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Mahiou, Ahmed. "Du droit économique au nouvel ordre économique international : quelques réflexions." Revue internationale de droit économique XXVII, no. 4 (2013): 523. http://dx.doi.org/10.3917/ride.274.0523.

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Bernier, Ivan. "Souveraineté et interdépendance dans le nouvel ordre économique international." Études internationales 9, no. 3 (April 12, 2005): 361–82. http://dx.doi.org/10.7202/700873ar.

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Abstract:
The concept of a new international economic order remains ambiguous not only in the sphere of economies, which has already been demonstrated, but also from a juridical point of view. To further explore the latter aspect, the author considers the principal texts treating the new international economic order and seeks to identify the juridical bases thereof. Three main trends emerge : the first propounds a very absolutist conception of sovereignty, the second invokes the world government model, and the third, claiming middle ground between the previous two, aims toward a regrouping of individual sovereignties within collective structures better able to safeguard common interests. But it is still too early to say which of these approaches will hold away. For the moment, the current legal order obtains with, at the very most, some adjustments.
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3

Bartenstein, Kristin. "De Stockholm à Copenhague : genèse et évolution des responsabilités communes mais différenciées dans le droit international de l’environnement." McGill Law Journal 56, no. 1 (February 22, 2011): 177–228. http://dx.doi.org/10.7202/045701ar.

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Abstract:
Dès les années 1960, les inégalités économiques flagrantes ont inspiré les pays du tiers-monde, qui souhaitaient un rattrapage économique, à exiger l’instauration d’un nouvel ordre économique international. Le droit a réagi aux inégalités économiques par le développement du concept de traitement différencié au regard des obligations conventionnelles respectives des États. Depuis les années 1970, une conscience environnementale s’est ajoutée à la conscience économique et sociale de la communauté internationale. C’est dans ce contexte que le concept des « responsabilités communes mais différenciées » a été formulé. Cet article a pour objectif d’analyser la genèse et l’évolution des responsabilités communes mais différenciées en droit international de l’environnement tout en attirant l’attention sur les contrastes les plus frappants par rapport au traitement différencié et plus favorable du système commercial multilatéral et les responsabilités communes mais différenciées du droit international de l’environnement. L’auteur souhaite ainsi poser un premier jalon à une analyse véritablement transversale du traitement différencié. L’émergence du concept des responsabilités communes mais différenciées, déclenchée par la Conférence de Stockholm de 1972, et sa réception dans les traités sur l’environnement feront l’objet de la première partie qui analysera aussi la nature juridique du concept. Ses fondements seront ensuite étudiés en passant en revue les considérations pratiques et éthiques qui ont présidé à son émergence et qui justifient toujours son utilisation. Enfin, ses différentes articulations dans les traités sur l’environnement seront examinées en procédant à leur classification.
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Reis, Patrice. "Ordre public économique et pouvoirs privés économiques : le droit de la concurrence cœur de l’ordre public économique." Revue internationale de droit économique XXXIII, no. 1 (2019): 11. http://dx.doi.org/10.3917/ride.331.0011.

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5

Teller, Marina. "La régulation des marchés financiers entre pouvoirs privés économiques et ordre public économique." Revue internationale de droit économique XXXIII, no. 1 (2019): 91. http://dx.doi.org/10.3917/ride.331.0091.

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Bergé, Jean-Sylvestre. "Topographie des rapports « pouvoirs privés économiques » et « ordre public économique » autour de la figure générale du standard." Revue internationale de droit économique XXXIII, no. 1 (2019): 23. http://dx.doi.org/10.3917/ride.331.0023.

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Oudebji, Mohamed. "Les principes contemporains de la coopération internationale sur le commerce des produits de base." Les Cahiers de droit 32, no. 3 (April 12, 2005): 711–28. http://dx.doi.org/10.7202/043098ar.

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Abstract:
Le commerce des produits de base a fait l'objet d'études nombreuses de la part des économistes. Le juriste doit-il demeurer indifférent à une telle question qui, apparemment à tout le moins, ne réfère qu'à un problème purement économique ? Non si l'on considère que la notion de « Fonds Commun des produits de base » a investi depuis une dizaine d'années le champ du droit international du développement, en tant que principe contemporain du nouvel ordre économique des produits de base. Cet article essaie de montrer que les efforts sectoriels de stabilisation des prix devraient être complétés, dans l'avenir, par une coopération intégrée qui est de nature à apporter des solutions additionnelles à l'objectif de stabilisation.
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de Waart, P. J. I. M. "Bermejo Romualdo, Vers un nouvel ordre économique international, Editions Universitaires Fribourg, Fribourg 1982, VIII + 527 pp." Netherlands International Law Review 33, no. 02 (August 1986): 273. http://dx.doi.org/10.1017/s0165070x0001158x.

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Géré, François. "Une force stratégique repensée et une puissance économique essentielles face à un ordre mondial menacé." Revue internationale et stratégique 63, no. 3 (2006): 71. http://dx.doi.org/10.3917/ris.063.0071.

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BOSSCHE, Olivier VAN DEN. "Lomé et la coopération industrielle CEE-ACP en 1975: entre Nouvel ordre économique international et poursuite des intérêts industriels européens." Journal of European Integration History 25, no. 2 (2019): 243–62. http://dx.doi.org/10.5771/0947-9511-2019-2-243.

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Abstract:
In 1975, the Lomé Convention, which manages relations between the EEC and the countries of the ACP (Africa Caribbean Pacific) group, introduces a chapter on "industrial cooperation". This new policy aims to develop production sectors (industry, agriculture, mining and tourism) in the ACP countries, and embodies the egalitarian partnership discourse specific to the New International Economic Order. Using unpublished archives from the European Commission, the ACP Secretariat, the Centre for Industrial Development and interviews with the administrators in charge in the 1970s, we study the complexity of the networks of internal and external actors at DG- VIII responsible for setting up EEC-ACP industrial cooperation in Brussels. In doing so, we show that industrial cooperation is created out of the political will to rethink relations between European countries and previous African colonies in the framework of the NIEO; we also show the persistence of interests from private European economic circles, which remain close to the European Commission.
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Mezaguer, Mehdi. "La réglementation des aides d’État dans l’Union européenne comme mise en œuvre combinée d’un ordre public économique composite." Revue internationale de droit économique XXXIII, no. 1 (2019): 75. http://dx.doi.org/10.3917/ride.331.0075.

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Mercure, Pierre-François. "Le rejet du concept de patrimoine commun de l’humanité afin d’assurer la gestion de la diversité biologique." Canadian Yearbook of international Law/Annuaire canadien de droit international 33 (1996): 281–304. http://dx.doi.org/10.1017/s006900580000610x.

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Abstract:
SommaireAvec l’entrée en vigueur de la Convention sur la diversité biologique, les ressources génétiques de la biosphère sont soumises à la juridiction de l’État à l’intérieur du territoire où elles se trouvent, conformément au principe de la souveraineté permanente des États sur les ressources naturelles. L’idée d’une gestion de ces ressources par la communauté internationale au profit de l’humanité, sehn les caractéristiques propres du concept de patrimoine commun de l’humanité, n’a pu être retenue à cause de l’attitude des pays développés. Ces derniers refusaient d’établir des mécanismes de préférence à l’égard des pays en développement, quant à la transmission des connaisances et des brevets en matière de biotechnologie, en échange de leur libre accès aux ressources génétiques.Le rejet du concept de patrimoine commun de l’humanité par les pays en développement a été encouragé par leur désillusionnement quant à son application à d’autres ressources naturelles communes, ainsi que par le traitement fait à la diversité biologique par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le rapport qu’elle a produit. Les pays en développement, s’appuyant sur le concept de développement durable, entendent poursuivre la réalisation des éléments constitutifs du nouvel ordre économique international à travers la gestion des ressources génétiques.
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Henökl, Thomas, and Michael Reiterer. "Orchestrating multilateralism: Cases of EU and East-Asian inter-regional engagement." Regions and Cohesions 5, no. 3 (December 1, 2015): 83–108. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2015.050306.

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Abstract:
Inter-regional orchestration is one possible strategy to shape global governance agendas, to coordinate international norm setting and contribute to a negotiated international order. The European Union has been engaging in various international, multilateral and inter-regional settings seeking cooperation with state and non-state actors striving for a multipolar and, to some extent post-Westphalian, system, based on democratic global governance structures and the rule of law among nations. Europe's interests, it is frequently argued, are best served by a stable set of relations, allowing for political and economic cooperation, trade and mutual respect. At the same time, the EU may have a system-inherent bias for regional cooperation. This contribution asks which are the innovative policy means to build multilateral governance structures, and what does the EU do to promote these with its partners around the world, and in particular in Asia and in the East-Asian sub-region. By adopting a behavioral approach and analyzing the mechanisms and instruments of EU engagement in Asia, this article contributes an organizational perspective on EU external governance and its multi-level foreign policy architecture to the geopolitical debates on the EU's role in Asian regional development. Spanish Una posible estrategia para organizar las agendas de gobernanza global, coordinar el establecimiento de normas internacionales y contribuir a un orden internacional negociado es la orquestación interregional. La Unión Europea (UE) ha participado en varios foros internacionales e interregionales que buscan cooperar con actores estatales y no gubernamentales, aspirando a establecer un sistema multipolar , basado en el Estado de derecho y en estructuras de gobernanza democrática global. En este sentido, se e afirma que, probablemente, la UE tenga un sistema que esté inherentemente condicionado a favor de la cooperación regional. Este artículo se interroga sobre la determinación de las políticas innovadoras que construirán la estructura para una gobernanza multilateral y sobre el papel de la UE para promover políticas de desarrollo regional en Asia y, más particularmente, en Asia Oriental. French L'orchestration interrégionale est une des stratégies possibles pour influencer l'agenda de la gouvernance globale, coordonner la création des normes internationales et pour contribuer à un ordre international négocié. L'Union européenne s'est engagée dans des schémas internationaux, multilatéraux et interrégionaux divers, en coopération avec des acteurs étatiques et non-étatiques, aspirant à un système multipolaire et, dans un certain sens, post-Westphalien, basé sur des structures démocratiques de gouvernance mondiale et ancré dans le droit international. Il est fréquemment évoqué que les intérêts européens sont mieux sauvegardés par un ensemble de relations stables, permettant la coopération politique et économique, le commerce et le respect mutuel. De plus, la matrice organisationnelle de l'UE semble être biaisée vers la coopération régionale. On s'interroge ensuite, sur la promotion de l'ensemble de ces pratiques par l'Union européenne avec ses partenaires dans le monde entier, et, plus particulièrement, dans la région de l'Asie de l'Est. Adoptant une approche béhavioriste, cet article examine les mécanismes et les instruments de l'engagement européen en Asie de l'Est et apporte une perspective organisationnelle de la gouvernance externe de l'UE et de son architecture multiniveaux de politique extérieure.
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Houndjahoué, Michel. "Bermejo, Romualdo, Vers un nouvel ordre économique international : Étude centrée sur les aspects juridiques, Fribourg (Sui.) Éditions Universitaires Fribourg Suisse, Coll. « Travaux de la Faculté de Droit de l’Université de Fribourg Suisse », 1982, 539 p." Études internationales 16, no. 2 (1985): 435. http://dx.doi.org/10.7202/701856ar.

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Byk, Christian. "La place du droit à la protection de la santé au regard du droit constitutionnel français." Revue générale de droit 31, no. 2 (December 15, 2014): 327–52. http://dx.doi.org/10.7202/1027795ar.

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Abstract:
Cet article porte sur la notion d’État de droit dans le cadre d’un nouvel ordre international. La notion de droit consacre en quelque sorte sa prédominance générique au sein de l’Europe et tout particulièrement depuis la division physique et idéologique de ce continent. Le droit à la santé soulève quelques questions dans les pays où ce domaine est complètement envahi par les lois et un contexte économique ingrat. Le droit de la santé a été reconnu par la Constitution française en 1946 et désormais on voudrait qu’il soit reconnu comme une obligation par l’État et non seulement comme un simple idéal à réaliser. La Constitution de 1946, au sujet du droit de la santé a pris force constitutionnelle seulement depuis la décision rendue par le Conseil constitutionnel du 16 juillet 1971. D’abord, il faut voir quelle place aura le droit de la santé dans les paramètres constitutionnels en analysant les bases de la Constitution française en parallèle au droit à la protection de la santé, ainsi que le rôle et la place qu’a joués l’histoire dans la reconnaissance de ce droit. En effet, la Révolution de 1789 a affirmé les droits politiques mais a négligé considérablement les droits sociaux. Ce n’est qu’à l’arrivée de la Constitution du 4 novembre 1848 qu’il y eut un certain élargissement et que les droits sociaux ont eu une poussée fulgurante dans la sphère judiciaire. De plus, la question fondamentale sur le droit universel de la personne humaine sera fort importante dans la dénonciation du droit à la santé; plus précisément le caractère récent de la reconnaissance constitutionnelle du droit à la protection de la santé. Il est certes important de prendre en compte ce droit puisqu’il est reconnu et retenu dans le cadre du droit international des droits de l’homme. Alors que le droit à la santé peut être considéré comme un droit autonome et que dans les autres cas il n’est que le corollaire d’un autre droit constitutionnel, il faudra se pencher sur la nature juridique de la protection constitutionnelle de la santé pour en connaître ses tenants et aboutissants. Finalement, il faudra voir quelle sera la portée de la protection de la santé et la protection du corps humain, soit le principe de la dignité de la personne humaine. Nous constaterons que le Conseil constitutionnel a su mener progressivement le droit à la protection de la santé sur le chemin d’une reconnaissance effective notamment en reconnaissant le caractère essentiel du droit de la santé dans la société et ce, en passant par la notion de dignité humaine.
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Théret, Bruno. "Régulation et topologie du social." Cahiers de recherche sociologique, no. 17 (April 19, 2011): 125–52. http://dx.doi.org/10.7202/1002148ar.

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Abstract:
L’article se propose de montrer que les économistes régulationnistes peuvent intégrer la logique propre du politique dans leur approche à condition de reformuler et d’enrichir son architecture conceptuelle. Dans une première partie, sont redéfinis les notions d’économie et d’économique, du (polity) et de la (politics) politique qui permettent de conceptualiser l’État comme un complexe relationnel et institutionnel doté de sa propre économie — économie de prélèvement-redistribution. Dans une deuxième partie, un traitement de la monnaie et du droit comme médiations, cohérent avec ces distinctions analytiques, est proposé. Enfin, dans la troisième partie, l’article présente une topologie du social où, à côté des cinq formes institutionnelles de base de l’approche de la régulation, à savoir le rapport salarial, la concurrence, la monnaie, l’État et les relations internationales, on en introduit une sixième, en l’occurence, le droit, ces diverses formes n’étant plus, par ailleurs, disposées côte à côte, mais articulées de telle sorte que la logique propre du politique, dans la dualité de ses dimensions économique et politique soit prise en compte sur le même plan que la logique marchande du capital. Une conséquence immédiate de cette reformulation est que l’ordre politique étatique est tout aussi redevable d’une approche régulationniste que l’ordre marchand capitaliste, mais d’une approche régulationniste enrichie par la prise en compte des interdépendances entre ces deux ordres.
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Geva, Dorit, and Felipe G. Santos. "Europe's far-right educational projects and their vision for the international order." International Affairs 97, no. 5 (September 2021): 1395–414. http://dx.doi.org/10.1093/ia/iiab112.

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Abstract:
Abstract Figures like Hungarian Prime Minister Viktor Orbán and former French National Front leader Marion Maréchal are seeking to establish what we call a new globalist illiberal order. The globalist illiberal agenda extends elements of the globalist project while reclaiming a radicalized view of Christian democracy. Europe's far-right views the global order as composed of strong nations who need to defend their sovereignty on ‘cultural’ issues while protecting their common Christian roots. We trace their project by focusing on two new institutions of higher education, Hungary's National University of Public Service Ludovika (Ludovika-UPS) and the Institut de sciences sociales, économiques et politiques (Institute of Social Sciences, Economics and Politics—ISSEP), based in France and Spain. Through these institutions, globalist illiberals aim to cultivate new leaders outside the liberal ‘mainstream’ and redefine the meaning of Christian democracy. We conclude that surging nationalism among mid- to small powers is not resulting in deglobalization but is fostering illiberal globalization, which has no place for those who do not fit in their exclusionary vision of Christian Europe.
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Côté, Charles-Emmanuel. "Un nouveau chantier transatlantique: l’entente France-Québec sur la reconnaissance des qualifications professionnelles." Canadian Yearbook of international Law/Annuaire canadien de droit international 46 (2009): 337–96. http://dx.doi.org/10.1017/s0069005800009607.

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Abstract:
SommaireL’Entente entre le Québec et la France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles de 2008est sans doute la plus importante que le Québec a conclue au cours des dernières années. Celle-ci met en place un système franco-québécois de reconnaissance mutuelle des titres professionnels acquis en France ou au Québec, afin de permettre l’établissement permanent des professionnels sur le territoire d’accueil. Ce système, qui s’inscrit dans la nouvelle politique internationale du Québec, a subi l’influence significative du système général de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles de la Communauté européenne. Les deux systèmes sont fondés sur le principe qu’il n’est pas nécessaire d’harmoniser le contenu des formations pour opérer leur reconnaissance, mais que des mesures de compensation peuvent cependant être prescrites aux professionnels migrants. L’étude de la mise en oeuvre de l’ Entente montre que les ordres professionnels sont activement engagés dans la conclusion d’arrangements de reconnaissance mutuelle, mais que les mesures de compensation prescrites varient grandement d’une profession à l’autre. Certaines dispositions ambigües de l’Entente pourraient également s’avérer problématiques, quant à son champ d’application en particulier. Le fait que le système franco-québécois porte exclusivement sur l’établissement permanent des professionnels migrants signifie que celui-ci apparaît compatible avec le droit international économique et le droit communautaire, mais certaines difficultés pourraient survenir avec le droit international de l’investissement. Le nouveau chantier transatlantique qui est ouvert par l’Entente pourrait être un modèle à suivre, en plus de constituer un exemple où l’action international du Québec renforce celle du Canada sur la scène internationale, alors que celui-ci s’engage actuellement dans des négociations commerciales avec l’Union européenne..
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Égéa, Vincent. "Le contrat de vente maritime internationale : un archipel d’internormativité concrète." Les Cahiers de droit 59, no. 1 (February 28, 2018): 167–97. http://dx.doi.org/10.7202/1043689ar.

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Abstract:
Le présent article a pour champ la vente maritime internationale, contrat essentiel dans une économie mondialisée. L’auteur vise à démontrer que les modalités d’internormativité déjà mises en évidence trouvent en ce domaine une existence concrète massive et particulièrement dense. La norme technique, en normalisant les dimensions des conteneurs, a eu une influence majeure sur les normes juridiques, montrant la pertinence d’une internormativité qui consiste en la reprise par un ordre normatif — en l’occurrence juridique — d’une norme sécrétée dans un autre ordre normatif, technique en ce domaine. Pour autant, l’ordre juridique a connu une seconde modalité de l’internormativité, en réagissant aux changements de comportement des acteurs du commerce international qui, eux-mêmes, s’adaptent aux modifications induites par la normalisation technique. Davantage subtile et originale, cette seconde forme d’internormativité s’avère d’autant plus intéressante qu’elle concerne des sources de droit non étatiques, à savoir des codifications privées d’usages professionnels. Selon l’auteur, le droit étatique tient compte de ces deux phénomènes d’internormativité par l’entremise de mécanismes classiques tels que le dépeçage du contrat ou la détermination du champ matériel des différentes normes juridiques.
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Sindjoun, Luc. "Les nouvelles constitutions africaines et la politique internationale : contribution à une économie internationale des biens politico-constitutionnels." Études internationales 26, no. 2 (April 12, 2005): 329–45. http://dx.doi.org/10.7202/703459ar.

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Abstract:
Africa's new constitutions have arisen from a dynamic of relative globalization in an era of Western preeminence. Thus, they are both barometers and instruments of international policy. The method of constitutional ecology can be used to measure the impact of international policy by examining the degree to which human rights have been firmly entrenched in Africa's new constitutions. It is also possible to measure the relative extent to which the international viewpoint has been taken into account in the internal order. As "barometers", the instrumentality of Africa's new constitutions is in relation to their being templates of the international legal order. Hence the principle of constitutionality (or "constitutional bases") of official diplomacy.
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Menezes de Carvalho, Evandro. "Le français et la différence : à propos de l’importance du plurilinguisme dans les rapports juridiques et diplomatiques." Revue générale de droit 37, no. 1 (October 28, 2014): 167–81. http://dx.doi.org/10.7202/1027133ar.

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Abstract:
Le choix d’une seule langue commune, dans les relations internationales, est d’une importance qui ne se limite pas seulement à résoudre les problèmes de communication. Il suppose aussi le choix d’un territoire expressif, où aura lieu une dispute plus profonde d’un ordre culturel plus vaste, dont la dimension juridique comprend le débat, en fonction du sens véhiculé par les mots. La domination d’une seule langue, dans les relations internationales, cache des intentions et des effets politiques et économiques qui se répercutent sur la vie d’un pays, sur sa culture juridique, par conséquent. Il ne s’agit pas de nier l’utilité de l’adoption d’une langue commune, mais de défendre la légitimité à la recherche d’une société globale et d’accepter le pluralisme linguistique avec ses cultures juridiques nationales.
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Paquet, Gilles. "Les mutations de notre économie-monde : Des révolutions sans miracles." Études internationales 14, no. 3 (April 12, 2005): 413–31. http://dx.doi.org/10.7202/701537ar.

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Abstract:
This paper attempts to put the present mutation of the world economy in historical perspective. It uses a meso-analytical framework to examine the economic transformation we are experiencing. The main force at work, it is claimed, is a progressive dematerialization of economic activity which has triggered a reorganization of the world economy as instituted process. The extent to which a new international industrial order is in the making is examined together with the forces at work to transform the present conflictive equilibrium situation into a situation of creative disequilibrium.
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Saul, Samir. "La France et la crise du Golfe 1990-1991 : analyse politico-économique d'un virage." Études internationales 26, no. 1 (April 12, 2005): 83–111. http://dx.doi.org/10.7202/703427ar.

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Abstract:
The article situates official French policy during the crisis in the general framework of its international relations. It was somewhat surprising to see a country close to Iraq join the coalition. The first part is a reminder that France was, after the United States, the most zealous of the coalition members, and that its stated objectives did not correspond to its real aims. The second part takes stock of Franco-Iraqi relations in order to assess their state in August 1990. Business dwindled after the 1970s and stagnation set in as a result of the war against Iran and the downturn in oil prices. On the eve of the crisis, relations were at a standstill while accords to settle arrears in payments went into effect. The third part puts Franco-Iraqi relations in the context of the general reorientation of the French economy. At the time of the Gulf crisis, France was turning the page on the era of megaprojects in developing countries and integrating more thoroughly in the developed economies. The article concludes that French policy during the crisis, a short-term political event, was in accord with economic changes occurring over the intermediate term, without being their direct consequence.
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Lacasse, François. "« Domestiquer » l’incertitude : Les sociétés d’État comme instrument d’adaptation aux changements économiques internationaux." Études internationales 14, no. 3 (April 12, 2005): 485–96. http://dx.doi.org/10.7202/701541ar.

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Abstract:
The author recalls briefly the recent growth (20 years) of the Government controlled enterprises in the market economies : relative weight multiplied by three and mostly, a very strong diversification of their activities. Because pressure front the international environment is exerted on the old industrial societies like Canada in order that they redeploy, this trend will continue. Adaptations are made difficult and politically costly by social rigidness. In this connection, Government controlled enterprises offer very clear advantages compared to the other means available (flexibility, discretion, existence capacity of the adapters and late-comers, dispersion of forums of conflict, cooptation of the elites, real and expected contributions to growth). The forces which hinder the privatization of the Government controlled enterprises, coming from the conservative parties, are impressive : economic and political costs, possibilities of de facto privatization, the interests of the Government controlled enterprises themselves and their allies. In short, it is very likely that this trend will go on. In the face of this, the amount of expert knowledge leaves much to be desired'; some of the main lines of research are dead ends. The author outlines some new directions which will allow research to really integrate the Government controlled enterprises in the economic predictions and policy making.
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Léger, Georges Antoine. "Droit de la mer : La contribution du Canada au nouveau concept de la zone économique." Études internationales 11, no. 3 (April 12, 2005): 421–40. http://dx.doi.org/10.7202/701073ar.

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Abstract:
The decade-long process of negotiation leading to a new regime of Oceans Law is drawing to a close. One of its major achievements to date is the elaboration of an entirely new concept in ocean space, the exclusive economic zone. Canada has played a leading role in bringing about consensus on the main elements of this zonal approach, a bridge linking certain features of the territorial sea regime with a number of safeguards derived from the exercise of high seas rights. Canada 's contribution was based generally on a novel application of the functional approach which has been prevalent in Canada 's treatment of Law of the Sea issues over the past few years. The idea was to apply the principles of delegation of powers to those of functionalism, in order to foster a zonal approach whereby certain functional rights and obligations (pertaining, for instance, to fisheries or to the marine environment) would be carried out by the coastal state on behalf of the international community. In recognition of its exercise of this mandate, and in regard to its geographical proximity to the ocean space it managed, the coastal state would be granted a preferential (and for most purposes an exclusive) access to the resources of the zone. One of the best examples of this approach can be found in Canada 's earliest efforts to deal with the fundamental issue of fishing rights at the Conference. Bringing a multi-disciplinary focus to bear on the need to distinguish between different species of fish in the coastal areas, the Canadian delegation, with the co-sponsorship of a number of like-minded countries, brought forward proposals tailored to the management and exploitation of these species.
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Roos, Caroline. "Migraine : données épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques." Biologie Aujourd'hui 213, no. 1-2 (2019): 35–41. http://dx.doi.org/10.1051/jbio/2019019.

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Abstract:
La migraine a une prévalence estimée entre 10 et 14 %, elle est donc la pathologie neurologique la plus fréquente. Elle concerne une population jeune, dont deux tiers de femmes, et son impact en termes économiques est essentiellement en lien avec les coûts indirects. La migraine peut être épisodique ou chronique en fonction de la fréquence de jours de céphalée (≥ 15 jours par mois). Le diagnostic est posé à l’interrogatoire selon des critères internationaux. La migraine s’explique par une activation du système dit trigéminocervical, avec libération en cascade de neuromédiateurs participant à l’inflammation neurogène et l’activation des neurones de second ordre. La migraine avec aura se manifeste par des symptômes neurologiques, évoluant lors de la marche migraineuse, d’une durée de moins de 60 minutes, expliqués par le phénomène de dépolarisation corticale envahissante. Le traitement comporte deux axes : le traitement de crise par un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) ou un triptan, et le traitement de fond prescrit au cas par cas, les molécules de première intention selon les recommandations françaises étant les bêta-bloquants, puis en cas d’échec, le topiramate, l’oxétorone ou l’amitriptyline.
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Simo, Regis Y. "International trade law dimensions of natural resources management in Africa / Dimensions du droit commercial international de la gestion des ressources naturelles en Afrique." Journal of the African Union Commission on International Law 2021 (2021): 308–54. http://dx.doi.org/10.47348/aucil/2021/a9.

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Abstract:
The extraction and processing of raw materials into commodities are not only attractive for their economic value but also for political reasons. This makes natural resources a source of extreme greed. In this context, regions rich in raw materials, such as Africa, become the scene of local and foreign speculation and, instead of contributing to the development of endowed countries, natural resources often become factors of fragility – hence the ‘natural resources curse’ phrase. While countries exercise sovereignty over their resources by virtue of international law, it has also become essential to develop more sustainable activities in order to continue to exploit these resources. Cognisant of these global environmental challenges, a great number of countries in the world are committed to safeguarding the planet, as can be seen from the adoption of the African Convention on the Conservation of Nature and Natural Resources. At the international level, the multiplicity and complexity of legal norms applicable to the exploitation of natural resources can constitute an obstacle to their application. Indeed, while the scarcity of resources and the surge of environmental problems associated with their exploitation have led to greater reliance on international law because the stakes are global and permeate political boundaries, the corpus of international law rules is sometimes only indirectly relevant to natural resources, since they were not enacted to protect natural resources per se. This is the case of the rules of the World Trade Organization (WTO), which, while not adopted for that purpose, have a bearing on trade in natural resources. While all WTO members are required to open their markets to competition from abroad, WTO-covered agreements give them a certain leeway to regulate this flow in order to pursue societal goals. In other words, under certain circumstances, a WTO member is allowed to justify otherwise WTO-inconsistent measures in the name of legitimate domestic values. This paper focuses on trade rules that control the asymmetrical global distribution and exhaustibility of natural resources, especially export restrictions and their justifications in WTO law. The objective of this paper is to analyse the international and unilateral trade measures addressing non-trade concerns and their relevance for natural resources management in Africa. L’extraction et la transformation des matières premières en produits finis de base sont non seulement attractives pour leur valeur économique mais aussi pour des raison politiques. Ce qui fait des ressources naturelles une source de cupidité extrême. A cet effet, au lieu de contribuer au développement des pays qui y sont dotés, les régions riches en matières premières deviennent le théâtre des spéculations nationales et étrangères au point où les ressources naturelles deviennent des facteurs de déstabilisation d’où l’appellation de « malédiction des ressources naturelles ». Bien que les pays exercent la souveraineté sur leurs ressources en vertu du droit international, il devient essentiel de développer des activités plus durables afin de continuer l’exploitation de ces ressources. Conscient de ces problèmes environnementaux dans le monde, un grand nombre de pays dans le monde s’engagent à sauvegarder la planète, comme peut-on constater avec l’adoption de la Convention africaine pour la Conservation de la Nature et des Ressources naturelles. Sur le plan international, la multiplicité et la complexité des normes juridiques applicables à l’exploitation des ressources naturelles peuvent constituer un obstacle pour son application. En effet, si la rareté des ressources et la montée des problèmes environnementaux liées à leur exploitation ont conduit à une dépendance accrue au droit international parce que les enjeux sont mondiaux et dépassent les barrières politiques, les règles du droit international s’appliquent indirectement aux ressources naturelles puisqu’elles n’ont pas été promulguées pour protéger les ressources naturelles en tant que tel. Ceci est le cas des règles de l‘Organisation mondiale du Commerce (OMS), qui, bien que non adoptées ont une incidence sur le commerce des ressources naturelles. Bien que les membres de l’OMS ont obligations d’ouvrir leurs marchés à la concurrence étrangère, les accords couverts par l’OMS leur donnent un certain levier pour réguler ce flux afin de poursuivre des objectifs sociétaux. Autrement dit, dans certaines circonstances, un membre de l’OMS est autorisé de justifier les mesures incompatibles avec les règles de l’OMS pour des raisons de valeurs nationales légitimes. Cet article se focalise sur les règles commerciales qui contrôlent la distribution mondiale asymétrique et l’épuisement des ressources naturelles particulièrement les restrictions à l’exportation et leurs justifications d’après la loi de l’OMS. L’objectif de cet article est d’examiner les mesures internationales et unilatérales qui adressent les préoccupations non commerciales et leur importance sur la gestion des ressources naturelles en Afrique.
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DUDOUET, FRANá‡OIS-XAVIER. "DE QUOI LA DROGUE EST-ELLE LE NOM?" Outros Tempos: Pesquisa em Foco - História 14, no. 24 (December 21, 2017): 57–83. http://dx.doi.org/10.18817/ot.v14i24.601.

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Abstract:
Résumé: Phénomá¨ne moderne et universel, la « drogue » peine cependant á recevoir une définition précise. Que l”™on essaie de l”™approcher par ses effets physiologiques ou par sa prohibition, il semble que nous n”™obtenions que des points de vue partiels, alors que la globalité du phénomá¨ne continue de nous échapper. La démarche proposée ici consiste á changer de perspective et á envisager la « drogue » comme un fait social total universel, c”™est-á -dire comme une organisation sociale globale qui distinguerait, pour l”™ensemble de la planá¨te, les usages sacrés et les usages profanes. L”™article décrit, dans un premier temps, l”™opération magique par laquelle les usages licites des drogues ont été distingués des usages illicites au niveau national, dans un deuxiá¨me temps il montre comment cette opération s”™est poursuivie au niveau international afin de bá¢tir une économie licite des drogues séparée de l”™économie illicite. Cette dimension économique est approfondie dans la troisiá¨me partie, afin de mettre á jour la logique monopoliste qui organise les usages sacrés des drogues. Une derniá¨re partie évoque quelques pistes de réflexion pour voir pourquoi la dimension licite de la « drogue » a, peu á peu, été totalement occultée au profit d”™une lecture exclusivement prohibitionniste du phénomá¨ne. Sans doute, la croyance en la prohibition de la « drogue » était-elle nécessaire á la dissimulation d”™une réalité plus inacceptable encore : la monopolisation des usages licites.Mots clefs: Politique des Drogues. Contrôle International des Drogues. Industrie Pharmaceutique.OS SENTIDOS DA DROGA Resumo: A ”droga” é um fenômeno moderno e universal; entretanto, é difá­cil atribuir-lhe uma definição precisa. Quando a abordamos através de seus efeitos fisiológicos ou a partir de sua proibição, só acessamos alguns pontos de vista parciais, pois a globalidade do fenômeno em si, continua a nos escapar. A abordagem que propomos aqui consiste em mudar de perspectiva e em pensar a ”droga” como um fato social total universal, ou seja, como uma organização social global que distinguiria, para o mundo inteiro, os usos sagrados dos usos profanos. O artigo descreve, primeiramente, a operação mágica pela qual, em ná­vel nacional, os usos lá­citos das drogas se tornaram distintos dos usos ilá­citos; a seguir, o artigo mostra como essa operação prosseguiu em ná­vel internacional, a fim de edificar uma economia lá­cita das drogas separada da economia ilá­cita. Essa dimensão econômica é aprofundada, na terceira parte, com o fim de atualizar a lógica monopolista que organiza os usos sagrados das drogas. A última parte evoca algumas pistas de reflexão para compreender as razões pelas quais a dimensão lá­cita da ”droga” foi, pouco a pouco, totalmente ocultada em benefá­cio de uma leitura exclusivamente proibicionista do fenômeno. Sem dúvida, a crença na proibição da ”droga” foi necessária á dissimulação de uma realidade ainda mais inaceitável: a monopolização dos seus usos lá­citos.Palavras-chave: Polá­tica de Drogas. Controle Internacional das Drogas. Indústria Farmacêutica. THE MEANING OF `DRUG”™Abstract: The "drug" is a modern and universal phenomenon; however, it is difficult to give it a precise definition. When approached through its physiological effects or from its prohibition, we can only access some partial points of view, since the whole phenomenon itself continues to escape us. The approach proposed here is to change the perspective and to think of "drug" as a universal total social fact, that is, as a global social organization that would distinguish for the whole world the sacred uses from the profane uses. This article first describes the mystical operation by which, at the national level, the lawful uses of drugs have become distinct from illicit uses; the article then shows how this operation proceeded at the international level in order to build a legal drug economy distinct from the illicit drug economy. This economic dimension is deepened in the third part with the purpose of updating the monopolistic logic that organizes the sacred uses of drugs. The latter part proposes some reflections to understand the reasons why the licit dimension of the "drug" was gradually totally hidden in favor of a purely prohibitionist interpretation of the phenomenon. Undoubtedly, the belief in the prohibition of "drug" was necessary for the concealment of an even more unacceptable reality: the monopolization of its lawful uses.Keywords: Drug policy. International drug control. Pharmaceutical industry.LOS SENTIDOS DE LA DROGA Resumen: La ”droga” es un fenómeno moderno y universal; sin embargo, es difá­cil asignarle una definición exacta. Cuando la abordamos a través de sus efectos fisiológicos o a partir de su prohibición, sólo accedemos a algunos puntos de vista parciales, pues la globalidad del fenómeno en sá­ continúa escapándonos. El enfoque que proponemos aquá­ consiste en cambiar de perspectiva y en pensar la ”droga” como un hecho social total universal, es decir, como una organización social global que distinguirá­a, para todo el mundo, los usos sagrados de los usos profanos. El artá­culo describe, primero, la operación mágica por la cual, a nivel nacional, los usos lá­citos de las drogas se han vuelto distintos de los usos ilá­citos; a continuación, el artá­culo presenta cómo esta operación prosiguió a nivel internacional, a fin de edificar una economá­a lá­cita de las drogas separada de la economá­a ilá­cita. Esta dimensión económica se profundiza, en la tercera parte, con la finalidad de actualizar la lógica monopolista que organiza los usos sagrados de las drogas. La última parte evoca algunas señales de reflexión para comprender las razones por las cuales la dimensión lá­cita de la ”droga” fue, poco a poco, totalmente ocultada en beneficio de una lectura exclusivamente prohibicionista del fenómeno. Sin duda, la creencia en la prohibición de la ”droga” fue necesaria para la disimulación de una realidad aún más inaceptable: la monopolización de sus usos lá­citos.Palabras clave: Polá­tica de drogas. Control internacional de las drogas. Industria farmacéutica.
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Vite, Itzel Moreno, and María del Pilar Fernández-Viader. "Sordera y el cuarto objetivo del desarrollo sostenible (ODS4): Propuesta de un proyecto de RED para la educación bilingüe de los sordos bajo el marco europeo." Regions and Cohesion 7, no. 1 (March 1, 2017): 19–39. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2017.070104.

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Abstract:
[full article is in Spanish]EnglishIn this article we study the legal instruments and educational policies that affect the education and rights of Deaf people in the European and international framework. We argue that the European educational policies for disability are an important guide and can be used as model for Latin American educational policies. We point out that the differences in the socio-economic and cultural context, as well as inadequacies in the interpretation of European policies, reveal more than two decades of delay regarding the education of Deaf people in most of the Latin American countries. Therefore, from a social cohesion perspective, we reflect on the importance of educational and cultural policies for Deaf people in Europe and the role of Spain as bridge between both, in order to achieve a sense of belonging to a collective and cultural group, defending linguistic, social and civil equality rights.SpanishEn este artículo estudiamos los instrumentos legales y las políticas educativas que afectan a la educación y a los derechos de los Sordos en el marco Europeo e internacional. Describimos que las políticas educativas europeas para la discapacidad, marcan una guía importante y pueden servir de modelo para las políticas educativas latinoamericanas. Señalamos que la diferencia de contexto socioeconómico y cultural, así como inadecuaciones en la interpretación de las políticas europeas, evidencian más de dos décadas de retraso en la educación de los Sordos, en la mayoría de los países latinos. Por ello, bajo el marco de la cohesión social, refl exionamos la importancia de las políticas educativas y culturales de las personas Sordas en Europa y el rol de España como puente entre ambos continentes, a fines de lograr un sentido de pertenencia a un colectivo y grupo cultural, con defensa de los derechos lingüísticos, sociales y de igualdad ciudadana.FrenchDans cet article, nous étudions les instruments légaux et les politiques éducatives qui produisent des eff ets négatifs sur l’éducation et les droits des sourds dans le cadre européen et international. Nous expliquons que les politiques éducatives européennes pour les handicapés constituent un guide important qui peut servir de modèle pour les politiques éducatives latino-américaines. Nous signalons que la diff érence de contexte socio-économique et culturel ainsi que les inadéquations dans l’interprétation des politiques européennes mett ent en évidence plus de deux décennies de retard dans l’éducation des sourds dans la plupart des pays latino-américains. C’est ainsi que dans une perspective de cohésion sociale, nous ouvrons une réfl exion sur l’importance des politiques éducatives et culturelles des personnes sourdes en Europe et sur le rôle de l’Espagne en tant que pont entre les deux continents dans le but de favoriser un sentiment d’appartenance à un collectif et à un groupe culturel pour la défense des droits linguistiques, sociaux et d’égalité citoyenne.
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Siitonen, Lauri. "Human security and state rebuilding in post-conflict Nepal: Peace at the cost of justice?" Regions and Cohesion 1, no. 1 (March 1, 2011): 54–77. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2011.010105.

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Abstract:
There is a possible conflict between two current policy guidelines in post-conflict countries, human security, and state rebuilding. This article analyzes how weak statehood and low human security are mutually interlinked in complex ways in the case of post-conflict Nepal. The analysis is based on economic, political, and social data, recent reports by international organizations and NGOs, as well as on statements by major politicians and political parties. A dilemma can be identified in post-conflict Nepal: in order to remedy weak statehood and decrease the level of crime, the presence of the state in the rural areas needs to be enhanced. Yet people feel mistrust toward the police and state administration, which keep many people marginalized. Therefore external actors, particularly the EU, should strengthen their support for democratization of the state while at the same time keeping an eye on the peace process.Spanish Existe un posible conflicto entre dos orientaciones de las políticas actuales en los países post-conflicto: la seguridad humana y la reconstrucción del Estado. Este artículo analiza cómo la debilidad estatal y la seguridad humana están mutuamente relacionadas entre sí de manera compleja en el caso del post-conflicto en Nepal. El análisis se basa en los datos económicos, políticos y sociales, en los últimos informes de las organizaciones internacionales y no-gubernamentales, así como en las declaraciones de los más importantes políticos y partidos políticos. Es posible identificar un dilema en el Nepal post-conflicto: con el fin de fortalecer al Estado débil y disminuir el nivel de la criminalidad, es preciso mejorar la presencia del Estado en las zonas rurales. Sin embargo, la gente siente desconfianza hacia la policía y la administración estatal, que mantienen a un gran número de personas en la marginalidad. Por lo tanto los actores externos, especialmente la UE, deben fortalecer su apoyo a la democratización del Estado a la vez que deben estar atentos al proceso de paz.French Il existe une possibilité de conflit entre les deux actuelles lignes directrices en matière de politiques dans les pays en sortie de guerre, à savoir entre la sécurité humaine et la reconstruction de l'État. Cet article analyse comment un état défaillant et une faible sécurité humaine sont reliés mutuellement de façon complexe dans le contexte d'après-guerre au Népal. L'analyse est basée sur des données économiques, politiques et sociales, des rapports récents d'organisations internationales et d'ONG, ainsi que sur les discours des plus importants politiciens et partis politiques. Un dilemme apparaît dans le cas du Népal : afin de renforcer le pouvoir de l'État et de diminuer les taux de criminalité, la présence de l'État doit être accrue dans les milieux ruraux. Or, la population montre une certaine méfiance envers la police et l'administration publique, instances considérées comme responsables de la marginalisation d'une grande partie de la société. C'est pourquoi des acteurs externes, telle l'Union Européenne, devraient renforcer leur aide à la démocratisation de l'État et surveiller en même temps le processus de paix.
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Campuzano, Enrique Pérez. "Periferia urbana e incentivos económicos para la conservación ambiental." Regions and Cohesion 1, no. 2 (June 1, 2011): 78–103. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2011.010205.

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Abstract:
This article offers an empirical reading of urban peripheries as complex spaces between urban, rural, and environmental planning. Peripheries have become conflictive, particularly in developing countries, as objects of interest by different actors (landholders, political parties, administrators), which complicates management and planning. The planning of peripheries should include the active participation of landholders. The author analyzes two options for their inclusion: the first is economic remuneration of landowners in order to avoid changes in land use, particularly in areas with high ecosystem value; second, the author underlines the importance of policy evaluation. The article presents the initial results of a research project on members of a cooperative (ejidatarios) and evaluates the application of the FOCOMDES program in the southern urban periphery of Mexico City.Spanish Este artículo ofrece una lectura empírica sobre las periferias urbanas como espacios complejos entre la planificación urbana, rural, y ambiental. Particularmente en países en desarrollo, las periferias se han vuelto conflictivas en tanto objeto de interés de diversos actores (poseedores del suelo, partidos políticos, administradores), lo que complica aún más su proceso de gestión y planificación. La planificación periférica también debe incluir la participación activa de los poseedores del suelo. El autor analiza dos opciones de inclusión: la primera es la retribución económica a los propietarios para evitar el cambio del uso del suelo, particularmente en las zonas con alto valor ecosistémico; en segunda instancia, el autor subraya la importancia de la evaluación de dichas políticas. En esta parte se presentan los resultados iniciales de una investigación de campo en una comunidad de ejidatarios que evalúan la aplicación del programa Fondos Comunitarios para el Desarrollo Rural Equitativo y Sustentable (FOCOMDES) en periferia urbana del sur de la Ciudad de México.French Cet article offre une lecture empirique des périphéries urbaines comme espaces complexes entre la planification urbaine, rurale et écologique. En particulier dans les pays en voie de développement, les périphéries sont devenues une source de conflit, constituant l'objet d'intérêt d'acteurs différents (les propriétaires fonciers, les partis politiques, les administrateurs). Cela complique encore davantage la gestion et la planification. La planification de périphéries devrait également inclure la participation active des propriétaires fonciers. L'auteur analyse deux options pour leur inclusion ; la première est la rémunération économique de propriétaires fonciers pour éviter des changements dans l'usage des terrains, notamment dans les zones avec une haute valeur d'écosystème. Dans la seconde option proposée, l'auteur souligne l'importance de l'évaluation de ces politiques. Ce e partie présente les premiers résultats d'un projet de recherche sur les membres d'une « ejido ». Ils évaluent l'application du programme FOCOMDES dans la périphérie sud de la Ville de Mexico.
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Pédron-Colombani, Sylvie. "El culto de Maximón en Guatemala. Entre procesos de reivindicación indígena y de reapropriación mestiza." Revista Trace, no. 54 (July 5, 2018): 31. http://dx.doi.org/10.22134/trace.54.2008.309.

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Abstract:
Resumen: Este artículo se enfoca en la figura de Maximón, deidad sincrética de Guatemala, en un contexto de desplazamiento de la religión católica popular por parte de las iglesias protestantes. Esta divinidad híbrida a la cual se agregan santos católicos como Judas Iscariote o el dios maya Mam, permite la apropiación de Maximón por segmentos diferenciados de la población (tanto indígena como mestiza). Permite igualmente ser símbolo de protestas sociales enmascaradas cuando se asocia Maximón con figuras de hombres políticos corruptos, finqueros, hasta militares. En el contexto de conversiones amplias al pentecostalismo, el culto afirma hoy en día representar la costumbre relacionada a la herencia maya, frente a la importancia cada día más fuerte de las Iglesias pentecostales. Actualmente, en un contexto de internacionalización y de competencia del universo religioso, la dinámica del culto se adaptó y propone una dimensión de espectáculo turístico y una lógica mercantil para atraer a nuevas fuentes de dinero pero también para obtener otro tipo de legitimidad.Abstract: This article presents Maximon, a syncretic deity from Guatemala, in the context of protestant attacks on popular Catholicism. This hybrid deity, which is associated with catholic saints, Judas, and mayan god Mam, is invoked by different groups within the population (indigenous and mestizo). This deity has also become the symbol of hidden social protest movements, in particular when Maximon is linked to the image of corrupt politicians, large landowners or military officials. Nonetheless, in the present context of massive conversions from Catholicism to Pentecostalism, a growing religious sector, the rituals offered to Maximon tend to represent ancestral maya traditions. In addition, the growing international importance of these religions has led to an adoption of Maximon rituals to attract tourists, in order to generate new income, and to claim legitimacy.Résumé : L’article présente la figure de Maximon, divinité syncrétique du Guatemala, dans un contexte religieux où la religion catholique populaire est remise en cause par les Églises protestantes. Cette divinité hybride composée de saints catholiques, de Judas Iscariote ou encore du dieu Mam des mayas est l’objet d’appropriation de différents segments de la population (indiennes comme métisses). Elle devient aussi le symbole de contestations sociales masquées quand Maximon est associé à l’image d’hommes politiques corrompus, à de grands propriétaires terriens voire à des militaires. Aujourd’hui dans un contexte de conversions massives au pentecôtisme et face à l’importance accrue de ces Églises, le culte affirme représenter la coutume ancestrale maya. Par ailleurs, dans un contexte d’internationalisation et de concurrence des religions, ce culte dynamique s’est adapté et a été mis en scène pour attirer parallèlement touristes et nouvelles ressources économiques mais aussi pour obtenir une nouvelle forme de légitimité.
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Napari Elisée, YEO, SORO Kafana, and KOFFI N’Guessan Maurice. "L’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages tirés de l’exploitation de ces ressources : Quelles applications à l’espace Taï en Côte d’Ivoire." Journal of Applied Biosciences 147 (March 31, 2019): 15159–66. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.v147.9.

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Abstract:
La Convention sur la diversité biologique est un traité international adopté le 5 juin 1992 lors de la Conférence des Nations Unies pour l’environnement et le Développement (CNUED) tenue à Rio de Janeiro au brésil (sommet de la Terre de Rio de Janeiro) et est entrée en vigueur le 29 décembre 1993 après sa ratification par 168 pays. Elle constitue une réponse mondiale apportée à la préservation des ressources génétiques, des espèces et des écosystèmes aussi bien pour leur valeur intrinsèque que pour l’importance économique qu’ils incarnent pour les générations présentes et futures. La Côte d’ivoire qui a adhéré à ladite convention en 1994, envisage avec cet instrument, assurer la préservation de son capital de biodiversité mais également réguler l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages tirés de l’exploitation qui en résulte. Objectif : La présente étude vise à contribuer à la discussion sur le cadre national d’accès et de partage des avantages des ressources génétiques relatives aux activités commerciales et de recherche, dans la perspective de l’élaboration d’un cadre juridique national. Méthodologie et résultats : Pour réaliser cette étude, outre la recherche documentaire, une enquête de terrain a été conduite à l’aide d’un guide d’entretien pour le recueil de données quantitatives et qualitatives auprès des différentes parties prenantes. Les résultats suivants ont été obtenus : (i) Insuffisance d’information des parties prenantes sur l’APA, (ii) Existence d’échanges de ressources tant biologiques que génétiques dans un environnement inorganisé ; (iii) Absence de mécanisme régissant l’accès et l’utilisation des ressources génétiques à des fins commerciales et scientifiques, (iv) Méconnaissance des droits de propriété ; (v) Absence de structuration des communautés pour la défense de leurs intérêts. Conclusion et application des résultats : Cette étude a investigué sur la faisabilité de la mise en œuvre d’une réglementation nationale sur l’APA. Elle a permis de constater à l’échelle locale l’existence d’échange de ressources tant biologique que génétique dans un environnement inorganisé. Une réglementation au niveau national sur l’accès aux ressources génétiques et de partage des avantages, est à envisager dans le but de conserver la biodiversité, de maintenir une source majeure d’approvisionnement en ressources génétiques, d’organiser tout le processus d’APA et d’accroître les revenus des populations et de l’Etat. Dans ce cadre, les actions suivantes devraient mises en œuvre : (i) sensibiliser les acteurs sur Yeo et al., J. Appl. Biosci. 2020 L’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages tirés de l’exploitation de ces ressources : Quelles applications à l’espace Taï en Côte d’Ivoire 15160 l’APA; (ii)appuyer à la structuration des communautés locales ; (iii) mettre en place la réglementation sur l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages est recommandée pour consolider la conservation durable de la diversité biologique. Mots clés : Convention sur la diversité biologique, accès, avantages, Taï, Côte d’Ivoire. ABSTRACT The Convention on Biological Diversity is an international treaty adopted on June 5, 1992 at the United Nations Conference on Environment and Development (UNCED) held in Rio de Janeiro in Brazil (Earth Summit in Rio de Janeiro) and entered into force on December 29, 1993 after being ratified by 168 countries. It is a global response to the preservation of genetic resources, species and ecosystems both for their intrinsic value and for the economic importance they embody for present and future generations. The Ivory Coast, which acceded to the said convention in 1994, plans with this instrument to ensure the preservation of its biodiversity capital but also to regulate access to genetic resources and the sharing of the benefits derived from the resulting exploitation. Objective: This study aims to contribute to the discussion on the national framework for access and benefit-sharing of genetic resources relating to commercial and research activities, with a view to the development of a national legal framework. Methodology and results: To carry out this study, in addition to the documentary research, a field survey was conducted using an interview guide for the collection of quantitative and qualitative data from the various stakeholders. The following results have been obtained: (i) Insufficient information of stakeholders on ABS, (ii) Existence of exchanges of both biological and genetic resources in an unorganized environment; (iii) Lack of mechanism governing access and use of genetic resources for commercial and scientific purposes, (iv) Lack of knowledge of property rights; (v) Lack of structuring of communities to defend their interests. Conclusion and application of results: This study investigated the feasibility of implementing national ABS regulation. It made it possible to note at the local level the existence of exchange of resources both biological and genetic in an unorganized environment. Regulation at national level on access to genetic resources and benefit-sharing is to be envisaged in order to conserve biodiversity, maintain a major source of supply in genetic resources, organize the whole ABS process and to increase the income of the populations and the State. In this context, the following actions should be implemented: (i) sensitize the actors on ABS; (ii) support the structuring of local communities; (iii) putting in place regulations on access to genetic resources and benefit sharing is recommended to consolidate the sustainable conservation of biological diversity. Keywords : Convention on Biological Diversity, access, advantages, Taï, Côte d'Ivoire
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Coelho, Pedro. "O movimento sindical na universidade pública brasileira." Revista Brasileira de Estudos Pedagógicos 74, no. 178 (June 18, 2019). http://dx.doi.org/10.24109/2176-6681.rbep.74i178.1181.

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Abstract:
Compreender as transformações do modo de produção capitalista neste final de século tanto no plano da conjuntura internacional quanto da nacional, buscando explicar a crise da universidade pública brasileira e reconhecer os desafios que se apresentam aos que lutam na perspectiva de integrar o trabalho acadêmico ao processo politico de construção de uma sociedade democrática: tais são os objetivos deste estudo. Ele está organizado em duas partes. A primeira aborda a "nova ordem econômica internacional" (NOEI), destacando principalmente o aparecimento e a atuação da elite orgânica internacional e a revolução científicotecnológica com suas conseqüências para a divisão do trabalho e a organização coletiva dos trabalhadores. A segunda parte discute a problemática dos docentes universitários enquanto trabalhadores e seu envolvimento nas lutas politico-sindicais, apontando, ao final, o desafio com que se depara o movimento docente para a construção de uma verdadeira universidade pública. Abstract One of the objectives of this paper is to Understand the modifications of the capital ist modes of production at the end of the present Century, at the international as well as the national leveis. It attempts at the same time to explain the crisis of the Brazilian Public University, Identifying the challenges which are presented to those who Struggle for the integration of the academic work to the political process of bringing about a democratic Society. The paper is divided into two paris. The first part deals with a "new international economic order ", emphasizing mainly the appearance and the performance of the international organic elite as well as the scientific-technological revolution with its consequences for the labor división and the collective organization of Workers. The Second Hirt discusses the problem of the University teachers as Workers and their nvolvement in the political-syndicalist struggles. Finally this paper points out the challenges to befaced by the teachers movement in the construction of a truly public University. Résumé Cette étude a pour but, dabord, comprendre les transformations du moyen de production capitaliste à là fin de cette siècle, qu 'il soit dans là conjoncture internationale ou alors dans là nationale, en essayant d'expliquer là crise de l'Université publique brésilienne ensuite reconnaitre les défis de ceux qui luttent dans là perspective d'intégrer le travail académique au processus politique de là construction d 'une société démocratique. Elle est organisée en deuxparties: là première traité de le "nouveau ordre économique international" (NOEI) en relevant surtout Vapparition de l 'elite organique internationale et là révolution scientifique-technologique avec ses consequences dans lepartage du travail et dans l 'organization collective ouvrière. La deuxième discute là problématique des enseignants Universitaires dans là condition d 'ouvrier et leurparticipation dans les luttespolitique-syndicales, en arrivant à là fin vers les défis que le mouvement des enseignants trouve lors de là construction d'une véritable Université publique. Resumen Compreender Ias transformaciones del modo de producción capitalista en este final de siglo, tanto en el plano de là conjuntura internacional como de Ia nacional, buscando explicar Ia crisis de là Universidad pública brasilera, y reconocer los desafios que se présentant a los que luchan en là perspectiva de integrar el trabajo acadêmico en el proceso político de construcción de una sociedad democrática: ésos son los objetivos de este estúdio. El está organizado en dos partes. La primera aborda là "nueva orden econômica internacional"(NOEI), destacando principalmente el aparecimiento y Ia actuación de là elite orgânica internacionaly là revolución científico-tecnológica con sus consecuencias para Ia división del trabajo y là organización colectiva de los trabajadores. La segunda parte discute là problemática de los docentes universitários en su calidad de trabajadores y su comprometimiento en Ias luchas político-sindicales, haciendo mención, al final, al desafio que el movimiento docente enfrenta para là construcción de una verdadera Universidad pública.
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Morelle, Marie, and Céline Mavrot. "Prisons en Afrique. Manifestation spatiale du pouvoir et ordre négocié." Emulations - Revue de sciences sociales, January 30, 2021. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.interviews.04.

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Abstract:
Émulations reçoit Marie Morelle, spécialiste du phénomène carcéral au Cameroun et à Madagascar. Cet entretien est l’occasion d’aborder des questions de régulation politique des inégalités sociales et de circula-tion internationale des modèles punitifs, mais aussi d’interdisciplinarité et de décentrement du regard Nord-Sud dans la production des analyses scientifiques. Marie Morelle est maitresse de conférences, HDR en Géographie, à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (UMR Prodig). Elle est actuellement détachée à l’IRD au Cameroun et en accueil à la Fondation Paul Ango Ela. Ses travaux articulent géographie politique et géographie urbaine à partir d’entrées empiriques telles que la prison et la police, l’informalité économique et politique en Europe (France) et en Afrique (Cameroun). Elle est l’autrice notamment de La rue des enfants, les enfants des rues (CNRS Editions, 2007), Yaoundé carcérale, Géographie d’une ville et de sa prison (ENS éditions, 2019). Elle a dirigé avec Frédéric Le Marcis et Julia Hornberger l’ouvrage collectif Confinement, Punishment and Prisons in Africa (Routledge, sous presse), issu du programme « Économie de la peine et de la prison en Afrique » (ANR, 2015-2019).
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Caroline, Hervé. "Réconciliation." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.113.

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Abstract:
La réconciliation est une préoccupation contemporaine qui oriente les politiques et les actions des institutions et des individus dans certains contextes nationaux et internationaux. Les politiques de réconciliation se déploient à la suite d’épisodes traumatiques dans le but de rebâtir des relations de confiance et de respect entre des États et des individus ou des groupes brimés. Elles se développent également dans les démocraties modernes dans le but de réparer la relation entre certains groupes et engager les pays dans des processus de démocratisation et d’inclusion des différents groupes culturels, ethniques et sociaux. Souvent édictées comme des politiques nationales, elles s’implantent à travers des mesures concrètes dans les différents niveaux institutionnels de la société et orientent les discours dominants. La question de la réconciliation a reçu l’attention des chercheurs en sciences sociales, en droit, en science politique, en philosophie morale, mais également en littérature ou en théologie. Il s’agit d’un objet dont l’anthropologie s’est emparé récemment en montrant la diversité des contextes dans lesquels il se déploie, les rapports de pouvoir sous-jacents et les significations variées que les différents groupes sociaux lui assignent. La réconciliation, comme projet politique national, est souvent mise en place à la suite des travaux d’une Commission de vérité et réconciliation (CVR) visant à éclairer certains troubles politiques et restaurer la justice sociale ou un nouvel ordre démocratique dans une optique de justice réparatrice. La Commission nationale d’Argentine sur la disparition des personnes (1983) est considérée comme la première d’une longue série de commissions qui ont enquêté sur des situations de troubles politiques, de guerres civiles, de répressions politiques, de génocide. Plus d’une quarantaine de commissions ont été dénombrées depuis cette date (Richards et Wilson 2017 : 2), principalement en Afrique (Tunisie, Burundi, Côte d’Ivoire, Togo, etc.), dans les Amériques (Canada, Pérou, Brésil) ou encore en Asie (Timor oriental, Népal, etc.). Parmi les plus importantes, on compte la Commission nationale de vérité et de réconciliation du Chili (1990-1991) qui a documenté les circonstances des milliers de disparitions et de morts sous la dictature d’Augusto Pinochet et préparé le pays vers une transition démocratique. La Commission de vérité et de réconciliation d’Afrique du Sud (1996-1998) visait quant à elle à recenser toutes les violations des droits de l’homme commises dans le pays au cours des décennies précédentes et à mettre fin à l’apartheid. La plupart du temps, ces commissions sont le résultat de pressions exercées par des groupes d’activistes au sein d’un État, ou, comme c’est de plus en plus souvent le cas, de pressions exercées au niveau international par les organisations non gouvernementales ou d’autres mouvements politiques. Elles constituent des organismes indépendants des appareils judiciaires et leur objectif premier est d’enquêter sur les coupables et les victimes et d’émettre des recommandations en vue de restaurer la paix (Richards et Wilson 2017 : 2). Ces Commissions de vérité et réconciliation s’appuient sur des principes de droit international, mais certains auteurs y voient aussi la résurgence d’une éthique religieuse à travers l’importance donnée au concept de pardon, central dans plusieurs religions du Livre, comme l’Ancien Testament, le Nouveau Testament ou encore le Coran (Courtois 2005 : 2). Les anthropologues ont montré qu’en fonction des méthodologies utilisées lors des enquêtes, les discours sur la vérité peuvent varier. Ainsi, certaines histoires ou expériences sont rendues visibles tandis que d’autres sont oubliées (Buur 2000, Wilson 2003, Ross 2002). Au fil du temps, les CVR ont eu des mandats, des prérogatives et des applications différents. En témoigne la CVR du Canada qui avait pour but, non pas d’assurer la transition d’un pays autocratique vers une démocratie, mais de lever le voile sur les expériences de déracinement et de violence vécues par les peuples autochtones au sein des pensionnats. À l’image du travail de Susan Slyomovics (2005) sur la Commission du Maroc, les anthropologues ont analysé les programmes de réparation et de restitution mis en place par certaines commissions. Ils ont aussi montré que certains groupes sociaux restaient marginalisés, comme les femmes (Ross 2002). Theidon (2013), dans son travail sur la commission de vérité et réconciliation du Pérou, a montré de son côté que les CVR oublient souvent d’inclure des enquêtes ou des discussions sur la façon dont les violences politiques détruisent les relations familiales, les structures sociales ou les capacités de production économique de certains groupes. Les anthropologues permettent ainsi de mieux comprendre les perspectives des survivants face au travail et aux recommandations de ces commissions en documentant la diversité de leurs voies et de leurs expériences. Ils montrent que la réconciliation est avant tout un projet construit politiquement, socialement et culturellement. La réconciliation est un objectif central à la plupart des CVR, mais elle est un objectif qui la dépasse car elle est la plupart du temps mise en place une fois que la CVR a achevé ses travaux et émis ses recommandations. Les CVR ont en effet rarement l’autorité de mettre en place les recommandations qu’elles édictent. Les anthropologues Richards et Wilson (2017) présentent deux versions de la réconciliation en fonction des contextes nationaux : une version allégée (thin version) à travers laquelle les politiques nationales encouragent la coexistence pacifique entre des parties anciennement opposées ; et une version plus forte (thick version) lorsque des demandes de pardon sont exigées à ceux qui ont commis des crimes. Si la réconciliation suppose qu’un équilibre puisse être restauré, il n’en reste pas moins qu’elle se base sur une interprétation spécifique de l’histoire (Gade 2013) et qu’elle participe à la construction d’une mémoire individuelle, collective et nationale. Cette notion permet donc d’offrir un cadre souple aux élites qui prennent en charge le pouvoir après les périodes de troubles pour que celles-ci puissent (re)légitimer leur position et les institutions politiques, souvent héritières de ce passé qu’on cherche à dépasser (Richards et Wilson 2017 : 7). Ce discours sur la réconciliation vise ainsi à instiller des valeurs morales publiques et construire une nouvelle image commune de la nation. Selon Wilson, les CVR seraient des modèles promus par les élites politiques pour construire une nouvelle harmonie qui permettrait d’occuper la conscience populaire et la détourner des questions de rétribution et de compensation financière. Le nouvel ordre politique est présenté comme étant purifié, décontaminé et déconnecté avec l’ancien ordre autoritaire, une façon de construire une nouvelle vision de la communauté en inscrivant l’individu dans un nouveau discours national (Wilson 2003 : 370). La réconciliation, comme projet politique national, ne fait en effet pas toujours l’unanimité. Par exemple, elle est devenue une véritable préoccupation collective au Canada depuis la remise du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada en 2015, mais le sens donné à celle-ci varie. Même si le rapport de la CVRC prévient qu’il n’y a pas une vérité ou une vision de la réconciliation (CVRC 2015 : 14) et que pour les Autochtones, la réconciliation exige aussi une réconciliation avec le monde naturel (CVRC 2015 : 15), ce processus national est vivement critiqué par certains intellectuels autochtones, comme Taiaiake Alfred (2016), pour qui la réconciliation est un processus de « re-colonisation » qui occulte la dynamique coloniale encore à l’œuvre (Alfred 2011 : 8). Cette critique se retrouve dans d’autres contextes postcoloniaux, comme en Nouvelle-Zélande ou en Australie, où les excuses proférées par les gouvernements concernant les différentes formes d’injustice subies par les peuples autochtones oblitèrent les enjeux les plus cruciaux, à savoir la nécessité d’abolir les politiques coloniales et de faire avancer les projets d’autonomie politique des Autochtones (Johnson 2011 : 189). La réconciliation est constitutive de toute relation sociale et en ce sens elle peut être instrumentalisée au sein de discours visant à faire ou défaire les liens sociaux (Kingsolver 2013). C’est donc aussi là que se situe l’enjeu de la réconciliation, sur la capacité à s’entendre sur ce qu’est une bonne relation. Borneman définit la réconciliation comme un au-delà de la violence (departure from violence), c’est-à-dire comme un processus intersubjectif à travers lequel deux personnes ou deux groupes tentent de créer une nouvelle relation d’affinité, non plus marquée par la violence cyclique, mais par la confiance et l’attention réciproques ; cela étant possible seulement si les États instaurent des politiques de réparation et que la diversité des points de vue des personnes concernées par ces politiques est prise en compte (Borneman 2002 : 282, 300-301). En ce sens, une lecture anthropologique au sujet de la réconciliation permet de développer une réflexion critique sur la réconciliation en la considérant avant tout comme une préoccupation politique contemporaine dont il s’agit de saisir le contexte d’émergence et les articulations et comme un processus à travers lequel les individus tentent, à partir de leurs points de vue respectifs, de redéfinir les termes d’une nouvelle relation. La discipline anthropologique est en effet à même de mettre au jour les rapports de pouvoir inhérents aux processus de réconciliation, de révéler les significations culturelles sous-jacentes que les différents acteurs sociaux attribuent au pardon, à la réconciliation ou encore à ce qui constitue les bases d’une relation harmonieuse. L’anthropologie peut enfin lever le voile sur les dynamiques de réciprocité et de don/contre-don qui se déploient au travers de ces processus et ainsi décrypter les multiples dimensions qui participent à la fabrique des sociétés.
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Teer-Tomaselli, Ruth Elizabeth. "The Public Broadcaster and Democracy in Transformation: The 1996 Spry Memorial Lecture." Canadian Journal of Communication 23, no. 2 (February 1, 1998). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.1998v23n2a1030.

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Abstract: Public service broadcasting's purpose, the object of much debate in South Africa, may be defined as the provision of a universal service of excellent programming while maintaining public legitimacy through an editorial independence from both the government of the day and commercial interests. Since the 1980s, the global media landscape has undergone fundamental changes. Most of the dynamics which today plague public broadcasting are of international import, and the direct result of the intervention of the global economic order. Public service broadcasting must be carried out within the means available to the public broadcaster, and so it is at this point, when the pragmatism of limited financial means meets with the idealism of an all-encompassing mandate, that public service broadcasting's late-twentieth-century contradictions become apparent. This paper tracks this paradox across the re-launch and transformation of the South African Broadcasting Corporation (SABC) from a state broadcaster serving the interests of largely "white,'' "coloured,'' and "Indian'' middle classes to a public broadcaster mandated to better serve the country's 11 official language communities. Résumé: Ce que peut être le but de la radiodiffusion publique est une question qui suscite bien des discussions en Afrique du Sud. On peut néanmoins définir ce but comme étant à la fois l'offre d'un service universel de programmation excellente et le maintien d'une légitimité publique en conservant une indépendance éditoriale par rapport au gouvernement au pouvoir et aux intérêts commerciaux. Depuis les années quatre-vingt, l'environnement médiatique global a subi des changements fondamentaux. La plupart des dynamiques qui aujourd'hui influent sur la radiodiffusion publique sont de provenance internationale, le résultat direct de l'intervention de l'ordre économique global. Dans un tel environnement, le radiodiffuseur public ne peut qu'utiliser les moyens à sa disposition pour offrir ses services. C'est à ce stade, quand le pragmatisme des moyens financiers limités confronte l'idéalisme d'un mandat trés vaste, que les contradictions de la radiodiffusion publique au vingtième siécle deviennent évidentes. Cet article examine ce paradoxe en décrivant l'exemple de la relance et de la transformation du South African Broadcasting Corporation (la SABC, c'est-à-dire La Société de radiodiffusion sud-africaine). Originairement un radiodiffuseur d'État servant principalement les classes moyennes blanches, métisses et indiennes, la SABC est devenue un radiodiffuseur public dont le mandat est de mieux servir les onze communautés linguistiques officielles du pays.
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Martig, Alexis. "Esclavage contemporain." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.085.

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Depuis la fin du XXe siècle, on assiste à un usage récurrent et de plus en plus fréquent de la notion d’esclavage moderne par tout un ensemble d’acteurs sociaux et politiques : organisations non gouvernementales, associations, organisations internationales, médias, gouvernements nationaux… Selon l’Organisation internationale du Travail, il s’agit d’un phénomène touchant plus de 25 millions de personnes et qui génère 150 milliards de dollars de profits annuels illégaux. Face à ce constat, un certain nombre de disciplines (sociologie, économie politique, études des migrations, droit, histoire) en ont fait un objet propre, tentant quelquefois de le définir (Bales 1999) et, parlant d’esclavage moderne ou d’esclavage contemporain, certains ont été jusqu’à évoquer l’émergence d’un nouveau champ d’études : lesContemporary Slavery Studies (Brysk et Choi-Fitzpatrick 2012). Comment expliquer le fait que l’anthropologie contemporaine a quant à elle jusqu’alors produit peu de réflexions sur le sujet ? Le premier élément de réponse a trait à la nature même de l’analyse anthropologique, qui la distingue des autres disciplines des sciences humaines et sociales, et qui considère avant tout les notions émiques mobilisées par les sujets. Dans le cas de l’esclavage moderne, on est face à une notion éminemment politisée et utilisée avant tout par des acteurs associatifs, institutionnels ou médiatiques pour décrire les conditions de travail ou d’exploitation d’autres sujets souvent associés au passage au registre des « victimes ». Ce n’est que depuis très récemment qu’on assiste à l’usage de la notion par les sujets eux-mêmes pour dénoncer leurs conditions de travail, sans doute sous l’effet de sa banalisation dans les discours des acteurs de la lutte contre l’esclavage moderne. L’apparition et la dissémination de cette notion chez les acteurs sociaux et politiques ne sont cependant pas sans intérêt pour l’anthropologie. Elles sont notamment révélatrices de ce que Didier Fassin a qualifié d’« économie morale de notre temps » et de « nouvel ordre moral » mondial (2005) : il s’agit de cette économie morale globale constituée autour de nouveaux intolérables moraux inhérents aux droits de l’homme et à l’invention de la catégorie anthropologie d’humanité dans le contexte postérieur à la Seconde Guerre mondiale. La condamnation morale globale de l’esclavage moderne en est un exemple parfait. Les discours qui la constituent expriment et visent à générer une indignation, tout en ayant fréquemment recours aux registres des « victimes », de la « vulnérabilité » et de « la traite » avec pour effet de nier l’agencéité des sujets en faisant disparaître leurs trajectoires de vie et leurs motivations spécifiques. Comme l’a montré l’anthropologue américaine Alicia Peters (2015), si politisée que soit cette notion, rien n’empêche l’anthropologie de s’en saisir comme objet en étudiant notamment les jeux d’acteurs au cœur des plans de lutte qui en découlent. Peters a ainsi montré comment, aux États-Unis, la moralisation du travail du sexe et de la prostitution forcée a eu pour effet de rendre invisibles ou illégitimes la majorité des cas de traite humaine qui touchent d’autres secteurs : agriculture, usines, restaurants, sphère domestique… Cette moralisation et surreprésentation du travail du sexe et de la prostitution forcée dans la lutte contre l’esclavage moderne, assimilée à la traite d’êtres humains (human trafficking), est caractéristique des pays développés. Le deuxième élément de réponse touche au caractère fourre-tout d’une notion générique qui renvoie à tout un ensemble de situations hétérogènes situées dans des contextes sociaux, historiques et culturels extrêmement différents et dont la complexité, les spécificités et les nuances sont reléguées au second plan dans les discours politiques. En fonction des acteurs, l’esclavage moderne désigne des cas de : mariage forcé, travail forcé, travail infantile, enfants soldats, camps de travail, exploitation sexuelle… et ce, sur toute la planète… Mais pour saisir les spécificités et la complexité des cas étudiés, il faut aussi considérer les formes socioculturelles légitimatrices de la servitude ou de l’esclavage, de son acceptation ou de sa tolérance et les formes de régulation de la domination inhérentes : formes de parrainage, dettes, processus d’altérisation infériorisants… Si les situations dénoncées ont émergé ou ont évolué à partir de formes passées dans un contexte global de précarisation des conditions de travail, et en ce sens sont bien des phénomènes contemporains, il est pour autant impossible de les penser en faisant abstraction de la mémoire des régimes d’esclavages précédents et notamment de l’esclavage transatlantique. Il faut à ce titre distinguer les réflexions sur l’esclavage moderne, du grand nombre d’études anthropologiques sur les descendants d’esclaves, la mémoire de l’esclavage ou les problématiques de réparation. Comme l’a fait remarquer Roger Botte (2005), l’esclavage a toujours été pluriel. Il faut cependant reconnaître que l’une des caractéristiques de l’époque contemporaine est bien celle de la disparition progressive, depuis les abolitions de l’esclavage en tant que statut officiel. C’est en ce sens qu’Alain Morice, au sujet de travailleurs temporaires marocains en France, a utilisé l’expression d’« esclavage métaphorique » (2005), en opposition à l’esclavage historique. Derrière cette distinction s’en cache une autre qu’il est capital de saisir pour comprendre les enjeux des situations qualifiées d’esclavage moderne et leur analyse anthropologique : celle des conditions d’esclavageet dustatut d’esclave. Dans une analyse très intéressante entre un cas d’esclavage domestique en France en 2013 avec un cas d’esclavage datant du début du XIXe siècle, l’historienne Rebecca Scott (2013) attire l’attention sur le fait que, statut officiel ou non, les conditions des situations dénoncées sous l’expression d’esclavage moderne peuvent être identiques à celles de régimes d’esclavage passés. L’attention portée à la nature des conditions est intéressante car elle vient souligner que, s’il est important de conserver une distance face à un discours institutionnel et politisé, il n’en demeure pas moins que dans certains cas l’esclavage n’est pas que métaphorique… Une autre caractéristique liée à la disparition du statut est le fait que les situations observées sont très souvent temporaires, pour des raisons de coûts économiques et dans le but d’éviter de possibles contrôles. Plusieurs auteurs ont, de manière distincte, mis en avant que l’esclavage moderne n’est pas fondé de manière absolue sur des critères raciaux, mais sur des critères inscrits dans des rapports de production (Botte 2005 ; Bales 1999). Comme le fait justement remarquer Julia O’Connell Davidson (2015), si cela est pertinent, il ne faut pas pour autant perdre de vue que la majorité des populations concernées se trouvent dans d’anciennes colonies ou émigrent de celles-ci vers les pays développés. Si la race n’est donc pas l’élément premier à l’origine des formes d’exploitation, celles-ci s’inscrivent pour autant dans une division internationale du travail racialisée et genrée telle que décrite par la sociologie décoloniale, et Ramon Grosfoguel (2014) notamment. À ce sujet, il est intéressant de souligner certaines dynamiques de cette division internationale du travail qui distinguent les formes d’esclavage moderne dans les pays développés et les pays en développement. Dans les premiers, les cas concernent principalement des migrants légaux ou illégaux confrontés à des politiques migratoires qui les vulnérabilisent structurellement. Dans les pays en développement, il s’agit majoritairement et massivement de citoyens nationaux, protégés normalement par ailleurs par les droits associés à leur citoyenneté. La question de l’esclavage moderne se pose alors en termes d’anthropologie des droits associés à la citoyenneté, et de leur performativité, en s’intéressant aux manières dont les critères symboliques à la base de la construction de ces citoyens en tant qu’alter inégaux ont tendance à normaliser la négation de leurs droits comme dans le cas des travailleurs ruraux au Brésil, ou encore des intouchables en Inde, etc. S’ajoutent à cela les exclus des nations issues de la colonisation – là où d’anciens empires ont laissé la place à des nations aux frontières dessinées par les colons –qui constituent une main-d’œuvre potentielle, comme dans la zone située entre la Thaïlande et la Birmanie (Ivanoff, Chantavanich et Boutry 2017). L’un des enjeux spécifiques de la réflexion anthropologiques touche à la méthode d’investigation de la discipline : l’enquête de terrain. Pour la plupart des cas, ou du moins les plus extrêmes, il est quasiment impossible d’accéder aux terrains en question pour y pratiquer une forme d’observation participante. Les difficultés d’accès s’apparentent à celles des terrains de guerre, de combats, de prostitution, de camps de travail forcé, etc. Les recherches de terrain consistent donc le plus souvent à rencontrer et accompagner les sujets postérieurement aux situations pour réaliser avec eux des entretiens. Quand cela est possible, car comme le souligne l’anthropologue Denise Brennan, auteurede Life Interrupted: Trafficking into Forced Labour in the United States, s’entretenir au sujet d’une expérience souvent traumatisante n’est pas non plus sans difficultés ou sans poser de questions quant au rôle de l’anthropologue et de la nature de sa relation avec les sujets du terrain (Brennan 2014). L’un des autres enjeux des analyses anthropologiques, dans des contextes prononcés de vulnérabilité structurelle et face aux processus de subalternisation des sujets par le biais des discours institutionnels, est de faire ressortir l’agencéité des sujets. L’anthropologie, dans sa tendance à replacer les situations étudiées dans les trajectoires de vie des sujets et à donner la parole à ces derniers, possède un avantage certain sur d’autres disciplines pour donner à voir leur agencéité sans perdre de vue pour autant les contraintes structurelles auxquelles ceux-ci font face. L’engagement volontaire de sujets dans la prostitution, de manière temporaire (ou non), pour améliorer leur quotidien matériel, d’enfants au travail malgré leur âge mineur, la migration illégale volontaire par l’intermédiaire de passeurs, la fuite, l’usage des compétences linguistiques ou une volonté de travailler plus dur que les autres, etc., sont autant d’exemples d’agencéité des sujets. Plutôt que de négliger de prendre en considération l’esclavage moderne à cause de son caractère institutionnalisé et sa nature protéiforme, il me semble que l’anthropologie et son regard critique ont un rôle à jouer pour mettre en lumière la complexité des différentes dimensions de ce phénomène et leur enchevêtrement : une économie morale globale, une économie néolibérale précarisant les conditions de travail et une division internationale du travail racialisée, genrée et hiérarchisée entre les pays développés et en développement. Pour ce faire, et apporter une plus-value heuristique, les analyses anthropologiques sur l’esclavage moderne devront s’ancrer dans le contemporain et repenser des catégories analytiques dichotomiques héritées du début des sciences sociales qui ne parviennent plus à rendre compte des situations étudiées : esclavage, liberté, travail libre et travail non libre, etc. Ces catégories ne permettent pas de penser le continuum de situations (allant de libres à non libres) de travail dans lequel les sujets évoluent dans le temps et l’espace, et dont les conditions peuvent, à une extrémité du continuum, être similaires à des régimes passés d’esclavage. C’est dans cet esprit qu’une des voies pour saisir la complexité du social et les dynamiques de ce phénomène si actuel est celle des « situations contemporaines de servitude et d’esclavage » (Martig et Saillant 2017). La notion de « situations » permet en effet de garder à l’esprit que l’objet étudié relève localement des spécificités sociohistoriques et culturelles considérées tout en se « situant » aussi dans le contexte économique, moral, politique et historique plus global : c’est l’articulation de ces différentes dimensions qui permettent de saisir la complexité du social. Enfin, penser en termes de situation a pour avantage de replacer l’expérience liée à l’esclavage moderne dans la trajectoire de vie plus large des sujets, et de saisir ainsi plus facilement leur agencéité. Il s’agit d’une proposition. D’autres voies verront sûrement le jour pour analyser un phénomène complexe qui, loin de disparaître, donne à voir les limites des mythes du travail libre et de la performativité des droits des sociétés démocratiques libérales contemporaines, et en appelle du coup à une anthropologie du contemporain.
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Cockx, Bart, Koen Declercq, Muriel Dejemeppe, and Bruno Van der Linden. "Focus 24 - avril 2020." Regards économiques, July 16, 2020. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2020.04.02.01.

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Le choc qui frappe nos économies n’a rien en commun avec d’autres crises survenues dans le passé proche, comme celle de la Grande Récession de 2008-2009. Aucune activité économique viable juste avant la crise du Covid-19 n’est devenue obsolète du seul fait de celle-ci. L’offre d’un ensemble de biens et services a brutalement baissé ou disparu en raison des freins, motivés, à la mobilité et aux contacts en face-à-face. Des problèmes d’approvisionnements internationaux se sont ajoutés. Beaucoup d’échanges économiques se sont donc raréfiés mais les coûts fixes des entreprises concernées sont, eux, demeurés présents. L’incertitude sur la durée de ces graves perturbations engendre des attentes pessimistes (comme l’indique le baromètre de conjoncture de mars de la Banque Nationale de Belgique) et incite à reporter des décisions qui représentent une forme d’investissement. Les licenciements et le report des embauches font dès lors partie des ajustements spontanés de nos économies. Ceci affecte négativement les personnes concernées et l’ensemble de ces évolutions peut conduire à une contraction économique plus ou moins durable. Dans ce contexte sommairement dépeint, il faut à court terme désinciter les entreprises en difficulté à licencier massivement. Les postes de travail et le savoir-faire sont ainsi sauvegardés et les pertes de revenus limitées (voir à ce sujet l'article des économistes Giulia Giupponi et Camille Landais paru dans Vox). Les autorités belges ont eu cette préoccupation rapidement à l’esprit et ont heureusement agi. Pour les personnes licenciées, récemment ou non, il faut aussi atténuer le choc subi. Avant de développer ces réponses, rappelons qu’atteindre ces objectifs représente bien évidemment un coût pour la collectivité. Or, notre situation d’endettement public est préoccupante et pèse sur la capacité publique à répondre aux défis de moyen et long terme (vieillissement, santé publique, réchauffement climatique, etc.). Notre État fédéral doit jouer, un temps et de manière coordonnée, le rôle d’assureur et de payeur de dernier ressort, mais sans perdre de vue les générations jeunes et à venir. A ce stade, ni toutes les entreprises ni tous les ménages n’ont besoin d’une aide financière. Des comportements opportunistes peu soucieux de l’intérêt collectif peuvent être favorisés par la forme précise prise par l’intervention publique. Une attention accrue aux incitations créées par les dispositions prises en urgence est à présent nécessaire. Des contrôles bien pensés sont un complément limité mais utile, requérant probablement un ajustement à la hausse des capacités publiques de contrôle (contrôleurs sociaux de l’ONEM, inspection du travail, etc.). Pour freiner la propension des employeurs à licencier, l’extension de la notion de «force majeure» en matière de chômage temporaire figure parmi les mesures prises par les autorités publiques. Cette mesure est limitée dans le temps et accessible à un large éventail d’entreprises et de travailleurs. S’il apparaît justifié de minimiser les contrôles d’éligibilité à l’entrée, l’absence de remise de justificatif par l’employeur permettant un contrôle a posteriori risque de mener à des abus. En outre, il y a lieu de se préoccuper de certains types de travailleurs qui, sans avoir un statut de salarié, dépendent dans les faits d’un employeur (livreurs, chauffeurs, etc.). Il est à noter que la formule d’extension de la force majeure prévoit que les entreprises ne sont pas obligées de fermer totalement. Certains travailleurs peuvent être mis en chômage temporaire, d’autres pas. Un même travailleur peut chômer certains jours, d’autres pas. Ceci est bienvenu car cela rend possible, sans toutefois hélas l’encourager, une rotation de la main d’œuvre et un partage du travail existant. Comme l’économiste Arindrajit Dube l’explique, il faudrait que les employeurs et/ou les travailleurs aient financièrement plus d’intérêt au maintien d’un emploi à temps partiel plutôt qu’à une mise complète en chômage temporaire. Pour procurer ces incitations, on pourrait par exemple envisager que le taux de remplacement (c’est à dire le rapport entre l’allocation de chômage temporaire et le salaire perdu) soit plus élevé en cas de maintien partiel en emploi. La législation actuelle permet aussi qu’un travailleur mis en chômage temporaire soit occupé par un autre employeur. La mobilisation des plateformes digitales existantes facilitant la rencontre entre les besoins des employeurs et la population devrait permettre de rencontrer certains besoins urgents dans des secteurs très sollicités actuellement. Ce serait de même bien utile lors de la sortie progressive du confinement dans la mesure où l’on peut s’attendre à une certaine inadéquation entre le profil des travailleurs immunisés et celui des emplois des secteurs où l’activité économique pourra reprendre. Or, la mise en œuvre de cette rencontre entre besoins et disponibilité en main d’œuvre est complexe. Elle requiert que le dispositif de chômage temporaire soit suffisamment incitatif à la reprise du travail même partiel, que des formations en ligne préparent ces personnes si elles doivent exercer de nouvelles fonctions (voir à ce propos le pic observé dans les formations en ligne en Flandre, notamment en français, comptabilité et intelligence artificielle), que diverses préoccupations de nature juridique soient anticipées (nature du contrat, assurance couvrant les risques liés à l’exécution des tâches, par exemple), etc. Quelles que soient les possibilités offertes par le système de chômage temporaire, des salariés seront licenciés dans les jours et semaines qui viennent. Sans inciter les employeurs à recourir massivement au chômage complet plutôt qu’au chômage temporaire (où l’admissibilité du travailleur est immédiate en cas de motif de force majeure coronavirus), il faudrait décider d’alléger temporairement la durée d’emploi préalable à l’octroi d’allocations de chômage complet en Belgique (dont, en simplifiant, la durée varie d’une à deux années selon l’âge du demandeur). Certains secteurs fort sollicités recrutent sans doute encore. A cette nuance près, la plupart des personnes déjà en chômage avant le début du confinement ou qui y entrent ces temps-ci, ne vont pas avoir de chances significatives d’être embauchées durant les semaines où le confinement est strict, voire au-delà si l’économie a du mal à reprendre du souffle. Durant toute cette période et cette période seulement :• Le compteur de durée de chômage qui intervient dans le calcul des trois années de droit aux allocations d’insertion après les études et le compteur de durée qui intervient pour le calcul des allocations dégressives de chômage complet doit être interrompu.• Les rendez-vous de contrôle de l’effort de recherche d’emploi doivent être postposés et l’absence de preuves de recherche d’emploi durant la période en question ne peut être pris en compte dans le contrôle de l’effort de recherche. Ces mesures n’impliquent pas qu’il faille cesser tout accompagnement visant à favoriser le retour à l’emploi des chômeurs. Ainsi, dans la crise actuelle, les services régionaux de l’emploi ont tout leur rôle à jouer, comme celui de stimuler financièrement la formation (à distance) pendant la période d’inoccupation, en réorientant éventuellement des budgets alloués à la formation en présentiel, de continuer à alimenter les plateformes d’offres d’emploi (cf. supra) et d’encourager, en cette période de raréfaction des embauches, les demandeurs d’emploi à élargir la gamme des possibilités d’emploi qui s’offrent à eux. De tels ajustements au système d’assurance-chômage ne sont pas isolés. De nombreux États américains y recourent. Selon des informations directes, la Suède suspend également le contrôle de l’effort de recherche d’emploi par les chômeurs. De tels ajustements peuvent, eux aussi, susciter des comportements opportunistes, dans le chef des chômeurs cette fois. Cette attitude est cependant à court terme un problème de second-ordre. Pour terminer, soulignons l’importance de veiller au caractère strictement temporaire des diverses mesures mises en place. Nos systèmes d’assurance sociale et de redistribution sont d’une complexité inouïe et les moyens pour les financer sont rares. Toute tentative de pérennisation des mesures prises dans l’urgence rendrait un très mauvais service à la collectivité. Car le temps viendra prochainement de redéfinir des priorités cohérentes en matière d’assurance sociale et de redistribution, en ayant pris du recul par rapport à la pénible expérience en cours.
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Fresia, Marion. "Réfugiés." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.049.

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Abstract:
Qu’elles soient liées à la persécution, la pauvreté, la sécheresse ou la recherche de meilleures conditions de vie, les sociétés humaines n’ont cessé d’être façonnées par des déplacements forcés de populations, massifs et soudains dans certains cas; continuels, de faible ampleur et liés à une mixité de facteurs le plus souvent. L’ancienneté et la permanence de la migration forcée contrastent avec la construction relativement récente des réfugiés comme problème social et politique devant faire l’objet d’un traitement bureaucratique spécifique. Bien que l’obligation de protéger les personnes persécutées se retrouve dans toutes les grandes traditions religieuses, ce n’est qu’au cours de la première moitié du XXe siècle que la notion de réfugié devient une catégorie juridique à part entière et qu’émerge, aux échelles transnationales et nationales, un ensemble de politiques, de normes et d’organisations dédiées aux questions d’asile. L’ampleur des déplacements de populations générés par les révolutions bolcheviques puis les deux guerres mondiales, et l’apparition du phénomène des « sans-États » suite au démantèlement des derniers grands empires européens, préoccupent les gouvernements d’Europe occidentale. Réfugiés et apatrides sont perçus comme une menace pour leur sécurité et un poids dans un contexte économique difficile. En même temps, certains voient un intérêt politique à accueillir les réfugiés qui fuient des pays ennemis (Gatrell 2013: 35). Parallèlement, l’aide humanitaire est en plein essor et renforce l’attention internationale portée sur les réfugiés en faisant d’eux des victimes à secourir (ibid: 20). Gouvernements et acteurs humanitaires chargent alors la Sociétés des nations (SDN) de réfléchir à l’élaboration d’un statut spécifique pour les réfugiés, afin de mieux les identifier, les prendre en charge mais aussi les contrôler. Avec la disparition de la SDN et les milliers de nouveaux déplacés de la deuxième guerre mondiale, c’est au Haut commissariat des Nations-Unies aux réfugiés (HCR) que les États confieront par la suite la mission de trouver une « solution durable au problème des réfugiés ». Une année plus tard, la Convention de Genève relative au statut de réfugiés est finalisée: elle énoncera un ensemble de droits associés au statut de réfugié dont elle donnera, pour la première fois, une définition générale, alors largement informée par le contexte de la guerre froide. Si l’institutionnalisation du « problème » des réfugiés apparaît comme une réponse à l’ampleur des mouvements de réfugiés provoqués par les deux guerres mondiales, elle est surtout indissociable de l’histoire des États-Nations et de l’affirmation progressive de leur hégémonie comme seule forme d’organisation politique légitime sur la scène internationale (Loescher et al., 2008: 8). Avec l’émergence, depuis les traités de Westphalie de 1648, d’États centralisés en Europe naît en effet la fiction qu’à un peuple devrait toujours correspondre un territoire et un État. À la fin du XIXe siècle, c’est aussi la montée des nationalismes européens qui fera du contrôle des mouvements de populations aux frontières et de la réalisation du principe d’homogénéité nationale un élément central de l’idéologie du pouvoir souverain. Cet ancrage de la figure contemporaine du réfugié dans le système des États-Nations se reflète bien dans la définition qu’en donne la Convention de Genève : « une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle; qui craint, avec raison, d’être persécutée du fait de son appartenance communautaire, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de la dite crainte ». C’est bien la perte de la protection de l’État du pays d’origine et le franchissement d’une frontière internationale qui définissent, juridiquement, le réfugié, en plus du motif, très restreint, de persécution individuelle. Reprise dans presque toutes les législations nationales des 147 pays aujourd’hui signataires de la Convention, cette définition constitue désormais la pierre angulaire du traitement bureaucratique de l’asile à l’échelle globale. Bien qu’elle soit fortement contestée pour son caractère obsolète, étato-centré et peu flexible (Loescher et al. 2008: 98), elle reste à ce jour le seul instrument juridique qui confère au statut de réfugié une légitimité universelle. L’anthropologie a apporté une contribution majeure à la compréhension du phénomène des réfugiés, en mettant en avant l’expérience de la mobilité telle qu’elle est vécue par les individus, et non pas uniquement telle qu’elles est construite et définie par les catégories juridiques et les organisations humanitaires (Chatty 2014: 74). En s’intéressant aux dispositifs d’aide aux réfugiés, elle a également nourri plusieurs autres champs de réflexion de la discipline, tels que l’anthropologie juridique, l’anthropologie du développement, l’anthropologie des organisations et l’anthropologie médicale. À l’exception de quelques recherches pionnières (Colson 1971; Loizios 1981), c’est surtout à partir du milieu des années 1980 qu’une importante littérature se développe sur ces questions. Avec l’institutionnalisation de l’aide humanitaire et la globalisation progressive d’un traitement ordonné et spatialisé de la migration, le « problème » des réfugiés est de plus en plus visible, en particulier dans les pays du Sud, théâtres des conflits liés à la guerre froide mais aussi terrains de prédilection des anthropologues. L’anthropologie joue alors un rôle important dans la constitution des réfugiés en objet de savoir : c’est en effet à Barbara Harell-Bond que l’on doit la création, en 1982, du Refugee studies Center de l’Université d’Oxford, qui marquera l’autonomisation de la réflexion sur les réfugiés des études, plus larges, sur les migrations. Les premières recherches ethnographiques se focalisent sur l’Afrique et appréhendent les réfugiés en termes de liminalité : des personnes ayant subi un rite de séparation, qui se retrouvent dans un entre-deux, ni dedans, ni dehors. L’aide humanitaire, analysée en termes de dysfonctionnements, de charity business et de rapports de domination, y est fortement critiquée (Harrell-Bond 1986; Harrell-Bond et Vourtira 1992), tandis que l’agencéité et les coping strategies des réfugiés sont mis en avant pour déconstruire la figure du réfugié dépendant de l’aide (Kibreab 1993). Parce qu’elles cherchaient à rester pertinentes du point de vue de l’action, ces premiers travaux sont souvent restés teintés d’un certain misérabilisme et n’ont pas véritablement déconstruit le cadre épistémologique sur lequel le système d’asile se fonde (Chatty 2014: 80). Il faudra attendre les travaux de Malkki (1995) pour le faire et pour questionner, plus largement, la pertinence d’utiliser la notion de « réfugié » comme catégorie d’analyse. Mobilisant les apports des études postmodernes et transnationales, Malkki s’attaque en particulier à la métaphore de l’enracinement. Elle montre comment les refugee studies sont restées encastrées dans l’« ordre national des choses », soit dans une vision sédentaire, nationale et territorialisée des appartenances identitaires qui n’appréhende la perte du lien à l’État-nation et la mobilité qu’en termes d’anormalité et de dépossession. Dénaturalisant les liens entre cultures et territoires, Malkki rappelle ainsi que les réfugiés n’occupent une situation liminale qu’au regard du système des États-Nations. Son travail amènera les refugee studies à redéfinir leur objet autour de la notion de « migration forcée », plus à même de capturer à la fois l’agencéité des acteurs dans les processus migratoires, et les contraintes qui les influencent (Van Hear 2011). Dans son héritage, plusieurs études ont alors cherché à documenter les parcours des réfugiés en dehors de leur seule relation au cadre juridique qui les définit : elles ont montré que les individus transcendent sans cesse les catégories d’appartenance nationales, mais également les frontières établies par la bureaucratie de l’asile entre réfugiés politiques et migrants économiques. Les stratégies socio-économiques se construisent sur la mobilité, souvent très valorisée, dans des rapports complexes à une diversité de lieux distants auxquels les camps sont incorporés (Monsutti 2005; Horst 2006). Tandis que les rapports d’appartenance se définissent par le maintien de mémoires, de pratiques et de relations sociales, qui se tissent, bien souvent, à cheval entre divers territoires ou en relation à une nation imaginée. Ces réflexions déboucheront finalement sur une critique plus large des politiques d’asile qui n’envisagent la solution au « problème » des réfugiés qu’en termes de rapatriement ou d’intégration, sans tenir compte de l’importance de la dimension transnationale des pratiques ordinaires (Backewell 2002; Long 2014) ni de la dimension problématique du retour « chez soi » (Allen 1996). Pratiques transnationales et renforcement du sentiment d’appartenance nationale, souvent exacerbé par la politisation des camps et des diasporas, peuvent néanmoins aller de pairs, l’enjeu étant alors de penser ces deux phénomènes de manière dialogique et de comprendre les rapports de classe, de genre ou d’ethnicité qui s’y jouent (Fresia 2014a). Parallèlement aux travaux centrés sur les vécus des réfugiés, les années 2000 sont marquées par une nouvelle vague d’études critiques envers la bureaucratie de l’asile et l’aide humanitaire. Parce qu’ils rendent visibles, en la spatialisant, la figure contemporaine du réfugié, les camps deviennent des lieux d’enquête particulièrement privilégiés, au point de voir émerger une véritable campnography. Inspirée par la philosophie politique de Giorgio Agamben, celle-ci les décrit comme des espaces de confinement, des hors lieux caractérisés par un régime d’exception: quelque que soit leur degré d’ouverture ou de fermeture, ils ont pour caractéristique de suspendre la reconnaissance d’une égalité politique entre leurs occupants et les citoyens ordinaires (Agier 2014: 20; Fassin et Pondolfi 2010). Ambivalents, les camps sont, en même temps, analysés comme de nouveaux lieux de socialisation, réinvestis de sens. Souvent marqués par une forte agitation politique, ils sont aussi des espaces de mobilisations. Incoporés dans des réseaux d’échanges économiques, ils se transforment, et durent jusqu’à devenir de nouvelles marges urbaines ordinaires (Agier 2014: 27). Constitués en lieux de mémoire des injustices passées ou présentes, mais aussi de projections vers un futur incertain, ils deviennent des sites privilégiés où observer la fabrique et l’expression de nouvelles formes de citoyenneté aux marges de l’État (Turner 2010; Fresia and Von Kanel 2014; Wilson, 2016). Très riche, cette campnography a parfois eu tendance à n’envisager les réfugiés que dans un seul face à face avec le « gouvernement humanitaire », délaissant ainsi une réflexion plus large sur la manière dont les camps sont aussi enchâssés et régulés par d’autres normes (droits coutumiers, droits de l’homme) que le seul régime d’exception que leur statut légitime. Autre élément constitutif de la bureaucratie de l’asile, les dispositifs de tri, chargés de distinguer les réfugiés des migrants, ont également fait l’objet de récentes études ethnographiques, marquant une ouverture de la réflexion sur des contextes européens et nord-américains. Leurs auteurs mettent en exergue la dimension fondamentalement située, négociée et contingente des pratiques d’octroi du statut de réfugiés ainsi que les normes implicites qui les régulent (Good 2007; Akoka 2012). Ils montrent comment la formalisation croissante de ces pratiques contribuent à naturaliser toujours plus la distinction entre vrais et faux réfugiés, mais aussi à dépolitiser les registres des demandes d’asile considérées comme légitimes, de plus en plus appréhendées à travers le vocabulaire de la compassion, du trauma et de la souffrance (D’Halluin-Mabillot 2012; Zetter 2007). Enfin, après avoir été « enrollés » dans le HCR pour un temps, certains anthropologues ont commencé à documenter, de manière empirique, le rôle de cette nébuleuse bureaucratique dans la globalisation du traitement bureaucratisé de l’asile, et les modalités concrètes d’exercice de son autorité, en montrant comment celles-ci reproduisent sans cesse un ordre national des choses lui-même à l’origine du « problème » des réfugiés (Scalletaris 2013; Sandvik et Jacobsen 2016 ; Fresia 2014b). Outre les enjeux d’accès aux bureaucraties de l’asile et la difficulté de reconstituer des parcours de vie souvent multi-situés, l’étude des migrations forcées n’a cessé de poser un enjeu épistémologique de taille à l’anthropologie : celui de réussir à penser la problématique de la mobilité, liée à des contextes de guerres ou de persécution, autrement qu’au travers des seuls espaces et labels produits par le régime de l’asile, mais tout en prenant « au sérieux » ce régime, son mode de (re)production et ses effets structurants sur le vécu des individus. À ce titre, un important travail de décentrement et d’historicisation reste à faire pour saisir la manière dont les espaces bureaucratiques de l’asile s’enchâssent, tout en les modifiant, dans des espaces migratoires et des dynamiques socio-historiques qui leur préexistent, et s’articulent à une pluralité plus large de normes et de régimes de droits, qui ne relèvent pas de la seule institution de l’asile. Continuer à documenter la manière dont les personnes trouvent des formes de protection et de solidarité en dehors des seuls dispositifs bureaucratiques de l’asile apparaît aussi comme un impératif pour pouvoir penser le phénomène de la mobilité sous contrainte et les réponses qu’on peut lui apporter autrement ou différemment.
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Söilen, Klaus Solberg. "The impasse of competitive intelligence today is not a failure. A special issue for papers at the ICI 2020 Conference." Journal of Intelligence Studies in Business 10, no. 2 (June 30, 2020). http://dx.doi.org/10.37380/jisib.v10i2.579.

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Abstract:
seven military classics (Jiang Ziya, the methods of theSima, Sun Tzu, Wu Qi, Wei Liaozi, the three strategies of Huang Shigong and the Questions and Repliesbetween Tang Taizong and Li Weigong). The entities studied then were nation states. Later, corporationsoften became just as powerful as states and their leaders demanded similar strategic thinking. Many ofthe ideas came initially from geopolitics as developed in the 19th century, and later with the spread ofmultinational companies at the end of the 20th century, with geoeconomics.What is unique for intelligence studies is the focus on information— not primarily geography ornatural resources— as a source for competitive advantage. Ideas of strategy and information developedinto social intelligence with Stevan Dedijer in the 1960s and became the title of a course he gave at theUniversity of Lund in the 1970s. In the US this direction came to be known as business intelligence. At afast pace we then saw the introduction of corporate intelligence, strategic intelligence and competitiveintelligence. Inspired by the writings of Mikael Porter on strategy, as related to the notion of competitiveadvantage the field of competitive intelligence, a considerable body of articles and books were written inthe 1980s and 1990s. This was primarily in the US, but interest spread to Europe and other parts of theworld, much due to the advocacy of the Society of Competitive Intelligence Professionals (SCIP). In Francethere was a parallel development with “intelligence économique”, “Veille” and “Guerre économique”, inGermany with “Wettbewerbserkundung” and in Sweden with “omvärldsanalys,” just to give someexamples.On the technological side, things were changing even faster, not only with computers but alsosoftware. Oracle corporation landed a big contract with the CIA and showed how data analysis could bedone efficiently. From then on, the software side of the development gained most of the interest fromcompanies. Business intelligence was sometimes treated as enterprise resource planning (ERP), customerrelations management (CRM) and supply chain management (SCM). Competitive intelligence wasassociated primarily with the management side of things as we entered the new millennium. Marketintelligence became a more popular term during the first decade, knowledge management developed intoits own field, financial intelligence became a specialty linked to the detection of fraud and crime primarilyin banks, and during the last decade we have seen a renewed interest for planning, in the form of futurestudies, or futurology and foresight, but also environmental scanning. With the development of Big Data,data mining and artificial intelligence there is now a strong interest in collective intelligence, which isabout how to make better decisions together. Collective intelligence and foresight were the main topics ofthe ICI 2020 conference. All articles published in this issue are from presentations at that conference.The common denominator for the theoretical development described above is the Information Age,which is about one’s ability to analyze large amounts of data with the help of computers. What is drivingthe development is first of all technical innovations in computer science (both hardware and software),while the management side is more concerned with questions about implementation and use.Management disciplines that did not follow up on new technical developments but defined themselvesseparately or independently from these transformations have become irrelevant.Survival as a discipline is all about being relevant. It’s the journey of all theory, and of all sciencesto go from “funeral to funeral” to borrow an often-used phrase: ideas are developed and tested againstreality. Adjustments are made and new ideas developed based on the critic. It’s the way we createknowledge and achieve progress. It’s never a straight line but can be seen as a large number of trials andsolutions to problems that change in shape, a process that never promises to be done, but is ever-changing,Journal of Intelligence Studies in BusinessVol. 10, No 2 (2020) p. 4-5Open Access: Freely available at: https://ojs.hh.se/5much like the human evolution we are a part of. This is also the development of the discipline ofintelligence studies and on a more basic level of market research, which is about how to gatherinformation and data, to gain a competitive advantage.Today intelligence studies and technology live in a true symbiosis, just like the disciplines ofmarketing and digital marketing. This means that it is no longer meaningful to study managementpractices alone while ignoring developments in hardware and software. The competitive intelligence (CI)field is one such discipline to the extent that we can say that CI now is a chapter in the history ofmanagement thought, dated to around 1980-2010, equivalent to a generation. It is not so that it willdisappear, but more likely phased out. Some of the methods developed under its direction will continueto be used in other discipline. Most of the ideas labeled as CI were never exclusive to CI in the first place,but borrowed from other disciplines. They were also copied in other disciplines, which is common practicein all management disciplines. Looking at everything that has been done under the CI label the legacy ofCI is considerable.New directions will appear that better fit current business practices. Many of these will seem similarin content to previous contributions, but there will also be elements that are new. To be sure newsuggestions are not mere buzzwords we have to ask critical questions like: how is this discipline definedand how is it different from existing disciplines? It is the meaning that should interest us, not the labelswe put on them. Unlike consultants, academics and researchers have a real obligation to bring clarityand order in the myriad ideas.The articles in this issue are no exception. They are on collective intelligence, decision making, BigData, knowledge management and above all about the software used to facilitate these processes. Thefirst article by Teubert is entitled “Thinking methods as a lever to develop collective intelligence”. Itpresents a methodology and framework for the use of thinking methods as a lever to develop collectiveintelligence.The article by Calof and Sewdass is entitled “On the relationship between competitive intelligenceand innovation”. The authors found that of the 95 competitive intelligence measures used in the study59% were significantly correlated with the study’s measure of innovation.The third article is entitled “Atman: Intelligent information gap detection for learning organizations:First steps toward computational collective intelligence for decision making” and is written by Grèzes,Bonazzi, and Cimmino. The research project shows how companies can constantly adapt to theirenvironment, how they can integrate a learning process in relation to what is happening and become a"learning company".The next article by Calof and Viviers entitled “Big data analytics and international market selection:An exploratory study” develops a multi-phase, big-data analytics model for how companies can performinternational market selection.The last article by Vegas Fernandez entitled “Intelligent information extraction from scholarlydocument databases” presents a method that takes advantage of free desktop tools that are commonplaceto perform systematic literature review, to retrieve, filter, and organize results, and to extract informationto transform it into knowledge. The conceptual basis is a semantics-oriented concept definition and arelative importance index to measure concept relevance in the literature studied.As always, we would above all like to thank the authors for their contributions to this issue of JISIB.Thanks to Dr. Allison Perrigo for reviewing English grammar and helping with layout design for allarticles.Have a safe summer!On behalf of the Editorial Board,
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Vibert, Stephane. "Individualisme." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.083.

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Abstract:
Le concept d’individualisme ne se présente pas comme une notion traditionnelle en anthropologie, ainsi que le montre son absence de la plupart des dictionnaires de la discipline. Popularisée dans l’œuvre de Louis Dumont (1966) par son opposition au holisme caractéristique des sociétés « traditionnelles » (dont l’Inde des castes constitue l’exemple paradigmatique), la notion s’avère souvent mal comprise, puisqu’elle semble suggérer une dichotomie binaire là où il est avant tout question de contraste comparatif et d’accentuation entre des variantes socioculturelles de l’humanité. Parfois accusée de reconduire les grands dualismes ethnocentriques propres à la socio-anthropologie classique (tradition/ modernité, communauté/ société, solidarité mécanique/ solidarité organique) qui ne verraient hors de l’Occident que des univers de conformisme, de tribalisme ou de despotisme (Lozerand 2014), l’étude de l’individualisme se présente pourtant, avant tout, comme « une archéologie de la conception occidentale de l’individu » (Flahault dans Lozerand 2014 : 547). En effet, selon Dumont, la conception moderne du monde se caractérise par une « idéologie individualiste », c’est-à-dire un ensemble de représentations et d’idées-valeurs qui s’articule autour de la figure prééminente de l’individu commeprincipe, à distinguer radicalement du « sujet empirique », échantillon indivisible de l’espèce humaine, parlant, pensant et agissant, tel qu’on le rencontre danstoutesles sociétés sous diverses formes. Figure centrale de l’idéal politique et éthique de l’Occident depuis les Lumières, l’individu (considéré comme antérieur à son existence sociale par les doctrines du droit naturel moderne) n’en reste pas moins pour la discipline anthropologique une « institution » (Mauss 1967 : 150), au sens où il doit nécessairement s’ancrer dans un monde social et culturel qui lui donne signification et consistance. En définissant la modernité comme individualiste là où « l’individu est érigé envaleursuprême », Dumont n’utilise pas le terme dans un sens péjoratif (égoïsme) ou laudatif (autonomie) mais, dans le sillage de Tocqueville, comme l’affirmationsocialed’une valeur. Ce sont les sociétés qui sont individualistes, et non d’abord les individus eux-mêmes. Dans sa prétention à fonder la société à partir d’une juxtaposition d’individus rationnels et originellement déliés, la configuration individualiste propre à la modernité néglige, ou tout du moins subordonne, le trait consubstantiel à toute existence sociale, trait défini comme « holisme » ou « aperception sociologique » : la « présence du social dans l’esprit de chaque homme », qui emporte comme corollaire que « la perception de nous-même comme individu n’est pas innée mais apprise, […]elle nous est prescrite, imposée par la société où nous vivons », laquelle « nous fait une obligation d’être libres » (Dumont 1966 : 21). Ainsi la prééminence de l’individu dans la société moderne appelle-t-elle un certain de nombre de valeurs corrélatives (dont l’égalité de droit, mais aussi la liberté morale ou encore la nation comme « société des individus »), tout en se combinant au sein de chaque culture particulière avec des éléments holistes locaux, ce qui donne une appréciation différenciée de la modernité (sous la figure notamment de variantes nationales). Ainsi que le rappelle Dumont, « l’individualisme est incapable de remplacer complètement le holisme et de régner sur toute la société... de plus, il n’a jamais été capable de fonctionner sans que le holisme contribue à sa vie de façon inaperçue et en quelque sorte clandestine » (Dumont 1991 : 21). C’est que la valeur individualiste, si elle est bien devenue essentielle dans nos sociétés par l’élévation des droits de l’Homme au statut de principe universel, ne peut effectivement s’incarner qu’au sein d’une société particulière, qui en traduit politiquement les attendus de façon toujours contingente et déterminée. L’analyse ne suppose donc pas unretourà des principes holistes, comme s’ils avaient disparu en même temps que les communautés traditionnelles et cohésives, mais plutôt une conscience plus lucide du rôle que jouent les principes holistes dans toute vie humaine pour autant qu’elle est toujours vie en société. L’idéologie de l’individu indépendant se heurte implicitement d’une part à la conservation nécessaire de « totalités partielles » comme lieux verticaux de transmission de la langue, de la culture et du sens (famille, école, associations, communautés), et d’autre part à la réintroduction de principes dits « collectifs » contre « l’utopie libérale », à doses variables selon les pays, comme l’État-providence, l’appartenance nationale, les systèmes d’assurance sociale, les diverses régulations du marché, les principes de solidarité et de redistribution, etc. Il convient également de ne pas confondre l’individualisme compris comme représentation sociale avec deux processus distincts portant sur la confection concrète de la personne et son potentiel de singularité, à savoir l’individuation et l’individualisation. Au XXesiècle, l’anthropologie s’est surtout intéressée auxformes d’individuationpropres aux diverses sociétés, ces pratiques de « constitution de la personne » par inclusion dans un ordre symbolique qui suppose des représentations partagées et des dispositifs rituels. Elle a pu ainsi constater l’extrême hétérogénéité des systèmes de pensée et d’agir visant à conférer une « identité » à l’être humain, preuve d’une large palette culturelle quant aux manières d’appréhender les relations de soi à soi, aux autres et au monde. Marcel Mauss a ainsi montré comment l’être humain ne pouvait apparaître qu’à la suite de multiples processus de subjectivation, ainsi que l’expriment les diverses « techniques du corps », l’expression des émotions ou l’intériorisation de l’idée de mort (Mauss 1950). Car toutes ces caractéristiquesa prioriéminemment « personnelles » varient en fait largement selon les contextes sociaux et culturels où elles prennent signification. La tradition anthropologique a énormément insisté sur la naturerelationnellede l’individuation, ouvrant sur la perception d’un Soi tissé de rapports avec l’environnement social et mythique (Leenhardt, 1947), jusque dans ses composantes mêmes, qu’elles soient matérielles (os, sang, chair, sperme, etc.) ou non (esprit ancestral, souffle, ombre, etc.) (Héritier 1977), parfois même au-delà des « humains » strictement définis (Descola 2005). De même, bon nombre d’auteurs ont souligné l’existence de divers processus historiques et culturels d’individualisationnon réductibles à la prééminence de l’individualisme comme valeur englobante. Le Bart (dans Lozerand 2014 : 89), après Foucault (1984) et Vernant (1989) distingue trois formes d’individualisation qui ne se recoupent jamais parfaitement : l’autonomie sociopolitique, l’existence d’une « vie privée » et le rapport réflexif à soi constituent autant de critères marquant un dépassement de la logique « holiste » d’individuation (définissant un nom, une place, un rôle, un statut) vers une « quête de soi » différenciée, invoquant comme idéal de vie une singularité, un salut ou un « épanouissement » posés théoriquement comme échappant aux injonctions normatives et symboliques de la société. S’articulant plus ou moins à l’individualisme comme valeur, cette visée d’authenticité désormais généralisée dans les sociétés occidentales en illustre également les limites, dès lors qu’en sont précisées les difficultés et les défaillances dans l’existence concrète des acteurs sociaux (déshumanisation du travail, conformisme consommatoire, maladies exprimant la « fatigue d’être soi » comme la dépression, influence des médias de masse et des réseaux sociaux, sentimentalisme et moralisme excessifs, solitude et vide affectif, etc.). Depuis une trentaine d’années et la mise en évidence d’une globalisation aux contours multiples se pose enfin la question de l’extension descriptive et normative de l’individualisme aux diverses cultures et civilisations du monde, que cela soit par le biais de catégories politiques (le citoyen rationnel), économiques (le marchand, le salarié et le consommateur propres au monde capitaliste), juridiques (le sujet de droit), morales (l’agent responsable) ou esthétiques (le dessein d’expressivité originale), etc. Si, selon Dumont, le christianisme et sa valorisation d’un « individu en relation directe avec Dieu » jouent un rôle primordial dans l’émergence de l’individualisme, ce sont bien les catégories humanistes et séculières qui, depuis la colonisation, légitiment les dynamiques d’extension actuelles, notamment du fait de la promotion par les instances internationales des droits humains comme fondement universel de justice sociale. L’anthropologie elle-même, dans un contexte de mise en relation généralisée des sociétés, s’évertue à saisir la place que des cultures différentes accordent à la valeur de « l’individu » (Morris 1994 ; Carrithers, Collins et Lukes 1985), que ce soit dans les grandes religions ou philosophies historiques (islam, judaïsme, bouddhisme, hindouisme, confucianisme, etc.) ou dans les communautés contemporaines, irréversiblement marquées par l’hégémonie occidentale et l’extension d’une économie mondialisée, mais également par des mouvements fondamentalistes ou « revivalistes » de repli identitaire. La valorisation du métissage et de l’hybridité impliquerait en ce sens de réinsérer « l’individu » dans les « paysages » culturels multiples et enchevêtrés qui établissent le lien entre global et local, entre contraintes systémiques et réappropriation communautaire (Appadurai 1996). Dans la dynamique contemporaine de globalisation, l’extension de l’individualisme comme valeur se retrouve dans une position paradoxale, d’une part liée à l’hégémonie d’un système-monde capitaliste et donc accusée de favoriser une « occidentalisation » fatale pour la diversité culturelle, d’autre part identifiée comme porteuse d’émancipation à l’égard de structures et normes contraignantes pour des acteurs (femmes, minorités ethniques, religieuses ou sexuelles, personnes handicapées) privés des droits élémentaires aux plans politique, juridique et socioéconomique.
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Roy, Bernard. "Santé." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.079.

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Abstract:
De nombreux anthropologues appréhendent la santé comme une « construction sociale » qui varie considérablement d’une société à une autre, d’une époque à une autre. Dans toutes les sociétés, les anthropologues constatent que le concept santé s’exprime en des termes et des mots variés généralement associés à la notion de « bien-être ». Chez les Tzeltal et Tzotzil Maya des hautes terres du Chiapas, le concept de santé s’exprime par les mots « vital warmth » (chaleur vitale) (Groark 2005). Chez les vieux Innus (Montagnais), la santé réfère à la qualité de vie tandis que chez les Inuits, la santé serait conçue comme un ordre harmonieux dans lequel la personne est intégrée dans un environnement social, temporel, spirituel et non empirique (Therrien et Laugrand 2001). Et si cette notion de qualité de vie/santé varie d’un peuple à l’autre, elle fluctue également d’une classe ou d’un groupe social à un autre. Les anthropologues du début du XXe siècle ne parlaient pas d’ethnomédecine et encore moins d’anthropologie médicale, d’anthropologie de la santé ou d’anthropologie de la maladie, mais plutôt, de médecine primitive, archaïque ou traditionnelle. Presque toutes les monographies ethnologiques anciennes proposent des sections portant sur la maladie, les médecines indigènes ou les pratiques et croyances médicales. Dès le XVIIIe siècle, le missionnaire jésuite, Joseph-François Lafitau, qualifié par William N. Fenton et Elizabeth L. Moore de « premier éclat de lumière sur la route de l'anthropologie scientifique » (Fenton et Moore 1969) documenta, dans son œuvre Mœurs des sauvages américains comparées aux mœurs des premiers temps (Lafitau 1983), les pratiques médicales, les maladies ainsi que la santé des Iroquois. Au début du XXe siècle, les anthropologues décrivirent et analysèrent les us et coutumes de peuples vivants à l’écart de la modernité (Massé 1995). Les nombreuses monographies publiées à la suite de longs terrains contribuèrent aux développements de connaissances concernant les représentations sociales de la santé et de la maladie chez les praticiens et les peuples éloignés et isolés d’une modernité qui s’imposait tout autour de la planète. Constatant l’accroissement du nombre d’anthropologues travaillant au sein des structures médicales et sur des questions de santé et de maladie, Normand Scotch crée, au début des années 1960, le terme Medical anthropology (Scotch 1963 cité par Walter 1981). Peu à peu, cette nouvelle discipline se distingue à la fois aux niveaux théoriques et de l’application. Cherchant à comprendre les phénomènes de la santé/maladie dans différents contextes culturels, l’anthropologie médicale prend comme objet d’analyse les façons dont les acteurs sociaux reconnaissent et définissent leur santé, nomment les maladies, traitent leurs malades (Massé 1995). Les premiers travaux des anthropologues médicaux répondent surtout aux demandes d’une médecine qui cherche à comprendre comment la culture intervient dans l’avènement des maladies et comment contrer les résistances des populations aux entreprises déployées pour améliorer la santé depuis une perspective biomédicale. « Quand on fait appel à l’anthropologue dans une étude épidémiologique, c’est souvent afin qu’il trouve les bonnes formulations pour cerner les “facteurs culturels” qui influencent les pratiques sanitaires... » (Fassin 2001 :183). Rapidement, ce nouveau champ de l’anthropologie fait l’objet de critiques. Qualifiée de discipline bioculturelle, l’anthropologie médicale est critiquée en raison de ses thèmes de recherche dictés par la santé publique et de la domination des professionnels de la santé dans le dialogue avec les anthropologues impliqués dans les milieux de la santé. Byron Good (1994) estimait pour sa part que les travaux des anthropologues médicaux, dans les années 1950-1960, contribuèrent au développement d’une critique de la naïveté culturelle soutenant le regard porté par les instances de santé publique internationales sur le complexe santé/maladie. Toutefois, quelques chercheurs s’intéressent spécifiquement à la notion de santé en dehors de l’axe santé/maladie et proposent celui de santé/vie. Au début des années 1970, Alexander Alland formule une théorie anthropologique médico-écologique qui se base sur le principe de l’adaptation culturelle à l’environnement. Cette théorie postule que la santé résulte de l’adaptation biologique et culturelle d’un groupe d’individus dans un environnement donné. Un peu moins de dix années plus tard, McElroy et Towsend (1979) élaborent un cadre écologique qui affine cette première proposition. Pour McElroy et Towsend, la santé des individus et des collectivités résulte de l’équilibre établi entre les éléments biotiques, abiotiques et culturels d’un écosystème. Cette conception de la santé proposée par le courant écologique fera l’objet de nombreuses critiques du fait, entre autres, du nivèlement de la culture sur la nature qu’elle soutenait. Parallèlement aux courants écologique et bioculturaliste se développe une tendance phénoménologique (Laplante 2004). Délaissant les catégories objectives de la médecine, Kleinman (1980) et Good (1994) proposent d’appréhender la santé et la maladie sur les bases de l’expérience humaine. Tandis que Kleinman s’intéresse à la manière dont les gens expriment leur notion de la maladie à partir de leur expérience (Illness) qu’il articule autour de modèles explicatifs indissociables des systèmes culturels, Good s’intéresse aux réseaux sémantiques qui permettent à la personne de réorganiser en permanence son expérience en fonction du contexte et des circonstances. La maladie, et par extension la santé, ne correspondent plus à une chose en soi ou à sa représentation. L’une et l’autre résulteraient, plutôt, d’interactions qui permettent de synthétiser des significations multiples. D’autres anthropologues estimeront que la santé et la maladie sont des résultantes de l’histoire propre aux communautés humaines. Ces anthropologues proposent un recadrage radical de toute démarche visant à identifier les problèmes de santé et leurs dynamiques d’émergence dans une communauté humaine. Cette anthropologie considère d’emblée la communauté comme unité centrale d’analyse et s’intéresse « à la manière dont un contexte social et culturel informe les perceptions, valeurs et comportements des personnes » dans les dynamiques productrices de santé et de maladies. (Corin, Bibeau, Martin,et Laplante 1990 : 43). Dans ces contextes il reviendra aux anthropologues de participer à l’élaboration de politiques de santé adaptées aux diversités culturelles. Dès les années 1960, des anthropologues développent une critique de la médecine et de la santé internationale. Ils proposent de porter davantage attention aux conditions macrosociétales de production de la santé et de la maladie. En 1983, lors de la réunion annuelle de l’American Anthroplogical Association des anthropologues soulèvent l’importance pour l’anthropologie médicale de porter son attention sur les conditions sociales, économiques et politiques de production de la santé et de la maladie (Baer, Singer et Johnsen 1986). Pour ces anthropologues, la santé constitue un produit social et politique qui révèle l’incorporation de l’ordre social et des inégalités dans les corps (Fainzang 2005). Leurs recherches s’orienteront, du coup, autour de l’idée selon laquelle les inégalités sociales, les rouages du pouvoir et de l’exploitation, constituent les tout premiers facteurs de détermination de la santé et, par conséquent, de la maladie. La santé n’est plus ici considérée comme une réalité dérivée de définitions biologiques, médicales. Elle apparait comme une notion et un espace définis par les rapports entre le corps physique et le corps social. La santé ne correspond plus à la reconnaissance d’une norme physiologique, moyenne ou idéale. Elle est une construction culturelle qui ne peut être appréhendée que de manière relationnelle, comme un produit du monde social (Fassin 1996). Si les travaux des anthropologues ont davantage porté sur les phénomènes entourant la maladie et non sur ceux concernant la santé, ils ont toutefois largement contribué à la distinction analytique de la maladie dans ses dimensions médicales (disease), personnelles/expérientielles (illness), sociale(sickness) et, plus tard, en évoquant le concept de la souffrance sociale. Mais un constat s’impose. Les réflexions et recherches menées à l’endroit du concept de la santé par les sciences de la santé et les sciences sociales sont généralement moins développées que celles portant sur la notion de maladie. La perspective anthropologique impose d’appréhender le concept de santé comme un objet socialement et culturellement construit dans un espace-temps indissociable du global. Loin de se référer à une simple absence de pathologie, la santé se développe, se révèle dans le rapport entretenu par le sujet à lui-même et aux autres. Pour l’anthropologie, il y a d’abord l’intérêt à situer la santé dans l’expérience vécue d’un sujet en lien avec les autres. Acteur et créateur, il est également assujetti aux forces du contexte socioéconomique, politique et historique (Fainzang 2005). La santé se révèle ainsi comme une notion polysémique et un objet complexe qui se situe dans une trame d’interactions collectivement partagée du vivant avec son milieu s’incarnant dans les expériences singulières de l’être-au-monde (Massé 2010). Toutefois les propos de l’anthropologue Gilles Bibeau demeurent pertinents. « La santé continue d’être sous-conceptualisée et appréhendée de manière encore trop souvent inadéquate. […] Se pourrait-il que le surplus d’interventions de santé nous expédie hors du champ de la santé? » (Bibeau 2006 : 82, 84).
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