Academic literature on the topic 'Option citoyenne (Mouvement politique)'

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Journal articles on the topic "Option citoyenne (Mouvement politique)"

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Goldenberg, Anne, and Serge Proulx. "L’agir politique au regard des technologies de l’information et de la communication." Globe 14, no. 1 (September 27, 2011): 99–120. http://dx.doi.org/10.7202/1005988ar.

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Abstract:
La gauche québécoise peut-elle inventer de nouveaux espaces citoyens à partir des configurations sociopolitiques ouvertes par les technologies de l’information et de la communication (TIC) ? Nous avons repéré trois formes de militantisme à l’oeuvre dans ce nouveau contexte. Un premier militantisme oriente ses actions vers un accès élargi aux moyens techniques. Issus du milieu communautaire, des militants, hommes et femmes, s’assurent que le plus grand nombre puisse utiliser les technologies, les comprendre, les maîtriser, tout en se maintenant à distance des logiques commerciales sous-jacentes au développement technologique. Or, dans un contexte fortement marqué par l’idéologie néolibérale, les milieux communautaires sont aujourd’hui contraints de réorienter leurs modes d’intervention ou de financement, ce qui complexifie leurs actions pour l’accessibilité. Un second militantisme fait plus directement usage des médias. Ainsi, des groupes activistes ont pris l’habitude de publiciser eux-mêmes leurs actions. Par ce moyen, ils proposent une signification globale à leurs actions locales. Ils ont appris à reconsidérer leurs relations aux technologies et à la communication. Face à l’invasion des pratiques publicitaires, certains de ces activistes s’organisent aussi pour subvertir les messages au sein même des espaces de propagande et de marketing. Décriant la privatisation croissante des médias québécois, d’autres initiatives ont émergé pour fournir une option de qualité, portée par des amateurs, mais aussi par des journalistes libérés de leurs contraintes habituelles. Un troisième militantisme s’attaque plus directement à la conception même et à la propriété des dispositifs communicationnels. Ces groupes « activistes de la technique » revendiquent un droit de regard et d’intervention sur la conception et le fonctionnement même des dispositifs sociotechniques qui nous entourent. Ils militent à la fois pour la production de dispositifs au code librement accessible, pour la mise à disposition de biens communs informationnels et pour un libre accès aux connaissances. Comment ces trois formes de militantisme sont-elles reliées ? Dans quelle mesure ces nouveaux militantismes témoignent-ils d’un mouvement global de reconfiguration de l’agir politique ? Ces formes de militance orientées vers la technique peuvent-elles avoir une portée politique à plus long terme ?
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Patsias, Caroline, and Sylvie Patsias. "Nouvelles instances participatives et contre-pouvoirs : Fung et Wright «revisités» à partir des expériences marseillaises et québécoises." Canadian Journal of Political Science 42, no. 2 (June 2009): 387–415. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423909090404.

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Abstract:
Résumé. Selon Fung et Wright, la mise en place d'une gouvernance participative impliquerait l'apparition de contre-pouvoirs spécifiques, différents de ceux qui caractérisent les espaces politiques «agonistiques» dans lesquels opèrent les mouvements sociaux. Nous discutons ces conclusions à partir d'une comparaison des rôles joués par des comités de citoyens à Marseille et à Québec dans l'émergence et l'activité d'instances participatives nouvelles. À l'inverse des deux auteurs, nous soulignons que, dans certains cas au moins, la mise en place d'une gouvernance plus participative ne saurait se passer de l'existence de mouvements sociaux, et que certaines des «qualités» que Fung et Wright prêtent aux contre-pouvoirs spécifiques des nouvelles instances participatives peuvent favoriser, au contraire, des logiques de cooptation, néfastes aux pratiques de la démocratie participative. Nous terminons cette discussion par une réflexion plus générale sur les façons de penser le conflit en science politique et sur leur pertinence épistémologique et heuristique.Abstract. According to Fung and Wright, the establishment of participatory governance involves specific stakeholders, different from those characterizing the “antagonistic” political spaces in which social movements operate. We discuss these conclusions via a comparison of roles played by citizens' committees in Marseille and Quebec City in the emergence of new participatory instances. Contrary to the two authors, we stress that, at least in certain cases, the establishment of more participatory governance could not occur without the existence of social movements. More precisely, some features that Fung and Wright attribute to participatory stakeholders could, on the contrary, favour co-optation, harmful to the practices of participatory democracy. We complete this discussion with a more general overview of ways of perceiving the conflict in political science and their epistemological and heuristic relevance.
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Latendresse, Anne. "L’émergence des sommets citoyens de Montréal : vers la construction d’un programme autour du droit à la ville ?" Nouvelles pratiques sociales 21, no. 1 (November 20, 2008): 104–20. http://dx.doi.org/10.7202/019361ar.

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Résumé À partir des années 2000 à Montréal, quatre sommets citoyens ont permis à des citoyens organisés et non organisés de discuter d’enjeux urbains et de démocratie participative dans une « perspective citoyenne, indépendante et non partisane ». S’inspirant de la notion du droit à la ville développée par Henri Lefebvre, les sommets mettent de l’avant le droit des citoyens et des citoyennes à définir la ville, et ce peu importe leur statut. Dans le cadre de cet article, nous posons l’hypothèse que ces sommets contribuent à la construction d’un agenda citoyen et d’un espace politique autonome. Toutefois, dans un contexte marqué par la globalisation, le néolibéralisme et la diversification des populations qui habitent les métropoles, les nouvelles formes organisationnelle et politique expérimentées par les sommets citoyens de Montréal posent un certain nombre de défis auxquels devra réagir le mouvement urbain.
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Sarrasin, Rachel, Anna Kruzynski, Sandra Jeppesen, and Émilie Breton. "Radicaliser l’action collective : portrait de l’option libertaire au Québec." Thème 3 – Luttes sociales, no. 75 (May 11, 2016): 218–43. http://dx.doi.org/10.7202/1036306ar.

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Abstract:
La mobilisation contre la mondialisation des échanges économiques au tournant du xxie siècle et, au Québec en particulier, dans le cadre du Sommet des Amériques en 2001 a donné l’impulsion à un mode d’engagement politique qui prend forme à l’extérieur des voies institutionnalisées de l’action partisane et du milieu communautaire. S’inspirant de la pensée politique anarchiste, les initiatives en apparence fragmentées qui s’inscrivent dans cette option libertaire forment aujourd’hui dans la province une communauté de mouvement social antiautoritaire. L’article a pour objectif de tracer un portrait empirique de cette communauté en dégageant la culture politique et l’interface organisationnelle qui relient les différents acteurs qui la composent. Mobilisés sur une variété de thématiques de lutte, ces acteurs antiautoritaires portent l’embryon d’un projet politique alternatif fondé sur la promotion de l’autonomie collective. Ce faisant, la communauté antiautoritaire porte les germes d’une façon novatrice de se réapproprier le politique par la pratique de la préfiguration, contribuant à la radicalisation du répertoire des formes d’engagement disponibles dans le paysage social et politique québécois.
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Sarrasin, Rachel, Anna Kruzynski, Sandra Jeppesen, and Émilie Breton. "Radicaliser l’action collective : portrait de l’option libertaire au Québec." Partie 3 – Le diagnostic de radicalité/radicalisation, no. 68 (March 12, 2013): 141–66. http://dx.doi.org/10.7202/1014809ar.

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Abstract:
La mobilisation contre la mondialisation des échanges économiques au tournant du xxie siècle et, au Québec en particulier, dans le cadre du Sommet des Amériques en 2001 a donné l’impulsion à un mode d’engagement politique qui prend forme à l’extérieur des voies institutionnalisées de l’action partisane et du milieu communautaire. S’inspirant de la pensée politique anarchiste, les initiatives en apparence fragmentées qui s’inscrivent dans cette option libertaire forment aujourd’hui dans la province une communauté de mouvement social antiautoritaire. L’article a pour objectif de tracer un portrait empirique de cette communauté en dégageant la culture politique et l’interface organisationnelle qui relient les différents acteurs qui la composent. Mobilisés sur une variété de thématiques de lutte, ces acteurs antiautoritaires portent l’embryon d’un projet politique alternatif fondé sur la promotion de l’autonomie collective. Ce faisant, la communauté antiautoritaire porte les germes d’une façon novatrice de se réapproprier le politique par la pratique de la préfiguration, contribuant à la radicalisation du répertoire des formes d’engagement disponibles dans le paysage social et politique québécois.
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Degeilh, B., G. Bailly, S. Le Guen, and S. Poulain. "De l’asile à la cité." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 647. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.012.

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Abstract:
Contexte et objectifsUn pôle intersectoriel dédié aux patients dits longs séjours a été créé en 2010 au sein de l’hôpital psychiatrique de Dordogne. Une active politique de réhabilitation psycho-sociale a été élaborée pour les quatre années du contrat de pôle dans lequel s’engageait alors une petite équipe pluridisciplinaire déterminée à désinstitutionnaliser ces patients (30 % des « lits » du centre hospitalier).Philosophie des soins et moyens engagésCure and care, socle de l’empowerment[1]. Des soins spécifiques, notamment la déclinaison originale de l’éducation thérapeutique du patient, la remédiation cognitive et l’apprentissage des habiletés sociales, ont porté un processus de rétablissement [2] ouvrant les portes de l’asile à des personnes hospitalisées depuis des années. Développement des partenariats au-delà des institutions sanitaires et médico-sociales, le soutien d’organismes publics et d’entreprises privées (associations, artisans) a redonné une présence citoyenne à ces malades dénommés chroniques dont la vie s’était longtemps limitée pour l’essentiel à l’enceinte de l’hôpital psychiatrique.Création d’une associationNotre association ARCHES a animé deux sections. La première, scientifique, a organisé trois colloques sur l’actualité des thérapies proposées dans les troubles psychiatriques chroniques et la déstigmatisation de la maladie mentale. La deuxième a oeuvré à développer la psychiatrie communautaire en soutenant l’installation des patients dans la cité et l’implication de nos partenaires profanes [3].Résultats et analyse critiqueQuinze pour cent de notre patientèle est installée en appartement, 30 % en établissement médico-social. Les limites de nos actions, qui s’inscrivent dans le droit fil des rapports ministériels [4], sont tracées au sein de notre équipe, de notre institution et du contexte socio-économique.ConclusionNotre équipe pose une expertise loco-régionale en soins de suite et de réadaptation psychosociale après ses quatre années d’exercice dans un mouvement d’idées et d’actions que certains nomment psychiatrie citoyenne pour que les personnes souffrant de troubles mentaux chroniques réintègrent la vie communautaire autant que faire se peut.
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Doran, Marie-Christine. "Les femmes et la politique au Chili : la dynamique et l’impact de l’accession au pouvoir de Michelle Bachelet." Articles 23, no. 1 (September 24, 2010): 9–27. http://dx.doi.org/10.7202/044420ar.

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Abstract:
Cet article se penche sur la signification de l’élection d’une présidente au Chili dans des conditions politiques atypiques. Dans un contexte où l’élection de Michelle Bachelet, au second tour des présidentielles de 2006, n’émanait ni d’une évolution institutionnelle favorisant une meilleure représentation politique des femmes, ni d’avancées du mouvement féministe au Chili, l’auteure propose d’analyser les éléments qui marquent néanmoins un héritage politique spécifique et sont susceptibles de distinguer et de marquer le passage d’une femme au pouvoir dans la politique chilienne, malgré des conditions institutionnelles défavorables au départ. Seront ainsi analysés les facteurs qui fondent la profonde légitimité de la présidente à gouverner, avec des taux de popularité sans précédents à la fin de son mandat, de même que les orientations politiques particulières qui permettent de distinguer son gouvernement et de parler désormais des « politiques bacheletistes ». Par des avancées en matière d’égalité des conditions des femmes, par l’adoption de politiques pluralistes se revendiquant de l’élargissement des droits universels et d’une position nouvelle en matière de justice, par l’institution de recours judiciaires inédits et par un nouveau style de politique fondé sur la convocation, la première présidente a marqué la politique chilienne d’une option qui lui est propre, tranchant en partie sur la ligne de politiques d’assistance et la démocratie de consensus adoptée par les précédents gouvernements de la Concertation des partis pour la démocratie depuis la fin de la dictature.
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Ouellet, Fernand. "L'échec du mouvement insurrectionnel, 1837-1839." Articles 6, no. 2 (April 12, 2005): 135–61. http://dx.doi.org/10.7202/055264ar.

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Abstract:
Le mouvement insurrectionnel de 1837-38 a été interprété de multiples façons. Certains historiens y ont vu le fruit d'une poussée subite de colère et d'indignation, évidemment non préméditée, qui aurait été déclenchée par les résolutions de Lord Russell qui violaient un principe constitutionnel. Cette vue des choses nous paraît assez peu conforme à la mentalité canadienne-française. Le recours spontané aux armes n'a jamais été le moyen de prédilection utilisé par les Canadiens français pour réaliser leurs objectifs collectifs ou pour faire valoir leurs réclamations. La Fontaine qui les connaissait bien disait que leur arme principale était l'inertie et, ajoutons-le, l'agitation verbale. Les insurrections ne s'expliquent principalement ni par une réaction spontanée ni par le souci de défendre des principes, soit politiques, soit constitutionnels. La masse paysanne ne vivait pas encore à l'âge du libéralisme ni à celui de la démocratie. D'autres historiens, parfois les mêmes, ont parlé d'aboutissement logique d'un long conflit politique et constitutionnel, par conséquent non nationaliste en ses dimensions principales mais ultimement de portée nationale. Quelques-uns cependant, tel Filteau, n'ont pas hésité à postuler le caractère nationaliste des troubles de 1837-38. On a aussi parlé d'explosion de caractère réformiste ; on a opéré un rapprochement avec le mouvement chartiste anglais, avec celui de la démocratie jacksonnienne ; finalement, on a annexé à une même réalité les insurrections des deux Canadas. On a voulu montrer par là qu'il s'agissait en définitive d'abattre des oligarchies coloniales afin de promouvoir un système colonial édifié sur des bases plus libérales. En somme, le phénomène insurrectionnel, pour autant que ses origines réelles, son caractère, son ampleur et ses conséquences sont mis en cause, a été simplifié à l'extrême. On ne doit pas non plus oublier les condamnations systématiques, appuyées sur le droit canon et les préceptes moraux, dont ce mouvement a été l'objet de la part de nombreux historiens. À cet égard, Chapais fait figure de modèle. Il est parvenu à surclasser bien des historiens-clercs sur leur propre terrain, soit, celui de la ferveur moralisante. Que beaucoup de ces interprétations soient partiellement justes, on l'admettra volontiers. Mais ce qui, dans l'ensemble, fait le plus défaut, c'est une perspective globale qui restitue à ce phénomène son sens et sa complexité. Il nous paraît évident que si le mouvement insurrectionnel n'avait eu que des racines politiques, même lointaines, il n'aurait pas eu lieu. Il est non moins clair que s'il n'avait engagé que des principes abstraits, il n'aurait en aucune façon mobilisé la masse rurale, pas plus, du reste, que les professions libérales. La crise qui prépara l'explosion insurrectionnelle était d'abord économique et sociale avant d'être politique. La crise agricole, les tensions démographiques et sociales, la situation particulièrement critique des professions libérales, sont les fondements principaux de la réaction nationaliste qui mobilise certaines élites et rallie une portion importante de la masse. On ne niera pas non plus l'influence des idéologies autres que le nationalisme. Nous avons déjà dit pourquoi elles ont fait intrusion dans la société canadienne-française et quelles fonctions elles y ont assumées. Le libéralisme français et anglais, le radicalisme britannique, la démocratie jeffersonnienne et jacksonnienne ont, tour à tour et à des degrés divers, influencé les élites politiques en fonction même des besoins qui leur étaient propres. Mais ces courants idéologiques n'ont jamais rejoint la masse rurale pas plus que la minorité ouvrière. Au total, on dira que ces systèmes de valeurs et de pensée demeurent tributaires des fins poursuivies par l'idéologie dominante, le nationalisme. Ajoutons qu'avant de s'exprimer dans deux insurrections successives, la réaction nationaliste, parce qu'elle visait au contrôle des structures politiques au profit des professions libérales et de la nationalité canadienne-française, s'affirme au niveau politique. A partir de 1806, les conflits politiques s'enracinent en même temps que les malaises économiques, les pressions démographiques et les tensions sociales. De temps à autre, en regard même des améliorations passagères survenues dans l'un ou l'autre secteur, on assiste à un amenuisement relatif des conflits. Même si l'initiative majeure appartient à l'économique, l'interdépendance des différents niveaux d'activité éclate à chaque instant. Il en est de même de la mentalité et des oscillations de la psychologie collective qui se situent en regard même de ce contexte global. L'heure est au pessimisme, aux visions tragiques et à l'agressivité. G.-J. de Lotbinière écrira en 1852 : « Il me semble que nous sommes dans un âge où l'on sent plus vivement qu'autrefois. Nos Pères savaient conserver jusqu'à la fin leur vivacité et leur gaieté malgré toutes les vicissitudes de la vie, maintenant nous prenons tout au sérieux : vie intime, vie publique. Nos blessures ne se cicatrisent plus. À qui la faute ? ». On ne doit pas oublier non plus le rôle capital des personnalités dominantes, en particulier le rôle de Papineau. Ce dernier est à la fois le reflet de la situation, un de ses principaux définisseurs et l'instrument par lequel s'exprime la réaction nationaliste. Ses ambitions, ses intérêts et surtout sa personnalité en font l'homme de cette réaction Arrivé à la tête du mouvement nationaliste pour toutes sortes de motivations, il parvient à en conserver la direction pendant près de vingt-cinq ans. Après 1830, il forme même le projet de devenir président d'une république canadienne-française indépendante ou rattachée à l'Angleterre par des liens fort ténus. Mais Papineau était l'homme de l'opposition, de l'obstruction systématique et de l'agitation verbale. Il n'était pas taillé pour l'action. Idéaliste, doctrinaire, indécis, profondément tiraillé entre des tendances contraires, son royaume était la Chambre d'Assemblée. Il était davantage un symbole que l'animateur d'un mouvement révolutionnaire. En somme, rien ne le prédisposait, si ce n'est son ambition et la fidélité au mythe qu'il incarnait, à être le chef d'une insurrection et à le demeurer malgré tout. Pourtant ses attitudes politiques conduisaient directement à une prise d'armes. L'obstruction systématique qu'il pratique après 1831-32 et l'intransigeance de ses revendications ne pouvaient avoir d'autre issue à moins que l'Angleterre et la minorité britannique du Bas-Canada ne consentissent à des concessions globales. Or, l'une et l'autre se refusent absolument à envisager cette option. Au moment où débute l'année 1837, les conflits politiques paraissent insolubles. En somme, les insurrections de 1837-38 seraient l'aboutissement logique d'un ensemble de facteurs, dont certains jouaient depuis les premières années du XIXe siècle. Est-ce à dire que cela suffisait à garantir le succès de l'opération ?
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Trom, Danny. "Elias sur l’antisémitisme: le sionisme ou la sociologie." Annales. Histoire, Sciences Sociales 71, no. 02 (June 2016): 385–419. http://dx.doi.org/10.1353/ahs.2016.0063.

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Abstract:
Résumé Appuyé sur une lecture du texte d’intervention de Norbert Elias « Sociologie de l’antisémitisme allemand », paru en 1929 dans une revue israélite communautaire, cet article se propose de reconsidérer la trajectoire intellectuelle du sociologue. Il soutient que dans ce texte aux allures circonstancielles Elias thématise le choix qu’il fait en faveur de la sociologie. Cette option vient se substituer à et recouvrir son engagement sioniste dans le mouvement de jeunesse Blau-Weiss, comme le laisse entendre, malgré son ambiguïté, la phrase conclusive de son texte où il présente aux juifs d’Allemagne une alternative: l’émigration collective vers la Palestine ou la lucidité tirée du diagnostic sociologique de la situation. L’article situe d’abord ce texte d’intervention dans la palette des analyses de l’antisémitisme en Allemagne durant les années 1920, en particulier celles de Franz Oppenheimer, dans son rapport au sionisme. Il le situe ensuite dans ce courant de la sociologie mené par Karl Mannheim, dont Elias sera l’assistant à Francfort, dans son contraste avec la perspective développée à la même époque par l’École de Francfort. Enfin, il montre que le geste de distanciation sociologique opéré par Elias viendra imperceptiblement se substituer à la distanciation politique qui avait le sionisme pour pivot, un geste scientifique qui supposait d’effacer définitivement de sa mémoire l’option politique sioniste en faveur de laquelle il avait pourtant longtemps milité.
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Savage, Larry. "Quebec Labour and the Referendums." Canadian Journal of Political Science 41, no. 4 (December 2008): 861–87. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423908081067.

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Abstract:
Abstract.The Quebec labour movement's decision to withdraw its support for Canada's federal system in the 1970s and instead embrace the sovereignist option was unquestionably linked to the intersection of class and nation in Quebec. In this period, unions saw the sovereignist project as part of a larger socialist or social democratic societal project. Because the economic inequalities related to ethnic class, which fuelled the labour movement's support for sovereignty in the 1970s, were no longer as prevalent by the time of Quebec's 1995 referendum, organized labour's continued support for the sovereignist option in the post-referendum period cannot adequately be explained using the traditional lens of class and nation. This paper employs an institutional comparative analysis of Quebec's three largest trade union centrals with a view to demonstrating that organized labour's primary basis for supporting sovereignty has changed considerably over time. While unions have not completely abandoned a class-based approach to the national question, they have tended to downplay class division in favour of an emphasis on Quebec's uniqueness and the importance of preserving the collective francophone identity of the nation. Party–union relations, the changing cultural, political and economic basis of the sovereignist project and the emergence of neoliberalism in Quebec are offered as key explanatory factors for the labour movement's shift in focus.Résumé.La décision du mouvement syndical québécois de retirer son soutien du système fédéral, dans les années 1970, et d'embrasser l'option souverainiste, a été liée incontestablement à l'intersection de classe et nation au Québec. Dans cette période, les syndicats ont vu le projet souverainiste en tant qu'élément d'un plus grand projet de société à caractère social démocratique ou socialiste. Toutefois, puisque les inégalités économiques associées à la classe ethnique qui avaient poussé le mouvement syndical dans le camp de la souveraineté n'étaient plus aussi prononcées lors du référendum de 1995, l'analyse traditionnelle de classe et nation ne peut plus expliquer le maintien de sa position souverainiste durant la période postréférendaire. Cet article se fonde sur une analyse comparative et institutionnelle des trois plus grandes centrales syndicales québécoises en vue de démontrer que les motifs premiers de l'appui syndical au projet souverainiste ont changé considérablement avec le temps. Même si les syndicats n'ont pas complètement abandonné l'approche militante surla question nationale, ils ont relégué les divisions de classes au second plan et plutôt mis l'accent sur le caractère distinct du Québec et sur l'importance de préserver l'identité francophone collective de la nation. Les relations entre les syndicats et les partis politiques, la base culturelle, politique et économique du projet souverainiste, et l'introduction du néolibéralisme au Québec sont présentées en tant que facteurs principaux expliquant l'évolution de la position syndicale à l'égard de la question nationale.
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Dissertations / Theses on the topic "Option citoyenne (Mouvement politique)"

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Papin, Timothée. "Pricing of Corporate Loan : Credit Risk and Liquidity cost." Phd thesis, Université Paris Dauphine - Paris IX, 2013. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00937278.

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Abstract:
This PhD thesis investigates the pricing of a corporate loan according to the credit risk, the liquidity cost and the embedded prepayment option. A loan contract issued by a bank for its corporate clients is a financial agreement that often comes with more flexibility than a retail loan contract. These options are designed to meet clients' expectations and can include e.g., a prepayment option (which entitles the client, if he desires so, to pay all or a fraction of its loan earlier than the maturity). The prepayment is the main option and it will be study in this thesis. In order to decide whether the exercise of the option is worthwhile the borrower compares the remaining payments with the outstanding amount of the loan. If the remaining payments exceed the nominal value then it is optimal for the borrower to refinance his debt at a lower rate. For a bank, the prepayment option is essentially a reinvestment risk, i.e. the risk that the borrower decides to repay earlier his/her loan and that the bank cannot reinvest his/her excess of cash in a new loan with same characteristics.The valuation problem of the prepayment option can be modelled as an embedded compound American option on a risky debt owned by the borrower. We choose in this thesis to price a loan and its prepayment option by resolving the associated PDE instead of binomial trees (time-consuming) or Monte Carlo techniques (slow to converge).
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Books on the topic "Option citoyenne (Mouvement politique)"

1

David, Françoise. Bien commun recherché: Une option citoyenne. Montréal: Éditions Écosociété, 2004.

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