Academic literature on the topic 'Mycorhize'

Les mycorhizes arbusculaires constituent la symbiose végétale la plus répandue à l’échelle planétaire. Les champignons concernés, regroupés dans le phylum Glomeromycota et distribués sur l’ensemble des écosystèmes, colonisent la majorité des plantes terrestres. Aux avantages bien connus des mycorhizes sur la croissance végétale, s’ajoutent plusieurs bénéfices, notamment pour la survie des plantes, leur biodiversité, l’impact sur la microflore du sol et le potentiel d’agent de réduction des stress tant abiotiques que biotiques. Devant une telle panoplie d’avantages pour les plantes et l’environnement, on pourrait croire que les mycorhizes représentent une panacée à plusieurs problèmes liés à la production et à la protection des végétaux. Le complexe « plante-mycorhize-parasite-environnement » constitue la norme à maintenir ou à retrouver pour assurer la durabilité de l’environnement. Le fonctionnement des mycorhizes comme agent de lutte biologique touche globalement cinq mécanismes d’interaction. Certains concernent directement la plante, soit : 1) une stimulation de croissance par le biais d’un apport nutritif accru et une meilleure santé végétale, 2) une transformation morphologique au niveau racinaire, 3) l’induction ou la suppression de mécanismes de défense, notamment ceux impliquant plusieurs enzymes. D’autres agissent sur le parasite : 4) via une compétition directe avec les champignons mycorhiziens liée à la disponibilité de nutriments et de sites d’infection, et sur la structure et la qualité du sol, par le biais d’une 5) modification de la microflore et de l’augmentation du taux de matière organique.

Une expérience a été menée pour étudier l’influence de la mycorhize arbusculaire sur le potentiel de croissance des semences de Termarindus indica. T. indica est hautement reconnu dans le monde entier pour ses valeurs nutritionnelles et de promotion de la santé. Les graines de T. indica ont été collectées, extraites et semées dans une boîte de germination. Après germination, trente (30 plants sains ont été soigneusement sélectionnés et ont été transplantés dans des pots en polyéthylène remplis de 2 kg de terre végétale et appliqués différentes quantités de mycorhizes arbusculaires. Les traitements utilisés étaient (25g, 50g, 75g et 100g, 125g) et contrôle sans l’utilisation de A. mycorrhiza. L’expérience a été posée dans un plan complètement randomisé (CRD). Les paramètres évalués étaient la hauteur de la plante (cm), le diamètre de la tige (mm), la surface foliaire, la teneur en chlorophylle et le nombre de feuilles. Les données recueillies ont été soumises à une analyse de la variance (ANOVA) et les moyennes ont été séparées à l’aide du Duncan Multiple Range Test (DMRT). Les résultats ont montré que (T3) 50 g d’A. mycorrhiza avec 2 kg de terre végétale avaient les meilleures performances en termes de hauteur avec une valeur moyenne de 60,14 cm , diamètre de la tige avec une valeur moyenne de 4,37 mm et nombre de feuilles avec une valeur moyenne de 13,33, surface foliaire avec une valeur moyenne de 41,17 m et teneur en chlorophylle avec une valeur moyenne de 83,4333 mm alors que la moindre performance a été observée en T1 (2 kg de terre végétale ) ayant une valeur moyenne de 9,67 cm2 en nombre de feuilles , diamètre de la tige avec une valeur moyenne de 2,07 mm, hauteur avec une valeur moyenne de 28,46 cm , surface foliaire avec une valeur moyenne de 16,0 m. et teneur en chlorophylle avec une valeur moyenne de 13,2367 cm. Cependant, d’après les résultats, il a été observé que l’interaction entre A. mycorhiza et les nutriments du sol était significative en raison de l’influence positive d’A. mycorhiza sur les jeunes plants de T. indica. Il est donc recommandé d’adopter 50 g d’A. mycorrihza pour l’élevage de T. indica en pépinière afin d’avoir une qualité, une bonne santé, une bonne vigueur et une production élevée de l’espèce. An experiment was carried out to investigate the influence of Arbuscular mycorrhiza on the growth potential of Termarindus indica seedlings. T. indica is recognized highly around the world for its nutritional and high health promotion values. The seeds of T. indica were collected, extracted, and sowed into a germination box. After germination, thirty (30 healthy seedlings were carefully selected and were transplanted into polythene pots filled with 2kg of topsoil and applied different quantities of Arbuscular mycorrhiza. The treatments used were (25g, 50g, 75g and 100g, 125g) and control without the use of A.mycorrhiza. The experiment was laid in a Completely Randomized Design (CRD). The parameters assessed were plant height (cm), stem diameter (mm), leaf area, chlorophyll content and number of leaves. Data collected were subjected to Analysis of Variance (ANOVA) and the means were separated using Duncan Multiple Range Test (DMRT). The results showed that (T3) 50g of A. mycorrhiza with 2kg of top soil had the best performance in terms of height with mean value of 60.14 cm, stem diameter with mean value of 4.37 mm and number of leaves with a mean value of 13.33, leaf area with mean value of 41.17m and chlorophyll content with mean value of 83.4333mm while the least performance was observed in T1 (2kg of top soil) having a mean value of 9.67cm2 in number of leaves, stem diameter with mean value of 2.07 mm, height with a mean value of 28.46 cm , leaf area with a mean value of 16.0 m. and chlorophyll content with a mean value of 13.2367cm. However, from the result, it was observed that, the interaction between A. mycorrhiza and soil nutrients were significant because of positive A. mycorrhiza influence on young seedlings of T. indica. It is therefore recommended that 50g of A. mycorrihza should be adopted for raising the T.indica in the nursery to have quality, healthy, good vigor and high production of the species.

Les champignons mycorhiziens à arbuscule vivent en symbiose avec les racines des plantes aidant celles-ci à absorber les nutriments nécessaires à leur croissance et développement. En Côte d’Ivoire, cette symbiose n’est pas prise en compte dans les stratégies agroforestières à base de cacaoyer. Ce travail vise à étudier les mycorhizes associés aux cacaoyers dans les systèmes agroforestiers. Les spores et les racines de cacaoyer issus de 32 plantations de cacao localisées dans les 4 principales zones agro-écologiques de production du cacao en Côte d’ Ivoire ont été analysées. La diversité, la densité des spores, les taux de mycorhization et la richesse spécifique des mycorhizes ont été déterminés. L’examen des spores met en évidence 72 morphotypes appartenant à 10 familles, 17 genres et 49 espèces de mycorhize. Claroideoglomus etunicatum est l’espèce dominante du verger cacaoyer. L’abondance des spores varie entre 10,53 à 31,24 spores.g-1 de sol pour une moyenne de 18,30 spores.g-1 de sol. Le nombre des spores est statistiquement le même à l’échelle des zone agroécologique. Les fréquences de mycorhization des cacaoyers sont généralement élevées et oscillent entre 89,31 % à l’Ouest du pays et 92,4 % au Sud-ouest. En revanche, les intensités de mycorhization sont inférieures à 25 % dans l’ensemble du verger cacaoyer. Ces résultats indiquent que les systèmes agroforestiers à cacaoyer en Côte d’Ivoire abritent une grande diversité de champignons mycorhiziens à arbuscule qui pourrait être utilisée dans diverses initiatives biotechnologiques en agriculture durable.
 
 
 Arbuscular mycorrhizal fungi (AMF) live in symbiosis with plant roots, helping them to absorb the nutrients they need for growth and development. In Côte d'Ivoire, this symbiosis is not considered in cocoa-based agroforestry strategies. The aim of this work is to study the mycorrhizal fungi associated with cocoa trees in agroforestry systems. To this end, cocoa spores and roots from 32 cocoa plantations located in the 4 main agro-ecological zones for cocoa production in Côte d'Ivoire were analysed. The diversity, spore density, mycorrhization rates, species richness and Shannon-Wiener diversity indices of arbuscular mycorrhizal fungi communities were determined. A study of the specific richness and relative abundance of 3271 spores revealed 72 arbuscular mycorrhizal fungi morphotypes in the rhizosphere of cocoa trees in Côte d'Ivoire. On all the sites, 10 families, 17 genera and 49 species of arbuscular mycorrhizal fungi were recorded. Claroideoglomus etunicatum is the dominant species in the cocoa orchard. The abundance of spores in the Ivorian cocoa orchard varied between 7,89 and 17,84 spores. g-1 of soil, with an average of 13,42 spores.g-1 of soil. The number of spores was statistically the same across the agroecological zones. Cocoa mycorrhization frequencies were generally high, ranging from 89,31% in the west of the orchard to 92,4% in the south-west. In contrast, mycorrhization intensities were below 25% throughout the cocoa orchard. These results indicate that cocoa agroforestry systems in Côte d'Ivoire harbour a wide diversity of AMF that could be used in various biotecnological initiatives in sustainable agriculture.

Le cyprès de l’Atlas, Cupressus atlantica Gaussen, est endémique stricte de l’ouest du Haut Atlas marocain. Cette espèce joue un rôle écologique et socio-économique très important dans son aire de distribution : pour produire du bois de feu, aider à protéger les sols contre l’érosion, et comme plante médicinale chez les populations locales. Malheureusement, subissant diverses pressions, principalement le surpâturage et les activités humaines excessives, l’espèce souffre d’une détérioration alarmante et de perte de territoire. La variabilité des champignons mycorhiziens arbusculaires et sa réponse à l’inoculation mycorhizienne des plantules sous serre ont été étudiées pour différentes provenances. Douze populations naturelles représentant l’aire de distribution du cyprès de l’Atlas ont été sondées, à Adebdi, Aghbar, Allous, Idni, Ighil, Ighzer, Mzouzit, Rikt, Tiouna, Taghzout, Talat N’os and Taws. L’analyse des variations des champignons mycorhiziens associés aux racines de cyprès de l’Atlas ont révélé la présence d’au moins sept morphotypes appartenant aux genres Rhizophagus, Glomus, Gigaspora et Acaulospora. Le taux de colonisation mycorhizienne dans les racines du cyprès de l’Atlas a été examiné dans son milieu naturel, montrant une variation de 25 % à 45 %. Dans les conditions sous serre, la croissance des plantules, avec ou sans inoculation avec un complexe mycrohizien, a été surveillée pour les plantules provenant des douze lieux échantillonnés. Les résultats montrent qu’en absence des champignons bénéfiques dans le substrat de culture, la croissance et la nutrition des plantules ont été hautement dépendantes de l’origine des graines. En revanche, en présence du champignon dans le substrat de culture, les paramètres de croissance et de nutrition des plantules des douze provenances ne différaient pas de manière significative. Deux groupes principaux ont été identifiés par l’analyse en composantes principales et la classification ascendante hiérarchique basées sur les caractères analysés. Le premier groupe comprend les populations de la vallée de N’Fis, à savoir Allous, Idni, Ighil, Ighzer, Mzouzit, Rikt, Talat N’os et Taws, alors que le second groupe est composé des populations du côté sud, Aghbar, Adebdi, Taghzout et Tiouna.

<p><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">La présente étude a été menée dans le but de contribuer à une meilleure compréhension de l'adaptation des psammo-halophytes à leurs environnements hostiles à travers la détermination de leur statut mycorhizien. </span><span style="vertical-align: inherit;">Il s'agissait de l'évaluation du statut mycorhizien de </span></span><em><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">Plantago </span></span></em> <em><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">coronopu</span></span></em><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">s L. en relation avec les paramètres édaphiques de sa rhizosphère dans une dune du littoral oranais. </span><span style="vertical-align: inherit;">Des échantillons de sol rhizosphérique et de racines ont été prélevés sur trois sites situés sur les dunes de Bomo-plage, à l'ouest d'Oran. </span><span style="vertical-align: inherit;">Les paramètres de colonisation mycorhizienne de la plante et les paramètres physico-chimiques du substrat ont été déterminés. </span><span style="vertical-align: inherit;">Les résultats ont montré que le substrat avait une texture sablo-limoneuse, il était légèrement salin, très pauvre en eau et en nutriments, avec une forte charge de calcaire total et une faible teneur en carbone organique et en azote total. </span><span style="vertical-align: inherit;">Les racines ont été colonisées par des champignons de type mycorhizes arbusculaires avec une fréquence moyenne élevée (61,34%). </span><span style="vertical-align: inherit;">Les résultats de l'analyse en composantes principales ont révélé que les paramètres mycorhiziens étaient positivement corrélés avec la salinité du sol, le carbone organique et la matière organique, l'azote total et le limon. </span><span style="vertical-align: inherit;">Cependant, la corrélation entre les paramètres mycorhiziens et le pH,</span></span></p>

ABSTRAK<br />Tanaman nilam (Pogostemon cablin Benth) merupakan tanaman<br />atsiri utama di Indonesia. Saat ini sekitar 90% minyak nilam dunia<br />dihasilkan oleh Indonesia. Produktivitas dan mutu nilam sangat<br />dipengaruhi oleh faktor genetik dan lingkungan. Salah satu faktor<br />lingkungan abiotik yang sangat berpengaruh terhadap pertumbuhan dan<br />produksi nilam adalah cekaman kekeringan. Sampai saat ini informasi<br />mengenai toleransi nilam terhadap kekeringan masih sangat terbatas.<br />Untuk itu, sebuah penelitian pemanfaatan pupuk hayati mikoriza untuk<br />meningkatkan toleransi kekeringan pada tanaman nilam dilakukan pada<br />kondisi rumah kaca di Balai Penelitian Bioteknologi dan Sumberdaya<br />Genetika Pertanian pada bulan Januari sampai dengan bulan Juni 2003.<br />Percobaan menggunakan rancangan acak lengkap (RAL) yang disusun<br />secara faktorial dengan 3 ulangan. Faktor pertama 2 taraf aplikasi mikorisa<br />masing-masing dengan dan tanpa mikoriza. Faktor kedua adalah 4 taraf<br />cekaman kekeringan dengan tingkat pemberian air (KL) yang berbeda<br />masing-masing (1) tanpa cekaman kekeringan (100% KL), (2) cekaman<br />kekeringan rendah (75% KL), (3) cekaman kekeringan sedang (50% KL),<br />dan (4) cekaman kekeringan tinggi (25% KL). Aplikasi mikoriza dilakukan<br />1 bulan setelah tanam (BST), sedangkan perlakuan cekaman kekeringan<br />diberikan 2 BST. Hasil penelitian menunjukkan bahwa nilam yang diberi<br />mikoriza mempunyai pertumbuhan yang lebih baik. Kekeringan menekan<br />partumbuhan dan hasil tanaman nilam secara linier. Sebaliknya, cekaman<br />kekeringan mampu meningkatkan kadar minyak dan patchouli alkohol<br />daun nilam. Interaksi antara kedua faktor yang diuji terjadi pada parameter<br />panjang akar total dan kadar prolina daun nilam. Keberadaan mikoriza di<br />dalam akar mampu meningkatkan toleransi terhadap cekaman kekeringan.<br />Kandungan patchouli alkohol daun tertinggi dijumpai pada kombinasi<br />perlakuan aplikasi mikoriza dengan cekaman kekeringan tinggi (25% KL).<br />Kata kunci : Nilam, Pogostemon cablin Benth, mikoriza, cekaman<br />kekeringan, pertumbuhan, produktivitas, Jawa Barat<br />ABSTRACT<br />Use of mycorhiza bio-fertilizer in increasing drought<br />tolerance of patchouli plant (Pogostemon cablin Benth)<br />Patchouli (Pogostemon cablin Benth) is a primary essential oil in<br />Indonesia. More than 90 percent patchouli oil of the world is produced by<br />Indonesia. Productivity and quality of patchouli oil are strongly affected by<br />genetic and environmental factors. One of abiotic environment which has<br />strongly effected growth and productivity of patchouli is drought stress.<br />The information on the tolerance of patchouli to drought stress is limited.<br />For that purpose, an experiment of the effect of mycorhiza application and<br />drought stress treatments was conducted at a glass house condition in<br />Indonesian Agricultural Biotechnology and Genetic Resources Research<br />Institute, from January to June 2003. A factorial experiment was arranged<br />in a completely randomized design (CRD) with three replication. The first<br />factor was 2 mycorhiza treatments namely with and without mycorhiza<br />inoculation. The second factor were 4 drought stress treatments using<br />different water application level (FC), i.e. (1) without drought stress (100%<br />FC), (2) lowly drought stress (75% FC), (3) moderately drought stress<br />(50% FC), and (4) highly drought stress (25% FC). Mycorhiza inoculation<br />was applied 1 month after planting (MAP). While drought stress treatments<br />were applied at 2 MAP. The results of observation showed that the<br />inoculation of mycorhiza improved growth performance. Drought stress<br />reduced growth and production components linearly. On the contrary, the<br />drought stress was able to increase oil and patchouli alcohol contents in the<br />leaf. The interaction between the two factors treatment was found on total<br />root length and leaf proline content. The existing of mycorhiza in<br />patchouli root was able to increase drought stress tolerance. The highest<br />patchouli alcohol content of leaf was found at mycorhiza application and<br />highly drought stress (25% FC) combination treatment.<br />Key words: Patchouli, Pogostemon cablin Benth, mycorhiza, drought<br />stress, growth, productivity, West Java

<p style="text-align: justify;">La présence de mycorhizes à vésicules et arbuscules (VA) est très répandue dans les vignobles. Le symbiote fongique peut influencer positivement l'absorption de phosphate et par conséquence la croissance de la plante. Les données expérimentales relevées jusqu'à présent permettent d'envisager l'application artificielle des mycorhizes VA dans quelques domaines de la viticulture.</p><p style="text-align: justify;">+++</p><p style="text-align: justify;">Vesicular-arbuscular (VA) mycorrhizae are widespread in vineyards. Their structures allow an improved phosphate nutrition and consequently an enhanced growth of the vine, specially in P-deficient soils. Experimental results obtained up to now show the interest in the use of artificially introduced VA mycorrhizae in some areas of viticultural practice.</p>