents the interests of the Jola, just one of the Casamance's many ethnic groups. It is argued that the Senegalese government and other opponents of the Mouvement have attempted to label the independence movement an ethnic movement because of a distinction in African political ideology between nationalism and ethnicity. According to this ideology, nationalism, and other legitimate forms of political mobilisation, should represent a plural constituency. Those that represent the narrow interests of a single ethnic group are not considered legitimate.
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Béland, Daniel, and André Lecours. "Le nationalisme et la gauche au Québec." Globe 14, no. 1 (September 27, 2011): 37–52. http://dx.doi.org/10.7202/1005985ar.

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Abstract:
L’un des aspects les plus intéressants du nationalisme québécois depuis les années 1960 est son ancrage à gauche. Comparé aux nationalismes flamand et catalan, par exemple, le nationalisme québécois est le plus souvent associé aux politiques égalitaristes d’inspiration sociale-démocrate. Bien qu’il existe une faction néolibérale au sein du mouvement indépendantiste, le nationalisme québécois semble inséparable de l’idée que le Québec forme une « société distincte » non seulement en raison de sa langue et de sa culture, mais également en raison de son modèle économique et social. L’objectif de cet article est d’expliquer et d’illustrer cet ancrage à gauche du nationalisme québécois dans le champ des politiques économiques et sociales depuis les années 1960. Centré sur le Québec, mais incluant une discussion d’autres cas, l’article met l’accent sur les rapports entre les acteurs, les idées économiques et les institutions politiques, notamment les partis.
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CREAN, S. M. "D’une colonie à l’autre." Sociologie et sociétés 11, no. 1 (December 14, 2010): 95–106. http://dx.doi.org/10.7202/001154ar.

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Abstract:
Malgré le pessimisme qui se dégage de son tour d’horizon de la culture canadienne, l’auteur voit des signes certains d’un renouveau et d’un sursaut de créativité chez les artistes et les intellectuels canadiens qui contribuent ainsi à l’affermissement d’un projet canadien de société et de culture, face aux dangers de l’américanisation. « Les nationalistes canadiens qui observent d'un bon oeil le renforcement du nationalisme québécois espèrent que ces mouvements nationaux évolueront à l’avantage mutuel des deux sociétés ».
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Robillard, Denise. "Immigration, logement, action catholique et syndicale au temps de Mgr Charbonneau (1940-1950) : son implication sociale relue à travers les réseaux sociaux." Articles 79, no. 1 (March 18, 2013): 59–70. http://dx.doi.org/10.7202/1014854ar.

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Abstract:
Dès son arrivée à Montréal, la situation de l’immigration créée à la faveur de la guerre donne à Mgr Charbonneau l’occasion de traduire ses convictions sociales et son ouverture d’esprit dans les domaines du logement, de l’action catholique et syndicale. Son attitude pragmatique est différente de celle, plus idéologique, des nationalistes traditionnels. Il est d’abord question de l’évolution du regard porté sur l’immigration depuis la crise de 1929. Cette évolution est prise en cause par Mgr Charbonneau de concert avec les mouvements d’action catholique, qui retiennent les aspects humains et concrets du logement. Quant à l’action catholique, une véritable lutte de pouvoir se livre entre les mouvements spécialisés favorisés par l’archevêque dans sa lettre de 1941, et les associations comme l’Association catholique de la jeunesse canadienne (ACJC), à saveur nationaliste, dirigées par les jésuites depuis le début du XXe siècle.
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Pelletier, Réjean. "Le militant du R.I.N. et son parti." Articles 13, no. 1 (April 12, 2005): 41–72. http://dx.doi.org/10.7202/055558ar.

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Abstract:
C'est au cours de son congrès national d'octobre 1968 que le Rassemblement pour l'Indépendance Nationale s'est sabordé. Né en septembre 1960 comme mouvement d'éducation politique et groupe de pression, le R.I.N. s'est transformé en parti politique au cours d'un congrès spécial tenu à Montréal en mars 1963. Durant plus de huit ans, quoique minoritaire sur la scène politique québécoise, le R.I.N. s'est imposé comme catalyseur de la question nationale et point de référence des partis traditionnels sur le plan constitutionnel. Ayant su profiter du déblocage provoqué par la « révolution tranquille », il fut en même temps un élément actif de cette révolution. Un certain nombre d'idées qu'il avait lancées au cours de sa brève existence ont marqué les partis politiques au pouvoir ou furent reprises, plus tard, par le Parti Québécois. Sans le R.I.N., le visage actuel du Québec serait probablement différent de ce qu'il est effectivement. Mais si le R.I.N. a pu marquer la vie politique québécoise, il s'insère aussi dans le vaste courant nationaliste qui a traversé le Québec au cours du vingtième siècle. D'un nationalisme que l'on pourrait qualifier de culturel où il s'agit avant tout de défendre la langue et la culture françaises en s'opposant aux provinces anglophones afin d'affirmer, de cette façon, la spécificité française du Québec, la province est passée peu à peu à un nationalisme politique qui s'est incarné surtout (après le nationalisme négatif de Duplessis) dans ce que l'on a appelé la « révolution tranquille ». Il s'agit désormais d'assurer la défense du fait français par la reconnaissance d'une nation canadienne-française et donc d'un statut spécial pour le Québec qui est « l'expression politique » du Canada français et le point d'appui de tous ceux qui parlent français au pays. Par la suite s'établit une distinction entre le Québec et le Canada français. De plus en plus, le Québec ne cherche pas à s'affirmer en s'opposant au Canada anglais, mais à se définir par rapport à lui-même. Il n'est plus question du sort des minorités françaises en dehors du Québec que certains qualifient de combat sans issue, mais des pouvoirs nécessaires à l'État du Québec pour assurer sa survie et favoriser l'organisation et le développement de la vie collective des Québécois. Le R.I.N. a traversé une courte phase de nationalisme culturel au cours des années 1960 et 1961. Mais il s'inscrit aussi, dès sa fondation, dans le courant du nationalisme politique en réclamant l'indépendance du Québec. Bien plus, il fut pour ainsi dire l'incarnation même de ce courant en servant de point de référence aux autres partis politiques. Cependant, sous l'influence conjuguée de Pierre Bourgault à la tête du R.I.N. à partir de mai 1964 (et plus tard, d'Andrée Ferretti) et de revues à caractère socialiste comme Révolution québécoise et Parti pris, le nationalisme politique se mue progressivement en nationalisme socio-économique. Dès lors, l'indépendance politique devient un moyen pour la réalisation du mieux-être des Québécois et pour leur libération de l'emprise « capitaliste » autochtone et de la domination « impérialiste » américaine. Il s'agit d'assurer avant tout le développement social et économique du Québec au bénéfice de la collectivité québécoise tout entière et non pas de la seule bourgeoisie, qu'elle soit de langue française ou de langue anglaise. Sous cette optique, pour certains groupes, le socialisme doit passer avant l'indépendance. En d'autres termes, on est indépendantiste parce qu'on est socialiste — l'indépendance du Québec permettant l'établissement d'un socialisme véritable — et non pas l'inverse. Au sein du R.I.N., le nationalisme politique se double rapidement du nationalisme socio-économique. Le parti, en effet, va s'employer non seulement à réclamer l'indépendance politique du Québec, mais aussi à élaborer et faire connaître un programme ambitieux de développement économique et social pour le futur Québec indépendant. On pourrait ajouter que là aussi le R.I.N. fut un élément moteur de ce nouveau nationalisme, bien que le caractère socialiste de son programme fût nettement moins accusé que celui d'autres groupements de moindre importance et plutôt marginaux. Ce mariage du national et du social s'est surtout opéré au moment où le R.I.N. est devenu parti politique et a songé, de ce fait, à se doter d'un programme qui soit différent de celui des partis traditionnels. C'est donc sur cette toile de fond que s'inscrit le développement du R.I.N. au cours des années 1960-1968. C'est dans ce climat politique général qu'il convenait de le situer afin de mieux comprendre, par la suite, l'action des militants au sein du parti et la perception globale qu'ils avaient de leur propre formation politique.
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Ouellet, Fernand. "Nationalisme canadien-français et Laïcisme au XIXe siècle." Articles 4, no. 1 (April 12, 2005): 47–70. http://dx.doi.org/10.7202/055163ar.

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Abstract:
Le nationalisme canadien-français a eu la réputation d'avoir fait mauvais ménage avec tous les courants de pensée et tous les mouvements susceptibles de promouvoir une société laïque dans le Québec. Son allergie passée au capitalisme. au libéralisme, à la démocratie et aux tendances socialisantes relève pour une large part de cette problématique. Son absence d'affinités avec le capitalisme commercial et industriel ne venait elle pas en dernier ressort de ce que la bourgeoisie fut pendant longtemps dans d'autres sociétés le principal moteur, avec les intellectuels, du laïcisme ? Quant au libéralisme, son caractère essentiellement laïc et bourgeois n'avait rien de bien rassurant pour une idéologie qui fondait ses valeurs sur la terre et l'Église. Il en est ainsi de la démocratie, formule assise sur le droit naturel, sur la souveraineté populaire, plutôt que sur le droit divin des rois et les privilèges des classes. Enfin, si le nationalisme canadien-français parut aussi obstinément fermé au renforcement de l'appareil étatique, c'est certainement parce que l'État pouvait représenter, au même titre que la bourgeoisie, un des véhicules les plus puissants du laïcisme. Par contre, le nationalisme canadien-français ne s'est-il pas plus spontanément lié au cléricalisme, à l'ultramontanisme, aux idéaux théocratiques et, pour employer une expression chère à M. Michel Brunet, à l'agriculturisme ? Ces caractéristiques presque actuelles d'un nationalisme éminemment conservateur, voire même réactionnaire, apparaissent davantage comme l'aboutissement d'une évolution, pleine à certains moments de sursauts et de contestations, que comme une donnée inscrite d'emblée à l'origine de notre nationalisme. Même si, depuis le début du XIXe siècle, le nationalisme canadien-français paraît avoir été en conflit ouvert avec toutes les idéologies porteuses de laïcisme, il n'en est pas moins vrai que cette confrontation n'a pas toujours abouti à un rejet en bloc. On peut même évoquer, si on en juge par les dehors ou par les tiraillements des consciences, quelques moments importants où s'exprime une association assez étroite avec le libéralisme et la pensée démocratique. Le parti canadien et son successeur légitime, le parti patriote, ne prétendaient-ils pas au titre de libéral et de démocratique ? Reste à connaître cependant les rapports réels qui existaient entre le nationalisme des patriotes et leur laïcisme. Autrement dit, existe-t-il avant 1837 un mouvement laïc possédant une certaine autonomie? Dans quelle mesure le nationalisme dit libéral ou démocratique accordait-il la prééminence aux libertés individuelles sur les droits collectifs ? Ne s'agissait-il pas en fin de compte, plutôt que d'un nationalisme libéral ou démocratique, d'un national-libéralisme n'utilisant par conséquent les idées nouvelles que pour mieux atteindre certains objectifs proprement conservateurs ? Après les travaux faits sur cette période, il existe encore beaucoup d'obscurité et de confusion autour des croyances et des attitudes de ceux qui furent à l'origine de notre première aventure séparatiste. Aussi importe-t-il de ne pas se laisser aveugler par le panache, par les déclarations sonores, de ne pas prendre le mythe pour la réalité. Il reste cependant que l'échec des insurrections de 1837-38 a donné un dur coup au mouvement laïc. Après 1837, pendant que le nationalisme s'identifie de plus en plus, en dépit des options multiples qu'il recouvre, au cléricalisme et à l'ultramontanisme, s'affirme un mouvement d'essence proprement libérale. Né au cours de la décennie 1840-50, l'Institut canadien de Montréal mène pendant vingt-cinq ans une lutte acharnée en faveur du laïcisme. Puis, au moment même où, dans l'affaire Guibord, il venait de remporter une éclatante victoire légale, il doit s'effacer. À l'heure de Mgr Bourget, suffit-il que Londres soit d'accord pour que le Québec le devienne ? Puis, le siècle se termine avec les luttes pour la reconnaissance du parti libéral. Là encore les forces de l'ordre, de la tradition, de la conformité aux valeurs établies l'ont emporté haut la main. Comment expliquer ces défaites successives du mouvement libéral et des tendances laïques ?
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Rajotte, David. "Des jeunes nationalistes dans les années 1940 : les Jeunes Laurentiens." Mens 8, no. 2 (February 21, 2014): 323–61. http://dx.doi.org/10.7202/1022835ar.

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Abstract:
Les Jeunes Laurentiens sont un mouvement de jeunes nationalistes qui œuvra au Canada français de 1940 à 1950. Ayant à son apogée près de 5 000 membres répartis de Winnipeg à Moncton, le mouvement eut un grand rayonnement, mais ne fut jamais véritablement étudié par les historiens. Cet article met en lumière la pensée du groupe de jeunes. Nous montrons qu’il offrit une excellente synthèse des poncifs nationalistes de l’époque. Les laurentiens étaient notamment des groulxistes convaincus. Ils furent par ailleurs très engagés dans la lutte contre la conscription, laquelle contribua à leur expansion. C’est leur jeunesse qui les rendait les plus aptes, croyaient-ils, à assurer les transformations nécessaires à la survie de la nation.
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Colantonio, Laurent. "Nationalismes et mouvements nationaux en Irlande." Bulletin d'histoire politique 21, no. 1 (2012): 15. http://dx.doi.org/10.7202/1011693ar.

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McAlister, Elizabeth. "From Slave Revolt to a Blood Pact with Satan: The Evangelical Rewriting of Haitian History." Studies in Religion/Sciences Religieuses 41, no. 2 (April 25, 2012): 187–215. http://dx.doi.org/10.1177/0008429812441310.

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Abstract:
Enslaved Africans and Creoles in the French colony of Saint-Domingue are said to have gathered at a nighttime meeting at a place called Bois Caïman in what was both political rally and religious ceremony, weeks before the Haitian Revolution in 1791. The slave ceremony is known in Haitian history as a religio-political event and used frequently as a source of inspiration by nationalists, but in the 1990s, neo-evangelicals rewrote the story of the famous ceremony as a “blood pact with Satan.” This essay traces the social links and biblical logics that gave rise first to the historical record, and then to the neo-evangelical rewriting of this iconic moment. It argues that the confluence of the bicentennial of the Haitian Revolution with the political contest around President Aristide’s policies, the growth of the neo-evangelical Spiritual Mapping movement, and of the Internet, produced a new form of mythmaking, in which neo-evangelicals re-signified key symbols of the event—an oath to a divine force, blood sacrifice, a tree, and group unity—from the mythical grammar of Haitian nationalism to that of neo-evangelical Christianity. In the many ironies of this clash between the political afterlife of a slave uprising with the political afterlife of biblical scripture, Haiti becomes a nation held in captivity, and Satan becomes the colonial power who must be overthrown. Un groupe d’esclaves africains et créoles se seraient réunis une nuit à Bois Caïman, dans la colonie française de Saint-Domingue. L’évènement qui eut lieu quelques semaines avant la révolution haïtienne de 1791 fut décrit à la fois comme un rassemblement politique et une cérémonie religieuse. Cette cérémonie organisée par des esclaves constitue un évènement politico-religieux important dans l’histoire haïtienne, une source d’inspiration fréquente pour les nationalistes. Dans les années 1990, cependant, un groupe néo évangélique réécrivit l’histoire de cette fameuse cérémonie qualifiée de “pacte sanguinaire avec Satan.” L’essai retrace donc les liens sociaux et les logiques bibliques qui ont conduit les néo évangéliques à réécrire ce moment iconique. L’essai soutient que la confluence des révoltes en réaction à la politique du Président Aristide lors du bicentenaire de la révolution haïtienne ainsi que la montée du mouvement néo évangélique, Cartographie Spirituelle, et celle de l’Internet participèrent à créer de nouveaux mythes: les néo évangéliques donnèrent un sens nouveau aux symboles clés de l’évènement —un serment à une force divine, un sacrifice sanglant, un arbre et l’union du groupe— de la grammaire mythique du nationalisme haïtien à celle de la chrétienté néo évangélique. A travers les nombreuses ironies de la confrontation entre l’héritage politique d’un soulèvement d’esclaves et l’héritage politique des Saintes Ecritures, Haïti devient une nation tenue en captivité, et Satan, le pouvoir colonial qu’il faut renverser.
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Lamonde, Yvan. "Les Jeune-Canada ou les « Jeune-Laurentie » ?" Les Cahiers des dix, no. 63 (June 8, 2010): 175–215. http://dx.doi.org/10.7202/039917ar.

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Abstract:
Une étude sur les Jeune-Canada (1932-1938) ne dépare certainement pas un numéro spécial sur la révolution tranquille. au contraire, car si on rappelle le nom de quelques animateurs du mouvement – André Laurendeau, Pierre Dansereau, Gérard Filion, Robert Charbonneau, Gérard Picard, Lucien L’Allier, Claude Robillard – on voit se dessiner la trajectoire qui va des années 1930 à la décennie 1960. Ce mouvement de jeunes, typique de la décennie de la Crise, départage un certain nombre de choses : il remet en cause la manière de l’Action catholique de la jeunesse canadienne-française (ACJC), prend des distances vis-à-vis Henri Bourassa auquel ils font peur, renoue avec l’esprit de l’enquête de L’Action française de 1921 en se plaçant à l’enseigne de l’abbé Lionel Groulx. Après un certain nombre de tâtonnements, le jeune Laurendeau y définit leur nationalisme laurentien dans un tract, Notre nationalisme (1935), qui constitue une des pièces maîtresses de la pensée politique québécoise.
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Claval, Paul. "Le Québec et les idéologies territoriales." Cahiers de géographie du Québec 24, no. 61 (April 12, 2005): 31–45. http://dx.doi.org/10.7202/021458ar.

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Abstract:
L'universalisme et le nationalisme sont deux idéologies territoriales. Si le christianisme a fait naître des idéologies universalistes, les premiers nationalismes se sont développés en Europe à partir du Moyen Âge. Quand les Français viennent en Amérique, c'est pour élargir la chrétienté et agrandir le Royaume. Après la Conquête, les Québécois s'enferment dans l'espace laurentien à l'abri des seigneuries et de l'Église. Quand ils chercheront de nouvelles frontières, leurs mouvements de colonisation seront empreints d'idéologies françaises. Pour Rameau de Saint-Père, la conquête de l'espace canadien est une dernière chance offerte à la race française en Amérique. C'est sous cette influence que les Québécois vont commencer à se penser sous la forme d'une collectivité territoriale nationale. Le problème du Québec actuel, c'est d'avoir à choisir entre deux idéologies territoriales : le modèle européen de la communauté nationale spatialement circonscrite et cimentée par la langue ou le modèle américain d'une société pluraliste à langue unique. Mais est-il nécessaire de choisir ?
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Bellavance, Claude, Roger Levasseur, and Yvon Rousseau. "De la lutte antimonopoliste à la promotion de la grande entreprise. L'essor de deux institutions : Hydro-Québec et Desjardins, 1920-1965." Recherche 40, no. 3 (April 12, 2005): 551–78. http://dx.doi.org/10.7202/057306ar.

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Abstract:
Hydro-Québec et le Mouvement Desjardins partagent trois caractéristiques essentielles : 1- elles sont nées dans la mouvance des luttes antimonopolistes menées par la petite bourgeoisie francophone et ses alliés, lesquelles ont culminé au cours de l'entre-deux-guerres ; 2- toutes deux ont été des lieux d'expression privilégiés du nationalisme économique québécois ; 3- elles ont contribué, chacune à sa manière, à la modernisation de l'économie, qui s'est traduite par l'éclosion, puis l'affirmation d'un nouveau groupe dirigeant au sein de la société québécoise. L'essor de ces deux grandes organisations renvoie, de manière plus générale, à ce qu'Alain Touraine a nommé un mouvement social de développement, c'est-à-dire un mouvement pluriclassiste engageant à la fois des acteurs sociaux et des acteurs institutionnels (l'Église et l'État) dans un processus de modernisation et d'appropriation d'une économie dont d'importants secteurs paraissaient jusque-là contrôlés de l'extérieur.
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