Academic literature on the topic 'Participation des citoyens – Berlin (Allemagne)'

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Journal articles on the topic "Participation des citoyens – Berlin (Allemagne)"

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Couture, Jean-Simon. "Multiculturalisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Abstract:
Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.
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Dissertations / Theses on the topic "Participation des citoyens – Berlin (Allemagne)"

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Cuny, Cécile. "Appropriation de l'espace et prise de parole : enquête socio-ethnographique sur la participation des habitants dans un quartier de grand ensemble à Berlin-Est." Phd thesis, Université Paris VIII Vincennes-Saint Denis, 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00722380.

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Abstract:
Cette thèse porte sur la participation des habitants, considérée comme un discours sur la ville et une action politique. À partir de cet objet, elle analyse le lien entre les dynamiques sociales d'appropriation de l'espace et l'engagement politique. Elle s'appuie sur une enquête de terrain menée dans le quartier nord de Marzahn, un grand ensemble de Berlin-Est. L'étude de ce cas montre que la participation politique est indissociable de la représentation politique. À la fin des années 1990, la différenciation socio-spatiale des grands ensembles de Berlin-Est s'affine avec la privatisation d'une partie du parc immobilier. Parallèlement à ces transformations, la participation des habitants devient un instrument central des politiques de rénovation urbaine menées dans ce secteur bien qu'elle soit conçue sur un mode plus individuel et moins protestataire que par le passé. Les groupes sociaux qui cohabitent à Marzahn Nord se caractérisent par des usages socialement différenciés de leur quartier qui produisent des attaches sociales et familières à l'environnement urbain. Lorsque ces attaches sont menacées par des usages concurrents de l'espace, elles constituent des enjeux potentiels d'action dont le débouché politique n'est cependant pas systématique. Pour participer, il faut en effet prendre la parole dans un espace public, c'est-à-dire manifester un bien commun aux yeux d'autrui. La participation politique suppose ainsi une opération de représentation. Celle-ci est défaillante lorsque la composition sociale du public admis à s'exprimer est trop homogène et lorsque les espaces publics disposent d'un ancrage institutionnel trop faible.
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Delaby, Claire. "Les nouveaux modes de faire la ville à Berlin, urbanisme et architecture participatifs : les Baugruppen." Thesis, Lille 1, 2012. http://www.theses.fr/2012LIL10130.

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Abstract:
Cette thèse interroge les récentes pratiques d'aménagement du territoire qui font appel à des stratégies participatives dans la ville de Berlin, terrain d'expérimentations et d'observations. Ce phénomène apparaît à un moment de l'histoire de l'urbanisme où la participation croise le pragmatisme de la standardisation pour s'orienter vers une troisième voie du logement. Dans la ville laboratoire du vide, les Baugruppen se répartissent sporadiquement en marge des politiques urbaines et ne sont plus les éléments constitutifs d'éco-quartiers. Affiliées aux coopératives de logements du XIXe siècle et aux projets participatifs depuis les années 1960, ces constructions suscitent néanmoins une réception ambivalente qui est en rupture avec la ville locative en pleine mutation. L'analyse de la morphologie, typologie et dispositifs architecturaux des Baugruppen fait émerger deux tendances dans leur évolution. Ils favorisent d'abord une marchandisation du logement traditionnel vers laquelle la société évolue dans la ville-globale. Ensuite, la création de standards spécifiques, qui invitent à une dérive architecturale, produit un urbanisme interne par les interactions naissant entre espaces et usagers. Par une radicalisation de la construction et une rationalisation de la participation, ces expériences proposent un nouveau rôle pour les architectes qui réalisent alors des architectures de processus. Générant des micocommunautés, ce nouvel habitat met en avant une nouvelle version de socialisation dans la fabrique de logement. La recherche d'optimisation dans un système non hiérarchique propose un scénario horizontal au sein duquel l'appropriation de l'espace est planifiée
This thesis is dedicated to new ways of developing urban territory through contemporary practices of participation based on the peculiar identity of Berlin. This phenomenon is a method of urban planning in which participation meets standardization to achieve a third means of conceiving collective-housing. In a city considered a laboratory of emptiness, these projects, which spread sporadically throughout an urban wasteland, are subsantially different from what we are used to seeing in the context of eco-neighborhoods. If the experiments model themselves upon a participative filiation, they provoke ambivalent reception because they embrace a long tradition of low percentage of property ownership in a city that is quickly and constantly being reconfigured. The examination of morphology, typology and architectural system of Baugruppen in Berlin highlights two major tendencies. First, they contribute to the marketing of housing, exploiting the notion of Baugruppe as a label and responding to a production of mass customization in an emerging global-city. Second, the creation of specific standards, as architecural dérive lead to collisions between users and space. Through the radicalization of the construction and the rationalization of participation, Baugruppen experiences open a new role for the architects. Performing an architecture of process and seeking optimization in a non-hierarchical system, these projects suggest a horizontal scenario. They offer a new version of socialization in housing development by generating micro-communities and planning an appropriation of space in open-buildings structure for the management of shared scene and the flexibility of living space
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Muller-Barbet, Marie-Attale. "Les protecteurs de la nature en Allemagne : pluralisme et démocratie." Toulouse 2, 1998. http://www.theses.fr/1998TOU20002.

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Abstract:
Écologie et démocratie sont-elles deux notions compatibles ? Ce travail de civilisation germanique s'intéresse aux associations de protecteurs de la nature, d'une importance numérique considérable en Allemagne, même si leur impact politique reste faible. Pour prouver le caractère indissociable de l'écologie et de la démocratie, nous avons étudié la convergence entre trois discours : celui des théoriciens de l'écologie, celui des dirigeants des associations de protection de la nature à travers le canal de leurs revues et celui de la base des militants associatifs. Une partie historique dévoile quelles modifications et quelles influences les associations de protection de la nature ont subies. Elles ne se limitent plus à un loisir réservé à une élite, mais sont devenues un lieu de revendications. Une analyse des représentations que ces écologistes ont de la nature et de sa gestion a pour support les écrits des protecteurs de la nature. Enfin une partie sociologique resultant d'une phase d'observation participante et d'une enquête de terrain, menée dans la region de Trèves (Rhénanie-Palatinat), dans deux associations, le BUND et le NABU, se concentre sur la mise en pratique de la démocratie de base au sein même de ces structures et met en évidence des courants divers, un pluralisme des écologistes qui est le gage de cette democratie
Are ecology and democracy suited to each other? This work about Germanic civilization is centered upon associations of nature defenders -in large numbers in Germany- even though their political impact is still poor. In order to establish the unremitting link between ecology and democracy, the way three different speeches merge together has been studied. These following speeches are the speech expressed by ecology theorists, the speech from the people in charge of the associations for the protection of nature, studied through their publications and the speech of those engaged in associations (the active wing). The historical part will demonstrate to what extent associations for the protection of nature have been influenced and have had to undergo changes. These associations can no longer be regarded as places where top people merely come and enjoy some leisure. They have turned into places which give people the opportunity to claim things. An analysis of perceptions ecologists have of nature (and the way it has to be dealt with) is based upon written documents issued by nature defenders. Finally, the sociological part ensues from a twofold experience. First, a stage in which I both took part and recorded my observations, and then an investigation made in the field, in the area of Trier (Rhineland- Palatinate), within two associations, the BUND and the NABU. The sociological part is essentially devoted to the implementation of basic democracy within these organizations and it displays varied streams within ecologists, hence their pluralism to be considered a token of democracy
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Chezel, Edith. "La fabrique collective des paysages climatiques : une enquête avec les parcs éoliens citoyens en Frise du Nord." Thesis, Université Grenoble Alpes (ComUE), 2018. http://www.theses.fr/2018GREAH022/document.

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Abstract:
La Frise du Nord est une région de la mer des Wadden située en Allemagne, à la frontière avec le Danemark. Depuis 1991 des agriculteurs et des habitants se sont associés pour acheter et gérer eux-mêmes des éoliennes. Ils ont nommé leurs entreprises « parcs éoliens citoyens ». Elles représentent en 2018, 90% de la capacité éolienne installée en Frise, soit près de 2000MW. Cette thèse est une enquête avec ce, celles et ceux qui ont fabriqué ce paysage énergétique. L’enquête est prise comme méthode pragmatiste qui veut que la solution émerge au fur et à mesure que le problème se précise. Ce faisant, la thèse parcourt, depuis 1975, 40 années de l’expérience des parcs éoliens, qui propose une vision renouvelée des liens entre projets d’énergie et changements climatiques. Ces paysages de l’éolien citoyen, pensés comme une expérience d’habiter le climat, sont tour à tour observés dans leurs dimensions sensible (intensités relationnelles à l’environnement), pratique (processus sociotechniques des montages de projet) et politique (structurations collectives entre citoyens et administrations pour résoudre un problème). La thèse en propose une reformulation pragmatiste et écologiste (John Dewey, Daniel Céfaï et Tim Ingold) comme la fabrique collective des paysages climatiques. Dans cette voie, la thèse explore la notion d’assemblée paysagère, comme forme de paysage, au sens politique inspiré des anciens Landschaften (Kenneth Olwig), pour décrire une figure capable de mener cette expérience, dans ses ancrages, ses montées en échelle et ses ouvertures, et d’en rendre compte. Ce dernier aspect est également discuté en termes d’opportunités démocratiques (Joëlle Zask) et de responsabilité relationnelle (Joan Tronto) pour questionner les manières d’appréhender les changements climatiques
Northern Friesland is a region on the Wadden Sea shores in Germany, on the border with Denmark. Since 1991 farmers and locals have partnered to buy and manage wind turbines themselves. They named their companies "citizens wind parks". In 2018, they represent 90% of the installed wind capacity in Friesland, ie around 2000 MW. This thesis is an inquiry with those who made this energy landscape. The “inquiry” is here conceived as method stating that the solution emerges as the problem be-comes clearer. In doing so, the thesis scours from 1975, 40 years of experience with collectively developing and managing wind farms, an experience which suggests renewing our understanding of the relations between energy projects and climate change. Taken as an experience of dwelling the climate, these citizen wind landscapes are successively observed along their sensitive (relational intensities to the environment), practical (socio-technical processes of project set-ups) and political dimensions (collective structuring between citizens and administrations to solve a problem). The thesis proposes a pragmatist and ecologist reformulation (together with John Dewey, Daniel Céfaï and Tim Ingold) of this experience as the collective making of climatic landscapes. The thesis also puts forward the concept of landscape assembly, as a form of landscape, in the political sense inspired by the ancient Landschaften (Kenneth Olwig), to describe a plastic figure, heterogeneous and situated, capable of conducting this experience and of giving an account of it. This last aspect is also discussed in terms of democratic opportunities (Joëlle Zask) and relational responsibility (Joan Tronto) to question the ways of apprehending climate changes
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Roche, Elise. "Territoires institutionnels et vécus de la participation en Europe : la démocratie en question au travers de trois expériences (Saint-Denis, Reggio Emilia, Berlin)." Paris, EHESS, 2010. https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01650153.

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Abstract:
Cette thèse interroge la relation entre un type de territoire, les quartiers périphériques, et une forme d'approche politique, la démocratie participative. Elle s'appuie sur la comparaison de trois quartiers européens pour comprendre l'origine de la gestion des quartiers périphériques par la mise en place de dispositifs participatifs. En mettant en regard ces expériences avec des mouvements sociaux, de l'après guerre puis de la fin du XIX eme siècle, il apparaît que des résonances existent dans les discours et les pratiques des acteurs. Néanmoins, ces pratiques se rejoignent par l'exigence démocratique qu'elles portent. J'aborde ensuite la question de cette relation entre démocratie participative et territoire par l'examen du rôle de l'altérité dans les expériences participatives : déclencheur a l'échelon micro-local, il est aussi facteur de ciblage a l'échelon macro-local. Ce ciblage conduit à la mise en place de politiques de gestion des quartiers périphériques qui s'accompagnent de la mise en place de dispositifs participatifs. L'examen des conflits micro-locaux générés par des pratiques considérées comme" autres" par les participants aux expérience participatives conduit a comprendre en quoi l'échelle du quartier, et tout particulièrement de l'espace intermédiaire, est privilégiée pour, mettre en œuvre la démocratie participative. Enfin, la démocratie participative est remise en perspective de son acception courante, en tant que méthodologie accompagnant des politiques de cohésion sociale ou de gestion des quartiers périphériques : il s'agit alors de voir en quoi de telles politiques sont compatibles avec les exigences de la démocratie participative
The present thesis is dedicated to the relationship between the nature of a territory, the suburbs, and participative democracy. This study is realized comparing three European districts in order to understand the European specificity which consists in the participative management of peripheral neighbourhoods. Although quite different, these three experiments present strong similarities as shown in a first part -concrete projects, debates. . . They are then analyzed through the social events occurring after second World War and at the end of the 19th century. Some echos can be pointed out in the actor speeches as well as in the various applications, which are both territorially --and nationally --de pendant. Nevertheless, they converge to meet the democratic requirements especially strong in these territories. The relationship between participative democracy and the location is next examined through the awareness of others and their differences, coined as "otherity". This constitutes an impulse at a local scale and participates to the macro-scale priority settlements, which activates the development of management policies of peripheral neighborhoods. The examination of the micro-scale conflicts due to "otherity" points ' the importance of the local scale and even more of the "out-of-the door"-space in participative democracy conclude, the main issue to be addressed is not to consider the participative democracy as a methodology in social policy but as an aim to attain
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Vergne, Antoine. "Kleros et Demos : la théorie du tirage au sort en politique au banc d’essai de la pratique de la Planungszelle et du jury citoyen." Paris, Institut d'études politiques, 2011. http://www.theses.fr/2011IEPP0036.

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Abstract:
La thèse prend comme champ d’investigation un corpus de textes dans lesquels se trouvent des propositions d’introduction du tirage au sort en politique et pose la question de leur cohérence et de leur pertinence : les publications forment-elles un ensemble que l’on pourrait qualifier de « théorie de la démocratie aléatoire » ? Si oui, les attentes formulées par ses tenants vis-à-vis de la pratique sont-elles utopiques ou, au contraire, sont-elles réalisées dans des expériences recourant au tirage au sort des participants, tels que les « mini-publics » ? L’analyse quantitative et qualitative du corpus amène à la conclusion que l’on a bien affaire à l’émergence d’une théorie qui s’articule autour d’une trame argumentative collective et d’attentes communes : le tirage serait ainsi une solution aux crises accablant les démocraties libérales. Son usage permettrait d’atteindre une meilleure représentation formelle et substantielle, une participation qualitativement et quantitativement accrue, et refondrait la démocratie sur une nouvelle légitimité, plus procédurale et dynamique. La thèse répond ensuite à la deuxième question en passant la théorie au banc d’essai de la pratique d’une Planungszelle et d’un jury citoyen, deux modèles de mini-publics dans lesquels des citoyens sont recrutés par tirage afin d’élaborer des recommandations de politique publique. L’enquête empirique qualitative permet d’avancer que la plupart des attentes sont remplies, mais dans un cadre à portée limitée, ce qui pose la double question des conditions de réalisation de la théorie et des possibilités d’améliorer les dispositifs de mini-publics par le biais d’une nouvelle ingénierie institutionnelle
The field of investigation of this thesis is a body of texts containing proposals for the introduction of random selection schemes in politics. The thesis questions the relevance and coherence of these texts: do the publications form a theoretical ensemble that could be labelled as a “theory of aleatory democracy”? If so, do the expectations raised by its supporters remain merely utopian or do they stand the test of the political practice? The quantitative and qualitative analysis of the text corpus leads to the conclusion that we are in fact dealing with the emergence of a theory and that the analysed authors develop a common argumentative frame and common expectations: the use of random selection in politics could be a solution to overcome the crises of liberal democracies. Its use would allow a better formal and substantial representation, a qualitatively and quantitatively increased participation, and give birth to a new, more procedural and dynamic form of legitimacy. These expectations are then tested with the help of two mini-publics, that is to say, experiments in participatory democracy that use random selection to recruit their participants: a Planungszelle (Planning Cell) and a jury citoyen (Citizens Jury). The qualitative empirical investigation shows that most of the expectations are fulfilled, although only in a limited geographical, social and political frame. These results raise the double question of the conditions for the realization of the theory and of the possible improvement of the mini-public mechanisms through institutional engineering
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Herzberg, Carsten. "Der Bürgerhaushalt in Europa : Europäische Kommunen auf dem Weg zur Solidarkommune?" Paris 8, 2008. http://octaviana.fr/document/150984413#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

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Abstract:
Ce travail de recherche, "Le Budget participatif en Europe – Les communes européennes sur le chemin de la "Solidarkommune" ? ", s'intéresse à la réponse que la commune apporte à la mondialisation. Précisément, il se demande dans quelle mesure la participation des citoyens peut constituer un instrument permettant au système politique et administratif local de mieux relever les défis de la mondialisation. L'hypothèse centrale de ce travail est que les projets de démocratie locale n'ont jusqu'à présent pas réussi à venir à bout des nouveaux défis. Le besoin d'un nouveau concept d'orientation (Leitbild) se fait donc sentir. Nous qualifierons ce concept de " commune solidaire" (Solidarkommune) qui, pour lui donner une première définition, repose sur l'articulation d'une modernisation administrative orientée vers le citoyen, d'une justice sociale et d'une responsabilité écologique réalisées au moyen de la participation, dans le but de contribuer à délester le système politique et administratif. Dans les quatre parties de ce travail, nous nous demanderons si ce concept d'orientation est concevable, et dans quelles conditions, au prisme de la recherche des logiques de la mondialisation (première partie), d'une analyse des modèles existants de démocratie locale (deuxième partie), d'une étude des projets participatifs en Allemagne (troisième partie) et dans d'autres pays (quatrième partie). De cette façon, la définition du nouveau concept d'orientation se concrétise un peu plus dans chaque partie jusqu'à ce que nous disposions, pour la conclusion, d'une définition approfondie, qui propose non seulement un cadre théorique mais aussi les principes d'une participation efficace
This thesis tries to answer the question how municipalities can deal in a better way with the challenges of globalization. More precisely the involvement of citizens in local politics is investigated. Is citizen participation a suitable instrument for a better governance of local political institutions? The central hypothesis states that the existing concepts of local democracy are not sufficient to tackle the new challenges and therefore a new strategy is needed. For this reason we propose the "Solidarkommune" (solidarity commune) as concept, which is based on participative modernization of administration, social justice and ecological responsibility. It is analyzed under which conditions participation can link these three dimensions of the new concept and contribute to a positive outcome. The thesis investigates these questions in four steps: First the challenges of globalization are identified, then existing concepts are analyzed and in the third and fourth part the conditions of the new concept are studied by case studies of participatory budgets in Germany and other European countries. In each chapter the definition of the new concept will be specified. . The concluding part contains criteria for the practical application as well as a theoretical framework of the "Solidarkommune"
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Schott, Stéphane. "L’initiative populaire dans les États fédérés allemands : contribution à la connaissance d’une institution démocratique." Thesis, Avignon, 2009. http://www.theses.fr/2009AVIG2019.

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Abstract:
À partir d’une étude systématique du droit positif des seize Länder de la République Fédérale d’Allemagne, il s’agit de montrer que l’initiative populaire ne relève pas de la démocratie dite directe ou immédiate. Contrairement à la conception communément admise, cette institution démocratique qui permet à un nombre limité de citoyens non élus de participer à l’élaboration de la loi et au contrôle des organes de l’État, s’inscrit bien dans la démocratie médiate. Par l’élaboration d’une typologie des procédures d’initiative populaire en Allemagne, il est alors possible de remettre en question la conception classique tendant à identifier l’initiative populaire au « référendum d’initiative populaire ». Cette approche est en effet réductrice, car elle ne permet pas de rendre compte de la coexistence et de la spécificité des deux types d’initiative populaire mis au jour : l’initiative populaire décisionnelle – qui peut conduire à un référendum, si le Parlement du Land n’adopte pas la demande formulée par les citoyens – et l’initiative populaire propositive – une procédure à vocation non référendaire. Pour démontrer que l’initiative populaire relève de la démocratie médiate, le recours au concept de potentiel populaire permet d’une part de souligner la spécificité théorique de l’initiative populaire par rapport au référendum qui renvoie classiquement à la notion de puissance populaire. D’autre part, cette idée de potentiel populaire permet de redonner à l’initiative populaire une unité conceptuelle, au-delà de la variété des procédures et des types d’initiative populaire, identifiés par l’analyse des droits positifs des seize États fédérés allemands. La proposition de définition du potentiel populaire combine enfin les deux éléments de définition de la démocratie médiate : tout d’abord, le potentiel populaire peut être défini comme l’ensemble des limites juridiques constitutives de l’initiative populaire, ce qui renvoie à l’idée de démocratie représentée, mise en forme et donc nécessairement limitée par le droit qui constitue dès lors le medium de la participation démocratique ; ensuite, ces limites constitutives permettent à la minorité populaire de représenter une possible volonté générale, ce qui permet de justifier la conception de l’initiative populaire, medium d’une volonté générale potentielle, comme institution de la démocratie représentative
Offering a systematic study of positive law in all sixteen Länder of the Federal Republic of Germany, this thesis intends to show that popular initiative does not partake of direct, or immediate, democracy. Contrary to what is commonly thought, this democratic institution, which allows a limited number of non-elected citizens to participate in the elaboration of the law and in the controlling of State organs, does belong squarely in the realm of mediated democracy. By establishing a typology of the different procedures of popular initiative in Germany, one may therefore question the classical conception, which tends to identify the popular initiative with a “referendum by popular initiative.” Such an approach is indeed reductive since it cannot account for the coexistence and the respective singularities of two kinds of popular initiatives: the decision-making popular initiative – which can lead to a referendum if the Parliament of the Land does not grant the citizens’ demand – and the propositive popular initiative – which is not meant to lead to a referendum. In order to demonstrate that popular initiative partakes of a mediated democracy, this thesis resorts to the concept of popular potential, which allows first to underline the theoretical specificity of the popular initiative compared to the referendum, which classically relies on the notion of popular power. Second, with the idea of popular potential, popular initiative can once again be conceived of as a unified concept, beyond the variety of existing procedures and the different kinds of popular initiative in the sixteen federated States of Germany. Finally, the proposed definition of the popular potential combines the two defining elements of mediated democracy: first, popular potential can be defined as the set of legal limits that are constitutive of the popular initiative, which harks back to the idea of a represented and formalized democracy, thus necessarily limited by the law which therefore constitutes the medium for democratic participation; and second, these constitutive limits may allow the popular minority to represent possible the general will, which justifies to conceive of popular initiative, the medium of a potential general will, as one of the institutions of representative democracy
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