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Journal articles on the topic 'Paysages forestiers – Gestion'

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Karsenty, Alain. "Is sustainable logging possible in Africa’s dense forest?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 336 (September 6, 2018): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2018.336.a31615.

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Abstract:
René Catinot, qui fut directeur des recherches forestières au CTFT (Centre Technique Forestier Tropical, qui deviendra le département Forêt du Cirad) et figure historique de la foresterie tropicale française, se posait cette question au début des années 1960. Dès leur arrivée en Afrique Tropicale, nous dit Catinot, « les Forestiers chargés de la gestion de la forêt dense ont cherché à la régénérer ». Les connaissances forestières de milieux tempérés sont insuffisantes face à des forêts qui comportent 200 à 300 espèces, mais qui contiennent nettement moins de bois qu’une forêt aménagée en zone tempérée. Un débat oppose alors les tenants d’une régénération naturelle à ceux de la régénération artificielle. Le problème de l’exploitation sélective tropicale, particulièrement en Afrique, est le faible taux de prélèvement qui limite l’arrivée de lumière au sol et empêche la germination nécessaire au renouvellement des espèces les plus appréciées commercialement, lesquelles sont souvent à tendance héliophile. Catinot est affirmatif « il ne faut pas compter sur la Nature seule pour la régénérer ». Les techniques sylvicoles s’emploient, dès lors, à favoriser ces espèces commerciales, soit en « stimulant la croissance des plants préexistants » (sylviculture utilisant la régénération naturelle), soit en « transplantant dans les forêts épuisées par l’exploitation des plants d’essences nobles préalablement produits en pépinière » (régénération artificielle). Le langage sur la « noblesse » des essences trahit les conceptions de l’époque. Le terme de « diversité biologique » n’apparaitra qu’en 1968 et il faudra encore quelques années pour comprendre que la biodiversité ne se limite pas à la somme des espèces, mais représente l'ensemble des interactions entre les êtres vivants. Que nous dit Catinot, qui exprime bien la pensée des forestiers tropicaux de l’époque ? La sylviculture utilisant la régénération naturelle, « c’est avant tout une destruction lente et prudente du couvert » en utilisant délianage, dégagement et empoisonnement des « espèces gênantes ». Quant à la régénération artificielle, « il faut bien détruire la forêt préexistante pour donner aux plants la lumière indispensable à leur croissance ». Ce langage serait inaudible aujourd’hui, à l’heure où l’on cherche à promouvoir « l’exploitation à faible impact » et où la certification Forest Stewardship Council « de bonne gestion forestière » (FSC) s’interroge sur la compatibilité de l’exploitation, même à faible impact, avec le maintien de « paysages forestiers intacts »...
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Kleinschroth, Fritz, Sylvie Gourlet-Fleury, Valéry Gond, Plinio Sist, and John R. Healey. "LOGGING ROADS IN TROPICAL FORESTS: SYNTHESIS OF LITERATURE WRITTEN IN FRENCH AND ENGLISH HIGHLIGHTS ENVIRONMENTAL IMPACT REDUCTION THROUGH IMPROVED ENGINEERING." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 328, no. 328 (July 20, 2017): 13. http://dx.doi.org/10.19182/bft2016.328.a31299.

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Abstract:
Les pistes forestières sont considérées comme des causes majeures de dégrada- tion des forêts en raison de leurs impacts directs et indirects sur le fonctionnement et la diversité des écosystèmes. Compte tenu de l’importance de l’exploitation forestière tropi- cale dans le monde, la bonne gestion de l’in- frastructure routière est cruciale pour réduire les impacts environnementaux associés à ces activités tout en réduisant les coûts des opé- rations. Notre étude visait à analyser comment la question des pistes de débardage avait été traitée dans la littérature scientifique. Des études publiées depuis 65 ans, la plupart en français, dans la revue Bois et Forêts des Tro- piques (BFT), ont été comparées à une série d’études plus récentes extraites des bases de données Scopus et Web of Knowledge. La moitié des articles BFT datent d’avant 1972, alors que les bases de données plus géné- ralistes indiquent une augmentation régu- lière, depuis cette date, du nombre d’articles publiés sur ce thème, qui atteint aujourd’hui un niveau record. Sur l’ensemble de la biblio- graphie, nous avons sélectionné, à des fins d’évaluation critique, 126 articles traitant des impacts et de la gestion des pistes forestières tropicales. Les articles de BFT se caractérisent par une attention particulière portée à des questions pratiques d’ingénierie, tandis que de nombreux articles rédigés en anglais se concentrent sur l’identification des impacts sur les écosystèmes forestiers. Les impacts environnementaux liés aux pistes forestières proviennent de la destruction du couvert pen- dant leur construction, de l’accroissement des effets de lisière, de l’érosion des sols, de la perturbation de la faune et de l’accès plus facile aux forêts pour la chasse et la colonisa- tion agricole. Nous présentons, sur la base de cette revue de la littérature, une liste de recommandations permettant de réduire ces impacts. En conclusion, nous constatons, que malgré l’intérêt continu pour le sujet des pistes forestières, nous savons très peu de choses sur leur devenir à long terme dans les paysages forestiers.
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Razafintsalama, Voahiraniaina, Tahiana Ramananantoandro, Christophe Belloncle, Gabrielle L. Rajoelison, and Jean-Pierre Sorg. "Utilisations villageoises et potentialités technologiques des bois de forêts secondaires dans le Menabe central, Madagascar." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 320, no. 320 (March 17, 2014): 59. http://dx.doi.org/10.19182/bft2014.320.a20544.

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Abstract:
Les forêts secondaires sont actuellement des composantes importantes de nom- breux paysages forestiers. Dans le Menabe central, au Sud-Ouest de Madagascar, la valorisation des forêts secondaires permet de mieux assurer le maintien des forêts pri- maires qui ont tendance à se raréfier et qui sont actuellement intégrées dans un sys- tème de gestion plus stricte à travers la mise en place d’une aire protégée. Cette étude a été menée pour mieux connaître les utilisations villageoises et les potentialités des forêts secondaires dans la région du Menabe. L’approche socio-économique a permis d’identifier trois types d’utilisations des bois prélevés dans les forêts secon- daires : les constructions permanentes, les constructions légères et les sources d’éner- gie. Trois espèces de forêts secondaires ont été identifiées comme prioritaires dans les choix des villageois : Rhopalocarpus luci- dus, Ziziphus mauritiana et Grewia picta. L’analyse des caractères physico-méca- niques des bois de ces trois espèces a mis en évidence des propriétés technologiques intéressantes, comparables aux quatre espèces de référence devenues rares ou absentes dans leur zone de prélèvement : Hernandia voyroni, Dalbergia spp., Cedre- lopsis grevei, Commiphora mafaiboa. Ces forêts secondaires méritent désormais d’être prises en compte et valorisées dans le cadre des politiques de gestion forestière au niveau national et international pour assurer leur durabilité.
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Sablayrolles, Philippe, Hildemberg Cruz, Marcelo Santos Melo, Isabel Garcia Drigo, and Plinio Sist. "Le potentiel de la production forestière paysanne en Amazonie brésilienne." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 315, no. 315 (March 1, 2013): 51. http://dx.doi.org/10.19182/bft2013.315.a20539.

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Abstract:
Dans l'État du Pará, 60 % des forêts destinées à l'aménagement sont des forêts paysannes. Les concessions forestières d'entreprise ne pourront fournir au mieux que la moitié de la consommation actuelle. À quelques exceptions près, les communautés traditionnelles et les familles paysannes n'ont ni l'expérience technique ni la capacité économique pour conduire l'exploitation commerciale des bois : l'aménagement est réalisé par le biais d'accords avec une entreprise, selon différentes modalités. Dans ce contexte, les contrats entre communautés et entreprise sont de nature très variée et aboutissent au contrôle total par les entreprises privées de toutes les opérations, du plan d'aménagement à l'exploitation. Les politiques publiques et la législation forestière cherchent aujourd'hui à améliorer les capacités des communautés locales à défendre leurs intérêts dans le cadre de tels partenariats. Cette étude analyse le cadre financier de l'entreprise par rapport à l'organisation paysanne pour son exécution, et les éléments clés qui permettent un meilleur contrôle : les inventaires pré- exploitation, la diversification de la production de bois d'oeuvre et de produits forestiers non ligneux, la commercialisation, le suivi et le contrôle des opérations d'exploitation. Il est proposé des pistes de politiques publiques qui doivent aider à la diffusion de l'aménagement paysan dans différentes contextes fonciers : unités de conservation et forêts de production, périmètres de colonisation agricole. L'article discute des modalités d'action et d'implantation d'un service public d'assistance technique et financière au profit des agriculteurs et des communautés. Le potentiel de l'intégration de la gestion forestière au sein des systèmes de production paysans est discuté dans le cadre du débat actuel de réforme du code forestier. (Résumé d'auteur)
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Günter, Sven, Michael Weber, Bernd Stimm, and Reinhard Mosandl. "Lier la sylviculture tropicale à la gestion forestière durable." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 314, no. 314 (December 1, 2012): 25. http://dx.doi.org/10.19182/bft2012.314.a20487.

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Abstract:
Depuis l'émergence du concept de la " gestion durable des ressources " dans les dernières décennies du XXe siècle, les aspects écologiques, technologiques et socio-économiques constituent les piliers de la gestion forestière durable. Alors que la production de bois et de produits forestiers non ligneux (PFNL) a longtemps été l'objectif premier de la gestion forestière, la demande de services forestiers écologiques s'accroît aujourd'hui en parallèle. Cependant, les systèmes de gestion forestière tropicale ont été conçus pour la plupart il y a fort longtemps, avec pour but principal la production de bois. Cet article présente une approche en six étapes pour passer de la sylviculture tropicale classique axée sur la production de bois à des approches plus globales visant à assurer une gestion réellement durable des ressources forestières. Cet objectif est particulièrement important sous les tropiques, où la production de bois est désormais menacée par un rythme de déforestation alarmant et par l'importance accrue des ressources forestières pour assurer la subsistance des populations locales. L'augmentation des superficies forestières concurrence fortement les autres objectifs d'utilisation des terres, et l'intensification permettant d'accroître la production à l'hectare est donc une approche prometteuse pour résoudre ce problème majeur, par exemple par la mise en oeuvre des techniques sylvicoles à rotations courtes, la domestication d'essences ou l'aménagement des sites. La diversification des structures et des services forestiers est une stratégie complémentaire importante visant à remédier à la dégradation éventuelle des forêts et aux pénuries d'autres biens ou services, et de ce fait à contribuer à la gestion durable à l'échelle d'un paysage. Les échelles de gestion, temporelles et spatiales, doivent donc être adaptées aux besoins des exploitants forestiers individuels (pour la production de bois, par exemple) mais aussi à ceux de la collectivité (eau, biodiversité, stockage du carbone...). La gestion forestière durable dépend fortement de son acceptation par l'ensemble des intéressés, et les approches participatives peuvent y contribuer de façon significative. Cet article présente des exemples montrant comment l'intégration de la sylviculture et de la gestion forestière permet, en englobant tous les aspects indiqués ci-dessus, de contrer la gestion de conception purement extractive pour aboutir à une approche sylvicole moderne en termes de gestion adaptive de l'écosystème. L'autonomie des acteurs sociaux et des mécanismes de marché opérationnels pour les produits et services autres que le bois sont des éléments incontournables de la planification sylvicole moderne, mais n'ont aucune utilité pour la gestion forestière durable tant qu'ils ne s'accompagnent pas d'une solide connaissance des fonctions et processus écologiques et d'une bonne compréhension des impacts des interventions humaines. La sylviculture tropicale et la gestion durable des forêts dépendent l'une comme l'autre de la connaissance des écosystèmes et de son application pratique sur le terrain.
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Lescuyer, Guillaume, and Julienne Nadège Essoungou. "Gestion forestière multi-usages en Afrique centrale : perceptions, mises en oeuvre et évolutions." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 315, no. 315 (March 1, 2013): 29. http://dx.doi.org/10.19182/bft2013.315.a20536.

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Abstract:
Quoique la gestion forestière multiusages (Gfmu) soit promue par les codes forestiers d'Afrique centrale, cette approche reste mal comprise et peu mise en oeuvre pour les forêts de production et les forêts communautaires. L'article présente les résultats de 62 entretiens avec des personnes impliquées dans la gestion forestière au Cameroun, au Gabon et en République démocratique du Congo, et fait ressortir trois interprétations de la Gfmu : une exploitation durable du bois intégrant secondairement les usages des autres acteurs ; une utilisation coutumière des ressources par les populations locales ; une gestion planifiée et formelle de la diversité des biens et fonctions fournis par ces écosystèmes. L'analyse détaillée de huit études de cas montre en pratique que l'aménagement durable de la forêt se focalise presque toujours sur l'exploitation du bois ; quoique l'utilisation du gibier et la collecte des produits forestiers non ligneux soient systématiquement mentionnés dans les documents d'aménagement. À l'inverse, les services environnementaux - séquestration du carbone, protection des bassins versants - ou les biens publics y sont quasi absents. L'inscription de différents usages dans les documents de gestion ne suffit toutefois pas pour qu'ils soient toujours mis en oeuvre sur le terrain. Trois pistes sont explorées pour renforcer l'application de la Gfmu dans le bassin du Congo : concevoir la Gfmu à l'échelle du paysage et non à celle du massif forestier ; améliorer le contenu des documents d'aménagement forestier pour y inclure et valoriser l'ensemble des usages de la forêt ; renforcer le contrôle de l'application effective des documents de gestion, grâce à la certification ou à un meilleur contrôle du respect de la légalité.
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BOURGOIN, Clément. "Un cadre d'évaluation de la vulnérabilité écologique des forêts dans les fronts de déforestation tropicaux à partir de l'évaluation de la dégradation des forêts dans une approche paysagère : études de cas au Brésil et Vietnam." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 346 (January 13, 2021): 81–82. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.346.a36294.

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Abstract:
La conservation du couvert forestier tropical est essentielle pour assurer la fourniture durable de services écosystémiques. Cependant, l'accroissement de la population, la demande de produits agricoles et les changements dans l'utilisation des terres affectent leur durabilité. L'objectif de cette thèse est de développer une approche multidimensionnelle pour évaluer la dégradation des forêts et les relations avec la dynamique de l'utilisation des terres afin d’estimer leur vulnérabilité. La thèse a été appliquée à Paragominas (Brésil) et Di Linh (Vietnam). À Paragominas, la dégradation est directement liée à l’exploitation sélective du bois et au feu, impliquant des changements dans la structure forestière. Grâce aux outils de télédétection, nous avons cartographié la biomasse forestière aérienne à partir de données de stock de carbone et avons étudié les conséquences de la dégradation sur les structures forestières. Nous avons aussi constaté que 58 % de la dégradation était expliquée par l’analyse des changements d’occupation du sol. La distribution des forêts dégradées est pilotée par la fragmentation issue de l’expansion du soja mais est aussi associée à la déforestation récente et aux pratiques de culture sur brûlis. À Di Linh, la dégradation est due à l'empiètement de la culture de café. L'inventaire des différents types d’occupation du sol, combiné aux images Sentinel-2, a permis de cartographier la couverture du sol actuelle. Nous avons construit des trajectoires de dynamique paysagère afin de caractériser l'expansion de la frontière agricole. Nous avons identifié des trajectoires de dégradation et de fragmentation qui affectent le couvert forestier à différentes intensités. Ensemble, ces indicateurs ont mis en évidence des points chauds de vulnérabilité. Grâce aux approches et aux indicateurs de télédétection développés à l'échelle de la forêt et du paysage, nous avons fourni un diagnostic holistique des forêts dans les paysages modifiés par l'homme. Cette thèse vise à ouvrir la voie à une gestion adaptée et prioritaire des forêts dégradées à l'échelle du paysage.
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Simenel, Romain, Mohammed Aderghal, Mohamed Sabir, and Laurent Auclair. "Cairn, borne ou belvédère ? Quand le naturalisme et l'analogisme négocient la limite entre espace cultivé et forêt au Maroc." Anthropologica 58, no. 1 (May 5, 2016): 60–76. http://dx.doi.org/10.3138/anth.581.a04.

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Abstract:
À partir des usages et représentations que les services forestiers et les communautés du Maroc rural se font du cairn, monticule rocheux servant de borne, le propos de cet article est de montrer comment l'ontologie naturaliste véhiculée par le code forestier s'oppose à l'ontologie analogique locale sur le statut à donner à la frontière entre espace cultivé et forêt. Pour le code forestier, le cairn se résume strictement à une borne de cadastre fidèle à une optique de topographe dans le cadre d'une organisation technocratique de l'espace. L'usage que les communautés du Maroc rural se font des cairns est bien plus polyvoque. Si délimiter est une des fonctions attribuées au cairn, il est aussi perçu comme une borne d'étape de saint, comme un point de rencontre entre le monde des humains (l'espace cultivé) et celui des génies (la forêt), comme un belvédère et comme un lieu rituel. Alors que le code forestier se limite à voir dans le cairn un outil pour transposer une rationalité de droits dans le territoire, les communautés l'inscrivent dans une sémiotique de l'espace. Malgré ces écarts de points de vue, dans la pratique les cairns de domanialisation de la forêt s'avèrent être des points de négociation des ontologies résultant des interactions complexes entre forestiers et paysans. Dans la région d'Essaouira, l'appropriation symbolique de l'intervention du forestier par les communautés berbérophones se réalise par l'investissement rituel du bornage domanial par les femmes. Au final, l'article tentera de démontrer que la négociation des ontologies autour du cairn a pour effet l'hybridation des modalités de gestion forestière, et donc des politiques publiques.
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Barrette, Martin, and Louis Bélanger. "Reconstitution historique du paysage préindustriel de la région écologique des hautes collines du Bas-Saint-Maurice." Canadian Journal of Forest Research 37, no. 7 (July 2007): 1147–60. http://dx.doi.org/10.1139/x06-306.

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Abstract:
L’aménagement écosystémique nécessite une bonne connaissance de base des écosystèmes vierges et de leur fonctionnement. Toutefois, dans la plupart des régions du Québec, le paysage forestier d’origine a été altéré par les activités humaines. Afin de valider la gestion des écosystèmes effectuée en Basse-Mauricie, le paysage préindustriel des hautes collines du Bas-Saint-Maurice a été caractérisé par l’analyse de 18 inventaires forestiers de l’industrie des pâtes et papiers datant du début du 20e siècle. L’analyse de ces inventaires a révélé la prédominance des peuplements au stade mature ayant une structure diamétrale irrégulière. Les deux tiers de ces peuplements étaient de type mélangé, alors qu’une très faible proportion des peuplements matures était de type feuillu. Le volume résineux était principalement constitué de sapin baumier ( Abies balsamea (L.) Mill.) et d’épinettes rouge ( Picea rubens Sarg.) et noire ( Picea mariana (Mill.) BSP). Enfin, l’analyse des inventaires historiques nous indique l’existence, dans le paysage préindustriel, d’un régime de perturbations mixte où les feux et les épidémies d’insectes sévères coexistaient avec les perturbations partielles. Dans une perspective plus large, cette étude a démontré l’importance et l’utilité pour l’aménagement écosystémique de conserver les archives d’inventaires forestiers, car dans bien des cas, celles-ci constituent les seules références au paysage préindustriel.
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Peltier, Regis. "Quelle place pour l’agroforesterie dans l’avenir des forêts tropicales ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 341 (August 20, 2019): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.341.a31769.

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Abstract:
Avec une population estimée à dix milliards d’habitants dans quelques décennies, l’avenir du monde intertropical sera obligatoirement entre les mains des êtres humains. Ceux-ci protégeront une petite partie des forêts dites naturelles afin d’essayer d’y conserver la biodiversité qu’elles abritent ; ils géreront de façon plus productive une autre partie, ce qui passera très probablement par une simplification de leur diversité, dans la mesure où l’on favorisera les espèces les plus productives, les plus faciles à régénérer et dont les produits seront faciles à industrialiser et à vendre.Et entre la forêt protégée et la forêt aménagée, que restera-t-il ? Des plantations monospécifiques de bananiers, de riz, de cacaoyers, de coton ? Mais alors, comment les espaces forestiers pourront-ils évoluer en échangeant du matériel génétique, s’adapter aux changements climatiques, résister aux maladies nouvelles, etc. ?Les écologues estiment que la forêt ne pourra survivre que s’il existe des liens de continuité entre les massifs forestiers. La connectivité écologique ne pourra que très rarement être assurée par des corridors forestiers continus. L’existence d’îlots forestiers discontinus mais proches et à distance régulière permet le passage en « pas japonais » de nombreuses espèces végétales et animales, mais pas de toutes. Les micro-organismes et la macrofaune des sols forestiers ne peuvent se déplacer qu’à la condition d’une certaine continuité dans la trame arborée. Celle-ci n’est possible que par la présence d’arbres dans les zones cultivées, voire urbanisées. L’agroforesterie est la voie la plus prometteuse pour assurer cette continuité écologique.L’agroforesterie consiste à associer des arbres avec l’agriculture et/ou l’élevage, au niveau des parcelles, des exploitations ou des paysages. Les systèmes traditionnels, à faibles niveaux d’intrants, étaient et sont encore agroforestiers ; mais l’agriculture industrielle à hauts niveaux d’intrants (cf. mécanisation du travail, apport d’engrais, d’herbicides, de semences très améliorées, voire génétiquement modifiées) a, en général, exclu l’arbre des parcelles.Aujourd’hui, de nombreux agronomes, pastoralistes et forestiers travaillent ensemble pour appuyer techniquement et politiquement le retour des arbres dans l’espace agricole et pastoral.La diffusion à grande échelle de méthodes standardisées, mises au point en station de recherche, a rarement marché en milieu tropical. Par exemple, la culture en couloirs, mise au point par l’Icraf1 dans ses stations du Kenya au cours des années 1980, n’a pas été adoptée par les agriculteurs. Elle nécessitait trop de travail pour rabattre régulièrement les rejets d’arbres et limiter le développement de leurs racines, sans résoudre le problème de l’acidification des sols.Croire que l’agroforesterie permettra de stopper les défrichements forestiers par les agriculteurs essarteurs (sur abattis-brûlis) est également une erreur d’analyse. Il est certes vrai que l’agroforesterie permet aux agriculteurs qui la pratiquent de récolter chez eux de nombreux produits qu’ils récoltaient autrefois en forêt ; elle facilite également la culture continue sur le même sol, sans avoir à défricher de nouvelles forêts. Cependant, tant que les gouvernements laisseront les agriculteurs s’approprier des terres en défrichant la forêt publique, puis en la brûlant et en la mettant en culture, ceux-ci continueront à utiliser cette pratique qui permet d’étendre son capital foncier et de cultiver, avec peu de travail et une bonne production, pendant au moins une trentaine d’années.Les systèmes agroforestiers, qui permettent de répondre à presque tous les besoins d’une famille sur une surface limitée, nécessitent une bonne technicité pour limiter les concurrences entre espèces végétales et animales, récolter les différents produits – il est par exemple difficile d’abattre un arbre, pour en récolter son bois, sans écraser les cultures associées – et demandent un travail soutenu. C’est pourquoi les systèmes agroforestiers les plus performants se rencontrent dans les pays où la densité de la population rurale est la plus forte et où les forêts ont disparu (lakous d’Haïti, jardins agroforestiers de Java, bocage Bamilèkè et parcs arborés sur terrasses Kapsiki au Cameroun). Les résultats les plus probants, en matière de diffusion des systèmes agroforestiers au cours des trois dernières décennies, résultent du respect de modalités présentées ci-après :- L’accès aux forêts est limité, soit de fait lorsqu’il n’en existe plus, soit par décision du gouvernement qui met des forêts « sous cloche », en créant des forêts protégées définitivement (parcs et réserves) ou temporairement (capital foncier pour l’avenir), ce gouvernement ayant les moyens de faire appliquer cette politique, ce qui est très rarement le cas (ex. : Costa Rica, certains États de l’Inde).- On apporte une subvention durable aux agriculteurs qui conservent de jeunes arbres pour restaurer ou étendre leurs systèmes agroforestiers. C’est le cas de l’extension des parcs à Faidherbia albida au Nord-Cameroun, la subvention étant financée par un prélèvement sur la vente du coton. Également, les agroforestiers sont subventionnés pour les services écosystémiques qu’ils rendent à une communauté solvable ; tel est le cas des têtes de bassins versants approvisionnant une ville en eau en Inde ou au Costa Rica. En dehors des zones tropicales, ailleurs dans le monde, la plantation de haies bocagères est financée, notamment par la PAC2 en Europe.- On valorise les produits issus des systèmes agroforestiers en leur donnant des labels, qui permettent de les vendre plus cher à des consommateurs engagés (cas du café bio et équitable et du bois d’œuvre au Nicaragua).- On sécurise le foncier, ce qui garantit à l’agriculteur que les arbres qu’il plante pourront être récoltés par lui ou ses héritiers (exemple de la loi Gestion locale sécurisée, à Madagascar).- On encourage chaque agroforestier à adapter le système à ses possibilités (conditions écologiques, sociales, économiques) et à son accès aux marchés. Par exemple, dans l’Ouest-Cameroun, les agriculteurs éliminent de leurs haies des arbres devenus sans valeur (exemple : ficus producteurs de fibres végétales) pour les remplacer par des fruitiers ou des arbres producteurs de bois de sculpture et de menuiserie, de plus en plus recherchés en ville.Sans être une panacée qui permettra de bloquer le défrichement des forêts, l’agroforesterie est une nécessité absolue pour assurer aux populations du monde tropical une partie des biens et des services qui étaient autrefois rendus par les forêts. Par ailleurs, elle permettra aux forêts conservées d’être moins sollicitées par les populations, et elle contribuera à assurer leur survie à long terme, en facilitant le flux et l’évolution des ressources génétiques forestières.
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Kouedji Monthé, Joseph Felix, Annie-Claude Pial, Guy Merlin Nguenang, and Ghislain Aimé Fomou Nyamsi. "GESTION PARTICIPATIVE DES FORÊTS : ÉVALUATION DE L’EFFICACITÉ DES COMITÉS PAYSANS-FORÊTS DANS L’EST-CAMEROUN." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 324, no. 324 (March 17, 2015): 19. http://dx.doi.org/10.19182/bft2015.324.a31263.

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Abstract:
Le secteur forestier camerounais joue un rôle très important dans l’économie nationale et assure un ensemble de fonc- tions sociales et environnementales. Dans le souci de gérer ce secteur de manière durable et participative, la loi forestière, fruit de l’opérationnalisation des recommandations du sommet de Rio de Janeiro, prévoit l’implication des Comi- tés paysans-forêts (CPF), structures repré- sentatives des populations locales, dans la gestion forestière. Cet article se pro- pose de tirer les leçons de la gestion par- ticipative des forêts à travers l’évaluation de l’efficacité des CPF de deux départe- ments de la région de l’Est-Cameroun, la Boumba et Ngoko et la Kadey. L’évalua- tion de ces CPF a été conduite sur la base des dispositions légales énoncées dans la décision n° 1354/D/MINEF/CAB du 26 novembre 1999, de laquelle six cri- tères d’évaluation et 20 indicateurs de performance ont été tirés. Les données collectées sur le terrain laissent entrevoir de nombreux dysfonctionnements : inexistence des CPF dans certaines locali- tés sujettes à l’exploitation forestière, absence de document normatif et statu- taire pour la majorité des CPF, insuffi- sance des ressources financières auto- nomes, faible collaboration avec les autres acteurs de la gestion forestière et déséquilibre dans la représentativité des différentes composantes sociales au sein des bureaux. L’analyse des écarts montre que les niveaux de conformité des CPF avec les exigences légales dans les départements ciblés sont très faibles. Aucun critère n’est conforme et 65 % des indicateurs présentent des niveaux de conformité nuls. En définitive, les objec- tifs assignés aux CPF ne sont pas atteints, ce qui met en évidence leur inefficacité. Des pistes d’amélioration sont proposées autour de l’information, de l’autonomisa- tion et de la formation des CPF.
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Dubiez, Emilien, Cédric Vermeulen, Jean-Philippe Tonneau, Timothée Yamba Yamba, Baby Mvolo, and Adélaïde Larzillière. "Le paysage comme outil d'aménagement des terroirs villageois." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 315, no. 315 (March 1, 2013): 11. http://dx.doi.org/10.19182/bft2013.315.a20534.

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Abstract:
La gestion de la ressource bois énergie en périphérie des grands centres urbains est devenue une préoccupation de premier ordre en Afrique centrale. À une demande croissante en bois énergie correspondent des auréoles de déforestation de plus en plus larges. Les communautés villageoises situées dans cette auréole vivent aujourd'hui dans un environnement à ce point dégradé que les écosystèmes forestiers et les biens et services associés y ont presque disparu. La surexploitation de ces espaces nécessite entre autres de repenser l'aménagement des terroirs villageois. Cette étude présente une démarche d'élaboration de plan simple de gestion de terroirs villageois. L'article discute la pertinence d'une approche d'aménagement fondée sur le paysage perçu et vécu par les populations. L'organisation sociale de la communauté, ses pratiques et ses modes de régulation d'accès à la ressource sont des éléments qui structurent le paysage. Ils se traduisent dans une typologie locale de l'espace employée au quotidien. Cette typologie a été mobilisée pour une meilleure appropriation des concepts d'aménagement par les communautés et pour une mise en ¿uvre plus effective. À contre-courant de la foresterie communautaire développée depuis plusieurs années en Afrique centrale, cette approche est structurée autour d'un processus participatif, progressif et itératif. Elle permet d'amener des groupes endogènes à intégrer leur vision de l'espace dans les prises de décision, à faciliter les débats autour de la question de l'aménagement de leur terroir et à contribuer à la reconstitution d'espaces forestiers dégradés.
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LHOEST, Simon. "Biodiversité et services écosystémiques en forêts tropicales : le rôle des affectations des terres forestières dans la région du Dja, Cameroun." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 345 (November 2, 2020): 105–6. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.345.a31949.

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Abstract:
Des dizaines de millions de personnes dépendent des forêts tropicales pour leur subsistance en Afrique centrale. Ces écosystèmes abritent une biodiversité unique et fournissent d'importants services écosystémiques (SE), qui peuvent varier en fonction des stratégies de gestion. Dans cette thèse de doctorat, nous avons évalué la biodiversité et les services écosystémiques dans le paysage du Dja au Cameroun, dans trois affectations des terres forestières : une aire protégée, une concession forestière certifiée FSC et trois forêts communautaires. Tout d'abord, nous avons évalué la valeur de conservation des forêts sur la base de la richesse et de la composition en espèces de deux groupes taxonomiques : les mammifères et les bousiers. Les espèces les plus grandes et les plus menacées ont été détectées dans l’aire protégée et les zones les plus éloignées de la concession forestière, mieux préservées de l'influence humaine. En revanche, les forêts communautaires sont particulièrement défaunées et dégradées en raison de leur proximité avec les routes et les villages, mais elles couvrent des superficies beaucoup plus limitées et conservent une canopée fermée. Deuxièmement, des entretiens identifiant les perceptions de l'offre en SE ont montré que, contrairement aux services de régulation qui ont été rarement mentionnés, les services d’approvisionnement et culturels sont les plus importants pour les populations locales. Parmi ceux-ci, la viande de brousse est le seul service pour lequel l’offre de la forêt n’est pas suffisante pour les populations locales. Troisièmement, en combinant des entretiens et enquêtes de terrain, nous avons quantifié l'utilisation de huit SE d'approvisionnement et culturels par les populations locales. Nous avons constaté que le bois de feu et le bois d'œuvre sont utilisés de manière durable par les populations locales, tandis que la chasse et la consommation de viande de brousse dépassent les seuils de durabilité. Concilier la conservation de la faune sauvage, la sécurité alimentaire et les pratiques de chasse durable est un défi majeur en Afrique centrale. Pour ce faire, il est essentiel d’intégrer toutes les parties prenantes dans les stratégies de gestion forestière durable, permettant d’identifier les leviers sociaux qui sous-tendent les changements de comportement des utilisateurs des forêts.
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Metzel, Ruth, and Florencia Montagnini. "From Farm to Forest: Factors Associated with Protecting and Planting Trees in a Panamanian Agricultural Landscape." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 322, no. 322 (October 17, 2014): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2014.322.a31225.

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Abstract:
Les fragments résiduels de forêt sèche sur la péninsule d’Azuero au Panama sont repré- sentatifs d’un des types forestiers les plus menacés à l’échelle de la planète, et qui a quasiment disparu au Panama. Dans de telles zones de production agricole et d’éle- vage, les arbres hors forêt sont indispensa- bles à la connectivité du paysage, à la survie des espèces autochtones et au maintien des services écosystémiques associés à ces frag- ments forestiers résiduels. Les enquêtes que nous avons menées auprès de gestionnaires terriens dans la province de Los Santos au Panama montrent que les agriculteurs dans cette région protègent et plantent des arbres pour des motifs différents. Alors qu’ils protè- gent les arbres pour plusieurs raisons (comme source de bois, de fruits, de fourrage et d’ombre, et pour leur protection de l’eau), ils en plantent surtout pour produire du bois et des fruits, qui leur assurent des revenus tangibles. Par ailleurs, dans cette région, les sites où les arbres sont plantés sont plus diversifiés et plus spécifiques que les sites où les arbres sont protégés. Six essences sont fréquemment utilisées pour la création de haies vives au Los Santos, et les proprié- taires de ces haies gardent souvent des arbres utiles pour le fourrage et le bois à proximité. La gestion coopérative des haies vives pourrait ainsi devenir un moyen effi- cace pour augmenter la connectivité des pay- sages dans cette région où ils sont fortement fragmentés. Nos résultats indiquent que les agriculteurs de Los Santos plantent des arbres ou les protègent dans leurs terres pro- ductives pour des raisons très différentes. Ces différences entre leurs motivations ont des implications importantes qui doivent être prises en compte dans les approches visant à accroître la couverture forestière dans la région. Les projets visant à promou- voir la régénération naturelle des forêts encouragent les agriculteurs à protéger les arbres sur leurs terres, et pourraient mieux réussir en mettant l’accent sur les services écosystémiques intangibles tels que la pro- tection de l’eau à moindre coût. À l’inverse, les projets visant à promouvoir la plantation d’arbres doivent en démontrer les bénéfices économiques tangibles.
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Jiofack Tafokou, René Bernardin, Jean Paul Dondjang, Bernard-Aloys Nkongmeneck, M. Smith, and Victor Aimé Kémeuzé. "Diversité et gestion durable des Loranthaceae dans les hautes terres de l'Ouest du Cameroun." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 303, no. 303 (March 1, 2010): 41. http://dx.doi.org/10.19182/bft2010.303.a20449.

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Abstract:
Dans les hautes terres de l'Ouest du Cameroun, l'étude est centrée sur la présence et la diversité des espèces de Loranthaceae dans neuf localités du groupement Bafou. Elle apporte une nouvelle contribution à la valorisation et à la gestion durable des ressources biologiques d'écosystèmes forestiers profondément dégradés dans le bassin du Congo. L'étude a été réalisée au moyen d'observations de terrain et en recourant à la méthode active de recherche et de planification participative (Marpp). Elle repose essentiellement sur des interviews et des enquêtes semi-structurées individuelles conduites auprès des populations locales, paysans agriculteurs et tradithérapeutes, tous supposés détenir des connaissances sur la valorisation traditionnelle des Loranthaceae. Les enquêtes ont permis de recenser six espèces de Loranthaceae parasites de neuf espèces de fruitiers appartenant à sept familles végétales. Ces mêmes espèces, communément regroupées sous l'appellation locale de gui, font partie intégrante de la pharmacopée traditionnelle et sont utilisées sous la forme de plusieurs potions et/ou lotions, soit isolément, soit en association avec d'autres plantes ou d'autres drogues pour soigner plus d'une vingtaine de pathologies. Au terme de ce travail, des approches de gestion durable ont été proposées en remplacement des coupes trop destructrices sur hôtes pratiquées par les paysans. Ce système de contrôle, courant dans la région, compromet la régénération et la productivité des arbres fruitiers en particulier et la diversité des populations d'arbres en général. (Résumé d'auteur)
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Rakotomavo, Andriamparamy, and François Fromard. "Stratégies d'utilisation des ressources végétales chez les Vezo et les Masikoro du delta de Mangoky (Madagascar)." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 300, no. 300 (June 1, 2009): 45. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.300.a20414.

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Abstract:
Vezo et Masikoro font partie des 18 ethnies existant officiellement à Madagascar. Habitant le delta de Mangoky (Sud-Ouest malgache), les deux populations occupent respectivement le littoral et l¿intérieur des terres. Si la pêche est la principale source de revenus des Vezo, l¿agriculture et l¿élevage de bovins et de petits ruminants constituent les principales activités des Masikoro. Sur le plan spatial, les premiers vivent dans un milieu fortement tributaire de la mer et de la mangrove tandis que les seconds dépendent, a priori, de la terre ferme où les formations sèches dominent le paysage végétal. Compte tenu de cette dualité socio-économique et spatiale entre les pratiques vezo et masikoro, il apparaît que les stratégies de gestion du bois et de la forêt appliquées à l¿intérieur du delta diffèrent d¿une ethnie à une autre. Le présent article consiste à comparer le comportement des Vezo et des Masikoro du delta vis-à-vis de la gestion de la mangrove et des formations continentales locales. Il met en parallèle les spécificités de ces deux populations dans la pratique d¿utilisation du bois et des différents types de forêt. Les impacts de leurs stratégies sur la végétation du delta sont aussi analysés. Chez les Vezo, la mangrove constitue un pourvoyeur principal de bois. Chez les Masikoro, cet écosystème sert à combler le manque de bois ressenti depuis le début des années 1980 dans leur espace d¿habitation. L¿analyse comparative des stratégies vezo et masikoro montre que la végétation sèche est fortement influencée par l¿agriculture sur brûlis et l¿élevage extensif. Là où vivent les Vezo, le milieu reste relativement intact et peu exploité. Par contre, dans la zone de contact entre la terre ferme et la limite interne de la mangrove, les palétuviers font l¿objet d¿un important «écrémage». Diminution de la superficie des palétuviers, développement du processus de tannification, disparition des formations forestières sèches et savanisation accrues en pays masikoro, tels sont les impacts des pratiques locales sur la végétation du delta de Mangoky. (Résumé d'auteur)
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Salomon, Waselin, Yannick Useni Sikuzani, Akoua Tamia Madeleine Kouakou, Yao Sadaiou Sabas Barima, Karl Hermane Joseph, Jean Marie Theodat, and Jan Bogaert. "Dynamique paysagère du Parc National Naturel de la Forêt des Pins en Haïti (1973- 2018)." Tropicultura, no. 2 (2021). http://dx.doi.org/10.25518/2295-8010.1831.

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Abstract:
En Haïti, la couverture forestière est en constante régression et n’excède pas 3,5% du territoire national. Des aires protégées ont été créés pour préserver les rares massifs forestiers, dont l’Unité 2 du Parc National Naturel de la Forêt des Pins (PNN-FP2). Toutefois, les maigres ressources forestières de ce parc sont sujettes aux diverses pressions anthropiques, telles l’agriculture, l’exploitation du bois d’œuvre, l’urbanisation, etc. menant à la régression de leur superficie dans le paysage. Cette étude a évalué la dynamique spatio-temporelle de l’anthropisation des écosystèmes forestiers du PNN-FP2 à partir de quatre images Landsat datant de 1973, 1986, 1999 et 2018. L’approche cartographique combinée aux outils d’analyse de l’écologie du paysage a révélé que la couverture forestière naturelle a connu, en 45 ans (de 1973 à 2018), une dynamique régressive matérialisée par une perte de 59,63% de sa couverture au profit des classes anthropiques (Champs et jachères, Végétation dégradée et Sol nu). La régression de la couverture forestière est sous-tendue par la dissection et la fragmentation de ses taches par opposition à la création des taches de classes anthropiques. Nos résultats justifient le besoin urgent de développer une politique de gestion intégrée, adéquate et participative afin de préserver durablement les forêts du PNN-FP2.
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Marage, Damien. "Vivre de paysage dans le Morvan ou l’impensé de la gestion forestière morvandelle." Projets de paysage, no. 22 (July 21, 2020). http://dx.doi.org/10.4000/paysage.8182.

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Séverin, Mlan Konan. "Dynamiques foncières et encastrement des marchés en Côte d’Ivoire : la fin du dogme du « Baoulé travailleur et non vendeur de terre » ?" European Scientific Journal ESJ 17, no. 2 (January 31, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n2p191.

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Abstract:
En Afrique, et singulièrement en Côte d’Ivoire, les peuples sont unanimes que la terre est un bien commun, sacré. Elle ne peut être cédée qu’à titre temporaire. En dépit de cette idéologie, il est apparu un marché foncier dans toutes les zones forestières et de transition. Cette étude part de l’hypothèse qu’une terre qui est favorable à une spéculation en « vogue » fait apparaître un marché foncier, qui subit les normes des autres marchés préexistants, et les normes traditionnelles de gestion foncière s’en trouvent déconstruites, dépassées. L’étude de type ethnographique a eu pour terrain empirique les villages des sous-préfectures de Kpouebo et de Kpacobo situés, respectivement dans les départements de Toumodi et Taabo (Centre-sud ivoirien), avec le village d’Adahou (dans la sous-préfecture de Kpouebo) comme cas de marché foncier. Les données ont été produites par une recherche documentaire couplée d’observations directes dans les villages desdites souspréfectures. De plus, des entretiens semi-directifs ont été faits auprès du Souspréfet de Kpouebo, du chef de village d’Adahou et sa notabilité, du président des jeunes et des membres de la mutuelle de développement d’Adahou, des chefs de ménages dudit village ayant accepté ou refusé de vendre leurs biens fonciers familiaux, enfin auprès des intermédiaires de vente de terre d’Adahou et de Kpouebo. Cette étude se fixe pour objectif d’appréhender tous les marchés fonciers comme des marchés encastrés, enchevêtrés dans des relations sociales locales et nationales. L’analyse des résultats montre que, tout comme les peuples forestiers qui n’ont pu s’abstenir de céder leurs terres, sous la ruée de migrants pour la cacaoculture ou l’urbanisation, les Baoulé du Centre-sud de la Côte d’Ivoire sont devenus « vendeurs » de terres rurales, sous la pression des élites politiques favorables à l’hévéaculture. Dès lors, l’apparition du marché foncier dans la zone d’étude doit être perçue comme les effets de l’encastrement des marchés fonciers d’autres régions forestières ivoiriennes, et non comme de la paresse caractérielle. En outre, il est à retenir que le marché foncier d’Adahou est spécifique, car la population a choisi de vendre des portions de terres familiales afin d’édifier un nouveau village et améliorer son cadre de vie. En somme, le marché foncier d’Adahou a engendré un nouveau village moderne. Cependant, ce marché n’a permis à la population de se créer des vergers d’hévéa. Il a plutôt entrainé le transfert de manteaux forestiers arables au profit des élites, rendant les propriétaires coutumiers des paysans sans terre.
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DEREIX, C., and A. GALIBERT. "L'approche territoriale de la gestion forestière : une plus-value pour la qualité des paysages." Revue Forestière Française, no. 5 (2008). http://dx.doi.org/10.4267/2042/28067.

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Fourault-Cauët, Véronique. "Retourner en forêt quinze ans après sa thèse : quelle place nouvelle pour le paysage dans la gestion forestière depuis le début des années 2000 ?" Projets de paysage, no. 22 (July 21, 2020). http://dx.doi.org/10.4000/paysage.8777.

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Saltus, Atelier, and Nicolas Luigi. "Coconstruire un outil d’aide à la décision : le manuel paysager et environnemental de la gestion forestière pour le Parc naturel régional de la Sainte-Baume." Projets de paysage, no. 22 (July 21, 2020). http://dx.doi.org/10.4000/paysage.7746.

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