Academic literature on the topic 'Mouvement populaire de la révolution (Congo)'

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Journal articles on the topic "Mouvement populaire de la révolution (Congo)"

1

AMIN, Samir. "Le Tiers-Monde et la révolution." Sociologie et sociétés 22, no. 1 (September 30, 2002): 93–106. http://dx.doi.org/10.7202/001010ar.

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Abstract:
Résumé Rappelant, dans leurs grandes lignes, certaines des principales thèses qu'il défend depuis des années, l'auteur soutient que le phénomène central d'où tout découle dans le monde moderne demeure le développement inégal du capitalisme à l'échelle mondiale, développement qui a pour manifestation fondamentale la polarisation entre centres et périphéries. Les contradictions qu'impliqué le fonctionnement de ce système mondial atteignent leur violence maximale dans les périphéries. Il en résulte une dynamique objective qui produit dans ces périphéries des tentatives de déconnexion par rapport à la logique du capitalisme planétaire, tentatives qui prennent soit la forme de la révolution nationale populaire à vocation anticapitaliste, soit celle du mouvement de libération nationale qui, en se radicalisant, peut lui aussi déboucher sur la recherche d'un "au-delà du capitalisme". Les obstacles qui se dressent sur la voie de la déconnexion sont cependant considérables. Aussi, la lutte entre la tendance à l'expansion intégratrice du capitalisme à travers le monde et la tendance à la déconnexion des périphéries est-elle au cœur de l'histoire contemporaine. L'enjeu de cette lutte n'est rien moins que celui-ci : développement et libération des sociétés du Sud, ou au contraire destruction de ces sociétés? Et cette interrogation ne renvoie-t-elle pas à la vieille question: socialisme ou barbarie?
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2

Rougerie, Jacques. "Le mouvement associatif populaire comme facteur d'acculturation politique à Paris de la révolution aux années 1840 : continuité, discontinuités." Annales historiques de la Révolution française 297, no. 1 (1994): 493–516. http://dx.doi.org/10.3406/ahrf.1994.1855.

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3

Pigeard, A. "La Révolution française entre histoire et politique. Mouvement populaire et pouvoir révolutionnaire dans l'élaboration de l'historiographie de gauche, russe et française, de la Révolution française." Annales historiques de la Révolution française 303, no. 1 (1996): 139–43. http://dx.doi.org/10.3406/ahrf.1996.1841.

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4

Wahnich, Sophie. "Éric Golay. Quand le peuple devint roi. Mouvement populaire et révolution à Genève de 1789 à 1794. Genève, Éditions Slatkine, 2001, 688 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 61, no. 4 (August 2006): 979–80. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900030663.

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5

Muller, Christian-Alain. "Éric Golay, Quand le peuple devint roi. Mouvement populaire, politique et révolution à Genève de 1789 à 1794, Genève-Paris, Slatkine, 2001, 688 p., 73,20 €." Revue d’histoire moderne et contemporaine 51-2, no. 2 (2004): 205. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.512.0205.

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6

Conde, Gilberto. "Framed between change and stability Syria between people's revolution and regime survival Atrapados entre el cambio y la estabilidad: Siria entre la revolución popular y la supervivencia del régimen Entre changement et stabilité : La Syrie entre révolution populaire et survie du régime." Regions and Cohesion 2, no. 3 (December 1, 2012): 118–37. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2012.020307.

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Abstract:
The ideological struggle deployed between the Syrian opposition groups and the government during the first year of the Syrian popular uprising is examined in this paper. Force alone was not enough for the regime to crush the revolt, at least during its first twelve months, while protesters were unable to bring down the government. The battle for cultural hegemony had to be won by one of the two sides. Protesters and the regime alike had to deploy their discourses along frames that resonated with the values, hopes and fears of Syrians. The effectiveness of the regime in securing the support of large sections of urban dwellers and its systematic violent repression led to frustration on the part of demonstrators, who ended up supporting at least morally the armed struggle. A stalemate was reached. This led to divergent framing activity within the opposition, which in turn led to its division.Spanish El artículo examina la lucha ideológica que se dio entre los grupos sirios de oposición y el gobierno durante el primer año del levantamiento popular en Siria. Durante los primeros 12 meses a partir de marzo de 2011, al régimen no le bastó con la fuerza bruta para aplastar la revuelta, aunque los manifestantes tampoco lograron tumbar al gobierno. Se dio un combate por la hegemonía cultural y uno de los bandos necesitaba ganarla. Tanto los opositores como el régimen frasearon sus discursos alrededor de aristas conceptuales (frames) en armonía con los valores, esperanzas y temores de la población siria. La e ficacia del régimen en obtener el apoyo de amplios sectores de los habitantes de las principales ciudades y la represión violenta sistemática condujeron a un sentimiento de frustración entre los manifestantes, que terminaron ofreciendo un apoyo al menos moral a la lucha armada. Se llegó a un impasse. Esto a su vez llevó a que diferentes grupos de oposición reconstruyeran su discurso en torno de aristas distintas, lo que generó división.French L'article étudie la lu e idéologique menée entre les groupes d'opposition et le gouvernement pendant la première année du soulèvement populaire en Syrie. Pendant les douze premiers mois, à dater du mois de mars de 2011, la force brute n'a pas suffiau régime pour écraser le mouvement, bien que les manifestants à leur tour n'aient pas réussi à faire tomber le gouvernement. Une lu e pour l'hégémonie culturelle s'est développée et un des deux côtés devait la gagner. L'opposition ainsi que le régime ont encadré (frame) leurs discours de sorte à qu'ils parlent aux valeurs, espoirs et peurs des syriens. Le succès du régime à gagner l'appui (ou le recul) de grands secteurs de la population des villes principales et la répression violente systématique ont produit un sentiment de frustration parmi les manifestants, qui ont fini par soutenir la lu e armée au moins moralement. La situation est arrivée à une impasse. Dans cet état, différents groupes d'opposition ont reformulé leurs discours au tour d'encadrements divergents, ce qui a mené à leur division.
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Rosenblatt, Helena. "Quand le peuple devint roi: Mouvement populaire, politique et révolution à Genève de 1789 à 1794. By Eric Golay. Preface by, Michel Vovelle. Travaux sur la Suisse des Lumières, volume 3. Edited by, Martin Bircher, François Rosset, and Barbara Roth‐Lochner. Geneva: Slatkine, 2001. Pp. 688." Journal of Modern History 75, no. 4 (December 2003): 982–84. http://dx.doi.org/10.1086/383389.

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8

Mahdavi Zadeh, Mojgan. "La mise en scène des pièces de théâtre européennes par Ali Raffi en Iran et Circulation des savoirs entre la France et l’Iran." ALTERNATIVE FRANCOPHONE 2, no. 5 (February 13, 2020): 6–20. http://dx.doi.org/10.29173/af29394.

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Abstract:
Résumé Des traces de diverses cérémonies plutôt rituelles datant de l'Antiquité prouvent la fertilité de l'histoire du théâtre persan. Il y a eu même à cette époque des échanges culturels entre l'Orient et l'Occident. Au cours des siècles, les rites traditionnels ont cédé la place à des genres de théâtre populaire tels les farces, les comédies, les marionnettes, les imitations mimétiques, …etc. Puis, des conteurs se sont mis à réaliser les récits à épisodes basés sur des histoires épiques, de divers romans picaresques, des lamentations pour les Imams martyrisés, sur des places publiques ou dans des maisons de thé. Ce n'est qu'au XIXe siècle que le théâtre moderne d'inspiration occidentale a été créé par les témoignages des étudiants envoyés en Europe pour se spécialiser en diverses technologies occidentales. En 1886, une première salle de théâtre a été construite à l'École Polytechnique de Téhéran (Dâr Ol- Fonûn), où la traduction du Misanthrope de Molière, y a été mise en scène en 1889. Sous le règne des Pahlavis, fut créé un théâtre nationaliste, se référant au passé préislamique de l'Iran. Puis, vu que les iraniens diplômés en études théâtrales et cinématographiques des universités, des grandes écoles et des conservatoires européennes se sont mis à traduire les pièces de théâtre étrangères, les pièces ont pris un air socio-politique. Sous la Révolution islamique, le théâtre a vécu plusieurs périodes de détente et de tension. Et enfin, depuis 1997, une autorisation de la mise en scène des pièces de théâtre a été émise de nouveau. Ali Raffi, iranien contemporain, dont la dernière réalisation théâtrale à Téhéran date du mois de Janvier 2019, a su exposer l'essentiel de sa conception esthétique par le mépris total des conventions scéniques mises en pratique en Iran. L'esthétique de ses pièces a suscité des discussions sans nombre. Il a toujours privilégié la couleur, le mouvement et l'intuition. Il a eu une influence considérable sur la mentalité du peuple iranien par la mise en scène des pièces de théâtre françaises ou européennes traduites vers le français. Notre problématique consiste à mettre en évidence les échanges interculturels qui se sont effectués entre l'Iran et la France grâce à la mise en scène des pièces de théâtre européennes en Iran et de voir l'innovation créative et le rôle d'Ali Raffi dans l'enrichissement de ces transferts culturels et artistiques. Notre but est de mettre en relief la circulation des savoirs, issue de la mise en scène des pièces de théâtre françaises par les réalisateurs iraniens, en particulier par Ali Raffi en Iran, de démontrer l'omniprésence des grands auteurs dramatiques, tragiques et comiques français dans ce pays, et de dévoiler que les élites intellectuelles iraniennes vivent en symbiose permanente avec ces éminents auteurs français. Mots clés: Circulation des savoirs France-Iran, Échanges culturels, Mise en scène, Ali Raffi, Pièces de théâtre européennes, Francophonie, Conception esthétique
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9

Meudec, Marie. "Résistance." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.063.

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Abstract:
La notion de résistance est utilisée dans des domaines comme la physique ou la mécanique, mais l’emploi qui nous intéresse ici est la résistance comme pratique sociale et comme concept, utilisé en sciences sociales pour décrire des mouvements sociaux et des pratiques individuelles de rébellion. D’abord souvent restreinte au monde politique (entendons par là les partis et les institutions politiques), la compréhension de la notion de résistance s’est élargie à toutes les sphères de la société. Résister, c’est ainsi mettre en pratique une forme d’opposition au pouvoir en place, au pouvoir dominant ou hégémonique. C’est ainsi par exemple que la sociologie politique (Neumann 2012) ou la philosophie politique (Rancière 1995) peuvent concevoir les révoltes, les rébellions ou les mouvements d’opposition au pouvoir d’État. Pensons aussi aux travaux de Wa Thiong’o (1987 : 2) qui étudie « les réalités africaines en tant qu’elles sont affectées par la grande lutte entre les deux forces mutuellement opposées en Afrique aujourd'hui: une tradition impérialiste d'une part et une tradition de résistance de l'autre ». Parler de résistance passe donc nécessairement par une analyse des formes d’oppression et d’impérialisme existantes, là où la résistance est conçue une forme de ‘réaction à’ une forme de contre-pouvoir. Comment les personnes qui ne sont pas du côté du pouvoir en place résistent-elles aux puissants ? L’analyse des pratiques de résistance vise dès lors à rendre compte de la participation sociale ou des actions des personnes dominées par le système politique et économique. Toutefois, la binarité domination / résistance doit être questionnée et réfléchie, entre autres pour mieux saisir les manifestations de pouvoir et de domination à l’œuvre (Ortner 1995 ; Foucault 1978). Dans sa célèbre ethnographie menée en Malaisie, le politologue James C. Scott (1985) étudie les relations de pouvoir au sein de mouvements de résistance paysanne. Scott montre notamment que les mouvements de résistance sont le fruit d’une réflexion éthique qui se base entre autres sur des notions d’injustice, et non – comme les intellectuels avaient plutôt tendance à penser les formes de résistance populaire – comme le résultat d’un attrait inné pour la violence ou d’une forme spontanée de rébellion. Cette perspective admet ainsi la possibilité généralisée d’actions contestatrices auparavant cantonnées aux sphères politiques formelles. Il évoque notamment les ‘formes quotidiennes de résistance’ pour rendre compte de ces pratiques de résistance qui paraissent moins organisées. Le concept de ‘résistance infrapolitique’ (Scott 1990) permet de penser le caractère privé de pratiques de résistance, autrement recherchées uniquement sur la scène publique. Le changement social et la lutte politique sont pensés comme des phénomènes ‘discrets’ et non plus seulement visibles dans la sphère publique. Il s’agit donc de comprendre les dimensions ordinaires ou quotidiennes de la résistance, et d’élargir les perspectives qui conçoivent la résistance comme des moments de crises, des pratiques transgressives au caractère exceptionnel, des émeutes et des soulèvements (Bertho 2010, 2013) ou des normes qui s’érodent (Neumann, 2012). Ainsi, concevoir les formes de résistance du point de vue de la vie quotidienne ou de la sphère culturelle constitue en partie une traduction ou une conséquence des perspectives critiques, féministes et postcoloniales en sciences sociales. En effet, alors que la résistance n’était conçue comme un phénomène possible qu'essentiellement du point de vue des institutions et du pouvoir officiel, valorisant ou rendant visibles certaines formes de résistance au détriment d’autres, ce sont les formes invisibilisées de la résistance qui sont aussi à ce jour étudiées. Prenons pour exemple le développement d’une historiographie féministe dans le champ des études caribéennes. Mimi Sheller (2012) y a par exemple montré comment, auparavant, les recherches sur la révolution haïtienne avaient essentiellement mis de l’avant des guerriers héroïques comme Dessalines ou Louverture alors que cette révolution a aussi été rendue possible par les efforts quotidiens des femmes, notamment pour éduquer, nourrir, soigner et ainsi contribuer à faire en sorte que ces guerriers puissent combattre, en plus d’avoir été totalement impliquées dans des combats armés et des mouvements publics de protestation. Cette historiographie de l’émancipation a aussi le mérite d’aller au-delà d’une simple dialectique oppression / résistance, subordination / résistance ou esclavage / liberté pour concevoir les continuités possibles entre ces deux pôles (Sheller 2012). La résistance devient un phénomène à la mode pour les études en sciences sociales et il faut se garder de voir de la résistance partout, en même temps qu’il faut continuer à remettre en question les façons de la penser, notamment en cherchant des formes de résistance dans des comportements apparemment passifs, des silences ou des inactions. Retenons ainsi que la façon dont les chercheur.e.s conçoivent la résistance a des conséquences sur leurs capacités à reconnaître (ou non) certaines pratiques et à les associer (ou non) à de la résistance. À l’instar de Patricia Hill Collins (citée par Wane, 2013), il faut aussi se demander si on serait capable de reconnaitre la résistance en la voyant. En effet, en quoi notre façon de définir la résistance ne réduit-elle pas nos capacités à l’observer, à la concevoir et à en rendre compte ? On pourrait par exemple penser à des formes de projection qui consistent à (vouloir) voir de la résistance là où les personnes concernées n’en voient pas. Dans le cas des études féministes intéressées aux formes de résistance, évoquons les riches travaux de Mahmood (2001) sur la capacité d’agir des femmes. Comment les femmes contribuent à leur propre domination et comment elles y résistent ou elles la subvertissent ? Elle y définit l’agencéité comme ‘une capacité pour l’action que des relations spécifiques et historiquement constituées de subordination permettent et créent’ (Mahmood 2001 : 203). Dans cette perspective, la résistance et le pouvoir sont intimement liés aux conditions de leur possibilité, ce qui signifie que dans différents systèmes de pouvoir, il y aura différentes possibilités de ‘résister’ ou de vivre dans ce système (Mahmood 2005). Cela signifie également que l’agencéité ne doit pas être réduite à de la résistance, dans le sens où elle ne constitue qu’une des formes que l’agencéité peut prendre (Bilge 2010). Les approches orientées vers la résistance sont biaisées par du romantisme et leurs analyses des modes de fonctionnement du pouvoir en sont de ce fait appauvries (Abu-Lughod 1990). Ces approches témoignent de critiques du féminisme mainstream / occidental / blanc, et notamment d’une forme d’exoticisation des femmes du Tiers-Monde en définissant leurs cultures et leurs modes de vie en termes de ‘résistance’, révélant du même coup leurs propres façons de concevoir ce qu’est la résistance et la tendance « chic et en vogue de formuler les actions des gens comme des formes de résistance puissantes » (Villenas 2000 : 80). Dans une analyse des formes de résistance – comme plus largement des pratiques sociales – la décolonisation du féminisme passe par une remise en question du fait de parler ‘au nom de’ (Mohanty 2003 ; Martin Alcoff 1991-1992). Les études postcoloniales et décoloniales se sont construites en parallèle aux mouvements de décolonisation politique des années 1950-1960. Résistance politique et résistance intellectuelle allant donc de pair, des auteurs comme Fanon, Césaire ou Sédar Senghor ont fourni des outils intellectuels pour penser les ‘cultures de résistance’ (Fanon 1952), pour réfléchir aux soulèvements et aux prises de parole des damnés de la terre (Fanon 1961) ou des subalternes (Spivak 1988). Dans son célèbre Discours sur le colonialisme, Césaire (1973) explique comment le concept de Négritude est apparu comme forme de résistance aux politiques françaises d’assimilation. Le champ des études décoloniales et autochtones (en anglais indigenous) se développe grandement ces dernières années, induisant un changement de perspective pour penser les relations de pouvoir et les mouvements de contre-pouvoir. Comme l’écrivent si justement Tuck et Wayne Yang (2012 : 23) à propos du mouvement Occupy de 2011, « pour de nombreuses personnes économiquement marginalisées (le mouvement Occupy) a été une expression bienvenue de la résistance aux disparités massives dans la répartition des richesses; pour de nombreux peuples autochtones, Occupy est une autre réinstallation de colons sur des terres volées ». Le champ des études décoloniales a aussi initié des concepts très importants autour de la décolonisation des savoirs (Smith 1999-2002 ; Harrison 1991, Luste Boulbina 2012 ; Todd 2016 ; Uddin 2011) et de l’esprit (Wa Thiong'o 1987). Il s’agit alors de questionner l’eurocentrisme des sciences sociales et de les retravailler pour une profonde transformation de ses théories et méthodologies (Meudec 2017). La résistance épistémique met alors de l’avant les savoirs indigènes comme forme de résistance au sein de l’université occidentale (Wane 2013) ou est plus largement constituée par toutes les formes de « résistance intellectuelle à la domination épistémique Occidentale », leurs buts étant de « donner de l’agencéité aux Africains à qui une histoire a été déniée en fournissant une historiographie alternative pour combattre l’hégémonie et l’impérialisme Occidentaux » (Ogot 2013 : 18). Mignolo (2013) suggère quant à lui une désobéissance épistémique comme « déprise » par rapport aux modèles politiques et économiques dominants. Encore là, la résistance à des formes d’impérialisme de la pensée, lesquelles ont longtemps mis sous silence les revendications – et tout simplement les voix – des personnes colonisées ou dominées, se fait par la prise de parole et la re-connection des personnes avec leurs propres histoires, paysages, langages et organisations sociales (Smith 1999/2002). Au sein des milieux académiques, plusieurs autres mouvements de résistance sont initiés depuis quelques années, en faveur du slow scholarship notamment (Shahjahan 2014 ; Hartman and Darab 2012 ; Mountz 2015) ou des autoethnographies pour réfléchir et survivre à la précarisation et à la privatisation du travail au sein des universités néolibérales (Reyes Cruz 2012).</description>
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Bénéi, Veronique. "Nationalisme." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.021.

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Abstract:
En 1990, l'historien Eric Hobsbawm prophétisait la fin des nations et nationalismes. Pourtant, jamais autant d'États-nations n’ont vu le jour que dans le dernier quart du vingtième siècle. Leur importance dans le monde contemporain est telle qu’elle évoque un « système mondial ». Plus : nombre de conflits politiques aujourd’hui mobilisent des pulsions nationalistes qui soit président à la fondation d’un État-nation, soit en dérivent. La volonté de (re-)créer une communauté nationale y est portée par une espérance et un désir de vivre ensemble fondé sur la redéfinition de bases communes (langue, religion, etc.). Voici vingt ans, le nationalisme constituait un pré carré de l’histoire et de la science politique. À présent, il occupe une place centrale dans les travaux d’anthropologie politique. « Nationalisme », « national », « nationaliste » – Ajustements sémantiques. Le nationalisme se définit comme principe ou idéologie supposant une correspondance entre unités politique et nationale. La nation n'est cependant pas « chose » mais abstraction, construction idéologique dans laquelle est postulé un lien entre un groupe culturel auto-défini et un État. L’implication émotionnelle qu’elle suscite est, elle, bien concrète. Plus qu’une idéologie, d’aucuns considèrent le nationalisme comme sentiment et mouvement : de colère suscitée par la violation de l'intégrité politique et nationale, ou de satisfaction mû par sa défense.[1] Sentiment et mouvement, le nationalisme produit, entretient et transmet une implication émotionnelle autour de l'abstraction de la nation, potentiellement productrice de violence. La distinction entre « national » et « nationaliste » est ténue, davantage une question de perspective que de science objective. On oppose souvent le « simplement national », entendez « qui relève d’un intérêt légitime pour la nation », au « condamnable nationaliste », à savoir ressort de passions irrationnelles. Or, il s’agit davantage d’une question de point de vue. Importante pour l’analyse anthropologique, cette relativité permet de transcender les distinctions infructueuses entre « nations établies » (censées appartenir à la première catégorie) et « nations plus récentes » (reléguées à la seconde) qui balisent les réflexions les plus éclairées sur le nationalisme. Nationalisme, nationalisation et éducation. Le nationalisme a partie liée avec la nationalisation comme mise en œuvre d’un régime d’identification nationale. Celle-ci fut longtemps associée à des modèles de modernisation où la scolarisation était prépondérante. Le modèle sociologique universaliste d’Ernest Gellner (1983) au début des années 1980 a encadré maints programmes éducatifs, des appareils d’État comme des agences d’aide internationale. Dans cette perspective associant modernisation, industrialisation et nationalisme laïque, opèrent une division industrielle du travail et une culture partagée du nationalisme tenant ensemble les éléments d’une société atomisée par le procès d’industrialisation. Cette culture, homogène, doit être produite par la scolarisation, notamment primaire. Si la perspective gellnérienne est depuis longtemps disputée au vu du nombre de contre-exemples, où nationalisme exacerbé accompagne industrialisation faible ou, inversement, industrialisation poussée voisine avec nationalisme religieux, la plupart des États-nations aujourd’hui retiennent la corrélation entre scolarisation de masse et culture de sentiments d’appartenance nationale. En concevant l’éducation comme stratégie stato-centrée d’ingénierie sociale servant les structures hiérarchiques de la reproduction sociale (Bourdieu et Passeron 1990), cette perspective omet l'agency des citoyens ordinaires, autant que la contextualisation historique des conditions de production des mouvements nationalistes en contexte colonial, d’où sont issus maints État-nation récents. Nationalisme, colonialisme et catégories vernaculaires. Le cas des nations plus récentes appelle clarification concernant le legs des structures politiques européennes. Dans les sociétés autrefois sous le joug colonial, l’émergence d’une conscience nationaliste et la mobilisation contre les dirigeants coloniaux furent des processus concomitants. Citoyenneté et nationalisme furent étroitement associés, puisque la lutte pour l'indépendance assistait celle pour l’acquisition de droits fondamentaux. La conscience d’un sujet national libre s’est forgée de pair avec l'établissement de droits (et devoirs) de citoyen. Elle a aussi nécessité une accommodation vernaculaire de concepts initialement étiques. La sensibilité des anthropologues à l’égard des catégories vernaculaires opérantes dans les idiomes rituels, culturels et linguistiques et les pratiques de socialisation afférentes, contraste fortement avec leur faible investissement, de longues années durant, dans l’étude de sujets entretenant rapport avec une modernité politique, tels nationalisme, société civile ou citoyenneté. Philosophie et science politiques, aux instruments théoriques fondés sur une tradition européenne à valeur universelle, conservèrent longtemps l’exclusive. Or, même les perspectives les plus critiques vis-à-vis des Lumières ont négligé les langues vernaculaires dans leurs réflexions sur les modalités d’accueil en contextes non-européens de ces notions politiques (Kaviraj 1992; Burghart 1998; Rajagopal 2001 sont de notables exceptions). Pourtant, travailler avec les catégories vernaculaires illumine les répertoires sociaux et culturels et leurs négociations locales, favorisant une meilleure intelligibilité des ressorts culturels des processus, formes et modèles d’affects politiques et nationalistes. Ils déplacent aussi la focale, souvent portée sur l’éruption occasionnelle ou répétée de la violence nationaliste, vers l’analyse des procès de « naturalisation quotidienne de la nation ». Nouvelles approches (1) - Nationalisme banal et théologies du nationalisme. Mûris au long cours dans les multiples plis de la vie ordinaire, ces processus alimentent les « sentiments d’appartenance », piliers de l’identité en apparence naturels et évidents, vecteurs de la production journalière du « nationalisme banal ». Empruntée à Michael Billig (1995) en écho aux réflexions d’Hannah Arendt sur la « banalité du mal » (1963), l’expression réfère à l’expérience du nationalisme si parfaitement intégrée à la vie ordinaire qu’elle en passe inaperçue. Documenter la fabrique du nationalisme banal implique d’examiner les processus, d’apparence bénigne et anodine, d’identification nationale et de formation d’un attachement précoce à la nation. Ainsi s’éclairent la constitution de sens-/-timents d’appartenance dans la banalité quotidienne de la nation et la distinction ténue entre nationalisme religieux, sécularisme et patriotisme. Dans tout État-nation, les liturgies nationalistes se déroulant quotidiennement et périodiquement (par exemple, dans l’espace scolaire), sont fondées sur des rituels et procédures participant d’une « théologie du nationalisme ». Celle-ci peut dépendre d’une conception explicite de la fabrique de la nation comme projet théologique. Elle est alors informée par des principes d’adhésion à une doctrine ou à un dogme religieux. Tels sont les projets hindutva de construction nationale en Inde, où les partis d’extrême-droite hindoue prétendent édifier le royaume et le gouvernement du dieu Rama (Ramrajya) sur la base des écritures hindoues anciennes. Mais une théologie du nationalisme peut aussi s’arc-bouter sur des procédures rituelles promues par des idéologues et autres « constructeurs de la nation », nationalisme séculaire inclus. Dans l’après-coup de la Révolution française, par exemple, les parangons du sécularisme dur s’efforcèrent d’installer « une nation laïque » par l’emprunt massif des formes d’un catholicisme populaire (Ozouf 1988). Le cas français, bien qu'extrême, n’est nullement exceptionnel. Il souligne la troisième acception, plus générale, de la notion de théologie nationaliste en insistant sur l'élément sacré sous-jacent à maints projets d’édification nationale. Explicitement conceptualisées comme religieuses ou laïques, les production et sustentation de la nation sont dotées d'une inévitable sacralité (Anderson 1983). Ainsi apparaissent les similitudes habituellement méconnues entre différentes formes de nationalisme, y compris entre sécularisme, nationalisme religieux et confessionnalisme (Hansen 2001, Benei 2008). Nouvelles approches (2) - Sens, sentiments et ressentis d’appartenance nationale/nationaliste. Aujourd’hui, l’intérêt d’une perspective anthropologique sur le nationalisme tient au renouvellement du champ disciplinaire au croisement de recherches sur le corps*, les émotions et le sensible (Benei 2008). Celles-ci montrent comment les programmes nationalistes de formation du soi reposent sur la constitution d’un « sensorium national primaire », notamment dans un contexte national-étatique. À travers son appropriation préemptive de l’univers sensoriel de la population, l’État s’efforce de mobiliser les niveaux des sensoriums développés par les acteurs sociaux —dans l’intimité de la petite enfance, les traditions musicales recomposées, les liturgies dévotionnelles, les transformations culturelles et sensorielles engendrées par les nouvelles technologies et l’industrialisation, etc.— non seulement lors de rencontres périodiques, mais aussi dans l’union quotidienne de différentes couches de stimulations entrant dans la fabrique d’une allégeance nationale. Ces procès sont simultanément liés à une incorporation émotionnelle produite au long cours. Celle-ci repose la question de la « fin des méta-récits » —nationalisme inclus—, prophétisée par Jean-François Lyotard voici trente ans comme la marque distinctive de la postmodernité. L’époque était alors traversée par courants et discours contraires, aux plans régional, international et transnational. Depuis, on l’a vu, l’histoire a eu raison de ces prédictions. La forme « nation » et ses émanations nationalistes se sont manifestées concrètement dans la vie d'un nombre toujours croissant d'acteurs sociaux du monde contemporain. Comment, alors, expliquer le caractère désuet, voire acquis, de la notion aujourd’hui chez maints universitaires? Par la naturalisation de l’attachement national à une mesure sans précédent. Il ne s’agit plus de partager une communauté de nation avec des lecteurs de journaux (Anderson 1983) ou de « signaler banalement » le national (Billig 1995) : la naturalisation de l'idée et de l'expérience de la nation implique son « incorporation ». C'est par l'incorporation de la nation en nous-mêmes en tant que personnes sociales incarnées, sujets et citoyens, que nous entretenons un sentiment d'appartenance nationale, aussi éphémère et vague soit-il parfois. Conclusion : L’incorporation du nationalisme et ses limites. Un avertissement s’impose : loin de subir le projet étatique, les acteurs sociaux sont doués d’agency sociale et politique. Ils exercent plus d’autonomie que généralement concédé dans les analyses du nationalisme. La compréhension et la représentation des acteurs sociaux sont toujours le produit négocié de processus advenant en divers espaces, du foyer familial jusqu’à l’école et d’autres lieux dits « publics ». Par-delà visions et programmes étatiques relayés par des institutions-clés, l’intérêt d’une approche anthropologique faisant la part belle au corps, aux sens et aux émotions est sa mise en lumière de cette négociation toujours fragmentaire. Lesdits processus n’appartiennent pas à une unité d’analyse totale, État, “sphère publique” ou autre. Pour les acteurs sociaux « au ras du sol », l’État-nation n’est pas nécessairement un objet phénoménologiquement cohérent. Ce dont ils font l’expérience et qu’ils négocient, c’est le caractère incomplet et fragmentaire d’un projet politique de formation du soi, adossé à une toile historique et culturelle de « structures de ressenti » (Raymond Williams 1958). Également, les sens-/-timents d’appartenance sont protéiformes jusque dans leur construction dialogique avec les institutions étatiques, mass media et autres lieux de culture publique. Leur incorporation n’est un procès ni exhaustif ni final. Différents moments peuvent être convoqués dans une infinité de situations. Ce caractère labile rend l’issue de tout programme nationaliste imprévisible. Suite à ces constantes tension et incomplétude, aucun processus de nationalisme, pas même étatique, ne peut prévenir l’irruption de l’imprévisible, dans la routine quotidienne comme en des circonstances extra-ordinaires. En définitive, les programmes étatiques les mieux conçus, qui viseraient à capturer les expériences sensorielles et phénoménologiques que font les citoyens des réalités sociales, culturelles et politiques, ne peuvent en maîtriser la nature contingente.
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Dissertations / Theses on the topic "Mouvement populaire de la révolution (Congo)"

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Lumbala, Biduaya. "La politique de l'authenticité et ses mutations profondes au Zaïre." Paris 10, 1985. http://www.theses.fr/1985PA100168.

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Mokoko, Dieudonné Roger. "Marxisme et religion en République populaire du Congo ou le bilan d'une révolution." Paris 10, 1989. http://www.theses.fr/1989PA100129.

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Abstract:
Au lendemain de l'indépendance nationale, le Congo s'orientera vers la voie de développement non capitaliste, plus précisément vers le socialisme scientifique juge comme le seul type de société, d'organisation politique, étatique, susceptible de sortir le peuple congolais, dans des délais historiques raisonnables, de sa longue misère. Et pourtant, plus d'un quart de siècle après ce choix, on remarque une prolifération manifeste des cultes et sectes religieux qui, prétendent fournir à leur clientèle un équipement cognif et pratique leur permettant de maitriser les différents conflits du vécu quotidien. Cette offensive actuelle des mouvements religieux semble indiquer une recherche de modèles de référence, de points de repères viables par rapport aux formes hiérarchiques institutionnelles. (déception vis à vis des promesses du régime marxiste congolais qui, au lendemain des indépendances, prétendait apporter le salut au peuple).
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Cailmail, Benoît. "Le mouvement maoïste au Népal, 1949-2008 : la tentation de la révolution internationale." Thesis, Paris 1, 2015. http://www.theses.fr/2015PA010620/document.

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Abstract:
Le PCN fondé en 1949 est particulièrement révélateur des échanges constants entre le Népal et le monde extérieur. La formation des premiers idéologues du PCN au sein du PCI aussi bien que l'insurrection de Jhapa née en 1971 de la révolution de Naxalbari montrent ainsi l'influence du communisme indien sur son équivalent népalais. Au-delà de son voisin indien, le PCN fut également perméable aux changements qui affectèrent le mouvement communiste international. Si nombre des scissions du PCN furent le fruit de batailles internes, d'autres naquirent des luttes auxquelles se livrèrent les grands blocs socialistes. À mesure que les relations sino-soviétiques se détériorèrent, le mouvement communiste népalais se divisa entre les partisans de Moscou et de Beijing. La rupture qui se fit lors du troisième congrès du PCN en 1962 entre les prosoviétiques et les prochinois en fournit l'un des nombreux témoignages. Le mouvement maoïste népalais fut donc largement influencé par le communisme régional et international. Mais à partir du milieu des années 1980, il cessa d'être un spectateur passif pour devenir un acteur à part entière de l'internationale révolutionnaire. Par sa participation au congrès fondateur du RIM en 1984, Mohan Bikram Singh et son PCN(Masal) fit entrer le maoïsme népalais dans une nouvelle dimension. Le PCN(M) sut emprunter le chemin ouvert par MB Singh en poursuivant les échanges avec l'internationale maoïste. La guerre populaire prolongée déclenchée en février 1996 lui permit d'acquérir ses lettres de noblesse auprès de l'ensemble des révolutionnaires du monde entier pour en devenir le nouveau porte-drapeau, succédant au Sentier lumineux péruvien
The CPN, founded in 1949, illustrates perfectly the bonds that tie Nepal to the outside World. The fact that its founders were at first members of the CPI or that the Jhapa Uprising was greatly inspired by the revolution in Naxalbary is one of the many signs of the influence of the Comrnunist Movement in India over its Nepalese counterpart. The CPN was also shaped by the many changes that affected the international communist movement. Though many splits of the CPN were due to interna! disputes, others (such as the split during the Third Congress of the CPN in 1962) were the direct consequence of disagreements within the Socialist bloc. The Nepalese Maoist movement was thus largely influenced by the regional and international cornmunist movement. In the beginning of the l 980's, the Maoists of Nepal ceased to be mere spectators to become full active members of the international revolutionary movement. By participating in the founding congress of the RIM in 1984, Mohan Bikram Singh and his CPN(Masal) gave the Nepalese Maoist movement a whole new dimension. The CPN(M) followed the footsteps of the CPN(Masal) and brought its relationship with the Maoists abroad to new heights. The Protracted People's War started in February 1996 by the CPN(M) enabled it to achieve recognition by its counterparts throughout the World and to become the new voice of the Maoist international revolution
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Ikni, Guy-Robert. "Crise agraire et révolution paysanne : le mouvement populaire dans les campagnes de l'Oise, de la décennie physiocratique à l'an II." Paris 1, 1993. http://www.theses.fr/1993PA010667.

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Abstract:
Après une présentation du milieu physique et humain, l'étude du système agraire communautaire, du point de vue juridique et structurel (propriété, exploitation foncières, techniques de production) débouche sur l'approche de la crise agraire qui s'exprime par les limites de l'innovation et surtout un gonflement de la surpopulation relative. Face à cette crise la réponse des reformes physiocratiques s'avéra insuffisante et surtout inadaptée. En commençant par la libération du commerce, elle encouragea l'essor d'une économie spéculative, au détriment des innovations productives; elle facilita en outre une offensive de grande envergure de la seigneurie contre les communautés, ce qui eut pour effet d'aggraver encore la crise. La guerre des farines marqua de ce point de vue le rejet par le mouvement populaire de la liberté indéfinie du commerce, et la prégnance d'une économie morale. Qui devait aussi s'exprimer dans les cahiers de doléances. La révolution française fut l'occasion pour le mouvement populaire de se libérer du prélèvement "féodal", et d'engager un vaste mouvement de reprises des usages et des communaux. Mais, dans le même temps, elle devait révéler à la fois une grande originalité des revendications paysannes et de graves contradictions internes. La premier s'exprima par le biais du processus de politisation et les modalités de l'action révolutionnaire encore fortement marques par la culture populaire (culture biblique et carnavalesque en même temps)
After a presentation of the geographicla and human environment, the study of the community land ownership - from a legal and structural point of view (property, farmland exploitation, techniques of production) - Leads to the analysis of the agrarian crisis that was revealed through the limited measures for innovation and mostly through a relatively swollen o ver population. To cope with that crisis, phisiocratic reforms were undertaken, but they happened to be insufficient and inadequate. They started by the liberation of the grain's trade ; they encouraged the growth of a speculative economy at the expense of productive innovation. Moreover, they facilitated a large-scale offensive of the nobility on the communities, which in its turn worsened the crisis. The "war of flour" showed how the popular movement rejected the undefinied liberty of commerce. That was to express itself in the registers of grievances. The popular movement seizd the opportunity of the french revolution to free itself from the "feudal" imposition ; it also permitted it to take back the common of pasture and estovers. But the movement was to reveal both original claims and inner contradictions of the peasant's revolution. The former were expressed through the politization of movement and the mode of revolutionnary action, still largely influenced by the popular culture (both biblical and carnavalesque)
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Oliveira, de Araujo Kelly Cristina. "Politique et militarisme en Angola : les relations entre le Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA) et l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) 1965-1985." Thesis, Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040209.

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Abstract:
L’Angola est devenue indépendante du Portugal le 11 novembre 1975, au milieu des disputes internes qui ont conduit à l'éclatement de la guerre civile provoquée par le fait que le MPLA a déclaré unilatéralement l'indépendance à Luanda. Ce moment a été déterminée en grande partie par le soutien reçu de Cuba et le bloc de l'Est, plus précisément l'URSS, au cours des 14 années de lutte anticoloniale. Dans la période postindépendance, entre 1975 et 1991, même si des bases militaires soviétiques ne furent pas été installées en Angola, il faut signaler l’influence politique-idéologique et la présence militaire de l’Union Soviétique, qui s’exerça à un degré élevé en comparaison avec d’autres pays dans le contexte d’une bipolarité mondiale. Du point de vue idéologique, l’influence soviétique se manifesta dans des actions de l’Etat angolais en ce que cela touchait à la construction d’un sentiment et d’une identité nationale, ainsi que dans l’appartenance à une nation angolaise, objectivée dans le processus de constitution de l’Homme Nouveau, promu par le Parti-Etat. Du point de vue militaire, l’implication de Moscou dans la guerre en Angola nous a amené à conclure que dans ce territoire les Soviétiques donnèrent une plus grande importance à la consolidation de l’Etat en ce qui touchait la sécurité et le renforcement des appareils politiques, en fournissant matériel et le soutien consultatif pour les forces militaires de l’Angola, bien qu'il soit important de remarquer que les Soviétiques n'ont pas contrôlé la politique intérieure du pays
Angola became independent from Portugal on 11 November 1975, in the midst of internal disputes that led to the outbreak of civil war caused by the fact that the MPLA unilaterally declared independence in Luanda. This moment has been determined largely by the support received from Cuba and the Eastern bloc, specifically the USSR during the 14 years of anti-colonial struggle. In the post-independence period, between 1975 and 1991, although Soviet military bases were not been installed in Angola, it should be noted the political-ideological influence and military presence of the Soviet Union, which exercised a high degree compared with other countries in the context of global bipolarity. From an ideological point of view, Soviet influence was manifested in the actions of the Angolan government in that it affected the building and a sense of national identity, as well as membership in an Angolan nation, objectified in the process of formation of the New Man, promoted by the Party-state. From a military point of view, the involvement of Moscow in the war in Angola has led us to conclude that in this territory the Soviets gave greater importance to the consolidation of the state in which affected the safety and building equipment policies, providing material and advisory support to the military forces of Angola, although it is important to note that the Soviets did not control the internal politics of the country
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Michaud-Mastoras, Loïc. "Le blues et le jazz au service de la révolution? : les positions des communistes américains blancs à l’égard de la musique noire et son utilisation à des fins d’agit-prop durant l’entre-deux-guerres (1919-1941)." Thèse, 2015. http://hdl.handle.net/1866/13436.

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Abstract:
En 1936, l’American Music League publiait le recueil de chansons afro-américaines Negro Songs of Protest collectées par le folkloriste communiste Lawrence Gellert. Puis en 1938 et 1939, grâce au financement du mouvement communiste américain, le producteur John Hammond présentait deux concerts intitulés From Spirituals to Swing au Carnegie Hall de New York. En plus de rendre hommage à l’histoire de la musique noire américaine, ces deux concerts défiaient la ségrégation raciale, permettant au Noirs et aux Blancs d’être rassemblés sur une même scène et de s’asseoir ensemble dans l’assistance. Au même moment, la chanteuse jazz Billie Holiday faisait fureur au Café Society, premier club « intégré » de New York et lieu de rassemblement de la gauche radicale, en interprétant soir après soir la chanson ‘’Strange Fruit’’ qui dénonçait l’horreur du lynchage toujours en vigueur dans le Sud des États-Unis. C’était l’époque du Front Populaire, la plus importante période d’influence du mouvement communiste aux États-Unis et, de surcroît, le moment de l’histoire américaine durant lequel la gauche organisée détenait un pouvoir sans précédent sur la culture de masse. Partant d’une discussion sur le potentiel révolutionnaire de la musique noire américaine et cherchant à comprendre le positionnement des mouvements sociaux vis-à-vis la culture, ce mémoire met en lumière le point de vue des communistes américains blancs face à l’émergence et à la popularité grandissante du blues et du jazz noirs aux États-Unis. En fonction des trois principales phases politiques du Parti Communiste américain (CPUSA) – la phase du colorblind class (1919-1928); la phase du nationalisme noir (1928-1935); le Front Populaire (1935-1940) – ce mémoire retrace les changements d’attitude de la vieille gauche envers la culture populaire et suggère que le mouvement communiste américain a tenté d’utiliser le blues et le jazz à des fins d’agit-prop.
In 1936, the American Music League published Negro Songs of Protest, a book of songs collected by the left-wing folklorist Lawrence Gellert. In 1938 and 1939, with the financial support of the communist movement, the producer John Hammond was able to present From Spirituals to Swing at Carnegie Hall, New York, two concerts that celebrated the contribution of African American music in American history. Moreover, the From Spirituals to Swing concerts broke the color line, by letting Blacks and Whites play music together on stage and sit together in the audience. During the same years, jazz singer Billie Holiday enjoyed a monstrous success with her anti-lynching song “Strange Fruit” at Café Society, the first integrated club and radical left-wing cabaret in New York. It was the time of the Popular Front; a time when the communist movement had a great influence on American society and when the organized left exerted unprecedented power over mass culture. Starting with a discussion of the revolutionary potential of African American music and trying to understand what social movements do with culture, this essay traces the developing point of view of white American communists toward the commercial explosion and growing popularity of blues and jazz music in USA during the interwar years. It asks the question of why there was so little mention of jazz and blues in Party organs during the 1920’s and early 1930’s , it explores the changing attitudes of the Old Left toward popular culture and suggests that the American communist movement used blues and jazz music for agitprop, during the last of the three main political phases of the Communist Party of America (CPUSA) – the colorblind class (1919-1928); the Black Belt Nation thesis (1928-1935); and the Popular Front (1935-1940).
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Books on the topic "Mouvement populaire de la révolution (Congo)"

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Kabila, Laurent-Désiré. Parti de la révolution populaire, P.R.P., Congo-Kinshasa: À l'occasion du 26ème anniversaire de la Fondation du Parti de la révolution populaire à Makanga (Kahunu) Kivu, 24.12.1967-24.12.1993. [Kinshasa?: s.n., 1993.

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Golay, Eric. Quand le peuple devint roi: Mouvement populaire, politique et révolution à Genève de 1789 à 1794. Genève: Slatkine, 2001.

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Golay, Eric. Quand le peuple devient roi: Mouvement populaire, politique et révolution à Genève de 1789 à 1794. Genève: Slatkine Centre d'études franco-italien, 2002.

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Thassinda, Thassinda Uba. Zaïre, les princes de l'invisible: L'Afrique noire bâillonnée par le parti unique. Caen, France: Editions C'est à dire, 1992.

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Malu, Emmanuel Kabongo. Les criminels ont-ils des leçons à donner ?: La responsabilité des mobutistes et du MPR dans la guerre d'agression-invasion contre la RDC. [Kinshasa] République démocratique du Congo: Le Fax, 2000.

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Congo), FORCAD (Organization :., ed. Glossaire idéologique du M.P.R. Kinshasa, République du Zaïre: FORCAD, 1986.

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1937-, Bamba Ndombasi Kufimba, and Sakombi Inongo, eds. Mélanges pour une révolution. Zaïre: Editions Lokole, 1987.

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Zaire), FORCAD (Organization :., ed. Introduction au Manifeste de la n'sele. [Kinshasa]: FORCAD, 1989.

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