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Journal articles on the topic 'Mouvements marials'

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Paternotte, David. "La juridification ou le droit comme matrice de l’action collective : la revendication du droit au mariage entre personnes du même sexe." Articles 31, no. 2 (February 22, 2013): 93–112. http://dx.doi.org/10.7202/1014353ar.

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Abstract:
Les rapports entre action collective des minorités et droit ont souvent été décrits à partir de la notion de judiciarisation. Cet article propose un autre regard, mettant en lumière le phénomène de juridification. Celui-ci insiste sur le caractère matriciel acquis par le droit dans l’action collective. À partir de l’exemple de la revendication de l’ouverture du mariage par les couples de même sexe en Belgique, en France et en Espagne, il montre que le droit peut occuper une place centrale sans que les mouvements sociaux étudiés n’aient intensivement recours à l’action judiciaire. Le droit apparaît en amont, comme une matrice à partir de laquelle les revendications sont formulées. Dans le cadre de la revendication du mariage, ce phénomène est étroitement lié à l’adoption d’une définition de l’égalité en tant qu’inverse de la discrimination. Ce rapport spécifique au droit ne se limite pas à la question du mariage et traduit des mutations plus profondes des mouvements gais et lesbiens. Quatre changements sont examinés : l’engagement militant de professionnels du droit, un changement de génération militante, l’institutionnalisation et la professionnalisation du mouvement, sa transnationalisation et la transformation de la notion de droits humains.
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Paternotte, David. "Les lieux d'activisme : le «mariage gai» en Belgique, en France et en Espagne." Canadian Journal of Political Science 41, no. 4 (December 2008): 935–52. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423908081092.

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Résumé. Cet article étudie les lieux investis par les activistes LGBT durant les mobilisations en faveur de l'ouverture du mariage civil aux couples de même sexe en France, en Espagne et en Belgique. Il montre que l'articulation entre les niveaux étatique et infraétatiques ne résulte pas uniquement des variations institutionnelles de la structure des opportunités politiques ou, à l'image du scale-jumping, de considérations stratégiques. Elle s'inscrit aussi dans des phénomènes plus vastes : la culture politique, l'histoire et l'organisation des mouvements LGBT dans chacun des pays analysés. Ce texte discute ainsi certaines observations de Miriam Smith (et de John Grundy) sur la déconnexion des niveaux d'action au sein du mouvement LGBT canadien.Abstract. This article examines the places invested by LGBT activists while advocating the opening-up of civil marriage to same-sex couples in France, Spain and Belgium. It shows how the articulation between state and sub-state levels does not only result from institutional variations of the political opportunities structure or, as for scale-jumping, from strategic concerns. It also ensues from broader phenomena: political culture, as well as the history and organisation of LGBT movements in each of the countries under study. This text also discusses some of Miriam Smith (and John Grundy)'s observations on the disconnections of action levels within the Canadian LGBT movement.
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Hertrich, Véronique. "Le mariage, quelle affaire !" Sociologie et sociétés 39, no. 2 (October 7, 2008): 119–50. http://dx.doi.org/10.7202/019087ar.

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Abstract:
Résumé L’article examine l’individualisation des formes d’entrée en union dans une population rurale du Mali, à partir d’une enquête biographique détaillant les procédures matrimoniales (initiative, prestations, médiatisation et formalisation) et à partir d’entretiens qualitatifs. Il relativise l’idée d’un mouvement continu et homogène bâti sur la contestation individuelle des contrôles familiaux. Le mariage a d’abord évolué par réajustements successifs en intégrant les attentes masculines au dispositif formel géré par les aînés. Il connaît une évolution récente plus brutale, marquée par le recul de la formalisation des unions et le désengagement des responsables familiaux de la prospection matrimoniale. Ce tournant est associé à l’essor des migrations féminines qui met à mal le dispositif institutionnel d’encadrement des jeunes. L’individualisation se double d’un mouvement de privatisation des affaires matrimoniales. Le mariage reste un élément important du jeu collectif, mais avec un glissement de paradigme : il était une composante du contrôle intergénérationnel, il devient aujourd’hui un instrument de différenciation sociale.
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Festy, Patrick. "Le mariage et la famille en mouvement." Commentaire Numéro 142, no. 2 (2013): 289. http://dx.doi.org/10.3917/comm.142.0289.

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Frédette, Jean-Marc. "Cueillette et traitement des données sur les naissances, les mariages, les divorces et les décès au Québec : rêves et réalité." Articles 9, no. 1 (January 6, 2009): 117–35. http://dx.doi.org/10.7202/600812ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dans les provinces canadiennes autres que le Québec, un système unique, celui des « Vital Statistics », traite des aspects légaux et statistiques relatifs à la collecte des données de naissances, de mariages et de décès. Au Québec, par contre, le système est double. L’aspect légal proprement dit est régi par le Code Civil. Au niveau des statistiques, c’est maintenant la Loi de la protection de la santé publique; de 1924 à 1972, c’était la Loi de l’hygiène publique. Alors que sous cette dernière loi les données du mouvement de la population étaient recueillies par les officiers de l’état civil, le système de cueillette actuel mobilise directement les centres hospitaliers, les médecins en tant qu’accoucheurs ou thérapeutes et maintient les célébrants des mariages religieux et civils dans le circuit. Le nouveau système met l’accent sur une cueillette centralisée en même temps qu’il permet, au niveau sanitaire régional, un traitement décentralisé, poussé et spécialisé de l’information recueillie centralement. Pour atteindre le mieux possible ses objectifs, le nouveau système repose sur une utilisation intégrée de l’ordinateur et du microfilm. Le temps approche où on se demandera sérieusement dans quelle mesure les modifications apportées par la Loi de la protection de la santé publique dans le domaine des statistiques du mouvement de la population ont produit les résultats escomptés.
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Paquette, Lyne, and Réal Bates. "Les naissances illégitimes sur les rives du Saint-Laurent avant 1730." Notes de recherche 40, no. 2 (August 20, 2008): 239–52. http://dx.doi.org/10.7202/304446ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ La statistique démographique permet de mesurer les naissances illégitimes et les conceptions prénuptiales pour les populations anciennes, offrant ainsi un éclairage nouveau sur leurs moeurs. Les deux contributions qui suivent offrent des résultats inédits concernant ces deux phénomènes dans la vallée du Saint-Laurent d'avant 1730. Si les interdits religieux en matière de sexualité hors mariage ne furent pas toujours respectés, il n'en demeure pas moins que seulement 1,25 % de l'ensemble des naissances sont illégitimes et 6,1 % des premières naissances ont été conçues avant le mariage. Une évolution se dessine cependant dans le temps, de même que des distinctions doivent être faites selon le milieu urbain ou rural. L'état matrimonial des mères ainsi que leur âge sont aussi des facteurs déterminants de la fréquence de ces comportements. Signalons enfin que le mouvement saisonnier de ces conceptions hors mariage, sensiblement différent de celui des conceptions légitimes, et la très forte surmortalité des bâtards ne manquent pas d'intérêt pour l'étude de cette population ancienne.
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Bates, Réal. "Les conceptions prénuptiales dans la vallée du Saint-Laurent avant 1725." Notes de recherche 40, no. 2 (August 20, 2008): 253–72. http://dx.doi.org/10.7202/304447ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ La statistique démographique permet de mesurer les naissances illégitimes et les conceptions prénuptiales pour les populations anciennes, offrant ainsi un éclairage nouveau sur leurs moeurs. Les deux contributions qui suivent offrent des résultats inédits concernant ces deux phénomènes dans la vallée du Saint-Laurent d'avant 1730. Si les interdits religieux en matière de sexualité hors mariage ne furent pas toujours respectés, il n'en demeure pas moins que seulement 1,25 % de l'ensemble des naissances sont illégitimes et 6,1 % des premières naissances ont été conçues avant le mariage. Une évolution se dessine cependant dans le temps, de même que des distinctions doivent être faites selon le milieu urbain ou rural. L'état matrimonial des mères ainsi que leur âge sont aussi des facteurs déterminants de la fréquence de ces comportements. Signalons enfin que le mouvement saisonnier de ces conceptions hors mariage, sensiblement différent de celui des conceptions légitimes, et la très forte surmortalité des bâtards ne manquent pas d'intérêt pour l'étude de cette population ancienne.
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Burch, Thomas K., and Danièle Bélanger. "L’étude des unions en démographie : des catégories aux processus." Articles 28, no. 1-2 (March 25, 2004): 23–52. http://dx.doi.org/10.7202/010258ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Les auteurs soutiennent que les outils dont la démographie classique se sert pour étudier le mariage et la famille ne peuvent appréhender adéquatement les formes actuelles d'union, qui sont diverses et mouvantes. En mettant l'accent sur les processus plutôt que sur les états et sur l'appartenance à des catégories, on rendrait mieux justice au fait que des « états » comme le mariage et la cohabitation s'insèrent dans des parcours de vie dont la succession ne va pas sans chevauchements. La saisie des processus suppose l'examen des prises de décisions des individus et des couples qui sous-tendent leurs mouvements entre différentes catégories. L'étude et la définition des unions à caractère sexuel bénéficieraient d'une plus grande utilisation des méthodes quantitatives modernes, analyse factorielle, analyse de groupement et logique des ensembles flous notamment. Les méthodes qualitatives sont particulièrement adaptées à l'étude des processus et des significations. Les plus grands progrès viendront d'une combinaison des approches quantitatives et qualitatives.
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Castonguay, Charles, and Calvin Veltman. "L'orientation linguistique des mariages mixtes dans la région de Montréal." Articles 21, no. 3 (April 12, 2005): 225–51. http://dx.doi.org/10.7202/055891ar.

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Abstract:
Le recensement de 1971 recèle de nombreux renseignements sur les phénomènes d'exogamie et de transfert linguistiques à Montréal. Par exemple, l'anglais domine comme langue d'usage dans les foyers mixtes au point de faire concurrence au français même dans les mariages entre le groupe français et le tiers groupe linguistique. Aussi, la dominance masculine dans les accommodements linguistiques déjà avancée par Carisse se trouve renversée, la rétention linguistique supérieure de la femme exogame paraissant découler de sa position prépondérante au foyer. Un indice de propension à l'exogamie ajusté selon la taille des groupes en présence montre le groupe anglais plus enclin aux mariages mixtes, suivi du groupe français et enfin du tiers groupe montréalais. Certaines ventilations permettent de préciser ces observations de base. On constate notamment que les conjoints exogames de langue maternelle anglaise qui se francisent sont souvent déjà d'origine française: leurs transferts de retour font ainsi figure de contre-courant d'importance secondaire dans le sillage du mouvement dominant vers l'anglais. De même, une inclination certaine à la rétroexogamie éclaire la propension plus forte du groupe anglais à l'exogamie, du fait de son hétérogénéité ethnique supérieure. La propension aux mariages anglais-français diminue à mesure que s'accroît le statut socio-économique du mari, alors que dans tous les types de foyers mixtes la tendance au comportement anglophone augmente sensiblement suivant le statut social.
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Gagnon, France. "Parenté et migration : le cas des Canadiens français à Montréal entre 1845 et 1875." Historical Papers 23, no. 1 (April 26, 2006): 63–85. http://dx.doi.org/10.7202/030982ar.

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Abstract:
Résumé Chez les ruraux canadiens-français migrant vers le milieu montréalais pendant les décennies cruciales marquant la première phase d'industrialisation (1845-1875), comme en bien d'autres milieux, la migration est loin de générer une coupure radicale avec la parenté et le milieu d'origine. Une série de mécanismes permettent aux ruraux d'intégrer aux stratégies de l'organisation familiale, le mouvement migratoire et l'adaptation à un milieu urbain et industriel. La prédominance d'une migration de familles semble se situer à la base de ces mécanismes. Elle indique la pertinence de réviser les explications de la dépopulation rurale exclusivement basées sur l'expérience des fils non héritiers, cherchant ailleurs que sur la terre le moyen de s'établir. En plus d'être intégrés à des familles migrantes, les migrants font largement partie d'une parenté aux ramifications complexes, qui intervient dans le mouvement migratoire et, tout en assurant les liens avec les milieu d'origine, manifeste sa présence en milieu d'accueil. Migrations en chaîne et formation de réseaux de parenté en milieu d'accueil indiquent en effet la présence de la parenté comme ressource potentielle. Quant à son rôle actif, il se traduit par son regroupement dans l'espace, par sa présence aux baptêmes et aux mariages, par la rencontre entre liens de parenté et pratique d'un même métier.
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Ouellette, Françoise-Romaine. "Enjeu familial et redéfinitions de la famille." Enfances, Familles, Générations, no. 15 (March 2, 2012): 1–9. http://dx.doi.org/10.7202/1008142ar.

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Abstract:
Cet article introductif met l’accent sur les redéfinitions conceptuelles et normatives qui accompagnent les remises en cause de l’institution familiale et l’émergence de nouvelles configurations familiales. Cet angle de discussion permet de tracer des liens transversaux entre les différents articles du numéro d’Enfances, Familles, Générations qui explore la question familiale en tant qu’enjeu sociétal et, partant, objet politique mobilisant l’État et les divers acteurs de la société civile concernés par l’indispensable travail reproductif (procréation, soins et assistance, éducation, socialisation...) accompli au sein des familles. Les thématiques abordées sont : la sociologie de la famille, le mouvement pour une politique familiale, l’homoparenté, les procréations médicalement assistées, la notion de revenu familial, l’encadrement légal du mariage et l’union libre, l’attraction des familles en milieu rural.
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Kouaouci, Ali, and Saadi Rabah. "La reconstruction des dynamiques démographiques locales en Algérie (1987-2008) par des techniques d’estimation indirecte." Articles 42, no. 1 (July 10, 2013): 101–32. http://dx.doi.org/10.7202/1017099ar.

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Abstract:
L’Algérie a connu une décennie noire, de 1991 à 2000, marquée par la violence politique, qui aurait causé environ 200 000 morts, a fait reculer les mariages et les naissances et a occasionné de grands mouvements de population. La violence a considérablement diminué depuis les années 2000 et le présent document tente d’évaluer la façon dont la fécondité, la mortalité et la migration ont pu changer au cours de la période de violence et après le retour d’une paix relative. Se peut-il que les techniques indirectes utilisées au niveau régional clarifient la question ? L’Algérie a effectué trois recensements généraux de la population et de l’habitat (1987, 1998 et 2008) en adoptant la même division en 48 wilayates (provinces). Nous allons utiliser ces 3 recensements, ainsi que les données d’état civil et l’enquête MICS de 2006. La technique indirecte ADJASFR a été très utile et a fourni des estimations de l’indice synthétique de fécondité très proches de l’indice direct tiré du recensement de 1998. La migration forcée explique, en partie, les changements observés dans la fécondité et la mortalité.
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KANUMUANGI, B. O., and R. O. SANNI. "UNE EXPOSITION DE LA VIOLENCE CONJUGALE CONTRE LES HOMMES DANS VERRE CASSÉ D’ALAIN MABANCKOU." Journal of Humanities, Social Science and Creative Arts 14, no. 1 (November 6, 2020): 19–29. http://dx.doi.org/10.51406/jhssca.v14i1.2047.

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Abstract:
La société doit être une place où les gens sont protégés contre la violence conjugale, que ce soit la violence contre les femmes ou contre les hommes. Mais la société de nos jours sous l’influence du mouvement féministe débarrasse la violence contre les hommes ce qui causeun déséquilibre de justice contre les hommes. Ce travail analyse le roman Verre cassé d’Alain Mabanckou en utilisant l’approche réaliste pour identifier et exposer les violences et leurs effets que les hommes subissent en mariage. L’étude montre que les victimes masculins de la violence conjugale sont moins considérés, et défavorisés dans la justice et au publique. C’est ainsi que cette recherche fait appel aux individus, organisations non-gouvernementales et aux gouvernements pour qu’ils combattent le problème de la violence contre les hommes et pour sensibiliser la société à l’égard de la gente masculine opprimée par la femme.
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Klakus, Michał Piotr. "Comment garder la foi et l’unité avec l’Église en Pologne en dehors du pays d’origine ? – à la lumière de la correspondance du Cardinal Wyszyński avec le Recteur de la Mission catholique polonaise en France." Archiwa, Biblioteki i Muzea Kościelne 114 (December 21, 2020): 165–80. http://dx.doi.org/10.31743/abmk.9341.

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Abstract:
Après la Seconde Guerre mondiale, plus de 400 000 personnes d’origine polonaise vivaient en France. La plupart d’entre eux y est venue dans l’entre-deux-guerres à la recherche de travail. Ils considéraient leur séjour sur cette terre comme temporaire, par conséquent, en vue de retourner dans leur pays d’origine, ils cultivaient également les coutumes et les rituels polonais dans le doma­ine religieux. Leur présence était favorisée par l’existence de prêtres polonais dans les colonies ouvrières. Avec le temps, le lien de l’émigration polonaise en France avec le pays d’origine s’est affaibli. Les travailleurs polonais venant en France étaient en voie de disparition, le nombre d’associations polonaises a donc diminué. Dans les années 60 et 70 du XXe siècle, les troisième et qu­atrième générations d’émigrants polonais ne connaissaient leur pays d’origine que grâce aux histoires racontées par leurs parents et grands-parents. Comment préserver dans cette situation la tradition nationale et religieuse polonaise? Le Cardinal Wyszyński a tenté de répondre à cette question. Il voit un moyen de préserver l’identité religieuse des Polonais en France en maintenant la langue maternelle, l’adhésion au culte marial et la promotion du mouvement de pèlerinage. Afin de maintenir l’unité avec l’Eglise en Pologne, il a encouragé ses compatriotes à l’étranger à connaitre l’enseignement des évêques polonais et à participer à l’aide matérielle pour la Pologne.
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Frédette, Jean-Marc. "Les principes directeurs d’un système d’état civil intégré : Expériences africaine et québécoise." Articles 9, no. 2 (October 27, 2008): 211–36. http://dx.doi.org/10.7202/600825ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dans cet article, l’auteur propose et développe à l’intention du Québec et des pays francophones d’Afrique, le concept d’« état civil intégré », à partir du système dit de « Vital Statistics », en vigueur dans les pays anglophones, en vertu duquel les données légales et les données statistiques relatives aux naissances, aux mariages et aux décès se retrouvent sous une même loi et une même autorité administrative. Les principes directeurs à la base d’un système d’état civil intégré sont l’action manifeste d’une agence nationale d’état civil intégré unique, l’intégration rationnelle des données légales et statistiques, la participation active et totale de la population, la mise en circulation facile et rapide des données recueillies et traitées, l’adaptation continuelle du système au milieu social, politique et administratif où il est implanté, la possibilité d’utiliser les données recueillies à des fins de recherches et le respect ou la protection de la vie privée des familles et des individus mis en cause. L’auteur souligne les possibilités d’enrichissement mutuel qui résulteraient des contacts bien établis entre l’organisme responsable des statistiques officielles du mouvement de la population et les systèmes de statistiques sanitaires.
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Chetcuti-Osorovitz, N., and F. Teicher. "Ordre de genre, ordre sexuel et antisémitisme La convergence des extrêmes dans les mouvements d’opposition à la loi sur le « mariage pour tous » en France en 2014." Estudos de Religião 30, no. 1 (April 30, 2016): 93–109. http://dx.doi.org/10.15603/2176-1078/er.v30n1p93-109.

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Wilhelm, Jane. "Anthropologie des lectures féministes de la traduction." TTR 27, no. 1 (July 27, 2016): 149–88. http://dx.doi.org/10.7202/1037122ar.

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Abstract:
Cet article se propose d’examiner différentes théories de la lecture, de l’écriture et de la traduction dans le cadre d’une anthropologie interdisciplinaire de la traduction et à partir d’une réflexion féministe se situant aussi dans une perspective herméneutique. Si le concept de « genre » est une catégorie d’analyse utilisée pour désigner les rapports sociaux entre les sexes, c’est également unegrille de lecturede constructions sociales signifiant des rapports de pouvoir. En effet, l’évolution actuelle des sociétés remet en question les acquis du mouvement féministe depuis les années 1970, et la traduction, en mettant au jour des enjeux de pouvoir, peut apporter de nouveaux éléments dans les débats autour de la question du rapport au pouvoir et celle de la violence de la tradition patriarcale. Notre examen de la symbolique de la hiérarchisation valorisant le masculin se réfère notamment aux travaux de Françoise Héritier sur la pensée de la différence sexuée dans les systèmes de représentation. Nous examinerons, à la suite de Lori Chamberlain, l’isotopie métaphorique de la sexualité et du mariage en traduction et le modèle masculin de George Steiner. Nous évoquerons aussi, en souscrivant à l’idée d’un « inconscient théologique » avancée par Jean-René Ladmiral, l’horizon d’un inconscient amoureux qui lui serait lié et qui nous paraît être à l’oeuvre dans toute la pensée sur la traduction et la réflexion traductologique. D’autres lectures de la traduction dans leur dimension amoureuse ou érotique seront également abordées, en particulier celles de Valery Larbaud et de Serge Gavronsky s’articulant autour de l’inconscient freudien. Nous opposerons à l’isotopie métaphorique de la sexualité en traduction et au modèle de Steiner différentes lectures féministes illustrant la liberté de s’insurger contre les stéréotypes et l’inégalité entre les sexes, tout en ouvrant la réflexion sur la question de l’autorité. Les questions de genre, de sexualité et d’autorité en traduction font apparaître des enjeux proprement politiques, et il conviendra en conclusion d’insister sur le pluralisme de l’autorité.
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Pelletier, Réjean. "Le militant du R.I.N. et son parti." Articles 13, no. 1 (April 12, 2005): 41–72. http://dx.doi.org/10.7202/055558ar.

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Abstract:
C'est au cours de son congrès national d'octobre 1968 que le Rassemblement pour l'Indépendance Nationale s'est sabordé. Né en septembre 1960 comme mouvement d'éducation politique et groupe de pression, le R.I.N. s'est transformé en parti politique au cours d'un congrès spécial tenu à Montréal en mars 1963. Durant plus de huit ans, quoique minoritaire sur la scène politique québécoise, le R.I.N. s'est imposé comme catalyseur de la question nationale et point de référence des partis traditionnels sur le plan constitutionnel. Ayant su profiter du déblocage provoqué par la « révolution tranquille », il fut en même temps un élément actif de cette révolution. Un certain nombre d'idées qu'il avait lancées au cours de sa brève existence ont marqué les partis politiques au pouvoir ou furent reprises, plus tard, par le Parti Québécois. Sans le R.I.N., le visage actuel du Québec serait probablement différent de ce qu'il est effectivement. Mais si le R.I.N. a pu marquer la vie politique québécoise, il s'insère aussi dans le vaste courant nationaliste qui a traversé le Québec au cours du vingtième siècle. D'un nationalisme que l'on pourrait qualifier de culturel où il s'agit avant tout de défendre la langue et la culture françaises en s'opposant aux provinces anglophones afin d'affirmer, de cette façon, la spécificité française du Québec, la province est passée peu à peu à un nationalisme politique qui s'est incarné surtout (après le nationalisme négatif de Duplessis) dans ce que l'on a appelé la « révolution tranquille ». Il s'agit désormais d'assurer la défense du fait français par la reconnaissance d'une nation canadienne-française et donc d'un statut spécial pour le Québec qui est « l'expression politique » du Canada français et le point d'appui de tous ceux qui parlent français au pays. Par la suite s'établit une distinction entre le Québec et le Canada français. De plus en plus, le Québec ne cherche pas à s'affirmer en s'opposant au Canada anglais, mais à se définir par rapport à lui-même. Il n'est plus question du sort des minorités françaises en dehors du Québec que certains qualifient de combat sans issue, mais des pouvoirs nécessaires à l'État du Québec pour assurer sa survie et favoriser l'organisation et le développement de la vie collective des Québécois. Le R.I.N. a traversé une courte phase de nationalisme culturel au cours des années 1960 et 1961. Mais il s'inscrit aussi, dès sa fondation, dans le courant du nationalisme politique en réclamant l'indépendance du Québec. Bien plus, il fut pour ainsi dire l'incarnation même de ce courant en servant de point de référence aux autres partis politiques. Cependant, sous l'influence conjuguée de Pierre Bourgault à la tête du R.I.N. à partir de mai 1964 (et plus tard, d'Andrée Ferretti) et de revues à caractère socialiste comme Révolution québécoise et Parti pris, le nationalisme politique se mue progressivement en nationalisme socio-économique. Dès lors, l'indépendance politique devient un moyen pour la réalisation du mieux-être des Québécois et pour leur libération de l'emprise « capitaliste » autochtone et de la domination « impérialiste » américaine. Il s'agit d'assurer avant tout le développement social et économique du Québec au bénéfice de la collectivité québécoise tout entière et non pas de la seule bourgeoisie, qu'elle soit de langue française ou de langue anglaise. Sous cette optique, pour certains groupes, le socialisme doit passer avant l'indépendance. En d'autres termes, on est indépendantiste parce qu'on est socialiste — l'indépendance du Québec permettant l'établissement d'un socialisme véritable — et non pas l'inverse. Au sein du R.I.N., le nationalisme politique se double rapidement du nationalisme socio-économique. Le parti, en effet, va s'employer non seulement à réclamer l'indépendance politique du Québec, mais aussi à élaborer et faire connaître un programme ambitieux de développement économique et social pour le futur Québec indépendant. On pourrait ajouter que là aussi le R.I.N. fut un élément moteur de ce nouveau nationalisme, bien que le caractère socialiste de son programme fût nettement moins accusé que celui d'autres groupements de moindre importance et plutôt marginaux. Ce mariage du national et du social s'est surtout opéré au moment où le R.I.N. est devenu parti politique et a songé, de ce fait, à se doter d'un programme qui soit différent de celui des partis traditionnels. C'est donc sur cette toile de fond que s'inscrit le développement du R.I.N. au cours des années 1960-1968. C'est dans ce climat politique général qu'il convenait de le situer afin de mieux comprendre, par la suite, l'action des militants au sein du parti et la perception globale qu'ils avaient de leur propre formation politique.
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Fracchiolla, Béatrice. "Violence verbale dans le discours des mouvements antagonistes : le cas de ‘Mariage pour tous’ et ‘Manif pour tous’." Argumentation et analyse du discours, no. 14 (April 9, 2015). http://dx.doi.org/10.4000/aad.1940.

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Chonville, Nadia. "Leviers des mouvements sociaux parallèles au vote de la loi « Mariage pour tous » en Martinique : mobilisation des ressources et processus de cadrage." Études caribéennes, no. 29 (March 9, 2015). http://dx.doi.org/10.4000/etudescaribeennes.7141.

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Rachik, Hassan. "Sainteté (culte des saints)." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.024.

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Abstract:
Le culte des saints réfère à un ensemble de rites et de croyances en rapport avec un dispositif sacré dans lequel le saint et son sanctuaire tiennent une place centrale. La tombe du saint et tout élément en rapport avec sa vie (lieu de retraite, source d’eau, arbre sacré, autel) et son corps (relique, trace de pied) font l’objet de pèlerinages privés et/ou collectifs (Dermenghem 1954 ; Van Gennep 1973 ; Turner 1979 ; Tambiah 1984 ; Rachik 1992 ; Chambert-Loir et Guillot 1995 ; Kerrou 1999). Les rites qui composent le culte des saints sont divers : invocations, allumer une bougie, immoler un animal, nouer un chiffon, acheter une amulette, etc. Ils représentent souvent une demande adressée au saint. Certains saints sont pour ainsi dire généralistes et peuvent être implorés pour différents avantages matériels ou spirituels alors que d’autres sont spécialisés dans des domaines déterminés (guérison de maladies mentales, fécondité, mariage, etc.). Le lien avec un saint peut être occasionnel et éphémère comme il peut être durable et structurel. C’est le cas, par exemple, de pays, de villes et de corporations qui ont leurs saints protecteurs. Parmi les plus célèbres citons Notre-Dame de Guadalupe à Mexico, Saint-Denis à Paris, Sidi Abou Madian à Tlemcen et les « sept saints » à Marrakech. Le culte des saints est expliqué en termes cognitifs en ce sens qu’une catégorie de croyants trouvent l’idée de Dieu si abstraite qu’ils éprouvent le besoin d’un sacré au ras du sol, d’un sacré qui se manifeste dans des objets familiers et concrets. Doutté écrit à cet égard que le culte des saints est « la revanche du cœur et de la fantaisie sur l’abstraction du monothéisme » (Doutté 1900 :11). D’autres chercheurs proposent des explications en termes sociologiques en soulignant les fonctions assurées par le saint ou ses représentants vivants. Par exemple, l’arbitrage des conflits et la sécurité des routes pour les voyageurs et les caravanes (Brown 1983; Gellner 1969). Le mot "culte" tend à être associé à tout mouvement ou conception accusés de déviation du dogme orthodoxe. Le mot arabe « ziara » reste neutre en ce sens qu’il ne réfère pas à l’idée d’adoration mais à celle de visite. Toutefois, dans la majorité des cas, le culte des saints est associé à un type de religiosité qui fait appel au corps du croyant, à la médiation personnelle, à l’émotionnel et à la prolifération du rituel. Il est rejeté par les adeptes d’une religiosité basée sur un lien spirituel et directe avec Dieu. Réformateurs et savants fondamentalistes ont rejeté le culte des saints en raison de l’absence de tout fondement scriptural et de sa contradiction avec le principe de l’unicité de Dieu. Cette tension entre deux types de religiosité recoupe, chez plusieurs auteurs (Gellner 1969 ; Weber 1995), une division de la société en deux catégories : illettrés/peuple/vulgaires/paysans vs. savants/lettrés/élite/citadins. Elle est fréquente dans l’histoire du christianisme, de l’islam et du judaïsme. Mais elle est plus visible actuellement dans certains pays musulmans où, durant ces dernières années, des mausolées de saints ont été détruits par des fondamentalistes radicaux. Certains chercheurs ont prédit la fin du culte des saints et de la vision du monde qui le sous-tend au profit d’une vision plus puritaine et plus rationnelle. Ce genre de prédiction si général et si décontextualisée ne peut être ni affirmée, ni infirmée. Nous pouvons simplement dire, à partir des monographies publiées sur le sujet, que les organisateurs du culte des saints semblent se maintenir en s’appuyant sur un discours qui se veut aussi orthodoxe. La vénération de saints est présentée comme étant conforme au dogme religieux et ne contredisant pas l’idée de l’unicité de Dieu.
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Desveaux, Emmanuel. "Parenté." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.102.

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Au milieu du XIXe siècle, Henry L. Morgan, un avocat américain puritain, fait une découverte considérable : dans toutes les langues humaines, il existe un ensemble de termes servant à désigner les différents types de parents. Si ces mots appartiennent à la langue, la façon dont se répartit leur usage répond à des principes logiques qui la dépassent dans la mesure où ils se retrouvent dans des langues voisines — ou éloignées — qui n’ont rien de commun. La somme des termes de parenté d’une langue forme ainsi une nomenclature, et celle-ci est, de façon universelle, égocentrée. Le fait qui illustre le mieux le caractère métalinguistique du fait nomenclatural réside dans la dichotomie qui prévaut dans de très nombreuses langues — en Amérique, en Australie ou encore en Océanie — entre cousins-parallèles(ceux qui sont issus du frère du père ou de la sœur de la mère), assimilés à des frères et sœurs, et les cousins-croisés(issus de la sœur du père ou du frère de la mère) parmi lesquels il est très souvent possible, voire parfois même obligatoire, de choisir un partenaire matrimonial. Ainsi une règle abstraite engendre les cousins-croisés, à savoir l’inversion de sexe au sein des fratries respectives de mes parents. D’autres règles d’ordre logique prévalent, bien qu’elles soient moins à même de retenir l’attention de la pensée occidentale car elles lui sont coutumières, telles que la différence entre les générations (grands-parents, parents, enfants, petits-enfants) ou la collatéralité (oncles, tantes, neveux et nièces). Surgissent enfin çà et là, notamment en Amérique, mais également en Afrique, d’autres règles qui paraissent encore plus déroutantes que la catégorie de cousins-croisés, telle que l’inclinaison générationnelle. Les Indiens des Plaines nord-américaines en offrent des beaux exemples, d’où l’appellation de systèmes Crow-Omaha, noms de deux tribus de cette région. Dans ce cas, l’individu a des parents appartenant à la même génération biologique que lui, mais qu’il désigne par des termes tels « grand-père », « grand-mère » ou « petit-fils, petite-fille ». Que signifie ce dispositif langagier et son universalité ? Notons alors qu’il s’oppose à un autre dispositif, tout aussi universel, de désignation des individus : celui des noms propres. Ces derniers sont conférés à l’individu, par exemple en vertu du baptême ou d’un autre rite de passage. Ils relèvent toujours d’une métaphore, puisque les noms propres possèdent toujours une signification commune préalable. Le dispositif de la nomenclature de parenté procède, quant à lui, par métonymie; il permet à l’individu, lors de son apprentissage de la langue, de s’approprier cognitivement la relation qu’il entretient avec les personnes qui l’entourent, puis de proche en proche de désigner par lui-mêmeceux qui sont liés à lui. Les deux dispositifs de désignation, l’un passif, l’autre actif, se révèlent universels, bien qu’ils connaissent respectivement de grandes variations, notamment d’étiquette, selon les cultures (Désveaux 2013 : 254). Le fait que les termes de parenté doivent être compris comme les compléments inverses des noms propres nous permet d’affirmer que la parenté en tant que telle renvoie en priorité à l’inscription de l’individu dans l’ordre social par le biais du langage. Ce point a été largement occulté par les parentalistes, car ils sont restés dans leur grande majorité fidèles au moule théorique hérité de Morgan, qui fait de la nomenclature tantôt le marqueur d’une évolution cognitive en quête d’une vérité biologique, tantôt l’expression de principes d’organisation sociale extérieurs à elle. L’inventeur de la parenté avait en effet tiré deux grandes conclusions de ses recherches comparées sur les nomenclatures. Primo, les longs progrès de l’humanité la conduisent à identifier et à isoler la famille nucléaire, dont la famille occidentale offre le modèle accompli. Nos langues ne distinguent-elles l’oncle du père, la tante de la mère, les frères des cousins, etc. ? Selon Morgan (1871), ces nomenclatures seraient descriptivescar elles attesteraient de la réalité des relations biologiques qui relient les individus. Il oppose la lucidité inhérente à nos nomenclatures au caractère aveugle des nomenclatures de la majorité des peuples exotiques primitifs qui, dites classificatoires, rangent dans une même catégorie, ou même classe, des frères et des cousins. Secundo, les termes de parenté reflètent des manières de cohabiter. Ainsi, là où des cousins s’appellent « frère », c’est parce que la société vit encore dans un état de promiscuité qui fait que des enfants issus de couples de géniteurs différents partagent la même maison, autrement dit vivent dans une « famille élargie ». Un premier courant des études de parenté, très présent aux États-Unis, va s’attacher à montrer que les systèmes de parenté, dans toutes les sociétés, même les plus « primitives », visent à certifier le lien « biologique » entre un homme et ses enfants (Sheffler 1973, pour une critique de ce courant, voir Schneider 1968). L’accent est alors mis sur l’étude des comportements plutôt que sur celle des termes et le dialogue avec l’éthologie animale très étroit. La capacité de déceler des ressemblances entre individus serait également tenue pour universelle. Un deuxième courant est plus proprement sociologique. Il cherche à montrer que l’architecture logique d’une nomenclature reflète des règles de filiation et surtout de mariage. L'initiateur de ce courant est Rivers (1913). Délaissant l’heuristique morganienne de la cohabitation, ce dernier montre que le phénomène des cousins-croisés résulte ou reflète une règle particulière d’alliance. Si de génération en génération se reproduit le même type de mariage avec sa cousine issue de l’oncle maternel ou de la tante paternelle, l’ensemble du champ de la parenté se déploie autour de deux lignées qui s’échangent leurs enfants. La démonstration était facilitée par la présence d’une idéologie de l’échange matrimonial chez les Dravidiens, population de l’Inde méridionale, où Rivers enquêtait. Or, Lévi-Strauss amplifie sa démonstration (1949). Le père du structuralisme y montre qu’une altération simple de la règle du mariage avec la cousine-croisée transforme profondément le système. L’interdiction du mariage avec la cousine patrilatérale a en effet pour conséquence de créer une structure d’échange non à deux termes, mais à trois unités échangistes en brisant une réciprocité immédiate au bénéfice d’une réciprocité plus englobante, à trois unités échangistes, voire plus : si les femmes circulent toujours dans le même sens, des donneurs aux preneurs, le système finit par se boucler sur lui-même. Cette nouvelle structure d’échange est dite généralisée et non plus restreinte puisque, à la différence de la première, elle se définit par sa faculté d’intégration d’un assez grand nombre d’unités échangistes, sans que soit altéré son fonctionnement. Toutefois, l’échange matrimonial se métamorphose : il n’est plus une pratique consciente pour les protagonistes, mais s’enfouit dans l’inconscient collectif. Lévi-Strauss va plus loin encore, inspiré à la fois par Le contrat socialde Rousseau et L’essai sur le donde Mauss, en disant que ce principe d’échange matrimonial est commun à toutes les sociétés humaines et se situe à l’origine de l’ordre social. La prohibition de l’inceste, universelle, en serait en quelque sorte la contrepartie négative, puisque afin de marier ma sœur à l’extérieur, je dois renoncer à elle. De ce renoncement, je peux m’attendre à recevoir à mon tour une épouse de celui qui sera mon beau-frère. L’échange des femmes sert la procréation comme il renforce la solidarité sociale. La puissance de ce modèle théorique, ainsi que sa compatibilité avec le freudisme, lui a longtemps garanti une audience considérable. Cette hégémonie s’est surtout exercée en France et en Grande-Bretagne, avant de subir, plus récemment, une certaine désaffection sous l’effet d’un double mouvement critique. D’un point de vue externe à la discipline, l’engouement féministe contemporain rend de plus en plus incongrue l’idée que les femmes soient à la fois des personnes, en tant qu’elles sont sujettes au langage, et des valeurs, en tant qu’objets d’échange. D’un point de vue interne à la discipline, la critique s’avère plus technique. Elle revient à dire que les nomenclatures à cousins-croisés peuvent autant s’expliquer par un impératif dualiste d’ordre cognitif que par des préceptes échangistes et que si leur prévalence n’est pas confirmée par l’ethnographie — comme c’est le cas en Amérique —, elle relève peut-être finalement d’une illusion de la théorie. Il existe une troisième voie dans les études de parenté, ouverte par Kroeber (1909) lorsqu’il disait que les opérateurs sémantiques inhérents à toute nomenclature ne se limitaient pas à la fascinante question des cousins-croisés. Les anthropologues culturalistes américains, peu sensibles au philosophisme lévi-straussien, ont développé ainsi l’approche componentielle, proposant de décomposer les termes de parenté en éléments (en composants) logiques (Goodenough 1956). Si ces recherches n’ont pas débouché sur des résultats spectaculaires, ils ont permis de comprendre que, dans l’ordre de la parenté, la parole abolit la différence des sexes, pourtant très saillante, dans la procréation elle-même, où la femme et l’homme ont des fonctions physiologiques et donc des rôles sociaux très différenciés. Car l'homme et la femme sont à égalité par rapport au langage, qu’ils maîtrisent pareillement. Leurs positions sont interchangeables dès lors qu’il s’agit de socialiser l’enfant en lui apprenant les relations de parenté qui lient tous ceux qui l’entourent. Nous sommes alors loin de l’obsession biologique d’un Morgan, qui pensait devoir fonder la parenté sur l’opposition, traditionnelle en Occident, de la consanguinitéet de l’affinité (Désveaux 2002).
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Bühler, Nolwenn. "Procréation médicalement assistée." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.043.

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L’expression « procréation médicalement assistée (PMA) » est utilisée pour désigner les techniques médicales permettant la manipulation des gamètes – ovules et sperme – hors du corps humain dans le but d’engendrer un nouvel être humain, et, par extension, le domaine de la médecine qui a pour but de traiter l’infertilité. Les techniques de base comprennent l’insémination de sperme, la fécondation in vitro (FIV), ainsi que la congélation de gamètes ou d’embryons. En ouvrant les processus biologiques de la procréation à l’intervention médicale et à la contribution biologique de tiers – par exemple dans le don de sperme, d’ovules ou la grossesse pour autrui (GPA) – elles ouvrent des possibilités inédites de division du travail reproductif. On parle également de Nouvelles Techniques de Reproduction (NTR) (Tain 2015) ou de Techniques de Reproduction Assistée (TRA) en référence au terme anglais Assisted Reproductive Technologies (ART) (Courduriès et Herbrand 2014) pour désigner ces techniques. Depuis la naissance du premier « bébé éprouvette » en 1978 en Grande-Bretagne, leur liste ne cesse de s’étendre, marquant ainsi une technologisation croissante des processus de création de la vie humaine, mais également sa normalisation et standardisation (Franklin 2013a), ainsi que son inscription dans un marché globalisé de la procréation en pleine expansion (Waldby et Mitchell 2006). Dès ses débuts, l’anthropologie s’est intéressée aux différentes représentations qui entourent la création de la vie, ainsi qu’à son organisation sociale et à sa régulation. Cet intérêt s’est manifesté dans l’étude de la parenté, domaine ayant occupé une place centrale dans la discipline au point qu’il en est devenu un emblème. Dès les travaux de Lewis Henry Morgan (1871) sur les systèmes de parenté et la distinction qu’il établit entre systèmes classificatoires et descriptifs, on trouve les traces d’un questionnement sur ce qui fonde les liens de parenté et la place des liens de sang. Comment comprendre, toutefois, que la contribution physiologique masculine à la procréation n’apparaisse pas comme nécessaire au fondement de la paternité chez les Trobriandais étudiés par Malinowski (2010) ? Cette question qui a généré un débat de plusieurs décennies sur l’« immaculée conception (virgin birth) » et la supposée ignorance des peuples dits « primitifs » quant aux « faits de la vie (facts of life) » (Delaney 1986 ; Franklin 1997) montre à quel point l’étude de la parenté s’est construite sur une distinction implicite entre les faits biologiques de la procréation et les catégories sociales et culturelles de la parenté. Cette distinction se retrouve également au cœur de la célèbre analyse de Levi-Strauss (1949) sur les interdits et prescriptions qui régulent le choix de partenaires reproductifs et qui marqueraient le passage même de la nature à la culture. L’anthropologue américain Schneider (1984) a critiqué la distinction implicite entre parenté sociale et biologique qui sous-tend l’étude classique de la parenté, en montrant à quel point elle est façonnée par le modèle de parenté prévalant aux États-Unis. Cependant, l’apport majeur des travaux anthropologiques plus anciens à l’étude de la procréation médicalement assistée est de montrer que le biologique n’est jamais suffisant à faire des enfants, ou en d’autres termes que la procréation est toujours assistée, et que les systèmes de parenté et l’institution du mariage figurent parmi les premières techniques de reproduction permettant de diriger la transmission de la substance reproductive (Franklin 2013a). En suivant la critique de Schneider et sous l’impulsion des études féministes qui se développent dans les années 1970, les études de la parenté prennent alors une nouvelle orientation plus critique, en se rapprochant des études sur le genre, et en mettant la reproduction au cœur de la recherche anthropologique. L’essor de la procréation médicalement assistée auquel on assiste dans les années 1980 contribue grandement à ce renouvellement en raison des questions qu’elle pose pour ces domaines d’études. On distingue généralement deux grandes phases dans l’orientation des recherches sur la PMA (Thompson 2005). Ces techniques ont, dans une première phase qui couvre grosso modo les années 1980 et le début des années 1990, suscité beaucoup de débats. Elles ont été fortement critiquées tant dans les milieux féministes français (Testard 1990 ; Lesterpt et Doat 1989), qu’anglo-saxons (Spallone et Steinberg 1987). La critique produite dans cette première phase peut se lire à la lumière des débats générés par le mouvement féministe des années 1970 sur les inégalités entre les hommes et les femmes, la problématique médicalisation du corps des femmes et plus généralement l’invisibilisation de leur travail reproductif (Tabet 1985). Elle met notamment en avant le risque d’exploitation et de contrôle du corps des femmes soumises à l’injonction normative à la maternité (Rouch 2002). Elle vise également la fausse promesse faite par la PMA d’apporter une réponse médicale à l’infertilité, tout en dissimulant des taux de succès très bas et en parlant d’infertilité « de couple », alors que toutes les interventions ont lieu sur le corps des femmes (Van der Ploeg 1999). Si la critique féministe demeure présente, une attention croissante à la complexité de la PMA et de son vécu se développe dans une deuxième phase qui couvre grosso modo la deuxième moitié des années 1990 et les années 2000. En effet, alors que le recours à la PMA s’est de plus en plus normalisé, ces techniques ne cessent d’interroger les catégories de parenté et les représentations de la création de la vie qui semblent le plus tenues pour acquises. Ce qui est mis en avant c’est la dimension paradoxale de la PMA, notamment en raison de sa capacité à reproduire du même et imiter la nature, tout en produisant de l’entièrement nouveau (Franklin 2013b ; McKinnon 2015). Par exemple, ces techniques sont mises au service de la parenté génétique, et tendent à la naturaliser, mais la dénaturalisent également en mettant en lumière le travail nécessaire à sa réalisation (Thompson 2005). Ce faisant, elles déplacent et brouillent les frontières entre nature et culture, privé et public, local et global, passivité et agentivité, offrant ainsi un terrain fertile au développement de la réflexion anthropologique. Actuellement, deux grandes lignes de recherche se développent. La première – les New Kinship Studies ou Nouvelles Études de la Parenté – poursuit le questionnement de l’anthropologie de la parenté. Ces études cherchent, d’une part, à comprendre comment les techniques de procréation médicalement assistée troublent la distinction entre nature et culture et contribuent à transformer la notion même du biologique (Strathern 1992 ; Franklin 2013a). Elles investiguent, d’autre part, l’émergence de nouvelles configurations familiales rendues possibles par ces techniques. Elles s’interrogent notamment sur les transformations des conceptions de la maternité, de la paternité, et du modèle familial bilatéral, en se penchant sur les expériences vécues des couples ou sur les appareils juridiques qui les encadrent (Porqueres i Gené 2009). La division de la maternité entre ses dimensions éducative, gestationnelle et génétique, rendue possible par le don d’ovules et la GPA, est particulièrement discutée (Kirkmann 2008). La question de l’anonymat des donneurs de sperme et donneuses d’ovules (Konrad 2005) et de la ressemblance (Becker et al. 2005) font aussi l’objet d’analyses socio-anthropologiques, ainsi que, de manière émergente, les communautés de « frères » et « sœurs » qui peuvent se constituer autour d’un même donneur (Edwards 2015). De plus, tout un pan de la recherche s’intéresse aux manières de faire famille dans les couples gays, lesbiens, et trans, et à la manière dont le modèle de famille hétéronormatif est renforcé ou au contraire, contesté et transformé (Mamo 2007 ; Herbrand 2012). Une deuxième lignée de recherche – l’étude sociale de la reproduction – se focalise plutôt sur la médicalisation de l’expérience reproductive et de l’infertilité et sur ses conséquences pour les femmes. Elle s’interroge sur sa stratification (Ginsburg et Rapp 1991) et met en lumière l’imbrication de processus situés à différents niveaux allant du corporel – niveau cellulaire, génétique – au culturel, historique et structurel – comprenant par exemple l’État, le marché, et la religion (Almeling 2015). Adoptant une perspective globale et sortant du cadre national, tout un pan de recherche s’intéresse à la circulation des gamètes, des donneurs et donneuses, des couples en recherche d’enfants et à la constitution d’un marché et d’un « tourisme » de la reproduction (Waldby et Mitchell 2006 ; Kroløkke 2012). Cherchant à remédier à la focalisation générale des études sur les femmes, un nombre croissant de recherches se penche sur les expériences masculines de l’infertilité et de la PMA (Inhorn 2004). Finalement, suivant le développement récent de techniques permettant de congeler des ovules, d’anticiper la baisse de la réserve ovarienne et de préserver la possibilité d’avoir un enfant génétique dans le futur, on assiste à l’émergence d’études focalisant sur la biomédicalisation de l’infertilité liée à l’âge (Martin 2010 ; Baldwin et al. 2014 ; Bühler 2014 ; Waldby 2015). Alors que la technologisation de la procréation ne cesse de s’étendre, comme le montre la récente naissance d’un bébé conçu grâce à une technique de transfert mitochondrial, appelée couramment « FIV à trois parents » (génétiques) (Couzin-Frankel 2016), elle continue à aiguiser la réflexion anthropologique en offrant un « miroir au travers duquel nous pouvons nous regarder » (traduction de la citation en épigraphe, Franklin 2013a :1).
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