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Journal articles on the topic 'Paléolithique moyen – Afrique du Sud'

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Martí, Joel Casanova i., Jorge Martínez Moreno, Rafael Mora Torcal, and Ignacio de la Torre. "Stratégies techniques dans le Paléolithique Moyen du sud-est des Pyrénées." L'Anthropologie 113, no. 2 (April 2009): 313–40. http://dx.doi.org/10.1016/j.anthro.2009.04.004.

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Fernandes, Paul, Jean-Paul Raynal, and Marie-Hélène Moncel. "L'espace minéral au Paléolithique moyen dans le Sud du Massif central: premiers résultats pétroarchéologiques." Comptes Rendus Palevol 5, no. 8 (December 2006): 981–93. http://dx.doi.org/10.1016/j.crpv.2006.09.009.

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Meignen, Liliane, and Nicholas Tushabramishvili. "Paléolithique moyen Laminaire sur les flancs sud du Caucase : productions lithiques et fonctionnement du site de Djruchula (Géorgie)." Paléorient 32, no. 2 (2006): 81–104. http://dx.doi.org/10.3406/paleo.2006.5191.

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Moncel, Marie-Hélène, and Gilbert Lhomme. "Les assemblages lithiques des niveaux du Paléolithique moyen de l’Abri des Pêcheurs (Ardèche, Sud-Est de la France)." L'Anthropologie 111, no. 3 (March 2007): 211–53. http://dx.doi.org/10.1016/j.anthro.2007.05.001.

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Claud, Émilie. "Les bifaces : des outils polyfonctionnels ? Étude tracéologique intégrée de bifaces du Paléolithique moyen récent du Sud-Ouest de la France." Bulletin de la Société préhistorique française 109, no. 3 (2012): 413–39. http://dx.doi.org/10.3406/bspf.2012.14169.

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Lescuyer, Guillaume. "Importance économique des produits forestiers non ligneux dans quelques villages du Sud-Cameroun." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 304, no. 304 (June 1, 2010): 15. http://dx.doi.org/10.19182/bft2010.304.a20442.

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Abstract:
De nombreuses organisations font la promotion des produits forestiers non ligneux (Pfnl) en Afrique centrale afin d'améliorer la gestion de la forêt et de contribuer à l'élévation des niveaux de vie en milieu rural. Trois sites ont été retenus dans la zone méridionale du Cameroun pour analyser l'impact réel de ces filières de Pfnl sur l'économie des foyers au milieu des années 1990 puis en 2008-2009. Sur la base d'un suivi annuel des pratiques forestières et des budgets des ménages, l'article montre que les Pfnl restent encore une ressource finacièrement marginale pour les foyers de ces zones forestières. Si presque tous les foyers pratiquent effectivement la cueillette, très peu sont impliqués dans une véritable valorisation commerciale de ces produits. Leur vente ne représente que quelques pourcents de leur revenu total, bien loin derrière l'agriculture. Dans un tel contexte où les Pfnl demeurent un simple moyen de subsistance, une stratégie de promotion de ces produits devra analyser en détail les arbitrages économiques et les contraintes sociales auxquels sont confrontés ces ménages pour espérer être efficace et pertinente. (Résumé d'auteur)
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Massie, Henry. "Les suites des traumatismes chez les enfants." Perspectives Psy 57, no. 3 (July 2018): 168–74. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2018573168.

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Abstract:
Pendant la guerre, la perte de son toit, celle d’un membre de la famille, les blessures, la peur, la menace de la mort, et un monde qui n’a plus aucun sens, tout cela peut marquer les enfants à vie. Cet article va examiner les syndromes psychiatriques que les enfants réfugiés de guerre pourraient éprouver, en commençant par l’impact initial, en continuant avec des troubles de stress post-traumatique, qui deviennent plus tard chez l’adulte des traumatismes complexes. Des études de cas d’enfants et d’adultes de la Deuxième Guerre mondiale et des guerres actuelles au Moyen-Orient et en Afrique vont illustrer la symptomatologie. Le Château de la Hille, refuge dans le sud de la France pour les enfants dont les parents avaient été envoyés aux camps de la mort pendant l’Holocauste illustre les caractéristiques d’une communauté thérapeutique pour les enfants réfugiés. D’autres études de cas vont décrire des interventions psychothérapeutiques.
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Comaroff, Jean, and John L. Comaroff. "Bétail, perles et pièces de monnaie." Anthropologie et Sociétés 34, no. 2 (February 23, 2011): 21–45. http://dx.doi.org/10.7202/045704ar.

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Abstract:
Cet essai porte sur les mécanismes qui permettent les échanges équitables entre différents ordres de valeur, dans la production de la société et de l’histoire. Alors que les équivalences entre monnaies, la normalisation et la conversion sont présentes dans la plupart des théories sur l’argent et la marchandisation, leur nature en tant que processus social n’a pas été suffisamment étudiée, surtout dans la construction du caractère universalisant des idéologies et des régimes politiques et économiques modernes. Notre analyse examine la confrontation des différents régimes de valeur à l’occasion de la rencontre entre les Tswana d’Afrique du Sud et les colonisateurs européens, ainsi que les conflits et la médiation complexe auxquels ce processus a donné lieu. Le bétail, les pièces de monnaie et les contrats, qui avaient la possibilité à la fois de renforcer et de nier les différences, ont rapidement été investis de qualités magiques. Mais les peuples colonisés étaient également sensibles à la faculté de ces monnaies de faciliter ou d’empêcher la convertibilité, et connaissaient les formes d’abstraction et d’incorporation qu’ils impliquaient. C’est pourquoi, en Afrique du Sud et ailleurs, ces monnaies ont souvent servi de moyen de contestation de la valeur autour de laquelle les luttes coloniales se sont jouées.
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Blaser, Frédéric, Laurence Bourguignon, Farid Sellami, and Joseba Rios. "Une série lithique à composante Laminaire dans le Paléolithique moyen du Sud-Ouest de la France : le site de Cantalouette 4 (Creysse, Dordogne, France)." Bulletin de la Société préhistorique française 109, no. 1 (2012): 5–33. http://dx.doi.org/10.3406/bspf.2012.14141.

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Moncel, Marie-Hélène, Simon Puaud, Camille Daujeard, Nicolas Lateur, Anne-Sophie Lartigot-Campin, Évelyne Debard, Évelyne Crégut-Bonnoure, and Jean-Paul Raynal. "Le site du Ranc-Pointu no 2 à Saint-Martin-d’Ardèche : une occupation du Paléolithique moyen ancien dans le Sud-Est de la France." Comptes Rendus Palevol 13, no. 2 (February 2014): 121–36. http://dx.doi.org/10.1016/j.crpv.2013.08.004.

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Lévêque, François. "Le Passage du Paléolithique moyen au Paléolithique supérieur : Données stratigraphiques de quelques gisements sous-grotte du sud-ouest [The transition from middle to Upper Paleolithic: stratigraphie sequences of some south-west sites of France.]." Quaternaire 8, no. 2 (1997): 279–87. http://dx.doi.org/10.3406/quate.1997.1580.

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Forestier, Hubert, Michel Grenet, Antony Borel, and Vincenzo Celiberti. "Les productions lithiques de l’Archipel indonésien." Journal of Lithic Studies 4, no. 2 (September 15, 2017): 231–303. http://dx.doi.org/10.2218/jls.v4i2.2544.

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Abstract:
Proposer une synthèse sur la préhistoire d’un archipel et de ses assemblages lithiques n’est pas chose facile, d’une part à cause de l’immensité de l’espace concerné mesurant 2 millions de km2, d’autre part du fait que la notion de Paléolithique y est difficilement applicable et notamment celles de « Paléolithique supérieur » ou d’Epipaléolithique-Mésolithique établies en Eurasie occidentale. L’Indonésie et ses myriades d’îles et îlots (environ 18000) s’inscrivent dans un rectangle 5000 km sur 2000 km de part et d’autre de l’équateur ce qui en fait le plus grand archipel du monde. Cette aire géographique immense s’étirant sur un espace maritime d’environ 6 millions de km2, ne nous permet pas aujourd’hui de traiter exhaustivement l’ensemble des groupes industriels, des faciès ou des cultures préhistoriques, c’est pour cela que nous aborderons les principaux. L’Indonésie occupe une place privilégiée pour l’histoire des hommes fossiles qui la rend incontournable dans les connaissances de la variabilité des comportements des hominidés en contexte intertropical. Cette contribution a pour objectif de dresser un bilan critique et objectif des différentes méthodes de taille rencontrées depuis 1 million d’années sur les principales îles à partir d’une sélection de sites dont la stratigraphie est bien établie et bien datée. Rares sont les technocomplexes bien définis avant l’Holocène, période où l’insularité de cette aire géographique s’est fixée avec la remontée marine marquant progressivement le début de l’histoire des archipels insulindiens. Parmi ceux-ci nous citerons le « Toalien » à Sulawesi (faciès à pointes), le « Sampungien » (faciès à pointes) et les industries sur éclats de Song Keplek ou « Keplekien » (débitage orthogonal) dans l’Est de l’île de Java. Hormis ces trois traditions techniques qui restent individualisables sur un plan typo-technologique, il n’y a pas dans l’ensemble du matériel rencontré, de faciès différentiables associés à une dénomination d’outils spécifiques. En règle générale, les industries lithiques du Pléistocène supérieur et de l’Holocène indonésien répondent à une production basique d’éclats et d’outils sur éclats avec de multiples variantes régionales. Le mode de débitage est très largement à la pierre dure, non Levallois, rarement Discoïde, non lamino-lamellaire tel qu’on peut le rencontrer en Europe de l’Ouest ou au Proche et Moyen-Orient. Contrairement à l’Asie du Sud-Est continentale où il est encore plus difficile de discerner un Paléolithique ancien, moyen et récent du fait de la continuité d’industries toutes réalisées sur galet (Hoabinhien et autres), l’Indonésie qui devient insulaire à la marge du Pléistocène et de l’Holocène propose une hétérogénéité des assemblages lithiques sans précédent. C’est-à-dire une diversité dans les modalités de production lithique selon différentes chaînes opératoires de façonnage (galet, pointe de type de Sampung, biface...) ou de débitage (discoïde, orthogonal et laminaire). Le but de cet article est donc de présenter de façon synthétique les principaux ensembles lithiques de l’Archipel indonésien à partir d’une sélection d’îles sur lesquelles des assemblages lithiques ont pu être correctement documentés. Nous nous intéresserons ainsi aux îles de Sumatra, de Java, de Kalimantan (Bornéo), de Sulawesi, et à quelques autres plus orientales qui, comme Timor et Flores, ont, ces dernières années, livré des découvertes de premier plan en paléoanthropologie et en préhistoire. Par commodité, nous avons été obligés de procéder à des coupures régionales et chronologiques (Pléistocène ancien-moyen et Pléistocène supérieur final-Holocène ancien) qui permettent d’exposer au mieux cette synthèse sur des assemblages lithiques qui n’ont pas tous fait l’objet d’études technologiques approfondies au sens où nous pouvons l’entendre en Europe avec l’utilisation du concept de chaîne opératoire.
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Blanchon, David, and Jean-Paul Bravard. "La stabilité des formes fluviales de l’Orange, entre variabilité naturelle et impacts des grands barrages (secteur Boegoeberg-Augrabies, Afrique du Sud)." Géographie physique et Quaternaire 61, no. 1 (March 26, 2009): 21–37. http://dx.doi.org/10.7202/029568ar.

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Abstract:
RésuméLe fleuve Orange (Afrique du Sud) est l’un des systèmes fluviaux les plus aménagés au monde : les barrages hydroélectriques ont modifié le volume d’écoulement du fleuve et son débit solide a diminué depuis les années 1930. Plus encore, dans son cours moyen inférieur (secteur d’Upington), le fleuve a été contraint entre des digues de 5 à 10 m de hauteur, des chenaux secondaires ont été remplis pour permettre le développement agricole et plus de 10 déversoirs de bas niveau ont été construits à travers le chenal. Dans des conditions similaires, des changements géomorphologiques visibles et rapides (incision du chenal, alluvionnement, etc.) ont été enregistrés dans divers systèmes fluviaux en région semi-aride. Pourtant, l’étude de cartes anciennes (des années 1920) et de photographies aériennes (à partir de 1937) montre une stabilité remarquable des formes fluviales, et ce, même à petite échelle : des bancs sableux et des seuils rocheux sont facilement reconnaissables dans le chenal principal. L’objectif de cet article est d’explorer les différentes hypothèses expliquant cette stabilité, en utilisant le concept de discontinuité et la théorie de la catastrophe, et de confronter les résultats avec les travaux récents sur le fleuve Orange. Notre recherche est basée sur le calcul des puissances spécifiques des crues vicennales, la reconnaissance de terrain (entre 2000 et 2003) et le prélèvement de sédiments, en utilisant la méthode de la courbe de Passega. Nous avons également effectué des comparaisons entre les photographies aériennes et les cartes anciennes et les photographies aériennes les plus récentes à l’aide des outils SIG (MapInfo). À micro-échelle, la progression et la destruction des roseaux (Phragmites australisetArundo donax) a été utilisée comme indicateur des changements géomorphologiques du chenal. Les résultats montrent que les concepts de stabilité et d’équilibre, et les changements géomorphologiques fluviaux sont plus complexes qu’une simple comparaison statique.
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Bourges, François, Thierry Roger, Emmanuel Desclaux, Carole Vercoutère, Bernard Gély, Evelyne Crégut-Bonnoure, Angeliki Theodoropoulou, et al. "La grotte du Figuier (Saint-Martin-d'Ardèche) : bilan des travaux récents sur un site du Paléolithique moyen et supérieur de la moyenne vallée du Rhône (Sud-Est de la France)." Bulletin de la Société préhistorique française 109, no. 1 (2012): 35–67. http://dx.doi.org/10.3406/bspf.2012.14142.

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Lhomme, Vincent, Nelly Connet, Christine Chaussé, Céline Bémilli, Jean-Jacques Bahain, and Pierre Voinchet. "Les sites et les industries lithiques du Paléolithique inférieur, moyen et supérieur de la basse vallée de l'Yonne dans leurs contextes chronostratigraphiques. Bilan de dix ans d'activité archéologique pluridisciplinaire dans le sud-est du Bassin parisien." Bulletin de la Société préhistorique française 101, no. 4 (2004): 701–39. http://dx.doi.org/10.3406/bspf.2004.13065.

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Usman, S. O., O. M. Ajayi, O. Ebiekura, N. Egbonrelu, G. Ebhojie, and A. O. Ariyo. "Evidence of virological failure in patients on second-line anti-retroviral therapy in Southwestern Nigeria: An indication for HIV drug resistance testing." African Journal of Clinical and Experimental Microbiology 22, no. 3 (July 2, 2021): 415–19. http://dx.doi.org/10.4314/ajcem.v22i3.13.

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Abstract:
Background: In sub-Saharan Africa where genotypic anti-retroviral (ARV) drug resistance testing is rarely performed and poor adherence is blamed for the inability to achieve viral suppression and treatment failure, programmatic approaches to preventing and handling these are essential. This study was aimed at assessing the virological outcomes among HIV patients receiving second-line anti-retroviral therapy (ART) in Southwestern Nigeria.Methodology: This was a 5-year observational retrospective study of randomly selected people living with HIV (PLWHIV) who have been switched to second-line ART for at least six months before the commencement of the study in multiple comprehensive ART sites across the three levels of care, in Ondo and Ekiti States, Southwestern Nigeria, from January 2015 to December 2019. Quantitative viral load analysis was done using polymerase chain reaction (PCR) assay. Data were analyzed using the Statistical Package for Social Sciences (SPSS) version 24.0.Results: A total of 249 (71 males and 178 females) subjects eligible for the study were recruited using simple random sampling technique. The mean age (± SD) of the subjects was 44.21 ± 11.45 years. The mean number of years the patients have been on ART regimen was 7.92 ± 2.68 years. The mean number of years the patients were on first line ART regimen before being switched to second line was 4.27 ± 2.63 years. Patients with viral load <1000 RNA copies/ml (suppressed viral load) were 216 (86.7%) out of which 113 (45.4%) had viral load <20 RNA copies/ml while 33 (13.3%) had viral load >1000 RNA copies/ml (unsuppressed viral load or virological failure).Conclusion: About 13% of the patients on second line ART had unsuppressed viral load of more than 1000 RNA copies/ml indicating virological failure. Thus, critical factors such as poor adherence to ART and drug resistance chiefly contributing to virological failure have to be routinely checked. Keywords: suppression, ART, resistance, virological, failure, Nigeria French title: Preuve d'échec virologique chez les patients sous traitement antirétroviral de deuxième intention dans le sud-ouest du Nigeria: une indication pour le test de résistance aux médicaments contre le VIH Contexte: En Afrique subsaharienne, où les tests génotypiques de résistance aux antirétroviraux (ARV) sont rarement effectués et où une mauvaise observance est imputée à l'incapacité d'obtenir la suppression virale et l'échec du traitement, des approches programmatiques pour les prévenir et les gérer sont essentielles. Cette étude visait à évaluer les résultats virologiques chez les patients VIH recevant un traitement antirétroviral (TAR) de deuxième intention dans le sud-ouest du Nigeria. Méthodologie: Il s'agissait d'une étude rétrospective d'observation de 5 ans portant sur des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) sélectionnées au hasard et passées à un TAR de deuxième intention pendant au moins six mois avant le début de l'étude dans plusieurs sites de TAR complets aux trois niveaux. de soins, dans les États d'Ondo et d'Ekiti, dans le sud-ouest du Nigéria, de janvier 2015 à décembre 2019. L'analyse quantitative de la charge virale a été effectuée à l'aide d'un test de réaction en chaîne par polymérase (PCR). Les données ont été analysées à l'aide du logiciel Paquet statistique pour les sciences sociales (SPSS) version 24.0. Résultats: Un total de 249 (71 hommes et 178 femmes) sujets éligibles à l'étude ont été recrutés à l'aide d'une technique d'échantillonnage aléatoire simple. L'âge moyen (± ET) des sujets était de 44,21±11,45 ans. Le nombre moyen d'années pendant lesquelles les patients ont été sous traitement antirétroviral était de 7,92±2,68 ans. Le nombre moyen d'années pendant lesquelles les patients étaient sous traitement antirétroviral de première ligne avant de passer en deuxième ligne était de 4,27 ± 2,63 ans. Les patients avec une charge virale <1000 copies d'ARN/ml (charge virale supprimée) étaient 216 (86,7%) dont 113 (45,4%) avaient une charge virale <20 copies d'ARN/ml tandis que 33 (13,3%) avaient une charge virale >1000 ARN copies/ml (charge virale non supprimée ou échec virologique). Conclusion: Environ 13 % des patients sous TAR de deuxième ligne avaient une charge virale non supprimée de plus de 1000 copies d'ARN/ml indiquant un échec virologique. Ainsi, les facteurs critiques tels qu'une mauvaise adhésion au TARV et la résistance aux médicaments contribuant principalement à l'échec virologique doivent être systématiquement vérifiés. Mots clés: suppression, TAR, résistance, virologique, échec, Nigeria
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Naccach, Nessrine. "Frédéric Thomas (dir.), « Moyen-Orient et Afrique du Nord. État des luttes », Alternatives Sud, vol. 25, n° 4, 2019." Lectures, May 30, 2019. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.34917.

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Saillant, Francine. "Droits, citoyenneté et réparations des torts du passé de l’esclavage." 33, no. 2 (February 23, 2010): 141–65. http://dx.doi.org/10.7202/039302ar.

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Abstract:
Le Mouvement noir brésilien entretient depuis la République et l’abolition de l’esclavage (1888), et plus particulièrement les années 1930, des débats sur les réparations que devraient recevoir de la part de l’État les Noirs et afrodescendants du Brésil en conséquence de quatre siècles d’esclavage. Il s’agissait de faire valoir les droits de ces quasi-citoyens. La question des réparations est maintenant centrale dans les débats internationaux touchant de larges populations soumises à certaines des conditions jugées déshumanisantes de la colonisation et de l’esclavage. Au Brésil, le Mouvement noir a investi la sphère politique depuis les années 1980 en devenant de plus en plus visible dans le contexte de la nouvelle république de 1988. La Conférence de l’ONU sur le racisme et la discrimination raciale qui s’est tenue à Durban (Afrique du Sud) en 2001 a été l’occasion clé pour le mouvement d’investir l’arène internationale et transnationale afin de légitimer certaines de ses revendications. L’article porte sur la transformation de la pensée du mouvement depuis Durban et sur le choix explicite d’un modèle de réparation axé sur des politiques sociales basées sur les actions affirmatives plutôt que sur les compensations financières. Les politiques sociales privilégies montrent que la citoyenneté pleine est l’objectif désiré et que les actions affirmatives sont un moyen de faire de cette pleine citoyenneté la réparation par excellence des torts du passé dans l’esprit de garantir un avenir meilleur.
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Smith, Ronel. "Focus Groups as a Tool to Collect Data in a Community Informatics Project Involving Elderly Rural Women." Journal of Community Informatics 11, no. 3 (September 16, 2015). http://dx.doi.org/10.15353/joci.v11i3.2699.

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Abstract:
English abstractFocus group research is increasingly being used as a tool when working with traditionally marginalised communities. This paper describes a case study of how focus groups were used as a data-gathering tool by a research team working with middle-aged women in a remote rural community to design an ICT platform which meets their specific needs. The paper makes a methodological contribution by making a normative comparison between traditional focus groups and a community-based focus group in a rural community in South Africa. Feminist and critical views are discussed as sensitising dimensions and techniques for a community-based focus group approach. A description is given of the informed consent process and how the focus group discussions were piloted and are being used as a data-gathering tool. To date six focus groups have been conducted with a number of participants ranging from fifteen to twenty-three women per focus group. Extracts from the focus group discussions are given to show how appropriate this approach is in a rural community where the culture is inherently oral and decisions are reached by consensus. Group interaction, the need for openness and transparency, and the assurance that everybody gets the same information and is given the opportunity to voice their opinions, are very important in rural communities.French abtract -RÉSUMÉ Cet article décrit une étude de la façon dont les groupes de discussion ont été utilisés comme un outil de collecte de données, par une équipe de recherche qui travaille avec les femmes d'âge moyen, dans une communauté rurale éloignée de la conception d'un forum pour la technologie de communication et de l’information (TCI) qui répondent à leurs besoins spécifiques . L’article apporte une contribution méthodologique en faisant une comparaison normative entre les groupes de discussion traditionnels et un groupe de discussion communautaire dans une communauté rurale en Afrique du Sud. Des vues féministes et critiques sont discutées comme dimensions de sensibilisation et techniques pour une approche de groupe de discussion communautaire. Une description est donnée du processus de consentement annoncée et la façon dont les groupes de discussion ont été mis à l'essai et sont utilisés comme un outil de collecte de données. À ce jour, six groupes de discussion composés d'une moyenne de vingt-trois femmes chacun ont été etudiés . Des extraits des discussions de groupe sont presentés pour montrer comment cette approche est appropriée dans une communauté rurale où la culture est intrinsèquement orale et les décisions prises par consensus. L'interaction en groupe, le besoin d'ouverture et de transparence, et l'assurance que tout le monde reçoit la même information et a la possibilité d'exprimer leurs opinions, sont très importants dans les communautés rurales.Russian abstract - РЕЗЮМЕ Эта статья описывает конкретный пример того, как фокус группы были использованы в качестве инструмента сбора данных группой исследователей, работающих с женщинами среднего возраста в отдаленной сельской общине для проектирования артефакта ИКТ, которая отвечает их конкретным потребностям. Методологический вклад статьи в нормативном сравнении между традиционными фокус-группами и общинными фокус-группами в сельской общинe в Южной Африке. Феминистские и критические взгляды обсуждаются в качестве сенсибилизирующих размерностей и методов подходящих для общинных фокус-групп . Дано описание процесса обоснованного согласия и как дискуссии в фокус-группах были опробованы и используются в качестве инструмента для сбора данных. На сегодняшний день шесть фокус-групп были опробированы, состоящих в среднем из двадцати трех женщин каждая. Выдержки из обсуждений в фокус-группах показывают, как хорошо подходит этот метод в сельской общине, где культура по своей сути устная и решения на основе консенсуса. Взаимодействие в группах, потребность в открытости и ясности, а также уверенность в том что каждый получает ту же информацию и имеет возможность высказать свое мнение, очень важны в сельских общинах.
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De Wit, Maarten J., Bastien Linol, and Vhuhwavhohau Nengovhela. "Proterozoic–Paleozoic Sedimentary Rocks and Mesozoic–Cenozoic Landscapes of the Cape Mountains Across the Kango Complex Reveal ‘More Gaps Than Record’ from Rodinia and Gondwana to Africa." Geoscience Canada, July 10, 2020, 7–58. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2020.47.157.

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Abstract:
The Kango (Cango) region flanks the northern margins of the Klein Karoo and the Cape Mountains across the Western Cape Province of South Africa. It preserves a condensed Proterozoic–Paleozoic stratigraphy exposed via a Mesozoic–Cenozoic morphology with a present Alpine-like topography. Its rocks and landscapes have been repeatedly mapped and documented for the past 150 years. Over the last 25 years, we remapped and dated a central-eastern section of this region. The subvertically bedded and cleaved rocks reveal an 8–10 km thick stratigraphy covering more than 700 million years between ca. 1200 and 500 Ma with several unconformities and disconformities. At ca. 252 Ma, during the Cape orogeny, this Kango Complex was deformed along thrusts and sub-isoclinal folds producing steeply dipping phyllites and slates. It was uplifted by 3–5 km during the Kalahari epeirogeny between 140 and 60 Ma while eroding at ca. 100–200 m/m.y. (120–80 Ma). During the Cenozoic, the rate of uplift decreased by an order of magnitude and today is ca. 0.4–0.7 m/m.y. across steep slopes and canyons in contrast to the Himalayas where erosion rates are about hundred times faster. A recent publication about this central-eastern section of the Kango region disputes the existence of regional isoclinal folds and suggests that deposition of the oldest sedimentary successions, including carbonate rocks of the Cango Caves (limestone-marble with enigmatic microfossils) was simple, continuous and restricted to between ca. 700 and 500 Ma, decreasing earlier estimates of the stratigraphic age range by 60–80%. Similarly, recent interpretations of the complex landscapes link the northern contact between the Kango and Table Mountain rock sequences to Quaternary faults. We present a new geological database, mapped between 1:500 and 1:10,000 scales, and twelve stratigraphic sections with younging directions linked to structural and isotopic data that support repetitions along regional isoclinal folds and thrust zones of the Kango sequences during the Permo–Triassic Cape orogeny, and geomorphic data that link the origin of its landscapes to weathering and erosion during the Cretaceous–Cenozoic Kalahari epeirogeny. During its evolution, the Kango Basin directly flanked both Grenvillian and Pan-African Mountain systems. But, at an average sedimentation rate of ca. 1 mm/70 years (0.014 mm/year) and with present low erosion rates (0.005 mm/year), there is likely more time missing than preserved of the tectono-erosion across these different regions of Rodinia and Gondwana before Africa emerged. To further evaluate the geodynamic significance of these time gaps requires more field mapping linked to new transdisciplinary geosciences. RÉSUMÉLa région du Kango (Cango) flanque les marges nord du petit Karoo et des montagnes du Cap dans la province du Western Cape en Afrique du Sud. Elle préserve une stratigraphie condensée protérozoïque–paléozoïque exposée via une morphologie mésozoïque–cénozoïque avec une topographie actuelle de type alpin. Ses roches et ses paysages ont été cartographiés et documentés durant les 150 dernières années. Au cours des 25 dernières années, nous avons re-cartographié et daté une section du centre-est de cette région. Les roches litées de manière subverticale et clivées révèlent une stratigraphie de 8 à 10 km d'épaisseur couvrant plus de 700 millions d'années entre environ 1200 et 500 Ma avec plusieurs non-conformités et disconformités. À 252 Ma, au cours de l'orogenèse du Cap, ce Complexe du Kango s'est déformé le long de chevauchements et de plis isoclinaux produisant des schistes à fort pendage. Il a été soulevé de 3 à 5 km au cours de l'épirogenèse du Kalahari entre 140 et 60 Ma, tout en s'érodant à 100–200 m/m.a. (120–80 Ma). Pendant le Cénozoïque, le taux de soulèvement a diminué d'un ordre de grandeur et il est aujourd'hui d'environ 0,4 à 0,7 m/m.a. à travers des pentes abruptes et des canyons, contrairement à l'Himalaya où les taux d'érosion sont environ cent fois plus rapides. Une publication récente sur cette section du centre-est de la région du Kango conteste l'existence de plis isoclinaux régionaux et suggère que le dépôt des plus anciennes successions sédimentaires, y compris les roches carbonatées des Grottes du Cango (marbre calcaire avec des microfossiles énigmatiques) était simple, continu et limité entre environ 700 et 500 Ma, diminuant les estimations antérieures de la tranche d'âge stratigraphique de 60-80%. De même, des interprétations récentes des paysages complexes relient le contact nord entre les séquences rocheuses du Kango et de Table Mountain à des failles quaternaires. Nous présentons une nouvelle base de données géologiques, cartographiée à des échelles entre 1:500 et 1:10,000, et douze coupes stratigraphiques avec des directions de superposition liées à des données structurales et isotopiques qui concordent avec les répétitions le long des plis isoclinaux régionaux et des zones de chevauchement des séquences du Kango pendant l’orogenèse permo–triassique du Cap, et des données géomorphiques qui relient l'origine de ses paysages à l’altération et à l'érosion au cours de l'épirogenèse du Kalahari au Crétacé–Cénozoïque. Au cours de son évolution, le bassin du Kango flanquait les systèmes montagneux grenvillien et panafricain. Mais, à un taux de sédimentation moyen d’environ 1 mm/70 ans (0,014 mm/an) et avec les faibles taux d'érosion actuels (0,005 mm/an), il manque probablement plus d’enregistrements de la tectonique et érosion de ces différentes régions de Rodinia et Gondwana avant l'émergence de l'Afrique que ce qui est actuellement préservé. Pour évaluer la signification géodynamique de ces intervalles de temps manquant, il faut d’avantage de cartographie de terrain associée à de nouvelles géosciences transdisciplinaires.
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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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Hervé, Caroline. "Communs." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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