Academic literature on the topic 'Multiplicité des tâches'

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Journal articles on the topic "Multiplicité des tâches"

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HOSTIOU, N., C. ALLAIN, S. CHAUVAT, A. TURLOT, C. PINEAU, and J. FAGON. "L’élevage de précision : quelles conséquences pour le travail des éleveurs ?" INRAE Productions Animales 27, no. 2 (2014): 113–22. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.2.3059.

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Abstract:
L’automatisation et l’« électronisation » des élevages explosent depuis quelques années dans de nombreux pays, donnant naissance à ce que l’on appelle l’élevage de précision. Ce déploiement important de capteurs et d’automates provenant de l’industrie désormais utilisables en élevage, répond aux contraintes économiques, structurelles et sociales actuelles des exploitations agricoles. L’élevage de précision se développe dans les différentes filières animales pour faciliter la surveillance de troupeaux dans un contexte d'accroissement de la taille des élevages et de diminution de la disponibilité en main-d’oeuvre. La réduction de la pénibilité de certaines tâches répétitives semble être, aussi, un facteur d’adoption de ces nouvelles technologies. Cette synthèse se concentre sur l’impact de l’élevage de précision sur le métier d’éleveur et l’organisation de son travail, sujets encore peu abordés. Des gains de temps sont en effet observés du fait de l’introduction des automates et capteurs dans les élevages car ils remplacent les tâches physiques récurrentes (traite, alimentation) tout en simplifiant la surveillance des animaux (chaleurs, problèmes sanitaires, surveillance des mises bas….). Outre les gains de temps qui restent encore à objectiver, d’autres dimensions du travail sont affectées par l’élevage de précision (souplesse dans l’organisation, nouveaux horaires). Les informations fournies peuvent aussi alléger la charge mentale en indiquant les interventionsnécessaires, par exemple, pour le moment d’insémination optimal, à l'occasion des mises bas ou en détectant précocement les troubles de santé pour anticiper l'action curative. Cependant, le recours à ces nouvelles technologies crée également de nouvelles tâches telles que l’entretien et la surveillance du matériel, l’apprentissage de son utilisation, la consultation et l’interprétation des données fournies par ces outils. Ainsi, la charge mentale peut parfois être accrue du fait de la complexité des informations à gérer, de la multiplicité des alarmes ou des alertes ou encore des risques de pannes plus fréquents. Les relations entre l’éleveur et ses animaux sont également modifiées. Les conséquences sur le travail, si elles comportent des aspects positifs susceptibles d'exercer un attrait pour le métier notamment de jeunes en quête de modernité, peuvent se révéler sources d'échecs si elles ne sont pas adaptées aux besoins et aux compétences des éleveurs. Il est donc essentiel de prendre en compte le travail, selon ses différentes dimensions, pour favoriser l’appropriation de ces nouvelles technologies par les éleveurs.
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Hill, Claire Ortiz. "La Mannigfaltigkeitslehre de Husserl." Articles 36, no. 2 (2010): 447–65. http://dx.doi.org/10.7202/039480ar.

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Abstract:
Résumé Pour projeter de la lumière dans de nombreux coins et recoins obscurs de la logique pure de Husserl et dans les rapports entre sa logique formelle et sa logique transcendantale, et combler des lacunes empêchant qu’on arrive à une appréciation juste de sa Mannigfaltigkeitslehre, ou théorie de multiplicités, on examine comment, en prônant une théorie des systèmes déductifs, ou systèmes d’axiomes, comme tâche suprême de la logique pure, Husserl cherchait à résoudre certains problèmes épineux auxquels il s’était heurté en écrivant Philosophie de l’arithmétique. Ces problèmes sont décrits. Ensuite, on rassemble les éléments nécessaires pour caractériser ce que Husserl, à travers les textes présentement disponibles, voulait dire des Mannigfaltigkeiten. Pour conclure, il est indiqué comment Husserl pouvait considérer que sa théorie représentait une solution aux problèmes qui avaient conduit à son élaboration.
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Hubert, Pierre. "Variabilité et changements hydrologiques aujourd’hui et demain." Revue des sciences de l'eau 21, no. 2 (2008): 135–42. http://dx.doi.org/10.7202/018462ar.

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Abstract:
Résumé Le climat change aujourd’hui comme il a toujours changé tout au long de la longue histoire de la Terre, mais des actions anthropiques s’ajoutent maintenant aux causes astronomiques et géophysiques qui ont longtemps été les seuls moteurs de son évolution. La modélisation mathématique du climat est certainement l’un des plus grands défis qu’a jamais affronté la communauté scientifique en raison de la multiplicité et de la complexité des phénomènes impliqués, caractérisés par leurs interactions (et leurs rétroactions) et leur développement selon une vaste gamme d’échelles spatio-temporelles. Pour formuler des diagnostics de changements il est tout d’abord indispensable de mieux cerner, à travers l’étude de séries instrumentales et historiques aussi nombreuses que possible, la véritable nature de la variabilité naturelle des diverses facettes du climat qui ne se réduit certainement pas à une simple stationnarité ou à une évolution tendancielle. Les exercices de modélisation des climats futurs, et plus encore des régimes hydrologiques qui leur seront associés, sont bien évidemment indispensables pour baliser le champ du possible et éclairer les prises de décisions mais l’importance et la difficulté de la tâche devraient inciter à l’humilité. Les nombreuses incertitudes, difficilement quantifiables, attachées à ces modèles, obèrent encore leur capacité prévisionnelle et leurs résultats doivent être considérés avec circonspection, en particulier en ce qui concerne l’hydrologie de demain et d’après demain.
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Kushniryk, Alla, and Kenneth J. Levine. "Impact of Multitasking on Listening Effectiveness in the Learning Environment." Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 3, no. 2 (2012). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2012.2.7.

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Abstract:
This experimental study evaluated the impact of multitasking and social presence on students’ performances in the learning environment. In the first live-presenter group, the participants listened to a lecture in a face-to-face environment. In the second virtual-presenter group, the participants listened on their computers to a pre-recorded lecture. The participants of these groups listened to a lecture and simultaneously wrote responses to open-ended online survey questions. While the participants of the first two groups were multitasking, those in the third group completed listening and writing tasks sequentially. It was found that multitasking significantly decreased performances on both the listening and writing tasks. The experiment also uncovered that the degree of social presence did not affect students’ performances on the listening or writing tasks in the learning environment. The perceived degree of social presence was the same in the virtual- and live-presenter groups. La présente étude expérimentale évalue les conséquences de la multiplicité des tâches et de la présence sociale sur la performance des étudiants dans l’environnement d’apprentissage. Le premier groupe a assisté à une cours donnée par un conférencier sur place. Le deuxième groupe a écouté le cours préenregistrée à partir d’un ordinateur. Les participants de ces deux groupes ont répondu simultanément en ligne aux questions ouvertes d’un sondage. Alors que les participants des deux premiers groupes ont effectué des tâches multiples simultanément, ceux du troisième groupe ont d’abord écouté puis ont répondu au sondage de façon séquentielle. Les chercheurs ont découvert que le fait de réaliser des tâches multiples entraînent une baisse importante de la performance en ce qui a trait à l’écoute et à la rédaction des réponses. L’expérience a aussi permis de découvrir que la présence en classe n’influe pas sur la performance des étudiants en ce qui a trait aux tâches d’écoute ou de rédaction dans l’environnement d’apprentissage. Le degré perçu de présence sociale était le même dans le groupe du conférencier virtuel que dans celui du conférencier en direct.
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Mauny, Christophe. "Formation professionnelle et mutation identitaire : le cas des chefs d’établissement français." 38, no. 1 (2010): 72–91. http://dx.doi.org/10.7202/039980ar.

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Abstract:
Résumé Devenir chef d’établissement scolaire constitue sans nul doute une inflexion importante de la trajectoire personnelle et professionnelle de l’individu. Pour autant, elle est fortement liée à un processus éducatif aux multiples formes. C’est tout d’abord l’empreinte biographique qui encourage sans doute une prise de risque certaine pour la recherche d’une reconnaissance de soi. Parallèlement, la formation curriculaire spécifique au corps des personnels de direction, bien que conservant son caractère formel, interpelle l’individu sur sa responsabilité décisionnelle. Enfin, dans une perspective dynamique, la multiplicité et la diversité des tâches au quotidien participent à l’enrichissement de l’individu et, de ce fait, constituent une mise en situation de formation continue. Notre approche compréhensive du métier de chef d’établissement exerçant dans les établissements scolaires français montre que les curricula réel, formel et caché semblent se conjuguer pour conduire le processus de mutation identitaire indissociable du changement de métier.
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Hall, Peter. "Professionalism, Variety and Knowledge Production in the Social Economy." Canadian journal of nonprofit and social economy research 10, no. 2 (2019). http://dx.doi.org/10.29173/cjnser.2019v10n2a327.

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Abstract:
This keynote address explores the interplay between three forces that will shape the next few years of social economy practice and research. The first is variety, both with respect to existing and emergent social need, and with respect to the multiplicity of organizational forms adopted by social economy actors. The second concerns the forms of knowledge, ranging from instrumental knowledge to reflection and critique, which inform practices in the sector. Knowledge production is itself both enabled and constrained by the third force, professionalism, or the ways we structure the socialization and employment of those working in the sector. With variation an inherent characteristic of the social economy and with the ongoing search for appropriate models of professionalism, our collective knowledge production tasks remain unfinished.Ce discours principal explore les interactions entre trois forces qui vont façonner la pratique et la recherche en économie sociale au cours des prochaines années. La première est la variété, tant par rapport aux besoins sociaux actuels et naissants qu’à la multiplicité de formes organisationnelles adoptées par les acteurs de l’économie sociale. La seconde concerne les types de savoir informant les pratiques dans le secteur, du savoir instrumental jusqu’à la réflexion et la critique. La troisième force, le professionnalisme ou la manière dont on organise le recrutement et la socialisation de ceux et celles qui oeuvrent dans le secteur, permet la production du savoir tout en y imposant certaines contraintes. La variation étant une caractéristique intrinsèque de l’économie sociale, et la quête de modèles de professionnalisme appropriés se perpétuant, il est clair que nos tâches collectives de production du savoir demeurent inachevées.
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Murphy, Elizabeth. "Online synchronous communication in the second-language classroom." Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 35, no. 3 (2010). http://dx.doi.org/10.21432/t2kg6c.

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Abstract:
Abstract: The study reported on in this paper used a framework of benefits, challenges and solutions to categorize data from a design experiment using synchronous online communication for learning French as a second language (FSL). Participants were 92 Grade 6, FSL students and four teachers from urban and rural areas of Newfoundland, Canada. Data collection relied on online observation, teachers’ use of blogs and an online discussion forum, face-to-face planning and reflection meetings for teachers as well as interviews with all participants. Benefits included independence and peer-learning; authenticity and motivation; anonymity and confidence; enhanced self-esteem. Challenges related to teacher multi-tasking; poor sound quality; technical problems; momentum; grouping; scheduling. Solutions included use of student moderators; audio tutorials and direct messaging; activity tutorials; technical support and capacity building. The categories and their subcategories were grouped into two themes of positive affect and student-centered learning. Résumé : L’étude décrite dans le présent article a utilisé un cadre prenant en considération les bénéfices, les défis et les solutions afin de classer les données d’un dispositif expérimental utilisant la communication synchrone en ligne pour l’apprentissage du français langue seconde (FLS). Les participants étaient 92 élèves en FLS de sixième année et quatre enseignants de milieux urbains et ruraux de Terre-Neuve, Canada. La collecte des données s’est fondée sur l’observation en ligne, l’utilisation de cybercarnets et d’un forum de discussion en ligne par les enseignants, la planification en face-à-face et des réunions de réflexion pour les enseignants, ainsi que des entrevues avec tous les participants. Les bénéfices comprenaient : l’indépendance et l’apprentissage entre pairs; l’authenticité et la motivation; l’anonymat et la confiance; l’amélioration de l’estime de soi. Les défis se rapportaient à : la multiplicité des tâches incombant aux enseignants; la mauvaise qualité sonore; les problèmes techniques; la dynamique; le regroupement; la planification. Les solutions incluaient : l’utilisation d’élèves à titre de modérateurs; les tutoriels audio et la messagerie directe; le renforcement des capacités; les tutoriels d’activités. Les catégories et leurs sous-catégories ont été regroupées en deux thèmes, soit l’affect positif et l’apprentissage centré sur l’élève.
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BAUMONT, René, and Jean-Marc PEREZ. "Editorial." INRAE Productions Animales 25, no. 1 (2012). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.1.3189.

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Abstract:
Chers abonnés, chers lecteurs,La revue INRA Productions Animales entre dans sa 25e année qui sera celle du changement : – Changement de Directeur de la publication avec l’arrivée d’Hervé Guyomard, Directeur scientifique pour le secteur agriculture à l’INRA, en remplacement de Patrick Herpin que nous remercions pour le soutien sans faille qu’il a apporté à la revue entre 2008 et 2011. – Changement d’équipe de rédaction avec René Baumont et Pascale Béraud qui remplacent respectivement Jean-Marc Perez et Danièle Caste. Jean-Marc a participé à la création de la revue en 1988 et l’a accompagnée tout au long de ces 25 ans, d’abord comme membre du comité de rédaction, puis depuis 1999 en tant que responsable de la revue, avec l’appui de Danièle Caste pour la partie édition depuis 2005. Dans quelques semaines Jean-Marc fera valoir ses droits à la retraite et c’est donc une partie de la mémoire de la revue qui nous quitte. La nouvelle équipe de rédaction salue ici le remarquable travail réalisé par la précédente, et la remercie pour l’apprentissage et la transition harmonieuse qu’elle nous a permis de réaliser au cours de l’année 2011. – Changement de site web avec un nouveau site (http://www6.inra.fr/productions-animales/) dans lequel nous proposons un service supplémentaire aux abonnés avec l’accès intégral aux articles des numéros spéciaux et de certains dossiers dès leur parution. En effet, ces numéros à thème n’étaient jusqu’alors disponibles qu’en version papier durant la période de leur vente au numéro. Désormais, les abonnés à la revue peuvent accéder à ces numéros thématiques sur le web endemandant des identifiants de connexion. Les défis que doivent relever les productions animales, la multiplicité des enjeux et les débats suscités par leur nécessaire adaptation et leur développement tant dans les pays du Nord que du Sud, renforcent l’absolue nécessité de diffuser les connaissances. L’objectif de la revue, «diffuser les résultats de la recherche sur les productions animales dans un langage accessible à un large public pour mieux faire connaître les travaux de l’INRA», s’en trouve conforté. L’atout d’une revue comme INRA Productions Animales est de pouvoir le faire en conjuguant rigueur de l’information scientifique et exigence de l’écriture. Avec les membres du comité de rédaction, nous nous efforcerons de continuer à vous proposer des articles de synthèse de qualité issus de travaux originaux et novateurs. Dans un organisme de recherche finalisée comme l’INRA, nous sommes convaincus de la plus-value que représente cette diffusion des connaissances sous forme de synthèses,au-delà de la seule publication d’articles analytiques dans les revues primaires spécialisées. C’est cette ligne éditoriale que nous poursuivrons, en alternant numéros réguliers proposant un éventail d’articles de synthèse issus de travaux récents et numéros à thème sur des questions correspondant à des enjeux majeurs, comme récemment les nouvelles perspectives en «Amélioration génétique», les «Gaz à effet de serre en élevage bovin», et prochainement le «Travail en élevage». Une revue comme INRA Productions Animales n’existe pas sans ses auteurs ni sans ses relecteursarbitres. Qu’ils soient ici chaleureusement remerciés pour leurs contributions régulières et efficaces. Enfin une revue n’existe pas sans ses abonnés. C’est donc vous, par vos abonnements, vos téléchargements d’articles, et par vos messages directs, qui nous aiderez à poursuivre notre tâche éditoriale. Bonne lecture à tous !
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Kilani, Mondher. "Identité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.122.

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Abstract:
Dans le lexique des anthropologues, le mot identité est apparu bien plus tard que le mot culture. Mais depuis quelques décennies, alors que divers anthropologues se sont presque vantés de soumettre à une forte critique et même de rejeter leur ancien concept de culture, l'identité a acquis un usage de plus en plus étendu et prépondérant, parallèlement à ce qui s'est passé dans d'autres sciences humaines et sociales, ainsi que dans le langage de la politique et des médias. Nombreux sont ceux dans les sciences sociales qui s'accordent pour dire que le concept d'identité a commencé à s'affirmer à partir des années soixante du siècle dernier. Il est habituel de placer le point de départ dans les travaux du psychologue Erik Erikson (1950 ; 1968), qui considérait l'adolescence comme la période de la vie la plus caractérisée par des problèmes d'identité personnelle. Cette reconstruction est devenue un lieu commun des sciences humaines et sociales du XXe siècle, et pour cette raison, elle nécessite quelques ajustements. Par exemple, le sociologue américain Robert E. Park (1939) utilisait déjà, à la fin des années 1930, le terme identité, en rapport avec ceux d'unité, d'intégrité, de continuité, pour décrire la manière dont les communautés et les familles se maintiennent dans le temps et l'espace. En ce qui concerne l'anthropologie, un examen rapide permet de constater que l'identité a déjà été utilisée dans les années 1920 par Bronislaw Malinowski d'une manière qui n'était pas du tout sporadique. Dans ses textes sur les Trobriandais – comme par exemple La vie sexuelle des Sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie (1930) – il parle de l'identité du dala, ou matrilignage, en référence à la « substance » biologique dont il est fait, une substance qui se transmet de génération en génération dans la lignée maternelle. Ce n’est peut-être pas par hasard que le terme identité fut ensuite appliqué par Raymond Firth, dans We, the Tikopia (1936), pour affirmer la continuité dans le temps du clan, et que Siegfried Nadel dans The Foundations of Social Anthropology (1949) parle explicitement de l’identité des groupes sociaux grâce auxquels une société s’articule. La monographie The Nuer (1940) d'Edward E. Evans-Pritchard confirme que l’on a fait de l’identité un usage continu et, en apparence, sans problèmes dans l'anthropologie sociale britannique sous l’influence de Malinowski. Dans ce texte fondamental, l’identité est attribuée aux clans, à chacune des classes d'âge et même à l'ensemble de la culture nuer, que les Nuer considèrent eux-mêmes comme unique, homogène et exclusive, même si le sentiment de la communauté locale était « plus profond que la reconnaissance de l'identité culturelle » (Evans-Pritchard 1975: 176). Par contre, l’autre grand anthropologue britannique, Alfred R. Radcliffe-Brown, qui était particulièrement rigoureux et attentif aux concepts que l'anthropologie devait utiliser (selon M.N. Srinivas, il « prenait grand soin de l'écriture, considérant les mots comme des pierres précieuses » 1973 : 12), il est resté, probablement pour cette raison, étranger au recours au terme d'identité. S’il fait son apparition dans son célèbre essai consacré à la structure sociale de 1940, c’est uniquement lorsqu'il fait référence à l'utilisation approximative de ce concept par Evans-Pritchard. Il soutient que certains anthropologues (y compris Evans-Pritchard) utilisent l’expression « structure sociale » uniquement pour désigner la persistance des groupes sociaux (nations, tribus, clans), qui gardent leur continuité (continuity) et leur identité (identity), malgré la succession de leurs membres (Radcliffe-Brown 1952 : 191). Son utilisation du terme identité ne se justifie ainsi que parce qu’il cite la pensée d'Evans-Pritchard presque textuellement. On a également l’impression que Radcliffe-Brown évite d’adopter le concept d’identité, utilisé par ses collègues et compatriotes, parce que les termes de continuité (continuity), de stabilité (stability), de définition (definiteness), de cohérence (consistency) sont déjà suffisamment précis pour définir une « loi sociologique » inhérente à toute structure sociale (Radcliffe-Brown 1952 : 45). Qu’est-ce que le concept d'identité ajouterait, sinon un attrait presque mystique et surtout une référence plus ou moins subtile à l'idée de substance, avec la signification métaphysique qu’elle implique? Radcliffe-Brown admet que la persistance des groupes dans le temps est une dimension importante et inaliénable de la structure sociale. Mais se focaliser uniquement sur la stabilité donne lieu à une vision trop étroite et unilatérale : la structure sociale comprend quelque chose de plus, qui doit être pris en compte. Si l’on ajoute le principe d’identité à la stabilité, à la cohérence et à la définition, ne risque-t-on pas de détourner l’attention de l’anthropologue de ce qui entre en conflit avec la continuité et la stabilité? Radcliffe-Brown a distingué entre la structure sociale (social structure), sujette à des changements continus, tels que ceux qui se produisent dans tous les organismes, et la forme structurale (structural form), qui « peut rester relativement constante pendant plus ou moins une longue période » (Radcliffe-Brown 1952 : 192). Même la forme structurale – a-t-il ajouté – « peut changer » (may change); et le changement est parfois graduel, presque imperceptible, alors que d’autres fois, il est soudain et violent, comme dans le cas des révolutions ou des conquêtes militaires. Considérant ces deux niveaux, la forme structurale est sans aucun doute le concept qui se prêterait le mieux à être associé à l'identité. Mais l’identité appliquée à la forme structurale ne nous aiderait certainement pas à appréhender avec précision les passages graduels, les glissements imprévus ou, au contraire, certaines « continuités de structure » qui se produisent même dans les changements les plus révolutionnaires (Radcliffe-Brown 1952 : 193). Bref, il est nécessaire de disposer d’une instrumentation beaucoup plus raffinée et calibrée que la notion d’identité, vague et encombrante, pour saisir l’interaction incessante et subtile entre continuité et discontinuité. On sait que Radcliffe-Brown avait l'intention de construire une anthropologie sociale rigoureuse basée sur le modèle des sciences naturelles. Dans cette perspective, l'identité aurait été un facteur de confusion, ainsi qu'un élément qui aurait poussé l'anthropologie naissante vers la philosophie et l'ontologie plutôt que vers la science. Alors que Radcliffe-Brown (décédé en 1955) avait réussi à éviter le problème de l'identité en anthropologie, Lévi-Strauss sera contraint de l'affronter ouvertement dans un séminaire proposé, conçu et organisé par son assistant philosophe Jean-Marie Benoist au Collège de France au milieu des années soixante-dix (1974-1975). Quelle stratégie Lévi-Strauss adopte-t-il pour s'attaquer à ce problème, sans se laisser aller à la « mode » qui, entre-temps, avait repris ce concept (Lévi-Strauss 1977 : 11)? La première étape est une concession : il admet que l’identité est un sujet d’ordre universel, c’est-à-dire qu’elle intéresse toutes les disciplines scientifiques, ainsi que « toutes les sociétés » étudiées par les ethnologues, et donc aussi l’anthropologie « de façon très spéciale » (Lévi-Strauss 1977 : 9). Pour Lévi-Strauss, les résultats suivants sont significatifs: i) aucune des sociétés examinées – même si elles constituent un petit échantillon – ne tient « pour acquise une identité substantielle » (Lévi-Strauss 1977 : 11), c’est-à-dire qu’il ne fait pas partie de leur pensée de concevoir l'identité en tant que substance ou la substance en tant que source et principe d'identité; ii) toutes les branches scientifiques interrogées émettent des doutes sur la notion d'identité et en font le plus souvent l'objet d'une « critique très sévère » (Lévi-Strauss 1977 : 11); iii) il est possible de constater une analogie entre le traitement réservé à l’identité de la part des « sociétés exotiques » examinées et les conceptions apparues dans les disciplines scientifiques (Lévi-Strauss 1977 : 11); iv) cela signifie alors que la « foi » que « nous mettons encore » sur l’identité doit être considérée comme « le reflet d'un état de civilisation », c'est-à-dire comme un produit historique et culturel transitoire, dont la « durée » peut être calculée en « quelques siècles » (Lévi-Strauss 1977 : 11) ; v) que nous assistons à une crise contemporaine de l'identité individuelle, en vertu de laquelle aucun individu ne peut se concevoir comme une « réalité substantielle », réduit qu’il est à une « fonction instable », à un « lieu » et à un « moment » éphémères d’« échanges et de conflits » auxquelles concourent des forces d’ordre naturel et historique (1977 : 11). Ceci fait dire à Lévi-Strauss que « quand on croit atteindre l'identité, on la trouve pulvérisée, en miettes » (in Benoist 1977 : 209), tout en constatant dans le même mouvement que, tant dans les sociétés examinées que dans les sciences interrogées, nous assistons à la négation d'une « identité substantielle » et même à une attitude destructrice qui fait « éclater » l’identité « en une multiplicité d’éléments ». Dans un cas comme dans l'autre, on arrive à « une critique de l’identité », plutôt qu’« à son affirmation pure et simple » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 331). Pourtant, nous ne pouvons pas oublier que Lévi-Strauss était parti d'une concession, c’est-à-dire de l'idée que nous ne pouvions pas nous passer du thème de l'identité : c'est quelque chose qui concerne d'une manière ou d'une autre toutes les sociétés, les sociétés exotiques étudiées par les anthropologues et les communautés scientifiques qui se forment dans la civilisation contemporaine. Lévi-Strauss aurait pu développer plus profondément et de manière plus radicale l’argument présenté au point iv), à savoir que l’identité est une croyance (voire une foi), produit d’une période historique de notre civilisation. Mieux encore, étant donné que les autres sociétés d’une part et nos sciences de l’autre « la soumettent à l’action d’une sorte de marteau-pilon », c’est-à-dire qu’elles la font « éclater » (in Benoist 1977 : 309), nous aussi nous pourrions finalement nous en débarrasser. Lévi-Strauss sent bien, cependant, la différence entre sa propre position et celle du public qui a participé au séminaire, beaucoup plus enclin à donner du poids et un sens à l'identité. Pour cette raison, il offre un compromis (un compromis kantien, pourrait-on dire), qui consiste à détacher la notion d’identité de celle de substance et à penser l’identité comme « une sorte de foyer virtuel auquel il nous est indispensable de nous référer pour expliquer un certain nombre de choses, mais sans qu’il ait jamais d’existence réelle » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Si nous l’interprétons bien, c'est comme si Lévi-Strauss avait voulu dire à ses collègues anthropologues : « Voulez-vous vraiment utiliser le concept d'identité? » Au moins, sachez que cela ne fait jamais référence à une expérience réelle : c’est peut-être une aspiration, une affirmation, une manière de représenter des choses, auxquelles rien de réel ne correspond. Avec ce compromis, Lévi-Strauss semble finalement attribuer à l'identité une sorte de citoyenneté dans le langage des anthropologues. Cependant, même comme un feu virtuel, où se trouve l'idée d'identité : dans la tête des anthropologues, qui utilisent ce concept pour représenter des sociétés dans leur unité et leur particularité, ou dans la tête des groupes sociaux lorsqu'ils se représentent leur culture? Revenons à l'exemple de Malinowski et des Trobriandais. C'est Malinowski qui interprète le veyola, la substance biologique du matrilignage (dala), en termes d'identité, et établit un lien entre identité et substance. Parler de l'identité du dala, surtout si elle est soutenue par le concept de substance (c'est-à-dire quelque chose qui se perpétue avec le temps et qui est complet en soi, de sorte qu'il ne dépend de rien de ce qui lui est extérieur, selon la définition classique d'Aristote), finit par obscurcir la pensée plus profonde des Trobriandais, c’est-à-dire l’incomplétude structurelle du dala. Il ne suffit pas de naître dans le dala et de recevoir le veyola de la mère. Le veyola n'est pas une substance identitaire, mais une matière sans forme qui doit être modelée par l’intervention du tama ou tomakava, c'est-à-dire « l'étranger », avec lequel la mère est mariée et qui est proprement le modeleur, celui qui aide les enfants de son partenaire à grandir, à prendre un visage, une personnalité, non pas en assumant une identité, mais par une participation progressive à des relations sociales (Weiner 1976). Malgré l’utilisation extensive du terme identité dans leurs descriptions ethnographiques et leurs réflexions théoriques, les anthropologues feraient bien de se demander s’il est vraiment approprié de conserver ce concept dans leur boîte à outils ou s’il ne convient pas de considérer l’identité comme une modalité de représentation historiquement et culturellement connotée. L'auteur de cette entrée a tenté de démontrer que l'identité en tant que telle n'existe pas, sauf en tant que mode de représentation que les anthropologues peuvent rencontrer dans telle ou telle société (Remotti 2010). Toutes les sociétés, dans leur ensemble ou dans leurs éléments constitutifs, ressentent les besoins suivants : stabilité, continuité, permanence, cohérence d’un côté, spécificité, certitude et définissabilité de l’autre. Mais, comme l’a suggéré Radcliffe-Brown, les réponses à ces besoins sont toujours relatives et graduelles, jamais complètes, totales et définitives. Nous pourrions également ajouter que ces besoins sont toujours combinés avec des besoins opposés, ceux du changement et donc de l'ouverture aux autres et au futur (Remotti 1996 : 59-67). Autrement dit, les sociétés ne se limitent pas à être soumises au changement, mais le recherchent et l’organisent en quelque manière. Il peut y avoir des sociétés qui donnent des réponses unilatérales et qui favorisent les besoins de fermeture plutôt que d’ouverture, et d’autres le contraire. Si ce schéma est acceptable, alors on pourrait dire que l'identité – loin d'être un outil d'investigation – apparaît au contraire comme un thème et un terrain important de la recherche anthropologique. En retirant l'identité de leur boîte à outils, prenant ainsi leurs distances par rapport à l'idéologie de l'identité (un véritable mythe de notre temps), les anthropologues ont pour tâche de rechercher quelles sociétés produisent cette idéologie, comment elles construisent leurs représentations identitaires, pour quelles raisons, causes ou buts elles développent leurs croyances (même leur « foi » aveugle et aveuglante) en l’identité. Nous découvrirons alors que nous-mêmes, Occidentaux et modernes, nous avons construit, répandu, exporté et inculqué au monde entier des mythes et des concepts identitaires. Nous l’avons fait à partir de l’État-nation aux frontières rigides et insurpassables, de l’idéologie clairement identitaire qu’est le racisme, et pour terminer de la racialisation de la culture qui exalte les traditions locales ou nationales comme substances intouchables, dont la pureté est invoquée et qu’on entend défendre de toutes les manières contre les menaces extérieures. Passée au niveau du discours social et politique, l'identité révèle tôt toute la violence impliquée dans la coupure des liens et des connexions entre « nous » et les « autres ». Comme le disait Lévi-Strauss (et aussi Hegel avant Lévi-Strauss), à l'identité « ne correspond en réalité aucune expérience » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Mais les effets pratiques de cette représentation n'appartiennent pas au monde des idées : ils sont réels, souvent insupportablement réels.
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Dissertations / Theses on the topic "Multiplicité des tâches"

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Dahmen, Sana. "Approches de résolution pour la construction d'horaires de travail avec partage de ressources." Doctoral thesis, Université Laval, 2017. http://hdl.handle.net/20.500.11794/30182.

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Abstract:
Cette thèse porte sur le problème de construction de quarts de travail personnalisés sur plusieurs jours et dans un contexte multidépartement. Les environnements de travail étudiés divisent l’organisation en un ensemble de départements. Chaque département est spécialisé dans l’accomplissement d’une fonction particulière et dispose de ses propres ressources humaines. La demande de chaque département fluctue au cours de la journée. Les hausses dans certains départements peuvent coïncider avec les baisses dans d’autres. En présence de ces fluctuations de demande, les employés possédant les qualifications requises peuvent être transférés vers les départements les plus sollicités. Dans ce cadre, cette thèse permet de bien définir le contexte multidépartement et recense un ensemble générique de règles de travail et de transfert requises pour la construction des horaires dans un tel contexte. Les environnements d’opération sont hautement flexibles. Le problème étudié implique un haut niveau d’intégration décisionnelle et permet de tenir compte de plusieurs aspects réalistes. Les niveaux décisionnels intégrés concernent : la construction de quarts de travail, la liaison entre les quarts qui composent les cycles de travail, l’affectation des horaires aux employés et le placement des départements de travail dans l’horaire de chaque employé. Le problème de construction d’horaires traité dans cette thèse permet de spécifier, pour chaque employé individuel de l’organisation, les heures de début et les durées de travail durant les jours travaillés de son cycle, et la composition de ces plages horaires en termes de départements. La liaison entre les quarts doit respecter un ensemble de réglementations pour garantir l’admissibilité de l’horaire. La main d’oeuvre est hétérogène et possède des qualifications multiples pour les départements. Pour fournir un outil d’aide à la décision aux organisations évoluant dans le contexte multidépartement, nous proposons différentes approches d’optimisation basées sur la programmation linéaire en nombres entiers. Pour modéliser le problème, une approche classique consiste à énumérer l’ensemble des horaires explicites respectant les règles de travail et de transfert. Un modèle de couverture généralisée permet de sélectionner un ensemble optimisé d’horaires afin de satisfaire à la demande. Cette approche classique ne présente pas une alternative viable pour le problème étudié car le modèle est trop gros et trop long à résoudre. Par conséquent, nous proposons principalement trois approches de modélisation permettant de réduire la taille des formulations obtenues...
This dissertation addresses the personalized multi-day shift scheduling problem in a multidepartment context. In this context, the organisation is divided into a set of departments. Each department specializes in performing a specific function and has its own human resources. The staff demand in each department fluctuates throughout the day. An increase in demand in some departments may be accompanied by a decrease in others. Thus, the employees working in over-covered and possessing the skills required can be transferred to under-covered departments . This dissertation’s first objective is to adequately define the multi-department context and establish a generic set of work and transfer rules that are appropriate for the problem. The operating environments considered are highly flexible. The problem we focus on takes into account multiple aspects of real-life applications and involves a high level of integration of several steps from the decision-making process. These steps are: the shift scheduling, the line of work construction, the staff assignment and the department assignment. The problem consists in specifying, for each employee, daily work start times and durations in each working day as well as the composition of working periods in terms of departments. The sequence of shifts assigned to the same employee during the planning horizon must meet some work regulations. This problem becomes harder when multi-skill employees can work in different departments during the same shift. In order to develop a decision support tool to assist the multi-department organisations, we propose optimisation approaches based on linear integer programming and decomposition techniques. To model the problem, a classical approach consists of generating all feasible explicit schedules. A set covering model is used to select the optimal set of schedules satisfying a given set of regulations and covering the workforce demand. This conventional approach is not a viable alternative to solve the problem because of its large size. Therefore, we develop mainly three modelling approaches to reduce the size of the problem. The first approach enumerates all possible explicit shifts and links implicitly between them. Most of the papers interested in multi-department context impose full-day transfers. We introduce a new option more flexible that uses the concept of working blocks. A block is a set of consecutive periods worked in the same department during the shift. The employee can therefore start or finish the shift with a transfer block...
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