Academic literature on the topic 'Partis politiques – Québec (Province) – Études de cas'

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Journal articles on the topic "Partis politiques – Québec (Province) – Études de cas"

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Houle, France. "Consultation During Rule-Making: A Case Study of the Immigration and Refugee Protection Regulation." Windsor Yearbook of Access to Justice 28, no. 2 (October 1, 2010): 395. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v28i2.4506.

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Abstract:
Since it prescribed its first regulatory policy in 1986, the Federal government implemented a consultation process with stakeholders and the general public during the rule-making process. This process is not legally mandatory (unlike in the province of Quebec). However, failure to conduct a consultation process results in an administrative sanction: the refusal to approve the new regulation by Cabinet. This article reports on the results of an empirical research project we conducted in 2004 within the Immigration Division of the Citizenship and Immigration Canada Department [CIC]. Our general research question was exploratory in nature. We wanted to know how CIC civil servants understood their obligation to consult with citizens. Our case-study indicates that it is difficult to implement a consultative culture within a department that has a strong long-term commitment to protect the integrity of the Canadian territory.Depuis la mise en oeuvre de sa toute première politique réglementaire en 1986, l’administration publique fédérale consulte les parties prenantes et le public en général lors de l’élaboration d’un projet de règlement. Ces politiques n’ont pas pour effet de rendre la consultation légalement obligatoire (comme au Québec), mais administrativement obligatoire. La sanction du non-respect de cette obligation résulte en le refus par le Cabinet d’approuver le nouveau règlement. Dans cet article, nous faisons rapport sur les résultats d’une recherche empirique que nous avons menée en 2004 avec la section de l’immigration du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada [CIC]. Notre question générale de recherche était de nature exploratoire : nous voulions savoir comment les fonctionnaires de CIC comprenaient l’obligation qui leur était faite de consulter les citoyens. Notre étude de cas indique qu’il est difficile d’implanter une culture de consultation dans un ministère dont la mission est, depuis longtemps, de protéger l’intégrité du territoire canadien.
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McCormack, Gavin R., Jason Cabaj, Heather Orpana, Ryan Lukic, Anita Blackstaffe, Suzanne Goopy, Brent Hagel, et al. "Examen de la portée sur les associations entre aménagement urbain et santé : les données quantitatives canadiennes." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 39, no. 5 (May 2019): 206–20. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.39.5.03f.

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Abstract:
Introduction En dépit de données canadiennes abondantes sur les associations entre amé¬nagement urbain et comportements liés à la santé, nous savons peu de chose sur les associa¬tions entre aménagement urbain et problèmes de santé. Cet examen de la portée est destiné à offrir une synthèse des données tirées d’études quantitatives ayant examiné la relation entre l’environnement bâti et les problèmes de santé chroniques, l’état de santé et la qualité de vie autodéclarés ainsi que les blessures au sein de la population canadienne adulte. Méthodologie Nous avons examiné les professions des 1 231 177 travailleurs de sexe masculin du Système de surveillance des maladies professionnelles entre 1983 et 2015 et nous avons jumelé ces travailleurs au Registre des cas de cancer de l’Ontario afin de détecter et suivre les cas de diagnostics de cancer de la prostate. Nous avons utilisé des modèles de risques proportionnels de Cox pour calculer les rapports de risques (RR) ajus¬tés selon l’âge et des intervalles de confiance (IC) à 95 % pour estimer le risque de cancer de la prostate par groupe professionnel. Résultats Cinquante-cinq articles ont répondu aux critères d’inclusion, dont 52 publiés après 2008. La plupart des études menées dans une seule province ont porté sur Ontario (n = 22), le Québec (n = 12) ou l’Alberta (n = 7). L’examen a permis de dégager des associations entre les caractéristiques du milieu bâti et 11 résultats généraux en matière de santé, à savoir les blessures (n = 19), le poids (n = 19), les maladies cardiovasculaires (n = 5), la dépression et l’anxiété (n = 5), le diabète (n = 5), la mortalité (n = 4), l’état de santé autoévalué (n = 2), les problèmes de santé chroniques (n = 2), les troubles du métabolisme (n = 2), la qualité de vie (n = 1) et le cancer (n = 1). Nous avons relevé des données probantes cohérentes mon¬trant des associations entre les indicateurs agrégés de l’environnement bâti (p. ex. le potentiel piétonnier) et le diabète et le poids, ainsi qu’entre la connectivité et les caractéristiques des itinéraires (p. ex. itinéraires de transport, pistes, sentiers, trottoirs, tracés de rue, intersections) et les blessures. Nous avons également extrait des données montrant l’impact qu’ont les espaces verts, les parcs et les installations récréatives sur de multiples résultats de santé. Conclusion En contexte canadien, l’environnement bâti est associé à un éventail de problèmes de santé chroniques et de blessures chez les adultes, mais les données probantes dis¬ponibles sont limitées. Il faut mener davantage de recherches sur l’environnement bâti et la santé fondées sur des plans d’étude rigoureux afin de produire des données probantes plus solides sur les relations causales aptes à orienter les politiques et les pratiques.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Dissertations / Theses on the topic "Partis politiques – Québec (Province) – Études de cas"

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Montigny, Éric. "Contraintes institutionnelles, leadership et sélection des objectifs partisans au sein des partis politiques : les cas du Parti québécois et du Labour britannique." Doctoral thesis, Université Laval, 2010. http://hdl.handle.net/20.500.11794/22318.

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Savoie, Justin. "La cartellisation politique québécoise : une étude de cas quantitative." Master's thesis, Université Laval, 2019. http://hdl.handle.net/20.500.11794/33747.

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Abstract:
En 2012 puis en 2014, d’importants changements à la Loi électorale québécoise ont transformé la façon par laquelle les partis politiques se financent au Québec. La contribution maximale individuelle a été radicalement réduite et le financement public des partis politiques a été augmenté. Cette étude de cas quantitative tente de mesurer l’impact de cette réforme sur la participation électorale, les dépenses des partis en circonscription et l’offre politique partisane. À l’aide de la régression linéaire multiple, nous montrons qu’un effet sur la participation peut être possible. Nous montrons également que la réforme ne semble pas avoir affecté la façon par laquelle les partis se financent en circonscription. À l’aide de l’analyse textuelle automatisée, nous montrons que l’offre partisane a convergée de façon significative entre 2003 et 2014. Ce mémoire s’inscrit dans un axe de recherche général de la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires.
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Verville, Mélanie. "Usages politiques des médias sociaux et du WEB 2.0 - Le cas des partis politiques provinciaux québécois." Thesis, Université Laval, 2012. http://www.theses.ulaval.ca/2012/29467/29467.pdf.

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Abstract:
Les médias sociaux et les applications diverses du Web 2.0 proposent de nouvelles façons de communiquer pour les organisations politiques désireuses d’entretenir des liens avec leurs divers publics. Au Québec, les partis politiques provinciaux commencent peu à peu à investir cette nouvelle sphère médiatique et à intégrer les médias sociaux dans leurs stratégies de communication. Dans un contexte de malaise démocratique, le web offre plusieurs potentialités, notamment pour revitaliser le lien de confiance avec les citoyens, mobiliser l’électorat et susciter sa participation. Il en revient cependant aux partis politiques de miser sur ces fonctionnalités. En procédant à une analyse de contenu d’un échantillon de 60 sites Web, comptes Facebook et Twitter des cinq principaux partis politiques provinciaux québécois, nous tentons de déterminer si ces organisations utilisent le Web et les médias sociaux de façon à favoriser l’engagement et la participation politique des citoyens. Nous proposons d’abord qu’un parti de gouverne tendra davantage vers une approche marketing de l’usage des médias sociaux alors qu’un parti d’opposition ou un tiers parti favorisera l’approche citoyenne. Nous avançons également qu’un parti d’électeurs tendra davantage vers l’approche marketing alors qu’un parti de militants favorisera l’approche citoyenne. Les résultats démontrent que tous les partis, peu importe leur position de pouvoir ou leur culture organisationnelle, adoptent majoritairement l’approche marketing. La position de pouvoir et la culture organisationnelle ont cependant une incidence minime, les partis d’opposition, tiers partis et partis de militants étant, de façon générale, ceux accordant une plus grande part de leur usage à l’approche citoyenne.
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Plante, Sarah-Émilie. "Cultiver les conditions idéales de la démocratie : l'affaire Dion-O'Neill, le scandale du gaz naturel et la moralité politique au Québec, 1956-1963." Master's thesis, Université Laval, 2015. http://hdl.handle.net/20.500.11794/25724.

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Abstract:
Dans le Québec d’après-guerre, les préoccupations morales des opposants au gouvernement de l’Union nationale se cristallisent autour de deux dénonciations virulentes de la corruption politique : celle des mœurs électorales et celle des gouvernants. En 1960, la moralité politique est un enjeu électoral d’importance. Le Parti libéral est élu en promettant de réformer la vie politique. La « guerre au patronage » menée par le gouvernement passe par la condamnation des méthodes administratives utilisées par l’Union nationale. Entre 1956 et 1963, l’opinion publique, puis le gouvernement confèrent une importance grandissante à la responsabilisation des comportements et à la valorisation de la politique. Au fil des débats soulevés, nous voulons étudier les motivations des intervenants et leurs discours tels que rapportés dans la presse. Il en résulte la rencontre de deux visions de la vie dans la Cité, entre un idéal de vertu et la réalité effective de la politique partisane.
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5

Souissi, Seima. "Médias et groupes de pression dans la formulation des politiques publiques au Québec : le cas de la modification du programme des prêts et bourses d'études." Thesis, Université Laval, 2007. http://www.theses.ulaval.ca/2007/24999/24999.pdf.

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6

Laperrière, Stéphanie. "Effets des politiques d'Immigration Canada en matière de détermination du statut de réfugié et des politiques d'Immigration Québec en matière d'intégration sur la vie quotidienne et la participation sociale des demandeurs d'asile : l'exemple des Colombiens à Québec depuis 1995." Master's thesis, Université Laval, 2006. http://hdl.handle.net/20.500.11794/18143.

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7

Roy, Bernard. "Sang sucré, pouvoirs codés et médecine amère : diabète et processus de construction identitaire : Les dimensions socio-politiques du diabète chez les Innus de Pessamit." Thesis, Université Laval, 2002. http://www.theses.ulaval.ca/2002/19778/19778.pdf.

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Abstract:
La thèse « Sang sucré, pouvoirs codés et médecine amère » est le résultat d’une démarche relevant de l’anthropologie médicale critique s’étant principalement déroulée dans la communauté Innue de Pessamit sur la Haute-Côte-Nord du Québec. Cette recherche vise initialement à répondre à cette première question : à quels facteurs peut-on attribuer les insuccès répétés des campagnes de prévention concernant le diabète en milieu autochtone? En particulier, elle cherche à jeter un nouvel éclairage sur l’avènement des conditions d’émergence de l’épidémie de diabète qui afflige un nombre grandissant de membres des Premières Nations. Cette thèse soutient que le développement de ce que la santé publique nomme des «facteurs de risque», fait d’avantage appel à l’émergence de nouvelles caractéristiques identitaires qui doivent être comprises dans le cadre du développement d’un mouvement de revendication et d’affirmation nationale qui est intimement lié à un long et fastidieux processus de décolonisation. Le postulat de départ ici veut qu’il soit utopique de chercher à comprendre les dynamiques qui animent le niveau local sans préalablement les situer dans le cadre du mouvement de mondialisation et de globalisation des marchés. Notre lecture met donc en évidence un ensemble de facteurs sociaux, politiques, économiques et culturels qui créent les conditions d’émergence et de développement du diabète, appréhendé bien sûr en tant que maladie par le monde biomédical, mais également et surtout en tant que «normalité» dans le milieu de vie des Autochtones. Nous démontrons, entre autres, que l’obésité est aujourd’hui en milieu innu, une réalité intégrée à un système complexe de codes identitaires porteurs de sens, permettant l’inclusion et l’exclusion des acteurs de la société. En prenant en considération les niveaux « micro » et « macro », cette thèse met en lumière qu’à un niveau intermédiaire « méso », État colonial et «colonisés» se sont mutuellement dotés de systèmes de contrôle puissants assurant l’exercice et l’application du pouvoir au quotidien. Et c’est en prenant en considération ces forces vives en jeu dans la société autochtone moderne que cette thèse apporte un nouvel éclairage sur une question de fond qui intéresse tout particulièrement les milieux de la santé publique : pourquoi les campagnes de prévention primaire, secondaire et tertiaire de la santé publique en milieu autochtone se butent-elles constamment à d’importants insuccès et ce malgré l’injection d’importants investissements humains, scientifiques et budgétaires ?
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8

Facal, Joseph. "Etude de deux réformes dans le champ de la santé au Québec et aux Etats-Unis à l'aide du modèle de H. Jamous : contribution à une sociologie des décisions politiques." Paris 4, 1993. http://www.theses.fr/2002PA040202.

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Abstract:
Cette thèse se veut une étude de deux réformes dans le champ de la santé au Québec (réforme Castonguay, 1970-1973) et aux Etats-Unis (Medicare, 1965) à l'aide du modèle de la décision de H. Jamous (1969). Nous essayons d'identifier les forces en présence, leurs intéractions et les divers autres facteurs qui en expliquent le dénouement, et aussi d'évaluer la fécondité du modèle. Au plan théorique, nous concluons à l'impossibilité d'une théorie générale des décisions politiques et plaidons pour le recours à des théories davantage partielles et locales et pour une accentuation de la recherche empirique
This thesis is a study of two reforms in the health care field in Québec (Castonguay reform, 1970-1973) and the U. S. (Medicare, 1965) based on the decision-making model of H. Jamous (1969). We try to identify the social forces, their interactions and the other main factors that account for the outcome in each case, while also appraising the relevancy of the model. On a theoretical level, we conclude to the impossibility of a general theory of political decision-making and plead for less ambitious theoretical models and a heavier emphasis on empirical research
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9

Lemarier-Saulnier, Catherine. "Étude de l'impact de la réception des cadres médiatiques sur la genrisation de l'évaluation de la performance politique." Doctoral thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/29965.

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Abstract:
Cette thèse étudie la réception des nouvelles médiatiques genrées par les citoyens. À l’aide d’une approche multiméthodes et mixte, trois collectes de données ont été menées afin de comprendre la médiation des leaders politiques et son impact sur l’évaluation de ces derniers. La première est une analyse de contenu des cadres médiatiques sur les chef(fe)s de partis politiques provinciaux lors de l’élection québécoise de 2014. La seconde est une enquête en ligne, comprenant un questionnaire et une séance de listage d’idée à partir d’un article genré ou non. La troisième collecte est constituée de groupes de discussions réalisés un mois après la fin de la campagne avec un échantillon de participants de la seconde collecte. Les principaux résultats de nos analyses mettent en lumière que la norme masculine, proche de l’identité du « Mâle Alpha », est encore omniprésente lorsqu’il est question des leaders politiques dans les médias en contexte de campagne électorale, et ce, malgré la présence d’une femme comme première ministre sortante. Cette norme est aussi mobilisée, à des degrés divers, par nos répondants dans leurs réactions mesurées par l’enquête en ligne. Certains participants utilisent davantage les principes du genre masculin dans leur évaluation, particulièrement lorsqu’ils sont confrontés à des cadres médiatiques allant dans ce sens. Nos groupes indiquent que la norme masculine du milieu politique n’est pas remise en question par les citoyens, et qu’elle est encore aujourd’hui la base de l’évaluation du leadership politique québécois.
This thesis studies how people react to gendered news about political leaders. Doing so, we have used a mixed-methods design comprising three data collections. Our goal was to understand the gendered mediation of political leaders and its impact on leaders evaluation. Our first data collection is a content analysis of gendered news frames about political leaders during Quebec 2014 election. The second dataset was generated through an online thought listing experiment using three distinct experimental conditions. The third source of data is a series of focus groups, held a month after the election, with a sub-sample of our online experiment participants. Our results indicate that the masculine norm, especially the “Alpha Male” gendered identity, is dominant in the mediation of political leaders in the news coverage of the 2014 election, despite the presence of the first woman as incumbent prime minister. This “Alpha Male” norm is also present in the evaluation of political leaders measured in our thoughts listing, but with some variety. Some participants have used more gendered responses, especially those who were exposed to the gendered experimental conditions. Finally, focus groups reveal that the dominance of masculinity in the political arena is not questioned by citizens, and that the “Alpha Male” norm, is still used to evaluate Quebec political leaders during an election.
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