Academic literature on the topic 'Organisation du travail – Europe – Histoire'

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Journal articles on the topic "Organisation du travail – Europe – Histoire"

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Manchuelle, François. "Slavery, Emancipation and Labour Migration in West Africa: the case of the Soninke." Journal of African History 30, no. 1 (March 1989): 89–106. http://dx.doi.org/10.1017/s0021853700030899.

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Abstract:
L'etude des conséquences de l'émancipation des esclaves est d'une grande importance pour la comprehension de l'histoire du travail en Afrique occidentale. Le système social des Soninké de la haute vallée du Sénégal, comme pour beaucoup de peuples sahéliens à l'époque précoloniale, reposait largement sur l'esclavage. L'apparition des migrations de travail chez les Soninké, cependant, s'explique beaucoup moins par l'abolition de l'esclavage que par la disparition progressive du commerce esclavagiste en Sénégambie au dix-neuvième siècle. En effet, c'est alors que furent substitutés à la traite intérieure les migrations saisonnières des jeunes Soninké. Ces migrations, traditionnellement orientées vers le commerce en Gambie, furent détournées vers la production d'arachide dans cette même région, probablement sous l'influence des trafiquants d'esclaves Soninké. Quant à l'émancipation, elle ne créa nullement un exode chez les esclaves nouvellement libérés mais elle permit leur entrée dans la courant des migrations saisonnières. Dans ce sens, l'abolition de l'esclavage fut un phénomêne important dans l'histoire du travail en Afrique occidentale. De plus, elle suscita des transformations dans 1'organisation du travail familial chez les Soninké, qui résultèrent en un surcroît de migrants.En conclusion, l'histoire des Soninké illustre l'importance de la question des migrations traditionnelles pour la compréhension des migrations modernes en Afrique occidentale, rappelant en cela l'histoire des migrations de travail en Europe, qui furent elles aussi les héritières de courants plus anciens de mobilité géographique.
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Bodé, Gérard. "Comité d’histoire des administrations chargées du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. – Évolution et organisation de l’administration centrale du ministère du Travail de 1887 à 1940." Histoire de l'éducation, no. 89 (January 1, 2001): 185–86. http://dx.doi.org/10.4000/histoire-education.888.

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Francq, Bernard, and Françoise Goffinet. "Au-delà de la prévention : une pratique politique de rectification permanente." II. La prévention mise en tension, no. 11 (January 18, 2016): 169–73. http://dx.doi.org/10.7202/1034636ar.

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Abstract:
L’Association de recherche et de promotion en éducation populaire, située à Lille-Sud, travaille depuis 1974 dans un quartier à forte composante de population immigrée. Ayant eu une histoire singulière qui, de la mise en place d’un club de prévention à l’organisation de stages de préformation, a été marquée par des processus de rectification permanente, l’Association a développé des modes d’intervention centrés sur le développement des formes de solidarité active et d’auto-organisation des jeunes maghrébins. Avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, le travail de prévention basé sur la libre adhésion s’est trouvé dépassé par une politique de regroupement forcé, parfois concurrentiel, des partenaires. L’enjeu politique pour l’Association est constitué par la nécessité de réunir des partenaires en un réseau capable d’être porteur de projets globaux d’animation ou de production économique.
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Gillet, Anne. "Construction socio-historique de la fonction « maîtrise » (contremaître, superviseur) et identification de figures professionnelles." Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail 6, no. 1 (February 4, 2011): 79–99. http://dx.doi.org/10.7202/1000450ar.

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Abstract:
Dans le monde du travail, la « maîtrise » (appelée aussi « contremaître » dans certains milieux industriels) constitue souvent le premier niveau d’encadrement, identifié entre la population d’exécution et la population cadre. Elle est le premier maillon hiérarchique dans l’organisation du travail, entre le « marteau et l’enclume » selon l’expression convenue. Malgré l’importance numérique de ce groupe professionnel au sein de la population active et sa place essentielle dans les organisations du travail, peu de recherches sociologiques s’y sont finement intéressé ces quarante dernières années. Cet article s’attache à montrer la construction socio-historique de la maîtrise (ou contremaître). Or, l’histoire de cette fonction apparue dans l’industrie au XVIIIème siècle, de cette catégorie socio-professionnelle, est complexe à étudier. Il n’existe pas véritablement d’« histoire de la maîtrise » aussi importante que celles de la classe ouvrière (Noiriel, 1986), du patronat ou des cadres (Boltanski, 1982). C’est à partir de travaux d’analyses secondaires et de recherches sociohistoriques éparses, de travaux divers sur le travail et son organisation, que nous avons retracé la construction de cette fonction liée à l’histoire du travail et des organisations. Nos analyses permettent de construire rétrospectivement différentes figures socioprofessionnelles de la maîtrise qui se sont développées à travers le temps dans nos sociétés occidentales. Elles se sont formées et ont évolué en fonction des changements des conceptions du travail, des organisations du travail, des fonctions et des profils des autres catégories de personnel. Le rôle originel de la maîtrise comme organisateur de la main d’oeuvre est clair : elle est un niveau hiérarchique intermédiaire dans un système vertical d’organisation. Puis, les transformations du monde du travail modifient les rôles de la maîtrise. Nous constatons l’apparition de plusieurs figures professionnelles construites à travers le temps. Nos recherches menées en France et au Québec soulignent la coexistence actuelle de différents types de maîtrise dans les organisations, dont les caractéristiques professionnelles sont proches des figures construites historiquement.
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Wroceński, Józef. "Kongregacja Zakonów i Instytutów Świeckich w aspekcie historyczno-prawnym." Prawo Kanoniczne 29, no. 3-4 (December 10, 1986): 209–31. http://dx.doi.org/10.21697/pk.1986.29.3-4.13.

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Abstract:
La Sacrée Congrégation pour les Religieux et les Instituts séculiers a sa longue et riche histoire dont les origines remoiratent au XVIes. A travers les siècles on changeait plusieurs fois son nom, on modifiait graduellement son organisation et ses compétences. Ces modiifcations concernaient aussi la procédure qui soubissait des améliorations. L’histoire de la Congrégation est particulièrement riche pendant la période à partir du pape Sixte V (1585—1590) jusqu’au pape Pie X (1903-1914). Pourtant, les changements les plus importants dans la Congrégation sont étroitement liés aux documents décisifs marquant l’histoire de la Curie Romaine. En font partie: constitution apostolique Immensa aeterni Dei du 22 janvier 1587 du pape Sixte V, const. aposl Sapienti consilio du 29 juin 1908 du pape Pie X, Code du Droit Canonique de 1917 et const. apost. Regimini Ecclesiae universae du 15 août 1967 du pape Paul VI. Dans son travail, l’auteux a montré la Congrégation dans son développement historico-juridique jusqu’à la dernière réforme. Ce développement, aussi bien que toutes les transformations concernant ce dicastère, sont les conditions essentielles d’une vue complète sur la structure présente, les compétences et les tâches de la Congrégation.
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GUY, G., and L. FORTUN-LAMOTHE. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 5 (December 19, 2013): 387–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.5.3167.

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Abstract:
Ce numéro de la revue INRA Productions Animales contient un dossier consacré aux dernières avancées de la recherche sur le foie gras. En effet, la démocratisation de la consommation de ce produit haut de gamme a été permise notamment par les efforts de recherche et développement sur l’élevage des palmipèdes à foie gras et la maîtrise de la qualité du produit. Ce dossier est l’occasion de faire en préalable quelques rappels sur cette belle histoire ! Un peu d’histoire La pratique du gavage est une tradition très ancienne, originaire d’Egypte, dont les traces remontent à 2 500 avant JC. Elle avait pour objectif d’exploiter la capacité de certains oiseaux à constituer des réserves énergétiques importantes en un temps court pour disposer d’un aliment très riche. Si les basreliefs datant de l’ancien empire égyptien attestent de la pratique du gavage, il n’existe pas de preuves que les égyptiens consommaient le foie gras ou s’ils recherchaient la viande et la graisse. Ces preuves sont apparues pour la première fois dans l’empire romain. Les romains gavaient les animaux avec des figues et pour eux le foie constituait le morceau de choix. Le nom de jecur ficatum, signifiant « foie d’un animal gavé aux figues », est ainsi à l’origine du mot foie en français. La production de foie gras s’est développée dans le Sud-ouest et l’Est de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles avec le développement de la culture du maïs. Le foie gras est aujourd’hui un met inscrit au patrimoine culturel et gastronomique français (article L. 654-27-1 du code rural défini par la Loi d’Orientation Agricole de 2006). Le contexte de la production de foie gras Avec près de 72% de la production mondiale en 2012, la France détient le quasi monopole de la production de foie gras. Les autres pays ayant des productions significatives sont la Hongrie et la Bulgarie en Europe Centrale, avec environ 10% pour chacun de ces pays, mais aussi l’Espagne avec 3% de la production. L’Amérique du nord et la Chine représentent les deux autres pôles de production les plus significatifs, mais avec moins de 2% du marché. La production française a connu un essor considérable, sans doute le plus important de toutes les productions agricoles, passant de 5 880 tonnes en 1990 à plus de 19 000 tonnes en 2012. A l’origine, le foie gras était principalement obtenu par gavage des oies, longtemps considérées comme l’animal emblématique de cette production. Aujourd’hui, le canard mulard, hybride d’un mâle de Barbarie (Cairina Moschata) et d’une cane commune (Anas Platyrhynchos), est plus prisé (97% des palmipèdes gavés en France). En France, l’oie a vu de ce fait sa part relative pour la production de foie gras diminuer, et c’est la Hongrie qui contrôle 65% de la production mondiale de foie gras d’oie. Toutefois, cette espèce ne représente que 10% de la production mondiale. La France est également le principal pays consommateur de foie gras avec 71% du total, l’Espagne se classant au second rang avec environ 10%. Compte tenu de son image de produit de luxe et d’exception, le foie gras est consommé un peu partout dans le monde lors des repas de haute gastronomie. Les grandes avancées de connaissance et l’évolution des pratiques d’élevage L’amélioration des connaissances sur la biologie et l’élevage des palmipèdes à foie gras a permis de rationnaliser les pratiques d’élevage et d’améliorer la qualité du produit. Plusieurs laboratoires de recherche et structures expérimentales, ayant leurs installations propres et/ou intervenant sur le terrain, ont contribué à l’acquisition de ces connaissances : l’INRA avec l’Unité Expérimentale des Palmipèdes à Foie Gras, l’UMR Tandem, le Laboratoire de Génétique Cellulaire, la Station d’Amélioration Génétique des Animaux et l’UR Avicoles, l’Institut Technique de l’AVIculture, la Ferme de l’Oie, le Centre d’Etudes des Palmipèdes du Sud Ouest, le LEGTA de Périgueux, l’ENSA Toulouse, l’ENITA Bordeaux et l’AGPM/ADAESO qui a mis fin en 2004 à ses activités sur les palmipèdes à foie gras. Aujourd’hui ces structures fédèrent leurs activités dans un but de rationalité et d’efficacité. Les avancées des connaissances et leur transfert dans la pratique, associés à une forte demande du marché, sont à l’origine de l’explosion des volumes de foie gras produits. Ainsi, la maîtrise de la reproduction couplée au développement de l’insémination artificielle de la cane commune et à la sélection génétique (Rouvier 1992, Sellier et al 1995) ont permis la production à grande échelle du canard mulard adapté à la production de foie gras. En effet, ses géniteurs, le mâle de Barbarie et la femelle Pékin, ont fait l’objet de sélections spécifiques basées sur l’aptitude au gavage et la production de foie gras de leurs descendants. La connaissance des besoins nutritionnels des animaux et le développement de stratégies d’alimentation préparant les animaux à la phase de gavage ont également été des critères déterminants pour la rationalisation d’un système d’élevage (Robin et al 2004, Bernadet 2008, Arroyo et al 2012). La filière s’est par ailleurs structurée en une interprofession (le Comité Interprofessionnel du Foie Gras - CIFOG) qui soutient financièrement des travaux de recherches et conduit des actions (organisation de salons du foie gras par exemple) visant à rendre accessibles toutes les avancées de la filière. Ainsi, l’amélioration du matériel d’élevage (gaveuse hydraulique et logement de gavage) a engendré des gains de productivité considérables (Guy et al 1994). Par exemple, en 20 ans, la taille d’une bande de gavage est passée de deux cents à mille individus. Enfin, la construction de salles de gavage, dont l’ambiance est parfaitement contrôlée autorise désormais la pratique du gavage en toute saison. Des études ont aussi permis de déterminer l’influence des conditions d’abattage et de réfrigération sur la qualité des foies gras (Rousselot-Pailley et al 1994). L’ensemble de ces facteurs a contribué à ce que les possibilités de production soient en cohérence avec la demande liée à un engouement grandissant pour le foie gras. Les pratiques d’élevage actuelles Aujourd’hui, le cycle de production d’un palmipède destiné à la production de foie gras comporte deux phases successives : la phase d’élevage, la plus longue dans la vie de l’animal (11 à 12 semaines chez le canard ou 14 semaines chez l’oie) et la phase de gavage, d’une durée très courte (10 à 12 jours chez le canard ou 14 à 18 jours chez l’oie). La phase d’élevage se décompose elle même en trois étapes (Arroyo et al 2012). Pendant la phase de démarrage (de 1 à 4 semaines d’âge) les animaux sont généralement élevés en bâtiment clos chauffé et reçoivent à volonté une alimentation granulée. Pendant la phase de croissance (de 4 à 9 semaines d’âge), les animaux ont accès à un parcours extérieur. Ils sont nourris à volonté avec un aliment composé de céréales à 75% sous forme de granulés. La dernière phase d’élevage est consacrée à la préparation au gavage (d’une durée de 2 à 5 semaines) grâce à la mise en place d’une alimentation par repas (220 à 400 g/j). Son objectif est d’augmenter le volume du jabot et de démarrer le processus de stéatose hépatique. Pendant la phase de gavage les animaux reçoivent deux (pour le canard) à quatre (pour l’oie) repas par jour d’une pâtée composée à 98% de maïs et d’eau. Le maïs est présenté soit sous forme de farine (productions de type standard), soit sous forme d’un mélange de graines entières et de farine, soit encore sous forme de grains modérément cuits (productions traditionnelles ou labellisées). En France, on distingue deux types d’exploitations. Dans les exploitations dites en filière longue et de grande taille (au nombre de 3 000 en France), les éleveurs sont spécialisés dans une des phases de la production : éleveurs de palmipèdes dits « prêt-à-gaver », gaveurs ou éleveurs-gaveurs. Ce type de production standard est sous contrôle d’un groupe ou d’une coopérative qui se charge des opérations ultérieures (abattage, transformation, commercialisation ou diffusion dans des espaces de vente à grande échelle). Il existe également des exploitations en filière courte qui produisent les animaux, transforment les produits et les commercialisent directement à la ferme et qui sont généralement de plus petite taille. Ces exploitations « fermières » ne concernent qu’une petite part de la production (10 à 15%), mais jouent un rôle important pour l’image de production traditionnelle de luxe qu’elles véhiculent auprès des consommateurs. Pourquoi un dossier sur les palmipèdes à foie gras ? Au-delà des synthèses publiées précédemment dans INRA Productions Animales, il nous a semblé intéressant de rassembler et de présenter dans un même dossier les avancées récentes concernant la connaissance de l’animal (articles de Vignal et al sur le séquençage du génome du canard et de Baéza et al sur les mécanismes de la stéatose hépatique), du produit (articles de Théron et al sur le déterminisme de la fonte lipidique du foie gras à la cuisson et de Baéza et al sur la qualité de la viande et des carcasses), ainsi que les pistes de travail pour concevoir des systèmes d’élevage innovants plus durables (article de Arroyo et al). L’actualité et les enjeux pour demain La filière est soumise à de nombreux enjeux sociétaux qui demandent de poursuivre les efforts de recherche. En effet, pour conserver son leadership mondial elle doit rester compétitive et donc maîtriser ses coûts de production tout en répondant à des attentes sociétales et environnementales spécifiques telles que la préservation de la qualité des produits, le respect du bien-être animal ou la gestion économe des ressources. Ainsi, la production de foie gras est parfois décriée eu égard à une possible atteinte au bien-être des palmipèdes pendant l’acte de gavage. De nombreux travaux ont permis de relativiser l’impact du gavage sur des oiseaux qui présentent des prédispositions à ce type de production : la totale réversibilité de l’hypertrophie des cellules hépatiques (Babilé et al 1998) ; l’anatomie et la physiologie des animaux de même que l’absence de mise en évidence d’une élévation du taux de corticostérone (considéré comme marqueur d’un stress aigu) après l’acte de gavage (Guéméné et al 2007) et plus récemment la mise en évidence de l’aptitude à un engraissement spontané du foie (Guy et al 2013). Le conseil de l’Europe a toutefois émis des recommandations concernant le logement des animaux qui préconisent, la disparition des cages individuelles de contention des canards pendant le gavage au profit des cages collectives. Par ailleurs, il recommande la poursuite de nouvelles recherches pour développer des méthodes alternatives au gavage. Parallèlement, à l’instar des autres filières de productions animales, la filière foie gras doit aussi maîtriser ses impacts environnementaux (voir aussi l’article d’Arroyo et al). Les pistes de recherches concernent prioritairement la maîtrise de l’alimentation, la gestion des effluents et des parcours d’élevage. Il reste donc de grands défis à relever pour la filière foie gras afin de continuer à proposer un produitqui conjugue plaisir et durabilité.Bonne lecture à tous !
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ΝΥΣΤΑΖΟΠΟΥΛΟΥ-ΠΕΛΕΚΙΔΟΥ, ΜΑΡΙΑ. "Η ΣΥΜΜΕΤΟΧΗ ΤΗΣ ΓΥΝΑΙΚΑΣ ΣΤΗΝ ΟΙΚΟΝΟΜΙΑ ΚΑΤΑ ΤΟΝ ΥΣΤΕΡΟ ΜΕΣΑΙΩΝΑ (Ή περίπτωση της Σερβίδας κλώστριας)." Eoa kai Esperia 5 (July 24, 2003): 147. http://dx.doi.org/10.12681/eoaesperia.64.

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Abstract:
L'article No 64 du «Zakonik», du Code des Lois d'Etienne Duchan (1349 et1354), stipule «Que la filandrière restée veuve soit libre tout comme le prêtre». Cettedisposition, l'unique du Zakonik concernant une femme et même en rapport avec unmétier, pose des questions d'ordre économique et social, d'autant plus qu'elle émaned'un texte juridique de grande importance (p. 147sq.).L'auteur place le cas de la filandrière dans son contexte socio-économique. LaSerbie a connu à cette époque un grand essor économique, dû essentiellement àl'exploitation des mines; les possibilités commerciales qui en découlent ont attirél'intérêt des villes marchandes étrangères. L'importation des produits miniers dansles marchés européens a été suivie par celle d'autres produits serbes, parmi lesquelsétaient les tissus. Dans ces conditions la disposition sur la finandrière veuve acquiertune importance particulière (p. 149-150). L'étude du statut de la femme, et surtout dela veuve, à Byzance et en Europe occidentale au moyen âge tardif contribuerait àmieux interpréter le cas de la filandrière et à scruter les éventuelles influences qued'autres sociétés et systèmes économiques ont exercé sur ce point en Serbie.À Byzance, au cours de son histoire millénaire, le statut de la femme a évolué, enparticulier depuis la fin du Xle siècle —grand tournant dans l'histoire de Byzance—et à l'époque des Paléologues, en raison de grands changements politiques et denouvelles conditions économiques. Les femmes de l'aristocratie, propriétaires degrands domaines, ont eu une importante activité économique; elles géraientpersonnellement leur fortune et participaient à des entreprises commerciales. Lesfemmes de la classe moyenne et inférieure pouvaient exercer divers métiers, enparticulier ceux concernant la nourriture et l'habillement (p. 150-154, 158-159).Mais le métier le plus fréquent concernait le tissage et les travaux adjacents,occupation traditionnelle des femmes dans toutes les époques et sociétés, laquelleselon les circonstances a évolué en métier — un métier même bien organisé (p. 154-157). La femme pouvait encore devenir médecin (ίατρίνα, ίάτραινα), un métier bienrespecté, qui lui attribuait certains droits exceptionnels (p. 157-158). Quant aux veuves, aristocrates, bourgeoises ou paysannes, elles se voyaient avoir, après la mortde leur mari, des droits et des responsabilités économiques augmentées: la veuvemère de famille, à part ses activités commerciales, avait le droit de gérer sa proprefortune et celle de ses enfants. La paysanne veuve était légalement considéréecomme chef de famille (contrairement à la femme mariée qui ne figurait jamais entête d'un ménage) et avait de droits et d'obligations reconnus par le fisc (p. 159-162). En somme, à Byzance au moyen âge tardif, la femme, malgré les différencesentre classes sociales, entre centre et périphérie, entre ville et campagne, avait lapossibilité d'exercer divers métiers et de prendre part actif à la production et àl'économie de l'Empire. Cependant, elle n'avait pas de perspective de promotionsociale basée sur sa profession et ne pouvait pas assumer une fonction publique nidevenir juge ou banquier (p. 162).En Occident, à partir du Xle-XIIe s., la croissance démographique, les progrèstechniques, le grand développement du commerce et l'essor des villes, ainsi que lesguerres sans répit qui ont réduit l'activité des hommes, ont influencé le statut de lafemme. Dans les villes, les femmes exerçaient divers métiers, faisaient ducommerce, entretenaient des boutiques - ateliers de tissage dans la plupart des cas;les conditions de leur travail étaient bien précisées par les autorités de la ville. Quantaux veuves, elles avaient acquis certains droits qu'elles n'avaient pas du vivant deleur mari; dans certaines villes existaient même des lois déterminant le «droit de laveuve». La participation de la femme, mariée ou veuve, à l'artisanat et au commercelui donnait le droit de «citoyen» (cives). À l'époque en question les habitants desvilles jouissaient d'un statut d'hommes libres, le travail et les activités économiquesaussi bien des hommes que des femmes étaient régis par des règles précises. Carl'essor rapide des sociétés urbaines ont suscité de façon urgente des problèmesd'organisation et ont nécessité la formation des cadres institutionnels et la réglementationdes activités économiques (p. 162-166).En Serbie, à la suite du développement économique du pays et de la présencedes colons et des marchands étrangers, certaines villes se sont évoluées en unitéséconomiques indépendantes de la grande propriété et jouissaient d'un statutprivilégié. Ses habitants (que le Code appelle gratsanin = citoyens), serbes etétrangers, marchands, artisans, ouvriers et paysans, étaient des personnes libres.C'est dans le cadre du statut des villes que l'on doit placer la filandrière veuve. LeZakonik compare sa liberté à celle du prêtre, probablement pour déterminer lesconditions de cette liberté. Les dispositions du même texte juridique sur le prêtrenous amènent à penser que la filandrière, après la mort de son mari, avait le droit deposséder une petite fortune (p. ex. la boutique héritée de son mari), que personne nepouvait la chasser de son travail et que celle-ci ne pouvait pas quitter le lieu où ellevivait et travaillait (p. 166-171).En conclusion, nous constatons que les sociétés médiévales avaient la possibilité d'évoluer en raison des exigences du temps. À cette évolution le Xle s., aussi bien àByzance qu'en Occident, constitue une étape décisive, qui marque le début degrands changements économiques et sociaux. À Byzance, qui avait une longuetradition historique, ces changements se sont effectués à cette époque avec unrythme accéléré mais sans secousse. En Occident, les changements étaient plusprofonds: ils ont transformé la structure des sociétés urbaines et ont créé denouveaux facteurs économiques; ces changements ont entre autres conditionné laplace de la femme. En Serbie, les activités des femmes étaient bien limitées, encomparaison avec celles à Byzance et en Occident; en Serbie on n'atteste ni lagrande variété de métiers que les femmes pouvaient exercer à Byzance nil'organisation institutionnelle des villes occidentales (p. 171 ).
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Lein, Brecht. "Jef Van Bilsen tussen Hendrik De Man en Tony Herbert. De politieke zoektocht van een ex-Dinaso." WT. Tijdschrift over de geschiedenis van de Vlaamse beweging 71, no. 2 (June 6, 2012): 105–40. http://dx.doi.org/10.21825/wt.v71i2.12260.

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Abstract:
Na de schipbreuk van het Verdinaso, maakte Jef Van Bilsen (1913-1996) nog kortstondig deel uit van de groep Dinaso's rond Paul Persijn en diens alternatieve Verdinaso-directorium. Ondertussen ging hij ook op zoek naar andere manieren om aan betekenisvolle politiek te doen onder het bezettingsregime. Vanuit de overtuiging dat Duitsland nog lange tijd heer en meester over Europa zou blijven, raakte Van Bilsen in 1941 verwikkeld in een kluwen van nationalistische en royalistische Nieuwe Orde-initiatieven. In die middens ondernamen ook socialistisch voorman Hendrik De Man en de industrieel Tony Herbert afzonderlijke pogingen om iets zinvols te ondernemen in afwachting van het oorlogseinde.Tijdens Van Bilsens reis naar Berlijn in oktober 1940 was de idee ontstaan om een soort eenheidsbeweging rond Hendrik De Man op te zetten. Concreet moest De Man, in de hoedanigheid van een soort kanselier, een kabinet vormen met Dinaso’s. Dit op basis van een gemeenschappelijk programma waarin de Dinaso-ideologie centraal stond. Van Bilsen stond echter alleen met zijn enthousiasme want andere Dinaso's zagen een mogelijke samenwerking met De Man niet zitten. Bovendien stond ook De Man zelf bijzonder sceptisch tegenover het hele opzet. Verder dan een introductiegesprek tussen Van Bilsen en De Man is het aanvankelijk niet gekomen.Pas begin februari 1941 vond een eerste weerzien plaats tussen Van Bilsen en De Man. Deze laatste toonde zich toen bijzonder geïnteresseerd in de ontbinding van het Verdinaso en op 1 maart volgde een tweede ontmoeting in verband met de De Mans voorbereidingen voor de uitgave van Le Travail, dagblad van de Unie voor Hand- en Geestesarbeiders. De Man was op zoek naar enthousiaste medewerkers voor zijn krant en hengelde daarom naar Van Bilsens hulp. Van Bilsen negeerde dit en stelde voor om een Nederlandstalig dagblad 'met standing' uit te geven, los van de Unie voor Hand- en Geestesarbeiders en qua programma vergelijkbaar met dat van het Rexistische Le Nouveau Journal. Een bezoek van Otto Abetz (Duits ambassadeur in bezet Frankrijk en oud-leerling van De Man) aan Brussel, bracht dit voornemen in een stroomversnelling. Met de steun van Abetz zou het mogelijk zijn om een Vlaams dagblad uit te geven dat 'de Belgische thesis' verdedigde. Van Bilsen ging mee in die redenering en werkte alvast een voorstel uit. Van Bilsen wilde een 'politiek, cultureel, economisch informatie- en leidingsblad' uitgeven met als taak het 'negatieve nationalisme, zoals het 'anti-Fransch, anti-Waalsch en anti-Hollandsch', te bestrijden. Het 'België van morgen' zou volgens de ontwerpnota georiënteerd zijn op de vereniging van de Nederlanden en om dit alles te realiseren moest na de bezetting een 'Orde-revolutie van bovenaf' worden doorgevoerd. Er moesten echter nog heel wat praktische zaken geregeld worden vooraleer tot een daadwerkelijke uitgave kon overgegaan worden. In het bijzonder de financiering van het project en het vinden van een geïnteresseerde drukker bleek al snel onmogelijk. Door een gebrek aan middelen is er van een dagblad dan ook niets in huis gekomen.Toch had Van Bilsen de ontwerpnota niet voor niets opgesteld. Tijdens het voorjaar van 1941 vond De Man inspiratie in een initiatief van Robert Poulet en Raymond De Becker, de respectieve hoofdredacteurs van Le Nouveau Journal en de 'gestolen' Le Soir. Zij brachten alle rechtse Waalse groeperingen samen onder de noemer 'Parti Unique des Provinces Romanes de Belgique'. Eind mei 1941 voerde De Man van zijn kant een aantal gesprekken met als doel een soortgelijke organisatie aan Vlaamse kant uit te bouwen. Daartoe werd ook Van Bilsen opnieuw ingeschakeld. Eind mei 1941 werd hem verzocht om de voornoemde ontwerpnota aan De Man over te brengen. Waarschijnlijk hoopte deze de ontwerpnota nu te kunnen gebruiken als politiek-ideologische fundering voor een eventueel blad ter ondersteuning van de nog op te richten nieuwe formatie.Tijdens een eerste samenkomst op 6 juni 1941 deed De Man zijn plannen uit de doeken aan een achttal genodigden, onder wie ook Van Bilsen. De Man wilde samen met de Parti Unique een alternatieve eenheidsbeweging vormen voor de taalgrensoverschrijdende collaboratiecoalitie tussen het VNV en Rex. Daarvoor moest eerst en vooral een Vlaams pendant van de Parti Unique opgestart worden met een aantal 'Vlaamse personaliteiten'. De politiek-ideologische agenda van de op te richten beweging werd voorgesteld in een 'Schets van een Programma voor een Vlaamsche Beweging in het kader van een Belgisch Federale Staat'. De beweging zou zich niet profileren als een nieuwe partij. Het zou louter gaan om een groepering van 'thans geïsoleerde personen, en kernvorming, als mogelijk element van een ruimere constellatie later'. Ten tweede zou de groepering nationaal-socialistisch zijn, voor een socialistische orde en een autoritaire staat. Van Bilsen struikelde echter over De Mans federalistische opvattingen voor de toekomst van het Belgisch staatsverband. Het was duidelijk dat er tussen De Man en Van Bilsen een communautair meningsverschil bestond dat voor die eerste onbelangrijk scheen, maar voor Van Bilsen van onoverkomelijk belang was. Uiteindelijk bleken Van Bilsens reserves ten aanzien van een zoveelste samenwerking met De Man overbodig. De oprichting van een Nationale Bond-Vlaanderen (NBV), zoals het project ondertussen heette, werd namelijk verboden door de Duitse militaire overheid.Voor Van Bilsen was het na deze laatste poging met De Man duidelijk dat een zinvolle aanwezigheidspolitiek onmogelijk was onder de bezetting. Hij sloot zich vervolgens aan bij de clandestiene beweging van Tony Herbert, maar eigenlijk maakte Van Bilsen de mentale overstap al vroeger. Herberts beweging vond zijn wortels in een netwerk van kleine 'morele weerstandsgroepen'. Herbert was een van de weinige figuren die nooit heeft willen twijfelen aan een geallieerde eindoverwinning en vond dat men, gezien 'een Duitse overwinning voor ons land en volk een katastrofe zou zijn, slechts in één hypothese moest werken'. Hij zag het daarom als zijn plicht om tijdens de bezetting een eensgezinde groep mensen klaar te stomen om, onmiddellijk na de bevrijding, de eenheid van het land te verzekeren om zo de economische, sociale en politieke problemen van de naoorlogse periode het hoofd te bieden. De grootste uitdaging hierbij zou volgens Herbert de integratie van Walen en Vlamingen in een nieuw België zijn.Concreet begon Herbert tijdens het najaar van 1940 voordrachten te geven 'over de nationale betekenis van de Vlaamse Beweging'. Toenadering tussen Waalse en Vlaamse elites en de vervlaamsing van de Franstalige Vlamingen stonden hierbij telkens centraal. Met dit 'werk van nationale vernieuwing' oogstte hij al snel succes, ook omdat het patriottisme hoogtij vierde in de middens die hij aandeed. Begin 1941 kon Herbert al een beroep doen op een bescheiden netwerk van geëngageerde studiegroepen, al was het toen nog te vroeg om van een georganiseerde beweging te spreken. Vanaf maart 1941 vertakte dit netwerk zich ook tot in Wallonië en op 19 juni dat jaar, exact een week voordat de oprichting van de NBV verboden werd, had Van Bilsen een beslissend gesprek met Herbert. Qua politiek-ideologische instelling sloot de ultraroyalistische en antiparlementaire actie van de Herbert-beweging goed aan bij Van Bilsens discours. Bovendien was attentisme niets voor iemand met een innerlijke gedrevenheid als die van Van Bilsen. De concrete aanpak van de clandestiene Herbert-groepen moet, na de resem Duitse weigeringen tot erkenning, een heuse verademing geweest zijn.Het staat vast dat Van Bilsen zich vanaf september 1941 volledig aan de Herbert-beweging wijdde. Van Bilsens 'schamele' advocatenpraktijk bleek de ideale dekmantel om 'herbertianen' te ontvangen, vergaderingen te houden en de werking van de beweging te stuwen. Bovendien liet zijn registratie bij de balie hem toe om afspraken te regelen in het Justitiepaleis en de vredegerechten. Herbert zorgde aldus voor een nieuw kantoor op een centrale locatie in Brussel waar Van Bilsen daarna, van september 1941 tot februari 1944, het hart van de Herbert-beweging leidde. Mede omdat zich onder de Herbertianen een groot aantal verzetslieden bevonden, verzeilde ook Van Bilsen geleidelijk in de wereld van het actieve verzet.________Jef Van Bilsen between Hendrik De Man and Tony Herbert. The political search by a former DinasoAfter the failure of the Verdinaso party, Jef Van Bilsen (1913-1996) briefly joined the Dinaso Group led by Paul Persijn with his alternative Verdinaso-directory. Meanwhile he also started searching for different ways of being involved in significant politics during the regime of the Occupation. Based on the conviction that Germany would continue as lord and master of Europe for a long time to come, Van Bilsen was caught up in a tangle of nationalistic and royalist New Order initiatives. The socialist leader Hendrik De Man and the industrialist Tony Herbert also started separate initiatives in that environment to undertake something meaningful while awaiting the end of the war. During his trip to Berlin in October 1940, Van Bilsen conceived the idea of starting a kind of unity movement centred around Hendrik De Man. This meant in fact that De Man, as a kind of chancellor was to constitute a cabinet together with the Dinaso members, based on a common programme focused on the Dinaso-ideology. However, Van Bilsen was isolated in his enthusiasm, for the other Dinaso members did not consider it feasible to cooperate with De Man. Moreover, De Man himself was very sceptical towards the whole concept. At first, Van Bilsen and De Man did not get beyond an introductory conversation. Not until the beginning of February 1941 Van Bilsen and De Man met again. At that time, De Man was very interested in the dissolution of the Verdinaso party and on 1 March, a second meeting took place in view of De Man’s preparations for the publication of Le Travail, a daily paper of the Union of Manual and Intellectual Workers. De Man was searching for enthusiastic collaborators for his paper and he therefore angled for the assistance of Van Bilsen. Van Bilsen ignored this attempt and proposed instead to publish a daily paper ‘of standing’ in the Dutch language that would be separate from the Union of Manual and Intellectual Workers and whose programme would be comparable with that of the Rexist Le Nouveau Journal. A visit by Otto Abetz (the German Ambassador in occupied France and a former student of De Man) to Brussels gave impetus to this intention. With the support of Abetz it would be possible to publish a Flemish daily paper that would defend the ‘Belgian proposition’. Van Bilsen agreed with this line of thinking, and immediately drafted a proposal. Van Bilsen wished to publish a ‘political, cultural, economic informative and leading newspaper that would have the mission to combat ‘the negative nationalism ‘like ‘the anti-French, anti-Walloon and anti-Dutch’ types of nationalism. According to the draft note, the ‘Belgium of tomorrow’ would be geared towards the reunion of the Netherlands, and in order to bring all of this about it would be necessary to carry out a ‘top-down Order-revolution’ after the occupation. However, a large number of practical matters needed to be resolved before a factual publication could be produced. It soon proved that in particular the financing of the project and finding an interested printer was impossible. Because of a lack of finances, the daily paper never saw the light of day. However, Van Bilsen had not composed the draft note in vain. During the spring of 1941, De Man was inspired by an initiative by Robert Poulet and Raymond De Becker, the respective chief editors of Le Nouveau Journal and the 'stolen' Le Soir. They united all right-wing Walloon factions under the common denominator of the 'Parti Unique des Provinces Romanes de Belgique'. At the end of May 1941, De Man had a number of conversations in his turn in order to set up a similar organisation for the Flemish side. Van Bilsen became involved again for this purpose. At the end of May 1941, he was asked to hand over the previously mentioned draft note to De Man. The latter probably hoped to make use of the draft note as a politico-ideological foundation for a future publication for the as yet to be founded formation. During a first meeting on 6 June 1941, De Man revealed his plans to eight invited guests including Van Bilsen. De Man wanted to start an alternative unity movement together with the Parti Unique to achieve a collaboration coalition across the language boundaries between the VNV and Rex. A preliminary to this end was to start up a Flemish counterpart to the Parti Unique that would include a number of ‘Flemish personalities’. The politico-ideological agenda of this future movement was presented in an ‘Outline of a programme for a Flemish movement in the framework of a Belgian Federal State’. The movement was not to be profiled as a new party. It would only concern a grouping of ‘persons that were isolated at present, and could form a core, which might be a possible element of a larger constellation later on’. Secondly, the grouping would be national-socialist, propagating a socialist order and an authoritarian state. However, Van Bilsen considered the federalist concepts of De Man an obstacle for the future of the Belgian Union of state. It was clear that De Man and Van Bilsen had different opinions about the communities. The former considered this of little importance, but for Van Bilsen it was an insurmountable problem. In the end, Van Bilsen’s reservations about yet another attempt of cooperation with De Man proved to be superfluous, as the German military authorities forbade the foundation of a National Union-Flanders (NBV) as the project was called by then. After this last attempt with De Man, Van Bilsen concluded that a meaningful politics of presence was impossible during the occupation. Consequently, he joined the clandestine movement of Tony Herbert, though he really had already switched his allegiance earlier on. Herbert’s movement was based on a network of small ‘moral resistance groups’. Herbert was one of the few people who never wanted to doubt the eventual victory of the Allies and he considered that in view of the fact that ‘a German victory would constitute a catastrophe for our country and our people, you could really only act based on one hypothesis’. Therefore, he considered it his duty to prepare a group of like-minded people during the occupation in order to be able to ensure the unity of the country and thereby confront the economic, social and political problems of the post-war period immediately after the liberation. Herbert considered that the main challenge would then be the integration of the Walloons and the Flemings into a new Belgium. During the autumn of 1940, Herbert started in fact to give lectures about the ‘national significance of the Flemish Movement’. He always focalised on the rapprochement between Walloon and Flemish elites and the process of converting French speaking Flemings into Flemish speakers. He quickly became successful with this ‘work of national renewal’, in part because patriotism reigned supreme among the circles he visited. At the beginning of 194l, Herbert could already call on a modest network of committed study groups, even if it was too early to call it an organised movement. From March 1941, this network also started spreading into Wallonia and on 19 June of that year, exactly one week before the foundation of the NBV was forbidden, Van Bilsen had a decisive discussion with Herbert. The politico-ideological views of the ultra-royalist and anti-parliamentarian action of the Herbert Movement fitted in well with the discourse of Van Bilsen. The concrete approach of the clandestine Herbert-groups must have provided great relief, after the series of German refusals for recognition. It has been established that Van Bilsen dedicated himself completely to the Herbert Movement from September 1941. Van Bilsen’s 'humble’ lawyer’s office proved to be the ideal cover for receiving the members of the Herbert Movement, to organise meetings and to promote the operation of the Movement. Moreover, his registration at the bar allowed him to organise meetings in the Justice Palace and the justice of the peace courts. Thus, Herbert provided a new office in a central location in Brussels, from where Van Belsen led the core of the Herbert Movement from September 1941 until February 1944. In part, because the Herbert Movement counted a large number of members of the resistance, Van Bilsen gradually also ended up in the world of active resistance.
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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Tarrius, Alain. "Birth of a Nomadic European People, History and Actuality of the Transmigrant Territories of Globalisation from Below in Southern Europe." Sociétés plurielles Exaptriate, Articles (August 31, 2021). http://dx.doi.org/10.46298/societes-plurielles.2021.8407.

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1980s: Algerian immigrants since 1962, little visible on the public scene, developed transnational commercial initiatives to supply vast underground markets emerging in France, Italy, Germany, Belgium and the Netherlands, then in Spain, while strengthening their ties with the Maghreb. After 1990, the Algerians of Europe, who were suffering the aftershocks of the civil war in Algeria, withdrew to local micro markets at the same time as the great Moroccan migration was unfolding: more than a million people in the decade created all sorts of European networks for housing, work, ... took over the cross‑border commercial activities of the Algerians, with more flexible and diversified logistics. It was in the early 2000s that they met the Afghan, Georgian, Russian and Ukrainian cohorts of East Asian transmigrants working for Southeast Asian firms, negotiating “poor to poor”, i.e. “by the poor for the poor”, duty and quota‑free, electronic products. Goods sent from Hong Kong to the Persian Gulf Emirates, where they escape the control of the WTO in order to invade, through sales at half price, the huge market of the poor in Europe, who are solvent under these conditions. Taking the trans‑Balkan route, they merged in 2003 in Italy with the Moroccans: a major route of Globalization from below, or among the poor, was thus born from the Black Sea to Andalusia via Bulgaria, Albania, Italy, Southern France and the Spanish Levant. Informal notaries» ensure the ethics of exchanges along this “circulatory territory”. Bypassing the survival markets of the big metropolises, Istanbul, Sofia, Naples, Marseilles, Barcelona, the capitals of the territories of the transmigrants of the “poor among the poor” are medium‑sized cities. In France, Perpignan is one of them. Little by little, Balkan women are joining the sex work movement in Spain, with psychotropic drug traffickers linked to the Italian ‘ndrangheta, Sacra Corona Unita, and the Russian‑Ukrainian Dnieper mafia, who are particularly active in the border areas of the Adriatic Sea, from Albania to Italian Puglia, and in the Catalan area, from Perpignan, Andorra, La Junquère, Sitges. Années 1980 : des « beurs, orphelins de la République » succèdent à leurs pères Algériens immigrés depuis 1962, peu visibles sur la scène publique. Échappés au regard, au contrôle, à la soumission étatique nombre de ces « pères disparus » ont développé des initiatives commerciales transnationales, pour alimenter de vastes marchés souterrains en France, en Italie, en Allemagne, Belgique et Pays Bas, puis en Espagne tout enrenforçant leurs liens avec le Maghreb. Organisés en interminables tournées, ces transmigrants deviennent des nomades de la mondialisation par le bas. Après 1990, les Algériens d’Europe, qui subissent les contrecoups de la guerre civile en Algérie se replient vers des micro‑marchés locaux alors même que se déploie la grande migration marocaine : plus d’un million de personnes créant toute sorte de réseaux européens pour se loger ou travailler, reprennent les activités commerciales transfrontalières des Algériens, avec des logistiques plus souples et diversifiées. C’est au début des années 2000 qu’ils rencontrent les cohortes afghanes, géorgiennes, russes et ukrainiennes de transmigrants de l’Est oeuvrant pour les fabriques du sud‑est‑asiatique en négociant en « poor to poor » c’est à dire « par les pauvres pour les pauvres », hors taxes et contingentements, des produits électroniques. Marchandises envoyées de Hong Kong vers les Émirats du golfe Persique où elles échappent au contrôle de l’OMC afin d’envahir, par des ventes à moitié prix, l’immense marché des pauvres en Europe, solvable à ces conditions. Empruntant la route trans‑balkanique, ils fusionnent, dès 2003, en Italie, avec les Marocains : une route majeure de la mondialisation par le bas, ou entre pauvres, naît ainsi de la mer Noire à l’Andalousie par la Bulgarie, l’Albanie, l’Italie, le Sud français et le Levant espagnol. Peu à peu des femmes balkaniques s’agrègent aux circulations pour le travail du sexe en Espagne, avec des trafiquants de psychotropes liés à la ‘ndrangheta, à la Sacra Unita italiennes, et à la mafia russo‑ukrainienne du Dniepr particulièrement actives dans les espaces frontaliers de la mer Adriatique, d’Albanie aux Pouilles italiennes, et dans l’espace Catalan, de Perpignan, Andorre, La Junquère, Sitges. Ces milieux financent les réseaux du poor to poor, après que Gordon‑Brown et Sarkozy l’aient interdit aux banques émiraties en 2006. Contournant les marchés de survie des grandes métropoles, Istanbul, Sofia, Naples, Marseille, Barcelone, les capitales des territoires des nomades de « l’entre pauvre » sont des villes moyennes. Désormais plus de deux cent mille nomades forment avec plusieurs millions de sédentaires une société cosmopolite en mouvement le long de l’Europe méridionale, susceptible de modifier les équilibres locaux
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Dissertations / Theses on the topic "Organisation du travail – Europe – Histoire"

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Lombardo, Jean-Claude Angelo. "La pauvreté en Europe." Grenoble 2, 2008. http://www.theses.fr/2008GRE21003.

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Selon certains anthropologues la pauvreté n'existe pas dans les sociétés primitives ni dans les sociétés de don car elle est intégrée. Le phénomène apparaît en Israël, dès le Xe siècle avant J-C, à la suite d'un processus d'expropriation de certains exploitants agricoles. Peu à peu, les sociétés se sont développées tout en restant dépendantes des conditions naturelles, souvent à l'origine d'une pauvreté apparente, mais dont l'assistance la rendait supportable et acceptée par la collectivité. Avec le développement du commerce qui permet aux nations d'avoir des entrées de métaux précieux, facilitant ainsi leur développement industriel, une main-d’œuvre abondante est nécessaire. De plus, avec les évolutions techniques qui améliorent la production agricole et les expropriations, une surpopulation apparaît. Avec le développement de l'industrie, c'est le salariat qui devient la forme dominante de l'organisation sociale et c'est de cette organisation que naît réellement la pauvreté de masse. La pauvreté devient un élément de régulation économique et sociale. L'analyse Classique Libérale s'impose au XIXe siècle. Or, de luttes sociales en luttes sociales, la pensée socialiste et notamment celle de K. Marx fait son chemin et le droit rend le salariat plus humain jusqu'au développement d'une protection sociale. La construction des statuts sociaux à partir de l'emploi stable offre les conditions d'un recul de la pauvreté et le développement d'un certain bien-être. C'est la société keynésienne qui s'impose. Cependant, face à une saturation des marchés internes et une industrialisation qui ne demande qu'à conquérir des marchés extérieurs, l'exigence de compétitivité des entreprises ne va plus dans le sens d'une amélioration des conditions de vie déterminée par l'emploi. L'analyse libérale reprend le dessus. Une certaine déconstruction sociale s'opère avec notamment la remise en cause de l'emploi stable. La pauvreté de masse est donc inhérente au Marché
According to some anthropologists poverty exists neither in primitive nor in gift based societies because it is integrated. The phenomenon appears in Israel from the tenth century BC as a result of an expropriation process of some farmers. Gradually, societies have developed while remaining dependent on natural conditions ; these societies were often at the origin of an obvious poverty but societal assistance rendered this poverty bearable and acceptable by the community. With trade development allowing the nations to have imports of precious metals, thus facilitating leur industrial development, a large working force becomes necessary. Moreover, technical developments which improve agricultural production and the expropriations lead to the emergence of an overpopulation. With industrial development, the wage system becomes the dominant form of social organization and mass poverty is really born out of this organization. Poverty becomes part of economic and social regulation. The Clasical Liberal analysis imposes itself in the nineteenth century. However, with the accumulation of social struggles, the socialist and especially Marxist thought makes its way and the law renders the wage organization more human until the development of a social protection. The construction of social status out of stable employment supplies the conditions for a reduction of poverty and the development of a certain well-being. The Keynesian society imposes itself. However, faced with the saturation of domestic markets and an industrialization longing to conquer foreign markets, the demand for competitiveness of entreprises is no longer oriented towards the improvement of living conditions determined by employment. The liberal analysis takes over. A certain social deconstruction takes place especially through the reconsideration of stable employment. Mass poverty is thus inherent in the Market
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Meyer, Carole. "Histoire naturelle de cinq groupes autonomes dans une organisation industrielle." Nancy 2, 2003. http://www.theses.fr/2003NAN21023.

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Abstract:
Les organisations font de plus en plus appel à des collectifs de travail, il est donc nécessaire d'étudier la performance des groupes de travail sur une longue période. Notre présence sur le terrain nous a permis d'obtenir une étude longitudinale de deux ans prenant en compte l'ensemble des aspects mesurables et quantifiables de l'implantation de collectifs de travail au sein d'une organisation industrielle. Nous avons réalisé une sorte d'expérimentation puisque nous étions présents avant l'implantation des collectifs de travail. Ceci nous a permis de recueillir des données empiriques avant le changement organisationnel et ainsi de pouvoir les comparer à celles recueillies après l'implantation des groupes de travail. Cette recherche porte d'une part sur l'évaluation des facteurs économiques tels que la production et l'absentéisme, l'appréciation du climat social et des rôles de chacun au sein du collectif et d'autre part sur la combinaison de ces facteurs entre eux
More and more often, organizations resort to work groups, so it is necessary to study the performance of work groups in the long term. Our presence in the field made it possible for us to get a two year long longitudinal study taking into account the whole of the measurable and quantifiable aspects of the setting up of work groups inside an industrial organization. We have carried out a sort of experiment as we were there before the setting up of work groups. This enabled us to collect empirical data before the organization changed and therefore, to compare them to those collected after the setting up of work groups. This research is concerned, on the one hand, with the estimation of economic factors such as production and absenteeism, the assessment of the social climate and of the parts of the individuals inside the group and, on the other hand, with the combination of those different factors
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Ben, Aissa Hazem. "La Démarche sociotechnique chez Renault : histoire, diagnostic et logiques d'évolution." Paris, ENMP, 2002. http://www.theses.fr/2002ENMP1129.

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Bocqueraz, Claude. "Le projet de professionnalisation des comptables français avant la seconde guerre mondiale." Nantes, 2000. http://www.theses.fr/2000NANT4010.

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Abstract:
L'évolution de la profession comptable en France entre 1880 et 1942 constitue le champ d'investigation de cette étude. Celle-ci vise à expliquer comment la profession comptable française s'est organisée. Cette étude s'insère d'emblée dans un courant théorique dit analyse critique. L'objet de l'analyse critique des professions consiste a cerner l'ensemble des jeux sociaux par lesquels une occupation, en interaction avec des partenaires, en particulier l'état et le marché, parvient à conquérir des avantages matériels et symboliques en monopolisant un segment de marche du travail. L'objet de cette étude est d'abord de reconstituer l'histoire de la profession comptable en France puis d'analyser ses tentatives visant à organiser les marchés de la comptabilité et de la révision légale des comptes des sociétés. Dès le début du vingtième siècle de nombreuses associations professionnelles sont créées. Ces associations s'efforcent de différencier leurs membres des autres praticiens comptables. Pour atteindre leur objectif, elles s'attachent à définir un savoir spécifique sur lequel est fondée leur compétence technique. Leurs efforts se manifestent également par la restriction de l'accès aux postes. Elles définissent les qualités qui servent à filtrer les candidats à l'entrée et rendent obligatoire une formation souvent longue. Entre 1921 et 1935, plusieurs propositions de lois qui visent à instaurer un monopole sur la révision des comptes en faveur de certaines associations professionnelles, sont soumises à l'avis du parlement. La monopolisation du marché qu'elle soit factuelle ou légale, constitue donc bien l'objectif des associations de comptables. Pourtant, en 1942, la profession comptable est encore extrêmement divisée. Aucune association ne domine le marché ou ne parvient à imposer son modèle d'organisation professionnelle. Cette analyse invite à s'interroger sur les motivations des professionnels comptables français ainsi que sur les conditions de production et de succès de leur projet professionnel.
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Lienard, Laure. "L’approche communautaire dans le travail social : une perspective européenne." Thesis, Université de Lorraine, 2020. https://docnum.univ-lorraine.fr/ulprive/DDOC_T_2020_0274_LIENARD.pdf.

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Abstract:
Le travail social en Europe est marqué par des phénomènes de convergences, renforcées par des processus formels et informels d’européanisation au sein de l’Union Européenne, et des variables ancrées dans l’histoire et la culture des pays. La place qu’y tient le travail communautaire est l’un des points de divergence les plus visibles dans la profession de travail social entre les pays. Ces situations recouvrent d’importantes nuances dans les modalités et les formes de pratique communautaire selon les pays, dans le travail social et à sa marge. Comment comprendre et interpréter ces variations ? Quels sont les facteurs qui déterminent l’inclusion ou non du travail communautaire dans le travail social ? Cette thèse présente le travail social et le travail communautaire dans 6 pays européens (France, Pays-Bas, Angleterre, Suède, République tchèque, Italie), correspondant à des modèles distincts d’Etat-providence, à partir d’entretiens semi-directifs menés auprès d’intervenants de terrain et d’académiques dans chaque pays. L’étude socio-historique du travail communautaire dans les différents pays montre que celui-ci est importé comme pratique professionnelle après-guerre, et qu’il connaît partout un âge d’or – tout en gardant toujours une place minoritaire dans le travail social – culminant avec l’idéologie du développement et le courant radical dans les années 1960 et 1970. Le glissement vers le libéralisme dans les années 1980 redéfinit le projet politique pour le travail social et l’assigne davantage à des fonctions curatives, sur des modalités d’intervention individuelles et sectorielles. Dès lors, le travail communautaire bascule à la marge ou se développe en dehors du travail social, à l’exception des Pays-Bas, où il subsiste comme une filière du travail social en dépit d’une baisse d’effectifs. Or, depuis les années 2000, la communauté (et son corollaire, la société civile ou le tiers-secteur) revient au cœur des débats, d’abord sous l’influence du modèle politique de la Troisième Voie, puis plus généralement, dans les modes de gestion publique qui traduisent la pénétration d’un néolibéralisme idéologique et managérial partout en Europe. Ainsi, le modèle d’activation communautaire et de mise en réseau des acteurs sur le territoire à des fins d’autonomisation est davantage présent dans les pays où le tournant libéral est plus prononcé. Le paradigme de l’empowerment unifie le champ, tout en masquant une grande polysémie. Parmi les variables, certaines ont trait aux arrangements entre les différents acteurs dans le cadre de l’Etat-providence, selon la place qui y est reconnue à la société civile, et à des cultures politiques centrées sur le consensus ou sur le clivage, en fonction desquelles le travail social ajuste sa place sur la scène politique – selon qu’il recherche la neutralité pour éluder le clivage, ou se reconnaît une légitimité à porter une parole sur la scène publique (et est reconnu comme tel par la puissance publique). La préexistence de traditions professionnelles relevant de l’éducation populaire (comme l’animation en France) ou de la pédagogie sociale, qui semblent être une composante européenne spécifique, conditionne également la place que prend le travail communautaire dans le travail social : le travail social dans les pays nordiques s’est construit sur une tradition de pédagogie sociale, quand en France, les relations entre animation et travail social sont, historiquement, tumultueuses. Enfin, une autre variable est le statut de la profession de travail social, qui lui permet d’avoir une emprise sur le périmètre et la définition de ses activités
Social work in Europe is characterized by dynamics of convergence, reinforced by formal and informal processes of Europeanization within the European Union, and variables rooted in the history and culture of the countries. One of the most visible areas of divergence in the social work profession between countries is the emphasis on community work. These differences in status are compounded by nuances in the organization and forms of community practice in different countries, in social work and at its margins. How can these variations be understood and interpreted? What are the factors that determine whether or not community work is included in social work? This thesis presents social work and community work in 6 European countries (France, Netherlands, England, Sweden, Czech Republic, Italy), corresponding to distinct welfare state models, and is based on semi-structured interviews with field workers and academics in each country. The socio-historical study of community work across Europe shows that it was imported post-war as a professional practice, and that everywhere (except in Eastern Europe, where social work as a profession did not exist) it went through a golden age - while retaining a minority status in social work - culminating with the ideology of development and the radical movement in the 1960s and 1970s. The shift towards liberalism in the 1980s redefined the political project assigned to social work, towards more curative and individual interventions, focusing on target groups. From then on, community work was marginalized or grew outside of social work, with the exception of the Netherlands, where it remained as a social work branch despite a decline in numbers. However, since the 2000s, the community (and its corollary, civil society or the third sector) has returned to the center of public discussions, first under the influence of the political model of the Third Way, and then more generally following the implementation of public management principles, which reflect the penetration of ideological and managerial neoliberalism throughout Europe. Thus, models of community activation and networking towards community empowerment are more present in countries where the liberal turn is more pronounced. The empowerment paradigm, although widely polysemic, contributes to unify the field. Among the variables, some relate to the arrangements between different actors within the welfare state, depending on the role granted to civil society, and to political cultures centered on consensus or cleavage, according to which social work seeks to adjust its role in the political arena - depending on whether it seeks neutrality in order to avoid the cleavage, or whether it acknowledges its legitimacy to speak out in the public arena (and is recognized as such by the public authorities). The pre-existence of professional traditions in popular education (such as animation in France) or social pedagogy, which seem to be a specific European component, also conditions the place of community work within social work: social work in the Nordic countries was built on a tradition of social pedagogy, while in France, the relationship between animation and social work is, historically, tumultuous. Finally, another variable is the status of the social work profession, which allows it to have a hold on the scope and definition of its activities
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Guinand, Cédric. "Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) und die soziale Sicherheit in Europa (1942-1969)." Metz, 2001. http://docnum.univ-lorraine.fr/public/UPV-M/Theses/2001/Guinand.Cedric.LMZ0104.pdf.

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Abstract:
Aussi bien la Charte atlantique (1941) que le rapport Beveridge (1942) avaient plaidé pour un élargissement de la protection sociale à l'ensemble de la population et de ne pas la limiter aux seuls travailleurs. L'Organisation internationale du Travail (O. I. T. ) avait, lors de la Conférence internationale du Travail de Philadelphie (1944), repris la majeure partie des idées contenues dans le Rapport Beveridge et avait tenté de sensibiliser les gouvernements à cette problèmatique, notamment en adoptant les Recommandations n°67 et 69. Après la guerre, l'O. I. T. S'engagea pour une implantation rapide des principes d'universalisation et d'extension de la sécurité sociale à d'autres risques, mais la reconstruction de l'Europe ne lui permit pas de jouer le rôle de locomotive dans ce domaine. Au début des années 1950, ell réussit néanmoins à conclure certains accords internationaux, entre autres l'Accord international concernant la sécurité sociale des bateliers rhénans ou la Convention européenne concernant la sécurité sociale des travailleurs migrants. L'apparition d'organisations régionales fortes comme la C. E. C. A. Et la C. E. E. , les particularités nationales de chaque système de sécurité sociale, le "poids" des traditions, l'influence du conflit Est-Ouest et l'adhésion d'un nombre croissant de pays du tiers Monde au sein de l'O. I. T. Provoquèrent un rapide déclin du rôle de cette dernière dans le domaine de la sécurité sociale européenne. Aucun pays n'était vraiment intéressé à une harmonisation des normes sociales. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'O. I. T. Dut se contenter d'une convention des normes minimales de la sécurité sociale (Convention n°102) et abandonner le projet de normes supérieures. L'O. I. T. Fit cependant l'erreur de considérer les organisations régionales européennes comme des concurrentes et non comme des alliées. Un autre problème, sans doute insurmontable, fut le manque de vision internationale de la quasi totalité des experts
As well as in the Atlantic Charter (1941) as well as in the Beveridge Report (1942) an extension of the social security to the whole population had been requested with the end of the limitation to the sole workers. The International Labour Organisation (ILO) took over the majority of the ideas written down in the Beveridge Report at the International Labour Conference in Philadelphia (1944) and tried to make the governments sensitive to this problem by adopting the Recommandations n°67 and 69. After World War II, the ILO committed herself to a quick implementation of the principles of universality and extension to new risks but the European reconstruction did not allow her to play a leading role in this field. Nevertheless, she managed to conclude some internetional agreements at the begining of the 1950s, like the International Agreement concerning the social security for the Rhine boatmen or the European Social Security Convention for Migrant Workers. The creation of strong regional entities like the ESCC and the EEC, the national character of each social security system, the traditions' "weight", the influence of the East-West-conflict and the adhesion of a increasing number of Third World countries at the ILO lead to a quick decline of her role in the field of the European social security. No country was really interested in the harmonization of social norms. This is why the ILO had to satisfy herself with the Convention concerning Minimum Standards of Social Security (Convention n°102) and to give up the project of superior standards. But the ILO made the error to look upon the European regional organisations as competitors and not as allies. Another problem, wich was nearly insurmontable, was the lack of international vision by nearly all experts
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Lous, Baronian Laurent. "Le travail vivant : catégorie critique et génétique de la méthode du capital." Paris 10, 2007. http://www.theses.fr/2007PA100120.

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Abstract:
La thèse défendue dans ce travail est que le projet d'une critique de l’économie politique repose entièrement sur la nature du travail social en général à partir duquel Marx examine les catégories et lois de l'économie politique. En effet, dès ses premiers travaux économiques, Marx considère le travail social comme un ensemble d'activités de production, de sorte que chaque société se caractérise par une manière spécifique d'échanger, de répartir ces activités. Or l'économie politique, des mercantilistes aux néo-classiques, a conçu et conçoit encore le travail uniquement à travers son produit, son résultat, partant elle considère l'échange des produits du travail comme seule et unique forme de travail social. Le travail vivant, l'économie politique l'envisage de façon purement négative, comme peine, sacrifice, ou désutilité nécessaire à la réalisation de l'objet du besoin individuel. Pour Marx, dans la mesure où le travail créateur de valeur se définit comme mode spécifique d'échanger du travail vivant, il en résulte une nouvelle définition du travail général et abstrait : il doit être défini non plus comme substance ou unité de mesure de la valeur, mais tout d'abord comme dépense de force de travail, de nerfs, de muscles, de cerveau, etc. D'où le double caractère du travail, posé avec tant d'insistance par Marx, et qu'il considère comme son apport principal à la science économique. C'est lui en effet qui commande toute la méthode critique : le mode d'exposition des catégories et lois de la production capitaliste et la nature de la critique de ces lois et catégories telles qu'elles sont déterminées dans l'économie politique jusqu'à aujourd'hui
This thesis argues Chat the project of Critique of political economy is entirely dependant on the nature of social labor in general, from which Marx derives the categories and laves of the political economy. Effectively, starting with his first economical works, Mari considers social labor as a group of production activities, in such a way that each society is characterized by the way it exchanges and assigns these activities. However, the political economy, from mercantilism to neo-classicism, conceived and still perceives work for its product and results, and only considers the exchange of products as social labor. The political economy observes living labor as a purely negative object, as a sacrifice or necessary commitment to fulfil individual needs. For Marx, if value-added labor is defined as a specific method of exchanging living labor, this results in a new definition of general and abstract labor: it is no longer defined as an object or unit of value, but first and foremost as an expenditure of labor force - of muscles, nerves and brain. From this, Marx derives the dual nature of labor, which lie strongly insists on and which he considers to be his primary contribution to the science of economics. Marx dominates the critical analysis: the way in which categories and laves of capitalist production are assigned, and the nature of the criticism of these categories and laves, which still survives in the political economy to this day
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Fiorucci, Jean-Sébastien. "L'émergence du droit pénal du travail en France et dans les colonies, de la Monarchie de juillet à la Troisième République (1841-1939 : entre sanction, protection et régulation." Nice, 2005. http://www.theses.fr/2005NICE0036.

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Abstract:
En droit positif, la spécialité du droit pénal du travail par rapport au droit pénal et au droit du travail ne fait aucun doute, même si, les limites de la discipline peuvent varier selon la doctrine. Une étude spécifique, à travers le croisement de sources multiples, des conditions de l'émergence de cette matière, dont on peut démontrer l'ancienneté et l'indépendance par rapport au droit industriel ou du travail, était donc nécessaire. De 1841 à 1939, vont se dégager, des dispositifs pénaux complexes et spécifiques dans la façon d'appréhender les travailleurs qu'ils soient intellectuels libéraux ou commerciaux, salariés ou en dehors de toute obligation contractuelle. Cette recherche a pour ambition, du point de vue des lois pénales appliquées aux travailleurs quelles que soient leur activités professionnelles, de rendre intelligibles l'ensemble des politiques majeures menées par la France durant près d'un siècle. En droit positif, la spécialité du droit pénal du travail par rapport au droit pénal et au droit du travail ne fait aucun doute, même si, les limites de la discipline peuvent varier selon la doctrine. Une étude spécifique, à travers le croisement de sources multiples, des conditions de l'émergence de cette matière, dont on peut démontrer l'ancienneté et l'indépendance par rapport au droit industriel ou du travail, était donc nécessaire. De 1841 à 1939, vont se dégager, des dispositifs pénaux complexes et spécifiques dans la façon d'appréhender les travailleurs qu'ils soient intellectuels libéraux ou commerciaux, salariés ou en dehors de toute obligation contractuelle. Cette recherche a pour ambition, du point de vue des lois pénales appliquées aux travailleurs quelles que soient leur activités professionnelles, de rendre intelligibles l'ensemble des politiques majeures menées par la France durant près d'un siècle
In positive law, there is no doubt about labour sentence law specialisation compared to sentence law itself and labour law even though the discipline's limits can change according to the doctrine. A specific study, through the multiple sources crossing, the conditions of the outbreak of this subject whose independence and oldness compared to industry law and labour law can be proved, was necessary. From 1841 to 1939, some complex sentence devices and specific in their way to apprehend workers, whatever they are intellectual and liberal or commercial, salaried employees or not salaried. This research, from the point of view of the sentence laws practiced to workers what ever their job is, seeks after making comprehensible the entire major politics carried out by France over almost one century
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Gollain, Françoise. "Pensée écologique et critique du travail dans une perspective gorzienne." Orléans, 1999. http://www.theses.fr/1999ORLE1027.

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Cette thèse pose la necessité d'une critique éco-socialiste du travail. Cette critique implique une problématique des limites, limites à imposer à la domination de la rationalité économique capitaliste et du paradigme productiviste et travailliste, en raison de leurs implications destructrices sur les équilibres écologiques et sociaux et la capacité des individus à maîtriser leur existence. D'où le refus d'un environnementalisme réducteur ou d'une démarche écocentrique et le choix d'une approche marxiste et humaniste et d'une démarche utopiste dans la perspective ouverte par André Gorz. S'inscrivant dans la double tradition de l'existentialisme et de l'école de Francfort, les travaux de Gorz invitent à mettre au centre de la réflexion sur la crise du travail le projet d'une libération de la subjectivité. Reprenant un modèle dichotomique des ordres de la pratique sociale hétéronomie/autonomie (Illich), système contre monde vécu (Habermas) - ils établissent le caractère fondamentalement inappropriable du travail à but économique et donc l'impossibilité d'une reconciliation entre travail et vie. Ils permettent alors de poser qu'une critique du travail salarié doit s'enraciner dans la défense de l'autonomie existentielle des individus, par opposition à une autonomie fonctionnelle dans le travail salarié. Or, l'examen des nouvelles formes du travail à l'ère informationnelle révèle que celles-ci réalisent une prescription inédite de la subjectivité et une instrumentalisation de l'autonomie ainsi qu'une diminution massive du volume global de l'emploi. C'est pourquoi nous argumentons en faveur du passage à une société post-salariale au moyen d'une synergie entre réduction massive et continue du temps de travail, revenu minimum garanti et développement d'une économie plurielle et de formes alternatives de sociabilité
This thesis argues the necessity of an eco-socialist critique of work. This critique requires sustained reference to the concept of limits - limits to be imposed on the domination of market ideology productivism and the work ethic because of their destructive impact at both a social and ecological level, and their undermining of the individual's ability to be in control of their everyday life. Hence our rejection of a narrow environmentalist or ecocentric standpoint in favour of a marxist and humanistic approach as found in the perspective of André Gorz. Gorz's writings invite us to place an emancipatory project at the heart of the analysis of the present crisis of work based on a dual representation of society [heteronomy/autonomy (Illich), system/lifeworld (Habermas)], they establish the fundamental dichotomy between work and life due to the functional logic of work in a modem capitalist economy. On this basis, it can be argued that a critique of waged-work must be rooted in a concern for the preservation and extension of people's existential autonomy, as opposed to a mere functional autonomy within work. The study of the most recent developments in work practices precisely reveal that personality is being utilised to an unprecedented level and autonomy is being instrumentalised, alongside a massive and systematic reduction in the global need for labour. We are therefore in favour of a radical transformation towards a post waged-society, to be brought about through a series of reforms : massive and permanent redistribution of labour through a reduction in working hours, a guaranteed minimun income and the development of non marked-based economic practices and alternative forms of social interaction
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Gauthier, Catherine. "L'élargissement du Conseil de l'Europe : étude des mutations d'une organisation internationale." Bordeaux 4, 2002. http://www.theses.fr/2002BOR40038.

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L'élargissement du Conseil de l'Europe consécutif à la chute du mur de Berlin et à l'intégration progressive des PECO dans l'organisation constitue une mutation dimensionnelle de grande ampleur. Elle aboutit à en faire la seule institution véritablement paneuropéenne. L'objet de cette recherche est d'étudier les modalités de cet élargissement et d'en déterminer les incidences. En particulier, ce changement de dimension implique-t-il nécéssairement un changement de nature de l'organisation? De même les inquiétudes suscitées par cet élargissement se sont-elles révélées fondées ? Deux axes d'analyses sont succéssivement explorés : les voies de l'élargissement puis ses incidences. Est ainsi mis en valeur le conditionnement de la procédure d'admission par élargissement , tant via la mutation des mécanismes procéduraux que par le renouvellement des conditions d'admission. . .
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Saint-Pierre, Céline. L' histoire du travail: Transformations technologiques et organisation de la production. Québec: Service de la recherche et de l'évaluation, Musée de la civilisation, 1993.

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(1997), Medieval Europe Brugge Conference. Travel technology & organisation in medieval Europe. Zellik [Belgium]: Instituut voor het Archeologisch Patrimonium, 1997.

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Pinard, Rolande. La révolution du travail: De l'artisan au manager. Montréal, Qué: Liber, 2000.

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Ziégler, Jean. Vive le pouvoir! ou les délices de la raison d'État. Paris: Ed. du Seuil, 1985.

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5

Fitoussi, Jean-Paul. Le débat interdit: Monnaie, Europe, pauvreté. [Paris]: Arléa, 1995.

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6

Layard, P. R. G. Unemployment: The way forward for Europe. London: Centre for Economic Performance, London School of Economics and Political Science, 1994.

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7

Lubin, Carol Riegelman. Social justice for women: The International Labor Organization and women. Durham: Duke University Press, 1990.

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8

Women, production, and patriarchy in late medieval cities. Chicago: University of Chicago Press, 1986.

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9

Downs, Laura Lee. Manufacturing inequality: Gender division in the French and British metalworking industries, 1914-1939. Ithaca: Cornell University Press, 1995.

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10

Benjamin, Martin. The agony of modernization: Labor and industrialization in Spain. Ithaca, NY: ILR Press, School of Industrial and Labor Relations, Cornell University, 1990.

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More sources

Book chapters on the topic "Organisation du travail – Europe – Histoire"

1

Hilson, Mary. "Co-operative internationalism in practice: the International Co-operative Alliance (ICA) before and after the First World War." In The International Co-operative Alliance and the consumer co-operative movement in northern Europe, c. 1860-1939. Manchester University Press, 2018. http://dx.doi.org/10.7228/manchester/9781526100801.003.0003.

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Abstract:
Drawing on the histories of other international organisations, the chapter explores the practice of co-operative internationalism within the International Co-operative Alliance (ICA) from its foundation in 1895. The chapter traces the development of the ICA’s internal organisation and the conflict that this sometimes generated, especially over the need to balance the diverse interests of different national members. The chapter analyses the role of the International Co-operative Congresses, held triennially in different European cities and how these changed over the period. It asks what the co-operative congresses can tell us about the rituals and practices of inter-war internationalism, including practical matters such as language and the logistics of travel. It also examines the changing geography of international co-operation, tracing the shift in the ICA’s centre of gravity towards northern Europe over the period.
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2

Barnier, Frédérique. "Histoire industrielle, organisation du travail et culture ouvrière dans les arsenaux." In Deux siècles d’histoire de l’armement en France, 399–410. CNRS Éditions, 2005. http://dx.doi.org/10.4000/books.editionscnrs.33737.

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3

Hatzfeld, Nicolas. "2 : Organisation du travail, repères pour une histoire comparée (1945-2000)." In Renault sur Seine, 37–53. La Découverte, 2007. http://dx.doi.org/10.3917/dec.dreyf.2007.01.0037.

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4

Gallois Bouchet, Anne, and Alexandre Charbonneau. "Systèmes de manutention en Europe : gouvernance, organisation et conditions de travail." In Gouverner les ports de commerce à l’heure libérale, 279–94. CNRS Éditions, 2014. http://dx.doi.org/10.4000/books.editionscnrs.45127.

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5

Lambrichs, Louise L. "Mythologies nationales, déni collectif, mécanisme de répétition et travail de mémoire. La guerre en ex-Yougoslavie comme cas d’école." In Mémoire et histoire en Europe centrale et orientale, 281–88. Presses universitaires de Rennes, 2011. http://dx.doi.org/10.4000/books.pur.104783.

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