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Journal articles on the topic 'Notation financière'

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1

Labrecque, Sébastien. "Les agences de notation dans la gouvernance financière internationale." Potentia: Journal of International Affairs 5 (October 1, 2014): 47–66. http://dx.doi.org/10.18192/potentia.v5i0.4405.

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Abstract:
Le département de la Justice des États-Unis a déposé en février 2013 une poursuite contre l’agence de notation financière Standard and Poor’s. Celle-ci est accusée par le gouvernement américain d’avoir tourné les coins ronds en attribuant de bonnes notations à des titres financiers adossés à des hypothèques qui présentaient pourtant de grands risques et, ainsi, d’avoir contribué au déclenchement de la crise financière de 2008 aux États-Unis (Eaglesham, Neumann et Perez 2013).
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2

Colonomos, Ariel. "La notation financière des États." Communications 93, no. 2 (2013): 187. http://dx.doi.org/10.3917/commu.093.0187.

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3

Adda, Jacques. "Notation financière : le marché corrupteur." Alternatives Économiques 292, no. 6 (July 15, 2010): 64. http://dx.doi.org/10.3917/ae.292.0064.

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4

Raimbourg, Philippe. "Les enjeux de la notation financière." Revue française de gestion 29, no. 147 (December 1, 2003): 67–76. http://dx.doi.org/10.3166/rfg.147.67-76.

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5

Peyrard-Moulard, Martine. "Frontières – Notation financière – Paradoxe du vote." Pour l'Éco N° 53, no. 6 (July 31, 2023): 10–11. http://dx.doi.org/10.3917/poec.053.0010.

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6

Garnier, Olivier. "Du bon usage de la notation financière externe." Revue d'économie financière 7, no. 1 (2008): 251–54. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.2008.5214.

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7

Gaillard, Norbert. "Quelles réformes pour l’industrie de la notation financière ?" Revue d'économie financière 101, no. 1 (2011): 73–86. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.2011.5988.

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8

Lequesne-Roth, Caroline. "La notation financière : instrument de l’action publique européenne." Revue internationale de droit économique XXXI, no. 2 (2017): 41. http://dx.doi.org/10.3917/ride.312.0041.

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9

Pénet, Pierre. "La notation financière a-t-elle toujours raison ?" Sciences Humaines N° 278, no. 2 (February 1, 2016): 24. http://dx.doi.org/10.3917/sh.278.0024.

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10

Gaillard, Norbert. "Quelles réformes pour l'industrie de la notation financière ?" Revue d'économie financière 101, no. 1 (2011): 73. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.101.0073.

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11

Thepot-Olagne, Cécile. "Expertise et conflits d’intérêts : l’encadrement de la notation financière." Prospective et stratégie Numéros2-3, no. 1 (2012): 87. http://dx.doi.org/10.3917/pstrat.002.0087.

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12

Colonomos, Ariel. "La notation financière des États. Une question de réputation." Communications 93, no. 1 (2013): 187–202. http://dx.doi.org/10.3406/comm.2013.2724.

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13

Krall, Markus. "Gouvernance et conflits d’intérêts dans les agences de notation financière." Revue internationale de droit économique XXX, no. 2 (2016): 185. http://dx.doi.org/10.3917/ride.302.0185.

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14

Karyotis, Daniel. "La notation financière : quand une information devient un instrument de décision." Revue d'économie financière 41, no. 3 (1997): 57–68. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.1997.2332.

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15

Guehair, Nourreddine, and J.-Jacques Rigal. "Pourquoi certaines collectivités locales françaises recourent-elles à la notation financière ?" Gestion et management public 1/n°2, no. 2 (2012): 22. http://dx.doi.org/10.3917/gmp.002.0022.

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16

Cailleteau, Pierre. "Les insuffisances de la régulation financière : le cas des agences de notation." Annales des Mines - Réalités industrielles Février 2015, no. 1 (2015): 11. http://dx.doi.org/10.3917/rindu1.151.0011.

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17

Alberola, Emile, and Stéphanie Giamporcaro-Saunière. "Les agences d’analyse et de notation extra-financière : quels services pour quels investisseurs ?" Revue d'économie financière 85, no. 4 (2006): 171–89. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.2006.4151.

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18

Lantin, François. "Les effets de la notation financière sur les stratégies d’internationalisation des firmes multinationales européennes." Management international 17, no. 1 (January 22, 2013): 25–37. http://dx.doi.org/10.7202/1013675ar.

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Abstract:
Les sociétés sont contraintes dans leur stratégie d’internationalisation par leur niveau d’endettement révélé par leur notation financière. En s’appuyant sur 402 changements de note de 182 firmes multinationales européennes annoncés par Standard and Poor’s, les résultats valident l’asymétrie moyenne de réaction des marchés d’actions : diminution du cours boursier suite aux dégradations de note mais absence de réaction consécutive aux relèvements. Cependant, les variations individuelles des prix des actions ne seraient fortement négatives que dans la moitié des cas pour les baisses de note et nulles voire positives dans l’autre moitié. Des résultats symétriques sont obtenus pour les hausses de note.
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19

Chaput, Yves. "Contrôle et responsabilité de la notation financière : les agences de rating en droit français." Revue internationale de droit comparé 58, no. 2 (2006): 493–502. http://dx.doi.org/10.3406/ridc.2006.19433.

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20

SBIHI, Djamila, and BOUZAR Chabha. "La titrisation De la gestion du risque à l’instabilité financière." Dirassat Journal Economic Issue 7, no. 3 (September 1, 2016): 373–94. http://dx.doi.org/10.34118/djei.v7i3.509.

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Abstract:
Depuis la crise des subprimes de l’été 2007, les vertus de la titrisation sont remis en cause. Cette technique qui est conçue pour assurer d’autres sources de financements aux banques et transférer les risques vers d’autres investisseurs capables de les gérer a fait l’objet de plusieurs critiques. Elle est considérée comme le vecteur amplificateur de la crise des subprimes qui a profondément agité les marchés financiers internationaux provoquant une crise de liquidité et de confiance dont les conséquences étaient lourdes. La crise a dévoilé certaines fragilités et lacunes dont souffre la titrisation notamment au niveau de la complexité de son montage, de la sous-estimation du risque par les agences de notation en attribuant des notes qui ne reflétaient pas la réalité des risques inhérents aux produits de la titrisation, et aussi de la présence d’asymétrie de l’information dés la signature du contrat. L’objet de ce présent papier est de mettre en exergue les bienfaits de la titrisation notamment en matière de gestion du risque, qui est considéré comme l’une des préoccupations majeure lors de sa mise en œuvre à coté de l’objectif de refinancement. Il s’agit aussi de tenter d’interpréter son rôle dans le déclenchement et la prolifération de la crise des subprimes.
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21

Fortin, Mario. "Les politiques d’accès à la propriété résidentielle ont-elles contribué à la crise du crédit aux États-Unis1 ?" Articles 31, no. 1 (November 28, 2012): 99–125. http://dx.doi.org/10.7202/1013133ar.

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Abstract:
Ce texte propose une recension critique des événements qui ont déclenché la crise financière de 2007-2008 afin d’évaluer le rôle des politiques d’accès à la propriété du gouvernement américain. En 1994, le président américain annonçait la dont le but était d’élever le taux de propriétaires occupants au pays, particulièrement celui des défavorisés, et confiait au U.S. Department of Housing and Urban Developmen le soin de développer, en partenariat avec l’industrie financière et tout ce qui gravite autour du milieu immobilier, des produits hypothécaires levant les obstacles à l’octroi de financement hypothécaire aux défavorisés. Parallèlement, le fut modifié de manière telle que les banques furent forcées de démontrer qu’elles avaient fait preuve de créativité pour augmenter le financement en milieu défavorisé. En outre, les Fannie Mae et Freddie Mac, qui achètent la moitié des hypothèques américaines avec une garantie gouvernementale implicite, ont été obligées d’octroyer des proportions minimales de financement aux défavorisés. Pour satisfaire ces exigences, on assista à une baisse généralisée des critères d’obtention du crédit. Avec la politique d’argent facile de la Banque de réserve fédérale qui s’est accentuée à partir de 2003, des problèmes d’agence importants sur le réseau bancaire parallèle où ces prêts à risque étaient distribués sont apparus. Les intérêts des courtiers en hypothèques qui négociaient les prêts, des prêteurs hypothécaires spécialisés qui les autorisaient, des grandes banques d’investissement qui les titrisaient et des agences de notation qui en évaluaient le risque ont convergé vers une prise de risque excessive. Cependant, ce texte soutient que sans les exigences imposées par le gouvernement américain, la qualité du crédit n’aurait sans doute pas été détériorée à ce point et la crise n’aurait pas atteint l’ampleur qu’elle a connue.
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Maheu, Claudia. "Le droit international et la réglementation des agences de notation de crédit : vers une réglementation universelle ?" Les Cahiers de droit 54, no. 2-3 (August 5, 2013): 587–608. http://dx.doi.org/10.7202/1017625ar.

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Abstract:
À la suite de l’effondrement du système financier international en 2008, la communauté internationale a accusé les agences de notation de crédit d’avoir été la pierre angulaire du gouffre financier, particulièrement en ce qui a trait à la dérive des produits adossés à des actifs. L’article qui suit offre une mise en perspective de la structure réglementaire internationale en place avant et après les évènements financiers. L’auteure fera ressortir le manque flagrant d’encadrement des agences de notation de crédit avant 2008 et les difficultés à réaliser pour l’avenir un cadre réglementaire international qui soit efficient et harmonisé.
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Degos, Jean-Guy, Oussama Ben Hmiden, and Jamel E. Henchiri. "Les agences de notation financières. Naissances et évolution d'un oligopole controversé." Revue française de gestion 38, no. 227 (October 28, 2012): 45–65. http://dx.doi.org/10.3166/rfg.227.45-65.

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24

Ladreit de Lacharrière, Marc. "L’art de la notation et la régulation du monde financier." Commentaire Numéro93, no. 1 (2001): 27. http://dx.doi.org/10.3917/comm.093.0027.

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25

Fustec, Alan. "Évaluation du capital intellectuel par des indices de notation, profitabilité et performances financières des entreprises." Innovations 51, no. 3 (2016): 125. http://dx.doi.org/10.3917/inno.051.0125.

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26

Raleigh, Patrick. "L'Afrique notée : le rôle de la notation dans le développement des marchés financiers africains." Revue d'économie financière 116, no. 4 (2014): 229. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.116.0229.

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27

Veverka, François. "Le point de vue d'un expert en notation à propos des places financières : une interview de François Veverka." Revue d'économie financière 57, no. 2 (2000): 151–55. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.2000.3512.

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28

BA, Bada. "Analyse de la gouvernance des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) au Sénégal." Journal of Academic Finance 12, no. 1 (June 30, 2021): 65–79. http://dx.doi.org/10.59051/joaf.v12i1.405.

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Abstract:
Objectif : L’objectif principal de ce papier est d’évaluer et d’écrire ; afin de caractériser la gouvernance du secteur de la microfinance au Sénégal. Méthode : A partir de la grille d’analyse de gouvernance des IMF de CERISE (2005), nous avons étudié le système de gouvernance de quatre réseaux de SFD au Sénégal : la méthode des cas multiplesest mobilisée. Cet outil est appelé par ces concepteurs le socle commun de la gouvernance d’IMF qui constitue le minimum pour bâtir une bonne gouvernance. Cinq critères d’évaluation sont proposés sur chacun des six axes de la grille. Une démarche dichotomique a été adoptée pour la notation. Résultats : Les principaux résultats obtenus montrent une situation satisfaisante dans l’ensemble du secteur. Mais, malgré les profils de gouvernance favorables, les SFD au Sénégal continuent toujours de confronter des dysfonctionnements et crises. Ce qui nous permet de dire que la bonne gouvernance ne permet pas de connaitre des crises mais, permet de les rencontrer et les surmonter au jour le jour. Originalité / pertinence : L’originalité réside sur le fait que la grille mobilisée est conçu par des experts en microfinance. Ces dimensions couvre entiérement le champ de la gouvernance des SFD.
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Goyeau, Daniel, Alain Sauviat, and Amine Tarazi. "Marché financier et évaluation du risque bancaire. Les agences de notation contribuent-elles à améliorer la discipline de marché ?" Revue économique 52, no. 2 (2001): 265–83. http://dx.doi.org/10.3406/reco.2001.410314.

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Goyeau, Daniel, Alain Sauviat, and Amine Tarazi. "Marché financier et évaluation du risque bancaire: Les agences de notation contribuent-elles à améliorer la discipline de marché?" Revue économique 52, no. 2 (March 2001): 265. http://dx.doi.org/10.2307/3503048.

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TCHATCHOUA NYA, Magloire, and Alexandre AIACOBOAIEI. "Commercialisation des institutions de microfinance entraine-t-elle toujours une dérive de mission ?" Journal of Academic Finance 13, no. 1 (June 30, 2022): 123–39. http://dx.doi.org/10.59051/joaf.v13i1.549.

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Abstract:
Objectif : cet article vise à examiner les dimensions de la commercialisation du secteur des IMF qui conduisent à la dérive de mission de base de la micro finance. Méthode : pour atteindre cet objectif, les tests de corrélation sont utilisés ainsi que la méthode logit sur panel. Les estimations sont faites sur un échantillon de 1466 IMF extrait du MIX sur la période 2007-2014. Résultats : les résultats ne montrent aucun lien entre la commercialisation et la dérive de mission sur le marché global des IMF (Amérique, Asie, Europe, Afrique). Ce type de dérive ne s’observe qu’au Moyen-Orient qui ne représente que 3% de l’échantillon. Originalité/ Pertinence : par rapport aux études antérieures, cet article ambitionne de proposer aux agences de notations des IMF, un autre regard sur la Pauvreté. Comme phénomène multifacettes, son éradication nécessite des approches d’inclusion financières durables. Celles-ci ne s’auraient se réaliser dans notre contexte à travers les apports en subvention dont préconisent les welfaristes.
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Serve, Stéphanie. "L'évaluation du risque financier local : les déterminants et la notation des collectivités locales européennes, une étude empirique sur la période 1995-1998." Revue d'économie financière 65, no. 1 (2002): 243–58. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.2002.3777.

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Petitjean, Mikael. "Numéro 98 - septembre 2012." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14853.

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Abstract:
Depuis la crise des emprunts hypothécaires risqués aux Etats-Unis, plus personne n’ignore l’existence des agences de notation. La population, les responsables politiques et même certains économistes se posent légitimement les questions suivantes : pourquoi les agences de notation ont-elles été créées? Quelles sont leurs particularités ? Pourquoi jouent-elles un rôle si prépondérant aujourd’hui ? Quelles réformes faudrait-il mettre en œuvre ? Ce numéro de Regards économiques, intitulé «De l’(in)utilité des agences de notation», est organisé de la manière suivante. Pour bien comprendre le rôle que jouent aujourd’hui les agences de notation, il est essentiel, dans un premier temps, de définir le cadre historique dans lequel elles ont vu le jour. Dans un second temps, nous expliquons que les décisions prises par les autorités de régulation financière aux Etats-Unis, suite à la crise des années 1930, ont renforcé considérablement le rôle que jouent les agences de notation dans le système financier international. Ensuite, nous analysons le mode de rétribution des agences de notation pour en identifier les forces et les faiblesses. Nous montrons également que le club des agences de notation s’est refermé encore un peu plus à partir des années 1970, que le contrôle du risque dans le secteur bancaire s’est progressivement basé sur les notations émises par les agences, que la titrisation a accentué l’importance de ces notations et que la crise des «subprimes» a révélé au grand jour les failles du modèle de rétribution des agences. Enfin, il faut constater que les agences de notation ne sont ni des usurpateurs de pouvoir, ni des facteurs de transparence indispensables. C’est la raison pour laquelle nous insistons sur l’importance d’introduire des réformes qui conduisent aussi bien à une plus grande diversité qu’à un plus grand conservatisme dans l’octroi des notations. Les réformes actuelles doivent inciter les acteurs économiques à déterminer et utiliser des notations plus conservatrices, que ces notations soient émises par une agence officielle, une institution financière, ou calculée à partir de prix observés sur le marché. Les agences de notation jouent souvent les premiers rôles sur la scène économico-financière. Donnons-leur plutôt un rôle de figurant. Telle est la recommandation centrale de ce numéro de Regards économiques.
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Petitjean, Mikael. "Numéro 98 - septembre 2012." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2012.09.01.

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Abstract:
Depuis la crise des emprunts hypothécaires risqués aux Etats-Unis, plus personne n’ignore l’existence des agences de notation. La population, les responsables politiques et même certains économistes se posent légitimement les questions suivantes : pourquoi les agences de notation ont-elles été créées? Quelles sont leurs particularités ? Pourquoi jouent-elles un rôle si prépondérant aujourd’hui ? Quelles réformes faudrait-il mettre en œuvre ? Ce numéro de Regards économiques, intitulé «De l’(in)utilité des agences de notation», est organisé de la manière suivante. Pour bien comprendre le rôle que jouent aujourd’hui les agences de notation, il est essentiel, dans un premier temps, de définir le cadre historique dans lequel elles ont vu le jour. Dans un second temps, nous expliquons que les décisions prises par les autorités de régulation financière aux Etats-Unis, suite à la crise des années 1930, ont renforcé considérablement le rôle que jouent les agences de notation dans le système financier international. Ensuite, nous analysons le mode de rétribution des agences de notation pour en identifier les forces et les faiblesses. Nous montrons également que le club des agences de notation s’est refermé encore un peu plus à partir des années 1970, que le contrôle du risque dans le secteur bancaire s’est progressivement basé sur les notations émises par les agences, que la titrisation a accentué l’importance de ces notations et que la crise des «subprimes» a révélé au grand jour les failles du modèle de rétribution des agences. Enfin, il faut constater que les agences de notation ne sont ni des usurpateurs de pouvoir, ni des facteurs de transparence indispensables. C’est la raison pour laquelle nous insistons sur l’importance d’introduire des réformes qui conduisent aussi bien à une plus grande diversité qu’à un plus grand conservatisme dans l’octroi des notations. Les réformes actuelles doivent inciter les acteurs économiques à déterminer et utiliser des notations plus conservatrices, que ces notations soient émises par une agence officielle, une institution financière, ou calculée à partir de prix observés sur le marché. Les agences de notation jouent souvent les premiers rôles sur la scène économico-financière. Donnons-leur plutôt un rôle de figurant. Telle est la recommandation centrale de ce numéro de Regards économiques.
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Anderson, Ronald. "Numéro 96 - juin 2012." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14873.

Full text
Abstract:
Partant du constat que toutes les crises financières se ressemblent (endettement excessif, vente panique d’actifs, etc.), je cherche à déterminer ce qui caractérise la crise financière de 2007. Je passe en revue les étapes du développement de la crise, depuis les premiers signaux d’alerte sur le marché du crédit hypothécaire nord-américain jusqu’à la crise des dettes souveraines de l’Eurozone. Je relève quatre leçons majeures qui, selon moi, devraient être attentivement étudiées par tous ceux qui s’intéressent à la gestion des institutions financières majeures, à la définition de nouvelles règles prudentielles pour les banques et à la conception des politiques budgétaires et monétaires. Leçon 1. L’économie globalisée s’appuie sur un secteur financier qui est lui-même globalisé. La santé de l’ensemble des banques au niveau mondial est profondément liée à l’ensemble du système financier. En particulier, les liens entre les banques et ce que l’on peut appeler le système bancaire parallèle (shadow banking sector) sont très nombreux. Par système bancaire parallèle, on entend notamment les compagnies d’assurances, les fonds de pension, les fonds d’investissement, mais aussi les agences de notation. Les acteurs de ce système parallèle canalisent l’épargne et accomplissent l’intermédiation des fonds au profit de projets d’investissement risqués, et ce, partout dans le monde. Même s’il remplit les mêmes fonctions d’intermédiation que le secteur bancaire régulé, le système bancaire parallèle fonctionne, dans son ensemble, sans réglementation systématique : il est en dehors du système de protection des dépôts et n’a pas accès aux facilités de liquidité fournies par la banque centrale qui est le «prêteur en dernier ressort». Depuis le début de la crise, la part du système parallèle a diminué. Elle reste cependant très importante. En 2010, elle était de 16.000 milliards de $ contre 13.000 milliards de $ pour le secteur réglementé. Leçon 2. Les techniques de gestion du risque utilisées par les institutions financières assurent une protection effective contre les risques dans des conditions de marché normales, mais ne les prémunissent pas contre des risques extrêmes qui peuvent frapper toutes les institutions financières simultanément. La réaction des institutions à ces évènements extrêmes peut conduire à des ventes d’actifs, ce qui contribue à amplifier les risques. Leçon 3. Dans un système financier globalisé, une crise systémique (c’est-à-dire susceptible de provoquer un effondrement global du système financier par le biais d’effets-dominos, de faillites en chaîne, etc.) peut donner lieu à des pertes qui excèdent la capacité fiscale d’un pays. C’est un défi majeur pour une régulation bancaire organisée sur une base nationale. Leçon 4. Le risque systémique peut provenir de décisions décentralisées d’investisseurs et d’institutions financières qui cherchent à réduire les risques qui les affectent directement. Ce processus est souvent nourri par des politiques économiques conduisant les agents privés à adopter des stratégies similaires aggravant le risque systémique.
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Anderson, Ronald. "Numéro 96 - juin 2012." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2012.06.01.

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Abstract:
Partant du constat que toutes les crises financières se ressemblent (endettement excessif, vente panique d’actifs, etc.), je cherche à déterminer ce qui caractérise la crise financière de 2007. Je passe en revue les étapes du développement de la crise, depuis les premiers signaux d’alerte sur le marché du crédit hypothécaire nord-américain jusqu’à la crise des dettes souveraines de l’Eurozone. Je relève quatre leçons majeures qui, selon moi, devraient être attentivement étudiées par tous ceux qui s’intéressent à la gestion des institutions financières majeures, à la définition de nouvelles règles prudentielles pour les banques et à la conception des politiques budgétaires et monétaires. Leçon 1. L’économie globalisée s’appuie sur un secteur financier qui est lui-même globalisé. La santé de l’ensemble des banques au niveau mondial est profondément liée à l’ensemble du système financier. En particulier, les liens entre les banques et ce que l’on peut appeler le système bancaire parallèle (shadow banking sector) sont très nombreux. Par système bancaire parallèle, on entend notamment les compagnies d’assurances, les fonds de pension, les fonds d’investissement, mais aussi les agences de notation. Les acteurs de ce système parallèle canalisent l’épargne et accomplissent l’intermédiation des fonds au profit de projets d’investissement risqués, et ce, partout dans le monde. Même s’il remplit les mêmes fonctions d’intermédiation que le secteur bancaire régulé, le système bancaire parallèle fonctionne, dans son ensemble, sans réglementation systématique : il est en dehors du système de protection des dépôts et n’a pas accès aux facilités de liquidité fournies par la banque centrale qui est le «prêteur en dernier ressort». Depuis le début de la crise, la part du système parallèle a diminué. Elle reste cependant très importante. En 2010, elle était de 16.000 milliards de $ contre 13.000 milliards de $ pour le secteur réglementé. Leçon 2. Les techniques de gestion du risque utilisées par les institutions financières assurent une protection effective contre les risques dans des conditions de marché normales, mais ne les prémunissent pas contre des risques extrêmes qui peuvent frapper toutes les institutions financières simultanément. La réaction des institutions à ces évènements extrêmes peut conduire à des ventes d’actifs, ce qui contribue à amplifier les risques. Leçon 3. Dans un système financier globalisé, une crise systémique (c’est-à-dire susceptible de provoquer un effondrement global du système financier par le biais d’effets-dominos, de faillites en chaîne, etc.) peut donner lieu à des pertes qui excèdent la capacité fiscale d’un pays. C’est un défi majeur pour une régulation bancaire organisée sur une base nationale. Leçon 4. Le risque systémique peut provenir de décisions décentralisées d’investisseurs et d’institutions financières qui cherchent à réduire les risques qui les affectent directement. Ce processus est souvent nourri par des politiques économiques conduisant les agents privés à adopter des stratégies similaires aggravant le risque systémique.
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Vrins, Frédéric. "Numéro 142 - novembre 2018." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15783.

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Abstract:
Les produits dérivés ont mauvaise réputation auprès du grand public. Avec les manquements des agences de notation, ils sont en effet souvent pointés du doigt comme faisant partie des principales causes ayant entrainé la crise financière de 2008 dont nous continuons, aujourd’hui encore, à subir les conséquences. Leur nature «spéculative» ainsi que leur caractère parfois obscur en font en effet des cibles privilégiées. Une partie de ce marché s’est écroulé. Cependant, l’activité financière associée reste gigantesque. On estime aujourd’hui la taille de ce marché à environ 7 fois la richesse produite à l’échelle planétaire en une année. Chaque jour, des transactions sont effectuées pour un montant avoisinant les 800 milliards de dollars. Ces chiffres semblent confirmer l’idée selon laquelle ce marché est complètement déconnecté d’une quelconque réalité économique. On associe souvent le terme «produit dérivé» à un pari sur l’évolution des cours. Ce qui suscite inévitablement de grands débats lorsque ceux-ci concernent un domaine aussi sensible que l’alimentation de base. Cependant, une analyse de l’importance relative des différentes classes d’actifs sur ce marché révèle qu’environ 90% des contrats portent exclusivement sur l’évolution des taux d’intérêt et des taux de change. Or, ces deux facteurs sont précisément fortement liés à l’économie réelle. Et ce n’est pas un hasard. Ce numéro de Regards économiques se veut essentiellement pédagogique. Il s’adresse aux lecteurs qui seraient peu familiers avec les produits dérivés et leurs applications. L’auteur propose un point de vue à contre-courant du discours généraliste qui plaide généralement pour un bannissement de ces produits. Sur base d’exemples simples, Frédéric Vrins nous explique que les produits dominants sur ce marché jouent un rôle de lubrifiant dans l’économie réelle. A la manière des contrats d’assurance, ils permettent de transférer des risques courus par des agents peu amènes à les gérer, vers des institutions spécialisées. La position des banques sur ces produits, souvent présentée comme spéculative, résulte en réalité de la nature fondamentale -voire de la raison d’être- d’une institution bancaire : un organisme offrant des services de protection financière. L’auteur attire enfin notre attention sur les dangers d’une régulation qui pénaliserait excessivement ce secteur. Ainsi par exemple, la titrisation est une technique d’ingénierie financière permettant de transformer une série de contrats individuels (souvent privés, comme des créances) en produits financiers que l’on peut donc qualifier de «dérivés». Ils sont souvent encore plus décriés que les produits «standards» évoqués plus haut dans la mesure où leur construction est nettement plus opaque. Si une titrisation excessive peut être pointée comme une des origines de la crise financière (via les subprimes), elle s’avère paradoxalement être aujourd’hui un outil fondamental dans sa résolution. Ainsi par exemple, le «rehaussement de crédit» est une technique intensément exploitée par le Fonds Européen d’Investissement destinée à diminuer le coût de financement des petites et moyennes entreprises. A l’heure de finaliser cet article, cette technique est également privilégiée pour solutionner la bulle des certificats verts. Malgré sa technicité, la régulation des produits dérivés est une problématique susceptible de nous impacter tous, quel que soit notre intérêt pour la finance. Ainsi, la fin des crédits hypothécaires à taux fixe (récemment évoquée en Belgique) peut être perçue comme une conséquence de la volonté de limiter le recours à ce type de produits.
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Vrins, Frédéric. "Numéro 142 - novembre 2018." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2018.11.01.

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Les produits dérivés ont mauvaise réputation auprès du grand public. Avec les manquements des agences de notation, ils sont en effet souvent pointés du doigt comme faisant partie des principales causes ayant entrainé la crise financière de 2008 dont nous continuons, aujourd’hui encore, à subir les conséquences. Leur nature «spéculative» ainsi que leur caractère parfois obscur en font en effet des cibles privilégiées. Une partie de ce marché s’est écroulé. Cependant, l’activité financière associée reste gigantesque. On estime aujourd’hui la taille de ce marché à environ 7 fois la richesse produite à l’échelle planétaire en une année. Chaque jour, des transactions sont effectuées pour un montant avoisinant les 800 milliards de dollars. Ces chiffres semblent confirmer l’idée selon laquelle ce marché est complètement déconnecté d’une quelconque réalité économique. On associe souvent le terme «produit dérivé» à un pari sur l’évolution des cours. Ce qui suscite inévitablement de grands débats lorsque ceux-ci concernent un domaine aussi sensible que l’alimentation de base. Cependant, une analyse de l’importance relative des différentes classes d’actifs sur ce marché révèle qu’environ 90% des contrats portent exclusivement sur l’évolution des taux d’intérêt et des taux de change. Or, ces deux facteurs sont précisément fortement liés à l’économie réelle. Et ce n’est pas un hasard. Ce numéro de Regards économiques se veut essentiellement pédagogique. Il s’adresse aux lecteurs qui seraient peu familiers avec les produits dérivés et leurs applications. L’auteur propose un point de vue à contre-courant du discours généraliste qui plaide généralement pour un bannissement de ces produits. Sur base d’exemples simples, Frédéric Vrins nous explique que les produits dominants sur ce marché jouent un rôle de lubrifiant dans l’économie réelle. A la manière des contrats d’assurance, ils permettent de transférer des risques courus par des agents peu amènes à les gérer, vers des institutions spécialisées. La position des banques sur ces produits, souvent présentée comme spéculative, résulte en réalité de la nature fondamentale -voire de la raison d’être- d’une institution bancaire : un organisme offrant des services de protection financière. L’auteur attire enfin notre attention sur les dangers d’une régulation qui pénaliserait excessivement ce secteur. Ainsi par exemple, la titrisation est une technique d’ingénierie financière permettant de transformer une série de contrats individuels (souvent privés, comme des créances) en produits financiers que l’on peut donc qualifier de «dérivés». Ils sont souvent encore plus décriés que les produits «standards» évoqués plus haut dans la mesure où leur construction est nettement plus opaque. Si une titrisation excessive peut être pointée comme une des origines de la crise financière (via les subprimes), elle s’avère paradoxalement être aujourd’hui un outil fondamental dans sa résolution. Ainsi par exemple, le «rehaussement de crédit» est une technique intensément exploitée par le Fonds Européen d’Investissement destinée à diminuer le coût de financement des petites et moyennes entreprises. A l’heure de finaliser cet article, cette technique est également privilégiée pour solutionner la bulle des certificats verts. Malgré sa technicité, la régulation des produits dérivés est une problématique susceptible de nous impacter tous, quel que soit notre intérêt pour la finance. Ainsi, la fin des crédits hypothécaires à taux fixe (récemment évoquée en Belgique) peut être perçue comme une conséquence de la volonté de limiter le recours à ce type de produits.
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Wibaut, Serge. "Numéro 64 - décembre 2008." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15603.

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Abstract:
Dans ce numéro de Regards économiques, nous montrons comment la crise des prêts hypothécaires (crise des subprimes) aux Etats-Unis a ébranlé l’ensemble du système financier international. L’octroi des créances à des ménages à faible revenu s’est déroulé dans un paysage fortement modifié depuis la fin des années 80. Le secteur financier devenu fortement endetté, encouragé en cela par des taux d’intérêt bas, un immense accroissement de liquidités sur les marchés et une réglementation parfois trop laxiste, s’est en outre souvent appuyé sur des montage financiers complexes, que ce soit via des produits dérivés ou des opérations de titrisation, pour améliorer sa rentabilité. L’introduction de techniques mathématiques sophistiquées pour mesurer leurs risques a probablement aussi donné aux financiers un faux sentiment de sécurité, diminuant en cela l’aversion au risque. Enfin, de nouveaux acteurs, les hedge funds, agissant en-dehors de toute réglementation, ont eu tendance à spéculer fortement sur les marchés au cours des 20 dernières années exacerbant toute tendance fondamentale sur les marchés financiers. La crise des subprimes démarre dans le courant de l’année 2006 et se déroule tout au long de l’année 2007 pour atteindre son paroxysme à l’automne 2008 où de nombreuses banques tombent en faillite ou doivent faire appel à leur Etat respectif pour renflouer leurs fonds propres. Différentes leçons peuvent être tirées de cette crise (qui n’a pas encore connu son épilogue) : il faut revoir la réglementation bancaire que ce soit sur le niveau d’endettement des banques (que l’on doit limiter) ou sur leurs ratios de liquidité. Trop de banques n’ont pas suivi des règles de gestion bilantaire élémentaires et de simple bon sens : il faut donc les limiter dans les excès qu’elles peuvent commettre; au-delà d’une meilleure coordination internationale entre les contrôleurs prudentiels des institutions financières, la manière de travailler de ceux-ci doit être revue. Ils se sont trop souvent tenus très éloignés de la réalité du terrain ou laissés apaiser par les discours lénifiant de certains banquiers; il faut absolument mettre en place un contrôle des hedges funds et, à tout le moins, vis-à-vis de ceux suffisamment grands que pour faire courir un risque systémique au monde financier; la composition des conseils d’administration de certaines banques a trop souvent été inadéquate : ne faudrait-il pas imposer des spécialistes de la gestion des risques sur ces conseils ?; certaines règles comptables doivent être revues, en particulier celles qui concernent l’évaluation des instruments s’échangeant sur des marchés très peu liquides. Ces règles sont actuellement trop rigides et poussent les banques à afficher des pertes qui ne se matérialiseront peut-être pas; il faut revoir la législation en matière de conglomérats financiers : le rapprochement de banques de détail, de banques d’affaires, d’assurance et de gestionnaire d’actifs au sein d’une même enseigne ne sert pas au mieux les intérêts des clients et peut faire courir des risques similaires à ceux que le monde a couru pendant la crise des années 30; les agences de rating (ou agences de notation), qui portent une lourde part de responsabilité dans la crise actuelle, doivent devenir plus transparentes dans leurs méthodes de travail et leur système de rémunération devrait être réexaminé.
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Wibaut, Serge. "Numéro 64 - décembre 2008." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2008.12.01.

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Abstract:
Dans ce numéro de Regards économiques, nous montrons comment la crise des prêts hypothécaires (crise des subprimes) aux Etats-Unis a ébranlé l’ensemble du système financier international. L’octroi des créances à des ménages à faible revenu s’est déroulé dans un paysage fortement modifié depuis la fin des années 80. Le secteur financier devenu fortement endetté, encouragé en cela par des taux d’intérêt bas, un immense accroissement de liquidités sur les marchés et une réglementation parfois trop laxiste, s’est en outre souvent appuyé sur des montage financiers complexes, que ce soit via des produits dérivés ou des opérations de titrisation, pour améliorer sa rentabilité. L’introduction de techniques mathématiques sophistiquées pour mesurer leurs risques a probablement aussi donné aux financiers un faux sentiment de sécurité, diminuant en cela l’aversion au risque. Enfin, de nouveaux acteurs, les hedge funds, agissant en-dehors de toute réglementation, ont eu tendance à spéculer fortement sur les marchés au cours des 20 dernières années exacerbant toute tendance fondamentale sur les marchés financiers. La crise des subprimes démarre dans le courant de l’année 2006 et se déroule tout au long de l’année 2007 pour atteindre son paroxysme à l’automne 2008 où de nombreuses banques tombent en faillite ou doivent faire appel à leur Etat respectif pour renflouer leurs fonds propres. Différentes leçons peuvent être tirées de cette crise (qui n’a pas encore connu son épilogue) : il faut revoir la réglementation bancaire que ce soit sur le niveau d’endettement des banques (que l’on doit limiter) ou sur leurs ratios de liquidité. Trop de banques n’ont pas suivi des règles de gestion bilantaire élémentaires et de simple bon sens : il faut donc les limiter dans les excès qu’elles peuvent commettre; au-delà d’une meilleure coordination internationale entre les contrôleurs prudentiels des institutions financières, la manière de travailler de ceux-ci doit être revue. Ils se sont trop souvent tenus très éloignés de la réalité du terrain ou laissés apaiser par les discours lénifiant de certains banquiers; il faut absolument mettre en place un contrôle des hedges funds et, à tout le moins, vis-à-vis de ceux suffisamment grands que pour faire courir un risque systémique au monde financier; la composition des conseils d’administration de certaines banques a trop souvent été inadéquate : ne faudrait-il pas imposer des spécialistes de la gestion des risques sur ces conseils ?; certaines règles comptables doivent être revues, en particulier celles qui concernent l’évaluation des instruments s’échangeant sur des marchés très peu liquides. Ces règles sont actuellement trop rigides et poussent les banques à afficher des pertes qui ne se matérialiseront peut-être pas; il faut revoir la législation en matière de conglomérats financiers : le rapprochement de banques de détail, de banques d’affaires, d’assurance et de gestionnaire d’actifs au sein d’une même enseigne ne sert pas au mieux les intérêts des clients et peut faire courir des risques similaires à ceux que le monde a couru pendant la crise des années 30; les agences de rating (ou agences de notation), qui portent une lourde part de responsabilité dans la crise actuelle, doivent devenir plus transparentes dans leurs méthodes de travail et leur système de rémunération devrait être réexaminé.
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