Academic literature on the topic 'Organisations non gouvernementales – Bénin – Sociologie'

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Journal articles on the topic "Organisations non gouvernementales – Bénin – Sociologie"

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Martig, Alexis. "Esclavage contemporain." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.085.

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Abstract:
Depuis la fin du XXe siècle, on assiste à un usage récurrent et de plus en plus fréquent de la notion d’esclavage moderne par tout un ensemble d’acteurs sociaux et politiques : organisations non gouvernementales, associations, organisations internationales, médias, gouvernements nationaux… Selon l’Organisation internationale du Travail, il s’agit d’un phénomène touchant plus de 25 millions de personnes et qui génère 150 milliards de dollars de profits annuels illégaux. Face à ce constat, un certain nombre de disciplines (sociologie, économie politique, études des migrations, droit, histoire) en ont fait un objet propre, tentant quelquefois de le définir (Bales 1999) et, parlant d’esclavage moderne ou d’esclavage contemporain, certains ont été jusqu’à évoquer l’émergence d’un nouveau champ d’études : lesContemporary Slavery Studies (Brysk et Choi-Fitzpatrick 2012). Comment expliquer le fait que l’anthropologie contemporaine a quant à elle jusqu’alors produit peu de réflexions sur le sujet ? Le premier élément de réponse a trait à la nature même de l’analyse anthropologique, qui la distingue des autres disciplines des sciences humaines et sociales, et qui considère avant tout les notions émiques mobilisées par les sujets. Dans le cas de l’esclavage moderne, on est face à une notion éminemment politisée et utilisée avant tout par des acteurs associatifs, institutionnels ou médiatiques pour décrire les conditions de travail ou d’exploitation d’autres sujets souvent associés au passage au registre des « victimes ». Ce n’est que depuis très récemment qu’on assiste à l’usage de la notion par les sujets eux-mêmes pour dénoncer leurs conditions de travail, sans doute sous l’effet de sa banalisation dans les discours des acteurs de la lutte contre l’esclavage moderne. L’apparition et la dissémination de cette notion chez les acteurs sociaux et politiques ne sont cependant pas sans intérêt pour l’anthropologie. Elles sont notamment révélatrices de ce que Didier Fassin a qualifié d’« économie morale de notre temps » et de « nouvel ordre moral » mondial (2005) : il s’agit de cette économie morale globale constituée autour de nouveaux intolérables moraux inhérents aux droits de l’homme et à l’invention de la catégorie anthropologie d’humanité dans le contexte postérieur à la Seconde Guerre mondiale. La condamnation morale globale de l’esclavage moderne en est un exemple parfait. Les discours qui la constituent expriment et visent à générer une indignation, tout en ayant fréquemment recours aux registres des « victimes », de la « vulnérabilité » et de « la traite » avec pour effet de nier l’agencéité des sujets en faisant disparaître leurs trajectoires de vie et leurs motivations spécifiques. Comme l’a montré l’anthropologue américaine Alicia Peters (2015), si politisée que soit cette notion, rien n’empêche l’anthropologie de s’en saisir comme objet en étudiant notamment les jeux d’acteurs au cœur des plans de lutte qui en découlent. Peters a ainsi montré comment, aux États-Unis, la moralisation du travail du sexe et de la prostitution forcée a eu pour effet de rendre invisibles ou illégitimes la majorité des cas de traite humaine qui touchent d’autres secteurs : agriculture, usines, restaurants, sphère domestique… Cette moralisation et surreprésentation du travail du sexe et de la prostitution forcée dans la lutte contre l’esclavage moderne, assimilée à la traite d’êtres humains (human trafficking), est caractéristique des pays développés. Le deuxième élément de réponse touche au caractère fourre-tout d’une notion générique qui renvoie à tout un ensemble de situations hétérogènes situées dans des contextes sociaux, historiques et culturels extrêmement différents et dont la complexité, les spécificités et les nuances sont reléguées au second plan dans les discours politiques. En fonction des acteurs, l’esclavage moderne désigne des cas de : mariage forcé, travail forcé, travail infantile, enfants soldats, camps de travail, exploitation sexuelle… et ce, sur toute la planète… Mais pour saisir les spécificités et la complexité des cas étudiés, il faut aussi considérer les formes socioculturelles légitimatrices de la servitude ou de l’esclavage, de son acceptation ou de sa tolérance et les formes de régulation de la domination inhérentes : formes de parrainage, dettes, processus d’altérisation infériorisants… Si les situations dénoncées ont émergé ou ont évolué à partir de formes passées dans un contexte global de précarisation des conditions de travail, et en ce sens sont bien des phénomènes contemporains, il est pour autant impossible de les penser en faisant abstraction de la mémoire des régimes d’esclavages précédents et notamment de l’esclavage transatlantique. Il faut à ce titre distinguer les réflexions sur l’esclavage moderne, du grand nombre d’études anthropologiques sur les descendants d’esclaves, la mémoire de l’esclavage ou les problématiques de réparation. Comme l’a fait remarquer Roger Botte (2005), l’esclavage a toujours été pluriel. Il faut cependant reconnaître que l’une des caractéristiques de l’époque contemporaine est bien celle de la disparition progressive, depuis les abolitions de l’esclavage en tant que statut officiel. C’est en ce sens qu’Alain Morice, au sujet de travailleurs temporaires marocains en France, a utilisé l’expression d’« esclavage métaphorique » (2005), en opposition à l’esclavage historique. Derrière cette distinction s’en cache une autre qu’il est capital de saisir pour comprendre les enjeux des situations qualifiées d’esclavage moderne et leur analyse anthropologique : celle des conditions d’esclavageet dustatut d’esclave. Dans une analyse très intéressante entre un cas d’esclavage domestique en France en 2013 avec un cas d’esclavage datant du début du XIXe siècle, l’historienne Rebecca Scott (2013) attire l’attention sur le fait que, statut officiel ou non, les conditions des situations dénoncées sous l’expression d’esclavage moderne peuvent être identiques à celles de régimes d’esclavage passés. L’attention portée à la nature des conditions est intéressante car elle vient souligner que, s’il est important de conserver une distance face à un discours institutionnel et politisé, il n’en demeure pas moins que dans certains cas l’esclavage n’est pas que métaphorique… Une autre caractéristique liée à la disparition du statut est le fait que les situations observées sont très souvent temporaires, pour des raisons de coûts économiques et dans le but d’éviter de possibles contrôles. Plusieurs auteurs ont, de manière distincte, mis en avant que l’esclavage moderne n’est pas fondé de manière absolue sur des critères raciaux, mais sur des critères inscrits dans des rapports de production (Botte 2005 ; Bales 1999). Comme le fait justement remarquer Julia O’Connell Davidson (2015), si cela est pertinent, il ne faut pas pour autant perdre de vue que la majorité des populations concernées se trouvent dans d’anciennes colonies ou émigrent de celles-ci vers les pays développés. Si la race n’est donc pas l’élément premier à l’origine des formes d’exploitation, celles-ci s’inscrivent pour autant dans une division internationale du travail racialisée et genrée telle que décrite par la sociologie décoloniale, et Ramon Grosfoguel (2014) notamment. À ce sujet, il est intéressant de souligner certaines dynamiques de cette division internationale du travail qui distinguent les formes d’esclavage moderne dans les pays développés et les pays en développement. Dans les premiers, les cas concernent principalement des migrants légaux ou illégaux confrontés à des politiques migratoires qui les vulnérabilisent structurellement. Dans les pays en développement, il s’agit majoritairement et massivement de citoyens nationaux, protégés normalement par ailleurs par les droits associés à leur citoyenneté. La question de l’esclavage moderne se pose alors en termes d’anthropologie des droits associés à la citoyenneté, et de leur performativité, en s’intéressant aux manières dont les critères symboliques à la base de la construction de ces citoyens en tant qu’alter inégaux ont tendance à normaliser la négation de leurs droits comme dans le cas des travailleurs ruraux au Brésil, ou encore des intouchables en Inde, etc. S’ajoutent à cela les exclus des nations issues de la colonisation – là où d’anciens empires ont laissé la place à des nations aux frontières dessinées par les colons –qui constituent une main-d’œuvre potentielle, comme dans la zone située entre la Thaïlande et la Birmanie (Ivanoff, Chantavanich et Boutry 2017). L’un des enjeux spécifiques de la réflexion anthropologiques touche à la méthode d’investigation de la discipline : l’enquête de terrain. Pour la plupart des cas, ou du moins les plus extrêmes, il est quasiment impossible d’accéder aux terrains en question pour y pratiquer une forme d’observation participante. Les difficultés d’accès s’apparentent à celles des terrains de guerre, de combats, de prostitution, de camps de travail forcé, etc. Les recherches de terrain consistent donc le plus souvent à rencontrer et accompagner les sujets postérieurement aux situations pour réaliser avec eux des entretiens. Quand cela est possible, car comme le souligne l’anthropologue Denise Brennan, auteurede Life Interrupted: Trafficking into Forced Labour in the United States, s’entretenir au sujet d’une expérience souvent traumatisante n’est pas non plus sans difficultés ou sans poser de questions quant au rôle de l’anthropologue et de la nature de sa relation avec les sujets du terrain (Brennan 2014). L’un des autres enjeux des analyses anthropologiques, dans des contextes prononcés de vulnérabilité structurelle et face aux processus de subalternisation des sujets par le biais des discours institutionnels, est de faire ressortir l’agencéité des sujets. L’anthropologie, dans sa tendance à replacer les situations étudiées dans les trajectoires de vie des sujets et à donner la parole à ces derniers, possède un avantage certain sur d’autres disciplines pour donner à voir leur agencéité sans perdre de vue pour autant les contraintes structurelles auxquelles ceux-ci font face. L’engagement volontaire de sujets dans la prostitution, de manière temporaire (ou non), pour améliorer leur quotidien matériel, d’enfants au travail malgré leur âge mineur, la migration illégale volontaire par l’intermédiaire de passeurs, la fuite, l’usage des compétences linguistiques ou une volonté de travailler plus dur que les autres, etc., sont autant d’exemples d’agencéité des sujets. Plutôt que de négliger de prendre en considération l’esclavage moderne à cause de son caractère institutionnalisé et sa nature protéiforme, il me semble que l’anthropologie et son regard critique ont un rôle à jouer pour mettre en lumière la complexité des différentes dimensions de ce phénomène et leur enchevêtrement : une économie morale globale, une économie néolibérale précarisant les conditions de travail et une division internationale du travail racialisée, genrée et hiérarchisée entre les pays développés et en développement. Pour ce faire, et apporter une plus-value heuristique, les analyses anthropologiques sur l’esclavage moderne devront s’ancrer dans le contemporain et repenser des catégories analytiques dichotomiques héritées du début des sciences sociales qui ne parviennent plus à rendre compte des situations étudiées : esclavage, liberté, travail libre et travail non libre, etc. Ces catégories ne permettent pas de penser le continuum de situations (allant de libres à non libres) de travail dans lequel les sujets évoluent dans le temps et l’espace, et dont les conditions peuvent, à une extrémité du continuum, être similaires à des régimes passés d’esclavage. C’est dans cet esprit qu’une des voies pour saisir la complexité du social et les dynamiques de ce phénomène si actuel est celle des « situations contemporaines de servitude et d’esclavage » (Martig et Saillant 2017). La notion de « situations » permet en effet de garder à l’esprit que l’objet étudié relève localement des spécificités sociohistoriques et culturelles considérées tout en se « situant » aussi dans le contexte économique, moral, politique et historique plus global : c’est l’articulation de ces différentes dimensions qui permettent de saisir la complexité du social. Enfin, penser en termes de situation a pour avantage de replacer l’expérience liée à l’esclavage moderne dans la trajectoire de vie plus large des sujets, et de saisir ainsi plus facilement leur agencéité. Il s’agit d’une proposition. D’autres voies verront sûrement le jour pour analyser un phénomène complexe qui, loin de disparaître, donne à voir les limites des mythes du travail libre et de la performativité des droits des sociétés démocratiques libérales contemporaines, et en appelle du coup à une anthropologie du contemporain.
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Dissertations / Theses on the topic "Organisations non gouvernementales – Bénin – Sociologie"

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Tossavi, Théophile. "Les ONG locales dans l'espace public international : une sociologie de l'engagement "non-gouvernemental" et de ses critiques au Bénin." Paris, EHESS, 2004. http://www.theses.fr/2004EHES0087.

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Abstract:
L'objectif de ce travail est de réhabiliter, à partir de l'exemple des ONG locales, les coalitions d'intérêts comme un des principaux modes de médiation politique au Bénin. La fécondité d'une approche sociohistorique a permis de comprendre comment et à travers quelles pratiques et quelles symboliques les ONG locales au Bénin se sont constituées en groupe social non homogène. Cette première partie est suivie par des analyses qui montrent comment et pourquoi aucune des sphères de légitimation de l'action non-gouvernementale ne suffit à elle seule à régir les coordinations complexes que réclament les modes nouveaux d'organisation de la société béninoise. Une telle démarche a permis d'élucider les composantes des relations sociales qui pourraient conduire à diversifier les instances publiques pour parvenir à cerner les enjeux de la décentralisation du pouvoir et du pluralisme politique qui prennent forme dans le paysage sociopolitique béninois. Dans cette perspective, le modèle organisationnel en réseau est proposé comme porteur d'un renouveau scientifique et empirique qui permet de penser la structuration du lien politique dans le cadre de la géopolitique de l'aide internationale et du rôle des ONG locales
The objective of this work is to rehabilitate, from the example of the local NGO, the coalitions of interests as one of the main modes of political mediation in Benin. The fertility of a socio-historic approach allowed to understand how and through which practices and which symbolism the local NGO of Benin constituted is not homogeneous social group. This first part is followed by analyses which show haw and why none of the spheres of legitimization of the non-governmental action is enough for her only to govern the complex coordinations which demand the new modes of organization of the Beninese society. Such a step allowed to clarify the constituents of the social relationships which could lead to diversify the public authorities to succeed in encircling the stakes in the decentralization of the power and the political pluralism which take shape in the socio-politic Beninese landscape. In this perspective, the organizational model in network is proposed as carrier of a scientific and empirical revival which allows to think of the structuralization of the political link within the framework of the local geopolitics of the international assistance and the role of the local NGO
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Kapagama, Ikando Pascal. "Pratiques et discours des organisations non gouvernementales de développement (ONGD) en République démocratique du Congo : analyse critique." Thesis, Université Laval, 2006. http://www.theses.ulaval.ca/2006/23684/23684.pdf.

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Di, Nota David. "Manager les victimes ? : contribution à une sociologie du consulting humanitaire." Paris 8, 2012. http://www.theses.fr/2012PA083493.

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Abstract:
En dépit du constat opéré par nombre d’humanitaires suivant lequel il est impossible de proposer des indicateurs pertinents afin de mesurer l’efficacité de l’aide, on observe l’apparition d’une nouvelle activité professionnelle soucieuse de divulguer auprès des ONG le langage de l’efficacité managériale. Comment comprendre l’apparition de cette profession ? En analysant l’émergence de ce nouveau service et le patronage dont il bénéficie de la part des Etats, on se propose de jeter un regard nouveau sur la logique des professions. On se propose également de comprendre comment les professions construisent et imposent de nouveaux problèmes dans l’arène publique
Though humanitarian interventions are said, by many, to be impossible to measure in terms of impact and efficiency, a new kind of profession is intent on spreading the gospel of managerial efficiency among NGOs. Investigating this new form of activity, we cast a new light on the logic of professions itself. We also investigate how professionals construct and impose new problems in the public arena
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Brillaxis, Pierre. "Une expérience médicale dans un centre communal de soins privé du département de l'Atacora (Nord Bénin)." Bordeaux 2, 1995. http://www.theses.fr/1995BOR2M098.

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Diawara, Moise. "Contribution des organisations non gouvernementales au développement social et économique du Mali : période 1960-2012." Thesis, Lyon, 2017. http://www.theses.fr/2017LYSE2084.

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Abstract:
On ne peut combattre sérieusement les difficultés économiques que connaît le Mali sans une prise en compte des paramètres socioculturels des bénéficiaires des différents projets de développement car ceux-ci ont en eux des acquis qui peuvent être des facteurs déclencheurs ou des freins à tout processus de développement local. L’humanitaire est à la croisée de la générosité de ses membres et de l’insuffisance de l’action politique dans un pays. Le Mali ne saurait être à la marge et se trouver dans une situation socioéconomique et politique qui requiert des appuis extérieurs pour résoudre ses différents problèmes existentiels et conjoncturels. Dans ce contexte, les ONG sont devenues les opérateurs du développement, quasiment à la place de l’Etat au Mali. Les résultats de cette situation paraissent mitigés ; d’où le sentiment d’une grande dépense d'énergie pour des maigres résultats ? Pourquoi, nous Maliens avons du mal à nous approprier la notion de développement (économique et social) ?Dans la situation actuelle, nous sommes face à des difficultés pour comprendre les questions de développement, pendant que les ONG et leurs partenaires étrangers agissent, et définissent leurs actions à partir de points de vue stéréotypés. Le Mali a subi des influences extérieures depuis la colonisation (colonialisme sous influence française, socialisme sous influence chinoise, libéralisme sous influence de la Banque mondiale et des institutions internationales comme le FMI) qui l’ont empêché de concevoir un modèle de développement propre à lui, adapté à son cadre de références culturelles. Ces facteurs évoqués ci-dessus ajoutés à ceux environnemental et climatique entretiennent les populations dans un état de pauvreté et classe le Mali selon l’indice de développement humain des nations unies 2012 au 175ème rang sur 182, au niveau mondial, malgré les ressources dont il dispose. Les données de la banque mondiale indiquent que le revenu brut national par habitant est de 649 us $ soit 616 euros. La pauvreté se mesure par deux dimensions : pauvreté matérielle et pauvreté en termes de relations sociales. Autrefois comme aujourd’hui (cf. rapport du PNUD du 3 au 4 juin 1999) tous les observateurs extérieurs sont frappés par la richesse des relations sociales entre personnes au Mali. Cette situation favorise l’intervention des ONG et leur permet de réaliser des actions concrètes (infrastructures, appui conseil) qui manquent cruellement aux populations. Cependant, dans leur intervention, elles ne prennent pas assez en compte la complexité des schémas socioculturels, leur incidence et surtout la question de l’appropriation des réalisations par les habitants et de leur cadre social ; elles finissent souvent par être rejetées car étant en contradiction avec ce cadre. Ainsi, le processus de développement au Mali peut être freiné par le poids important de la culture. Au Mali, la socialisation des enfants se déroule en 3 étapes de 0 à 16 ans. Son contenu réfère à une vision de l’homme dans la culture malienne qui diffère en partie selon les spécificités des différents groupes d’appartenance. Elle tend à produire in fine un individu en partie libre, en partie inscrit dans un corps social où il doit jouer le rôle qui lui a été assigné. Devenir adulte, c’est prendre sa place dans la famille rapprochée, dans sa famille élargie, dans son village, son peuple d’appartenance, selon des critères culturels complexes et précis. Ces paramètres constituent des cadres qui s’imposent à l’individu malien lorsqu’il participe à des initiatives de développement. S’il tente d’élever son niveau scolaire, d’améliorer sa situation économique, c’est pour mieux jouer son rôle dans un cadre « traditionnel », entre contrainte et liberté. Or souvent, quand les ONG interviennent dans le champ de l’éducation ou du développement local, elles n’ont pas en tête les subtilités de la socialisation des enfants et ses interactions possibles avec le parcours scolaire
The economic difficulties faced by Mali can't be seriously combatted without taking into account socio-cultural parameters of beneficiaries of development projects because they have achievements that can be triggering factors or obstacles to any process of local development.Humanitarian aid is at the crossroads of the generosity of its members and the lack of political action in a country. Mali can't be at the margin and find itself in a socio-economic and political situation that requires outside support to resolve its various existential and economic issues.In this context, NGOs have become the operators of development, almost instead of the State in Mali.The results of this situation seem mixed; hence the feeling of a great deal of energy for poor results? Why do Malians have difficulties in taking over the concept of development (economic and social)?In the current situation, we are facing difficulties to understand development issues, while NGOs and their foreign partners act and define their actions from stereotyped views.Mali has been influenced externally since colonialism (colonialism under French influence, socialism under Chinese influence, liberalism under the influence of the World Bank and international institutions such as the IMF), which prevented it from conceiving a specific development model according to its cultural references.These factors, combined with environmental and climatic factors, keep populations in a state of poverty and classify Mali according to the United Nations Human Development Index 2012 to 175th out of 182 world levels, despite the available resources. According to the same source, data from the World Bank indicate that the national gross income per capita is US $ 649 or 616 euros. Poverty is defined by two dimensions: material poverty and poverty in terms of social relations. Formerly as today (see UNDP report from 3 to 4 June 1999), all external observers are struck by the rich social relationships between people in Mali.This fertile ground encourages the intervention of NGOs and allows them to carry out concrete actions (infrastructures, advisory support) badly needed by the populations. However, in their intervention, they do not often take into account the complexity of socio-cultural models, their impact and, above all, the appropriation of achievements by the inhabitants which are often rejected because they don't stick with their social context.Thus, the development process in Mali may be hampered by the heavy weight of the culture.The socialization of children takes place in 3 steps from 0 to 16 years. Its content refers to the vision of a human in the Malian culture, but differs in part according to the specificities of the group of belonging. It ultimately produces an individual who is partly free, partly enrolled in a social body in which he must play the role assigned to him. Becoming an adult means taking his place in the close family, in his extended family, in his village, his people of belonging, according to complex and precise cultural criteria.These are the parameters that make up the models imposed on the Malian individual while participating in development initiatives. If he tries to improve his educational level, to improve his economic situation, the goal is to play a better role in a "traditional" setting, between determinism and freedom.But often, when NGOs intervene in education or local development, they do not have in mind the subtleties of socialization of children and the possible interactions with the school course.In other words, when they promote economic projects, they remain unrelated to the questions regarding who is locally in charge of these projects (depending on the place of each other in the social and family order).The Malian individual himself is not in a position to overcome this context, to stand back to analyze it and modify it
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Rambaud, Elsa. "Médecins sans frontières : Sociologie d'une institution critique." Thesis, Paris 1, 2013. http://www.theses.fr/2013PA010350.

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Abstract:
Première ONG de secours médical d'urgence, MSF est de ces organisations qui ont institutionnalisé la critique. Les courants sociologiques les plus opposés y ont vu une activité « extra - ordinaire» dont les ressorts seraient essentiellement idéels. Mettant à mal cette hypothèse unificatrice, MSF permet d'étudier l'ancrage social de ces pratiques. On étudie la construction par ses leaders d'une position d'avant-garde dans le champ humanitaire. Dotée d'un centre de recherche, MSF dispose de sa grammaire - entendue ici dans un sens métaphorique et de ses « grammairiens ». L'un dans l'autre, elle peut déployer de magistraux coups critiques comme l'arrêt de sa collecte pour le tsunami. L'analyse des dispositions et du charisme critiques du « Roi René )) des MSF, Rony Brauman, s'avère indispensable à la compréhension des « instances» associatives dédiées à cette activité. Elle repose aussi sur une répartition incertaine des espaces de travail et un ensemble de techniques de fragmentation du pouvoir. Après avoir analysé le «jeu du rappel à l'ordre )), on verra les MSF composer avec les attentes critiques de l'ONG. Ces différentes adaptations éclairent un cens critique qui n'est pas sans effet sur les opérations de MSF. La critique étant indissociable de l'exercice du pouvoir, son étude donne la clef d'une gouvernance interne ponctuée de« crises» et nourrie d'attachements puissants à MSF. Croisant sociologie des relations internationales, du militantisme et de la critique à l'appui de cette normalisation épistémologique, cette thèse repose sur une série d'entretiens et de discussions informelles, différents fonds d'archives et de nombreuses observations de type ethnographique
Médecins Sans Frontières is the first international medical emergency aid NGO and an organization that has institutionalized critical activity, a phenomenon that this thesis seeks to understand. The most opposite sociologies have studied criticism as an extra-ordinary practice which would be a matter of pure ideas. In contrast with this common frame of analysis, we explore its social rooting. We study the construction of an avant-garde position inside the humanitarian arena. With its center of reflexion, MSF has its own « grammar» (in a metaphoric sense) and its own grammarians. This specificity and its position allow it to play critical blows like the stop of its fund raising for the tsunami at the top of the mobilization (2005). We distinguished three devices underpinning criticism inside the NGO. Amazingly, the first one is a man: Rony Brauman. Understanding the institutionalization of criticism implies studying « Roi René» critical charisma. The second one, instances dedicated to criticism, can be considered as his heritage. The third one is an uncertain division of labor sometimes sustained by power fragmentation technologies. After analyzing the «game of the call to order», we then focus on different adaptations of MSF members to the NGO's critical expectation, examining the cost of criticism and its effects. Critique being inseparable from power, its study sheds light on MSF 's governance and its members ' strong commitment. This sociological normalization of critical practices, between sociology of international relations and collective action, is based on a corpus of interviews and discussions, various archive collections and ethnographical observations
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Lima-Neto, Fernando Cardoso. "Le sens des ONG au Brésil : justice sociale, philanthropie et écologie." Paris, EHESS, 2013. http://www.theses.fr/2013EHES0032.

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Abstract:
L'objet de cette thèse est la notion d'organisation non gouvernementale (ONG) au Brésil. L'objectif principal est d'identifier les valeurs sociales qui confèrent du sens à cette notion, en analysant ses variations de significations au cours de l'histoire. Dans la première partie de la thèse, je propose une approche macro-sociologique pour traiter de la formation du champ des ONG au Brésil. Les rapports entre l'Église, l'État et la société dans la promotion de l'aide sociale au Brésil ont consolidé les trois principales valeurs qui confèrent du sens à l'expérience des ONC : la philanthropie, la justice sociale et l'écologie. Dans la deuxième partie, je propose une approche micro-sociologique pour interpréter ces valeurs à la lumière de quatre trajectoires individuelles. Chaque trajectoire illustre un point de croisement différent entre les processus macro historiques de formation des trois valeurs sociales analysées dans la Partie 1. Les résultats de la recherche indiquent les valeurs de la justice sociale, la philanthropie et l'écologie comme les principaux codes culturels qui confèrent du sens au phénomène des ONG au Brésil. Les deux premiers ont une connexion historique commune: les organisations des laïcs catholiques qui ont toujours été présents dans le contexte de promotion de l'aide sociale au Brésil. La consécration de la valeur de l'écologie, quant à elle, concerne un autre contexte historique, celui des décennies de 1990 et 2000
The object of this thesis is the notion of Non Governmental Organization (NGO) in Brazil. The main objective is to identify the social values that gives meaning to this notion by analyzing its variations of meaning throughout history. In the first part of the thesis, l propose a macro sociological approach in order to deal with the formation of the NGO field in Brazil. The connexions betweenchurch, state and society on the promotion of social welfare in Brazil promoted the three major social values that provide meaning to the NGOs' experience : social justice, philanthropy and ecology. In the second part, l propose a micro sociological approach ir order to interpret these values in the light of four individual trajectories. Each trajectory represents a different point of intersection between the various macro historical processes that consolidated the NGO field, as discussedin Part 1. The research results indicate the social value' of social justice, philanthropy and ecology as the main cultural codes that give meaning to the phenomenon of NGOs in Brazil. The first two have a common historical origin, since the organizations of lay catholics were always present in the context of promoting social welfare in Brazil. In turn, the consecration of the value of ecology concerns a different context, dating mainly from the decades of 1990 and 2000
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Elono, Essono Armand. "L'Etat et les organisations internationales non gouvernementales de sport (FIFA-CIO) dans l'organisation et la mise en oeuvre des compétitions sportives internationales : Essai contributif à la sociologie de l'action publique internationale." Lille 2, 2004. http://www.theses.fr/2004LIL20026.

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Godin, Julie. "Initiatives populaires de solidarité internationale, des « bonnes intentions » au « professionnalisme » ? : sociologie d’un groupe professionnel à l’aune du sentiment de légitimité, dans une perspective comparative Belgique / France." Thesis, Paris 1, 2016. http://www.theses.fr/2016PA01D094.

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Abstract:
A côté des grandes ONG qui bénéficient d'une visibilité dans l'espace public national, de nombreux citoyens décident, suite à une expérience vécue dans ou avec le Sud (voyage, résidence, adoption, etc.), de « faire quelque chose » pour améliorer les conditions de vie des populations rencontrées et, avec le concours de quelques amis, créent leur propre association de solidarité internationale. Dans un contexte marqué par la recherche d'une meilleure efficacité des interventions menées dans les pays du Sud, leitmotiv de l'injonction à plus de professionnalisme de la part des acteurs, cette thèse étudie les discours et les pratiques de ces citoyens « ordinaires » afin de mettre en lumière le rôle qu'ils jouent dans le champ du développement à travers l'animation de ces « initiatives populaires de solidarité internationale » (IPSI). Plus précisément, dans la tradition interactionniste de la sociologie des groupes professionnels, nous nous intéressons au processus dialectique par lequel les responsables salariés des ONG et les responsables bénévoles des IPSl construisent et définissent leur légitimité d'amateur et de professionnel, en tant qu'acteur de développement. La sociologie de l'action publique nous invite également à étudier l'influence que les pouvoirs publics, par leurs instruments, ont sur la responsabilité et la légitimité des acteurs, sur leurs interactions, sur leur reconnaissance mutuelle. L'injonction externe au professionnalisme provenant également des exigences formulées par les partenaires du Sud, nous nous intéressons enfin, de manière transversale, aux perceptions de ces derniers, dans le cas de projets soutenus au Sénégal
Alongside established, high-profile non-governmental organisations (NGOs), many individuals decide that they need to "do something" to improve the lives of the people they have met (while travelling, living in another country or adopting a child, etc.). These people join forces with a small group of friends to set up their own development organisations (referred, to hereafter as "popular development initiatives", or PDIs). At present, one of the major concerns in international development cooperation is to make development workers more professional in the interest of better aid effectiveness. This thesis therefore looks at the discourses and practices of these "ordinary" citizens, in order to highlight their role and to identify key issues for this sector. More specifically, we study the dialectic process by which NGO staff and PDI volunteers build and define their professional and amateur legitimacy as development actors, through the prism of the interactionist perspective of the sociology of professional groups. We also draw on the sociology of public action to consider how public authorities, through their policy tools, influence the responsibility and legitimacy of these actors, the interactions between them, and their mutual recognition. The need for professionalism also stems from demands by local partners in the developing world, so we have taken an interest in their perceptions in the case of Senegal
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Dugonjić, Leonora. "Les IB Schools, une internationale élitiste : émergence d’un espace mondial d’enseignement secondaire au XXe siècle." Paris, EHESS, 2014. http://www.theses.fr/2014EHES0102.

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Abstract:
Comment un substantif désignant les unions et associations politiques au XIXe siècle devient un qualificatif associé à l'individu décrivant son intériorité ? Contribuant à une sociologie historique de l'internationalisme politique sous l'angle de sa mise en pratique pédagogique, cette thèse explore le paradoxe de l'affirmation d'une identité « internationale » par la représentation d'une nationalité dans le sous-champ des IB Schools, un espace mondial d'enseignement secondaire construit au moyen de l'analyse de correspondances multiples. La sociogenèse du sous-champ permet de décrire la construction d'une offre pédagogique, inspirée de la doctrine internationaliste de la Société des Nations (1924-1930 et 1945-1947), qui se concrétise dans la création d'un diplôme international de fin d'études secondaires (1968), ayant pour enjeu l'unification du champ mondial de la formation des dirigeants, notamment par un programme de littérature et d'histoire « mondiales ». Produit d'une Internationale élitiste et fondé sur la croyance que former des élites à une « mentalité internationale » rendrait le monde « meilleur », le baccalauréat international est aujourd'hui dispensé dans plus de 3 000 écoles secondaires et se présente comme une alternative aux programmes « nationaux » pour l'accès à l'enseignement supérieur, défiant ainsi ce monopole d'État. C'est finalement par un internationalisme politique - fondé sur une conception essentialiste de la nation et incarné dans un espace d'activité pédagogique - que cette Internationale a contribué dans une logique de distinction sociale, à unifier différentes fractions de classes dominantes de tous pays
IB Schools, an Elitist International. The Emergence of a Global Space of Secondary Education in the 20th Century. This thesis contributes to the historical sociology of political Internationalism through a study of educational institutions. Drawing on the method of multiple correspondence analysis, it explores the paradox of affirming an "international" identity through an essentialists conception of the nation as embodied in the sub-field of IB Schools, a global space of secondary education. The socio-genesis of this sub-field focuses on the construction of an educational curriculum inspired by the Internationalist doctrine of the League of Nations (1924-1930 and 1945-1947), which led to an international secondary diploma, the International Baccalaureate (1968). The founders of this private diploma sought to unify a global space for the training of leaders, through a preparatory program for higher education, notably World Literature and World History. Created by an elitist international and founded on the belief that educating elites along the lines of an "international mentality" would make a "better" world, this diploma Is provided today in over 3000 secondary schools and 124 countries and presented as an alternative to "national" programs, thereby challenging State monopolies
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