Academic literature on the topic 'Mouvements de capitaux – Région caraïbe'

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Journal articles on the topic "Mouvements de capitaux – Région caraïbe"

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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

Full text
Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Dissertations / Theses on the topic "Mouvements de capitaux – Région caraïbe"

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Rigobert, Marie-Josèphe. "L'intégration financière dans la Caraïbe." Paris 9, 1997. https://portail.bu.dauphine.fr/fileviewer/index.php?doc=1997PA090071.

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Abstract:
L'insuffisance et l'allocation non optimale de l'épargne ainsi que l'inefficience des systèmes financiers ont conduit les pays de la Caraïbe à choisir la voie de l'intégration régionale. Cependant, la démarche adoptée à privilégier l'intégration économique et s'est soldée par un échec. La transposition de l'expérience de l'union monétaire de la Caraïbe orientale à l'échelle de la Caricom n'est pas un objectif réalisable à court terme. Une troisième voie peut alors consister à partir de l'intégration financière pour aboutir à l'intégration globale. Toute nouvelle stratégie devant être mise en oeuvre à partir d'un existant, cette thèse cherche à évaluer le degré d'intégration financière atteint par ces économies. L'ouverture financière appréhendée à partir des tests de mobilité des capitaux montre que ces pays sont mieux intégrés au reste du monde qu'ils ne le sont entre eux. Les tests réalisés sur les marches boursiers de la Caraïbe révèlent qu'ils ne sont pas intégrés. L'absence de corrélation constatée entre leurs indices confirme l'existence d'opportunités de diversification au niveau régional. Si les marches sont intégrées, ils doivent nécessairement constituer un marché collectivement efficient et si c'est le cas, leurs indices ne peuvent pas être co-intégrés. Les tests de cointégration réalisés n'ont pas permis de conclure à l'efficience globale des marches. La recherche des sources du risque diversifiable en appliquant une version du medaf international n'a permis ni d'accepter, ni de rejeter l'hypothèse d'intégration
To offset the inadequacy and the non optimal allocation of savings so as the inefficiency of financial systems, caribbean countries chose the path of regional integration. Yet, this strategy failed to achieve its aims. In the short term, it seems difficult to extend the experience of east caribbean countries with monetary union. Another solution could consist in reaching global integration from financial integration. To know on which bases any new strategy would lie, this thesis evaluates the degree of financial integration among caribbean countries. Tests for financial openness show that these countries are more integrated to world markets than among themselves. Others tests on caribbean stock exchanges reveal that they are not integrated. The lack of correlation between their indexes indicates that there exists diversification opportunities at a regional level. If markets are integrated, then they should be collectively efficient. If such is the case, their indexes can not be cointegrated. Empirical tests do not permit to conclude that the markets are globally efficient. Applying a version of the international asset pricing model does not result in accepting or rejecting the integration hypothesis
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Gomez, Alejandro Enrique. "Le syndrome de Saint-Domingue : perceptions et représentations de la révolution haïtienne dans le monde atlantique, 1790-1886." Paris, EHESS, 2010. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00555007v2.

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Abstract:
Jusqu'à la dernière décennie du XVIII siècle, Saint-Domingue était la colonie de plantation la plus prospère du continent américain. Ce fut précisément dans le nord de ce territoire insulaire que se produisit en 1791 la rébellion d'esclaves qui marqua peut-être le plus l'histoire du Nouveau Monde. Cet événement a été suivi par des conflits civils et militaires qui ultérieurement ont conduit à l’Indépendance d'Haïti en 1804. Dès le début de ce processus de nature sociale et politique, la situation des Blancs s’en trouva affectée, notamment dans les sociétés esclavagistes voisines qui craignaient pour leur propre paix intérieure et s’alarmèrent de la violence d'une insurrection qui déboucha sur une République indépendante dirigée exclusivement par des Noirs et des mulâtres. De cette crainte collective on trouve des manifestations presque dans toute la Grande Caraïbe, aussi bien de manifestations d'angoisse, de peur que de panique, ainsi dans le discours tenu sur ce point par les Blancs. Elles continuèrent de se manifester tout au long du XIX e siècle, jusqu'à ce que l'esclavage fût aboli dans chaque territoire, et parfois même au-delà. Ces manifestations mettent en évidence l'existence d'un traumatisme de portée supranationale lié aux événements survenus à l'île de La Hispaniola, et à la réception de ces derniers jusqu'à constituer un «syndrome collectif ». Notre travail s'attache par conséquent à déterminer la véritable extension et les conséquences de ce phénomène, en analysant dans le détail et dans diverses aires culturelles du Monde Atlantique chacune de ses manifestations à travers des outils analytiques inspirés notamment des sciences cognitives
Until the last decade of the eighteenth century, Santo Domingo was the most prosperous plantation colony in the Americas. It was precisely in the north of this insular territory where in 1791 broke out the slave rebellion that perhaps marked the most the history of the New World. This event was followed by civil and military conflicts which, further on, led to the independence of Haiti in 1804. From the beginning of this social and political process, the situation of the Whites was affected, especially in the nearby slave societies who feared for their own inner peace and were alarmed by the violence of an insurgency which could led to an independent Republic ran exclusively by Blacks and Mulattos. Evidences of this widespread collective alarm can be found almost everywhere in the Greater Caribbean, as well as expressions of anxiety, fear and even of panic, also in the discourse held on this issue by the Whites. These evidences continued to happen throughout the nineteenth century, until slavery was abolished in each territory, and sometimes even later. They highlight the existence of a supranational traumatism related to the events occurred at the island of La Hispaniola, which has been described as a collective syndrome. Our work aims therefore to determine the real extent and consequences of this phenomenon, by analyzing in detail each of its manifestations in the various cultural areas of the Atlantic World, by using analytical tools particularly inspired in the cognitive sciences
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Sayah, Amine. "Indépendance des banques centrales, stabilité monétaire et intégration financière : application aux cas de l'Union européenne élargie et de quelques pays Tiers Méditerranéens (PTM)." Nice, 2008. http://www.theses.fr/2008NICE0026.

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Abstract:
Dans cette thèse, l'objectif est de mettre en évidence la relation entre l'indépendance des banques centrales et le processus d'intégration financière. En effet, et vu la corrélation positive entre le développement économique et celui financier, l'étude du rôle de l'indépendance institutionnelle des banques centrales dans l'administration de la politique financière sert à donner une idée sur l'évolution de la sphère financière d'une économie. L'idée est de présenter les fondements théoriques de l'intégration financière et ceux de l'indépendance des banques centrales et d'en présenter la relation. Cette relation est ensuite testée par une application qui s'étend entre 1995-2005, pour les pays formant des candidats probables à une zone régionale Euro-méditerranéenne financièrement intégrée
Our objective in this thesis is to analyze the relation between the central bank independence and the process of financial integration. Indeed, by considering the positive correlation between the economic and financial development, we study the role of the institutional central bank independence in the political financial administration. This can serve to determine the economic evolution of the financial process. In this thesis, we present the theoretical fundamentals of the financial integration, the central bank independence and the relation between them. The empirical research for the Euro-mediterranean regional zone financially integrated, covering the period 1995-2005, confirm the significant relation between integration and central bank economic independence
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Gammoudi, Mouna. "Libéralisation du compte de capital, IDE et croissance économique dans la région MENA : une étude sur des données de Panel." Thesis, Reims, 2015. http://www.theses.fr/2015REIME002.

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Abstract:
Depuis le milieu des années 1980, les pays en développement ainsi que d'autres pays membres du Fonds monétaire international (FMI) se sont engagés dans le processus de libéralisation du compte de capital dans le cadre de leurs programmes d'ajustement structurels et de l'intégration économique. Particulièrement, la libre circulation internationale des capitaux était perçue comme étant une solution pour collecter plus d'épargne, accroître les Investissements Direct Étrangers (IDE) et stimuler par la suite la croissance économique à long terme. Cette initiative a entraîné une forte hausse des flux d'investissement internationaux pendant les deux dernières décennies, la région MENA a, cependant, reçu seulement 6.5% du total des flux mondiaux des IDE. Cela soulève deux questions importantes à savoir : comment la libéralisation du compte de capital stimule les IDE? Et comment les IDE favorisent-ils la croissance économique ? Dés lors, dans cette thèse, nous examinons les déterminants des IDE dans la région MENA et leur impact sur la croissance économique tout en tenant compte du rôle de la libéralisation du compte de capital et la qualité institutionnelle. À cette fin, nous utilisons un modèle en panel dynamique estimé par la Méthode des Moments Généralisés (GMM) en système pour un échantillon de 17 pays de la région MENA sur la période entre 1985 et 2009.Les résultats montrent que la stabilité politique couplé à une politique de libéralisation du compte de capital stimule les IDE dans la région MENA. En particulier, l'impact positif de la libéralisation de compte de capital sur les flux d'IDE dans la région MENA est conditionné par le renforcement de la qualité des institutions et la réduction des risques politiques. Cependant, bien que les facteurs institutionnels s'avèrent être importants dans le choix d'implantation des investisseurs étrangers, la corruption et la bureaucratie ont augmenté les flux d'IDE dans les pays les plus ouverts financièrement de la région MENA.En ce qui concerne le rôle des IDE ainsi que leurs déterminants dans la promotion de la croissance économique, les résultats révèlent que les IDE, la qualité des institutions et la libéralisation du compte de capital sont des facteurs stimulateurs de croissance dans la région MENA. Néanmoins, leurs influences sont différents selon qu'il s'agit des pays membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ou non. Alors que, l'effet des IDE sur la croissance est positif dans les pays de GCC et négatif dans les pays non-membres de GCC, l'impact de la libéralisation du compte de capital et la qualité institutionnelle dans les pays non-membres de GCC sont positifs mais moins important que celui observé dans les pays de GCC. Les résultats révèlent également que, contrairement aux pays membres de GCC, la politique de libéralisation du compte de capital dans les pays non-membres de GCC ont réduit les avantages des IDE sur la croissance. Enfin, les résultats montent que les pays qui ont un cadre institutionnel sein bénéficient plus de l'effet de la libéralisation du compte de capital sur la croissance économique
Ever since the mid-1980's, developing countries as well as other member countries of the International Monetary Fund (IMF) have engaged in the process of capital account liberalization as part of their structural adjustment programs and economic integration agenda. The motive behind the removal of restrictions on capital account transactions was to attract capital flows mainly, the Foreign Direct Investment (FDI), which is considered as an engine of economic growth. This initiative has led to a surge in international investment flows over the past two decades, the MENA region has, however, received only 6.5% of the global FDI inflows. This raises two important issues and policy challenge for the region, namely, how does capital account liberalization affect FDI inflows? And how does FDI promote economic growth? In this thesis, we examine the determinants of FDI in the MENA region and their impact on economic growth by focusing on the role of capital account liberalization and institutional quality. To this end, we conduct two empirical studies by using a GMM-System estimator developed for the dynamic model over the period between 1985 and 2009 for a sample of 17 MENA countries. Our findings reveal that while the level of capital account openness alone may discourage the inflows of FDI, if it is coupled with higher levels of institutional development or political stability, it can have a net positive impact on the volume of FDI inflows. MENA countries that are able to reap the benefits of the capital openness policy satisfy certain threshold conditions regarding the level of political stability and institutional quality. However, although institutional factors appear to be important in the location choice of FDI, corruption and bureaucracy have increased FDI inflows in the financially open countries in the region. Regarding the role of FDI and their determinants in boosting economic growth, we show that FDI, institutional quality and capital account liberalization constitute important growth stimulating factors in the MENA region. Nevertheless, their influences are different in GCC and Non-GCC countries. While, the effect of FDI on growth is positive in the GCC countries and negative in Non- GCC countries, the impact of capital account liberalization and institutional quality in the Non-GCC countries are positive but less than in the GCC countries. Results reveal also, that in contrast to the GCC countries, capital account liberalization policy in the Non-GCC countries have reduced the benefits of FDI on growth. This finding is explained by the fact that most of the Non-GCC countries have engaged in the process of financial reforms and have poor quality of institutions. Finally, we demonstrate that institutional conditions matter for capital account liberalization and growth relationship in the MENA region.Keywords: FDI, capital account liberalization, economic growth, institutions, MENA region, panel data
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Books on the topic "Mouvements de capitaux – Région caraïbe"

1

Symansky, Steven, Tamim Bayoumi, and Peter Isard. Exchange Rate Movements and Their Impact on Trade and Investment in the Apec Region (Occasional Paper (International Monetary Fund), No. 145.). International Monetary Fund, 1996.

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2

1950-, Ito Takatoshi, ed. Exchangerate movements and their impact on trade and investment in the APEC region. Washington, DC: International Monetary Fund, 1996.

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3

Exchange rate movements and their impact on trade and investment in the APEC region. Washington, DC: International Monetary Fund, 1996.

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