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Journal articles on the topic 'Patrimoine culturel – Tunisie (sud)'

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Raddadi, Afef, Yann Callot, and Pascal Podwojewski. "Un géopatrimoine en péril : les tertres du Nefzaoua dans le sud tunisien." Géo-Regards 14, no. 1 (2021): 95–118. http://dx.doi.org/10.33055/georegards.2021.014.01.95.

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Abstract:
Les paysages des tertres oasiens du Nefzaoua sont disposés à l’est du Chott el Jerid en Tunisie aride. Les palmeraies s’étalent au pied des tertres, monticules de forme conique creusés au centre par une source artésienne d’eau douce. Ils ont été aménagés et ont été à la base du développement des oasis. Aujourd’hui, les sources sont taries par la prolifération des forages et les tertres, fruits d’une conjonction de conditions géomorphologiques, hydrogéologiques et climatiques sont à l’abandon, voire détruits pour étendre les plantations de palmiers dattiers. Ces édifices peuvent être considérés à la fois comme un géopatrimoine et un patrimoine culturel en péril et certains mériteraient d’être préservés.
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Naoui, Imen, and Dr Ali Hanafi. "Les oasis historiques, un facteur dynamique pour le developement durable: Cas de l’oasis de Nefta (Sud-ouest tunisien)." digitAR - Revista Digital de Arqueologia, Arquitectura e Artes, no. 5 (February 20, 2019): 159–75. http://dx.doi.org/10.14195/2182-844x_5_8.

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Abstract:
Les oasis ont historiquement contribué au développement du commerce transsaharien et des échanges Nord-Sud permettant de renforcer les liens sociaux et de maintenir les équilibres économiques des familles rurales. Le Djérid au sud-ouest de la Tunisie est l’une des régions aux multiples oasis historiques, parmi lesquelles s’individualise l’oasis de Nefta. Située aux portes nord du Sahara, Nefta est une ancienne oasis traditionnelle qui doit son existence aux sources d’eau naturelles. Elle est considérée comme un bien public et constitue un patrimoine historique et culturel riche et varié. Cependant, depuis une trentaine d’années, le maintien des équilibres naturels et socio-économiques dans cette région a été confrontée à plusieurs contraintes naturelles (manque d’eau, salinisation des eaux et des sols, ensablement…) et anthropiques (morcellement des terres, problème de main d’oeuvre qualifiée, absentéisme…). Cette situation a engendré une rupture parfois irréversible des équilibres et a embrasé le développement de cette oasis conduisant à un déclin général de certains de ses secteurs.
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Saidi, Habib. "De la résis-danse à la crème de la discordance." Ethnologies 35, no. 2 (2014): 147–61. http://dx.doi.org/10.7202/1026552ar.

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Abstract:
Dans la foulée de la Révolution, le patrimoine culturel immatériel a fait l’objet d’un débat houleux en Tunisie. Il faut notamment penser aux expressions vestimentaires, artistiques, corporelles, culinaires et festives. Ce débat qui a donné lieu à quelques évènements violents, témoigne d’un malaise qui présidait depuis des décennies au rapport des Tunisiens au passé et à la mémoire collective. Autant dire qu’il renvoie à une crise latente qui n’a jamais été résolue et qui a éclaté telle une bombe à retardement en pleine face de tout le monde dès que l’autorité de l’État n’a plus été en mesure de la contenir par la force de la censure et de l’oppression. Afin de mieux saisir la teneur de ce bouleversement qui a divisé la Tunisie postrévolutionnaire entre modernistes et traditionnalistes, cet article fait état des expressions culturelles à la lumière desquelles le patrimoine culturel immatériel a été interpellé et disputé entre ces deux clans depuis la Révolution.
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Bae, Jung Sook. "Le rôle du patrimoine dans la construction identitaire et géopolitique de la Corée du Sud." Ethnologies 39, no. 1 (2018): 175–87. http://dx.doi.org/10.7202/1051058ar.

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Abstract:
Au cours de son histoire, après une période de destruction systématique, la Corée du Sud a su procéder à une réappropriation patrimoniale et culturelle progressive et adaptée à son contexte socioculturel et économique. Les planifications à long terme successives du développement ont permis aux Coréens d’inventer des concepts originaux et de mettre de nouvelles technologies au service de la conservation, de la protection et de la valorisation du patrimoine culturel. La combinaison de la culture traditionnelle et des nouvelles technologies est bénéfique au niveau artistique, avec des résultats parfois très étonnants pour ceux qui ne sont pas familiers avec cet environnement socioculturel. La tendance à la globalisation et à l’internationalisation est présente, mais un certain conservatisme nationaliste reste un frein récurrent. Cette étude présente une vue globale du processus politique de réappropriation du patrimoine culturel, depuis l’indépendance de la Corée jusqu’à nos jours. La Corée du Sud a su instaurer un cadre institutionnel à différents niveaux d’organisation pour protéger, voire développer, ses acquis patrimoniaux. Elle propose les aspects les plus originaux et les plus efficients de son programme culturel (dont la notion de « bien culturel immatériel ») à la communauté internationale. Un exemple significatif illustre l’évolution historique du bien culturel immatériel le plus précieux des Corées : le système d’écriture hangeul.
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Dhaher, Najem. "Le patrimoine saharien tunisien au défi d’un tourisme durable : le cas de Tozeur et Nefta." Arbor 193, no. 785 (2017): 398. http://dx.doi.org/10.3989/arbor.2017.785n3004.

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Abstract:
En las ciudades saharianas del suroeste de Túnez, afamadas por su cultura, sus tradiciones y por un patrimonio arquitectónico muy particular, el turismo ha provocado estos últimos años un esfuerzo de reflexión en torno a la noción de patrimonio orientada a sistematizar la oferta turística y a promover un desarrollo local. El turismo y el patrimonio en estos espacios desérticos frágiles y vulnerables son hoy dos realidades que marcan profundamente los paisajes, las actividades económicas y culturales y los movimientos de población. Estos procesos, que se han convertido en una de las preocupaciones tanto de los actores públicos como de los privados, han contribuido, a través de nuevas creaciones en términos de representación y de uso de los lugares, a una reinvención de la ciudad tradicional sahariana y de su oasis, conocidos como bienes comunes territoriales por excelencia que alimentan la adhesión de los individuos a los lugares donde viven. Frente a un turismo que no siempre se adhiere a estrategias y a prácticas de desarrollo sostenible especialmente en estos espacios concretos, nos preguntamos precisamente cómo este último puede reducir los perjuicios para el patrimonio que el turismo puede ocasionar en una perspectiva de sostenibilidad territorial.
 
 [fr] Dans les villes sahariennes du sud-ouest Tunisien réputées pour leur culture, leurs traditions et leur patrimoine architectural très particulier, le tourisme a provoqué ces dernières années un effort réflexif autour de la notion de patrimoine destinée à systématiser l’offre touristique et à promouvoir un développement local. Aujourd’hui, le tourisme et le patrimoine dans ces espaces désertiques fragiles et vulnérables sont deux réalités qui marquent profondément les paysages, les activités économiques et culturelles et les mouvements de population. Ces processus, devenus une des préoccupations des acteurs aussi bien publics que privés, ont contribué par les créations nouvelles qu’ils engendrent en termes de représentation et d’utilisation des lieux, à une réinvention de la ville traditionnelle saharienne et de son oasis connus comme biens communs territoriaux par excellence qui nourrissent l’attachement des individus à leurs lieux de vie. En effet, face à un tourisme qui n’est pas toujours inscrit dans des stratégies et des pratiques de développement durable notamment dans ces espaces spécifiques, l’on se demande comment ce dernier peut réduire les nuisances que le tourisme peut occasionner pour le patrimoine dans une perspective de durabilité territoriale?.
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Zaiane-Ghalia, Selma. "Médiation culturelle pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine tunisien." Ethnologies 38, no. 1-2 (2017): 127–53. http://dx.doi.org/10.7202/1041590ar.

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Abstract:
Depuis son indépendance, la Tunisie a consacré des efforts importants à la valorisation du patrimoine culturel dans un objectif de développement économique misant sur le secteur touristique. Les diverses institutions gouvernementales concernées par la sauvegarde et la valorisation des richesses patrimoniales, telles que le ministère de la Culture et le ministère du Tourisme, ont mis en place plusieurs actions de médiation culturelle à cet effet. De nombreux rapports et publications mentionnent ces données mais l’on a peu écrit sur l’apport important des citoyens et des organisations communautaires à ce domaine de la médiation culturelle. Or le mouvement associatif a toujours été fort en Tunisie et il s’est renforcé depuis la révolution de 2010. À partir de visites et de rencontres personnelles effectuées sur le terrain et complétées par des données récentes colligées sur Internet – sur des blogues, des pages sociales ou des sites plus professionnels –, nous nous proposons d’examiner la place de la participation citoyenne dans la médiation culturelle en Tunisie. Nous prendrons à cet effet des exemples de projets concrets.
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Abderrahmane, Dr Oujamaa. "Consommation du patrimoine hydraulique par le activités touristiques: Cas de La Haute Vallee du DRAA." digitAR - Revista Digital de Arqueologia, Arquitectura e Artes, no. 5 (February 20, 2019): 133–57. http://dx.doi.org/10.14195/2182-844x_5_7.

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Abstract:
D’une capacité d’hébergement touristique faible au niveau national durant les années soixante et parmi les cinq premières zones d’aménagement touristique choisis par l’Etat (Plan 1965-1967), la Province d’Ouarzazate est devenue parmi les destinations touristiques du Maroc plus programmées dans les flux touristiques internationales. En effet, dans le cadre d’un développement socio-économique harmonieux, l’Etat a accordé une grande importance aux régions des zones sud-atlasiques. Le Grand-Sud, englobant les deux Provinces Ouarzazate et Errachidia, a bénéficié d’un schéma d’aménagement touristique depuis 1978 qui a permis de tracer les grandes lignes du développement de cette zone. Nous essayons à travers cet article de montrer l’importance de la consommation du patrimoine hydraulique par le secteur touristique dans la zone aride, et comment peut-on encourager un secteur consommable de l’eau avec le développement et le bien-être de la population sans pour autant impacter négativement le milieu naturel et le patrimoine culturel?
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Menn, Thomas M. "Hawelti-Melazo: the French legacy and recent research In memoriam Henri de Contenson(1926-2019)." Annales d'Ethiopie 33, no. 1 (2020): 155–66. http://dx.doi.org/10.3406/ethio.2020.1692.

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Abstract:
Dans les années 1950, les travaux archéologiques de la Section d’Archéologie se sont déroulés non seulement à Aksoum mais aussi à Haoulti-Melazo, à une dizaine de kilomètres au sud-est. Ici, plusieurs sites ont révélé des structures sabéennes et aksoumites. Bien que la communauté scientifique ait pris acte des fouilles à Haoulti-Melazo – et cela principalement grâce aux activités archéologiques d’Henri de Contenson – aucune autre investigation n’a été effectuée pendant les 50 années qui ont suivi. Depuis 2009, un projet de coopération éthioallemand – impliquant l’Institut archéologique allemand (DAI), l’Université d’Iéna, l’Autorité éthiopienne pour la recherche et la conservation du patrimoine culturel (ARCCH) et le Bureau de la culture et du tourisme du Tigrai (TCTB) – est en cours dans ladite région et mène des recherches sur le patrimoine culturel. En l’honneur d’Henri de Contenson – décédé en septembre 2019 – cet article donne un bref aperçu de l’histoire de la recherche sur Haoulti-Melazo, de l’héritage laissé par les archéologues français et de la façon dont – après des décennies d’inactivité – ces travaux ont repris.
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Abdenur, Adriana Erthal. "Pour une identité sud-atlantique : le patrimoine culturel dans la coopération bénino-brésilienne." Cahiers des Amériques latines, no. 80 (December 31, 2015): 87–107. http://dx.doi.org/10.4000/cal.4149.

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Ait-Chaalal, Amine, and Vincent Legrand. "La francophonie et le Sud de la Méditerrannée." Forum 16, no. 1 (2008): 77–100. http://dx.doi.org/10.7202/040050ar.

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Abstract:
Résumé Cette contribution vise à appréhender le phénomène de la francophonie dans les pays du Sud de la Méditerranée. Nous évoquons principalement les aspects politiques de la participation versus la non-participation de ces pays et, accessoirement, leurs aspects linguistiques et socioculturels, dans la mesure où ils peuvent influer, en tant que forces profondes, sur la dynamique politique du phénomène. À cet égard, les éclairages historiques constituent des repères incontournables, comme l’illustrent la « Question d’Orient » et le contexte colonial des XIXe-XXe siècles. C'est ainsi qu'après avoir évoqué la complexité globale de la dimension politique du projet francophone, l’on tentera de cerner les expériences contrastées de quelques pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) et du Machrek (Liban, Egypte, Syrie) et, au sein de ces deux ensembles, des pays qui y participent et des pays qui n’y participent pas. Nous terminons notre analyse en ébauchant une réflexion sur les aspects psychologiques, sociologiques et linguistiques qui conditionnent un véritable échange culturel entre les partenaires du Nord et du Sud.
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Hourat, Pierre. "La chasse à la palombe, au coeur de la construction identitaire du Sud-Ouest aquitain." Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale 130, no. 303 (2018): 333–59. http://dx.doi.org/10.3406/anami.2018.8931.

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Abstract:
La chasse à la palombe est une pratique cynégétique ancienne. Sa transmission intergénérationnelle a permis à cette chasse de s’inscrire dans le patrimoine culturel du Sud-Ouest aquitain. Cette pratique rurale s’est diffusée au XIXe siècle depuis son coeur historique en Gascogne ou dans le Pays basque, vers les régions voisines, mais elle a également conquis les élites sociales locales qui l’ont anobli grâce à la littérature. De nos jours, la chasse à la palombe est une pratique identitaire, même si la proportion de paloumayres dans la population a diminué. Elle est le sujet d’inspiration d’un grand nombre d’artistes, d’artisans d’art et de scientifiques qui permettent ainsi de perpétuer la transmission de savoirs, de savoir-faire et d’histoires populaires aux nouvelles générations à travers les âges.
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Reynard, Emmanuel, Tarek Ben Fraj, Aziza Ghram Messedi, Hédi Ben Ouezdou, Mohamed Ouaja, and Yves Matthijs. "Patrimoine géologique et géomorphologique : base pour le géotourisme et la création d'un géoparc UNESCO dans le Dahar (Sud-est tunisien)." Geographica Helvetica 77, no. 1 (2022): 97–119. http://dx.doi.org/10.5194/gh-77-97-2022.

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Abstract:
Abstract. The presence of geoheritage of international value is the basis of any candidature as a UNESCO Global Geopark. Within the framework of the elaboration of a roadmap for the creation of a UNESCO Global Geopark in South-East Tunisia, a geological and geomorphological study was carried out. The selected geoheritage can be divided into two main families : palaeontological and sedimentological sites, which provide complete documentation of the opening of the southern Tethysian margin, from the Triassic to the Cretaceous, and geomorphological and landscape sites (cultural geomorphosites), which offer an exceptional range of adaptations of human societies to the morphoclimatic context. This analysis of the geoheritage is the basis for the implementation of a strategy of geoconservation, geotouristic enhancement and, ultimately, the creation of a geopark in the Djebel Dahar. It demonstrates the importance of the interrelationships between the cultural, tangible and intangible, heritage and the geomorphological context.
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Megerle, Heidi. "Les géomorphosites du Sud-Ouest de l’Allemagne : un patrimoine naturel et culturel de grande valeur, mais négligé." Géocarrefour, no. 3-4 (December 19, 2012): 157–70. http://dx.doi.org/10.4000/geocarrefour.8901.

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Briamont, Thomas, Estelle Collineau, Benoît Leysten, and Manuelina Maria Duarte Cândido. "Mértola : ville-musée et champ archéologique." Revista do Museu de Arqueologia e Etnologia, no. 39 (February 7, 2022): 170–87. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2448-1750.revmae.2022.187956.

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Abstract:
En avril 2019, les étudiants du master en muséologie de l’Université de Liège (Belgique) ont eu la chance de visiter Mértola. Située dans le sud du Portugal, cette petite ville est l’héritière d’un riche patrimoine valorisé depuis 1978 par le « Campo Arqueológico de Mértola ». Reposant sur les observations réalisées au cours de ce voyage, cet article analyse les aspects innovants et les défis de cette expérience singulière de muséalisation de l'archéologie. Un premier axe d’analyse s’intéresse au concept de « développement durable » qui est au centre du projet développé à Mértola. En effet, ce projet est articulé autour d’une forme alternative de développement reposant sur la richesse du patrimoine local, alors que la région est menacée par la dépopulation. Aussi, face aux dangers inhérents au tourisme de masse, Mértola propose comme alternative un tourisme culturel et rural qui rend à la communauté locale le bénéfice de ses efforts dans la préservation du patrimoine. Un deuxième aspect développé dans cette contribution est l’intégration des espaces archéologiques muséalisés dans le quotidien de la population locale. Véritable ville-musée, Mértola propose une conception particulière de l’archéologie qui, en tant que science ouverte, ne doit pas uniquement s’adresser aux spécialistes, mais également se mettre au service de la société. Au final, l’expérience singulière et innovante proposée à Mértola conduit à s’interroger sur notre conception du musée et sur son rôle dans notre société.
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Troin, Jean-François. "Popp, Herbert, Aït Hamza Mohamed et El Fasskaoui, Brahim. Carte touristique de l’Anti-Atlas occidental. Carte au 1/150 000 e , pliée . Éditions NGB, Bayreuth, 2013. / POPP, Herbert, AÏT HAMZA Mohamed et EL FASSKAOUI, Brahim (édit.). Les agadirs de l’Anti-Atlas occidental. Atlas illustré d’un patrimoine culturel . Éditions NGB, Bayreuth, 2011, 500 p. / POPP, Herbert et AÏT HAMZA Mohamed (éd.). L’héritage colonial du Maroc . Éditions NGB, Bayreuth, 2012 ; 340 p. / Popp HERBERT et Kassah Abdelfettah. Les ksour du Sud tunisien. Atlas illustré d’un patrimoine culturel . Éditions NGB, Bayreuth, 2010, 400 p." Annales de géographie 702-703, no. 2 (2015): 327–28. http://dx.doi.org/10.3917/ag.702.0327.

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Boum Make, Jennifer. "Penser au-delà du binarisme: Étude des stratégies de reconnaissance et de ré/conciliation des altérités dans « Aux États-Unis d’Afrique » d’Abdourahman Waberi." Convergences francophones 6, no. 3 (2021): 16–28. http://dx.doi.org/10.29173/cf584.

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Abstract:
Dans « Aux États-Unis d’Afrique » (2006), Abdourahman Waberi renverse le monde et instaure de nouveaux rapports de force. L’espace géographique alors renommé Etats-Unis d’Afrique, est une fabrique du pouvoir politique, social et culturel qui domine le Nord géographique des dépossédés. Dans le récit, la mise en place d’un patrimoine culturel africain suggère en premier lieu le dépouillement de ceux associés à d’anciennes puissances coloniales et dans en second lieu, une pratique conjointe de destitution et de restitution du nom. Le Nord de l’envers et les États-Unis d’Afrique de l’endroit sont non seulement les vecteurs de rapports de domination mais tracent plus précisément les contours d’un binarisme: le Sud géographique impose l’hégémonie africaine au reste du monde. Au coeur de cet espace mondial redessiné, Maya/Malaïka (prénom d’adoption), personnage central du récit, est en mouvement; quittant les États-Unis d’Afrique en quête de ses origines, elle se met en route vers le Nord, et prend le chemin du re(/dé)tour dans les dernières pages du récit. S’agirait-il là de la subversion du binarisme géographique, d’une distortion d’un modèle d’espace frontalier figé par le biais du motif de l’errance ? Ainsi, en quoi peut-on déceler dans l’oeuvre de Waberi plusieurs niveaux de déstabilisation de toute proposition binaire, qui atteignent leur culmination avec le motif de l’errance ? Dans quelles mesures, le voyage de Maya tend vers une remise en question des moules identitaires géographiques et culturels, et à quels effets ?
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Gauchon, Christophe. "Les gorges de l’Ardèche et la grotte Chauvet." Téoros 28, no. 1 (2014): 80–92. http://dx.doi.org/10.7202/1024839ar.

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Abstract:
Depuis les années 1950, les gorges de l’Ardèche, à l’ouest de la vallée du Rhône, sont devenues une destination majeure du tourisme de nature dans le sud de la France : la navigation en canoë s’est imposée comme une pratique massive, une route ouverte sur la rive nord offre de nombreux points de vue et une réserve naturelle a été créée en 1980. En décembre 1994, la découverte de la grotte Chauvet et de ses magnifiques ensembles de peintures rupestres datées de plus de 30 000 ans a modifié radicalement le paysage touristique : la grotte Chauvet s’ouvre en effet juste en face du célèbre pont d’Arc, à l’entrée même des gorges, là où la concentration des touristes était déjà la plus grande et la plus problématique. Certes, la grotte elle-même n’est pas ouverte aux visiteurs et elle ne le sera peut-être jamais pour des raisons de conservation. Mais on est passé de façon tout à fait inopinée et imprévisible d’une destination touristique dominée par la perception d’un patrimoine naturel, avec tous les problèmes de gestion afférents, à la prise de conscience que la région recelait aussi un formidable trésor d’ordre culturel. Comment se réorganise l’activité, comment se repositionnent les acteurs du tourisme face à une telle redéfinition des enjeux ?
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Bojovic, Bosko. "Byzantin-Balkans-Europe from universal to national: From national to supra national Europe." Zbornik Matice srpske za drustvene nauke, no. 127 (2009): 93–106. http://dx.doi.org/10.2298/zmsdn0927093b.

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Abstract:
(francuski) Les liens entre Byzance, les Balkans et l'Europe sous-tendent une relation d'interaction dans la longue dur?e. Afin de mieux comprendre la sp?cificit? sud-est europ?enne, il est n?cessaire de tenir compte des particularit?s de son patrimoine culturel et historique. Il est notamment important d'avoir en vue les caract?ristiques structurelles r?gionales telles que les rapports entre les institutions d'Etat et les corps de soci?t?, les sp?cificit?s structurelles, culturelles et anthropologiques h?rit?es des p?riodes r?volues, ainsi que des disparit?s quant ? la dynamique des ?chang?s dans le domaine de l'?conomie d'Etat relay?e par l'?conomie de march?. L'inertie des corps repr?sentatifs, les insuffisances des institutions d?mocratiques, la d?liquescence des rapports sociaux, la faiblesse de la soci?t? civile, les lacunes de l'urbanisation. Ph?nom?nes dont les effets entravent de mani?re significative l'apaisement des antagonismes ethno-confessionels, le processus de modernisation, ainsi que la dynamique des int?grations europ?ennes dans la r?gion. Situ? sur un plan g?opolitique cet espace implique une ant?riorit? de zone de contact faite d'enchev?trement, de frictions et d'animosit?s interethniques et confessionnelles issus d'universalismes les plus souvent antagonistes et peu compatibles. Le Sud-Est europ?en comprend en outre un consid?rable potentiel d'alternance entre brassages et synth?ses de diff?rents syst?mes et d'hi?rarchies de valeurs, d'une part, et de charge conflictuelle d'autre part. Faut-il rappeler ainsi l'exp?rience d'un pass? aussi bien r?cent que plus lointain, celui qui ?nonce que c'est dans cette partie de notre Continent que l'Europe joue tout ou partie de son devenir? .
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Battisti, Michèle. "Archives et patrimoine. Volume 1 , Actes du colloque organisé dans le cadre du programme CNRS « Archives de la création » par le Groupe de recherche sur le droit du patrimoine culturel et naturel (CECOJI-CNRS et Faculté Jean Monnet - Université Paris-Sud-XI) ; sous la dir. de Marie Cornu et Jérôme Fromageau, Paris : L’Harmattan, 2004. – 188 p. – (Droit du patrimoine culturel et naturel). – ISBN 2-7475-5902-5 : 16,80 €." Documentaliste-Sciences de l'Information Vol. 42, no. 4 (2005): IV. http://dx.doi.org/10.3917/docsi.424.0314d.

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Jankovic, Zeljka. "Les relations éducatives entre la Serbie et la France dans la période 1936-1940." Prilozi za knjizevnost, jezik, istoriju i folklor, no. 82 (2016): 119–37. http://dx.doi.org/10.2298/pkjif1682119j.

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Abstract:
Le premier XIXe si?cle met la Serbie en contact plus intense avec la France, berceau des valeurs d?mocratiques et du patrimoine culturel europ?en aux yeux des Serbes subissant l?occupation turque depuis des si?cles. C?est ? partir de cette p?riode que commencent ? se d?velopper les liens culturels, politiques et ?ducatifs plus ?troits entre deux pays, particuli?rement renforc?s pendant la Grande Guerre, o? la France aide les jeunes serbes en leur ouvrant la porte de ses ?coles et universit?s. La Convention sign?e en 1920 en vue de la mise en place de la coop?ration intellectuelle et ?ducative (surtout universitaire) des deux pays pr?voyait ?galement la position privil?gi?e de la langue fran?aise au sein du syst?me ?ducatif serbe : en effet, dans les ann?es 30 du XXe si?cle, celleci sera la mati?re la plus enseign?e apr?s la langue serbe et les math?matiques, et le Minist?re des affaires ?trang?res fran?aises enverra r?guli?rement des livres fran?ais, ainsi que des dipl?mes et m?dailles pour les meilleurs ?l?ves. En raison de la croissance de l?influence politique italienne et surtout allemande dans les Balkans, un Congr?s des clubs fran?ais de Yougoslavie, tenu en 1935, marque le d?but des d?marches coordonn?es visant ? renforcer la pr?sence fran?aise dans tous les domaines de la vie sociale yougoslave. Les responsables du D?partement d??ducation aupr?s de l?Ambassade yougoslave ? Paris (Aleksandar Arnautovic puis Milan Markovic) informaient r?guli?rement Belgrade des activit?s dans la capitale fran?aise et ailleurs. Les boursiers du Gouvernement fran?ais (qui accordait la moiti? de la somme totale du budget aux ?tudiants yougoslaves, dont le nombre variait entre 60 et 100 par an dans la p?riode 1936-1940), du retour dans leur pays, r?pandront l?esprit de la culture fran?aise, ainsi que les connaissances acquises dans tous les domaines. Parmi les personnalit?s importantes qui excelleront dans leur m?tier se trouvent : Dr Vukan Cupic, professeur ? l?Universit? de Belgrade et directeur de l?Institut belgradois pour la m?re et l?enfant (boursier du fonds d?Alexandre de Yougoslavie de la mairie de Marseille 1938-1940), le chimiste Pavle Savic qui collaborait avec Ir?ne Curie, Dr Borisav Arsic qui a soutenu la th?se La Vie ?conomique de la Serbie du Sud au XIX si?cle (Paris, France-Balkans, 1936), Dr Branislav Vojnovic, directeur du Th??tre national, Dr Milos Savkovic qui ?tudiait l?influence de la litt?rature fran?aise sur le roman serbe etc. Les jeunes yougoslaves choisissent surtout la litt?rature, les arts et les sciences humaines. D?autre c?t?, le gouvernement yougoslave finan?ait chaque ann?e cinq ?tudiants fran?ais faisant la recherche au sein des universit?s yougoslaves. De nombreuses conf?rences sont dispens?es par les professeurs yougoslaves et fran?ais ; les ?coles franco-serbes, l?Institut fran?ais, les clubs et les associations de l?amiti? donnent les cours de fran?ais ; l?Association des ?tudiants en langue et litt?rature fran?aises organise les soir?es fran?aises et va r?guli?rement en excursions en France ; le Minist?re d??ducation finance les formations estivales des professeurs de fran?ais. Du c?t? fran?ais, l?Institut slave, la Chaire de serbo-croate ? l??cole de langues vivantes orientales avec des professeurs ?minents tels Andr? Vaillant et Andr? Mazon, le Lectorat serbe ? Paris, Strasbourg, Lyon etc. contribuaient aux ?tudes yougoslaves. La langue serbo-croate a ?t? inscrite sur la liste des langues vivantes que les ?l?ves pouvaient passer au baccalaur?at en 1936. Pourtant, cet ?panouissement sera de nouveau menac? par une p?n?tration politique et ?conomique des forces de l?Axe de plus en plus forte ? la veille de la Deuxi?me guerre mondiale : c?est ainsi que l?allemand devient la langue ?trang?re obligatoire au detriment du fran?ais en 1940, les entreprises fran?aises ferment leurs portes, tandis que de nombreuses activit?s culturelles et d?marches ?ducatives cherchent ? pr?server l??tat privil?gi? dont la France jouissait en Serbie depuis la Grande Guerre.
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Parrish, David. "The mosaics of El Jem - C. DULIÈRE and H. SLIM, with contributions by M. ALEXANDER, S. OSTROW, J. G. PEDLEY, D. SOREN, CORPUS DES MOSAÏQUES DE TUNISIE, Vol. III. THYSDRUS, FASC. 1. QUARTIER SUD-OUEST (Institut National du Patrimoine Tunis, in collaboration with a group of American institutions, Tunis 1996). Pp. xvii + 114, 1 fig., 74 pls. (16 in color), 8 fold-out plans. $80 (distributed by Dumbarton Oaks Publishing Service, POB 4066, Baltimore, MD 21211)." Journal of Roman Archaeology 12 (1999): 777–81. http://dx.doi.org/10.1017/s1047759400018663.

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Parrish, David. "Recent books on Tunisian and Algerian mosaics - M. YACOUB, SPLENDEURS DES MOSAÏQUES DE TUNISIE (Éditions de l'Agence Nationale du Patrimoine, Tunis 1995). Pp. 421,206 col. figs. - F. GHEDINI (editor) of Italian edition of M. FANTAR, with contributions by F. BÉJAOUI, S. BEN MANSOUR, L. FOUCHER, F. GHEDINI, N. JEDDI, M. KHANOUSSI, G.-CH. PICARD, H. SLIM, and M. YACOUB, I MOSAICI ROMANI DI TUNISIA (Editoriale Jaca Book SpA, Milan 1995). Pp. 272, many col. ills., some fold-out, 1 map. - S. FERDI, MOSAÏQUES DES EAUX EN ALGÉRIE: UN LANGAGE MYTHOLOGIQUE DES PIERRES (Éditeur Régie Sud Méditerranée, Algiers–Paris 1998). Pp. 193, many col. ills., map." Journal of Roman Archaeology 13 (2000): 716–18. http://dx.doi.org/10.1017/s1047759400019565.

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GUY, G., and L. FORTUN-LAMOTHE. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 5 (2013): 387–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.5.3167.

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Abstract:
Ce numéro de la revue INRA Productions Animales contient un dossier consacré aux dernières avancées de la recherche sur le foie gras. En effet, la démocratisation de la consommation de ce produit haut de gamme a été permise notamment par les efforts de recherche et développement sur l’élevage des palmipèdes à foie gras et la maîtrise de la qualité du produit. Ce dossier est l’occasion de faire en préalable quelques rappels sur cette belle histoire !
 Un peu d’histoire
 La pratique du gavage est une tradition très ancienne, originaire d’Egypte, dont les traces remontent à 2 500 avant JC. Elle avait pour objectif d’exploiter la capacité de certains oiseaux à constituer des réserves énergétiques importantes en un temps court pour disposer d’un aliment très riche. Si les basreliefs datant de l’ancien empire égyptien attestent de la pratique du gavage, il n’existe pas de preuves que les égyptiens consommaient le foie gras ou s’ils recherchaient la viande et la graisse. Ces preuves sont apparues pour la première fois dans l’empire romain. Les romains gavaient les animaux avec des figues et pour eux le foie constituait le morceau de choix. Le nom de jecur ficatum, signifiant « foie d’un animal gavé aux figues », est ainsi à l’origine du mot foie en français. La production de foie gras s’est développée dans le Sud-ouest et l’Est de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles avec le développement de la culture du maïs. Le foie gras est aujourd’hui un met inscrit au patrimoine culturel et gastronomique français (article L. 654-27-1 du code rural défini par la Loi d’Orientation Agricole de 2006).
 Le contexte de la production de foie gras
 Avec près de 72% de la production mondiale en 2012, la France détient le quasi monopole de la production de foie gras. Les autres pays ayant des productions significatives sont la Hongrie et la Bulgarie en Europe Centrale, avec environ 10% pour chacun de ces pays, mais aussi l’Espagne avec 3% de la production. L’Amérique du nord et la Chine représentent les deux autres pôles de production les plus significatifs, mais avec moins de 2% du marché. La production française a connu un essor considérable, sans doute le plus important de toutes les productions agricoles, passant de 5 880 tonnes en 1990 à plus de 19 000 tonnes en 2012. A l’origine, le foie gras était principalement obtenu par gavage des oies, longtemps considérées comme l’animal emblématique de cette production. Aujourd’hui, le canard mulard, hybride d’un mâle de Barbarie (Cairina Moschata) et d’une cane commune (Anas Platyrhynchos), est plus prisé (97% des palmipèdes gavés en France). En France, l’oie a vu de ce fait sa part relative pour la production de foie gras diminuer, et c’est la Hongrie qui contrôle 65% de la production mondiale de foie gras d’oie. Toutefois, cette espèce ne représente que 10% de la production mondiale. La France est également le principal pays consommateur de foie gras avec 71% du total, l’Espagne se classant au second rang avec environ 10%. Compte tenu de son image de produit de luxe et d’exception, le foie gras est consommé un peu partout dans le monde lors des repas de haute gastronomie.
 Les grandes avancées de connaissance et l’évolution des pratiques d’élevage
 L’amélioration des connaissances sur la biologie et l’élevage des palmipèdes à foie gras a permis de rationnaliser les pratiques d’élevage et d’améliorer la qualité du produit. Plusieurs laboratoires de recherche et structures expérimentales, ayant leurs installations propres et/ou intervenant sur le terrain, ont contribué à l’acquisition de ces connaissances : l’INRA avec l’Unité Expérimentale des Palmipèdes à Foie Gras, l’UMR Tandem, le Laboratoire de Génétique Cellulaire, la Station d’Amélioration Génétique des Animaux et l’UR Avicoles, l’Institut Technique de l’AVIculture, la Ferme de l’Oie, le Centre d’Etudes des Palmipèdes du Sud Ouest, le LEGTA de Périgueux, l’ENSA Toulouse, l’ENITA Bordeaux et l’AGPM/ADAESO qui a mis fin en 2004 à ses activités sur les palmipèdes à foie gras. Aujourd’hui ces structures fédèrent leurs activités dans un but de rationalité et d’efficacité. Les avancées des connaissances et leur transfert dans la pratique, associés à une forte demande du marché, sont à l’origine de l’explosion des volumes de foie gras produits. Ainsi, la maîtrise de la reproduction couplée au développement de l’insémination artificielle de la cane commune et à la sélection génétique (Rouvier 1992, Sellier et al 1995) ont permis la production à grande échelle du canard mulard adapté à la production de foie gras. En effet, ses géniteurs, le mâle de Barbarie et la femelle Pékin, ont fait l’objet de sélections spécifiques basées sur l’aptitude au gavage et la production de foie gras de leurs descendants. La connaissance des besoins nutritionnels des animaux et le développement de stratégies d’alimentation préparant les animaux à la phase de gavage ont également été des critères déterminants pour la rationalisation d’un système d’élevage (Robin et al 2004, Bernadet 2008, Arroyo et al 2012).
 La filière s’est par ailleurs structurée en une interprofession (le Comité Interprofessionnel du Foie Gras - CIFOG) qui soutient financièrement des travaux de recherches et conduit des actions (organisation de salons du foie gras par exemple) visant à rendre accessibles toutes les avancées de la filière. Ainsi, l’amélioration du matériel d’élevage (gaveuse hydraulique et logement de gavage) a engendré des gains de productivité considérables (Guy et al 1994). Par exemple, en 20 ans, la taille d’une bande de gavage est passée de deux cents à mille individus. Enfin, la construction de salles de gavage, dont l’ambiance est parfaitement contrôlée autorise désormais la pratique du gavage en toute saison. Des études ont aussi permis de déterminer l’influence des conditions d’abattage et de réfrigération sur la qualité des foies gras (Rousselot-Pailley et al 1994). L’ensemble de ces facteurs a contribué à ce que les possibilités de production soient en cohérence avec la demande liée à un engouement grandissant pour le foie gras.
 Les pratiques d’élevage actuelles
 Aujourd’hui, le cycle de production d’un palmipède destiné à la production de foie gras comporte deux phases successives : la phase d’élevage, la plus longue dans la vie de l’animal (11 à 12 semaines chez le canard ou 14 semaines chez l’oie) et la phase de gavage, d’une durée très courte (10 à 12 jours chez le canard ou 14 à 18 jours chez l’oie). La phase d’élevage se décompose elle même en trois étapes (Arroyo et al 2012). Pendant la phase de démarrage (de 1 à 4 semaines d’âge) les animaux sont généralement élevés en bâtiment clos chauffé et reçoivent à volonté une alimentation granulée. Pendant la phase de croissance (de 4 à 9 semaines d’âge), les animaux ont accès à un parcours extérieur. Ils sont nourris à volonté avec un aliment composé de céréales à 75% sous forme de granulés. La dernière phase d’élevage est consacrée à la préparation au gavage (d’une durée de 2 à 5 semaines) grâce à la mise en place d’une alimentation par repas (220 à 400 g/j). Son objectif est d’augmenter le volume du jabot et de démarrer le processus de stéatose hépatique. Pendant la phase de gavage les animaux reçoivent deux (pour le canard) à quatre (pour l’oie) repas par jour d’une pâtée composée à 98% de maïs et d’eau. Le maïs est présenté soit sous forme de farine (productions de type standard), soit sous forme d’un mélange de graines entières et de farine, soit encore sous forme de grains modérément cuits (productions traditionnelles ou labellisées). 
 En France, on distingue deux types d’exploitations. Dans les exploitations dites en filière longue et de grande taille (au nombre de 3 000 en France), les éleveurs sont spécialisés dans une des phases de la production : éleveurs de palmipèdes dits « prêt-à-gaver », gaveurs ou éleveurs-gaveurs. Ce type de production standard est sous contrôle d’un groupe ou d’une coopérative qui se charge des opérations ultérieures (abattage, transformation, commercialisation ou diffusion dans des espaces de vente à grande échelle). Il existe également des exploitations en filière courte qui produisent les animaux, transforment les produits et les commercialisent directement à la ferme et qui sont généralement de plus petite taille. Ces exploitations « fermières » ne concernent qu’une petite part de la production (10 à 15%), mais jouent un rôle important pour l’image de production traditionnelle de luxe qu’elles véhiculent auprès des consommateurs.
 Pourquoi un dossier sur les palmipèdes à foie gras ?
 Au-delà des synthèses publiées précédemment dans INRA Productions Animales, il nous a semblé intéressant de rassembler et de présenter dans un même dossier les avancées récentes concernant la connaissance de l’animal (articles de Vignal et al sur le séquençage du génome du canard et de Baéza et al sur les mécanismes de la stéatose hépatique), du produit (articles de Théron et al sur le déterminisme de la fonte lipidique du foie gras à la cuisson et de Baéza et al sur la qualité de la viande et des carcasses), ainsi que les pistes de travail pour concevoir des systèmes d’élevage innovants plus durables (article de Arroyo et al).
 L’actualité et les enjeux pour demain
 La filière est soumise à de nombreux enjeux sociétaux qui demandent de poursuivre les efforts de recherche. En effet, pour conserver son leadership mondial elle doit rester compétitive et donc maîtriser ses coûts de production tout en répondant à des attentes sociétales et environnementales spécifiques telles que la préservation de la qualité des produits, le respect du bien-être animal ou la gestion économe des ressources. Ainsi, la production de foie gras est parfois décriée eu égard à une possible atteinte au bien-être des palmipèdes pendant l’acte de gavage. De nombreux travaux ont permis de relativiser l’impact du gavage sur des oiseaux qui présentent des prédispositions à ce type de production : la totale réversibilité de l’hypertrophie des cellules hépatiques (Babilé et al 1998) ; l’anatomie et la physiologie des animaux de même que l’absence de mise en évidence d’une élévation du taux de corticostérone (considéré comme marqueur d’un stress aigu) après l’acte de gavage (Guéméné et al 2007) et plus récemment la mise en évidence de l’aptitude à un engraissement spontané du foie (Guy et al 2013). Le conseil de l’Europe a toutefois émis des recommandations concernant le logement des animaux qui préconisent, la disparition des cages individuelles de contention des canards pendant le gavage au profit des cages collectives. Par ailleurs, il recommande la poursuite de nouvelles recherches pour développer des méthodes alternatives au gavage. Parallèlement, à l’instar des autres filières de productions animales, la filière foie gras doit aussi maîtriser ses impacts environnementaux (voir aussi l’article d’Arroyo et al). Les pistes de recherches concernent prioritairement la maîtrise de l’alimentation, la gestion des effluents et des parcours d’élevage.
 Il reste donc de grands défis à relever pour la filière foie gras afin de continuer à proposer un produitqui conjugue plaisir et durabilité.Bonne lecture à tous !
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CHRIHA, Salem. "The Need of Recognizing and Highlighting the Colonial Urban Heritage of Gafsa’s Mining Basin: The Case of Filej Redeyef." Bulletin de la Société Géographique de Liège, 2022, 265–83. http://dx.doi.org/10.25518/0770-7576.6929.

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Abstract:
Pour chaque nation, le patrimoine urbain représente un élément fondamental de la mémoire collective. De nos jours, la mise en valeur du patrimoine dépasse l’approche quasi-sacrée, qui s’est perpétuée durant des décennies, pour devenir un créneau de développement culturel et touristique. En Tunisie, la sauvegarde du riche patrimoine national est aujourd’hui un sujet d’actualité urgent. Si la patrimonialisation permet de garder des éléments témoins de l’histoire des Tunisiens, elle permet aussi de promouvoir le développement en particulier dans des régions souvent déshéritées. Des efforts existent pour valoriser le patrimoine tunisien quelle que soit sa nature ou sa situation géographique. Toutefois, les résultats restent au-dessous des intentions et de nombreuses richesses patrimoniales demeurent mal valorisées voire ignorées malgré la valeur qu’elles renferment. C’est le cas du patrimoine urbain colonial de la ville minière de Redeyef (El-Filej) au sud-ouest tunisien qui a connu d’importantes altérations suite aux désintérêts et à la défaillance des autorités et des nouveaux habitants en matière de valorisation du patrimoine et à la pression démographique qui rend d’autant plus vulnérables des espaces urbains historiques.
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BEN ALI, Fouad, and Ali Abdelmonem ZRIBI. "ARCHITECTURE TROGLODYTIQUE." URBAN ART BIO 2, no. 1 (2023). http://dx.doi.org/10.35788/uab.v2i1.95.

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Abstract:
Compte tenu de la reconnaissance actuelle de l'importance de l'architecture vernaculaire qui garantit l'efficacité énergétique et le respect de l'environnement, le patrimoine architectural troglodytique, qui a longtemps été considéré comme une architecture d'habitation inadaptée, présente en réalité des qualités écologiques et des propriétés architecturales et culturelles intéressantes. L'architecture troglodyte du sud tunisien est l'un des patrimoines les plus précieux et les plus représentatifs du sud de la Méditerranée. Elle représente le résultat du génie créatif de l'homme, en utilisant les ressources naturelles locales pour survivre dans un environnement extrême. En 2020, cette architecture a été inscrite sur la liste indicative du patrimoine mondial de l'Unesco. Malgré cela, les habitations troglodytiques du sud tunisien sont abandonnées. Peu de leurs habitants vivent encore dans les environs. Seules quelques grottes de ces troglodytes ont été restaurées de manière folklorique pour des visites touristiques. Bien que ce patrimoine culturel soit resté relativement à l'abri des dégradations humaines pendant longtemps, il est aujourd'hui de plus en plus exposé à de multiples menaces qui l'affectent gravement (Khannoussi 2009). La présente publication se veut une contribution efficace à l'état de l'art, à la sauvegarde, à la valorisation et au développement durable des sites troglodytiques, et à la préparation du dossier de nomination de ce patrimoine architectural pour son inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco (LPM).
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BEN ALI, Fouad, and Ali Abdelmonem ZRIBI. "ARCHITECTURE TROGLODYTIQUE Sauvegarde, Mise en valeur et Développement durable TOME 2." URBAN ART BIO 2, no. 2 (2023). http://dx.doi.org/10.35788/uab.v2i2.104.

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Abstract:
Après un premier volume contenant plusieurs textes se rapportant au colloque sur « L’architecture troglodytique, sauvegarde, valorisation et développement soutenable » tenu les 24 et 25 décembre 2022 à Gafsa (Tunisie), nous introduisons aujourd‟hui, le deuxième volume qui contient les neuf textes qui ont été acceptés après évaluation par les pairs. Il s‟agit d‟une centaine de pages produites par des chercheur.es de diverses spécialités : des architectes, des designers et des historiens. Les mots clefs transversaux relayés par eux sont : patrimoine, l‟architecture troglodytique, Tunisie, et surtout dans ses régions du Sud, les menaces qui pèsent sur le patrimoine, la problématique de sa conservation et sauvegarde et, in fine, la reconversion et la valorisation de ce patrimoine en croissance et développement économique et sociale durable.Les textes ont traité de divers sites, villages et des habitations humaines dans des lieux très connus en Tunisie : Matmata, Toujène, Sned Jebel, Gafsa, etc. Certains ont une valeur touristique et sont reconnus à l‟échelle nationale et internationale. D‟autres le sont moins ou sont au début d‟un processus de patrimonialisation itérative et parfois problématique.L‟effort fourni par les auteurs pour étudier des cas d‟une grande originalité permet de reconstruire et valider un réseau de concepts dont l‟importance est capitale dans la mise en intelligibilité de la démarche patrimoniale. Certains nécessitent approfondissement et surtout articulation par rapport aux objets de recherche traités par les uns et par les autres. Celui de la « ressource patrimoniale » est une entrée fructueuse pour aborder d‟une manière synthétique des études de cas aussi variées. En fait, une ressource patrimoniale est l‟ensemble des ressources disponibles sur un lieu, un espace précis dont la gestion est réglée par le double souci d‟en conserver l‟usufruit et d‟en assurer la transmission. Cela implique que toute approche du patrimoine se fonde sur le concept de ressource, à savoir un bien qui préexiste ou qui est produit pour être valorisé dans un contexte économique, culturel et technologique.
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Slimane, Ouafa. "Le patrimoine culturel subaquatique en Tunisie : défis et opportunités (Étude de cas : le littoral nord et le Cap Bon)." Libyan Studies, September 22, 2023, 1–8. http://dx.doi.org/10.1017/lis.2023.14.

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Abstract:
Abstract This article summarises the research, protection, enhancement and awareness-raising activities carried out on coastal and submerged archaeological sites and wrecks discovered on the northern and Cap Bon coasts in Tunisia. The objective of these activities is to better understand and protect the underwater cultural heritage, while ensuring its preservation for future generations. The article also highlights the policy put in place by the supervisory institution to ensure an integrated and sustainable management of this heritage, despite the challenges it faces, in accordance with the principles of the 2001 UNESCO Convention on the Protection of the Underwater Cultural Heritage, ratified by Tunisia in 2009. Furthermore, the article stresses the importance of coordinating the conservation of this heritage with local development, while promoting responsible tourism practices, as part of Tunisia's active search to enhance its tourism and cultural potential – as a source of sustainable development in the coastal and maritime areas concerned.
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Costa, Miguel Reimão, Nouri Boukhchim, Desidério Batista, and Meriem Marzouki. "L’architecture et le paysage du village berbère de Zraoua dans les montagnes du sud-est de la Tunisie : le patrimoine dans un lieu en voie d’abandon." Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, May 29, 2023. http://dx.doi.org/10.4000/craup.12586.

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Tapsoba, Lassané. "Technologies de l’information et valorisation du patrimoine culturel et touristique africain : le cas du site classé UNESCO des « ruines de Loropéni » au sud-ouest du Burkina Faso." Téoros: Revue de recherche en tourisme 40, no. 2 (2021). http://dx.doi.org/10.7202/1084556ar.

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Dunoyer, Christiane. "Monde alpin." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.101.

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Abstract:
Après avoir été peint et décrit avec des traits plus pittoresques qu’objectifs par les premiers voyageurs et chercheurs qui traversaient les Alpes, mus tantôt par l’idée d’un primitivisme dont la difformité et la misère étaient l’expression la plus évidente, tantôt par la nostalgie du paradis perdu, le monde alpin a attiré le regard curieux des folkloristes à la recherche des survivances du passé, des anciennes coutumes, des proverbes et des objets disparus dans nombre de régions d’Europe. Au début du XXe siècle, Karl Felix Wolff (1913) s’inspire de la tradition des frères Grimm et collecte un nombre consistant de légendes ladines, avec l’objectif de redonner une nouvelle vie à un patrimoine voué à l’oubli. Tout comme les botanistes et les zoologues, les folkloristes voient le monde alpin comme un « merveilleux conservatoire » (Hertz 1913 : 177). Un des élèves les plus brillants de Durkheim, Robert Hertz, analyse finement ces « formes élémentaires de la vie religieuse » en étudiant le pèlerinage de Saint Besse, qui rassemble chaque année les populations de Cogne (Vallée d’Aoste) et du Val Soana (Piémont) dans un sanctuaire à la montagne situé à plus de 2000 mètres d’altitude. Après avoir observé et questionné la population locale s’adonnant à ce culte populaire, dont il complète l’analyse par des recherches bibliographiques, il rédige un article exemplaire (Hertz 1913) qui ouvre la voie à l’anthropologie alpine. Entre 1910 et 1920, Eugénie Goldstern mène ses enquêtes dans différentes régions de l’arc alpin à cheval entre la France, la Suisse et l’Italie : ses riches données de terrain lui permettent de réaliser le travail comparatif le plus complet qui ait été réalisé dans la région (Goldstern 2007). Une partie de sa recherche a été effectuée avec la supervision de l’un des fondateurs de l’anthropologie française et l’un des plus grands experts de folklore en Europe, Arnold Van Gennep. Pour ce dernier, le monde alpin constitue un espace de prédilection, mais aussi un terrain d’expérimentation et de validation de certaines hypothèses scientifiques. « Dans tous les pays de montagne, qui ont été bien étudiés du point de vue folklorique […] on constate que les hautes altitudes ne constituent pas un obstacle à la diffusion des coutumes. En Savoie, le report sur cartes des plus typiques d’entre elles montre une répartition nord-sud passant par-dessus les montagnes et les rivières et non pas conditionnée par elles » (Van Gennep 1990 : 30-31). L’objectif de Van Gennep est de comprendre de l’intérieur la « psychologie populaire », à savoir la complexité des faits sociaux et leur variation. Sa méthode consiste à « parler en égal avec un berger » (Van Gennep 1938 : 158), c’est-à-dire non pas tellement parler sa langue au sens propre, mais s’inscrire dans une logique d’échange actif pour accéder aux représentations de son interlocuteur. Quant aux nombreuses langues non officielles présentes sur le territoire, quand elles n’auraient pas une fonction de langue véhiculaire dans le cadre de l’enquête, elles ont été étudiées par les dialectologues, qui complétaient parfois leurs analyses des structures linguistiques avec des informations d’ordre ethnologique : les enseignements de Karl Jaberg et de Jakob Jud (1928) visaient à associer la langue à la civilisation (Wörter und Sachen). Dans le domaine des études sur les walsers, Paul Zinsli nous a légué une synthèse monumentale depuis la Suisse au Voralberg en passant par l’Italie du nord et le Liechtenstein (Zinsli 1976). Comme Van Gennep, Charles Joisten (1955, 1978, 1980) travaille sur les traditions populaires en réalisant la plus grande collecte de récits de croyance pour le monde alpin, entre les Hautes-Alpes et la Savoie. En 1973, il fonde la revue Le monde alpin et rhodanien (qui paraîtra de 1973 à 2006 en tant que revue, avant de devenir la collection thématique du Musée Dauphinois de Grenoble). Si dans l’après-guerre le monde alpin est encore toujours perçu d’une manière valorisante comme le reliquaire d’anciens us et coutumes, il est aussi soumis à la pensée évolutionniste qui le définit comme un monde arriéré parce que marginalisé. C’est dans cette contradiction que se situe l’intérêt que les anthropologues découvrent au sein du monde alpin : il est un observatoire privilégié à la fois du passé de l’humanité dont il ne reste aucune trace ailleurs en Europe et de la transition de la société traditionnelle à la société modernisée. En effet, au début des années 1960, pour de nombreux anthropologues britanniques partant à la découverte des vallées alpines le constat est flagrant : les mœurs ont changé rapidement, suite à la deuxième guerre mondiale. Cette mutation catalyse l’attention des chercheurs, notamment l’analyse des relations entre milieu physique et organisation sociale. Même les pionniers, s’ils s’intéressent aux survivances culturelles, ils se situent dans un axe dynamique : Honigmann (1964, 1970) entend démentir la théorie de la marginalité géographique et du conservatisme des populations alpines. Burns (1961, 1963) se propose d’illustrer la relation existant entre l’évolution socioculturelle d’une communauté et l’environnement. Le monde alpin est alors étudié à travers le prisme de l’écologie culturelle qui a pour but de déterminer dans quelle mesure les caractéristiques du milieu peuvent modeler les modes de subsistance et plus généralement les formes d’organisation sociale. Un changement important a lieu avec l’introduction du concept d’écosystème qui s’impose à partir des années 1960 auprès des anthropologues penchés sur les questions écologiques. C’est ainsi que le village alpin est analysé comme un écosystème, à savoir l’ensemble complexe et organisé, compréhensif d’une communauté biotique et du milieu dans lequel celle-ci évolue. Tel était l’objectif de départ de l’étude de John Friedl sur Kippel (1974), un village situé dans l’une des vallées des Alpes suisses que la communauté scientifique considérait parmi les plus traditionnelles. Mais à son arrivée, il découvre une réalité en pleine transformation qui l’oblige à recentrer son étude sur la mutation sociale et économique. Si le cas de Kippel est représentatif des changements des dernières décennies, les différences peuvent varier considérablement selon les régions ou selon les localités. Les recherches d’Arnold Niederer (1980) vont dans ce sens : il analyse les Alpes sous l’angle des mutations culturelles, par le biais d’une approche interculturelle et comparative de la Suisse à la France, à l’Italie, à l’Autriche et à la Slovénie. John Cole et Eric Wolf (1974) mettent l’accent sur la notion de communauté travaillée par des forces externes, en analysant, les deux communautés voisines de St. Felix et Tret, l’une de culture germanique, l’autre de culture romane, séparées par une frontière ethnique qui fait des deux villages deux modèles culturels distincts. Forts de leur bagage d’expériences accumulées dans les enquêtes de terrain auprès des sociétés primitives, les anthropologues de cette période savent analyser le fonctionnement social de ces petites communautés, mais leurs conclusions trop tributaires de leur terrain d’enquête exotique ne sont pas toujours à l’abri des généralisations. En outre, en abordant les communautés alpines, une réflexion sur l’anthropologie native ou de proximité se développe : le recours à la méthode ethnographique et au comparatisme permettent le rétablissement de la distance nécessaire entre l’observateur et l’observé, ainsi qu’une mise en perspective des phénomènes étudiés. Avec d’autres anthropologues comme Daniela Weinberg (1975) et Adriana Destro (1984), qui tout en étudiant des sociétés en pleine transformation en soulignent les éléments de continuité, nous nous dirigeons vers une remise en cause de la relation entre mutation démographique et mutation structurale de la communauté. Robert Netting (1976) crée le paradigme du village alpin, en menant une étude exemplaire sur le village de Törbel, qui correspondait à l’image canonique de la communauté de montagne qu’avait construite l’anthropologie alpine. Pier Paolo Viazzo (1989) critique ce modèle de la communauté alpine en insistant sur l’existence de cas emblématiques pouvant démontrer que d’autres villages étaient beaucoup moins isolés et marginaux que Törbel. Néanmoins, l’étude de Netting joue un rôle important dans le panorama de l’anthropologie alpine, car elle propose un nouvel éclairage sur les stratégies démographiques locales, considérées jusque-là primitives. En outre, sur le plan méthodologique, Netting désenclave l’anthropologie alpine en associant l’ethnographie aux recherches d’archives et à la démographie historique (Netting 1981) pour compléter les données de terrain. La description des interactions écologiques est devenue plus sophistiquée et la variable démographique devient cruciale, notamment la relation entre la capacité de réguler la consistance numérique d’une communauté et la stabilité des ressources locales. Berthoud (1967, 1972) identifie l’unité de l’aire alpine dans la spécificité du processus historique et des différentes trajectoires du développement culturel, tout en reconnaissant l’importance de l’environnement. C’est-à-dire qu’il démontre que le mode de production « traditionnel » observé dans les Alpes n’est pas déterminé par les contraintes du milieu, mais il dérive de la combinaison d’éléments institutionnels compatibles avec les conditions naturelles (1972 : 119-120). Berthoud et Kilani (1984) analysent l’équilibre entre tradition et modernité dans l’agriculture de montagne dans un contexte fortement influencé par le tourisme d’hiver. Dans une reconstruction et analyse des représentations de la montagne alpine depuis la moitié du XVIIIe siècle à nos jours, Kilani (1984) illustre comment la vision du monde alpin se dégrade entre 1850 et 1950, au fur et à mesure de son insertion dans la société globale dans la dégradation des conditions de vie : il explique ainsi la naissance dans l’imaginaire collectif d’une population primitive arriérée au cœur de l’Europe. Cependant, à une analyse comparative de l’habitat (Weiss 1959 : 274-296 ; Wolf 1962 ; Cole & Wolf 1974), de la dévolution patrimoniale (Bailey 1971 ; Lichtenberger 1975) ou de l’organisation des alpages (Arbos 1922 ; Parain 1969), le monde alpin se caractérise par une surprenante variation, difficilement modélisable. Les situations de contact sont multiples, ce qui est très évident sur le plan linguistique avec des frontières très fragmentées, mais de nombreuses autres frontières culturelles européennes traversent les Alpes, en faisant du monde alpin une entité plurielle, un réseau plus ou moins interconnecté de « upland communities » (Viazzo 1989), où les éléments culturels priment sur les contraintes liées à l’environnement. Aux alentours de 1990, la réflexion des anthropologues autour des traditions alpines, sous l’impulsion de la notion d’invention de la tradition, commence à s’orienter vers l’étude des phénomènes de revitalisation (Boissevain 1992), voire de relance de pratiques ayant subi une transformation ou une rupture dans la transmission. Cette thèse qui a alimenté un riche filon de recherches a pourtant été contestée par Jeremy MacClancy (1997) qui met en avant les éléments de continuité dans le culte de Saint Besse, presqu’un siècle après l’enquête de Robert Hertz. La question de la revitalisation et de la continuité reste donc ouverte et le débat se poursuit dans le cadre des discussions qui accompagnent l’inscription des traditions vivantes dans les listes du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
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