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Journal articles on the topic 'National-socialisme dans la litterature'

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Descimon, Robert. "Plusieurs Histoires Dans L'histoire Littéraire." Annales. Histoire, Sciences Sociales 55, no. 5 (October 2000): 1109–15. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2000.279903.

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Abstract:
« Ce livre est un livre d'histoire » (c'est la phrase d'attaque de l'ouvrage), mais un livre d'histoire sur la litérature. Comme ne l'indique pas le titre, le travail est consacré à un moment particulier, qu'on pourrait nommer le « moment Richelieu », une epoque decisive dans la constitution de la litterature comme monument imaginaire qui a models la conscience collective des Français (y compris ceux qui n'appartenaient pas aux « élites ») lors d'un autre moment, le moment républicain entre les années 1880 et les années 1970. La «littérature » est en effet une création herméneutique permanente. Si Ton considérait en dehors de tout prisme national identitaire les écrits qui ont été produits lors de la mise en place de la « monarchic absolue » en France, la hiérarchic canonique des « æuvres » s'en trouverait sans doute bouleversée. Le rapport qu'entretenaient les Français à leur identité a profondément changé entre les années 1620, quand était portée aux nues une soi-disant monocratie, et l'époque républicaine qui se présentait comme démocratique.
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Boukoub, Naila, Hayate Errifaiy, Youssef Elouardi, and Mohammed Khallouki. "COMPLICATIONS THROMBOEMBOLIQUES MAJEURS DE LA COVID-19 EN REANIMATION: TROIS RAPPORT DE CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE." International Journal of Advanced Research 9, no. 08 (August 31, 2021): 20–25. http://dx.doi.org/10.21474/ijar01/13223.

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Abstract:
Le virus SARS COV2 a provoque une pandemie avec une crise sanitaire mondiale. Bien que ce virus affecte principalement le systeme respiratoire mais dautres organes peuvent être touches generalement dans le cadre de complications thromboemboliques. Une actualisation des connaissances au niveau national et international a ete la pierre angulaire de lavancee des connaissances et de lamelioration de la prise en charge de ces patients. Un des phenomenes qui a ete note et qui a suscite un changement de prise en charge est letat hautement prothrombotique des patients infectes par ce virus. A travers cet article, nous avons rapportes trois cas des patients presentant des complications thromboemboliques arterielles et veineuses majeurs suite à une infection au SARS COV-2.
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Schnackenburg, R. "Biblia Patristica. Index des citations et allusions Bibliques dans la Litterature Patristique, Paris (Ed. du Centre National de la Recherche Scientifique) 1975–1982." Biblische Zeitschrift 29, no. 1 (July 17, 1985): 133–34. http://dx.doi.org/10.30965/25890468-02901026.

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Wintgens, Luc J. "Le concept du droit dans le National-socialisme." Revue interdisciplinaire d'études juridiques 26, no. 1 (1991): 89. http://dx.doi.org/10.3917/riej.026.0089.

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Mosse, George L. "Souvenir de la guerre et place du monumentalisme dans l'identité culturelle du national-socialisme." Vingtième Siècle, revue d'histoire 41, no. 1 (1994): 51–59. http://dx.doi.org/10.3406/xxs.1994.3266.

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Goeschen, Ulrike, and Michel Mortier. "Aucune continuité : les motifs religieux dans l’art du national-socialisme et de la RDA." Allemagne d'aujourd'hui 209, no. 3 (2014): 133. http://dx.doi.org/10.3917/all.209.0133.

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Clec’h, François. "Quand la mémoire s’en va-t’en « guerre ». Penser les marges de la commémoration des victimes du national-socialisme dans l’Allemagne du XXIe siècle." Cahiers d'histoire 35, no. 2 (June 12, 2018): 135–61. http://dx.doi.org/10.7202/1047872ar.

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Abstract:
Comment penser les inégalités et les marges de la commémoration des victimes du national-socialisme dans l’Allemagne contemporaine ? Ne plus concevoir la mémoire « officielle », ni même celle des groupes de victimes comme un donné constitue une condition nécessaire à toute tentative de réponse. C’est pourquoi le présent article propose une conception plus dynamique, plus précise sans doute, en convoquant la notion de « champ » développée par Pierre Bourdieu*. L’idée est alors de dégager une intelligence relationnelle et spatiale, nécessairement interactive, de la production de la mémoire ; d’identifier les acteurs (individuels ou collectifs), les discours et les pratiques impliqués dans sa constitution ; en un mot : de considérer chaque mémoire particulière dans sa pluralité.
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Perivolaropoulou, Nia. "Le travail de la mémoire." Protée 32, no. 1 (July 25, 2005): 39–48. http://dx.doi.org/10.7202/011024ar.

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Abstract:
Résumé Dans un des très rares passages de Theory of Film, écrit aux États-Unis, se référant explicitement au national-socialisme, Kracauer compare l’écran du cinéma au bouclier qui a permis à Persée de regarder Méduse sans être pétrifié d’effroi. La mention, dans ce contexte, du film de Georges Franju Le Sang des bêtes, peut sembler à première vue évidente ; à y regarder de plus près, celle-ci reste opaque. Il s’agit d’un point de départ pour notre réflexion afin d’élucider cette image du bouclier et les déplacements successifs qu’opère à cet endroit le texte kracauerien. On retrouve dans Theory of Film, reflétés comme dans un miroir, à travers une série de déplacements, les essais sur les nouveaux médias d’avant l’exil et la trace de l’expérience historique depuis 1933.
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Marlow, Sergio Luiz, and Michael A. Soubbotnik. "Germanisme et national-socialisme dans les synodes luthériens au Brésil sous le gouvernement de Getúlio Vargas (1937-1945)." Revue Française d'Histoire des Idées Politiques N° 45, no. 1 (2017): 143. http://dx.doi.org/10.3917/rfhip1.045.0143.

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Andaya, Leonard Y., H. A. Poeze, Anne Booth, Adrian Clemens, A. P. Borsboom, James F. Weiner, Martin Bruinessen, et al. "Book Reviews." Bijdragen tot de taal-, land- en volkenkunde / Journal of the Humanities and Social Sciences of Southeast Asia 148, no. 2 (1992): 328–69. http://dx.doi.org/10.1163/22134379-90003163.

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Abstract:
- Leonard Y. Andaya, H.A. Poeze, Excursies in Celebes; Een bundel bijdragen bij het afscheid van J. Noorduyn als directeur-secretaris van het Koninklijk Instituut voor Taal-, Land- en Volkenkunde. Leiden: KITLV Uitgeverij, 1991, 348 pp., P. Schoorl (eds.) - Anne Booth, Adrian Clemens, Changing economy in Indonesia Volume 12b; Regional patterns in foreign trade 1911-40. Amsterdam: Royal Tropical Institute, 1992., J.Thomas Lindblad, Jeroen Touwen (eds.) - A.P. Borsboom, James F. Weiner, The empty place; Poetry space, and being among the Foi of Papua New Guinea. Bloomington: Indiana University Press, 1991. - Martin van Bruinessen, Ozay Mehmet, Islamic identity and development; Studies of the Islamic periphery. London and New York: Routledge, 1990 (cheap paperback edition: Kula Lumpur: Forum, 1990), 259 pp. - H.J.M. Claessen, Timothy Earle, Chiefdoms: power, economy, and ideology. A school of American research book. Cambridge: Cambridge University Press, 1991. 341 pp., bibliography, maps, figs. - H.J.M. Claessen, Henk Schulte Nordholt, State, village, and ritual in Bali; A historical perspective. (Comparitive Asian studies 7.) Amsterdam: VU University press for the centre for Asian studies Amsterdam, 1991. 50 pp. - B. Dahm, Ruby R. Paredes, Philippine colonial democracy. (Monograph series 32/Yale University Southeast Asia studies.) New Haven: Yale Center for international and Asia studies, 1988, 166 pp. - Eve Danziger, Bambi B. Schieffelin, The give and take of everyday life; Language socialization of Kaluli children. (Studies in the social and cultural foundations of language 9.) Cambridge: Cambridge University Press, 1991. - Roy Ellen, David Hicks, Kinship and religion in Eastern Indonesia. (Gothenburg studies in social anthropology 12.) Gothenburg: Acta Universitatis Gothoburgensis, 1990, viii 132 pp., maps, figs, tbls. - Paul van der Grijp, Pierre Lemonnier, Guerres et festins; Paix, échanges et competition dans les highlands de Nouvelle-Guinée. (avant-propos par Maurice Godelier). Paris: Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 1990, 189 pp. - F.G.P. Jaquet, Hans van Miert, Bevlogenheid en onvermogen; Mr. J.H. Abendanon en de Ethische Richting in het Nederlandse kolonialisme. Leiden: KITLV Uitgeverij, 1991. VI 178 pp. - Jan A. B. Jongeneel, Leendert Jan Joosse, ‘Scoone dingen sijn swaere dingen’; een onderzoek naar de motieven en activiteiten in de Nederlanden tot verbreiding van de gereformeerde religie gedurende de eerste helft van de zeventiende eeuw. Leiden: J.J. Groen en Zoon, 1992, 671 pp., - Barbara Luem, Robert W. Hefner, The political economy of Mountain Java; An interpretive history. Berkeley: University of California Press, 1990. - W. Manuhutu, Dieter Bartels, Moluccans in exile; A struggle for ethnic survival; Socialization, identity formation and emancipation among an East-Indonesian minority in The Netherlands. Leiden: Centre for the study of social conflicts and Moluccan advisory council, 1989, xiii 544 p. - J. Noorduyn, Taro Goh, Sumba bibliography, with a foreword by James J. Fox, Canberra: The Australian National University, 1991. (Occasional paper, Department of Anthropology, Research school of Pacific studies.) xi 96 pp., map, - J.G. Oosten, Veronika Gorog-Karady, D’un conte a l’autre; La variabilité dans la litterature orale/From one tale to the other; Variability in oral literature. Paris: Centre National de la Recherche Scientifique, 1990 - Gert Oostindie, J.H. Galloway, The sugar cane industry: An historical geography from its origins to 1914. Cambridge (etc.): Cambridge University Press, 1989. xiii 266 pp. - J.J. Ras, Peter Carey, The British in Java, 1811-1816; A Javanese account. Oriental documents X, published for the British academy by Oxford University Press, 1992, xxii 611 pp., ills., maps. Oxford: Alden press. - Ger P. Reesink, Karl G. Heider, Landscapes of emotion; Mapping three cultures of emotion in Indonesia. Cambridge: Cambridge University Press, Paris: Editions de la Maison des Sciences de l’Homme. 1991, xv 332 p. - Ger P. Reesink, H. Steinhauer, Papers on Austronesian linguistics No. 1. Canberra: Department of linguistics, Research school of Pacific studies, ANU. (Pacific linguistics series A- 81). 1991, vii 225 pp., - Janet Rodenburg, Peter J. Rimmer, The underside of Malaysian history; Pullers, prostitutes, plantation workers...Singapore: Singapore University Press, 1990, xiv 259 p., Lisa M. Allen (eds.) - A.E.D. Schmidgall-Tellings, John M. Echols, An Indonesian-English Dictionary. Third edition. Revised and edited by John U.Wolff and James T. Collins in in cooperation with Hasan Shadily. Ithaca and London: Cornell University Press, 1989. xix + 618 pp., Hasan Shadily (eds.) - Mary F. Somers Heidhues, Olaf H. Smedal, Order and difference: An ethnographic study of Orang Lom of Bangka, West Indonesia, Oslo: University of Oslo, Department of social anthropology, 1989. [Oslo Occasional Papers in Social Anthropology, Occasional Paper no. 19, 1989]. - E.Ch.L. van der Vliet, Henri J.M. Claessen, Early state economics. New Brunswick and London: Transaction Publishers, 1991 [Political and Anthropology Series volume 8]., Pieter van de Velde (eds.) - G.M. Vuyk, J. Goody, The oriental, the ancient and the primitive; Systems of marriage and the family in the pre-industrial societies of Eurasia. New York, Cambridge University Press, (Studies in literacy, family, culture and the state), 1990, 562 pp. - E.P. Wieringa, Dorothée Buur, Inventaris collectie G.P. Rouffaer. Leiden: Koninklijk Instituut voor Taal-, Land- en Volkenkunde, 1990, vi 105 pp., 6 foto´s.
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Epp, René. "Des laboratoires pour l'Europe nouvelle : la lutte implacable du national-socialisme contre les Églises dans les territoires annexés pendant la guerre." Revue des Sciences Religieuses 65, no. 1 (1991): 71–94. http://dx.doi.org/10.3406/rscir.1991.3164.

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Talpin, Jean-Marc, Harald Welzer, Sabine Moller, and Karoline Tschuggnall. "« Grand-père n’était pas un nazi ». National-socialisme et Shoah dans la mémoire familiale de Harald Welzer, Sabine Moller et Karoline Tschuggnall." Mémoires, oublis, reconstructions, no. 110 (October 1, 2014): 20–21. http://dx.doi.org/10.35562/canalpsy.1535.

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Mladenovic, Ivica. "Fonction politique du discours antitotalitaire français: Mise en perspective histoire des idées." Sociologija 57, no. 1 (2015): 25–45. http://dx.doi.org/10.2298/soc1501025m.

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Abstract:
Le principal postulat sur lequel se fonde le concept d?antitotalitarisme est qu?il est possible, malgre toutes les differences evidentes qui distinguent des regimes fascistes, nazis et communistes, de percevoir l?harmonie et des principes identiques qui les rassemblent sous l?egide du regime oppressif d?un nouveau type: le totalitarisme. Le travail se focalise sur la specificite locale de la France et sur les travaux qui ont ete entrepris dans ce pays afin d?averer la parente du systeme fasciste et real-socialiste. Le ?discours antitotalitaire? en France, conformement avec les exigences de grand changement d?epoque hegemonique, a eu differentes fonctions politique en differentes periodes. Dans cette maniere, nous avons limite notre l?etude a trois periodes bien definies: 1930-1945, 1947-1990, 1991-2002. Notre these principale est que ?l?antitotalitarisme? francais - dans sa totalite - ne constitue pas un concept theorique systematique et coherent, mais principalement une mutation anhistorique et ascientifique des disqualifications politiques, conditionnee par les particularites d?un contexte socio-historique national. Independamment de toutes les complexites et ambiguites, la conclusion est que ?la reflexion antitotalitaire? en France est en grande partie un produit de la scene politique interieure, et l?outil intellectuel et politique majeur dans la ?croisade? contre le socialisme reel.
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Meister, Albert. "Du développement à la gestion des populations : la variante péruvienne." International Review of Community Development, no. 2 (January 29, 2016): 169–83. http://dx.doi.org/10.7202/1034867ar.

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Abstract:
Le « développement » a été inscrit comme un objectif dans d’innombrables plans nationaux et a servi de légitimation à la prise et au renforcement du pouvoir de la part des élites nationales nouvelles et à leur volonté proclamée de transformer leurs pays « pauvres ». Après deux décennies d’espoirs, de projets audacieux et d’échecs retentissants, on se trouve conduit à envisager le développement comme le solde positif (au sens comptable) du système de domination interne et international, le résultat d’une plus ou moins saine et habile gestion de la population et des autres ressources. Il faut donc cesser d’analyser le développement en termes d’objectifs d’un plan national pour le considérer plutôt comme un sous-produit de la gestion des élites nationales, nécessaire au renforcement de leur pouvoir, à leur durée, à l’accroissement du leurs privilèges. L’analyse du cas péruvien, en particulier l’importance du rôle des classes moyennes urbaines et celui du socialisme au pouvoir permettent à l’auteur d’illustrer sa critique du « développement ».
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Zavaleta Betancourt, José Alfredo. "El laberinto de Octavio." Clivajes. Revista de Ciencias Sociales, no. 14 (April 3, 2021): 45. http://dx.doi.org/10.25009/clivajes-rcs.v0i14.2664.

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Abstract:
Este ensayo propone una interpretación de las posiciones políticas de Octavio Paz, con el propósito de identificar su legado político. Para tal efecto, pone a discusión la idea de que Octavio Paz era un intelectual de izquierda socialista, a partir de la relectura de sus principales ensayos políticos. En esta lógica, lo conceptúa como poeta con posiciones políticas, que discursivamente defendía un tipo de socialismo democrático desde una posición nacional-revolucionaria.En la búsqueda de las reglas y estrategias discursivas utilizadas por Paz para hablar de la violencia, la izquierda, la democracia y el socialismo, es posible identificar su crítica teórica desde el campo literario, con claras intervenciones en los campos político e intelectual. Octavio Paz deseaba, evidentemente, ilustrar a la izquierda mexicana con la advertencia de lo acontecido en los regímenes socialista-burocráticos. El programa democrático de Paz, a mano para la izquierda de su tiempo y las actuales izquierdas, constituye una recuperación de la democracia liberal, un andamiaje para la sociedad mexicana, un proyecto de modernización no ensayado por el régimen priista y destruido, en su tiempo, por las burocracias socialistas del país.Palabras clave: Crítica, Izquierda, Democracia, Violencia Octavio's LabyrinthSummaryThis essay proposes an interpretation of Octavio Paz's political positions, with the purpose of identifying his political legacy. For this purpose, the idea that Octavio Paz was an intellectual of the socialist left, based on the rereading of his main political essays, is put into discussion. In this logic, he is conceptualized as a poet with political positions, who discursively defended a type of democratic socialism from a national-revolutionary position.In the search for the discursive rules and strategies used by Paz to talk about violence, the left, democracy and socialism, it is possible to identify his theoretical criticism from the literary field, with clear interventions in the political and intellectual fields. Octavio Paz, wanted, evidently, to enlighten the Mexican left with the warning of what happened in the socialist-bureaucratic regimes. Paz's democratic program, at hand for the left of his time and the current left, constitutes a recovery of liberal democracy, a scaffolding for Mexican society, a modernization project not tested by the PRI regime and destroyed, in its time, by the socialist bureaucracies of the country.Keywords: Criticism, Left, Democracy, Violence Le labyrinthe d’OctavioRésuméeCet essai propose une interprétation des positions politiques d’Octavio Paz, afin d’identifier son héritage politique. Pour ce faire, on met en discussion l’idée qu’Octavio Paz était un intellectuel de gauche socialiste, à partir de la relecture se ses principaux essais politiques. Dans cette logique, on se fait une conception de lui comme un poète d’idées et postures politiques qui défendait discursivement un type de socialisme démocratique à partir d’une position nationale-révolutionnaire.Dans la recherche des règles et stratégies discursives utilisées par Paz pour parler de la violence, la gauche, la démocratie et le socialisme, il est possible d’identifier sa critique théorique à partir du champ littéraire, avec des claires interventions dans les champs politiques et intellectuels. Octavio Paz désirait évidement, illustrer la gauche mexicaine avec l’avertissement ce qui est arrivé dans les régimes socio-bureaucratiques. Le programme démocratique de Paz, de la main de la gauche de son époque et des gauches actuelles, constitue une récupération de la démocratie libérale, une structure pour la société mexicaine, un projet de modernisation pas essayé par le régime du PRI, et détruit dans son époque par les bureaucraties socialistes du pays.Mots clés : Critique, Gauche, Démocratie, Violence
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Bélanger, Paul. "Mutations du syndicalisme québécois : hypothèse en vue d'une recherche." Articles 9, no. 3 (April 12, 2005): 265–79. http://dx.doi.org/10.7202/055407ar.

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Abstract:
Le syndicalisme québécois présente une particularité notable: alors qu'ailleurs au Canada, depuis 1956, à toutes fins pratiques le pluralisme syndical a fait place à l'unité, au Québec l'adhésion des ouvriers est partagée entre deux grandes centrales syndicales : la CSN et la FTO. On peut sous-estimer l'importance de ce phénomène en soulignant que la CSN s'est progressivement dégagée d'une idéologie traditionaliste pour s'adapter à une situation industrielle moderne et qu'elle se rapproche ainsi des positions de la FTQ: il ne resterait entre elles que les différences secondaires que la tendance naturelle des organisations à survivre empêcherait de surmonter. Mais une telle explication rendrait difficilement compte de la rivalité intersyndicale et du dynamisme de chacune des centrales; surtout elle laisserait entrevoir que la CSN n'a pas contribué à la transformation du Québec, qu'elle a même été un obstacle au changement, à la remorque du mouvement irréversible vers la modernisation. Si, au contraire, le pluralisme syndical au Québec a un sens, il ne peut se comprendre que relié à l'ensemble de la situation historique québécoise. Il n'est pas suffisant de parler de contexte et de rappeler la culture nationale des Canadiens français; il faut faire ressortir les principaux éléments constitutifs de la société québécoise et surtout essayer d'en esquisser les rapports. Les éléments de la situation sont connus: il s'agit de ce que plusieurs auteurs québécois ont nommé: le social, le national et l'industrialisation. Et l'examen de l'évolution du syndicalisme québécois apparaît fécond pour apercevoir les types de rapports qui se sont établis et s'établissent aujourd'hui entre eux. C'est donc à partir des orientations des syndicats et de leurs transformations que nous découperons des périodes dans cette évolution. Notre hypothèse veut que dans un passé récent l'existence de plusieurs centrales syndicales était liée à la relative autonomie du nationalisme et de l'industrialisation; que la « Révolution tranquille » peut être définie comme un effort, partiellement réussi, de gérer la tension entre la modernisation et le nationalisme; et que l'avenir du Québec n'est pas indifférent à la façon dont les centrales syndicales vont lier, dans leurs orientations, les trois éléments: modernisation, nationalisme et socialisme.
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Genoudet, Adrien. "Harald Welzer, Sabine Moller et Karoline Tschuggnall. « Grand-Père n’était pas un nazi ». National-socialisme et Shoah dans la mémoire familiale. (Paris, Gallimard, 2013. Pp. 344. Coll. « NRF essais ». ISBN 978-2-07-013589-9)." Ethnologies 35, no. 2 (2013): 207. http://dx.doi.org/10.7202/1026557ar.

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Pelletier, Réjean. "Le militant du R.I.N. et son parti." Articles 13, no. 1 (April 12, 2005): 41–72. http://dx.doi.org/10.7202/055558ar.

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Abstract:
C'est au cours de son congrès national d'octobre 1968 que le Rassemblement pour l'Indépendance Nationale s'est sabordé. Né en septembre 1960 comme mouvement d'éducation politique et groupe de pression, le R.I.N. s'est transformé en parti politique au cours d'un congrès spécial tenu à Montréal en mars 1963. Durant plus de huit ans, quoique minoritaire sur la scène politique québécoise, le R.I.N. s'est imposé comme catalyseur de la question nationale et point de référence des partis traditionnels sur le plan constitutionnel. Ayant su profiter du déblocage provoqué par la « révolution tranquille », il fut en même temps un élément actif de cette révolution. Un certain nombre d'idées qu'il avait lancées au cours de sa brève existence ont marqué les partis politiques au pouvoir ou furent reprises, plus tard, par le Parti Québécois. Sans le R.I.N., le visage actuel du Québec serait probablement différent de ce qu'il est effectivement. Mais si le R.I.N. a pu marquer la vie politique québécoise, il s'insère aussi dans le vaste courant nationaliste qui a traversé le Québec au cours du vingtième siècle. D'un nationalisme que l'on pourrait qualifier de culturel où il s'agit avant tout de défendre la langue et la culture françaises en s'opposant aux provinces anglophones afin d'affirmer, de cette façon, la spécificité française du Québec, la province est passée peu à peu à un nationalisme politique qui s'est incarné surtout (après le nationalisme négatif de Duplessis) dans ce que l'on a appelé la « révolution tranquille ». Il s'agit désormais d'assurer la défense du fait français par la reconnaissance d'une nation canadienne-française et donc d'un statut spécial pour le Québec qui est « l'expression politique » du Canada français et le point d'appui de tous ceux qui parlent français au pays. Par la suite s'établit une distinction entre le Québec et le Canada français. De plus en plus, le Québec ne cherche pas à s'affirmer en s'opposant au Canada anglais, mais à se définir par rapport à lui-même. Il n'est plus question du sort des minorités françaises en dehors du Québec que certains qualifient de combat sans issue, mais des pouvoirs nécessaires à l'État du Québec pour assurer sa survie et favoriser l'organisation et le développement de la vie collective des Québécois. Le R.I.N. a traversé une courte phase de nationalisme culturel au cours des années 1960 et 1961. Mais il s'inscrit aussi, dès sa fondation, dans le courant du nationalisme politique en réclamant l'indépendance du Québec. Bien plus, il fut pour ainsi dire l'incarnation même de ce courant en servant de point de référence aux autres partis politiques. Cependant, sous l'influence conjuguée de Pierre Bourgault à la tête du R.I.N. à partir de mai 1964 (et plus tard, d'Andrée Ferretti) et de revues à caractère socialiste comme Révolution québécoise et Parti pris, le nationalisme politique se mue progressivement en nationalisme socio-économique. Dès lors, l'indépendance politique devient un moyen pour la réalisation du mieux-être des Québécois et pour leur libération de l'emprise « capitaliste » autochtone et de la domination « impérialiste » américaine. Il s'agit d'assurer avant tout le développement social et économique du Québec au bénéfice de la collectivité québécoise tout entière et non pas de la seule bourgeoisie, qu'elle soit de langue française ou de langue anglaise. Sous cette optique, pour certains groupes, le socialisme doit passer avant l'indépendance. En d'autres termes, on est indépendantiste parce qu'on est socialiste — l'indépendance du Québec permettant l'établissement d'un socialisme véritable — et non pas l'inverse. Au sein du R.I.N., le nationalisme politique se double rapidement du nationalisme socio-économique. Le parti, en effet, va s'employer non seulement à réclamer l'indépendance politique du Québec, mais aussi à élaborer et faire connaître un programme ambitieux de développement économique et social pour le futur Québec indépendant. On pourrait ajouter que là aussi le R.I.N. fut un élément moteur de ce nouveau nationalisme, bien que le caractère socialiste de son programme fût nettement moins accusé que celui d'autres groupements de moindre importance et plutôt marginaux. Ce mariage du national et du social s'est surtout opéré au moment où le R.I.N. est devenu parti politique et a songé, de ce fait, à se doter d'un programme qui soit différent de celui des partis traditionnels. C'est donc sur cette toile de fond que s'inscrit le développement du R.I.N. au cours des années 1960-1968. C'est dans ce climat politique général qu'il convenait de le situer afin de mieux comprendre, par la suite, l'action des militants au sein du parti et la perception globale qu'ils avaient de leur propre formation politique.
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Albeck, Gustav. "Et fragment fra Grundtvig-arkivet." Grundtvig-Studier 42, no. 1 (January 1, 1991): 23–32. http://dx.doi.org/10.7146/grs.v42i1.16056.

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From the Grundtvig ArchivesEurope and America, or about the Imminent Change in State Relations (Fragment from 1820).By Gustav AlbeckThe fragment seems to be the beginning of a study (a review?), occasioned by C.F. von Schmidt-Phiseldeck’s book, "Europa und Amerika", oder die künftigen Verhältnisse der civilisierten Welt., which was published in the early summer of 1820.Grundtvig describes the book as .the strangest book that has been published in Denmark for a long time.. Its writer, who was German born, but became a Danish citizen already as a young man, held high posts in Danish government administration in the period from app. 1810 until his death in 1832 (e.g., in the College of Commerce and the National Bank), working at the same time as a writer of learned economic works as well as (more popular) philosophical writings.The book about Europe and America has been written from the writer’s conviction that the changed Europe (after the conclusion of the Napoleonic Wars) was going to loose her numerous colonies beyond the Atlantic Ocean and become weak and poor, whereas America (esp. the United States) would acquire increasing influence and wealth at the cost of the Old World.Grundtvig characterizes the dominant position of America as a matter of minor importance, and seems to want first of all to make his countrymen familiar with the thought that the European .State Household. is approaching a .Crisis., and to warn the apathetic Danes against the consequences of that crisis.The commentary on the fragment refers briefly to the - surprisingly few - passages in Grundtvig’s writings where he shows his view of America’s mission and place in world history. In .The World Chronicle., 1812, he describes Columbus as .a great Tool in God’s Hand, but adds that it was Columbus’ good fortune that the new continent ... did not come to bear his name.. This paradoxical attitude is noticeable wherever Grundtvig mentions America. The criticism is, in particular, directed against South America, whereas he often commends North America, esp. the .Free States. as a home of freedom. But Grundtvig has many difficulties in accepting the people of the American states, this peculiar motley crowd. (as he calls the immigrants in 1812), as a people created by God.In the 10th chapter of his book, Schmidt-Phiseldeck proposes the idea of a union of the states of Europe, a thought which he elaborated in detail in a subsequent volume, “Der europäische Bund”. If Grundtvig had finished his review, he would probably have rejected the idea of a union as early as 1820. At any rate, in the 1830s, he objects sharply to the Vienna Congress and its heavyhanded division of the European peoples, irrespective of their ethnic, national and cultural affiliations. He describes his view of these events, partly in his “Handbook of World History” (1833 sq), partly in the lectures he gave at Borch’s Kollegium in 1838 (which his son, Sven Grundtvig published in 1877 under the title .Within Living Memory. (“Mands Minde”)).There may be two explanations why Grundtvig did not finish his review in 1820. His intention seems primarily to draw attention to Schmidt-Phiseldeck’s book, but already in July 1820, A.C. Gierlew began work on a highly detailed, critical review, which appeared in 6 numbers of Dansk Litteratur-Tidende (Danish Literary News). At the same time a Danish translation of Schmidt-Phiseldeck’s book (by D. Didrichsen and H.A. Mortensen) was published, so that Grundtvig’s primary object was achieved.Another explanation why Grundtvig did not finish the article he had begun to work on, may be that in the summer of 1820, he felt tired and unfit for work, as it appears from his letter of September 9th, 1820, to his friend Christen Olesen.
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Stolleis, Michael. "Dans le ventre du Léviathan. La science du droit constitutionnel sous le national-socialisme." Astérion, no. 4 (April 28, 2006). http://dx.doi.org/10.4000/asterion.636.

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Kruzslicz, Peter. "Varietas delectat ? Les rapports entre l’État hongrois et les Églises en Hongrie." Revue Internationale des Francophonies, no. 8 (December 4, 2020). http://dx.doi.org/10.35562/rif.1181.

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Abstract:
Les rapports entre un État et les Églises établies et fonctionnant sur le territoire national ou regroupant les nationaux et entrant ainsi en relation avec la souveraineté nationale, peuvent faire l’objet d’études sous plusieurs aspects. Le présent article porte sur les rapports entre l’État hongrois et les Églises en Hongrie pour les étudier sous l’aspect du droit, notamment du droit constitutionnel dans l’objectif également d’avancer des éléments qui seraient pertinents pour une comparaison avec d’autres régimes juridiques réglant ces rapports dans d’autres contextes nationaux. En constat de départ à ce travail non seulement descriptif mais également analytique, il est précisé que les Églises et les confessions religieuses autour desquelles elles se construisent, sont à qualifier à plusieurs niveaux et sous plusieurs aspects, même dans une approche purement juridique, au sein d’une société nationale : si elles sont des constructions institutionnelles, personnes juridiques entrant ainsi en rapports règlementés par le droit avec l’État ; elles constituent également, dans leur cadre institutionnel mais également au-delà d’une telle construction, des communautés spécifiques, soudées par une identité confessionnelle et religieuse, à laquelle l’État peut, toujours par le droit, confier des missions sociales ou au contraire, il peut leur interdire l’accomplissement de telles missions qualifiées publiques ; enfin, elles portent des valeurs tout autant que des intérêts qu’elle représentent, et qui peuvent être articulés et agrégés dans les fondements de la Nation tout autant que ceux-ci peuvent être juridiquement définis justement pour les y exclure. Les Églises, institutionnalisées, constituant des communautés, représentant des valeurs et des intérêts sont donc l’objet mais également le sujet des règlementations juridiques, et notamment constitutionnelles que l’État produit ou qui sont même inspirées par ces institutions et communautés confessionnelles. L’exemple de la Hongrie est enrichissant dans l’étude d’une telle problématique en raison de la diversité – la variété – dont témoignent à la fois les règlementations juridiques qui au fil du temps et en fonction des contextes, justement dans les différents aspects ci-dessus mentionnés, se sont intéressées aux Églises, mais aussi très simplement en raison de la diversité de ces Églises qui se sont institués dans un contexte centre européen à la croisée des cultures, des tendances idéologiques ou purement des valeurs et des intérêts. Ainsi l’analyse présente après une introduction rappelant les éléments essentiels pour une bonne compréhension du contexte mais également pour exposer l’actualité et l’intérêt de l’analyse et sa méthode spécifique, d’abord, la diversité des règlementations dans le temps à travers de deux exemples précis, puis, l’appréhension juridique et constitutionnelle plus actuelle de la diversité des Églises par l’État. Les deux parties sont ainsi cohérentes et pertinentes permettant d’analyser, conformément aux choix précédents, une approche institutionnelle engagée à la fin du XIXe siècle, une perception purement idéologique des communautés confessionnelles pendant l’époque du socialisme, puis, après un changement radical lors de la transition dite démocratique, d’abord, une libéralisation, puis, une vision plus marquée par les valeurs et les intérêts portés par les Églises. L’étude porte donc sur les lois libérales de 1894 et de 1895, puis, sur la politique socialiste vis-à-vis des Églises, enfin, sur les deux législations aux caractéristiques très opposées, adoptées après le changement de régime et plus récemment, soulevant de nombreux questionnements juridiques. Pour la comparaison à laquelle l’étude souhaite soumettre les régimes hongrois respectifs, elle souligne le fait que les Églises et notamment les religions autour desquelles elles se construisent, sont des éléments importants d’une culture nationale, dans une approche juridique, il est donc nécessaire de les analyser en tant que telles pour bien comprendre leur place et leur rôle en droit constitutionnel.
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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