Academic literature on the topic 'Paysages forestiers – Gestion'

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Journal articles on the topic "Paysages forestiers – Gestion"

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Karsenty, Alain. "Is sustainable logging possible in Africa’s dense forest?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 336 (September 6, 2018): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2018.336.a31615.

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Abstract:
René Catinot, qui fut directeur des recherches forestières au CTFT (Centre Technique Forestier Tropical, qui deviendra le département Forêt du Cirad) et figure historique de la foresterie tropicale française, se posait cette question au début des années 1960. Dès leur arrivée en Afrique Tropicale, nous dit Catinot, « les Forestiers chargés de la gestion de la forêt dense ont cherché à la régénérer ». Les connaissances forestières de milieux tempérés sont insuffisantes face à des forêts qui comportent 200 à 300 espèces, mais qui contiennent nettement moins de bois qu’une forêt aménagée en zone tempérée. Un débat oppose alors les tenants d’une régénération naturelle à ceux de la régénération artificielle. Le problème de l’exploitation sélective tropicale, particulièrement en Afrique, est le faible taux de prélèvement qui limite l’arrivée de lumière au sol et empêche la germination nécessaire au renouvellement des espèces les plus appréciées commercialement, lesquelles sont souvent à tendance héliophile. Catinot est affirmatif « il ne faut pas compter sur la Nature seule pour la régénérer ». Les techniques sylvicoles s’emploient, dès lors, à favoriser ces espèces commerciales, soit en « stimulant la croissance des plants préexistants » (sylviculture utilisant la régénération naturelle), soit en « transplantant dans les forêts épuisées par l’exploitation des plants d’essences nobles préalablement produits en pépinière » (régénération artificielle). Le langage sur la « noblesse » des essences trahit les conceptions de l’époque. Le terme de « diversité biologique » n’apparaitra qu’en 1968 et il faudra encore quelques années pour comprendre que la biodiversité ne se limite pas à la somme des espèces, mais représente l'ensemble des interactions entre les êtres vivants. Que nous dit Catinot, qui exprime bien la pensée des forestiers tropicaux de l’époque ? La sylviculture utilisant la régénération naturelle, « c’est avant tout une destruction lente et prudente du couvert » en utilisant délianage, dégagement et empoisonnement des « espèces gênantes ». Quant à la régénération artificielle, « il faut bien détruire la forêt préexistante pour donner aux plants la lumière indispensable à leur croissance ». Ce langage serait inaudible aujourd’hui, à l’heure où l’on cherche à promouvoir « l’exploitation à faible impact » et où la certification Forest Stewardship Council « de bonne gestion forestière » (FSC) s’interroge sur la compatibilité de l’exploitation, même à faible impact, avec le maintien de « paysages forestiers intacts »...
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Kleinschroth, Fritz, Sylvie Gourlet-Fleury, Valéry Gond, Plinio Sist, and John R. Healey. "LOGGING ROADS IN TROPICAL FORESTS: SYNTHESIS OF LITERATURE WRITTEN IN FRENCH AND ENGLISH HIGHLIGHTS ENVIRONMENTAL IMPACT REDUCTION THROUGH IMPROVED ENGINEERING." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 328, no. 328 (July 20, 2017): 13. http://dx.doi.org/10.19182/bft2016.328.a31299.

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Abstract:
Les pistes forestières sont considérées comme des causes majeures de dégrada- tion des forêts en raison de leurs impacts directs et indirects sur le fonctionnement et la diversité des écosystèmes. Compte tenu de l’importance de l’exploitation forestière tropi- cale dans le monde, la bonne gestion de l’in- frastructure routière est cruciale pour réduire les impacts environnementaux associés à ces activités tout en réduisant les coûts des opé- rations. Notre étude visait à analyser comment la question des pistes de débardage avait été traitée dans la littérature scientifique. Des études publiées depuis 65 ans, la plupart en français, dans la revue Bois et Forêts des Tro- piques (BFT), ont été comparées à une série d’études plus récentes extraites des bases de données Scopus et Web of Knowledge. La moitié des articles BFT datent d’avant 1972, alors que les bases de données plus géné- ralistes indiquent une augmentation régu- lière, depuis cette date, du nombre d’articles publiés sur ce thème, qui atteint aujourd’hui un niveau record. Sur l’ensemble de la biblio- graphie, nous avons sélectionné, à des fins d’évaluation critique, 126 articles traitant des impacts et de la gestion des pistes forestières tropicales. Les articles de BFT se caractérisent par une attention particulière portée à des questions pratiques d’ingénierie, tandis que de nombreux articles rédigés en anglais se concentrent sur l’identification des impacts sur les écosystèmes forestiers. Les impacts environnementaux liés aux pistes forestières proviennent de la destruction du couvert pen- dant leur construction, de l’accroissement des effets de lisière, de l’érosion des sols, de la perturbation de la faune et de l’accès plus facile aux forêts pour la chasse et la colonisa- tion agricole. Nous présentons, sur la base de cette revue de la littérature, une liste de recommandations permettant de réduire ces impacts. En conclusion, nous constatons, que malgré l’intérêt continu pour le sujet des pistes forestières, nous savons très peu de choses sur leur devenir à long terme dans les paysages forestiers.
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Razafintsalama, Voahiraniaina, Tahiana Ramananantoandro, Christophe Belloncle, Gabrielle L. Rajoelison, and Jean-Pierre Sorg. "Utilisations villageoises et potentialités technologiques des bois de forêts secondaires dans le Menabe central, Madagascar." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 320, no. 320 (March 17, 2014): 59. http://dx.doi.org/10.19182/bft2014.320.a20544.

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Abstract:
Les forêts secondaires sont actuellement des composantes importantes de nom- breux paysages forestiers. Dans le Menabe central, au Sud-Ouest de Madagascar, la valorisation des forêts secondaires permet de mieux assurer le maintien des forêts pri- maires qui ont tendance à se raréfier et qui sont actuellement intégrées dans un sys- tème de gestion plus stricte à travers la mise en place d’une aire protégée. Cette étude a été menée pour mieux connaître les utilisations villageoises et les potentialités des forêts secondaires dans la région du Menabe. L’approche socio-économique a permis d’identifier trois types d’utilisations des bois prélevés dans les forêts secon- daires : les constructions permanentes, les constructions légères et les sources d’éner- gie. Trois espèces de forêts secondaires ont été identifiées comme prioritaires dans les choix des villageois : Rhopalocarpus luci- dus, Ziziphus mauritiana et Grewia picta. L’analyse des caractères physico-méca- niques des bois de ces trois espèces a mis en évidence des propriétés technologiques intéressantes, comparables aux quatre espèces de référence devenues rares ou absentes dans leur zone de prélèvement : Hernandia voyroni, Dalbergia spp., Cedre- lopsis grevei, Commiphora mafaiboa. Ces forêts secondaires méritent désormais d’être prises en compte et valorisées dans le cadre des politiques de gestion forestière au niveau national et international pour assurer leur durabilité.
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Sablayrolles, Philippe, Hildemberg Cruz, Marcelo Santos Melo, Isabel Garcia Drigo, and Plinio Sist. "Le potentiel de la production forestière paysanne en Amazonie brésilienne." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 315, no. 315 (March 1, 2013): 51. http://dx.doi.org/10.19182/bft2013.315.a20539.

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Abstract:
Dans l'État du Pará, 60 % des forêts destinées à l'aménagement sont des forêts paysannes. Les concessions forestières d'entreprise ne pourront fournir au mieux que la moitié de la consommation actuelle. À quelques exceptions près, les communautés traditionnelles et les familles paysannes n'ont ni l'expérience technique ni la capacité économique pour conduire l'exploitation commerciale des bois : l'aménagement est réalisé par le biais d'accords avec une entreprise, selon différentes modalités. Dans ce contexte, les contrats entre communautés et entreprise sont de nature très variée et aboutissent au contrôle total par les entreprises privées de toutes les opérations, du plan d'aménagement à l'exploitation. Les politiques publiques et la législation forestière cherchent aujourd'hui à améliorer les capacités des communautés locales à défendre leurs intérêts dans le cadre de tels partenariats. Cette étude analyse le cadre financier de l'entreprise par rapport à l'organisation paysanne pour son exécution, et les éléments clés qui permettent un meilleur contrôle : les inventaires pré- exploitation, la diversification de la production de bois d'oeuvre et de produits forestiers non ligneux, la commercialisation, le suivi et le contrôle des opérations d'exploitation. Il est proposé des pistes de politiques publiques qui doivent aider à la diffusion de l'aménagement paysan dans différentes contextes fonciers : unités de conservation et forêts de production, périmètres de colonisation agricole. L'article discute des modalités d'action et d'implantation d'un service public d'assistance technique et financière au profit des agriculteurs et des communautés. Le potentiel de l'intégration de la gestion forestière au sein des systèmes de production paysans est discuté dans le cadre du débat actuel de réforme du code forestier. (Résumé d'auteur)
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Günter, Sven, Michael Weber, Bernd Stimm, and Reinhard Mosandl. "Lier la sylviculture tropicale à la gestion forestière durable." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 314, no. 314 (December 1, 2012): 25. http://dx.doi.org/10.19182/bft2012.314.a20487.

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Abstract:
Depuis l'émergence du concept de la " gestion durable des ressources " dans les dernières décennies du XXe siècle, les aspects écologiques, technologiques et socio-économiques constituent les piliers de la gestion forestière durable. Alors que la production de bois et de produits forestiers non ligneux (PFNL) a longtemps été l'objectif premier de la gestion forestière, la demande de services forestiers écologiques s'accroît aujourd'hui en parallèle. Cependant, les systèmes de gestion forestière tropicale ont été conçus pour la plupart il y a fort longtemps, avec pour but principal la production de bois. Cet article présente une approche en six étapes pour passer de la sylviculture tropicale classique axée sur la production de bois à des approches plus globales visant à assurer une gestion réellement durable des ressources forestières. Cet objectif est particulièrement important sous les tropiques, où la production de bois est désormais menacée par un rythme de déforestation alarmant et par l'importance accrue des ressources forestières pour assurer la subsistance des populations locales. L'augmentation des superficies forestières concurrence fortement les autres objectifs d'utilisation des terres, et l'intensification permettant d'accroître la production à l'hectare est donc une approche prometteuse pour résoudre ce problème majeur, par exemple par la mise en oeuvre des techniques sylvicoles à rotations courtes, la domestication d'essences ou l'aménagement des sites. La diversification des structures et des services forestiers est une stratégie complémentaire importante visant à remédier à la dégradation éventuelle des forêts et aux pénuries d'autres biens ou services, et de ce fait à contribuer à la gestion durable à l'échelle d'un paysage. Les échelles de gestion, temporelles et spatiales, doivent donc être adaptées aux besoins des exploitants forestiers individuels (pour la production de bois, par exemple) mais aussi à ceux de la collectivité (eau, biodiversité, stockage du carbone...). La gestion forestière durable dépend fortement de son acceptation par l'ensemble des intéressés, et les approches participatives peuvent y contribuer de façon significative. Cet article présente des exemples montrant comment l'intégration de la sylviculture et de la gestion forestière permet, en englobant tous les aspects indiqués ci-dessus, de contrer la gestion de conception purement extractive pour aboutir à une approche sylvicole moderne en termes de gestion adaptive de l'écosystème. L'autonomie des acteurs sociaux et des mécanismes de marché opérationnels pour les produits et services autres que le bois sont des éléments incontournables de la planification sylvicole moderne, mais n'ont aucune utilité pour la gestion forestière durable tant qu'ils ne s'accompagnent pas d'une solide connaissance des fonctions et processus écologiques et d'une bonne compréhension des impacts des interventions humaines. La sylviculture tropicale et la gestion durable des forêts dépendent l'une comme l'autre de la connaissance des écosystèmes et de son application pratique sur le terrain.
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Lescuyer, Guillaume, and Julienne Nadège Essoungou. "Gestion forestière multi-usages en Afrique centrale : perceptions, mises en oeuvre et évolutions." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 315, no. 315 (March 1, 2013): 29. http://dx.doi.org/10.19182/bft2013.315.a20536.

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Abstract:
Quoique la gestion forestière multiusages (Gfmu) soit promue par les codes forestiers d'Afrique centrale, cette approche reste mal comprise et peu mise en oeuvre pour les forêts de production et les forêts communautaires. L'article présente les résultats de 62 entretiens avec des personnes impliquées dans la gestion forestière au Cameroun, au Gabon et en République démocratique du Congo, et fait ressortir trois interprétations de la Gfmu : une exploitation durable du bois intégrant secondairement les usages des autres acteurs ; une utilisation coutumière des ressources par les populations locales ; une gestion planifiée et formelle de la diversité des biens et fonctions fournis par ces écosystèmes. L'analyse détaillée de huit études de cas montre en pratique que l'aménagement durable de la forêt se focalise presque toujours sur l'exploitation du bois ; quoique l'utilisation du gibier et la collecte des produits forestiers non ligneux soient systématiquement mentionnés dans les documents d'aménagement. À l'inverse, les services environnementaux - séquestration du carbone, protection des bassins versants - ou les biens publics y sont quasi absents. L'inscription de différents usages dans les documents de gestion ne suffit toutefois pas pour qu'ils soient toujours mis en oeuvre sur le terrain. Trois pistes sont explorées pour renforcer l'application de la Gfmu dans le bassin du Congo : concevoir la Gfmu à l'échelle du paysage et non à celle du massif forestier ; améliorer le contenu des documents d'aménagement forestier pour y inclure et valoriser l'ensemble des usages de la forêt ; renforcer le contrôle de l'application effective des documents de gestion, grâce à la certification ou à un meilleur contrôle du respect de la légalité.
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BOURGOIN, Clément. "Un cadre d'évaluation de la vulnérabilité écologique des forêts dans les fronts de déforestation tropicaux à partir de l'évaluation de la dégradation des forêts dans une approche paysagère : études de cas au Brésil et Vietnam." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 346 (January 13, 2021): 81–82. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.346.a36294.

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Abstract:
La conservation du couvert forestier tropical est essentielle pour assurer la fourniture durable de services écosystémiques. Cependant, l'accroissement de la population, la demande de produits agricoles et les changements dans l'utilisation des terres affectent leur durabilité. L'objectif de cette thèse est de développer une approche multidimensionnelle pour évaluer la dégradation des forêts et les relations avec la dynamique de l'utilisation des terres afin d’estimer leur vulnérabilité. La thèse a été appliquée à Paragominas (Brésil) et Di Linh (Vietnam). À Paragominas, la dégradation est directement liée à l’exploitation sélective du bois et au feu, impliquant des changements dans la structure forestière. Grâce aux outils de télédétection, nous avons cartographié la biomasse forestière aérienne à partir de données de stock de carbone et avons étudié les conséquences de la dégradation sur les structures forestières. Nous avons aussi constaté que 58 % de la dégradation était expliquée par l’analyse des changements d’occupation du sol. La distribution des forêts dégradées est pilotée par la fragmentation issue de l’expansion du soja mais est aussi associée à la déforestation récente et aux pratiques de culture sur brûlis. À Di Linh, la dégradation est due à l'empiètement de la culture de café. L'inventaire des différents types d’occupation du sol, combiné aux images Sentinel-2, a permis de cartographier la couverture du sol actuelle. Nous avons construit des trajectoires de dynamique paysagère afin de caractériser l'expansion de la frontière agricole. Nous avons identifié des trajectoires de dégradation et de fragmentation qui affectent le couvert forestier à différentes intensités. Ensemble, ces indicateurs ont mis en évidence des points chauds de vulnérabilité. Grâce aux approches et aux indicateurs de télédétection développés à l'échelle de la forêt et du paysage, nous avons fourni un diagnostic holistique des forêts dans les paysages modifiés par l'homme. Cette thèse vise à ouvrir la voie à une gestion adaptée et prioritaire des forêts dégradées à l'échelle du paysage.
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Simenel, Romain, Mohammed Aderghal, Mohamed Sabir, and Laurent Auclair. "Cairn, borne ou belvédère ? Quand le naturalisme et l'analogisme négocient la limite entre espace cultivé et forêt au Maroc." Anthropologica 58, no. 1 (May 5, 2016): 60–76. http://dx.doi.org/10.3138/anth.581.a04.

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Abstract:
À partir des usages et représentations que les services forestiers et les communautés du Maroc rural se font du cairn, monticule rocheux servant de borne, le propos de cet article est de montrer comment l'ontologie naturaliste véhiculée par le code forestier s'oppose à l'ontologie analogique locale sur le statut à donner à la frontière entre espace cultivé et forêt. Pour le code forestier, le cairn se résume strictement à une borne de cadastre fidèle à une optique de topographe dans le cadre d'une organisation technocratique de l'espace. L'usage que les communautés du Maroc rural se font des cairns est bien plus polyvoque. Si délimiter est une des fonctions attribuées au cairn, il est aussi perçu comme une borne d'étape de saint, comme un point de rencontre entre le monde des humains (l'espace cultivé) et celui des génies (la forêt), comme un belvédère et comme un lieu rituel. Alors que le code forestier se limite à voir dans le cairn un outil pour transposer une rationalité de droits dans le territoire, les communautés l'inscrivent dans une sémiotique de l'espace. Malgré ces écarts de points de vue, dans la pratique les cairns de domanialisation de la forêt s'avèrent être des points de négociation des ontologies résultant des interactions complexes entre forestiers et paysans. Dans la région d'Essaouira, l'appropriation symbolique de l'intervention du forestier par les communautés berbérophones se réalise par l'investissement rituel du bornage domanial par les femmes. Au final, l'article tentera de démontrer que la négociation des ontologies autour du cairn a pour effet l'hybridation des modalités de gestion forestière, et donc des politiques publiques.
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Barrette, Martin, and Louis Bélanger. "Reconstitution historique du paysage préindustriel de la région écologique des hautes collines du Bas-Saint-Maurice." Canadian Journal of Forest Research 37, no. 7 (July 2007): 1147–60. http://dx.doi.org/10.1139/x06-306.

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Abstract:
L’aménagement écosystémique nécessite une bonne connaissance de base des écosystèmes vierges et de leur fonctionnement. Toutefois, dans la plupart des régions du Québec, le paysage forestier d’origine a été altéré par les activités humaines. Afin de valider la gestion des écosystèmes effectuée en Basse-Mauricie, le paysage préindustriel des hautes collines du Bas-Saint-Maurice a été caractérisé par l’analyse de 18 inventaires forestiers de l’industrie des pâtes et papiers datant du début du 20e siècle. L’analyse de ces inventaires a révélé la prédominance des peuplements au stade mature ayant une structure diamétrale irrégulière. Les deux tiers de ces peuplements étaient de type mélangé, alors qu’une très faible proportion des peuplements matures était de type feuillu. Le volume résineux était principalement constitué de sapin baumier ( Abies balsamea (L.) Mill.) et d’épinettes rouge ( Picea rubens Sarg.) et noire ( Picea mariana (Mill.) BSP). Enfin, l’analyse des inventaires historiques nous indique l’existence, dans le paysage préindustriel, d’un régime de perturbations mixte où les feux et les épidémies d’insectes sévères coexistaient avec les perturbations partielles. Dans une perspective plus large, cette étude a démontré l’importance et l’utilité pour l’aménagement écosystémique de conserver les archives d’inventaires forestiers, car dans bien des cas, celles-ci constituent les seules références au paysage préindustriel.
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Peltier, Regis. "Quelle place pour l’agroforesterie dans l’avenir des forêts tropicales ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 341 (August 20, 2019): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.341.a31769.

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Abstract:
Avec une population estimée à dix milliards d’habitants dans quelques décennies, l’avenir du monde intertropical sera obligatoirement entre les mains des êtres humains. Ceux-ci protégeront une petite partie des forêts dites naturelles afin d’essayer d’y conserver la biodiversité qu’elles abritent ; ils géreront de façon plus productive une autre partie, ce qui passera très probablement par une simplification de leur diversité, dans la mesure où l’on favorisera les espèces les plus productives, les plus faciles à régénérer et dont les produits seront faciles à industrialiser et à vendre.Et entre la forêt protégée et la forêt aménagée, que restera-t-il ? Des plantations monospécifiques de bananiers, de riz, de cacaoyers, de coton ? Mais alors, comment les espaces forestiers pourront-ils évoluer en échangeant du matériel génétique, s’adapter aux changements climatiques, résister aux maladies nouvelles, etc. ?Les écologues estiment que la forêt ne pourra survivre que s’il existe des liens de continuité entre les massifs forestiers. La connectivité écologique ne pourra que très rarement être assurée par des corridors forestiers continus. L’existence d’îlots forestiers discontinus mais proches et à distance régulière permet le passage en « pas japonais » de nombreuses espèces végétales et animales, mais pas de toutes. Les micro-organismes et la macrofaune des sols forestiers ne peuvent se déplacer qu’à la condition d’une certaine continuité dans la trame arborée. Celle-ci n’est possible que par la présence d’arbres dans les zones cultivées, voire urbanisées. L’agroforesterie est la voie la plus prometteuse pour assurer cette continuité écologique.L’agroforesterie consiste à associer des arbres avec l’agriculture et/ou l’élevage, au niveau des parcelles, des exploitations ou des paysages. Les systèmes traditionnels, à faibles niveaux d’intrants, étaient et sont encore agroforestiers ; mais l’agriculture industrielle à hauts niveaux d’intrants (cf. mécanisation du travail, apport d’engrais, d’herbicides, de semences très améliorées, voire génétiquement modifiées) a, en général, exclu l’arbre des parcelles.Aujourd’hui, de nombreux agronomes, pastoralistes et forestiers travaillent ensemble pour appuyer techniquement et politiquement le retour des arbres dans l’espace agricole et pastoral.La diffusion à grande échelle de méthodes standardisées, mises au point en station de recherche, a rarement marché en milieu tropical. Par exemple, la culture en couloirs, mise au point par l’Icraf1 dans ses stations du Kenya au cours des années 1980, n’a pas été adoptée par les agriculteurs. Elle nécessitait trop de travail pour rabattre régulièrement les rejets d’arbres et limiter le développement de leurs racines, sans résoudre le problème de l’acidification des sols.Croire que l’agroforesterie permettra de stopper les défrichements forestiers par les agriculteurs essarteurs (sur abattis-brûlis) est également une erreur d’analyse. Il est certes vrai que l’agroforesterie permet aux agriculteurs qui la pratiquent de récolter chez eux de nombreux produits qu’ils récoltaient autrefois en forêt ; elle facilite également la culture continue sur le même sol, sans avoir à défricher de nouvelles forêts. Cependant, tant que les gouvernements laisseront les agriculteurs s’approprier des terres en défrichant la forêt publique, puis en la brûlant et en la mettant en culture, ceux-ci continueront à utiliser cette pratique qui permet d’étendre son capital foncier et de cultiver, avec peu de travail et une bonne production, pendant au moins une trentaine d’années.Les systèmes agroforestiers, qui permettent de répondre à presque tous les besoins d’une famille sur une surface limitée, nécessitent une bonne technicité pour limiter les concurrences entre espèces végétales et animales, récolter les différents produits – il est par exemple difficile d’abattre un arbre, pour en récolter son bois, sans écraser les cultures associées – et demandent un travail soutenu. C’est pourquoi les systèmes agroforestiers les plus performants se rencontrent dans les pays où la densité de la population rurale est la plus forte et où les forêts ont disparu (lakous d’Haïti, jardins agroforestiers de Java, bocage Bamilèkè et parcs arborés sur terrasses Kapsiki au Cameroun). Les résultats les plus probants, en matière de diffusion des systèmes agroforestiers au cours des trois dernières décennies, résultent du respect de modalités présentées ci-après :- L’accès aux forêts est limité, soit de fait lorsqu’il n’en existe plus, soit par décision du gouvernement qui met des forêts « sous cloche », en créant des forêts protégées définitivement (parcs et réserves) ou temporairement (capital foncier pour l’avenir), ce gouvernement ayant les moyens de faire appliquer cette politique, ce qui est très rarement le cas (ex. : Costa Rica, certains États de l’Inde).- On apporte une subvention durable aux agriculteurs qui conservent de jeunes arbres pour restaurer ou étendre leurs systèmes agroforestiers. C’est le cas de l’extension des parcs à Faidherbia albida au Nord-Cameroun, la subvention étant financée par un prélèvement sur la vente du coton. Également, les agroforestiers sont subventionnés pour les services écosystémiques qu’ils rendent à une communauté solvable ; tel est le cas des têtes de bassins versants approvisionnant une ville en eau en Inde ou au Costa Rica. En dehors des zones tropicales, ailleurs dans le monde, la plantation de haies bocagères est financée, notamment par la PAC2 en Europe.- On valorise les produits issus des systèmes agroforestiers en leur donnant des labels, qui permettent de les vendre plus cher à des consommateurs engagés (cas du café bio et équitable et du bois d’œuvre au Nicaragua).- On sécurise le foncier, ce qui garantit à l’agriculteur que les arbres qu’il plante pourront être récoltés par lui ou ses héritiers (exemple de la loi Gestion locale sécurisée, à Madagascar).- On encourage chaque agroforestier à adapter le système à ses possibilités (conditions écologiques, sociales, économiques) et à son accès aux marchés. Par exemple, dans l’Ouest-Cameroun, les agriculteurs éliminent de leurs haies des arbres devenus sans valeur (exemple : ficus producteurs de fibres végétales) pour les remplacer par des fruitiers ou des arbres producteurs de bois de sculpture et de menuiserie, de plus en plus recherchés en ville.Sans être une panacée qui permettra de bloquer le défrichement des forêts, l’agroforesterie est une nécessité absolue pour assurer aux populations du monde tropical une partie des biens et des services qui étaient autrefois rendus par les forêts. Par ailleurs, elle permettra aux forêts conservées d’être moins sollicitées par les populations, et elle contribuera à assurer leur survie à long terme, en facilitant le flux et l’évolution des ressources génétiques forestières.
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Dissertations / Theses on the topic "Paysages forestiers – Gestion"

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Lalanne, Arnault. "Système sylvicole, exploitation forestière : impacts respectifs sur l'état de conservation d'habitats forestiers planitiaires atlantiques." Paris, Muséum national d'histoire naturelle, 2006. http://www.theses.fr/2006MNHN0009.

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Abstract:
La directive européenne « Habitats, Faune, Flore » exige des états membres de l’union européenne de faire une évaluation de l’état de conservation des habitats inscrits à l’annexe I de cette directive et présents au sein de leurs sites, constituant le réseau Natura 2000. En France, le premier gestionnaire de sites du réseau Natura 2000 se trouve être l’Office National des Forêts, qui a en charge 20% des sites Natura 2000. Or se pose pour cet organisme la question de savoir si la gestion forestière qu’il pratique est compatible avec les exigences de la directive, à savoir maintenir dans un bon état de conservation les habitats présents dans les sites dont il a la charge. L’objectif de cette thèse est dans un premier temps de définir en quoi consiste un bon état de conservation puis de voir, au travers de quelques exemples pris dans des forêts du Bassin parisien, l’impact de la gestion forestière sur l’état de conservation des habitats forestiers. Les indicateurs utilisés sont la flore herbacée et la flore bryophytique humo-terricole, au travers de l’approche phytosociologique sigmatiste, et les formes d’humus par le biais du « Humus Index » et de l’épaisseur des différents horizons holorganiques. L’échantillonnage a été effectué dans différentes unités de gestion décrivant des cycles sylvicoles (approche synchronique) en conditions stationnelles homogènes. Pour l’habitat « Hêtraie-Chênaie atlantique acidiphile » (DH 9120), nous présentons un exemple de conversion de taillis-sous-futaie en futaie régulière, avec comme essence objectif le chêne sessile, et un exemple de hêtraie acidiphile dont la sylviculture est dynamisée. Pour l’habitat « Hêtraie de l’Asperulo-Fagion » (DH 9130), le travail est réalisé sur un ensemble de trois massifs forestiers relevant du même syntaxon mais appartenant à trois régions forestières naturelles différentes. On mesure également dans ce cas les effets de la dynamisation de la sylviculture. D’une manière générale, si la richesse spécifique augmente sous l’influence des nouvelles pratiques sylvicoles, cet accroissement de la biodiversité se fait au détriment des espèces bryophytiques et cormophytiques caractéristiques des habitats forestiers étudiés. Une des explications relève de l’état de surface du sol, fortement affecté par le passage des engins d’exploitation, qui génèrent entre autre le tassement des sols forestiers. Ce tassement est défavorable notamment aux géophytes, qui constituent une part importante du pool des espèces caractéristiques des habitats. Une autre explication tient dans la dynamisation de la sylviculture. Celle-ci se traduit par une diminution du matériel dendrologique sur pied, donc un changement au niveau du micro-climat stationnel (plus de lumière, une hygrométrie de l’air plus faible). Or, les espèces typiques des habitats forestiers sont des hygro-sciaphiles. Un autre résultat important concerne la forme d’humus. Cette dernière indique que les processus d’humification et de minéralisation de l’épisolum humifère sont plus rapides avec les nouveaux modes sylviculturaux. On peut émettre l’hypothèse que l’arrivée plus importante de lumière au sol favorise ces processus biologiques. Enfin, le dernier point qui mérite d’être souligné concerne l’échelle de validité de ces résultats. L’exemple des hêtraies neutroclines indique que l’échelle de validité et de transposition des résultats à d’autres massifs forestiers correspond à celui de la région naturelle
The European “Habitats” directive urges EU state members to evaluate the state of conservation of their habitats listed in the Annex I, which form in France the so-called “Natura 2000” network. In France, the “Office National des Forets” is in a leader position, being in charge of 20% of all Natura 2000 sites. However, there is a concern about the compatibility of forest management practices commonly performed by this institution and the protective rules edicted by EU. In particular the maintenance of a good state of conservation of forest habitats can be questioned. The purpose of the present thesis was first to define a good state of conservation for forests of the Paris Basin, then to see, through several examples, whether their state of conservation was impacted by forest management. Herbs and humus/soil dwelling mosses were used as indicators, according to the phytosociological approach, as well as humus forms, using Humus Index and depth of holorganic horizons. Sampling was done in different management units, describing the forest cycle (synchronic approach) in homogeneous site conditions. For the habitat “Acidophilic atlantic beech-oak forest” (DH 9120), we showed an example of conversion of coppices-with-standards to full-grown stands, with sessile oak as a target timber species, and an example of an acidophilic beech forest where sylviculture was made more dynamic. For the habitat “Beech forest of the Asperulo-Fagion type” (DH 9130), our study was performed in three forests belonging to the same phytosociological syntaxon but located in three different climatic regions. In this case, too, we measured the effects of a more dynamic sylviculture. As a general rule, species richness increases under the influence of new sylvicultural practices. However, such an increase was not shown by mosses as well as by higher plants typically living in woodland. One explanation is the surface state of forest soils, which is strongly affected by exploitation traffic, mainly through soil compaction. Soil compaction disfavours geophytes, which are the main component of typical forest vegetation. Another explanation lies in the more dynamic sylviculture. The decreasing standing crop imposes a change in climate conditions, with more light and less humidity. This disfavours typical forest species, which commonly live in a shady and moist environment. Another important result concerns changes in humus forms under the new sylviculture. The Humus Index indicates a more rapid humification and mineralisation of topsoil organic matter. We hypothesize that soil biological processes are activated by more light arriving at the ground surface. At last, we want to highlight the importance of the geograhical range over which our results can be considered valid. The example of neutrocline beech forests shows that the appropriate scale for extrapolating our results is that of the natural (climatic) region
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Boulogne, Marine. "Vulnérabilité des paysages forestiers dans le parc de Ranomafana (Madagascar) : dynamiques environnementales et trajectoires agroforestières." Thesis, Université Grenoble Alpes (ComUE), 2016. http://www.theses.fr/2016GREAU018/document.

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Abstract:
Dans le contexte des changements environnementaux en cours et face aux pressions anthropiques, la préservation des milieux forestiers tropicaux est devenue un enjeu majeur. C’est dans ce cadre que l’île de Madagascar a mis en place une nouvelle politique forestière à partir des années 1990, avec la création d’Aires Protégées. Le Parc de Ranomafana a ainsi été créé en 1991 et classé au patrimoine mondial en 2007. La mise en place d’un suivi des dynamiques paysagères à l’échelle locale, par le biais de l’imagerie satellitaire optique (SPOT, Landsat, MODIS), permet de suivre, sur des périodes récentes (particulièrement 1990-2014), l’évolution des milieux forestiers et de certaines cibles de conservation définies par le Par cet sur le plan international, à la lumière de certaines variations bioclimatiques (pluviométriques notamment) ou anthropiques (agro-sylvo-pastorales). Ce suivi permet d’observer les trajectoires au cours des trois dernières décennies et de pointer les principales évolutions paysagères ainsi que le poids des variations des conditions climatiques et d’usages des terres sur les dynamiques de la végétation. La tendance est à la diminution du couvert forestier, essentiellement au détriment de la forêt de basse altitude. Le taux de dégradation forestière durant les 25 années étudiées est estimé à 0,62 %/an, ces variations étant différentes en fonction de l’éloignement au Parc. De plus, l’analyse de l’activité photosynthétique révèle une diminution générale des valeurs sur la période d’étude, quel que soit le type de formation végétale étudié.Mots-clés : Madagascar, parc national, télédétection satellitaire, forêts tropicales, pressions anthropiques, changements d’occupation du sol
In the context of currents environmental changes, and deal with anthropogenic pressures, the preservation of tropical forest has become a major issue. In this context, Madagascar island has implemented a new forest policy since 1990, having garnered the creation of protected areas. Ranomafana National Park has been created in 1991 and classify as World heritage in 2007. The establishment of a landscape dynamics monitoring at the local level, using remote sensing, allow analysis of forest changes faces anthropogenic pressures, taking into account the specificities of the study area. This monitoring allows to observe past and crurrent pressures on forest and point landscape trajectories. In addition, the forest bioclimatic activity monitoring examines the impact of climatic conditions and land use change on vegetation dynamics. The trend is the global reduction of forest cover mainly of lowland forest. Forest degradation rate during these past 25 years is estimated at 0,62%/year. These variations are different depending on the distance to the Park. Furthermore, analysis of photosynthetic activity reveals a general decline in values over the study period, regardless of the plant community type studied.Keys-words : Madagascar, remote sensing, tropical forests, Land-use change
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Labrue, Claire. "L' enfermement de l'habitat par la forêt : exemples du plateau de Millevaches, des Maures et des Vosges du Nord." Limoges, 2009. http://aurore.unilim.fr/theses/nxfile/default/c6feaf02-8fcc-413a-a3fa-47dae0508ae1/blobholder:0/2009LIMO2008.pdf.

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Abstract:
Avec l’avancée forestière qui caractérise les paysages au cours du XXe siècle, particulièrement ceux de la moyenne montagne, les interfaces habitat / forêt se sont multipliées allant même jusqu’à la formation de clairières d’un nouveau type. Cela se traduit par une fermeture objective des paysages et par un véritable sentiment d’enfermement pour les habitants. L’enfermement est un "phénomène" qui n’apparaît qu’à partir du moment où un ou plusieurs individus en font l’expérience, le vivent. Nous avons concentré notre réflexion sur "l’enfermement de l’habitat" dans la mesure où l’habitat inclut selon nous, le bâti, l’habitation, mais aussi le fait de "l’habiter", c'est-à-dire les habitants et leur vécu, notamment en ce qui concerne le paysage quotidien environnant. La forêt est sans conteste appréciée par la société occidentale devenue urbaine ; elle est très recherchée pour le cadre de vie verdoyant qu’elle procure. Mais des variantes régionales existent quant à l’appréciation des paysages forestiers et par conséquent celle de l’enfermement. Une étude comparative à l’échelle française des forêts du Plateau de Millevaches, des Maures et des Vosges du Nord montre que l’acculturation forestière est un facteur déterminant dans le vécu de la forêt comme élément enfermant. Pour cela, notre méthodologie se base sur deux approches que nous tentons de rendre complémentaires. La première mesure la fermeture spatio-temporelle dûe à la proximité forestière en s’appuyant sur la clairière, forme spatiale de l’enfermement. La seconde approche s’appuie sur des entretiens et des questionnaires recueillis auprès des acteurs et habitants des régions forestières choisies dans le but de nuancer la première approche et d’y intégrer des données psychosocioculturelles. L’enfermement ne se réduit pas seulement à la grande échelle géographique : la lisière, mais s’étend à plus petite échelle révélant ainsi le fonctionnement des territoires
With the advancement of the forest, which has characterized landscapes throughout the 20th century, particularly those of the middle mountains, the interfaces of habitat / forest have multiplied, going as far as the development of a new type of glade or clearing. This new type of glade is defined by an objective closing of the countryside and by a true feeling of enclosure or entrapment by its residents. The enclosure is a “phenomenon” which occurs from the moment in which one or several individuals live the experience. We have concentrated our work on the “entrapment of habitations,” taking into consideration a definition of habitation which includes not only the construction but the act of living in the space—that is to say—the inhabitants and their lived experiences, especially those which concern the surrounding daily countryside. The forest is without a doubt appreciated by Occidental society which has become urban; it is often sought out for the green, lush setting it provides. But regional variants exist regarding the ways in which forestry landscapes are perceived, and one such experience is that of enclosure of the forest upon habitations through forestry advancement. On a French scale, a comparative study of the Plateau de Millevaches, Maures and the North Vosges demonstrates that the acculturation of the forest is a determining factor in the lived experience of the forest as an element contributing to a feeling of entrapment. To conduct this study, our methodology is based on two approaches that we attempt de render complimentary. The first measures the spatial-temporal enclosing caused by the proximity of the forest based on the glade, which is the spatial form of the enclosure. The second approach is based on interviews and questionnaires gathered from local actors and inhabitants of the selected forested regions in an attempt to nuance the first approach and to take into consideration psycho-socio-cultural elements. The enclosure of the forest cannot be simply reduced to a large geographic scale, that of the outskirts, but it also extends onto the small scale which therefore reveals the functionality of territories
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Jéhin, Philippe. "Mutations des paysages forestiers dans les Vosges du Nord de la fin du Moyen Age à la veille de la Révolution." Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 2003. http://www.theses.fr/2003STR20035.

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Abstract:
Cette recherche étudie les rapports que les hommes, dans leurs activités diverses, ont entretenu du XVIe au XVIIIe siècle avec les forêts, les cours d'eau et la faune dans les Vosges du Nord. L'étude s'articule autour des axes suivants : - retracer l'évolution des paysages forestiers à partir des documents anciens sur les richesses naturelles (flore, faune, réseau hydrographique) - analyser les perceptions de la forêt par les différents usagers - identifier les divers usages de la forêt et les conflits qui peuvent en découler Les différentes utilisations de la forêt seront mises en évidence, dans un cadre chronologique, en particulier l'impact sur les forêts des pratiques agricoles, de la chasse et de la pêche et des activités industrielles (scieries, verreries, forges). A la fin du Moyen Age, la région demeure une terre inconnue et sauvage, couverte de forêts. Les paysages restent très boisés et victimes des techniques agricoles et industrielles archai͏̈ques. La guerre de Trente ans brise le développement économique. Un répit d'un demi-siècle est accordé aux forêts. Au XVIIIe siècle, les forêts attirent les convoitises des paysans à la recherche de nouvelles terres et des industriels intéressés par l'abondance en combustible. Les paysages forestiers s'en trouvent bouleversés. Face à l'exploitation anarchique et dévastatrice des forêts, les autorités mettent en place des réglementations forestières qui se heurtent aux multiples inerties et traditions. La nouvelle législation forestière essaie de concilier les besoins vitaux des populations et des industriels, tout en préservant le patrimoine ligneux. Les paysages forestiers ne sont pas immuables, ils sont l'expression d'un équilibre entre leur évolution naturelle, les transformations d'origine humaine et le résultat de la gestion des siècles passés
This study analyses the relationships between human activities, forests, rivers and the fauna from the 16th to the 18th century in the Northern Vosges. This study is built around three axes : - to describe the evolution of the forest-landscapes, a study based on ancient documents dealing with the natural resources (flora, fauna, hydrography) - to analyse the perception of the forest by its various users - to identify the various uses of the forest and the clashes of interests that may result from those. The different uses of the forest will be shown throughout the chronology, particularly the uses such as agriculture, hunting, fishing, industrial activities (such as metallurgy, sawmills and glassmaking) and their impacts on the forests. By the end of the Middle Ages, the Northern Vosges still remained an unknown, wild, fully-wooded area. The forest-landscapes were then attacked by archaic agricultural and industrial systems. The 30 year-war stopped the economical evolution and the forests then got respite. During the 18th century, the forests aroused the cupidity of the farmers who were looking for more fields and of the manufacturers who were interested in the wood as heating material. Forest-landscapes were then completely transformed. Faced with the anarchic and devastating forest-exploitation, the authorities issued forest-laws, but they met some resistance due to the hold of traditions. The new forest-laws have tried to reconcile vital needs of the people and manufacturers, and the preservation of the forest patrimony. The forest-landscapes are not fixed, they depend on the balance between their natural evolution, human actions and the consequences of their management in the past
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Fourault-Cauët, Véronique. "Le paysage : notion théorique ou outil d'aménagement émergent pour les forêts méditerranéennes en Europe ?" Paris 1, 2007. http://www.theses.fr/2007PA010687.

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Abstract:
La thèse porte sur la valeur opératoire du paysage dans l'aménagement forestier méditerranéen. Est-il une simple notion discursive, ou un objectif, voire le moteur de l'aménagement? Il est certes au cœur des enjeux de ces boisements: accrus, demande sociale, biodiversité etc. L'analyse de revues forestières, des lois et de 9 cas en France, en Italie et en Espagne, montrent que le paysage s'est imposé dans les discours forestiers. Mais il joue encore un rôle modeste dans les pratiques concrètes d'aménagement. Localement, la notion est mal connue. Le modèle paysager méditerranéen, l'héritage sylvicole de l'Europe du Nord, des structures politiques et foncières diverses, le flou de la notion expliquent ces gradations. Des facteurs locaux -accessibilité, valeur symbolique, degré de protection- s'y ajoutent. Enfin, les approches paysagistes actuelles posent des difficultés structurelles, en prônant une conception réticulaire du paysage peu compatible avec la gestion des territoires.
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Beguin, Julien. "Analyse spatiale, sélection des paysages et stratégies de conservation en présence de régimes multiples de perturbation : le cas du caribou forestier en forêt boréale aménagée." Thesis, Université Laval, 2013. http://www.theses.ulaval.ca/2013/30203/30203.pdf.

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Abstract:
Identifier les processus écologiques (a)biotiques qui sous-tendent les patrons de distribution d’espèces et de dynamique de population est fondamental pour conserver efficacement les espèces menacées d’extinction. Cette thèse poursuit un double objectif: 1) comprendre les processus écologiques qui régissent la sélection des paysages du caribou forestier (Rangifer tarandus caribou) et 2) évaluer l’efficacité des politiques actuelles d’aménagement du territoire pour cet écotype. Le premier chapitre s’inscrit directement dans le premier objectif en présentant une nouvelle méthode numérique d’inférence statistique capable de modéliser l’autocorrélation spatiale présente dans les données de distribution d’espèces. Cette méthode utilise integrated nested Laplace approximations (INLA) au lieu des simulations Markov chain Monte Carlo. Je montre, qu’en plus de produire des résultats exacts et rapides, l’utilisation d’INLA permet de modéliser l’autocorrélation spatiale résiduelle tout en estimant adéquatement l’incertitude des paramètres et des prédictions du modèle. Dans le deuxième chapitre, la methode INLA est utilisée pour tester lequel des processus, parmi le climat et la distance aux routes, explique les gradients géographiques dans la sélection des paysages par le caribou forestier. Les résultats montrent une prépondérance de l’effet des routes par rapport au climat. De plus, les parterres de coupe étaient deux fois plus évités que les brulis récents. Ces résultats appuient une gestion de l’habitat du caribou forestier qui limite l’étalement du réseau routier et qui distingue l’effet des coupes forestières de celui des feux. Le dernier chapitre explore grâce à un modèle de simulation des paysages spatialement explicite les interactions spatiales entre un réseau d’aires protégées, la récolte forestière et les feux afin de quantifier leurs effets sur la dynamique de population du caribou forestier et sur les coûts économiques liés à l’aménagement forestier. Je montre la nécessité d’inclure les contarintes liées aux feux et aux aires protégées dans le calcul des niveaux de récolte, sans quoi ces niveaux ne sont durables ni pour le caribou forestier, ni pour l’industrie forestière. Les feux augmentent l’antagonisme existant entre exploitation forestière et conservation, avec ou sans coupes de récupération après feu. Cette étude illustre donc la nécessité de mieux comprendre les interactions spatiales entre dynamique des populations, aires protégées, aménagement forestier et régime de feux pour développer des stratégies de conservation qui soient plus efficaces.
Linking spatial patterns of species distribution and population dynamics with biotic and abiotic processes is central to inform effective conservation planning for endangered species. This thesis investigated how linking spatial patterns of boreal woodland caribou (Rangifer tarandus caribou), hereafter boreal caribou, to processes can 1) improve our understanding of landscape selection of this ecotype and 2) inform the efficiency of current land use policies in practice. I first present a new powerful numerical method that allows integrating properly spatial information present in species distribution data to make accurate statistical inference. This method uses integrated nested Laplace approximations (INLA) as an alternative to Markov chain Monte Carlo simulations. I show that, in addition of being accurate and rapid, the use of INLA with Bayesian hierarchical spatial models efficiently accounted for spatial autocorrelation in the residuals and fairly evaluated uncertainty in parameter estimates and predictions. I then used INLA to test which ecological processes, among climate and the distance to roads, drove the existence of geographical patterns in boreal caribou landscape selection. Data supported road-driven selection over a climate influence. Moreover, I show that boreal caribou avoidance of logged areas was two-fold stronger than burned areas. Together these results indicated that limiting the spread of road networks and accounting for the uneven impact of logging compared to wildfire should be integral parts of any habitat management plan and conservation measures within the range of this ecotype. Finally, I use a spatially explicit landscape simulation model to explore how spatial interactions among protected area networks, industrial forestry and fire regimes impacted the population dynamics of boreal caribou and the economic costs related to forest management. I show that the current policy of conservation planning and forest management in the Côte-Nord region in Québec is unlikely to be sustainable for either boreal caribou conservation or timber supply mainly because of current overestimated planned harvest levels. Fire increased antagonisms between current practices of forest management and habitat conservation, irrespective of the presence of salvage logging. This study illustrates that efficient conservation planning requires a better understanding of spatial interactions among population dynamics, protected area networks, forest management, and fire regimes.
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Brun, Stéphane Hotyat Micheline Arnould Paul. "De l'erg à la forêt." Paris : Université Paris Sorbonne - Paris IV, 2007. http://www.theses.paris4.sorbonne.fr/brun/paris4/2006/brun/html/index-frames.html.

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Monot, Alexandra. "Les politiques paysagères dans l'espace périurbain : les bois et les forêts d'Ile-de-France." Paris 1, 2006. http://www.theses.fr/2006PA010520.

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Abstract:
Le paysage forestier francilien est une réponse à une demande sociale. Son aménagement est mené à moyen et long terme, provoquant des distorsions de point de vue entre acteurs, qui lui confèrent chacun une valeur propre. Celle-ci semble être liée à la présence symbolique des arbres et à la qualité de leur environnement naturel et architectural. La forêt est ainsi un écrin naturel soulignant la beauté et la présence d'un patrimoine historique, tout en ayant une vocation sociale et de loisirs. L'aménagement des forêts, préoccupation publique ancienne en France, s'élabore souvent par zonage de l'espace, en fonction du niveau de fréquentation. Il a un impact direct sur les paysages. Mais les modifications des modes de fréquentation des forêts franciliennes ont fait évoluer la gestion forestière. Il s'agit désormais de suivre des cahiers des charges spécifiques, qui sous prétexte de conservation du patrimoine risquent de conduire à une véritable muséification de la forêt
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Brun, Stéphane. "De l'erg à la forêt : dynamique des unités paysagères d'un boisement en région littorale : forêt des dunes de Menzel Belgacem, Cap Bon, Tunisie." Paris 4, 2006. http://www.theses.paris-sorbonne.fr/brun/paris4/2006/brun/html/index-frames.html.

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Abstract:
Dans la péninsule du Cap Bon, située au Nord Est de la Tunisie, le boisement des dunes de Menzel’Belgacem constitue l'une des premières tentatives de reconstitution de la forêt sous le protectorat français. Depuis 1930, les sables connaissent une stabilisation progressive et, aujourd'hui, la nouvelle forêt a pris le dessus sur les accumulations dunaires. La forêt de Dar Chichou, de plus de 6000 ha d'un seul’tenant, représente un remarquable exemple de forêt dunaire méditerranéenne. L'étude entreprise cherche avant tout à réaliser un bilan des interventions menées par les services forestiers depuis le début du XXème siècle. L’approche adoptée repose sur l’utilisation de données issues de télédétection, confrontées à des relevés de terrain, pour la réalisation d’une carte des unités paysagères. La région Nord du Cap Bon, où l'empreinte du domaine littoral’est omniprésente, se caractérise par une évolution très rapide du milieu naturel’et par d'importantes transformations paysagères. Les aménagements en cours sont nombreux et les attentes de la société y sont très pressantes et souvent contradictoires. Ainsi notre étude tentera de participer à l'analyse des changements qui ont affecté les caractéristiques paysagères de la région. La comparaison de données géoréférencées multidates permet de suivre l’évolution de l’espace rural’dans le nord du Cap Bon depuis les années 1900. Elle montre une modification sensible des paysages qui s’illustre, en particulier, par la mise en forêt progressive de l’importante écharpe dunaire de Dar Chichou. Nous tenterons de démontrer l’intérêt d’une telle méthodologie pour parvenir à la proposition de nouveaux modes de gestion capables d’intégrer les diverses fonctions du milieu forestier
In the Cap Bon peninsula, located in the north-eastern Tunisia, the forestation of the Menzel Belgacem's dunes constitutes one of the first attempt of forest creating during the French protectorate. From 1930, sands have been gradually stabilized and today the new forest came over the sand deposits. The Dar Chichou's forest, more than 6000 adjoining hectares, represents an striking example of Mediterranean dunal forest. Before all this study seek to draw up the balance sheet of the interventions conducted by the forest services from the beginning of the 20th century. The approach is based on the use of remote sensing data, compared with field information, for the build-up of a landscape units map. The Northern area of the Cap Bon, where the stamp of the coast is omnipresent, is characterized by a fast evolution of the natural habitat and by heavy landscapes changes. Many projects are planned and the society expectations are becoming insistent and often contradictory. Thus our thesis aim to analyse the changes assigned to the landscapes features. The comparison of georeferenced and multidate data allows to follow up the evolution of the rural landscape in the northern Cap Bon from 1900. It shows a sensitive change of the landscapes which illustrate itself by the progressive forestation of the large dunal sling of Dar Chichou. We endeavour to demonstrate the interest of such a methodology in reaching recommendation of new terms management able to fit the various functions of the forest habitat
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Fedele, Giacomo. "Stratégies de gestion des terres dans les réponses aux aléas climatiques en Indonésie." Thesis, Paris, Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France, 2017. http://www.theses.fr/2017IAVF0021.

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Abstract:
Les écosystèmes jouent un rôle important dans les stratégies visant à faire face au changement climatique parce qu'ils s'attaquent à la fois à ses causes et à ses effets grâce à leurs services écosystémiques. Les écosystèmes agissent comme des filets de sécurité pour les communautés rurales et comme tampons contre les impacts climatique en fournissant des services d'approvisionnement (par exemple la nourriture et le bois) et des services de régulation (par exemple la régulation de l'eau et le contrôle de l'érosion). De plus, la séquestration du carbone par les écosystèmes contribue à atténuer le changement climatique. La gestion des terres affecte les services écosystémiques (SE) de diverses manières et, en raison de l’existence de compromis (« tradeoffs »), peut améliorer l'offre d'un SE au détriment des autres. Par exemple, la conversion des forêts à l'agriculture pour augmenter la production alimentaire peut dégrader la régulation de l'eau. Bien que les compromis soient reconnus, les connaissances sur la façon dont les changements dans la gestion des terres affectent les SE et leurs bénéficiaires sont encore limitées. Cette recherche vise à améliorer notre compréhension de la façon dont les changements dans la gestion des terres influent sur la résilience des communautés locales face aux aléas climatiques et sur la fourniture de SE aux niveaux régional et mondial. Nous avons combiné des méthodes multidisciplinaires et participatives pour analyser les changements dans la gestion des forêts et des arbres dans les réponses des communautés locales aux aléas climatiques. Dans quatre communautés rurales touchées par des inondations et des sécheresses dans des paysages forestiers tropicaux en Indonésie, nous avons inventorié les forêts, enquêté les ménages, discuté avec des groupes focaux et analysé des images satellite. Pour analyser comment les SE sont affectés par les changements dans la gestion des terres, nous avons développé un cadre conceptuel pour rendre compte des multiples contributions humaines dans la fourniture des SE. Les résultats ont montré comment les communautés ont utilisé les écosystèmes dans leurs réponses aux impacts climatiques et comment les changements dans la gestion des terres ont affecté la fourniture de SE. Dans les sites d'étude les moins forestiers, les communautés avaient les plus grands besoins de SE forestiers pour les aider à s'adapter à la sécheresse. Entre 5 et 45% des ménages ont rapporté au moins une stratégie d'adaptation basée sur des produits issus des forêts et des arbres, par exemple la récolte du bois ou la collecte des feuilles, du caoutchouc et des légumes sauvages. Plusieurs stratégies d'anticipation au niveau communautaire visaient à protéger ou à restaurer les forêts afin de réduire les impacts des sécheresses et des inondations sur le sol et l'eau. Les communautés n'étaient pas des bénéficiaires passifs des SE, mais ont contribué activement à leur fourniture de multiples façons. Elles ont géré les terres, mobilisé du capital humain ou manufacturé (par exemple les savoirs, les engrais), distribué les bénéfices et apprécié leur contribution au bien-être. Ces actions ont déterminé qui bénéficie des écosystèmes et comment. Les apports humains dans la fourniture des SE dépendaient de règles communautaires (par exemple, restrictions de coupe de bois ou taxes), du capital (par exemple moyens de transport ou d'irrigation), des valeurs (par exemple les perceptions de la dégradation de l'environnement) et des facteurs spatiaux (par exemple la localisation des habitations et des champs dans les zones sujettes aux catastrophes). Une meilleure compréhension des apports humains dans la fourniture des SE et des compromis entre services peut guider la conception de solutions basées sur les écosystèmes pour renforcer la résilience des populations locales aux risques climatiques tout en fournissant d'autres bénéfices globaux pour le développement durable
Ecosystems play an important role in strategies for facing climate change because they address both its causes and effects through the delivery of ecosystem services. Ecosystems act as safety nets for rural livelihoods and as buffers against damages by supplying provisioning services (e.g., food and timber) and regulating services (e.g., water regulation and erosion control). In addition, carbon sequestration by ecosystems contributes to mitigate climate change. Land management affects ecosystem services in diverse ways and, because of trade-offs, can enhance the supply of one ecosystem service of interest at the expense of others. For example, the conversion of forests to agriculture to increase food production may degrade water regulation. Although trade-offs are recognized, knowledge on how changes in land management affect ecosystem services and their beneficiaries is still limited. This research aims to increase our understanding of how land management changes impact the resilience of local communities to climate hazards and the provision of ecosystem services at regional and global level. We combined multi-disciplinary and participatory methods to analyze changes in the management of forests and trees in the responses of local communities to climate hazards. Across four rural communities affected by floods and droughts in tropical forest landscapes in Indonesia, we inventoried forests, surveyed households, discussed with focus groups, and analysed satellite images. To analyse how ecosystem services are affected by changes in land management, we developed a conceptual framework to account for the multiple human contributions in the delivery of ecosystem services. The findings showed how communities used ecosystems in their responses to climatic impacts and how changes in land management affected the supply of ecosystem services. In the study sites with least forests, communities had the highest needs for forest ecosystem services to help them adapt to drought. Between 5 and 45% of the households reported at least one coping strategy based on products from forests and trees, for example harvesting timber or collecting leaves, rubber, and wild vegetables. Several anticipatory strategies at the community level aimed to protect or restore forests to reduce the impacts of droughts and floods on soil and water. Communities were not passive beneficiaries of ecosystem services but actively contributed to their delivery in multiple ways. They managed land, mobilized human and human-made assets (e.g. skills, fertilizers), allocated benefits, and appreciated their contribution to well-being. Such actions determined who benefited from ecosystems and how. The human contributions in the delivery of ecosystem services depended on community rules (e.g. logging restrictions or taxes), assets (e.g. access to transportation or irrigation systems), values (e.g. perception of environmental degradation), and spatial factors (e.g., location of houses and crops in disaster prone areas). The land management strategies of local communities in response to climate hazards also affected the delivery of ecosystem services at regional and global scales, through changes in biodiversity, water regulation, and carbon sequestration. An improved understanding of human inputs and trade-offs in the delivery of ecosystem services can inform the design of sound ecosystem-based solutions for strengthening the resilience of local people to climate hazards while providing other global benefits for sustainable development
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Books on the topic "Paysages forestiers – Gestion"

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G, Boyce Stephen. Landscape forestry. New York: J. Wiley, 1995.

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(Editor), Ajith Perera, David L. Euler (Editor), and I. D. S. Thompson (Editor), eds. Ecology of a Managed Terrestrial Landscape: Patterns and Processes of Forest Landscapes in Ontario. Univ of British Columbia Pr, 2000.

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H, Perera Ajith, Euler David, Thompson I. D. 1949-, and Ontario. Ministry of Natural Resources., eds. Ecology of a managed terrestrial landscape: Patterns and processes of forest landscapes in Ontario. Vancouver: Published by UBC Press in cooperation with the Ontario Ministry of Natural Resources, 2000.

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