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de Médicis, François, and Murray Dineen. "La musique dramatique au Canada." Intersections: Canadian Journal of Music 28, no. 1 (2007): 11. http://dx.doi.org/10.7202/019290ar.

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Boivin, Jean. "Les musiques classique, moderne et contemporaine larguées par la radio publique : le cas d’Espace musique." Circuit 16, no. 3 (January 29, 2010): 95–105. http://dx.doi.org/10.7202/902416ar.

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Abstract:
À l’automne 2004, la Société Radio-Canada remplaçait la Chaîne culturelle par une nouvelle chaîne radio vouée aux émissions musicales, Espace musique, dont le ton et le contenu allégés ont suscité de vives réactions dans le milieu musical québécois. La place accordée à la musique classique, mais aussi aux commentaires avertis axés sur les oeuvres musicales et sur la vie culturelle en général s’y révèle considérablement réduite. Quant aux musiques nouvelles et contemporaines, elles se voient reléguées à la périphérie d’une programmation ouvertement populiste, éclectique et multiculturelle. Sur les ondes d’Espace musique, les véritables spécialistes de la culture sont de moins en moins appelés à commenter les réalisations artistiques marquantes ou émergentes, et à situer dans leur contexte les diverses démarches créatrices, d’ici ou d’ailleurs. Cette modification en profondeur de la radio publique canadienne de langue française, naguère de haut calibre mais jugée trop élitiste par ses dirigeants, répondrait à une volonté d’élargir la clientèle et de mieux témoigner de la diversité culturelle canadienne. Les conséquences à plus long terme paraissent toutefois inquiétantes, de nombreuses sociétés de concerts éprouvant déjà des difficultés à recruter un nouveau public. La Société Radio-Canada aurait-elle pris le mauvais virage, alors que de nouveaux moyens de diffusion de la musique se développent, y compris des stations de radio spécialisées, privées et accessibles uniquement sur la Toile? Le soutien accordé durant plusieurs décennies aux créateurs et à leurs interprètes par les radios publiques, au Canada et ailleurs dans le monde occidental, aurait-il été en partie abandonné? La musique contemporaine pourrait être l’une des principales perdantes de ce paysage radiophonique en rapide transformation. À titre d’exemple, les entrevues avec les compositeurs ont pratiquement été éliminées des ondes de la radio publique canadienne. Cotes d’écoute, commentaires d’auditeurs et citations de spécialistes de l’histoire de la radio appuient ce texte volontairement polémique en faveur d’une plus grande responsabilisation des dirigeants de la radio d’État, notamment en ce qui concerne le répertoire moderne et contemporain.
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Ricard, Gisèle. "Dans le sillage de Nil Parent : SMEUL et GIMEL. Points de repère dans l’histoire de la musique électroacoustique à Québec." Circuit 19, no. 3 (October 8, 2009): 58–65. http://dx.doi.org/10.7202/038258ar.

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Abstract:
Résumé Ce survol historique rappelle l’apport de Nil Parent, le fondateur du premier studio de musique électroacoustique et du premier groupe de musique électroacoustique francophones au Canada. Compositeur prolifique, professeur à la Faculté de musique de l’Université Laval et chercheur, il a réussi, entre 1985 et 1990, à mettre au point, avec deux complices techniciens, un nouveau synthétiseur.
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Davoine, Françoise. "L’aventure du disque de musique québécoise." Circuit 1, no. 2 (January 29, 2010): 81–92. http://dx.doi.org/10.7202/902019ar.

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Abstract:
L’article présente un bilan statistique des parutions discographiques de compositeurs québécois selon chacune des étiquettes et analyse le contenu de la production des quatre plus importantes d’entre elles (McGill University Records, Centredisques, SNE et Société et Entreprises Radio-Canada). L’auteure évalue l’impact de la disparition de Radio-Canada International et dresse un bilan passablement pessimiste des perspectives d’avenir.
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Hétu, Joane. "Itinéraire à compléter." Circuit 6, no. 2 (February 5, 2010): 9–10. http://dx.doi.org/10.7202/902128ar.

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Abstract:
Au travers de courtes contributions, parfois à caractère poétique, quelques acteurs de la musique actuelle (Hétu, Palardy Roger, Derome, Gervais, Côté) et des « décideurs » (Swift, du Conseil des arts, et Prévost, de la Société Radio-Canada) tentent de définir ce qu’on peut entendre aujourd’hui par « musique actuelle », souvent par différence avec la « musique contemporaine ». Certains auteurs jouent le jeu, d’autres dénoncent l’entreprise ou disent leur malaise devant un exercice considéré comme nominaliste. Tous insistent sur le métissage, le décloisonnement et l’hybridité des styles et des pratiques et font l’éloge de la spontanéité.
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6

Sallis, Friedemann. "Report—Centre and periphery, roots and exile: Interpreting the music of István Anhalt and György Kurtág. Centre et périphérie, racines et exil : L’interprétation de la musique d’István Anhalt et de György Kurtág. Rozsa Centre, University of Calgary January 22–25 janvier, 2008." Report/Compte rendu 28, no. 1 (November 5, 2008): 176–80. http://dx.doi.org/10.7202/019296ar.

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Abstract:
Résumé Au mois de janvier 2008, le département de musique de l’Université de Calgary a consacré trois jours à un colloque bilingue portant sur la musique et les idées d’István Anhalt et de György Kurtág, examinées sous les angles musicologiques, ethnomusicologiques, pédagogiques et analytiques. Des participants du Canada, d’Europe et des États-Unis ont présenté des communications et participé à des discussions entourant la musique, ainsi que l’identité et l’appartenance à un lieu des deux compositeurs, par le biais d’une large sélection d’oeuvres. La conférence d’ouverture d’Anhalt a abordé des considérations biographiques en rapport avec l’émigration de sa Hongrie natale et l’impact de cet événement sur sa musique, tandis que celle de Beckles Willson s’est concentrée sur le rapport intime qui lie la musique de Kurtág à Budapest. Les présentations subséquentes ont dévoilé de nouveaux aperçus sur la musique vocale des deux compositeurs et sur les oeuvres pour orchestre d’Anhalt et la musique de chambre de Kurtág. Le colloque s’est terminé avec des discussions parallèles concernant d’autres compositeurs, tels que B. Bartók, H. Lachenmann, J. Rea, W. Rihm, R. Schumann, M. Seiber et S. Veress. Six concerts ont aussi accompagné les débats avec des prestations d’oeuvres d’Anhalt, de Kurtág et d’autres compositeurs du Festival de la Nouvelle Musique 2008 du département de musique.
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Martin de Guise, Sylvaine. "Enseignement à distance de la musique ou l’e-learning musical." Intersections 29, no. 2 (November 23, 2010): 84–108. http://dx.doi.org/10.7202/1000041ar.

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Abstract:
Aujourd’hui l’e-learning musical est un outil d’apprentissage de la musique en plein essor depuis le développement des technologies tel que le standard MIDI — permettant la communication entre ordinateurs et instruments de musique —, Internet, le Web et les multimédias. Tous ces domaines reliés favorisent la création de cours mis sur logiciels qui peuvent être diffusés sur Internet ou en Intranet dans les écoles. Cette avancée dans l’éducation musicale se constate partout dans le monde et nous verrons dans cet article différents exemples et procédés d’apprentissage à distance de la musique qui sont mis en oeuvre en France et au Canada.
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Messier, Anne Marie. "Ticket pour la liberté. Entretien avec Otto Joachim." Circuit 19, no. 3 (October 8, 2009): 38–47. http://dx.doi.org/10.7202/038256ar.

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Abstract:
Résumé Compositeur aux talents multiples, Otto Joachim a été un des pionniers de la musique électroacoustique au Canada. Lors d’entrevues réalisées en 1997 et en 2009, il raconte sa passion pour la technologie, la création de son studio personnel, ses premières expériences de composition électronique, et il livre ses opinions tranchées sur la musique électronique. On y apprend les détails entourant la création de Katimavik, produite pour le pavillon canadien à l’Expo 67 et première oeuvre canadienne entièrement électronique. Puis, avec une franchise polémique, cet artiste de 98 ans discute des limites du genre en interrogeant la valeur des oeuvres de musique électroacoustique.
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Vaillancourt, Lorraine. "La musique aujourd’hui dans tous ses éclats." Circuit 9, no. 2 (March 5, 2010): 75–80. http://dx.doi.org/10.7202/902230ar.

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Abstract:
Faisant le bilan critique de sa carrière au moment où elle entre à la Société royale du Canada, la fondatrice du Nouvel Ensemble Moderne présente un émouvant et vibrant plaidoyer en faveur de la défense et de la diffusion des musiques d’aujourd’hui.
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Strachan, Jeremy, and Véronique Robert. "Vue d’ensemble de la musique interculturelle au Canada : politique, diversité et colonialisme." Circuit 28, no. 1 (April 6, 2018): 59–69. http://dx.doi.org/10.7202/1044376ar.

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Abstract:
Cet article fait un survol des exemples récents de la production musicale interculturelle au Canada, et interroge les politiques de cette musique interculturelle en examinant la façon dont la compréhension multilatérale des identités culturelles est représentée et diffusée par des pratiques sonores, et demande surtout comment les récits utopiques de la diversité sociale dans les politiques canadiennes peuvent devenir déréglés de façon créative. Des ensembles tels que le Vancouver Inter-Cultural Orchestra, la Big World Band, et le New Canadian Global Music Orchestra se sont consacrés à faire de la musique qui puise dans une gamme d’influences où l’interculturalité se manifeste dans une esthétique sonore. Des artistes tels que Yamantaka // Sonic Titan et Lido Pimienta répondent à et critiquent la racialisation et la marginalisation de façons qui ne sont pas explicitement représentées dans le son. Enfin, des collaborations entre musiciens autochtones et non-autochtones ont pris une valence particulièrement aigüe comme moyen d’articuler la résurgence et la souveraineté culturelle du Canada dans le contexte post-cvr.
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Radford, Laurie. "Le meilleur professeur est un éternel étudiant. Bengt Hambraeus, compositeur et pédagogue." Circuit 10, no. 2 (October 2, 2002): 29–38. http://dx.doi.org/10.7202/004692ar.

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Abstract:
Résumé Un ancien étudiant du compositeur d’origine suédoise Bengt Hambraeus dresse un portrait chaleureux de ce dernier. Il passe en revue les principales étapes de sa formation d’organiste, de musicologue et de compositeur et il souligne sa participation active à la vie musicale suédoise en qualité de producteur à la radio d’État. L’auteur explique ensuite les motifs qui ont conduit Hambraeus à émigrer au Canada en 1972. Débute alors sa fructueuse carrière de pédagogue à la Faculté de musique de l’université McGill, à Montréal. Il y assure, avec son collègue alcides lanza, la direction du studio de musique électroacoustique. Il y enseigne également la composition et propose différents cours et séminaires sur l’écriture et la musique d’avant-garde. Sa vaste expérience de musicien professionnel, sa curiosité insatiable, sa mémoire prodigieuse et sa capacité d’établir, à partir d’un sujet donné, des liens multiples avec différentes disciplines et époques de l’histoire de la musique sont particulièrement mis en valeur. Ces traits de caractère permettent de mieux comprendre les compositions de celui que ses élèves surnomment « l’encyclopédie vivante ».
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Lefebvre, Marie-Thérèse. "La musique de Wagner au Québec au tournant du XXe siècle." Canadian University Music Review, no. 14 (February 22, 2013): 60–76. http://dx.doi.org/10.7202/1014311ar.

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Abstract:
Résumé Cette étude présente une série de faits mettant en évidence la présence de la musique de Wagner au Québec au tournant du siècle grâce aux échanges culturels entre les États-Unis, la France et le Canada et grâce à deux personnalités musicales importantes de cette période : le chef d’orchestre américain Theodore Thomas et le compositeur canadien Guillaume Couture. L’auteure étudie d’abord les premiers contacts entre l’Amérique et la musique de Wagner avant 1883, puis analyse les événements musicaux de la période 1884–1914 et termine par un survol des concerts de l’Orchestre symphonique de Montréal donnés entre 1938 et 1948.
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Goldman, Jonathan. "De l’autre Amérique à la nôtre : un regard déboussolant." Circuit 17, no. 2 (December 10, 2007): 5–9. http://dx.doi.org/10.7202/016835ar.

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Abstract:
Présentation du numéro qui explicite les raisons d’être du numéro, dont le point de départ matériel se trouve dans la Collection de musique électroacoustique latino-américaine du Centre de recherche et de documentation de la fondation Daniel Langlois à Montréal. S’intéressant aux deux moment capitaux dans l’histoire des avant-gardes musicales de l’Amérique latine qui sont l’apparition du dodécaphonisme entre les guerres et le développement des studios électroacoustiques dans les années 1960, l’auteur invite le lecteur à un jeu de correspondances entre la situation historique latinoaméricaine et les modalités historiques analogues dans le développement de la musique de création au Canada et au Québec.
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Dubois, Paul-André. "Marc-Antoine Charpentier chez les Abénaquis ou la petite histoire d’une Chanson des Bergers au Nouveau-Monde." Articles 72 (December 12, 2011): 55–73. http://dx.doi.org/10.7202/1006588ar.

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Abstract:
Le présent article porte sur un fragment d’oratorio de Marc-Antoine Charpentier découvert parmi la musique vocale religieuse adaptée dès le dernier quart du XVIIe siècle par les jésuites du Canada à l’intention des Abénaquis convertis au catholicisme. La reconstitution du parcours ayant mené la Chanson des Bergers (H.420) depuis Paris jusqu’au Canada, tout autant que le processus d’adaptation de l’oeuvre aux nécessités de son nouveau milieu, sont au coeur de l’analyse que nous proposons.
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Olds, David. "De Toronto : la diversité des styles." Circuit 4, no. 1-2 (February 4, 2010): 33–37. http://dx.doi.org/10.7202/902062ar.

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Abstract:
Le regard « étranger » est parfois celui qui permet, par comparaison, de cerner la spécificité d’une pratique en un lieu donné. Ces deux textes témoignent de la perception qu’on se fait, au Canada anglais et dans le Groupe de musique expérimentale de Bourges, de la richesse et de la variété de la production électroacoustique québécoise.
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Barrière, Françoise. "De Bourges : un paysage complexe et nuancé." Circuit 4, no. 1-2 (February 4, 2010): 37–46. http://dx.doi.org/10.7202/902063ar.

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Abstract:
Le regard « étranger » est parfois celui qui permet, par comparaison, de cerner la spécificité d’une pratique en un lieu donné. Ces deux textes témoignent de la perception qu’on se fait, au Canada anglais et dans le Groupe de musique expérimentale de Bourges, de la richesse et de la variété de la production électroacoustique québécoise.
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Stévance, Sophie. "Contemporary music at the fringe: The example of 'musique actuelle' in Canada." New Sound, no. 38-2 (2011): 51–63. http://dx.doi.org/10.5937/newso1102051s.

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Duchêne-Thégarid, Marie. "L’enseignement musical québécois à travers le prisme de la France : apprentis musiciens canadiens-français à Paris (1911-1943)." Les musiques franco-européennes en Amérique du Nord (1900-1950) : études des transferts culturels 16, no. 1-2 (April 25, 2017): 97–111. http://dx.doi.org/10.7202/1039616ar.

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Abstract:
Pendant l’entre-deux-guerres, les pouvoirs publics et les pédagogues français s’efforcent d’attirer à Paris les élèves musiciens étrangers considérés par Henri Rabaud, directeur du Conservatoire, comme les « plus utiles propagateurs de la culture française ». Signe de cet intérêt, la fondation et le développement de l’École normale de musique et du Conservatoire américain de Fontainebleau, écoles dédiées à l’accueil de musiciens étrangers, coïncident avec ceux de l’Association française d’action artistique (AFAA), organisme chargé de la diffusion, à l’étranger, de l’art français. Le transfert culturel que les autorités françaises tentent ainsi d’orchestrer semble rencontrer, au Canada français, un écho particulièrement favorable. La première moitié du xxe siècle représente, pour la vie musicale québécoise, une période d’essor marquée par la fondation de nombreuses institutions et par la naissance d’une filière de migration estudiantine. Encouragés par les pouvoirs publics québécois à compléter leur formation en France, les futurs musiciens professionnels se confrontent, à Paris, aux modèles esthétiques, pédagogiques et institutionnels qui, à leur retour, nourrissent le « développement de l’art musical » que la création en 1911 du prix d’Europe appelle de ses voeux. L’examen des archives de l’AFAA et des principales écoles parisiennes de musique invite à relire le développement que connaît l’enseignement musical au Canada français à la lumière des ambitions françaises en matière de diplomatie culturelle. Ces sources gardent en effet la trace des mesures adoptées en France pour faciliter le séjour parisien des apprentis musiciens canadiens-français ; elles renseignent aussi sur les tentatives d’ingérence françaises dans les débats qu’occasionne, au Québec, la fondation d’un établissement d’enseignement de la musique à vocation nationale. Ces archives alimentent enfin une étude prosopographique qui recense les élèves canadiens-français inscrits dans les institutions parisiennes, retrace leurs trajectoires et évalue l’efficacité de la stratégie française à leur retour au Québec.
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Ornstein, Lisa. "Choisir le chemin moins fréquenté : regard sur la musique traditionnelle." Quatrième partie : les marges, lieux de résistance. Les rythmes de la marge : inventer sans renier, no. 13-14-15 (October 27, 2009): 373–80. http://dx.doi.org/10.7202/038442ar.

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Abstract:
Résumé Au cours du xxe siècle, la musique et les danses traditionnelles régionales et communautaires ont presque complètement disparu autant au Canada qu’aux États-Unis. La majorité des musiciens locaux ont soit délaissé leur legs musical devenu marginal en faveur d’un répertoire plus à la mode soit simplement cessé la pratique de leur instrument. Il y a cependant des musiciens qui ont consacré leur vie à maîtriser et à perpétuer leur héritage musical. Pourquoi ces personnes ont-elles choisi un chemin si peu fréquenté? Nous allons aborder cette question à travers la vie de deux musiciens qui ont suivi cette route : Louis Beaudoin, violoneux franco-américain de Burlington (Vermont), et Louis « Pitou » Boudreault, violoneux de Chicoutimi (Québec). Ces hommes, issus de familles de musiciens, ont vécu leur jeunesse dans des milieux où la musique et la danse traditionnelles jouaient un rôle social fort important au sein de leur famille et de la collectivité. Malgré la disparition de ces contextes, ces deux musiciens ont continué d’apprécier la richesse de leur vécu, ainsi que la spécificité et la valeur de leur héritage musical. Comprendre leur loyauté et leur plaisir à l’égard de cette musique, c’est aussi entrevoir le pouvoir évocateur et transcendant des arts traditionnels.
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Gauthier, Mario. "Table ronde de 1961 autour d’Incandescence de Pierre Mercure." Circuit 21, no. 3 (November 11, 2011): 87–98. http://dx.doi.org/10.7202/1006362ar.

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Abstract:
Conçue et mise sur pied par le compositeur Pierre Mercure (1927-1966) du 3 au 8 août 1961, la Semaine internationale de musique actuelle de Montréal (SIMA) secoua auditeurs et critiques de son temps. Dans un contexte où la musique d’avant-garde avait alors à peine droit de cité, ce festival donna à voir et à entendre des oeuvres dont l’impact et l’influence se font encore sentir de nos jours. Maryvonne Kendergi, qui était alors commentatrice libre à la radio de Radio-Canada, eut l’idée de réunir autour de la même table Jean Beaudet, Eric McLean, Jean Vallerand et Pierre Mercure, dont le ballet Incandescence avait été donné en création le 6 août 1961. Nous proposons ici une transcription quasi intégrale des 35 minutes que Madame Kendergi a conservées de cet entretien. À notre connaissance, il n’a jamais été publié ou entendu dans sa totalité à ce jour.
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Fillion, Eric. "Le sahabi de Sonde : évolution d’une source sonore." Circuit 23, no. 1 (July 16, 2013): 9–14. http://dx.doi.org/10.7202/1017207ar.

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Abstract:
Né des ateliers de design musical offerts à l’Université McGill par Mario Bertoncini, Sonde s’impose rapidement au Canada et à l’étranger. Partant de jeux exploratoires et d’improvisations méditatives, le groupe utilise des techniques électroacoustiques afin d’explorer les potentialités acoustiques de matériaux divers. Il arrive parfois que ces musiciens s’arrêtent sur une source sonore dont les qualités musicales dépassent toute attente. C’est le cas du sahabi, instrument constitué d’un cadre de métal au travers duquel sont tendues des dizaines de cordes métalliques. Deux exemplaires de cette source sonore existent et les membres du groupe les utilisent fréquemment depuis 1976. Pour ces raisons, le sahabi mérite le statut d’instrument de musique. Mais quels sont les enjeux qui accompagnent ce glissement sémantique ? Le présent article répond à cette question en s’appuyant sur un entretien réalisé par l’auteur avec Charles de Mestral, créateur du sahabi et figure importante de la nouvelle musique au Québec.
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Bail, Louise. "L’apport de Maryvonne Kendergi à la smcq." Circuit 27, no. 2 (August 21, 2017): 41–51. http://dx.doi.org/10.7202/1040876ar.

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Abstract:
Pour mesurer l’apport de Maryvonne Kendergi à la smcq, il est nécessaire de survoler sa carrière québécoise en s’appuyant sur la solide formation universitaire et professionnelle que lui dispensèrent les institutions parisiennes (1929-1952). De passage à Montréal, elle est retenue par Radio-Canada pour sa voix exceptionnelle et commence, en septembre 1956, une brillante carrière radiophonique de promotrice de la musique contemporaine. Graduellement, Kendergi intègre les arcanes de l’avant-garde montréalaise, grâce, entre autres, à la venue de Stockhausen à Montréal en 1958, aux projets des compositeurs dans l’organisation de la Semaine internationale de musique actuelle (1961) et dans la fondation de la smcq (1966), puis au rayonnement de celle-ci, liant ses activités à celles de l’Université de Montréal avec la mise sur pied des Musialogues (1969). Se dégage de l’article, le rôle qu’amenèrent à jouer les exceptionnelles compétences de Kendergi dans l’expansion de la smcq.
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Lefebvre, Marie-Thérèse. "Radio-Collège (1941-1956) : un incubateur de la Révolution tranquille." Les Cahiers des dix, no. 60 (March 10, 2011): 233–75. http://dx.doi.org/10.7202/045773ar.

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Abstract:
Radio-Collège fut la première émission radiophonique éducative sur la chaîne francophone de Radio-Canada. Durant quinze ans, et jusqu’à l’arrivée de la télévision, elle présenta plusieurs séries en sciences, sciences humaines, religion et philosophie, arts visuels et musique, théâtre. Le leitmotiv qui traverse le contenu de ces émissions, l’inquiétude spirituelle et existentielle d’après-guerre, ouvre la voie aux grands questionnements des années soixante. La fin de Radio-Collège en 1956 marque aussi les débuts de la radio culturelle d’État.
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Bazin, Paul. "Les chroniques musicales de Léo-Pol Morin — vecteur d’influence pour une réception québécoise de la modernité musicale française." Articles 32, no. 1-2 (September 9, 2013): 43–60. http://dx.doi.org/10.7202/1018578ar.

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Abstract:
Figure d’importance du milieu musical québécois au début du XXe siècle,Léo-Pol Morin (1892–1941) a largement contribué à l’intégration du répertoire de la modernité surles scènes musicales du Canada français. Sa solide formation musicale, acquise autant au Québecqu’en France, ainsi que sa plume agile, ont fait de Morin un nom incontournable de la vie musicalemontréalaise. Interprète chevronné, ses idées et ses convictions sur la musique de son tempstrouvèrent une tribune de choix pendant plus de vingt ans dans des journaux tels que LaPatrie,La Presse et Le Canada. Cet article propose un survol des premières années de laparticipation de Léo-Pol Morin à la vie des concerts ainsi qu’une analyse de ses nombreux écritsportant sur les compositeurs de l’école moderne française, au coeur de laquelle il place GabrielFauré, Claude Debussy et Maurice Ravel.
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Gormaile, Pádraig ̉. "Jacques Ferron ou la mémoire retrouvée." Études littéraires 23, no. 3 (April 12, 2005): 69–77. http://dx.doi.org/10.7202/500945ar.

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Abstract:
Arrivés au début du XIXe siècle, les Irlandais forment une des quatre nations fondatrices du Canada. Au Québec, la contribution culturelle irlandaise ne fait pas de doute dans les domaines de la musique et du conte populaires; en outre, certains écrivains québécois, parmi lesquels Jacques Ferron, proposent une perception particulière de l'Irlande. Les éléments essentiels qui rapprochent le Québec et l'Irlande relèvent de la société post-coloniale : la religion et la langue minoritaires, le mépris des autorités, les sentiments anti-establishment, le désir de liberté et d'autonomie. Cependant, l'Irlande qu'a réellement aperçue Jacques Ferron existe surtout dans son imagination. L'essai qui suit est la réponse d'un Irlandais québécophile à cette vision des choses.
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Sassanelli, Fiorella. "Un pianiste français face au public américain : les trois tournées de Raoul Pugno (1897-1906)." Les musiques franco-européennes en Amérique du Nord (1900-1950) : études des transferts culturels 16, no. 1-2 (April 25, 2017): 63–76. http://dx.doi.org/10.7202/1039613ar.

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Abstract:
À partir de 1894 et jusqu’en janvier 1914, année où il meurt à Moscou au cours d’une tournée, le pianiste Raoul Pugno a voyagé à travers le monde en messager et en ambassadeur de l’art français. Le 17 novembre 1897, il débute à New York, à la salle Waldorf Astoria avec le violoniste Ysaÿe. Le 10 décembre 1897, ses débuts avec orchestre au Carnegie Hall, où il joue le Concerto de Grieg, révèlent aux Américains la grandeur musicale et humaine de cet artiste à l’image fort différente du virtuose séduisant et aux cheveux longs, mais attachant de par son enthousiasme unique pour la musique et par l’exubérance de son tempérament latin. Pugno visite les États-Unis en trois occasions, de novembre 1897 à mars 1898 pour des concerts à New York et Chicago ; d’octobre 1902 à janvier 1903 ; de novembre 1905 à mars 1906, quand il traverse les États-Unis d’est en ouest jusqu’au Canada. Cet article traite de la triple aventure américaine de Pugno à travers la presse américaine et la correspondance du pianiste avec ses collègues et amis. C’est un récit à deux niveaux : le point de vue du pianiste parisien aux États-Unis, mais surtout celui des Américains qui nous racontent leur réception de la musique européenne, du jeu pianistique de Pugno, de son image, mais aussi de l’école française de piano et de la musique française. Les lettres du pianiste témoignent de son succès, mais aussi des difficultés et des déceptions qui marquent son rapport avec la société américaine. Les commentaires de la presse tracent un changement presque radical de la réception. Au cours de huit ans et demi, la presse surmonte une certaine méfiance suggérée par son aspect d’homme « normal » et, au moment du troisième et dernier départ de Pugno pour la France, elle salue le pianiste avec une vive admiration. Face à lui, les critiques laissent même suspendu leur jugement sur l’école française de piano, qui ne jouit pas chez eux de la plus haute considération.
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Renaud, Lucie. "La création pour jeune public : camaïeu de styles musicaux." Circuit 16, no. 2 (February 1, 2010): 43–56. http://dx.doi.org/10.7202/902396ar.

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Abstract:
La musique d’aujourd’hui présentée au jeune public est multiple dans ses approches, dans ses sonorités et dans les messages qu’elle cherche à transmettre. Tour à tour didactique, expressive ou émotive, elle varie énormément de par sa forme, son contenu et sa présentation. Certains des compositeurs québécois les plus actifs dans le domaine, dont Denis Gougeon, Yves Daoust, Ana Sokolovic, Isabelle Panneton et Zack Settel, ainsi que John Estacio (Canada), Julian Wachner (États-Unis), Isabelle Aboulker et Coralie Fayolle (France), font la lumière sur ce genre musical particulier, en perpétuelle évolution. Ils évoquent les raisons qui les ont motivés à écrire pour les jeunes, les défis liés au genre, le choix des livrets qui les inspirent, le langage musical adopté, la prolifération du multimédia, la portée des spectacles et l’avenir du genre.
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Rabalais, Nathan. "Le Grand réveil acadien : une nouvelle mise en relief de la présence acadienne en Louisiane." Études 14 (September 22, 2016): 7–22. http://dx.doi.org/10.7202/1037444ar.

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Abstract:
En octobre 2015, le deuxième Grand réveil acadien (Gra) s’est déroulé à plusieurs endroits au sud de la Louisiane, commérant le 250e anniversaire de l’arrivée des Acadiens dans le territoire des Attakapas en 1765. Cet article présente les origines du Gra et les activités qui y ont eu lieu (musique, théâtre, ateliers de généalogie), en parallèle avec la première édition du Gra en 2011. L’événement est examiné dans une optique de mémoire collective et signale un contact accru entre la Louisiane et d’autres communautés francophones, notamment au Canada. Bien que le Gra puisse être vu comme le signe d’un intérêt renouvelé dans la promotion du français en Louisiane, cet événement reposerait sur un compromis entre la célébration d’une identité exclusivement acadienne et l’inclusion d’autres groupes francophones dans la Louisiane française et créole, un contexte très diversifié sur le plan culturel et ethnique.
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Bouchard-Valentine, Vincent. "fonofone pour iPad et iPhone : cadrage historique et curriculaire d’une application québécoise conçue pour la création sonore en milieu scolaire." Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique 17, no. 1 (April 17, 2018): 11–24. http://dx.doi.org/10.7202/1044666ar.

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Abstract:
La création sonore est une forme de création musicale exploitant les qualités expressives du son en dehors des schèmes traditionnels de la mélodie, de l’harmonie et du rythme mesuré. À partir des années 1960, des pédagogues d’origines diverses — Canada, États-Unis, Angleterre et France — ont proposé des modèles d’enseignement fondés sur différentes démarches de création sonore, mais partageant la visée d’une éducation musicale globale et fondamentale. Ces modèles ont été intégrés à partir du tournant des années 1970 dans les programmes d’études scolaires québécois. Toutefois, malgré les efforts déployés au fil des décennies par le ministère de l’Éducation, la création sonore n’est pas véritablement implantée dans les programmes universitaires de formation à l’enseignement de la musique ni dans les pratiques enseignantes en milieu scolaire. Parmi les outils pédagogiques développés pour la pédagogie de la création sonore, fonofone pour iPad se distingue à double titre. D’une part, il a été spécifiquement conçu pour le milieu scolaire et, d’autre part, sa conception a été pilotée par le compositeur Yves Daoust, une des figures de proue de la musique électroacoustique québécoise. Cet article a pour objectif général de situer l’interface de création fonofone dans le champ de la pédagogie musicale scolaire. Le design méthodologique fait appel à différentes stratégies de recherche. Pour le volet traitant de l’ancrage pédagogique et curriculaire de l’application, une recherche documentaire (Boisvert 2000) dans le champ de l’éducation musicale a permis de recueillir des données sur la pédagogie de la création sonore, de même que sur la lutherie spécialisée qu’elle a engendrée, en France particulièrement. Pour le volet traitant de l’application fonofone, une entrevue semi-dirigée (Van der Maren 2004) avec le concepteur Yves Daoust a permis de retracer les principaux jalons de son développement et d’en cerner les principales caractéristiques. La consultation des archives personnelles du compositeur québécois et l’observation d’animations réalisées avec l’application en milieu scolaire ont permis de compléter la collecte de données. L’ensemble des données recueillies a été soumis à un processus d’analyse de contenu (Bardin 2007).
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Le Blanc, Barbara. "Se masquer à la mi-carême : perspectives de renouveaux communautaires." Port Acadie, no. 13-14-15 (October 27, 2009): 335–42. http://dx.doi.org/10.7202/038438ar.

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Abstract:
Résumé La communauté acadienne de la région de Chéticamp en Nouvelle-Écosse a conservé la mi-carême, tradition qui a été amenée par les premiers migrants français dans leurs bagages culturels. La mi-carême, exemple d’un transfert culturel de l’Europe à l’Amérique, est une fête qui utilise le pouvoir du masque dans un rituel collectif de dérision. Pendant cette fête le masque protège, libère, garantit l’anonymat, transforme, épouvante et autorise la confusion. Nous voyons des exemples de fêtes semblables au Canada et ailleurs dans le monde, comme la mi-carême au Québec, le Mummering à Terre-Neuve, le mardi gras en Louisiane, dans les Antilles et au Brésil, et le carnaval en Europe. Nous proposons d’explorer les raisons pour lesquelles ces traditions ont pu traverser le temps et l’espace tout en se maintenant et en se renouvelant. Nous regarderons les éléments que ces célébrations ont en commun, comme la nourriture, la boisson, la musique, la chanson, la danse et le masque. L’étude des changements et de la continuité de ces traditions nous amène à conclure que ces fêtes ont su résister parce qu’elles permettent une ouverture à l’imagination et à la créativité. Cette ouverture permet aux groupes de répondre à certains besoins universels de l’être humain. De plus, ces groupes ont su partager ces expériences de dérision et de célébration communautaire dans le cadre du phénomène du tourisme culturel. Grâce à la force vive de ces fêtes, l’écho puissant du rire du Moyen-Âge vit dans le monde contemporain.
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Belly, Marlène. "Le cantique sur timbre dans le répertoire de Montfort : une expression des marges." Port Acadie, no. 24-25-26 (October 31, 2013): 136–53. http://dx.doi.org/10.7202/1019130ar.

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Abstract:
Connu pour ses aptitudes à galvaniser les foules, Louis-Marie Grignion de Montfort, missionnaire du xviiie siècle, « fait du fruit dans ses missions » par la mise en chant de son message. Il laisse à sa postérité une somme de quelque 23 000 vers dont on trouve encore de nos jours des traces aussi bien dans l’Hexagone que sur les terres du Canada francophone, aussi bien dans les recueils publiés que dans les fonds de collectes sonores. Bien que destinées à une profération vocale, les poésies de Montfort ne présentent aucune notation musicale. Seule l’inscription, en tête de chaque poème, du syntagme « sur l’air de... », suivi d’un groupe lexical – Réveillez-vous..., Derrière chez mon père –, rend possible le chant. Principe d’écriture communément désigné par l’appellation « composition sur timbre », il confère à son auteur un rôle de parolier, de rimeur. Toutefois, si Montfort n’est pas le créateur des lignes musicales, il organise la rencontre entre sa matière poétique et un support mélodique puisé dans un fonds usuel. Les choix opérés pour réaliser la fusion texte/musique semblent n’avoir rien de hasardeux. Montfort, et après lui les montfortains, s’appuient largement sur les spécificités de la mémoire orale collective pour rendre le principe efficace. Cet exposé présente l’usage fait par le milieu religieux de ce fonds oral populaire. Suite à l’analyse des timbres retenus par Montfort, le propos tente une mise en relation entre les airs choisis et le succès ou non de certains cantiques. L’étude positionne le cantique populaire montfortain comme un espace transitionnel entre populaire et savant, entre profane et religieux, entre oral et écrit. Fondée sur la dynamique des réactivations de mémoire, l’oeuvre de Montfort et, de manière plus générale, les compositions sur timbre se posent alors en vecteur actif de la transmission et de la promotion des patrimoines chansonniers de la francophonie.
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d’Entremont, Carmen. "[COLLECTIF]. Cahiers de chants de marins. Terres françaises d’Amérique. Ontario ‒ Québec ‒ Acadie ‒ Terre-Neuve ‒ Louisiane. Coédition Le Chasse-Marée/ArMen; Radio Canada, chaîne culturelle; SPVTQ; CVPV, 2000, 88 p. Illustrations, cartes, musique. ISBN 978 2914-208048." Rabaska: Revue d'ethnologie de l'Amérique française 3 (2005): 137. http://dx.doi.org/10.7202/201721ar.

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Fortier, Michelle, Taylor McFadden, and Guy Faulkner. "Recommandations fondées sur des données probantes visant à aider les adultes atteints de dépression à rester actifs toute leur vie." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 40, no. 10 (October 2020): 331–41. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.40.10.01f.

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Abstract:
Résumé La dépression est aujourd’hui le trouble mental le plus répandu, et on estime qu’un Canadien sur quatre en souffrira à un moment ou à un autre de sa vie. Même si l’activité physique est recommandée comme traitement principal de la dépression légère à modérée et comme traitement secondaire de la dépression modérée à grave, on ne dispose toujours pas de lignes directrices précises sur la meilleure façon de promouvoir l’activité physique auprès de la population atteinte de dépression. Cet exposé de politique vise donc à fournir des recommandations fondées sur des données probantes aux fournisseurs de soins primaires et aux professionnels paramédicaux afin de promouvoir l’activité physique à vie chez les personnes atteintes de dépression. Ces recommandations consistent notamment à demander la permission de parler d’activité physique avec les personnes concernées; à présenter l’activité physique comme un élément sur lequel elles ont un contrôle afin de se sentir mieux; à préciser qu’intégrer ne serait-ce que quelques minutes supplémentaires d’activité physique hebdomadaire vaut mieux que rien et que des exercices légers sont suffisants pour obtenir des bienfaits sur la santé mentale et enfin à proposer plusieurs choix d’activités et essayer d’accompagner les personnes lors de leurs premières séances. En outre, cet article souligne l’importance de promouvoir, auprès de cette population, le plaisir que procure l’activité physique, ce qui peut être fait en aidant la personne à augmenter progressivement la fréquence, la durée et l’intensité de l’activité; en l’encourageant à faire preuve de bienveillance envers elle­même à propos de l’activité physique; en lui suggérant de s’adonner à une activité de plein air, d’écouter de la musique, d’être accompagnée d’un(e) ami(e) ou de faire partie d’un groupe; en utilisant un système d’autosuivi ou un journal pour renforcer le lien entre activité physique et amélioration de l’humeur. Les praticiens sont encouragés à utiliser ces recommandations fondées sur des données probantes (en particulier l’offre d’un maximum de choix, l’insistance sur le plaisir procuré par l’activité physique et la mise en avant des préférences personnelles) afin d’aider les personnes atteintes de dépression à bouger, à se rétablir et à s’épanouir. Ces recommandations sont également utilisables pour concevoir les futures interventions et pour éclairer les lignes directrices visant à réduire les taux de dépression au Canada.
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Cassiano, Raissa Conde. "Entrevista com a cantora e compositora Bïa Krieger." Tradterm 31 (December 6, 2018): 193–200. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2317-9511.v31i0p193-200.

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Abstract:
Radicada há mais de vinte anos na França e no Canadá, Bïa Krieger conquistou um público cativo nesses países, onde recebeu prêmios importantes, como o Grand Prix de l’Académie Charles Cros (França), Prix de l’Adisq (Canadá) e Félix du Meilleur Album Musiques du Monde (Canadá). Esta entrevista contempla o seu trabalho como versionista, com enfoque nas versões em francês para canções de Chico Buarque.
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Lussier, Martin. "The labelling process in popular music: Being-called “musiques émergentes” in Montréal." MedieKultur: Journal of media and communication research 27, no. 51 (August 23, 2011): 17. http://dx.doi.org/10.7146/mediekultur.v27i51.4080.

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Abstract:
<p>The words used to discuss genres matter. The multiplication of genres and subgenres is accompanied by a growing number of corresponding labels, which are consequently debated and disputed. Using the case of the label “musiques émergentes” (“emerging musics”), which has spread rapidly during the last decade in the cultural landscape of Montréal, Canada, this article examines one debate surrounding this label, focusing on discussions between artists and industry workers and their understanding of the usefulness of such a name/label in today’s popular music milieu. This discussion presents the labelling process as something that constitutes a group rather than capturing the likeness of its members. Drawing on the writings of Giorgio Agamben, the second part of this article examines labelling as a practice that exposes and renders possible the relation of something to something else – a cultural text to a genre – contributing to the production of “musiques émergentes” as a “being-called.”</p>
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Lussier, Martin. "‘One for all …’: The case of the MIMIs awards and their exemplarity of Montréal's ‘musiques émergentes’." Popular Music 33, no. 1 (January 2014): 129–45. http://dx.doi.org/10.1017/s0261143013000561.

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Abstract:
AbstractAward ceremonies have played a central role in popular music. One aspect of this role is their exemplarity: they place in full view what is to be valued in popular culture and, at the same time, they embody a sample of something larger than themselves, an ensemble. The Félix award, organised by ADISQ (Québec's music trade association), has played this role in Québec since 1979. However, in 1995, members of the underground scene, claiming that this award ceremony was not representative of all of Québec's musical families, created their own gala: the MIMIs (Montreal's International Music Initiative). This paper focuses on the exemplarity of this event for the Québec (Canada) ‘musiques émergentes’. In the first part, I look at one of the most visible faces of the MIMIs – its categories – to give an overview of the ways in which the event highlights its exemplarity of the totality of ‘musiques émergentes’ through their celebration. In the second part, I discuss the totalising processes implemented by the MIMIs to ensure that all artists, records or organisations could be considered in the pool of potential nominees.
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Rubin, Joel E. "Klezmer: Café Jew Zoo. By Yale Strom with Hot Pstromi and Klazzj. Liner notes by Yale Strom. Naxos World CD 76026-2, 2002. - Klezmer Suite: Music of/Musique de Sid Robinovitch. By Finjan; Saxology Canada; Daniel Koulack banjo; Winnipeg Symphony Orchestra, Bramwell Tovey, conductor. CBC Records SMCD 5212, 2001." Journal of the Society for American Music 1, no. 4 (November 2007): 546–51. http://dx.doi.org/10.1017/s1752196307071350.

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Foster, Bev, and Lee Bartel. "Understanding Music Care in Canadian Facility-Based Long Term Care." Music and Medicine 8, no. 1 (January 31, 2016): 29. http://dx.doi.org/10.47513/mmd.v8i1.453.

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Abstract:
Understanding Music Care in Canadian Facility-Based Long Term CareAbstractMusic has been used in Canadian long-term care (LTC) facilities which, for decades, have relied on programs, technology and music therapy to deliver live music through a variety of forums. Current confluences in long term care (LTC), in particular, a change in demographic and a shift in philosophy towards person-centered care, call for a renewed understanding of music in LTC and specifically how it is delivered. In this mixed method study, 7 emergent factors influence music care delivery from a Phase one qualitative study in 5 Ontario LTC homes form the basis of a Phase two; a pan-Canadian survey in 50 LTC homes. Results illustrate several key aspects of understanding music care in Canadian LTC facilities as well as illuminate some of the incongruencies of music care delivery in the Canadian LTC context. Recommendations to LTC leadership for imminent next steps are posited.Keywords: long term care, culture change, quality of care, quality of life, music careSpanishMúsica se ha venido utilizando durante décadas en Residencias para personas mayores y asistidas canadienses, que han utilizado distintos programas tecnológicos y musicoterapéuticos para ofrecer música en vivo en distintas oportunidades. La situación actual en cuanto a cambio demográfico y enfoque de los cuidados centrados en la persona, nos obliga a repensar el rol de la música en estas residencias y específicamente cómo se ofrece. Esta investigación analiza 7 factores emergentes que influyen en cómo se ejecutan estos programas: fase 1 consite en un estudio cualitativo en 5 residencias en Ontario;fase 2 consiste en una encuesta en 50 residencias a lo largo de Canadá. Los resultados ilustran varios aspectos clave para entender la el tratamiento con música en residencias canadienses, e iluminan algunas de sus incongruencias en este contexto. Finalmente, se ofrecen recomendaciones a tener en cuenta. Palabras clave: Residencias de personas asistidas, cambio cultural, calidad en los cuidados, calidad de vida, atención con músicaFrenchCompréhension du soin par la musique dans les soins de longue durée canadiens RésuméLa musique a été utilisée dans les soins de longue durée (SLD) canadiens, qui se sont appuyés, des décénnies durant, sur des programmes, sur la technologie et la musicothérapie pour apporter de la musique vivante à travers une diversité de formes. Les tendances actuelles dans le soin longue durée (SLD), en particulier, le changement démographique et le changement de paradigme philosophique envers le soin centré sur la personne, appellent à une nouvelle compréhension de la musique utilisée dans les soins longue durée, et plus specialement de la manière dont elle est adressée. Dans cette méthode de recherche mixte, 7 facteurs émergents influençant l’apport du soin par la musique, issus d’une première phase d’étude qualitative réalisée dans 5 maisons de soins de longue durée en Ontario ont constitué la base d’une deuxième phase : une étude pancanadienne dans 50 unités de soins de longue durée. Les résultats illustrent plusieurs aspects clés de la compréhension du soin par la musique dans les maisons de soins de longue durée canadien, ainsi qu’ils éclairent certaines incongruités dans l’apport de soin par la musique dans ce même contexte. Des recommandations à l’attention du personnel encadrant des services de SLD ont été présentées pour une prochaine étape.Mots clés : soins de longue durée, changement de culture, qualité des oisn, qualité de vie, soin par la musiqueGermanMusik in der stationären Langzeitpflege in Canada.Abstract:Musik wird in Langzeitversorgungseinrichtungen (LTD) genutzt, die seit Jahrzehnten auf Programme, Technologie und Musiktherapie vertrauen, um Live-Musik in verschiedenen Foren zu übermitteln. Der gegenwärtige Zustrom von Mensche in die Langzeitpflege (LTD), insbesondere die demographische Veränderung und die in der Philosophie der personenzentrierten Pflege, erfordern ein verändertes Verständnis von Musik in den LTDs, und da vor allem wie diese übermittelt wird. In dieser mixed-method Studie zeigten sich 7 Faktoren, die die musikalische Versorgung beeinflussen: ausgehend von einer 1 qualitativen Studie in 5 LTC Einrichtungen in Ontario gab es eine 2. Studie: einen landesweiten Überblick über 50 canadische LTC Einrichtungen. Die Ergebnisse zeigen ebenso mehrere grundlegende Aspekte, Musikversorgung in canadischen LTC Einrichtungen zu verstehen als auch einige Unstimmigkeiten in der Musikversorgung im canadischen LTC Kontext. Es folgen Vorschläge an die Verantwortlichen der LTC für wichtige nächste Schritte.Keywords: Langzeitpflege, kultureller Wechsel, Versorgungsqualität, Lebensqualität, Versorgung mit MusikJapanese要旨音楽は、カナダの長期ケア施設(LTC)において活用されており、数十年もの間、音楽プログラムやテクノロジー、そして音楽療法が様々な形態を通じて生の音楽を定常してきた。現在の長期ケア施設における潮流、特に人口年齢の変容とパーソンセンタード理論へのシフトによって、長期ケア施設における音楽の理解が見直されており、具体的にどの活用法について注目されている。本研究は方法を混合させたもので、第1段階ではオンタリオの5施設における質的研究から7つの要素が出現した。さらに第2段階では、前段階を基に汎カナダ的な調査を50の長期ケア施設にて行った。結果として、カナダの長期ケア施設における音楽的ケアを理解するためのいくつかの重要な要素を検証することができた。また同時に、カナダの施設状況において音楽的ケアを行うことの不適合な点についても調査することができた。今後の展望として、長期的ケアにおいては、差し迫ったリーダーシップが求められている、ということが推察される。キーワード:長期ケア、文化的変容、ケアの質、生活の質(QOL)音楽的ケア Chinese音樂的使用在加拿大長期照護(LTC)機構裡已有數十年的時間,透過音樂節目、現代科技及音樂治療來提供現場音樂。目前長期照護的主流在人口結構的改變及以人為本的照護理念趨勢之下,對於音樂如何在長期照護機構裡被運用有了新的認識。在這個混合方法研究中,研究者首先在五個安大略省長期照護之家進行第一階段的質性研究,並生成7項影響音樂照護運用的因素,接著在50間泛加拿大長期照護之家進行調查。結果顯示出對加拿大長期照護機構裡的音樂照護狀況的了解,同時也闡明了一些不一致的關鍵層面,並對長期照護領導者的下一步提出緊迫的建議。
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Chapman, Owen B. "The Elusive Allure of “Aura”: Sample-based Music and Benjamin’s Practice of Quotation." Canadian Journal of Communication 36, no. 2 (July 17, 2011). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2011v36n2a2081.

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Abstract:
ABSTRACT This article discusses both sample-based and electronic music in relation to Walter Benjamin’s infamous text, “The Work of Art in the Age of Mechanical Reproduction.” The applicability of “aura” to such music is questioned, in favour of other considerations, such as practices of collecting, remembering, selecting, and connecting. The relationships between performance, “liveness,” and technologically enabled forms of music are explored. Authors who have written about Benjamin’s text in relation to modern audio (re)production are compared and contrasted. I also reference interviews I conducted with a group of sample-based sound artists from Montréal, Canada, between 2004 and 2005. My discussion brings me to Benjamin’s use of Leonardo da Vinci’s disparaging comments about music compared with painting in the latter’s Paragone. I conclude by asserting that Benjamin’s practice of quotation is more relevant than his conception of “aura” in terms of discussing “The Work of Art in the Age of Mechanical Reproduction” in relation to contemporary, reproduction-based artistic practices such as electronic and/or sample-based music.RÉSUMÉ Cet article discute à la fois de la musique à base d’échantillons sonores et la musique électronique par rapport au texte notoire de Walter Benjamin, « L’OEuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technologique ». Dans mon article, je mets en question la possibilité d’appliquer l’idée d’« aura » à de telles musiques, favorisant plutôt d’autres approches, tels les pratiques de collectionner, évoquer, sélectionner et échanger la musique. J’explore les rapports entre l’interprétation, la représentation et les formes de musique basée sur les progrès technologiques. Je compare des auteurs qui ont recouru au texte de Benjamin pour commenter les (re)productions sonores modernes et je mets en évidence les différences entre ces auteurs. Je me rapporte en outre à des entrevues que j’ai menées auprès d’un groupe d’échantillonneurs montréalais en 2004 et 2005. Ma discussion me mène à l’utilisation par Benjamin de propos désobligeants tenus par Léonardo da Vinci dans son Paragone envers la musique par rapport à la peinture. J’en arrive à la conclusion que la pratique de Benjamin de citer d’autres textes est plus pertinente que son concept d’« aura » pour discuter des pratiques artistiques contemporaines basées sur la reproduction telles que la musique à base d’échantillons et la musique électronique.
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Sutherland, Richard. "Inside Out: The Internationalization of the Canadian Independent Recording Sector." Canadian Journal of Communication 40, no. 2 (May 8, 2015). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2015v40n2a2834.

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Abstract:
This article examines the growing internationalization of English Canada’s independent sound recording sector, largely defined by Canadian ownership. Although Canada’s music industry has had considerable links with the global music business for decades, the independent sector remained focused on the production of recordings by Canadian artists for sale in the domestic market. Recently, the links between Canadian music and Canadian-owned record companies have weakened, such that each is less reliant on the other. The article discusses the ways in which this dissociation has occurred within the context of the transformation of the global music industry over the past 15 years and considers the implications for future Canadian music industry policy.Cet article examine l’internationalisation croissante du secteur d’enregistrement sonore indépendant au Canada anglais (secteur caractérisé par le fait d’avoir des propriétaires canadiens). L’industrie de la musique canadienne a depuis des décennies noué de nombreux liens avec l’industrie mondiale, mais le secteur indépendant s’est concentré sur la production d’artistes canadiens pour le marché canadien. Récemment, cependant, les liens entre musique canadienne et compagnies de disques appartenant à des Canadiens se sont affaiblis, de manière à ce que l’un dépende moins de l’autre. Cet article commente les manières dont cette dissociation a eu lieu au cours des quinze dernières années dans le contexte de transformations mondiales de l’industrie de la musique et considère les conséquences pour l’avenir de politiques relatives à la musique au Canada.
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Legault-Venne, Ariane, Audrey Laplante, Sébastien Leblanc-Proulx, and Dominic Forest. "Du vinyle à YouTube : les habitudes de consommation et de recherche de musique des jeunes adultes québécois." Partnership: The Canadian Journal of Library and Information Practice and Research 11, no. 2 (February 27, 2017). http://dx.doi.org/10.21083/partnership.v11i2.3711.

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Abstract:
Il existe peu d’études récentes sur les habitudes de consommation et le comportement dans la recherche d’information musicale au Québec et au Canada. Pourtant, les études réalisées sur le sujet dans d’autres pays suggèrent que l’évolution rapide des technologies a entraîné des changements importants dans les habitudes et comportements des amateurs de musique. Il est essentiel d’avoir une bonne connaissance de ces pratiques pour concevoir des systèmes de repérage et d’exploration de la musique qui répondent aux besoins réels de leurs utilisateurs. Cet article présente les résultats d’une enquête menée auprès de 278 personnes âgées de 18 à 35 ans habitant au Québec. Les objectifs de l’enquête étaient de mieux connaître les habitudes d’achat et d’écoute de musique des jeunes adultes québécois ainsi que la façon dont ils s’y prennent pour découvrir de nouveaux artistes et de nouvelles musiques. Les résultats révèlent que les services d’écoute de musique en continu et les sites de partage de vidéos étaient utilisés par 78% des répondants. Malgré la popularité croissante de ces services, les jeunes québécois n’ont pas totalement délaissé certaines pratiques plus traditionnelles. Ils continuent de valoriser les recommandations musicales de leurs proches, d’écouter de la musique sur CD et d’acheter des fichiers musicaux, même si ces pratiques sont de moins en moins fréquentes. Very few recent studies have focused on Quebeckers’ and Canadians’ consumption and information-seeking behaviour of music for leisure. However, studies conducted in other countries suggest that the rapid evolution of technologies has resulted in important changes in practices. It is essential to gain a better knowledge of these new practices to design music information retrieval and exploration systems that meet the real needs of users. This article presents the results of a survey of 278 younger adults aged 18 to 35 living in Quebec. The objective of the survey was to increase knowledge of the music listening and purchasing behaviour of young music lovers, and to better understand how they discover new artists and new music. Results reveal that music streaming services and video-sharing websites were used by 78% of respondents. Despite the increasing popularity of these services, young Quebeckers have not entirely abandoned past practices. They still value music recommendations from friends,colleagues or relatives, listen to CDs, and purchase music files, even though these practices are becoming less frequent.
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Brouillette, Louis. "Les six manuscrits de musique du fonds De la Broquerie Fortier, 1753-1852 – L’héritage musical de la famille Boucher de la Bruère." Revue de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, no. 5 (August 5, 2013). http://dx.doi.org/10.7202/1017692ar.

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Alors que la vie musicale québécoise de la période allant de la Conquête à l’Acte d’Union est principalement connue grâce aux données de la presse, l’analyse des six manuscrits de musique du fonds De la Broquerie Fortier, conservé au Centre d’archives de Québec de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, propose un nouvel éclairage sur cette époque. Transmis par six générations de Boucher de la Bruère ou par des personnes en lien avec cette famille, les manuscrits de musique sont ici étudiés sur les plans musical, historique et social. Examiner ces documents copiés entre les années 1750 et 1850, c’est avoir accès au réseautage politique, artistique et familial à l’époque du Régime anglais. Ces sources donnent aussi des informations privilégiées sur les figures dansées des quadrilles et l’accompagnement à l’orgue des motets, en plus de mettre au jour un manuscrit de violon de la fin du Régime français ainsi qu’un autre pour la guitare, constitué vers 1841 et montrant un des seuls exemples de tablature du xixe siècle pour cet instrument. Enfin, les manuscrits de la première moitié du xixe siècle montrent l’américanisation graduelle du répertoire tant vocal qu’instrumental au Canada et témoignent des premiers essais de compositions canadiennes.
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Wagman, Ira. "Rock the Nation: MuchMusic, Cultural Policy and the Development of English-Canadian Music-Video Programming, 1979-1984." Canadian Journal of Communication 26, no. 4 (April 1, 2001). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2001v26n4a1253.

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Abstract:
Abstract: This paper focuses on the various interrelationships between the Canadian sound recording industry, broadcasting community, cultural-policy practitioners, and the CRTC, which influenced the application process for MuchMusic (Canada's national music video service) between 1979 and the station's debut in 1984. These dates are significant as they witness the intersection of a sound recording industry seeking reinvigoration and additional government support; a broadcast regulator seeking television applicants of solid financial grounding; and a cultural-policy strategy oriented toward improving the marketing and distribution of Canadian cultural products. Each of these elements converge on one point of general assent: that Canada "needed" a national music video broadcaster. Résumé : Cet article porte sur les rapports divers entre l'industrie canadienne de l'enregistrement sonore, la communauté de radiodiffuseurs, les praticiens de politiques culturelles et le CRTC concernant la demande d'application de MuchMusic (service canadien de vidéos musique) entre 1979 et la mise en ondes de la station en 1984. Ces dates sont importantes car elles marquent l'intersection d'une industrie de l'enregistrement sonore cherchant à se renouveler et à se faire appuyer davantage par le gouvernement, d'un organisme de réglementation de la radiodiffusion cherchant des candidats aux finances solides, et d'une stratégie en politique culturelle cherchant à améliorer la promotion et la distribution de produits culturels canadiens. Chacun de ces éléments allait mener à un seul point de convergence : le « besoin » d'un radiodiffuseur national de vidéos musique.
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Fitz, Earl E. "In Quest of Nuestras Américas." AmeriQuests 1, no. 1 (November 8, 2004). http://dx.doi.org/10.15695/amqst.v1i1.8.

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Abstract:
Fitz outlines and defines Inter-American Studies as an emergent field and examines the profound effect it is already having on a great variety of disciplines, from literature to law, and from music to medicine. He argues that Inter-American Studies provides a solid methodological basis for the comparative study of the nations and cultures of the Americas: indigenous peoples, past and present; English and French-speaking Canada; the United States, Spanish America, Brazil, and the Caribbean. <br><br> Fitz perfila y define estudios interamericanos como una disciplina emergente y examina el efecto profundo que ya tiene sobre una gran variedad de disciplinas, desde la literatura a la ley, y de la música a la medicina. Él argumenta que los estudios interamericanos proporcionan una base sólida metodológica para el estudio comparativo de las naciones y las culturas de América: nuestros pueblos indígenas, del pasado y del presente; el Canadá de habla inglés y francés; los Estados Unidos, la América Hispana, el Brasil, y el Caribe. <br><br> Fitz esboça e define Estudos Inter-Americanos como uma especialidade emergente e examina o efeito profundo que já tem sobre uma grande variedade de disciplinas, desde a literatura ao direito, e da música à medicina. Ele argumenta que Estudos Inter-Americanos provêm uma base sólida da metodologia para estudos comparativos das nações e culturas da América: nossos povos indígenas, do passado e da presente; a Canada que fala francês e a que fala inglês; os Estados Unidos, a América Hispânica, o Brasil e o Caribe. <br><br> Fitz dresse le portrait des « études inter-américaines », les définit comme un domaine d’études nouveau et examine son influence profonde sur un grand nombre de disciplines, allant de la littérature au droit, ou de la musique à la médecine. Il affirme que les études inter-américaines offrent une base méthodologique solide pour l’étude comparative des nations et cultures du continent américain: nos peuples indigènes d’hier et d’aujourd’hui ; le Canada anglophone et francophone ; les Etats-Unis, l’Amérique hispanique et le Brésil, et les Caraïbes.
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Young, David. "Céline Dion, the ADISQ Controversy, and the Anglophone Press in Canada." Canadian Journal of Communication 24, no. 4 (April 1, 1999). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.1999v24n4a1124.

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Abstract:
Abstract: ADISQ, the organization that honours excellence in the Quebec music industry, gave francophone singer Céline Dion an award for being the Anglophone Artist of the Year in 1990. At the ADISQ gala that year, which was televised live across Canada, Dion refused to accept the award. Dion's decision to not accept the award, and the statement she made when turning it down, became the basis for a controversy that received a great deal of coverage in Canada's anglophone press. This paper examines anglophone press coverage of the ADISQ controversy involving Dion. After outlining press coverage of Dion and ADISQ during the years prior to the controversy, the paper identifies how the controversy began and analyses the issues that dominated the coverage. The paper also examines follow-up coverage of the controversy; it identifies how subsequent news stories on Dion, including some that were written several years later, linked the controversy to other issues. Résumé: L'ADISQ, l'organisme qui reconnaît l'excellence dans l'industrie de la musique au Québec, accorda à la chanteuse francophone Céline Dion le prix du Meilleur Artiste anglophone de l'année 1990. Au gala de l'ADISQ cette année-là-qui fut télévisé en direct partout au Canada-Dion a refusé d'accepter le prix. Cette décision, ainsi que les commentaires que Dion a faites en refusant le prix, suscitèrent une controverse qui fit couler beaucoup d'encre dans la presse anglophone au Canada. Cet article examine comment la presse anglophone a couvert cette controverse de l'ADISQ impliquant Dion. Après avoir tracé les grandes lignes des reportages sur Dion et l'ADISQ dans les années précédant la controverse, cet article identifie comment la controverse commença et analyse les questions qui dominèrent dans la couverture de celle-ci. Cet article examine en outre la couverture suivant la controverse; il identifie comment des reportages ultérieurs sur Dion, y compris certains qui apparurent plusieurs années plus tard, associèrent la controverse à d'autres sujets.
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Ostiguy, Elizabeth M. "The Benefits of More Choice in Distribution Channels for Cultural Programming." Canadian Journal of Communication 20, no. 3 (March 1, 1995). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.1995v20n3a881.

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Abstract:
Abstract: Canada's current communications environment is one of proprietary systems rather than open systems. Cable networks and telecommunications networks do not connect and work in tandem with each other. The regulations and legislation governing each industry are different, with often distinct rules and obligations. With an open environment, Canada's cultural infrastructure would be strengthened. Canadian films, programs, and music would be made available to much wider audiences in Canada and abroad. The royalties and revenues from these increased distribution channels would stimulate a higher level of production throughout Canada's various cultural industries. The cost of distributing programs would decrease, and the price of on-demand information and entertainment services would be reduced for all Canadians. This paper will describe in more detail the benefits of increased distribution choice for producers of Canadian cultural products--from both a domestic and an international perspective. It will also delineate the impediments, both regulatory and public policy to creating this open environment. Résumé: Les communications au Canada consistent actuellement en systèmes étanches plutôt qu'ouverts. Les réseaux de câblodistribution et de télécommunication n'ont pas de points d'intersection, ils ne fonctionnent pas ensemble. La réglementation et la législation sont différentes pour chacune de ces industries, avec des règles et des obligations souvent distinctes. Si le système était ouvert, l'infrastructure culturelle canadienne deviendrait plus forte. La télévision, la musique et le cinéma canadiens seraient disponibles à des publics beaucoup plus larges, autant au Canada qu'à l'étranger. Les revenus et les droits provenant de voies de distribution plus vastes stimuleraient la production des diverses industries culturelles canadiennes. Les coûts de distribution d'émissions diminueraient, et les prix d'information sur demande et de divertissements en général baisseraient pour tous les Canadiens. Cet article décrira en détail les bienfaits pour les producteurs canadiens d'un plus grand éventail de voies de distribution--tant au niveau domestique qu'international. Il soulignera aussi les obstacles, dans la réglementation et la politique publique, à la création d'un système ouvert.
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Dyer-Witheford, Nick, and Zena Sharman. "The Political Economy of Canada's Video and Computer Game Industry." Canadian Journal of Communication 30, no. 2 (April 24, 2005). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2005v30n2a1575.

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Abstract:
Abstract: Video and computer games are a burgeoning new media industry with global revenues rivaling those of film and music. This article, reporting on a three-year SSHRC-funded research project, analyzes the political economy of Canadian involvement in the interactive game business. After an overview of companies, ownership, markets and regional distribution, it discusses the developmental dynamics and contradictions of the Canadian industry in terms of capital, state, and labour. It concludes by reviewing different ways these interweaving forces may ‘play out’ and their implications for policy decisions affecting the Canadian video and computer game industry. Résumé : Les jeux électroniques sont une nouvelle industrie médiatique en plein essor dont les revenus mondiaux rivalisent avec ceux des industries du film et de la musique. Cet article, qui rend compte d’un projet de recherche de trois ans financé par le CRHS, analyse l’économie politique de la participation canadienne à l’industrie du jeu interactif. L’article – suivant une vue d’ensemble des compagnies, de leurs propriétaires, des marchés, et de la distribution régionale – traite des dynamiques du développement ainsi que des contradictions de l’industrie canadienne en fonction de capital, état et travail. En guise de conclusion, l’article passe en revue les diverses manières dont ces trois forces interreliées pourront évoluer et l’impact de celles-ci sur les décisions politiques portant sur l’industrie des jeux électroniques au Canada.
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Laurent, Jérôme. "Patrimoines autochtones." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.104.

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Abstract:
De nombreux groupes autochtones au Brésil, au Canada, aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et ailleurs dans le monde sont particulièrement préoccupés par la protection, la transmission et la reconnaissance de leurs patrimoines culturels. Trois dimensions sont indissociables de la compréhension des patrimoines autochtones soit 1) les liens entre matérialité et immatérialité du patrimoine 2) l’institutionnalisation des processus de patrimonialisation et 3) les médiateurs du patrimoine. Par patrimonialisation, il faut donc comprendre à la fois ce qui compose le patrimoine (chants, rituels, danses, objets, relation au territoire, arts visuels, jeux traditionnels, plantes médicinales…), les processus par lesquels ce patrimoine est documenté, préservé, transmis et mis en valeur (Kreps 2003), mais également les différents acteurs qui œuvrent au sein de ces processus. Souvent relégués à leurs dimensions matérielles, les patrimoines autochtones ne peuvent se comprendre sans considérer leur immatérialité (Leblic 2013 ; Lemonnier 2013). Par immatérialité, nous faisons référence ici aux débats anthropologiques sur les relations qu’entretiennent les humains avec leur environnement et les entités qui le composent (Descola 2005; Ingold 2000, 2011, 2012 ; Viveiros de Castro 2009). Si ces auteurs se sont surtout intéressés aux relations entre les humains et les animaux, les esprits ou les ancêtres, il est nécessaire de prendre en compte également la place des objets, du patrimoine bâti, des lieux et des sites sacrés, de la musique ou encore de la nourriture dans ces processus relationnels. Les objets, qu’ils soient d’art ou d’ethnographie, renvoient par exemple à des codes et des règles de comportement qui guident les humains, s’inscrivent dans des conceptions particulières de la personne, informent sur la création du monde ou se posent comme des révélateurs des identités autochtones du territoire. Les matériaux, les techniques de fabrication autant que le pouvoir attribué aux objets sont liés aux cosmologies et aux ontologies autochtones; ils sont porteurs de visions du monde et de modes d’être au monde spécifiques qui participent des processus actuels d’affirmations identitaires et politique. Dans ce contexte, il devient crucial de s’intéresser à la vie sociale des objets (Bonnot 2002, 2014 ; Koppytoff, 1986), des arbres (Rival 1998), de la forêt (Kohn 2013) ou encore des récits (Cruikshank 1998 ; Savard 1971, 2004 ; Vincent 2013). L’expérience corporelle (Goulet 1994, 1998 ; Laugrand 2013) et sensorielle (Classen 1993 ; Howes 2003, 2014 ; Mauzé et Rostkowski 2007) fait partie intrinsèque de ces patrimoines et de ces savoirs. Ceux-ci incluent à la fois des savoirs écologiques, des savoirs liés aux activités de chasse, de pêche et de cueillette, des savoirs rituels, des savoirs gastronomiques, des savoirs artisanaux et artistiques, des récits sous toutes leurs formes (création du monde, rêves, anecdotes, événements historiques, etc.), des savoirs liés aux réseaux d’alliance interfamiliale et d’affiliation territoriale, mais aussi des savoirs sur les objets ou sur les jeux traditionnels. Ces différents types de savoirs se transmettent et se transforment de manière créative, en étroite relation les uns aux autres. Les politiques historiques et contemporaines d’assimilation, de dépossession et d’usurpation de ces savoirs et de ces patrimoines conduisent à interroger les modalités institutionnelles de préservation et de mise en valeur de ces patrimoines autochtones. Souvent intégrés aux patrimoines nationaux et mis en valeur dans les musées d’État, les biens culturels autochtones ont longtemps échappé à leurs destinataires légitimes, les peuples autochtones eux-mêmes, les reléguant au statut de spectateurs de leurs propres cultures (Price 2007 ; Philips 2003, 2011). Depuis les années 1960-1970, les peuples autochtones ont largement contribué à la transformation, certes inachevée, des Musées de l’Autre en Musées de Soi et, dans certains cas, en Musées du Nous (De l’Étoisle, 2007). Présentés par le sociologue de l’art wendat (Québec) Guy Sioui Durand comme des musées mouroirs (Sioui Durand 2014), les institutions muséales et patrimoniales occidentales tentent aujourd’hui de (re)considérer leurs politiques et d’intégrer les savoirs autochtones dans leurs pratiques (Dubuc 2002, 2006 ; Kreps 2003). Certains cadres institutionnels ont favorisé ces changements. Pensons par exemple aux deux conventions de l’UNESCO pour la protection du patrimoine et des biens culturels immatériels (1972, 2003), au rapport sur les Musées et les peuples autochtones (Erasmus et al. 1994) au Canada, au Native American Graves Protection and Repatriation Act (NAGPRA, 1990) aux États-Unis ou à la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones (AGNU 2007, article 31). Si les institutions muséales occidentales ont progressivement opéré un changement de paradigme (Fienup-Riordan 1999 ; Simpson 2001), les peuples autochtones se dotent aujourd’hui de moyens qui leurs sont propres afin de favoriser la protection, la mise en valeur, la transmission, et souvent la restitution de ces patrimoines et de ces savoirs, et par extension de leur histoire et de leur identité politique (Ames 1992 ; Peers 2000). Le développement de musées, de centres culturels, d’écoles de transmission des savoirs ou de programmes éducatifs culturellement ancrés s’inscrit dans des projets de sociétés qui visent le renforcement des structures de gouvernance et de la souveraineté des peuples autochtones. Il est dès lors impossible de parler des patrimoines autochtones sans parler de mise en valeur et de protection des savoirs, de restitution des données ethnographiques (Zonabend 1994 ; Glowczewski 2009 ; De Largy Healy 2011), de gestion collaborative des collections muséales, et évidemment de participation des peuples autochtones dans ces processus (Tuhiwai Smith 1999). La littérature, le cinéma, la musique, la bande dessinée, les romans graphiques, l’art contemporain, le design, le tourisme ou les réseaux socionumériques s’affirment aujourd’hui comme des éléments incontournables du patrimoine autochtone, mais également comme des stratégies de reconnaissance politique (Coulthard 2014) et d’autoreprésentation identitaire. Ces processus complexes de patrimonialisation institutionnelle nous amènent à considérer enfin les acteurs du patrimoine. Guides spirituels, artistes, chefs familiaux, conservateurs, muséologues, technolinguistes, chercheurs autodidactes, enseignants, aînés-gardiens du savoir ou jeunes activistes, ces experts culturels sont régulièrement sollicités afin de transmettre, de valoriser ou de protéger des savoirs et des pratiques qui se construisent aussi en dehors de l'institution, dans le cadre d'actions citoyennes, de projets communautaires ou de dynamiques familiales. Le territoire devient alors l'espace privilégié de patrimonialisation des pratiques et des savoirs autochtones dans lequel les femmes jouent un rôle central (Basile 2017). Ces médiateurs du patrimoine doivent également faire face à divers enjeux concernant les formes et les stratégies de patrimonialisation actuelles, comme par exemple l’appropriation culturelle et la propriété intellectuelle (Bell et Napoléon 2008 ; Bell 1992, 2014) et les processus de rapatriement des biens culturels. Les processus de rapatriement sont indissociables des mouvements d’affirmations identitaire et politique autochtones qui se développent et se renforcent depuis les années 1960-70 (Clifford 1997, 2007, 2013 ; Gagné 2012 ; Matthews 2014, 2016 ; Mauzé 2008, 2010). Les biens culturels acquis de manières illicites, les restes humains ou les objets culturels sacrés nécessaires à la transmission d’une tradition sont généralement considérés par les institutions comme admissibles aux processus de rapatriement. Même si le mouvement international d’affirmation politique autochtone a conduit au rapatriement de nombreux objets dans leurs milieux d’origine, les processus restent souvent dans l’impasse, et ce pour au moins trois raisons : les experts locaux doivent réunir une documentation importante sur l’objet ; les groupes autochtones ne possèdent pas les infrastructures nécessaires pour conserver l’objet ; les Musées d’État ne sont pas prêts à se départir de ‘leurs’ collections.
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Boudreault-fournier, Alexandrine. "Film ethnographique." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.097.

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Abstract:
Certains ont déjà déclaré que le genre du film ethnographique n’existe pas (MacDougall, 1978), alors que d’autres soulignent la nature obsolète de sa définition (Friedman, 2017). Enfin, certains définissent le film ethnographique d’une manière si restreinte qu’ils mettent de côté tout un pan de son histoire. Par exemple, l’anthropologue américain et critique de films Jay Ruby (2000) définit le film ethnographique comme un film produit par un anthropologue pour des fins anthropologiques. Robert J. Flaherty, qui a réalisé le film Nanook of the North(1922), lui-même considéré comme le père du documentaire au cinéma et du film ethnographique, n’a jamais reçu une formation en anthropologie; sa première carrière était celle d’un prospecteur pour une compagnie ferroviaire dans la région de la Baie d’Hudson. Aussi, peut-on se demander : Est-il possible de réaliser un film ethnographique en adoptant une sensibilité anthropologique, sans toutefois être un.e anthropologue de formation? Nous sommes d’avis que oui. Une question demeure : Comment peut-on définir la sensibilité ethnographique du point de vue cinématographique? Le film ethnographique doit être caractérisé tout d’abord par une responsabilité éthique de la part de l’anthropologue-réalisateur. Cela signifie que celui-ci doit adopter une approche consciencieuse et respectueuse face à la manière dont il inclut « l’autre » soit dans le film soit dans le processus de réalisation. C’est ce qui peut différencier le film ethnographique d’un style cinématographique défini selon ses caractéristiques commerciales ou journalistiques. De plus, le film ethnographique est généralement basé sur de longues périodes d’études de terrain ou de recherche. L’anthropologue-réalisateur peut ainsi avoir entretenu des relations avec les protagonistes du film depuis une longue période de temps. Enfin, l’anthropologue-réalisateur doit démontrer un sincère intérêt à « parler près de » au lieu de « parler de » l’autre, comme le suggère la réalisatrice Trinh T. Minh-ha dans son film Reassamblage (1982) tourné au Sénégal, pour signifier l’intention de l’anthropologue de s’approcher de la réalité de « l’autre » plutôt que d’en parler d’une manière distante. L’histoire du film ethnographique est tissée serrée avec celle de la discipline de l’anthropologie d’une part, et des développements technologiques d’autre part. Les thèmes abordés, mais aussi la manière dont le visuel et le sonore sont traités, analysés et édités, sont en lien direct avec les enjeux et les questions soulevés par les anthropologues à différentes époques de l’histoire de la discipline. Par exemple, Margaret Mead (1975) définit l’anthropologie comme une discipline basée sur l’écrit. De plus, elle critique le fait que les anthropologues s’approprient très peu la caméra. Elle défend l’idée selon laquelle il faudrait favoriser l’utilisation du visuel comme outil de recherche objectif de collecte de données tout en adoptant un discours positiviste et scientifique. Cette approche, que certains qualifieront plus tard de « naïve » (Worth 1980), exclut la présence du réalisateur comme transposant sa subjectivité dans le film. Mead prenait pour acquis que la personne derrière la caméra n’influençait pas la nature des images captées, que sa présence ne changeait en rien les événements en cours, et que ceux et celles devant la caméra vaquaient à leurs occupations comme si la caméra n’y était pas. Cette croyance d’invisibilité de l’anthropologue, pouvant être qualifiée de « mouche sur le mur », suggère l’ignorance du fait que la présence du chercheur influence toujours le contexte dans lequel il se trouve, et ce d’autant plus s’il pointe sa caméra sur les gens. On devrait alors plutôt parler de « mouche dans la soupe » (Crawford 1992 : 67). La crise de la représentation qui a secoué l’anthropologie dans les années 1980 (Clifford & Marcus, 1986) a eu un impact majeur sur la manière dont les anthropologues commencèrent à s’interroger sur leurs pratiques de représentation à l’écrit. Cependant, cette révolution ne s’est pas fait sentir de manière aussi prononcée dans le domaine de l’anthropologie visuelle. Pourtant, les questions de représentations vont demeurer au centre des conversations en anthropologie visuelle jusque que dans les années 2000. Un mouvement progressif vers des approches non-représentationnelles (Vannini, 2015) encourage une exploration cinématographique qui arpente les sens, le mouvement et la relation entre l’anthropologie et l’art. Le film Leviathan (2013), des réalisateurs Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel du Sensory Ethnography Lab à l’Université d’Harvard, porte sur une sortie en mer d’un bateau de pêche. Une vision presque kaléidoscopique des relations entre les poissons, la mer, les pêcheurs et les machines émerge de ce portrait cosmique du travail de la pêche. L’approche du visuel dans la production de films ethnographiques se développe donc de pair avec les enjeux contemporains de la discipline. La technologie influence également la manière avec laquelle les anthropologues-réalisateurs peuvent utiliser les appareils à leur disposition. Par exemple, l’invention de la caméra à l’épaule et du son synchronisé dans les années 1960 – où le son s’enregistre simultanément avec l'image –permet une plus grande flexibilité de mouvements et de possibilités filmiques. Il devient plus courant de voir des participants à un film avoir des échanges ou répondre à la caméra (par exemple Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin (1961)) plutôt que d’avoir des commentaires en voix off par un narrateur dieu (par exemple The Hunters de John Marshall et Robert Gardner (1957)). Ces technologies ont donné naissance à de nouveaux genres filmiques tels que le cinéma-vérité associé à l’anthropologue-cinématographe français Jean Rouch et à une lignée de réalisateurs qui ont été influencés par son travail. Ses films Moi, un noir (1958), et Jaguar (1968) relancent les débats sur les frontières entre la fiction et le documentaire. Ils forcent les anthropologues à penser à une approche plus collaborative et partagée du film ethnographique. Les Australiens David et Judith MacDougall ont également contribué à ouvrir la voie à une approche qui encourage la collaboration entre les anthropologues-réalisateurs et les participants-protagonistes des films (Grimshaw 2008). Du point de vue de la forme du film, ils ont aussi été des pionniers dans l’introduction des sous-titres plutôt que l’utilisation de voix off, pour ainsi entendre l’intonation des voix. Il existe plusieurs genres et sous-genres de films ethnographiques, tels que les films observationnels, participatifs, d’auteur, sensoriels, expérimentaux, etc. Comme tout genre cinématographique, le film ethnographique s’identifie à une histoire, à une approche visuelle, à des influences et à des réalisateurs qui ont laissé leurs marques. En Amérique du Nord, dans les années 1950 et 1960, le cinéma direct, inspiré par le travail du cinéaste russe Dziga Vertoz, le Kino-Pravda (traduit comme « cinéma vérité », qui a aussi influencé Jean Rouch), avait pour objectif de capter la réalité telle qu’elle se déroule devant la caméra. Ce désir de refléter le commun et la vie de tous les jours a contribué à créer une esthétique cinématographique particulière. Optant pour un style observationnel, le cinéma direct est caractérisé par un rythme lent et de longues prises, peu de musique ou effets spéciaux, mettant souvent l’emphase sur l’observation minutieuse de processus (comme par exemple, le sacrifice d’un animal ou la construction d’un bateau) plutôt que sur une trame narrative forte. Au Québec, le film Les Raquetteurs (1958) coréalisé par Michel Brault et Gilles Groulx et produit par l’Office National du Film du Canada en est un bon exemple. Certains films, que l’on associe souvent au « quatrième » cinéma et qui sont caractérisés par une équipe autochtone, ont aussi contribué au décloisonnement du film ethnographique comme étant essentiellement une forme de représentation de l’autre. Fondée en 1999, Isuma Igloolik Production est la première compagnie de production inuite au Canada. Elle a produit et réalisé des films, dont Atanarjuat : The Fast Runner (2001) qui a gagné la Caméra d’Or à Cannes ainsi que six prix gémeaux. Grâce à la technologie numérique, qui a démocratisé la production du film ethnographique, on observe une éclosion des genres et des thèmes explorés par la vidéo ainsi qu’une prolifération des productions. Tout porte à croire que le film ethnographique et ses dérivés (vidéos, installations, compositions sonores avec images) sont en pleine expansion.
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Hervé, Caroline. "Communs." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Abstract:
Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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