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Dissertations / Theses on the topic 'Peinture chilienne – Histoire – 19e siècle'

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Valenzuela, Berta Monica. "La présence française au Chili durant le XIXe siècle : le cas de Raymond Auguste Quinsac Monvoisin (1790-1870)." Master's thesis, Université Laval, 1991. http://hdl.handle.net/20.500.11794/28400.

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Kim, Kee-Hong. "L'influence de la peinture lettrée chinoise des Qing sur la peinture coréenne des XVIIIe et XIXe siècles." Paris 4, 1990. http://www.theses.fr/1990PA040006.

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Abstract:
A la fin de la dynastie Ming et au début de la dynastie suivante en Chine,un nouveau courant d'étude nommé "les Etudes critiques" est né et commençait à remplacer le néoconfucianisme. Ce nouveau courant se caractérise par les études réalistes basées sur les faits réels. Il influença non seulement les sciences mais aussi la culture,surtout la peinture lettrée des Qing. Dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle en Corée,certains jeunes intellectuels qui voyagèrent en Chine firent introduire dans leur pays avec ardeur "les Etudes critiques" et la peinture lettrée des Qing touchée par ces dernières. Absorbant l'influence chinoise,les peintres coréens des XVIIIème et XIXème siècles développèrent la peinture coréenne et réussissent à la monter à son apogée
At the end of Ming dynastie and at the beginning of Qing dynastie,a new current named "the Critical study" had been born and replaced the neo-confucianism. .
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Bobet-Mezzasalma, Sophie. "La lithographie d'après les peintres en France au XIXe siècle : essai sur une histoire du goût, 1798-1913." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1999PA040210.

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Abstract:
La lithographie d'après les peintres en France est un phénomène artistique majeur au XIXe siècle, jusque-là négligé par les historiens d'art. Née en Allemagne en 1798, la découverte de Senefelder est rapidement diffusée en Europe. Apres un premier essai franco-anglais de traduction des chefs-d’œuvre du Louvre, la lithographie d'interprétation connait en Allemagne une vogue sans précèdent dont le modèle se propage en Europe. La tradition du burin académique en France oppose sa prééminence au nouveau procédé, notamment dans la copie des maitres anciens. Néanmoins dès son introduction en France, les artistes s'emparent de la nouvelle invention, et développent un art original, tout en lui confiant la traduction de leurs œuvres. Or les peintres furent particulièrement attachés à leurs droits de reproduction, comme le révèle leur position vis-à-vis de la loi de 1841 relative à la propriété intellectuelle. La lithographie d'interprétation connait son apogée entre 1840 et 1860, avec Mouilleron et l'équipe de Bertauts, qui ont su la faire apprécier comme un art véritable. Son déclin à partir des années 1860 est en fait celui de l'estampe d'interprétation en général.
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Zwicky, Beatrix. "La terreur optique : la peinture dans la nouvelle fantastique de 1813 à 1869." Paris 4, 1996. http://www.theses.fr/1995PA040163.

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Abstract:
L'étude de la peinture dans la nouvelle fantastique permet de montrer que cette esthétique se fonde sur la subjectivité de la perception : c'est une littérature du regard, donc du visible. La structure du récit utilise le principe pictural de l'anamorphose. Par ailleurs, avant l'apparition de l'abstraction, les écrivains de nouvelles fantastiques comprennent les impasses de l'art figuratif (remis en cause par le développement de la photographie) et mettent en scène, dans leurs récits, la nécessaire évolution de l'art pictural vers le rendu des impressions et vers une représentation subjective de la réalité. Le texte fantastique apparait donc comme un récit à faire peur et une critique d'art pertinente
The study of painting in the fantastic short stories shows that this aesthetics is built on subjectivity of perception: for that very reason, it is a literature of the visible. The composition of the text is making use of the pictorial principle of anamorphosis. The writers of fantastics tales realize (before it historically occurs) the necessary evolution of the art of painting towards impressionism, expressionism and a subjective representation of reality. The fantastic short story is, altogether, a horror story and a very discerning art criticism
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5

Jordan-Gonzalez, Laura Francisca. "Enjeux de la cueca chilienne : vocalité et représentations sociales." Doctoral thesis, Université Laval, 2016. http://hdl.handle.net/20.500.11794/26902.

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Abstract:
Cette recherche aborde le chant de la cueca chilienne à travers le spectre de la voix dans la construction de représentations sociales, et ce, sur la base d’une méthodologie mixte qui combine la recherche bibliographique, l’observation participante, les entrevues et l’analyse musicale. Comme point de départ, on remarque la pratique d’une cueca surnommée urbana, brava ou chilenera, caractérisée par un timbre vocal singulier associé au milieu « populaire » des chanteurs. Remontant aux premières traces de la cueca, au Chili, le chapitre 2 aborde les descriptions de la voix de la zamacueca au XIXe siècle publié dans des récits de voyage. L’analyse du contexte dans lequel ces récits se publient permet de constater que l’idée du caractère nasal de la cueca s’associe à la constitution d’altérité. Le chapitre 3 aborde la façon dont une théorie spécifique sur l’origine de la cueca chilienne contribue aux conceptions de la voix dans le genre. Le sujet de la nasalité apparaît encore, cette fois-ci imbriqué dans l’imagination de l’origine arabo-andalouse de la cueca. S’intéressant à la représentation du sujet populaire, le chapitre 4 expose deux figures centrales de la culture chilienne : le huaso et le roto, représentants du paysan et du sujet urbain, tous deux entremêlés avec des discours nationalistes. Le « parler populaire » apparaît représenté dans divers styles de cueca, en produisant des vocalités affectées par l’imagination de la classe sociale, et ce dans le contexte de débats sur l’authenticité. Le chapitre 5 aborde finalement l’expérience vécue par de jeunes chanteurs actifs sur une scène de revitalisation. Leurs dynamiques de chant en groupe soulignent l’impact de la compétition sur le déploiement de la voix. La pratique structurée selon le chant en ronde - chant à la rueda – montrera que la production d’un « bon pito », soit d’une voix adéquate à la cueca, révèle la nécessité d’adapter les voix aux besoins du groupe. La conclusion met en lumière que le rapport entre voix et style se présente comme une correlation cruciale pour comprendre non seulement la diversité des variantes de cuecas existantes à un moment donné, mais également leurs transformations au cours du temps par l’entremise d’un processus de stylisation. Au-delà du style, pourtant, la voix paraît exprimer quelque chose du sujet qui la fait résonner. Par ce biais, les diverses étiquettes accompagnant le terme cueca nous informent sur les caractéristiques ethniques, du genre et de classe des chanteurs, y compris les différentes voix d’un même sujet qui chante.
This thesis studies the singing of Chilean cueca by examining the relationship between voice and social representations through a mixed methodology that combines bibliographical research, participant observation, interviews and music analysis. It starts out by teasing apart the type of cueca dubbed urbana, brava or chilenera, whose singular vocal sound is linked to the singers’ belonging to “popular” sectors of society. Next, by returning to the earliest roots of the cueca in Chile, Chapter 2, analyses several depictions of voice in zamacueca found in travelogues during the nineteenth century. Through an analysis of the context in which such depictions were produced, it shows how the propsed nasal sound of zamacueca is articulated as creating otherness. Chapter 3, explores the impact that one specific theory on the origins of Chilean cueca has had on the way in which voice in this genre is conceived. Nasality reemerges here, this time endowed with the imagination of the Arab-Andalusian. With regard to the representation of the popular subject, Chapter 4, exposes two of the main figures in Chilean culture—the huaso and the roto—each one respectively representing the rural and the urban subject intertwined with nationalist discourses. In the context of debates on authenticity, representations of “popular speaking” surface across different styles of cueca, producing vocalities affected by the imagination of social class. The final chapter focuses on the experiences of young singers active in the current revival scene. Their collective dynamics increase the impact of competition on vocal practices. Specifically, singing a la rueda, or taking turns singing in a circle, demonstrates how having a “good pito”—an adequate cueca voice—requires adapting one’s own voice to the needs of the group. The conclusion confirms that the relationship between voice and style is a crucial for understanding, not only a variety of cueca renditions, but also their transformations over time, through processes of stylization. Moreover, the diverse labels accompanying the term cueca are indicative of ethnic, gender and class based characteristics espoused by the singers, which inflence their different voices.
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Munck, Olivier. "Le peintre dans le roman du XIXème siècle : histoire des rapports de la littérature et de la peinture, de l'homme et du réel." Paris 4, 1994. http://www.theses.fr/1994PA040041.

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Abstract:
De balzac a proust, les personnages de peintre composent une histoire romanesque de l'art originale qui illustre la relation entre l'homme et le reel. Ce pastiche, considere comme les effets esthetiques, se developpe, empruntant son plan a la comedie humaine, en une tragedie qui efinit les principes et les causes sociaux, physiologiques et philosophiques, regissant le heros et son oeuvre. Guidee par l'hypothese du role essentiel de la peinture dans l'evolution de la perception et de la creation, la comparaison entre la fiction et la realite propose une somme des influences de l'expression picturale sur l'expression litteraire, de celles, reciproques, de ce personnage particulier de roman en roman et sur son propre createur, peignant le rapport du percu et du rendu, de l'ecrit et du lecteur
The painter's figures from balzac to proust compose an original romantic art history showing the relationship between man and reality. Looked on aesthetic effects, this pastiche, from a composition borrowed to la comedie humaine, spreads out a tragedy, firming social, physiological and philosophical principles and causes, rules for the hero as for his art work. The hypothesis relies on the increasing part of painting as essential element in the evolvement of perception and creation. The comparaison between fiction and reality offers a summary of the influences of the pictural expression upon the litterary one, those reciprocal of this peculiar hero, from a fiction to another one, on his own creator, defining the connection between the thing perceived and expressed, the writing and the reader
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Gavidia, Isolda. "Les théories ruskiniennes de l'authenticité : et leurs représentations dans les paysages nord-américains." Thesis, Université Laval, 2009. http://www.theses.ulaval.ca/2009/26260/26260.pdf.

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Madec-Capy, Geneviève. "Guillaume Guillon-Lethière, peintre d'histoire (1760-1832)." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1997PA040151.

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Abstract:
Ce travail est une recherche sur la vie et l'œuvre de Guillaume Guillon-Lethière, peintre d'histoire ne le 10 janvier 1760 à Sainte-Anne (Guadeloupe) de Pierre Guillon, blanc, martiniquais et de Marie-Françoise, noire, guadeloupéenne et esclave affranchie. Le volume I, se compose d'un avant-propos, d'une introduction, d'une longue biographie et d'une étude de l'art et de son œuvre, enfin d'une conclusion. Suivront la chronologie raisonnée, la fortune critique et les notices biographiques souvent erronées. Les pièces justificatives comprennent le testament de Lethière et les inventaires après-décès de monsieur et madame Lethière, ceux de Melle d'Hervilly et de sa fille-adoptive Barbara Bohrer, toutes deux héritières de l'atelier de Lethière, celui de madame Servières, belle-fille de Lethière, d'un court extrait de ceux de Fontaine et de Percier. Six lettres totalement inédites apportent des renseignements intéressants sur sa vie et son œuvre. Le catalogue de sa collection est présenté dans son intégralité et nous renseigne non seulement sur la richesse de cette collection mais aussi sur la provenance des objets. La liste de ses élèves, puis celle de ceux ayant obtenu un grand ou un second grand prix nous apporte des éléments sur les résultats obtenus par le << professeur >>. L'index des musées permet de localiser les œuvres de Lethière, les salons apportent des éléments sur sa production officielle. Nous avons présenté la bibliographie en trois parties distinctes : sources manuscrites, sources imprimées du vivant de Lethière et enfin les bibliographies parues après sa mort. Le volume II contient l'essai de catalogue raisonné et présente plusieurs parties. Une première partie est consacrée aux peintures. Tous les numéros sont précédés de la lettre p. Les œuvres sont répertoriées par date ou, quand la date est inconnue, par thème. Une seconde est consacrée aux dessins qui sont précédés de la lettre d. Une troisième est consacrée aux gravures et sont, elles, précédées de la lettre g. La quatrième partie consacrée à l'iconographie est précédée de la lettre i. Le volume III, contient les photocopies des œuvres du catalogue
This work is a research work about Guillaume Guillon-Lethière, historical painter, born in 1760 on the tenth of January, at Sainte-Anne (Guadeloupe), whose father, Pierre Guillon, was a white man from Martinique, and whose mother, Marie-Francoise, was an emancipated slave from Guadeloupe. Volume one is composed of a foreword, an introduction, a long biography, a study of his arts and works and a conclusion. Then comes a descriptive chronology, the critical fortune and the biographic notices that are often wrong. Relevant papers are composed of Lethière's will and the inventories taken after Mr. And Mrs Lethière 's death, those by miss d'Hervilly and her adopted daughter, miss Barbara Bohrer, both heiresses to Lethière's workshop, one taken by Mrs Servières, Lethière's daughter-in-law, and short extracts from the inventories taken by Fontaine and Percier. Six unpublished letters give interesting informations about his life and his works. The catalogue of his collection is explained in its entirety and gives us informations not only on its abundance, but also on the origin of the objects; the list of his students, and the list of those of his students that carried off a great prize or a second great prize point out his results as a teacher. The museum index helps us to locate Lethière's works. The “salons” gives us elements upon his official production. Bibliography is exposed in three different parts: manuscript documents, documents printed during his lifetime and bibliographies printed after his death. Volume two includes an essay of subject catalogue and is composed of four parts. The first one is devoted to paintings, whose numbers are preceded by the letter p. Works are classified by date, and when date is unknown, by theme. Part two concerns drawings, whose numbers are preceded by letter d. Part three consists of engravings and their numbers are preceded by the letter g. Iconography is the subject of part four and takes the letter i. Volume three contains photocopies of the works from the catalogue
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Roy, Nathalie Anne. "L'histoire par l'image : commémoration picturale, pouvoir politique et stratégies visuelles au Québec (1880-1930)." Thesis, Université Laval, 2005. http://www.theses.ulaval.ca/2005/23165/23165.pdf.

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Humann, Guilleminot Magali. "La peinture dans l'œuvre d'Honoré de Balzac." Paris 4, 1993. http://www.theses.fr/1993PA040294.

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Abstract:
"L'œuvre de Balzac est de la peinture écrite" : cette remarque des Goncourt a conduit notre recherche à travers l'œuvre balzacienne. C'est à une véritable transposition d'art que nous assistons lorsque le romancier évoque portraits, paysages et intérieurs. Notre thèse consiste à démontrer comment l'écrivain se substitue au peintre : "la littérature se sert du procédé qu'emploie la peinture" écrit Balzac. L'intensité donnée aux descriptions par l'évocation des couleurs, de la lumière et de la matière s'apparente à la technique picturale. Il nous a semblé intéressant d'étudier dans une première partie de notre thèse comment la "fraternité des arts" se développe au début du XIXème siècle, où les arts tendent à se suppléer les uns aux autres" selon l'expression de Baudelaire. Dans une deuxième partie nous présentons les peintres dont Balzac a parlés dans son œuvre. Il était intéressant enfin d'examiner l'esthétique balzacienne : comment l'écriture du romancier évoque-t-elle des tableaux ?
“The work of Balzac is written painting": the Goncourt’s comment has been our leading thread through the work of Balzac. It is the real transposal of art that is achieved when the novelist describes portraits, landscapes, and homes. Our study consists in demonstrating how the writer takes the place of the painter: "literature used the same process as does the painter" writes Balzac. The intensity, giving to the descriptions by the evocation of colors, light, materials is very similar to the pictorial technique. In the first part of our essay we study how the "fraternity of arts" has developed in the beginning of the nineteenth century when "the arts tend compensate one for the other" according to Baudelaire. In the second part we study the painters that Balzac mentioned in his work. Finally it seemed interesting to examine the aesthetics of Balzac how does his writing evoqued pictures?
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Lefeuvre, Olivier. "Philippe-Jacques de Loutherbourg (1740-1771) : vie et oeuvre." Paris 4, 2008. http://www.theses.fr/2008PA040153.

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Abstract:
Philippe-Jacques de Loutherbourg, né en 1740 et mort en 1812 à Londres, fut un artiste aux nombreuses facettes et aux multiples passions. Peintre de paysage avant tout, il fut également peintre d'histoire, décorateur de théâtre, l'inventeur d'un spectacle qui préfigure les Dioramas, mais également un homme passionné par l'occultisme, qui abandonnera pour un temps la peinture afin de devenir guérisseur. Formé en France par un artiste italien, Francesco Giuseppe Casanova, il débuta sa carrière à Paris avant de s'installer définitivement à Londres et jouit toute sa vie d'une réputation considérable qui disparaîtra cependant rapidement après sa mort. Malgré diverses tentatives de réhabilitation, Loutherbourg est aujourd'hui oublié. La reconstitution de son œuvre peint comme l'établissement d'une biographie précise nous a permis d'estimer plus justement sa place dans l'histoire de la peinture de la seconde moitié du XVIIIe siècle et du début du XXe siècle. En nous interrogeant sur la réception de son œuvre par ses contemporains, sur sa peinture de paysage, son genre de prédilection, et sur sa façon d'appréhender le marché de l'art de son temps, nous avons essayé de mieux cerner cette figure considérée à son époque comme incontournable
Philippe-Jacques de Loutherbourg, born in 1740, died in London in 1812 was a multi-facetted artist with numerous passions. Above all a landscape painter, he was also a history painter, stage designer, inventor of a show that was a precursor of the Dioramas, but also a man who was passionate about the occult who abandoned painting for a time in order to become a healer. Trained in France by an Italian artist, Francesco Giuseppe Casanova, he began his career in Paris before settling permanently in London and all his life had a considerable reputation which disappeared quickly after his death. Despite several attempts at a rehabilitation, Loutherbourg is today forgotten. The reconstitution of his painted output and the establishment of an accurate biography has allowed the author to asses more fairly his place in the history of painting in the second half of the 18th and early 19th centuries. In considering his contemporaries’ attitude to his work, in particular his favourite genre, landscape painting and his approach to the art market of his time, the author has attempted to understand better this individual who in his time was considered to be essential
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Vergnette, François de. "Jean-Paul Laurens (1838-1921), peintre d'histoire." Paris 10, 2000. http://www.theses.fr/2000PA100126.

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Abstract:
Jean-paul laurens a tente de renouveler la peinture d'histoire a la fin du dix-neuvieme siecle. Des le debut de la troisieme republique, il a beneficie de l'appui des administrations centrales et municipales qui ont achete certains de ses tableaux de chevalet exposes au salon pour leurs musees, et lui ont commande des peintures monumentales et des cartons de tapisserie pour orner les lieux publics, a cause du genre de ses oeuvres. Leurs themes, la mort, les crimes de l'eglise et des rois, la lutte des peuples pour la liberte, le midi, sa region natale, decoulaient de ses preoccupations personnelles et de ses convictions. Si ils rappellent ceux de la peinture romantique, ses sujets n'avaient jamais ete traites auparavant par les artistes. Ils etaient puises dans une historiographie surtoutromantique et liberale. Les compositions, la facture et la lumiere qui contribuent a donner des effets de profondeur et de relief sont typiques d'un realisme plastique. Dans ses oeuvres monumentales, laurens a su adapter sa maniere a cette categorie picturale, par des references a de grands modeles et en adoptant un chromatisme, une lumiere plus douces et parfois un procede a l'aquarelle tres originale. Les formes ne sont pas toujours independantes de ce qui est raconte, meme si le maitre voulait faire prevaloir l'impression de realite transmise par les scenes. Leurs details, les corps, les visages des personnages, et les decors les rendaient egalement realistes et en cela laurens etait tres novateur. La verite historique des details n'etait que secondaire. Malgre quelques procedes narratifs empruntes a la peinture de genre historique, laurens voulait renouer avec la grandeur et la clarte de l'art du recit des peintres d'histoire classiques et neoclassiques, pour faire ressortir le sens des oeuvres. En depit du caractere dramatique de sa peinture due aux contrastes qui y foisonnent, il n'appliquait pas des recettes theatrales.
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Barbedor, Isabelle. "Le musée, une histoire d'art entre l'histoire de l'art et l'histoire du goût, Angers – Nantes -Rennes (1790-1990) : peintures et sculptures XVIIIe - XIXe siècles." Rennes 2, 1993. http://www.theses.fr/1993REN20017.

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Abstract:
Le but de cette thèse est d'étudier l'évolution des rapports de l'art et du musée, à partir de l'exemple des collections de peintures et de sculptures des XVIIIe et XIXe siècles, conservées dans les musées d'Angers, de Nantes et de Rennes. Elle se propose de comprendre comment la création même du musée, conçu comme un outil conservatoire et pédagogique, interpelle et transforme la finalité de l'art, en fondant un espace artificiel qui inaugure la modernité. La première partie est consacrée à la période de création du musée qui s'opère dans le passage de la collection privée à la collection publique. Elle comprend l'étude des saisies révolutionnaires et des envois de l'Etat et de leur influence sur le musée jusqu'au milieu du XIXe siècle. La deuxième partie est consacrée a l'étude du musée, de son rôle et de ses usages, de 1850 a 1918. Elle présente les rapports des principaux acteurs du musée (Etat ville – collectionneur - artiste) avec l'art et leur influence sur cet espace public qui devient un des symboles du monde urbain en assurant la pérennité de ses propres traditions culturelles. La troisième partie est consacrée au musée et à ses rapports avec l'histoire de l'art qui apparaît comme un nouvel acteur du monde muséal. Elle montre comment l'histoire de l'art se substitue à l'artiste et inaugure un nouveau rapport à l'art et à la modernité
The purpose of this thesis is to study the evolution of the relationships between art and art gallery, starting from the example of paintings and sculptures of XVIIIe and XIXe centuries, preserved in the art galleries of Angers, Nantes and Rennes. Its purpose is to show how the creation of the art gallery, regarded as a place of preservation and study, concerns and transforms the finality of art, by opening for it, an artificial space which inaugurates modernity. The first part is devoted to the period of emergence of the art gallery, which is characterised by the transition from private collections to public collections. It includes the study of the confiscations of revolutionary period and the attributions of works of art by the state and their influence on the art gallery, during the first part of the XIXe century. The second part is devoted to the study of the function and the using of art gallery, between 1850 and 1918. It describes relationships of the principal actors of art gallery (state, town, collector, artist) with art and their influence on this public space which becomes one of the symbols of urban world by securing the durability of its own cultural traditions. The third part presents the art gallery and its relationships with art history which appears as a new operator of the museal world. It shows, how art history substituted to the artist himself, inaugurates a new relation with art and modernity
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Ogonovszky, Judith. "La peinture monumentale d'histoire dans les édifices civils en Belgique (1842-1923): naissance, histoire, caractéristiques." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1994. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/212666.

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Grenet, Sylvie. "Le génie du lieu dans l'aquarelle anglaise (1750-1850)." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040041.

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Abstract:
Le génie du lieu a pour fonction de préserver l’existence du lieu, tout en gardant en lui son origine sacrée, venue de l’Antiquité. Cette expression est remise à l’honneur dans la littérature anglaise dans les années 1730 pour traiter du lieu réel. Les aquarelles anglaises des années 1750-1850 représentent également le lieu réel. Le but de cette étude est de montrer, à travers l’étude des aquarelles anglaises des années 1750-1850, que, même dans la représentation du lieu réel, la pensée sacrée n’est pas morte au cours du XVIIIe siècle. La survie du lieu s’est maintenue grâce à un contournement, voire une dénégation, d’une pensée rationnelle qui gomme le lieu, alors que la pensée sacrée lui permet au contraire d’exister. L’étude du rapport des aquarelles au sacré se divise en deux grandes parties: panorama d’abord, puis analyse. Le panorama est consacré, dans le chapitre I, aux aquarelles de lieux, puis, dans le chapitre II, aux textes qui ont abordé le génie du lieu. L’analyse occupe les chapitres III et IV, selon deux problématiques: la nature, d’abord, puis l’histoire
The function of the genius of [the] place, whose sacred origin dates back to antiquity, is to preside over a given place and to maintain its sacred and ancient characteristics. The expression "genius of [the] place" reappears in English literature during the 1730s, particularly when the authors describe real places. British watercolours of the Golden Age (1750-1850) also represent real places. The goal of this thesis, based on the study of these watercolours, is to demonstrate that 18th-century artists still keep the sacred alive, even when they represent real places. It also aims to show that the only way for artists to keep the place alive is to deny 18th-century rational thought, which tends to make the place disappear, and to reassert the existence of sacred thought. The study of the relationship between sacred thought and watercolours is divided into two parts. The first is devoted to an overview of 18th-century watercolours (Chapter 1) and of the texts mentioning the genius of [the] place (Chapter 2). The second deals with the analysis of nature (Chapter 3) and history (Chapter 4) in relation to the sacred
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Minervini, Fausto. "Photographie et peinture entre Italie et France dans la seconde moitié du XIXème siècle : production, édition et dynamiques de marché." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040065.

Full text
Abstract:
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, comme dans les autres arts visuels, la France, et plus particulièrement Paris, a été une référence fondamentale quant à la réception des nouveautés provenant du domaine photographique des cercles artistiques italiens. La production photographique française et ses protagonistes ont offert aux communautés italiennes des modèles à suivre, des vecteurs pour la diffusion et l’accueil de leurs productions à l’étranger ainsi qu’un support fonctionnel aux dynamiques qui régulèrent le marché international de leurs œuvres. Cette recherche s’interroge tout d’abord sur le paradigme que la photographie française a pu représenter pour les artistes de la péninsule. Cependant, dans ces dynamiques d’échanges réciproques et profondes entre les deux pays, la photographie de provenance italienne a également joué un rôle décisif pour la maturation de certains mouvements artistiques européens. Ces réflexions mettent l’accent sur l’ampleur de la diffusion de la photographie tout au long du XIXème siècle qui lui permit de devenir une base commune pour des écoles artistiques profondément différentes entre elles
During the second half of Nineteenth century, as in the other visual arts, France, and particularly Paris, was a fundamental reference point for the reception of the innovations of the photographic domain in the Italian artistic circles. French photography and its protagonists offered to the Italian communities eminent models and vectors for the circulation and the reception of their production abroad, as well as functional medium in the dynamics which regulated the international market of their works. The aim of this research is to investigate the influence of French photography on Italian artists. However, in these deep and mutual exchanges between the two countries, Italian photography also played a decisive role for the development of several European artistic movements. These considerations emphasize the large photography’s circulation throughout the Nineteenth century that allowed it to become a common basis for some deeply different artistic schools
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Nicolai, Eric. "Portraits of children in Québec art 1800-1860." Master's thesis, Université Laval, 1990. http://hdl.handle.net/20.500.11794/33467.

Full text
Abstract:
Ce mémoire a pour objet l'étude d'un corpus de portraits d'enfants peints au Québec entre 1800 et 1860. Nous présentons d'abord un aperçu général du thème de 1'enfance tel qu'il s'est manifesté dans la peinture européenne et américaine dès le XVIe siècle. Cet aperçu est suivi d'une synthèse du contexte historique et artistique au sein duquel le portrait bourgeois s'est développé au Québec avec un examen de quelques-uns des premiers portraits d'enfants connus au Québec. Dans la deuxième partie, nous avons procédé à une étude stylistique et comparative du corpus à partir des différentes compositions que les artistes ont employées pour représenter l'enfant. Le corpus est divisé en deux catégories: les portraits de l'enfant en buste et ceux où l'enfant est représenté à 1'intérieur d'un groupe. Des comparaisons avec des portraits américains ont permis de dégager différentes similitudes mais aussi quelques éléments spécifiques propres au portrait d'enfant au Québec.
The object of this thesis is the study of a corpus of portraits of children painted in Quebec between 1800 and 1860. After introducing the theme of childhood in European and American painting since the sixteenth century, we go on in the first part to examine the historical and artistic context in which the bourgeois portrait developed in Quebec as well as some of the earliest known portraits of children in Quebec. In the second part, we have undertaken a stylistic and comparative study of the corpus, using as our starting point the compositional arrangements employed by the artists to represent children. This led us to divide the corpus into two main categories : bust-length portraits of the child and group portraits. Comparison with American portraits has permitted us to identify compositional similarities as well as characteristic elements that constitute what is specific to portraits of children in Quebec.
Montréal Trigonix inc. 2018
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Hébert, Oriane. "La peinture d’Histoire en France sous le Second Empire libéral (1860-1870)." Thesis, Clermont-Ferrand 2, 2016. http://www.theses.fr/2016CLF20016/document.

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Abstract:
Genre prestigieux héritier d’une longue tradition, la peinture d'histoire connaît de multiples évolutions tout au long du XIXe siècle. Sous le Second Empire, régime longtemps affecté par sa « légende noire », ce genre restait encore à définir. Il présente des caractéristiques qui l’inscrivent véritablement dans son siècle, tout en lui conférant une originalité : émanation de la peinture d'histoire et de ses mutations dans la première moitié du siècle, précurseur de sa reformulation sous la Troisième République, la peinture d'histoire sous le Second Empire est marquée par la singularité. L’étude des représentations de l’histoire peintes entre 1860 et 1870 en est révélatrice. D’emblée, la corrélation entre les créations et le terme même de « peinture d'histoire » pose question. En effet, tout en se maintenant dans un sujet classique (historique), ces « peintures à sujet historique » se rapprochent tour à tour de la peinture de genre et du genre historique, et sont contaminées par le réalisme et le goût de la couleur locale. Si l’expression académique de « peinture d'histoire » convient encore à la peinture de bataille, cette dernière subit aussi les assauts de la modernité et connaît une mutation sous la forme spécifique de la peinture militaire. La démarche des peintres de sujets historiques présente des récurrences. Un important travail préparatoire, à partir de textes, de sources voire de découvertes archéologiques, est mis au service de reconstitutions positivistes des événements, permettant de susciter l’intérêt du public. Le choix des sujets varie selon les intentions : édifier le spectateur, montrer un passé idéalisé utilisé comme répertoire de sujets émouvants, ou encore exposer une idéologie. Au-delà de la dimension historiciste d’éducation par le passé national, ces œuvres donnent à voir un certain état de la pensée historique, des principaux courants d’idées qui ont influencé les peintres. Plus encore, ces derniers véhiculent et diffusent une conception de l’histoire qui rejaillit sur leur présent par l’intermédiaire de la presse et de l’illustration, et ils contribuent ainsi à construire l’image qui va s’ancrer dans les mémoires. Support traditionnel de propagande et de « fabrication » du pouvoir, la peinture d’histoire conduit à se poser la question des pratiques culturelles du gouvernement du Second Empire. L’instrumentalisation de l’image par l’État est réelle, mais se cantonne aux peintures de bataille et aux figurations du faste impérial. Napoléon III, dans sa politique d’acquisition, s’adapte aux créations plus qu’il ne les génère. En revanche, il exerce une influence indirecte : la mise en scène de sa personne, du couple impérial et de ses goûts historiques, offre une série de thèmes exploités par les peintres. La peinture à sujet historique n’est pas instrumentalisée dans le cadre des envois de l’État. Les élites locales jouent un rôle essentiel dans le développement de ce genre : municipalités et Sociétés savantes, édiles et érudits encouragent les créations sur l’histoire nationale ou locale. La représentation de l’histoire entre 1860 et 1870 donne à voir la place primordiale de l’histoire, dans ses aspects savants et populaires, à échelle nationale et locale, inspirée par le sentiment d’attachement à la « petite patrie » comme à la nation
Prestigious genre, heir to a long tradition, the history painting experiences multiple evolutions throughout the 19th century. Under the Second Empire, for a long time a regime marked by its "black legend", the genre still remained to be defined. Its characteristics fix it deeply in its century, while conferring it an originality : an emanation of the history painting and its transformations in the first half of the century, a precursor of its reformulation under the Third Republic, the history painting under the Second Empire is marked by its singularity. The study of the representations of history painted between 1860 and 1870 is revealing there. Straightaway, the correlation between the creations and the term of "history painting" raises questions. Indeed, while remaining in a classic subject (history), these "paintings on historic subject" get closer alternately to the genre painting and the historic genre, and are contaminated by the realism and the interest in the local colour. If the academic expression of "history painting" still suits for the painting of battle, the latter is also touched by the modernity and transformed into military painting. The approach of the painters of historic subjects presents recurrences. An important preparatory work, on texts, sources, even archaeological discoveries, is put in the service of positivist reconstructions of the events, in order to raise the interest of the public. The choice of the subjects varies according to the intentions: educate the spectator, show an idealised past used as directory of moving scenes, or develop an ideology. Beyond the historicist dimension of education about the national past, these pieces of art show a certain state of the historic thought, the main currents of ideas that influenced the painters. Moreover, the latter convey and spread a conception of history that reaches the contemporary through the press and the illustration, and so they contribute to build the image that will be anchored in the memory. A traditional mean of propaganda and "manufacturing" of the power, the history painting raises the question of the cultural practices of the government of the Second Empire. The instrumentalisation of the image by the State is real, but is restricted to the paintings of battle and of the imperial splendour. Napoleon III, in his acquisition policy, adapts himself to the creations more than he generates them. On the other hand, he exercises an indirect influence: the staging of his person, the imperial couple and its tastes in history, offer a series of themes exploited by the painters. The painting of historic subject is not instrumentalised within the framework of the envois of the State. The local elites play an essential role in the development of this genre: municipalities and Learned societies, town councillors and scholars encourage creations on national or local history. The representation of the history between 1860 and 1870 reveals the essential place of history, in its erudite and popular aspects, on a national and local scale, inspired by the feeling of attachment to the "small homeland" as well as the nation
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Favry, Amélie. "Affirmation du sentiment national belge au travers de la représentation du paysage, 1780-1850." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2005. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/211052.

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Abstract:
Entre 1780 et 1850, les Belges développent une image symbolique de leur environnement physique. Cette image, conjuguée à une action de transformation du terrain, participe à la structuration de l’environnement belge en un territoire national. Elle témoigne d’une grande stabilité durant l’époque considérée. Dans cette optique symbolique, l’environnement belge incarne les caractères de la communauté nationale, il exprime non seulement le long passé partagé par le sol et les hommes, les interactions séculaires qui les lient, mais aussi les aspirations nourries par les Belges à l’égard de l’avenir.

Les premières images mentales du territoire national développées dans le chef des Belges consistent en lieux génériques (les expressions en italiques sont empruntées à Bernard Debarbieux). Définis par le discours, ces lieux génériques sont des environnements physiques dont la physionomie résulte des donnés naturels et de leur transformation par l’homme. La physionomie de ces lieux est donc dominée par l’agriculture, l’industrie et l’habitat humain. Ces configurations génériques ne recouvrent en réalité qu’une partie du territoire national. Leur élection en tant que résumé idéal du territoire belge, reflète les aspirations de la communauté.

La qualité esthétique paysagère des lieux génériques du territoire belge n’apparaît pas cependant avec évidence aux contemporains. Un écart sépare le discours et la représentation picturale. Si le premier reconnaît souvent une qualité esthétique aux lieux génériques, qui deviennent alors des paysages, la représentation iconographique se montre plus réticente à leur égard.

Les Belges de l’époque développent une seconde facette symbolique de leur territoire. Ils soulignent l’omniprésence des souvenirs historiques nationaux dans leur environnement. La Belgique leur apparaît telle un ensemble de lieux de condensation. Le discours contemporain et les œuvres des peintres, lithographes ou graveurs, témoignant d’une cohésion remarquable, illustrent abondamment les lieux de condensation belges.

Les Belges cherchent à diffuser ces images mentales parmi leurs compatriotes. Ce projet collectif répond à une volonté de faire connaître et adopter ces paysages symboliques par l’ensemble des membres de la nation. Cette connaissance passe pour le socle sur lequel peuvent se développer les sentiments d’attachement à la patrie et d’identification à la nation. Le discours et l’image sont mobilisés à cette fin.

Ces préoccupations interviennent dans le travail des peintres de paysages. Toutefois, le choix d’un site par un paysagiste belge représentant l’environnement national, est d’abord guidé par des critères internes à la pratique picturale. Ses critères de choix rencontrent en effet ceux qu’émet le discours de l’époque définissant les normes de qualité esthétique d’un tableau. L’artiste tend en outre à satisfaire les attentes du public, lequel cherche à combler son envie d’évasion hors de la cité, mais aussi à se rassurer quant à l’harmonie et à la viabilité de la société contemporaine. Les peintres (et donc leur public) manifestent pourtant une faveur particulière envers les sites belges. Ce goût dénote une identification et un attachement au pays habité par la nation historique, telle que la décrit le discours contemporain. Même s’il vient après la satisfaction des critères esthétiques, le critère de l’identification à un site belge intervient de façon notable dans l’attrait exercé par un paysage peint.

Il apparaît ainsi que les lieux génériques (agricoles et industriels) passent difficilement le premier crible, esthétique, tandis que les lieux de condensation satisfont tant les attentes esthétiques que les attentes symboliques – qualité qui assure leur succès en tant que motifs picturaux.

Les paysagistes élaborent en outre une image paysagère générique de la Belgique qui est une adaptation, conforme aux critères d’appréciation en vigueur dans le champ de la représentation picturale, du paysage générique agricole et industriel défini par le discours contemporain. Leurs œuvres dépeignent en effet la Belgique comme un territoire réalisant les canons pittoresques, comme un environnement verdoyant, boisé, vallonné, peuplé, traversé de rivières, semé d’habitations, de moulins ou autres fabriques anciennes. Dans les années 1840, les paysagistes développent également une nouvelle facette dans ce paysage générique pictural, en représentant les étendues arides, stériles et très peu peuplées, présentes sur le territoire. Cette apparition inaugure une période nouvelle, durant laquelle l’image picturale de la Belgique se dédouble, embrassant, d’une part, les sites prisés durant les premières décennies du siècle et, de l’autre, les plaines de bruyères désertes peu à peu investies d’une valeur identitaire et élevées au rang de configuration générique nationale.
Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie
info:eu-repo/semantics/nonPublished

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Serié, Pierre. "La peinture d'histoire en France (1867-1900)." Paris 4, 2008. http://www.theses.fr/2008PA040229.

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Abstract:
En 1867 la peinture d’histoire peut sembler sur le déclin, mais, à la vérité, elle n’aura probablement jamais été, au XIXe siècle tout du moins, si dynamique qu’entre cette date et 1900. Théoriquement d’abord, ce genre assailli par la modernité ne cesse de se redéfinir puisqu’il s’est déjà ouvert au paysan (1830-1860) et qu’il englobe bientôt l’ouvrier (1880-1890). Surtout, l’émergence progressive de la notion de décoration le mine dans ses fondements en même temps qu’elle tend à lui disputer sa préséance : un combat est livré au terme duquel le tableau d’histoire, recentré sur le contenu (le sujet, l’histoire) voit lui échapper sa raison d’être formelle – le style, la plastique – échue à la décoration. À l’heure du retour de la peinture sur elle-même, sur ce qui la constitue, voilà qui revient à définitivement déclasser le tableau d’histoire dans la création contemporaine. La richesse de ces questionnements sur les prémices du grand genre se traduit pourtant aussi, pratiquement, au niveau des formes – ce que Matisse aurait appelé le « sens majeur » –, par une prolifération de tendances stylistiques contradictoires : entre 1860 et 1880, au classicisme raphaélien de Bouguereau et de Cabanel répond l’anticlassicisme de Moreau et de ses fils spirituels coloristes ou dessinateurs ; tandis que, de 1875 à 1900, le réalisme de metteur en scène développé par Gérôme, Laurens puis Rochegrosse et Tattegrain est systématiquement désavoué par une tendance plus élégiaque (Henner), littéraire (Fantin-Latour), voire murale (Martin). Les ultimes contributeurs à la peinture d’histoire semblent avoir déjà l’âme de décorateurs – c’est effectivement comme tel que Martin passera à la postérité –, mais, en définitive, ces décorateurs du début du XXe siècle pourraient bien être compris comme les héritiers directs de ceux que, quelques décennies plus tôt, on qualifiait de « peintres d’histoire » : dans les deux cas on aspire à la synthèse et l’on perpétue la tradition fresquiste italienne. Le « grand goût » aura survécu à sa cause
In 1867, history painting may seem to be on the decline but, actually, it may have never been, in the XIXth century at the very least, so dynamic than it was between this date and 1900. In theory first, this genre assailed by modernity is constantly redefining itself since it has already opened to the peasant (1830-1860) and soon includes the labour (1880-1890). Above all , the progressive emergence of the notion of decoration saps its foundations as well as it aims at robbing it of its precedence : at the end of the battle which is fought, history painting, reoriented towards its content (the topic, the story) experiences the loss of its formal raison d’être –style, plastic- fallen to decoration. At the time of the return of painting towards itself, towards its constituents, this comes down to definitely downgrading history painting in contemporary creation. The richness of these questionings about the beginning of the great genre is also conveyed, in practice, at forms level - what Matisse would have called the “sens majeur”, by a proliferation of conflicting stylistic trends : between 1860 and 1880, Bouguereau and Cabanel’s Raphaelesque classicism responds to the anti-classicism of Moreau and his spiritual sons, colourists or drawers ; whilst, from 1875 to 1900, the director-like realism developed by Gérôme, Laurens then by Rochegrosse and Tattegrain is systematically disavowed by a more elegiac (Henner), literary (Fantin-Latour) indeed mural trend (Martin). The final contributors to history painting already seem to have decorator souls - and it is as such that Martin will actually go down to posterity, but finally, these decorators of the early part of the XXth century could definitely be seen as the direct heirs of those who, a few decades earlier, were called “history painters” : in both cases one aspires to a synthesis and the Italian tradition of fresco painters is perpetuated. The “grand goût” will have survived its cause
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Chamberland, Philippe. "Foi et images : enjeux spirituels et pédagogiques du tableau religieux dans les paroisses rurales au Bas-Canada. Deux études de cas à partir du fonds de tableaux Desjardins." Master's thesis, Université Laval, 2014. http://hdl.handle.net/20.500.11794/25617.

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Abstract:
Notre mémoire s’intéresse au fonds de tableaux Desjardins, plus spécifiquement aux œuvres acquises par les paroisses rurales du Bas-Canada entre 1817 et 1833, dans l’optique d’une utilisation à des fins surpassant la seule ornementation. D’abord, il s’attarde à la situation de l’Église catholique au sein de la colonie au tournant du XIXe siècle, moment de l’arrivée des tableaux. Ensuite, il démontre l’intérêt des ecclésiastiques du Bas-Canada à l’égard des images et leur conscience des services qu’elles peuvent rendre à la religion. Ultimement, par le biais des ensembles constitués par les paroisses de Saint-Henri de Lévis et Saint-Antoine de la Baie-du-Febvre, notre étude définit les moyens habilitant les toiles du fonds de tableaux Desjardins à supporter les pratiques dévotionnelles et à participer à l’instruction catéchistique des fidèles de la colonie.
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Lacroix, Laurier. "Le fonds de tableaux Desjardins : nature et influence." Thesis, National Library of Canada = Bibliothèque nationale du Canada, 1998. http://www.collectionscanada.ca/obj/s4/f2/dsk2/ftp03/NQ36285.pdf.

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Girard, Marie-Hélène. "Romantisme et tradition autour de quelques exemples de réception." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1998PA040293.

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Abstract:
Les travaux rassemblés dans le dossier s'organisent autour de deux pôles majeurs, la relation entre texte et image d'une part, les rapports entre France et Italie de l'autre, dans la première moitié du XIXe siècle. Le propos a été d'appréhender cette époque en tant que lieu de métamorphose de la tradition artistique, c'est-à-dire lieu d'affrontement entre la mise en œuvre d'une nouvelle forme d'expression littéraire et un héritage "classique", légué par l’Italie - héritage constitué majoritairement d'œuvres d'art, mais aussi d'histoire et d'historiographie, et susceptible d'informer, par les modèles ou les réponses qu'il proposait, des modes d'écriture qui vont de la transposition à la fiction, en passant par la critique d'art ou le compte rendu de voyage. Cette enquête se fonde par ailleurs sur un retour à des textes peu étudiés, pour avoir été oubliés ou jugés marginaux, comme l'histoire de la peinture en Italie de Stendhal, Italia de T. Gautier ou encore ses "salons" (mis en relation notamment avec la correspondance qu'il a échangée avec les artistes). Elle fait apparaitre d'une part la force qu'a conservée la tradition jusque dans le romantisme; elle met en évidence l'importance de l'image et des relations nouvelles qu'elle entretient avec le texte; enfin elle montre le rôle émancipateur de l’Italie, notamment à travers les comptes rendus de voyage.
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Esseili, Ahmad. "La peinture contemporaine au Moyen-Orient arabe et ses sources traditionnelles islamiques." Paris 4, 1987. http://www.theses.fr/1986PA040412.

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Abstract:
Notre recherche vise à établir les rapports de parenté entre la contemporanéité dans la peinture arabe et le traditionalisme dans l'art islamique; à partir d'une vision analytique synthétique. La thèse se compose de trois parties : - la première discute des influences du modernisme et de l'orientalisme européens : négatifs sur les arts populaires ; positifs sur la naissance de la peinture arabe contemporaine au sein de la renaissance arabe au XIXe siècle. - la deuxième sonde les influences islamiques dans la peinture au Liban, en Egypte, en Syrie et en Iraq comme elles se sont prononcées dans le contexte des courants occidentaux de l'académisme jusqu'aux confins de l'abstraction. Nous avons pu distinguer l'existence de deux périodes artistiques : l'éveil (1900-1930) et la renaissance (1930-1950) ; et de deux courants généraux : l'occidentalisation et l'arabisation. - aussi dans la troisième partie, notre méthodologie part des facteurs socio-politiques, culturels et artistiques pour atteindre une vision objective, globale et unificatrice, et aboutit à trois catégories de peinture arabe : la première complétement occidentalisée, la deuxième de vision orientaliste ; et la troisième, la plus authentique résultant de la fusion de deux esthétiques : islamique traditionnelle et occidentale moderne. Une recréation déductive de ce qui est substantiel dans la thèse s'est fait à travers la conclusion générale, et montre : - le sujet - le contenu comme notion esthétique arabe. - l'attitude du peintre arabe vis-à-vis de la limitation (l'interdiction) dans la peinture figurative. - la découverte de trois étapes au sein du courant de l'arabisation de la peinture. - développement de la comparaison entre deux genres de peinture, et d'esthétique arabo-islamique : traditionnelle et contemporaine
This study aims to establish the relationship between the contemporaneousness in Arabic painting and the traditionalism in Islamic art through a synthetic, analytical and methodological vision. My dissertation consists of three parts : the first part discusses the influences of modernism and the European orientalism : negative influences upon popular arts but positive ones upon the birth of the contemporary Arabic painting in its relation to the modern Arabic renaissance in the nineteenth century. The second part probes the Islamic influences in the painting of Lebanon, Egypt, Syria and Iraq. In addition, we have examined those Islamic influences within the occidental current - from academicism to abstractionism. In the third part, our methodology starts from the factors of sociopolitical, cultural and artistic ones in order to establish a wholly and objective vision that respects the aesthetical, historical and critical dimensions of work leading us to three categories of Arabic painting : 1. It is completely occidentalized. 2. It is an Arabic orientalist's vision. 3. It is more authentic i. E. It comes from the fusion of both traditional Islamic aesthetic and modern occidental one. The most important elements in the general conclusion are the following: 1. We showed up the subject - content (in painting) as an Arabic, Islamic and aesthetic notion. 2. We discovered three stages within the current of Arabic painting. 3. We examined the attitude of contemporary Arabic painting vis-a-vis the limitation (interdiction) in the figurative painting
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Renard, Margot. "Les images du récit national : illustrer l'Histoire de France entre 1814 et 1848." Thesis, Université Grenoble Alpes (ComUE), 2018. http://www.theses.fr/2018GREAH033.

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Abstract:
Henri IV et son panache blanc, Jeanne d’Arc en armure, Vercingétorix vaincu amené devant César… ces représentations liées à l’histoire de France nous sont aujourd’hui familières. Pourtant leur origine est ancienne : elles apparaissent dès la première moitié du XIXe siècle dans les arts visuels et dans l’historiographie, lorsqu’émerge la vogue de l’histoire, et spécialement de l’histoire nationale. Le médium de l’illustration, alors en plein essor, devient un agent efficace de la création et de la diffusion de représentations liées à l’histoire de France. En effet, les éditeurs en quête de formules éditoriales plus séduisantes commencent à intégrer des illustrations dans les ouvrages historiques savants, lorsqu’une telle association semblait auparavant délicate. Cette thèse se propose donc d’étudier les illustrations produites pour les ouvrages historiques parus entre 1814 et 1848. Les ouvrages historiques illustrés s’adressent à un lectorat de plus en plus large, que nous distinguons en termes de classes sociales (populaire, bourgeois) et d’âges (adultes, enfants). Les discours comme les illustrations tentent donc de s’adapter aux attentes et aux dispositions de ces divers lectorats, ce que nous étudierons dans le premier chapitre. Une part de la vogue pour les ouvrages historiques illustrés vient de ce qu’ils font écho aux préoccupations contemporaines : la question de la fondation de la France en tant que nation, en particulier, soulève de vastes débats. Notre deuxième chapitre examinera donc l’illustration de l’historiographie des périodes considérées comme fondatrices, le haut Moyen-Age et la Révolution française. Enfin, si l’historiographie illustrée de cette période apparaît très francocentrée, certains ouvrages viennent éveiller l’intérêt des lecteurs pour une histoire aux échelles « micro » ou macro », intéressée par l’histoire régionale et par l’histoire transnationale (troisième chapitre). Au fil du temps et des publications illustrées émergent donc des schémas iconographiques récurrents, contribuant à enraciner un récit historique iconotextuel, hybride de texte et d’images, dans l’imaginaire national
Which images pop into the minds of Frenchmen when they recall their national history? Henry IV and his white panache, Joan of Arc in her armor, or Vercingétorix and his long hair. Where do these representations come from? How did they develop and with which narrative? This dissertation aims at studying the origins of these images : the spreading of the illustrated historical narrative in France from 1814 to 1848. Indeed, in these years, a true economy of the illustrated history book emerged. These illustrated narratives – these iconotexts – progressively clarified and strengthened a national history in image on which French identity was leaning on. The illustration of history developed interacting with other historical-focused media: theater, panorama, and especially history painting, standing as a model from which to set apart in order to find its own language. Over the course of time and publications, iconotextual patterns established themselves. Therefore, the illustration of history, spread through a larger and larger audience, contributed to the rooting of a national historical narrative into the collective psyche
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Jarjat, Philippe René. "Les fresques de Michel-Ange à l'épreuve de la photographie : production et diffusion de nouveaux clichés (1839-1944)." Paris, EHESS, 2008. http://www.theses.fr/2008EHES0074.

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Abstract:
Pour faire l'histoire des différentes manières de représenter les fresques de Michel-Ange, par la photographie et par l'illustration, il faut d'abord étudier les images qu'elles concurrencèrent jusqu'à la fin du XIXe siècle: il s'agit des estampes d'interprétation (ch. 1) et des gravures figurant dans des livres illustrés (ch. 2). Certains modèles de représentation, hérités des techniques précédentes, furent repris, tandis que d'autres furent abandonnés. C'est grâce à ces images que les fresques de la chapelle Sixtine et de la chapelle Pauline furent connues et analysées par un public plus vaste. Sans connaître les avantages et les inconvénients liés à l'usage de tels ou tels procédés photographiques et photomécaniques (ch. 3), il est impossible de comprendre pourquoi leur acceptation par les historiens et critiques fut ralentie (ch. 4). C'est la substitution de ces procédés techniques aux précédents et la généralisation de leur usage qui présidèrent à la naissance de nouveaux modèles de représentation en leur donnant une légitimité nouvelle, liée à l'image technique. Ces modèles furent marqués par une évolution. Deux entreprises, celle fondée par Adolphe Braun (ch. 5) et celle fondée par James Anderson (ch. 6), jouèrent un rôle déterminant dans l'invention de ces "nouvelles manières de voir, entre 1869 et 1911. Sous l’effet de la concurrence d'autres acteurs (ch. 7), et grâce au relais des imprimés illustrés, celles-ci devaient contribuer à la formation d'un standard de représentation, valable jusqu'au terme de la période considérée par notre recherche (ch. 8). Ces ensembles de fresques possédaient alors une "image" spécifiquement photographique et photomécanique
To write the history of the different ways that (1615 caractères) Michelangelo's frescos have been represented through photography and illustration, one must first study the images that they competed with until the end ofthe 19th century which were interpretative prints (Ch. L) and engravings depicted in iHustrated books (Ch. 2). Certain models ofrepresentation from earlier techniques were used while others were abandoned. It is thanks to these images that the frescoes ofthe Sistine Chapel and the Pauline Chapel are better known and have been studied by a larger audience. Without knowing the advantages and disadvantages involved in the use ofcertain photographic and -substitution ofthese processes and the generalization of their use that prevailed during the creation ofthe new models of representation giving them a new legitimacy, linked to the technical image. These models are marked by an evolution. Two enterprises, one founded by Adolphe Braun (Ch. 5) and one founded by James Anderson (Ch. 6), played a fundamental role in the invention of these "new ways of seeing", between 1869 and 1911. Under the influence of the competition of other players (Ch. 7) and thanks to the shift to illustrated printed matter, the enterprises had to contribute to the development of a standard of representation, valid until the end of the time considered in our research (Ch. 8). These collections of frescoes hence have a specifically photographic and photomechanical "image"
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Jolivet, Anna. "Représentations de l'école vénitienne en France au XIXe siècle : une écriture de l'histoire de l'art entre enjeux artistiques, scientifiques et idéologiques." Phd thesis, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00779462.

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Abstract:
Cette thèse est un travail historiographique qui découle d'une étude des textes consacrés à la peinture vénitienne, publiés en français entre 1800 et 1914. Tout en considérant ces documents dans leur diversité (ouvrages savants ou de vulgarisation, récits de voyages), il s'agit de les replacer dans un contexte de formation de l'histoire de l'art comme champ autonome de connaissances. Car du fait de son statut encore incertain au XIXe siècle, la discipline se nourrit d'une littérature variée, et jette dans le même temps les fondements d'un savoir institutionnalisé. La notion d'école de peinture apparaît comme une catégorie de ce savoir et permet de concevoir la peinture vénitienne comme un phénomène singulier et cohérent. Envisagée pour son coloris, cette école est perçue comme le lieu d'une sensualité qui nie les exigences d'une doctrine héritée du classicisme. Les historiens de l'art du XIXe siècle mettent en place un appareil argumentatif et rhétorique visant à donner à leur discours une légitimité scientifique. Dès la moitié du siècle, l'usage d'une méthode scientiste permet d'expliquer la peinture vénitienne par des justifications sociales, climatiques ou raciales. Au sein du raisonnement qui démontre la nature anticlassique de l'école vénitienne, il convient aussi de considérer les arguments fournis par l'Orientalisme et par l'histoire de l'art flamand et hollandais, qui par un rapprochement avec Venise, éloignent encore sa peinture du modèle classique. Mais il importe par ailleurs de relever les ouvertures du discours qui infléchissent cette pensée dominante. La confrontation de la peinture vénitienne avec les nouvelles formes d'art contemporain - Romantisme, Impressionnisme, Symbolisme - permet d'en faire un lieu d'identification pour la modernité picturale. Enfin, les revendications identitaires qui parcourent une Italie en quête d'indépendance et une France hostile à la Prusse après la guerre de 1870, participent autour de 1900 à caractériser l'école vénitienne comme un lieu d'ancrage d'une identité classique, latine et/ou chrétienne résistant à la menace germanique.
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Clerbois, Sébastien. "Contribution à l'étude du mouvement symboliste: l'influence de l'occultisme français sur la peinture belge (1883-1905)." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1999. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/211854.

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Guay, Odette. "L'iconographie des chutes d'eau de la région de Québec, 1759-1890." Master's thesis, Université Laval, 2002. http://hdl.handle.net/20.500.11794/28585.

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Christófoglou, Mártha-'Ellī. ""Avant-gardes" et politisation dans l'art néohellénique (1965-1975)." Paris 1, 1989. http://www.theses.fr/1989PA010508.

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Abstract:
Le principal objectif de cette thèse est de contribuer à l'examen de la réalité culturelle de la Grèce contemporaine. La période: 1965-1975, a été choisie pour son exemplarité: c'est pendant cette décennie que le rapport art-politique acquiert une importance fondamentale dans la vie artistique grecque. La place des formes d'art dites d'avant-garde, dans l'art néohellénique, doit être évaluée par rapport à certains facteurs propres à la culture grecque. Ces facteurs sont: 1. Le rôle idéologique et esthétique des modelés tirés de la tradition locale. 2. L'influence de l'art moderne occidental et, plus particulièrement, parisien. 3. L'émigration des artistes. 4. L'engagement politique très apparent pendant les années 1960 et 1970, c'est à dire avant, pendant, et après la dictature de 1967-1974. 5. La prédominance de l'individualisme des artistes grecs, qui défavorise les mouvements collectifs. L'étude de ces problèmes devrait permettre l'approche d'un aspect important de la culture grecque d'aujourd'hui.
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Demange, Stéphanie. "« ¡A los pintores les ha dado por mojar el pincel en lágrimas! » : La pauvreté au miroir des Salons (Espagne, 1890-1910)." Thesis, Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040152.

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Abstract:
Entre 1890 et 1910, les prix des concours artistiques officiels vont en Espagne à des toiles qui représentent les souffrances des couches sociales les plus défavorisées de la société de la Restauration. Pauvres et vagabonds, migrants et chômeurs, mendiants et prostituées, ouvriers et paysans précaires sont les figures de proue d’un nouveau répertoire pictural qui déclasse la peinture d’histoire et remporte un succès public et critique considérable. La présente étude a pour ambition de faire l’histoire de cette peinture de la détresse sociale, en cherchant à comprendre les raisons de son triomphe dans les Salons d’un régime peu enclin à considérer la misère comme un scandale, voire même comme une question politique. Ce travail croise pour ce faire deux historiographies : l’histoire de l’art, en participant de la redécouverte d’une production qui, bien que légitime et couverte d’éloges en son temps, n’eut par la suite aucune fortune critique; et l’histoire culturelle, l’enjeu étant de mettre au jour les représentations sociales produites ou véhiculées par cette peinture. L’analyse des regards portés sur ces tableaux permet parallèlement de cerner l’évolution des sensibilités face à la pauvreté, mais aussi d’identifier les croyances et représentations largement partagées en matière de légitimation des inégalités. En faisant dialoguer ces approches, cette recherche vise à proposer un premier travail de synthèse sur ce chapitre absent jusqu’ici de l’histoire culturelle du XIXe siècle espagnol
Between 1890 and 1910, most prizes awarded in Spain by official art exhibits went to depictions of the hardships faced by the poorest subjects of the Restoration. Destitutes and vagrants, migrants and the unemployed, beggars and prostitutes, day laborers and poor peasants were the icons of a new repertoire of pictorial forms which not only superseded history painting but also proved immensely popular both with critics and the public. This thesis aims to write the history of this art of social destitution, by elucidating how it could triumph in the Salons of a Regime which was certainly not inclined to consider poverty as outrageous or as a legitimate political concern. This task has entailed melding two distinct historiographic traditions together: whereas the methods of art history were used to rediscover this body of work and explain why, shortly after having been officially sanctioned and showered with praise, it could be spurned by critics; those of cultural history were mustered to identify the different social constructs fashioned or promoted by these pieces. Moreover, the study of how these depictions of social destitution were perceived might help to determine how the feelings towards poverty evolved and what shared beliefs and preconceptions were used to legitimize inequality. By bringing these approaches together, this thesis hopes to offer the first synthetic study of a neglected chapter of Spanish, 19th century, cultural history
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Purmale, Zané. "Habiller le mur : les relations entre la tapisserie et la peinture sous la Troisième République : le cas des Gobelins (1870-1925)." Thesis, Bordeaux 3, 2020. http://www.theses.fr/2020BOR30017.

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Abstract:
Sous la Troisième République, les quatre administrateurs successifs de la manufacture nationale des Gobelins, Alfred Darcel, Edouard Gerspach, Jules Guiffrey et Gustave Geffroy, cherchent à imprimer, chacun à leur manière, un renouveau à l’art de la tapisserie. Si les trois premiers cherchent à retrouver la vraie nature de la tapisserie, dont les principes peuvent être découverts en étudiant le passé, pour lui redonner une vigueur nouvelle dans le présent et augmenter ainsi son indépendance vis-à-vis de la peinture, le dernier cherche, au contraire, à faire entrer les Gobelins dans la modernité en rapprochant la tapisserie de la peinture. Cette thèse cherche à comprendre, de façon aussi complète que possible, la création artistique à la manufacture des Gobelins pendant cette période, qui se caractérise par une activité extraordinaire. Grâce à l’analyse du contexte intellectuel, il a été précisé les idées qui ont permis de donner l’impulsion et la direction à ce renouveau en détaillant également les conditions matérielles, institutionnelles et économiques qui permettent d’étudier les moyens dont dispose la manufacture. Ainsi sont révélés les impératifs imposés par les conditions matérielles et l’organisation du processus créatif impliquant un nombre d’acteurs et de procédures important, ralentissant et rendant contraignante toute démarche. Surtout il a été montré dans quelle mesure les moyens économiques étaient en totale inadéquation avec les objectifs de la manufacture. Malgré ces difficultés, la manufacture joue un rôle central dans le renouveau de la tapisserie. Si les progrès sont lents à émerger en raison de la nature même du fonctionnement des Gobelins, ils donnent une impulsion formidable à l’industrie privée grâce à son intense activité intellectuelle et artistique et le rayonnement international qu’ils exercent, et ceci malgré les critiques portant sur le choix des modèles. En effet, si les efforts de la manufacture sont justement reconnus, les choix esthétiques sont souvent remis en cause. Ainsi, la seconde partie de cette thèse étudie la politique artistique de chaque administrateur afin de comprendre comment cette dernière se concrétise, et quelles sont les principales lignes de l’action artistique de chacun des administrateurs. Ce travail s’appuie sur un catalogue exhaustif fait de notices approfondies et d’une iconographie abondante, retraçant l’historique des tentures murales en haute lisse et au point noué de Savonnerie réalisées à la manufacture des Gobelins, leurs cartons et maquettes mais aussi d’un nombre important de projets non aboutis, dessinant ainsi le panorama le plus complet sur la création à la manufacture des Gobelins dans les années 1870-1925
During the French Third Republic, the four successive administrators of the National Gobelins’ manufactory, Alfred Darcel, Edouard Gerspach, Jules Guiffrey and Gustave Geffroy, sought to give an impulsion, each in his own way, in order to provoke a tapestry revival. The first three administrators seek to rediscover the true nature of tapestry, the principles of which can be discovered by studying the past, in order to give it new vigour in the present and increase its independence from painting. Geffroy, on the contrary, seeks to guide the Gobelins to modernity by imposing the tapestry to follow the paths of painting. This thesis makes understand the artistic creation at the Gobelins’ manufactory during this period of extraordinary activity. It specifies not only the intellectual context and ideas which give its direction to the tapestry revival, but also it takes into consideration the material, institutional and economic conditions of the manufactory. Thus are revealed the imperatives imposed by the material conditions of creation, its organization involving a large number of actors and highly restraining procedures, but, above all, economic means revealed to be in total inadequacy with the goals of the manufacture. Despite these difficulties, through intense intellectual and artistic activity, the manufactory plays a central role in the revival of tapestry. If progress is slow to emerge due to the very nature of the Gobelins' functioning and despite criticism of the choice of models, Gobelins gives a tremendous boost to private industry thanks to the international influence that the manufactory plays into tapestry field. Indeed, if the contemporary critics recognized the efforts of the manufacture to be in the right direction, very often this is not the case for the models. As in most of cases they are still unknown to modern art historians, the second part of this thesis studies the artistic policy of each administrator in order to understand how it was carried out and what were the main lines of the artistic action of each administrator. This work is accompanied of an exhaustive catalog records and images retracing the history of the conception of wall hangings in haute lisse (high-warp loom) and Savonnerie murals woven at the Gobelins’ manufactory and also their cartoons and preparatory models including abandoned projects, thus drawing a most complete panorama on artistic creation at the Gobelins manufactory from 1870 to 1925
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Blacas, Diane de. "La réception critique de la peinture de paysage en France, autour des années 1860-1880." Thesis, Paris 4, 2011. http://www.theses.fr/2011PA040071.

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Abstract:
Loin de se limiter à la naissance du groupe impressionniste, la période qui s’articule autour des années 1860-1880, est décisive pour la peinture de paysage. A l’unanimité, les critiques d’art témoignent de son triomphe sous le Second Empire. Ceux qui dominent les cimaises du Salon sont d’abord les Paul Huet (1803-1869), Théodore Rousseau (1812-1867), Camille Corot (1796-1875), Gustave Courbet (1819-1877) et Charles Daubigny (1817-1878). En revanche, un accueil plus sévère se fait jour en même temps que le changement de régime, mettant en évidence tous les préjugés associé à ce genre, dit « mineur ». Ce sont des années charnières qui voient se développer les expositions indépendantes et l’influence du critique d’art, néanmoins, le Salon est encore le lieu où se jouent les carrières. Un certain nombre de peintres, dont on fait peu de cas aujourd’hui, s’y attachent. Aussi, la lecture des comptes-rendus de Salon nous montre clairement que les peintres qui dominent le genre autour des années 1870-1880 se nomment Camille Bernier (1823-1902), Emile Breton (1831-1902), Charles Busson (1822-1908), Emmanuel Damoye (1847-1916), Camille Delpy (1842-1910), Antoine Guillemet (1841-1918), Emmanuel Lansyer (1835-1893) ou Léon-Germain Pelouse (1838-1891). Pas un article qui ne s’exprime sur l’évolution du genre, délaissant progressivement le paysage historique pour une peinture visant au naturalisme ainsi qu’à un travail associant plein air et spontanéité. Plus particulièrement, la question d’une modernité picturale associée au paysage, et ses conséquences, préoccupe vivement le critique d’art
The 1860’s-1880’s, though often considered solely as the period of impressionism, also prove to be decisive years for landscape painting. Throughout the Second Empire, critics unanimously claim its success. At the annual exhibit of the time, the hailed artists were: Paul Huet (1803-1869), Théodore Rousseau (1812-1867), Camille Corot (1796-1875), Gustave Courbet (1819-1877) and Charles Daubigny (1817-1878). With the advent of the Republic, these views changed, shifting the perception of landscapes as an “inferior” form of painting. But alongside the rise in independent exhibitions and the power of critics, many painters remained attached to the Salon, where the careers were decided. Articles from the time reveal that those dominating the genre were: Camille Bernier (1823-1902), Emile Breton (1831-1902), Charles Busson (1822-1908), Emmanuel Damoye (1847-1916), Camille Delpy (1842-1910), Antoine Guillemet (1841-1918), Emmanuel Lansyer (1835-1893) and Léon-Germain Pelouse (1838-1891). The press discussed the evolution of landscape painting, progressively abandoning historical landscapes for naturalistic ones where outdoor painting becomes associated with spontaneity and truthfulness, the Critics debating the issue of landscapes and their relevance to the modern world
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Bernier, Geneviève. "La bourgeoisie en portrait au Bas-Canada (1790-1830)." Thesis, Université Laval, 2012. http://www.theses.ulaval.ca/2012/29172/29172.pdf.

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Sofio, Séverine. ""L'art ne s'apprend pas aux dépens des moeurs!" Construction du champ de l'art, genre et professionnalisation des artistes (1789-1848)." Phd thesis, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00924488.

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Abstract:
L'objectif de cette thèse est d'éclairer l'évolution des conditions sociales de la production artistique au cours de la première moitié du XIXe siècle, à partir d'un point de vue particulier : celui de la place qu'y occupent les artistes femmes. En d'autres termes, nous montrons les liens et les influences réciproques qui ont pu exister, à cette époque, entre les mutations du monde de l'art - en l'occurrence, sa transformation progressive en champ autonome et la professionnalisation de l'activité artistique qui s'actualise alors à travers la centralité du Salon dans les structures institutionnelles et dans les carrières des artistes - et les modalités de sa féminisation, qui s'avère alors tout à fait exceptionnelle.
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Massonnaud, Dominique. "De la Baigneuse de Courbet à l'Olympia de Manet : mythes de la rupture et modernité." Paris 7, 1998. http://www.theses.fr/1998PA070009.

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Dessy, Clément. "Les écrivains devant le défi nabi: positions, pratiques d'écriture et influences." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2011. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209795.

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Abstract:
En 1888, une communauté de peintres s’associe sous l’appellation « Nabis ». Ce terme, issu de l’hébreu, signifie à la fois les « prophètes » et les « initiés ». Paul Sérusier qui vécut sa rencontre avec Paul Gauguin comme une révélation est à l’origine de la formation du groupe. Une année auparavant, le symbolisme littéraire triomphe en France et suscite l’émulation parmi une nouvelle génération d’écrivains qui se cristallise autour de /La Revue Blanche/ et le /Mercure de France/. Entre les Nabis et les symbolistes s’établit dès lors un intense réseau de collaborations. Tant dans l’élaboration des décors et programmes du Théâtre de l’œuvre de Lugné-Poe que dans l’illustration d’ouvrages d’André Gide, d’Alfred Jarry ou encore de Jules Renard, les Nabis participent activement à la vie littéraire de leur temps tout en s’incarnant volontairement comme une avant-garde picturale. Les échanges nombreux entre peintres et écrivains sont alors loin de se limiter à de simples commandes. Ils aboutissent souvent à des amitiés durables comme celles qui unirent Gide à Maurice Denis et Jarry à Pierre Bonnard. La recherche s’interroge sur la motivation de cette nouvelle génération d’écrivains qui sollicita le groupe nabi, ainsi que sur la nature des projets qui les unirent. Les revues littéraires occupent une place importante dans le rassemblement entre les écrivains et ce groupe de peintres. La volonté d'identifier une aile picturale qui fasse écho dans le champ artistique au désir d'innover dans le champ littéraire stimule les sollicitations des écrivains de la seconde génération symboliste. Les Nabis, qui se méfient toutefois d'une soumission trop grande au fait littéraire, induisent par leurs développements artistiques et leurs théories les paramètres d'une nouvelle relation entre peintres et écrivains dans laquelle ces derniers ne recherchent plus la domination stratégique de l'art littéraire sur la peinture.

Outre ces considérations historiques, le rapprochement souhaité entre les deux groupes fut tel que la production littéraire ne put qu’être influencée par les théories des Nabis. La tendance "formaliste" représentée par ce groupe pictural a souvent conduit les chercheurs à prendre acte de l'autonomie tant du littéraire que du pictural dans les échanges entre Nabis et écrivains. Les influences sont cependant nombreuses de la peinture vers la littérature. Il est toutefois nécessaire de prendre en compte des écrivains oubliés par l'histoire littéraire, tels Romain Coolus, Gabriel Trarieux ou Louis Lormel, pour percevoir les effets de cette influence picturale. La reprise d'un dispositif de couleurs, exaltées ou déformées, le jeu poétique sur le thème de la ligne ou de l'arabesque fondent une recherche d'effet visuel dans l'écriture qui entend renouveler les images poétiques. Ce constat entre en résonance avec la rénovation picturale revendiquée par les Nabis. Des esthétiques communes entre peintres et écrivains, tournant autour des notions de synthèse, simplicité, de la référence à l'enfance ou à la fantaisie humoristique rassemblent Nabis et poètes qui les soutiennent dans une communauté d'initiés à l'art nouveau.
Doctorat en Langues et lettres
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Goëssant, Elodie. "George Watson-Taylor, Esq, MP (1771-1841) : collectionneur de peintures dans l’Angleterre Regency." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040135.

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Abstract:
Bien que peu connue, la collection Watson-Taylor fut indiscutablement l’une des plus importantes des années 1820 en Angleterre. Elle se distingue par la personnalité particulière de son inventeur qui réunit entre 1803 et 1821 une collection prestigieuse digne des grands ensembles aristocratiques. Cependant, la fortune de George Watson-Taylor reposant sur le marché du sucre de canne aux Antilles, instable et en déclin, il subit un revers de fortune en 1832 l’obligeant à vendre tous ses biens. Il acquit près de trois cent vingt tableaux parmi lesquels de nombreux chefs-d’œuvre aujourd’hui conservés dans les musées du monde entier. La recherche sur cette collection et ce personnage interroge de nombreux aspects de l’histoire de l’art et des collections à cette période charnière, notamment la question de la spéculation, du connoisseurship, du marché de l’art, du rôle du mécénat dans l’affirmation de l’école britannique de peinture dans son pays et à l’international. Elle s’intéresse également au mouvement historiciste de cette époque encore empreinte de la pensée et de l’esthétique romantique, mais aussi aux questions identitaires propres à l’émergence de nouvelles élites. Autant de sujets liés à un contexte très riche mêlant patriotisme, débat sur l’abolition de l’esclavage et réforme de la vie politique. Elle ouvre une nouvelle fenêtre sur le passage d’un collectionnisme d’Ancien Régime hérité du Grand Tour à un collectionnisme victorien davantage tourné vers l’art national et contemporain. Cette thèse a pour but d’analyser une collection célébrée puis oubliée et de déterminer sa place dans l’histoire du goût et des collections en l’Angleterre à la fin de la période Regency
Even if it isn’t well-known nowadays, the Watson-Taylor collection was indisputably one of the most important collections of the 1820s in Great Britain. It distinguished itself by the distinctive personality of its founder who assembled between 1803 and 1821 a collection as prestigious as great aristocratic ones. However, George Watson-Taylor’s wealth resting on the instable and declining West Indian sugar market, he suffered a reversal of fortune in 1832, forcing him to sell all his properties. He acquired nearly three hundred and twenty paintings including many masterpieces now exhibited in museums all over the world. Research on these collection and figure questions many aspects of the history of art and collections at this pivotal period, in particular issues like speculation, connoisseurship, art market, the role of patronage in the recognition of the British school of painting in its own country and internationally. It also treats of the historicist movement, still tinged with Romantic thought and aesthetic in that period, and of the identity issues related to the emergence of new elites. Many topics linked to a very rich context involving patriotism, debate about the abolition of slavery and political reform. It provides new information about the passage between the ways of collecting inherited from the Grand Tour, and the Victorian ones more focused on national and contemporary art. This doctoral thesis aims to analyze a celebrated then forgotten collection and to determine its place in the history of taste and collecting in Great Britain at the end of the Regency era
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Walkowska-Boiteux, Joanna. "Auguste Couder, peintre d’histoire (1790-1873). Catalogue raisonné de l'oeuvre." Thesis, Paris 4, 2010. http://www.theses.fr/2010PA040093.

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Abstract:
Peintre d’histoire actif dès le début de la Restauration jusqu’au Second Empire, membre de l’Académie des beaux-arts et officier de la Légion d’honneur, Auguste Couder représente parfaitement toute une génération d’artistes reconnus de leur vivant, mais oubliés par la suite. Méconnue de nos jours, son œuvre, riche et variée, mérite pourtant d’être redécouverte. Elève fidèle de David, fortement marqué par l’enseignement de son maître, Couder se distingua en tant qu’un excellent dessinateur qui ne négligeait pas pour autant la couleur. Sollicité pour de nombreuses commandes officielles et privées, il réalisa un grand nombre d’œuvres inspirées tantôt de l’histoire – aussi bien antique que nationale, tantôt de la religion ou de la littérature. Peintre prolifique, exposant régulièrement aux Salons des années 1814-1848, il participa également à plusieurs travaux de décoration d’édifices civils et religieux. Pourtant, jusqu’à présent, sa création ne fit l’objet d’aucune étude. Cette thèse a pour objectif de combler cette lacune, en retraçant la carrière de Couder d’une part, et en établissant le premier catalogue raisonné de son œuvre, d’autre part. Comprenant près de 400 peintures et dessins, dont plusieurs sont inédits, ce catalogue met en évidence la richesse de la création artistique de Couder laquelle retrouve ainsi sa place dans l’histoire de la peinture du XIXe siècle
Auguste Couder, a historical painter active from the outset of the French Restauration to the Second Empire, a member of the Académie des beaux-arts (Academy of Fine Arts) and an Officer of the Legion of Honour, is a true representative of a whole generation of painters who were recognised as such during their lifetime but forgotten afterwards. Little known today, his works, abundant and varied, well deserve to be rediscovered. As a loyal student of David whose teaching greatly influenced him, Couder stood out as an excellent drawer but was nevertheless much interested in colours. He was commissioned numerous orders, from official and private sources, for paintings of a historical nature – both ancient and national – and inspired by religion and literature. A prolific artist, he participated regularly in the Salon held between 1814 and 1848 ; he also took part in several decorative works for official and religious edifices. Yet, his works have never been the subject of any study. The object of the present thesis is to remedy this situation by reviewing his whole career as well as drawing up, for the first time, a full descriptive catalogue of his works. This catalogue, which comprises some 400 paintings and drawings – several of which are unpublished, highlights the rich creation of Couder, reinstating him in the history of the 19th century arts
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Aubé-Gaudreau, Adrienne. "Ressemblance et caractère dans les portraits de Théophile Hamel (1840-1870)." Thesis, Université Laval, 2010. http://www.theses.ulaval.ca/2010/26918/26918.pdf.

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Sprang, Sabine van. "Entre réalité et fiction: les festivités du Papegai en 1615 à Bruxelles de Denijs Van Alsloot (1568? - 1625/1626) et de son collaborateur Antoon Sallaert (1594-1650) :Analyse et mise en contexte d'une suite de tableaux commandés par les archiducs Albert et Isabelle." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2006. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210886.

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Abstract:
La thèse a pour objet l'étude approfondie d'une série de huit tableaux monumentaux intitulée "Les Festivités du papegai en 1615 à Bruxelles". Exceptionnelle par le type de sujet et par le format, cette série fut commandée par les archiducs Albert et Isabelle (1598-1621) à leur peintre Denijs van Alsloot (1568 ?-1625/26) afin de célébrer la victoire de l'infante au tir de l'oiseau de bois (le "papegai") du Grand Serment des arbalétriers à Bruxelles. Elle est aujourd’hui incomplète, mais la confrontation des sources écrites avec les tableaux subsistants (en ce compris quelques répliques et variantes) permet d’établir qu’elle se composait à l'origine de six toiles ayant pour objet l’Ommegang communal – qui eut lieu le 31 mai 1615 et fut placé sous le signe de l’exploit de l’infante –, d’une peinture représentant "Isabelle tirant l’oiseau", et d’une toile montrant une "Fête au Vivier d’Oie en présence des archiducs", dans la forêt domaniale de Soignes.

Sans doute en raison de leur aspect descriptif, les tableaux conservés n'ont jamais été soumis à une analyse qui prenne en compte leur spécificité artistique, la plupart des chercheurs s'étant contentés jusqu'à présent d'examiner les spectacles dépeints dans une perspective historique. La thèse propose dès lors une étude qui non seulement repose sur une analyse des sources écrites et cherche à identifier les motifs représentés, mais aussi explore les composantes formelles, techniques et conventionnelles des peintures. Ceci afin, précisément, de mieux définir le rapport entre l’image donnée et la réalité des faits historiques. Car si les "Festivités" n'ont nullement valeur de reportage, leur raison d’être n’en a pas moins été de témoigner par le menu détail de certains événements. Et c’est très exactement la nature de ce témoignage, formulé avec les moyens propres à la peinture, qui est au cœur du questionnement.

La thèse se compose de deux parties. Dans la première partie, l'attention est portée sur la vie et la production de Denijs van Alsloot en général. Le peintre avait en effet été peu ou mal étudié jusqu’à présent. Or, de toute évidence, une meilleure connaissance de l’ensemble des activités artistiques de Van Alsloot permet d’aborder avec plus de justesse l’étude des "Festivités". Plusieurs éléments de la carrière de l'artiste furent en outre déterminants dans le choix d’Albert et Isabelle de faire appel à ses services pour la réalisation de la série.

La seconde partie se concentre sur l'examen des "Festivités". Le premier chapitre fait le point sur ce que les archives nous apprennent à propos de la commande et de l’historique des peintures originales comme des répliques et des variantes. Le second chapitre analyse la technique et le style de chacun des tableaux. Il vise également à reconstituer les étapes préparatoires dans la réalisation des peintures et à définir la nature des rapports entre les tableaux du point de vue de l’exécution. Une attention particulière est en outre portée à l'intervention comme sous-traitant du peintre Antoon Sallaert (1594-1650).

La signification politique des tableaux constitue le thème du troisième chapitre. Sont étudiés d'abord les circonstances historiques qui amenèrent Isabelle à participer au tir du Grand Serment et la cour à commander la série peinte des "Festivités". Le cadre d’origine des toiles est examiné ensuite, afin de mesurer l’influence potentielle de ce cadre sur la forme et le contenu des œuvres. Car si celles-ci contiennent une foule de renseignements valables sur les célébrations, il n’en demeure pas moins qu’il ne peut s’agir d’images objectives. Les "Festivités" servaient des intentions particulières qui ont amené les artistes à opérer des choix et à soumettre les scènes à des structures iconographiques signifiantes. C’est donc à déchiffrer et à interpréter la "rhétorique de l'image" que la thèse s'attache en dernier lieu.

En définitive, par la réévaluation d'un type particulier d'iconographie politique, l'auteure de la thèse espère contribuer aux travaux toujours plus nombreux sur le rôle de l'image dans l'élaboration du discours princier.


Doctorat en Histoire, art et archéologie
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Lecosse, Cyril. "Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) : l'artiste et son temps." Thesis, Lyon 2, 2012. http://www.theses.fr/2012LYO20119.

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Abstract:
Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) connaît une carrière exceptionnellement longue qui s’étend de la Révolution au Second Empire. Après avoir exposé ses premières œuvres au Salon de 1791, cet élève de Jacques-Louis David s’impose sur la scène artistique du Directoire comme le premier dessinateur et miniaturiste de son temps. En s'inscrivant dans un contexte favorable à la diffusion de portraits de moindre coût et de moindre format, sa réussite peu commune rend compte de l'évolution des critères de la reconnaissance artistique à la fin du XVIIIe. Elle témoigne également de la promotion du statut social de l'artiste autour de 1800. Lié aux proches du clan Bonaparte sous la Consulat, Isabey est un des portraitistes de la période les mieux introduits auprès des élites. Son habileté à exploiter des sujets qui répondent aux goûts de ses contemporains permets de mesurer l'importance des relations mondaines dans la naissance et la diffusion des réputations artistiques au tournant du XIXe siècle. Entre 1800 et 1805, Isabey est l'auteur de plusieurs grands dessins de propagande qui scandent les principales étapes de la consolidation du nouveau pouvoir. Familier de la noblesse impériale, l'artiste accumule honneurs et commandes officielles au lendemain du Sacre. Sa réputation est associée aux portraits miniatures de l’Empereur destinés à la caisse des présents diplomatiques et à quelques-unes des plus célèbres représentations officielles de Marie-Louise et du roi de Rome. Ses responsabilités sont extrêmement variées et sa production considérable : il est à la fois peintre des relations extérieures, dessinateur du cabinet et des cérémonies et décorateur en chef de l'Opéra. L'étude de ce parcours pluridisciplinaire offre un champ d'étude remarquable, qui nous fournit bien des clefs pour comprendre la carrière et le statut des artistes de cour sous l'Empire. Après Waterloo, Isabey est mis à l’écart du pouvoir en raison de ses engagements bonapartistes. L'artiste exécute alors plusieurs caricatures et portraits qui le montrent prompt à critiquer la monarchie restaurée. L'analyse des effets de la résistance au régime royaliste dans le monde des arts entre 1815 et 1820 aide à saisir le sens de son engagement dans l'opposition. La période qui s’ouvre au lendemain des Cent-Jours est également fondamentale pour comprendre le parcours artistique d'Isabey et pour apprécier la place que lui assignèrent ses contemporains dans l’art de la première partie du XIXe siècle. Son abondante production, qui se décline en miniatures sur vélin, dessins, lithographies, aquarelles et peintures à l’huile le montre soucieux de l'évolution du goût. Elle met aussi en lumière la difficulté qu'il éprouve à conserver sa réputation de portraitiste après 1820. Cette thèse fournit pour la première fois un catalogue de l’œuvre d'Isabey
Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) had an exceptionally long career that spanned from the French Revolution until the Second French Empire. After his early works' exhibition at the Salon of 1791, this student of Jacques-Louis David rapidly became, on the art scene of the French Directory, the finest artist and miniaturist of his time. In a context that made the dissemination of low-cost and small-sized portraits easier, his unusual success reflects the change of artistic recognition criteria in the late eighteenth century. It also reflects the improvement of the social status of artists around 1800. Linked to people that were close to Bonaparte under the French Consulate, Isabey is one of the period's best introduced portraitists. His cleverness in using themes that meet his contemporaries' tastes clearly shows how important social relationships can be in the making and spreading of artistic reputations at the turn of the nineteenth century. Between 1800 and 1805, Isabey is the author of several large propaganda drawings that punctuate the main steps of the new power's consolidation. Familiar with the imperial nobility, the artist collects honours and official commissions in the wake of the Coronation. His reputation is associated with miniature portraits of the Emperor made for the fund of diplomatic presents and with some of the most famous official representations of Marie-Louise and of the King of Rome. His responsibilities are manifold and he produces a lot: he is the official painter for external relations, designer of the Cabinet, designer of Ceremonies and chief decorator of the Opera. The study of this multidisciplinary career gives many keys to a better understanding of the career and status of court artists under the Empire. After Waterloo, Isabey is sidelined because of his bonapartist commitments. At this time the artist performs several caricatures and portraits where he clearly criticizes the freshly restored monarchy. Analysing the effects of this resistance to the royalist regime in the world of arts between 1815 and 1820 helps in understanding his commitment to the opposition. The period opening in the aftermath of the Hundred Days is also fundamental to understanding Isabey's artistic career and to appreciate the place he was assigned by his contemporaries in the art of the first part of the nineteenth century. His prolific output, which comes in miniature on vellum, drawings, lithographs, watercolours and oil paintings shows his constant concern about changing tastes. It also highlights the difficulty he has to maintain his reputation as a portraitist after 1820.This thesis provides for the first time a catalogue of Isabey's works
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Léglise, Matthieu. "Manet après Manet : 1900-1960 : le spectre du moderne." Thesis, Paris 1, 2018. http://www.theses.fr/2018PA01H056.

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Abstract:
Cette thèse se propose de décomposer le spectre des commentaires critiques, historiques ou littéraires qui se sont projetés sur l'œuvre d'Édouard Manet dans la première moitié du XXe siècle, en regard de multiples contrepoints visuels. Cet «exercice de style méthodologique total» que permet Manet, selon les mots de Pierre Bourdieu, vise à rendre compte d'une réception mythique, monumentale et pourtant méconnue, tout en procédant en permanence à l'analyse réflexive de ses propres outils d'investigation. Par le prisme de ces présences posthumes très hétérogènes, souvent d'une grande violence, le but est de retracer la généalogie du concept narratif de «modernité» qui s'est déployé à partir d'Édouard Manet, en Europe et aux États-Unis, alors que son œuvre était simultanément défigurée en incarnation du classicisme national. Plus qu'une origine, Manet peut alors se définir comme un «carrefour» : un embranchement, à la puissance spéculaire considérable, d'idéologies, d'historicités et de projections fantasmagoriques. Ces analyses ont pour objet des réseaux très denses d'attraction, de répulsion, et de contamination entre différents systèmes d' énonciation dissonants, envisagés en regard des procédés déployés par Manet lui-même, dans le mouvement d'une œuvre à la fois profondément relationnelle et d'une radicale altérité. La problématique récurrente du fractionnement - dans la multiplicité de ses enjeux et de ses déterminations schizoïdes, du dualisme au fétichisme - forme le fil directeur de cet effort d'exhumation intellectuelle : est ici retracée en détail l'impossible tentative d'en finir avec un peintre qui ne cesse d'inquiéter une modernité constituée sur son nom
The purpose of this dissertation is to decompose the spectrum of commentary, historical and literary, along with the multiple visual counterpoints, that were generated from the work of Édouard Manet in the first half of the 20th century. Manet allows for this « total methodological exercise », in Pierre Bourdieu's words, which endeavours to reckon with a mythical, monumental, yet mostly unknown reception, while continually conducting a reflexive analysis of its own investigative tools. Through the scope of these posthumous, heterogeneous and often extremely violent occurrences, the goal is to retrace the genealogy of the narrative concept of« modernity » which was uncoiled from the figure of Édouard Manet, in Europe and the United States, during a time when his work was simultaneously being distorted as an incarnation of national classicism. More than a point of origin, Manet can be defined as a « crossroad » : a powerful specular junction of ideologies, historicities and phantasmagorical projections. The abject of these analyses is the dense network of attraction, repulsion, and contamination that has been woven between the various and discordant systems of enunciation, studied in the light of processes set up by Manet himself, through a body of work both profoundly relational, yet radically alien. The recurrent question of fractioning, in its multiple issues and schizoid determinations - from dualism to fetishism - make up the guiding principle of this effort of intellectual exhumation; here are retraced in detail the impossible attempts that were made to do away with a painter who has time and again proven to be cause for concern to an idea of modernity created under his name
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Yeo, Mun-Ju. "Kitsch et photographie : étude historique du kitsch et de son statut dans la photographie (XIXe et XXe siècles)." Thesis, Paris 10, 2013. http://www.theses.fr/2013PA100037.

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Abstract:
Apparu vers le milieu du XIXe siècle comme jargon dans les cercles artistiques munichois désignant une image de piètre qualité, bon marché, le mot kitsch s’utilise aujourd’hui non seulement dans le monde de l’art mais aussi dans la vie quotidienne toujours avec un sens fortement péjoratif. Considéré en général comme « mauvais goût », « art sans valeur », « camelote artistique », ou « art vulgaire », le kitsch n’est pourtant pas un concept qui demeure seulement dans une dimension esthétique ou artistique. Les divers phénomènes historiques du kitsch, émergés dans le contexte de la modernité, comme « la bib[e]lotomanie », « le roman-feuilleton », « l’art pompier » en France au XIXe siècle, ou encore « la peinture de salon de coiffure » en Corée au XXe siècle, trahissent tous que le kitsch est en effet une attitude que l’homme adopte vis-à-vis de son existence et du monde dans la réalité. L’essentiel de ce concept réside donc dans sa négation ou mieux dans sa fuite de la réalité. Voilà pourquoi la photographie se présente comme un médium qui mérite d’être étudié en rapport avec le kitsch. Médium qui a un lien spécifique par excellence avec le réel, elle ne cesse de faire ontologiquement le va-et-vient entre le présent et le passé, l’instantanéité et l’éternel, l’ici et l’ailleurs, le sujet et l’objet, la vie et la mort, etc. C’est en effet à cause de cette ontologie paradoxale que la photo peut devenir, selon « l’acte photographique », non seulement de l’art mais aussi du kitsch. Ainsi, l’attitude envers ce dernier que les artistes laissent apercevoir à travers leur œuvre photographique s’avère extrêmement variée, et ambiguë, voire même contradictoire tout comme chez Pierre et Gilles, Vik Muniz, Sebastião Salgado et Oliviero Toscani
Appeared in the mid-nineteenth century as a jargon in the artistic circles of Munich designating a cheap image of poor quality, the term “kitsch” is used today not only in the art world, but also in everyday life, always with strongly pejorative sense. Generally considered as “bad taste”, “worthless art”, “artistic junk” or “vulgar art”, kitsch, however, is not a concept that remains only in aesthetic or artistic field ?. Various historical phenomena of kitsch which had been all emerged in the context of modernity, such as “bib[e]lotomanie”, “serialized novel”, “academic art” in France in the nineteenth century, or “barbershop’s painting” in Korea in the twentieth century, show that kitsch is indeed an attitude of human being toward his own existence and the world. The essence of this concept lies therefore in his negation of reality, or better in his escape from reality. That’s why photography deserves to be studied in relation with the kitsch. Having a specific link with the reality, the medium oscillate ontologically between the present and the past, the instant and the eternity, the here and the elsewhere, the subject and the object, the life and the death, etc. It is indeed because of this paradoxical ontology that the photography can become, according to the “acte photographique” not just art but also kitsch. Thus, the attitude to the latter the artists let reveal through their photographic work turn out extremely varied and ambiguous, even contradictory such as it does in the work of Pierre et Gilles, Vik Muniz, Sebastião Salgado and Oliviero Toscani
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Mathis, Véronique. "Louis Lafitte : un peintre d'histoire de la Révolution à la Restauration." Thesis, Normandie, 2020. http://www.theses.fr/2020NORMR081.

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Abstract:
Louis Lafitte (1770-1828) a tenu toute sa vie à se présenter, avec fierté, comme peintre d’histoire, ce que sa formation artistique justifie pleinement. Après un apprentissage chez le graveur Gilles-Antoine Demarteau, il entre dans l’atelier de Jean-Baptiste Regnault, concurrent et rival de celui de Jacques Louis David dans les années 1780. Présenté par ce maître, il est inscrit à l’Académie royale de peinture, sculpture et architecture en 1784 ; son cursus y est honorable : première médaille au quartier d’octobre 1788, et surtout grand prix de peinture, lors de sa première participation au concours en 1791. Ce parcours d’excellence lui vaut une place à l’Académie de France à Rome, mais il ne peut guère profiter de ce privilège, la situation politique de la France ne trouvant pas grâce aux yeux du gouvernement romain. La population supporte de plus en plus mal la présence française et en janvier 1793, c’est l’explosion ; le Palais Mancini siège de l’Académie est incendié, les pensionnaires dispersés. Tous rentrent plus ou moins rapidement en France ; certains comme Lafitte iront se réfugier à Florence jusqu’à la rupture de la neutralité de la Toscane en octobre 1793. De retour en France, commence une période paradoxale : pensionnaire de la République sur le papier jusqu’en septembre 1800, il en perçoit les modestes indemnités, compte peut-être sur un nouveau séjour romain qui ne viendra pas, mais ne parvient pas à « faire la peinture » à laquelle il aspire, faute d’obtenir un atelier, malgré des demandes répétées. Il n’entre pas non plus dans le cénacle des artistes sollicités régulièrement par les gouvernements successifs, mais il donne parfois de timides signes d’assentiment au régime en place, de l’an II jusqu’à l’Empire où il bénéficie alors de commandes officielles plus importantes, comme le simulacre de l’Arc de triomphe de l’Etoile pour le mariage de Napoléon et Marie-Louise. Son ralliement enthousiaste à la Restauration montre sans doute le vrai visage de Lafitte quant à ses affinités politiques. Il en résulte une place très officielle de dessinateur du Cabinet du Roi, qui conclut avec panache une carrière dont le parcours est souvent difficile à reconstituer. La plus grande partie de sa vie, il n’est pas dans la lumière, car faute de clients publics, il s’est tourné très vite vers une clientèle privée, que son titre de peintre d’histoire, inlassablement mis en avant, n’a pas manqué d’attirer et que ses réels talents de dessinateur ont fixé. On lui demande surtout des travaux en rapport avec les goûts du temps, décors intérieurs pompéiens, ou portraits, tous objets qui malheureusement n’ont que très exceptionnellement laissé des traces. Son crayon sûr et incisif travaille pour les graveurs d’estampes, avec des morceaux célèbres comme les figures du calendrier républicain, ainsi que pour les éditeurs de belles éditions illustrées, dont les lecteurs de l’époque sont friands. On pense notamment à la luxueuse édition Didot de Paul et Virginie, orchestré de bout en bout par Bernardin de Saint Pierre lui-même. Il s’est taillé dans ce dernier domaine une réputation telle, qu’il est resté comme un illustrateur de livres pour une part non négligeable d’auteurs du XIXe siècle. Il n’a pas manqué non plus d’être intéressé par les arts appliqués et de fournir des dessins aussi bien pour de l’orfèvrerie que pour des papiers peints ; des objets de luxe, produits en petit nombre certes, mais industriellement quand même, qui montre un artiste ne dédaignant pas les demandes d’une société de consommation exigeante. Comme on le voit, il ne fait pas œuvre de peintre d’histoire ; mais ce parcours très diversifié, faisant feu de tout bois, montre une adaptation originale à la situation nouvelle que rencontrent les artistes dans une période particulièrement troublée. Elle permit à Louis Lafitte, peintre d’histoire, sinon d’atteindre la gloire, au moins de vivre correctement de son art
All his life Louis Lafitte (1770-1828) insisted on introducing himself, with pride, as a history painter, a statement which his artistic training fully justified. After an apprenticeship with the engraver Gilles-Antoine Demarteau, he was the pupil of Jean-Baptiste Regnault, a competitor and rival of Jacques Louis David's in the 1780s. Introduced by his master, he was enrolled at the Royal Academy of Painting, Sculpture and Architecture in 1784; his studies there were honourable: first medal in October 1788, and above all the grand prize in painting, when he first took part in the competition in 1791. This course of excellence earned him a place at the Académie de France in Rome, but he could hardly take advantage of this privilege, as the political situation in France was not acceptable to the Roman authorities. The population could not stand the French presence and in January 1793, it was mayhem; the Mancini Palace, the seat of the Academy, was burnt down and the residents dispersed. All of them returned to France more or less quickly; some, like Lafitte, took refuge in Florence until the neutrality of Tuscany was ruptured in October 1793. On his return to France, a period of uncertainty began: an official resident of the Republic until September 1800, he received modest compensation. His desire to return to Rome was unfulfilled as was his aspiration to become a history painter, as he was unable to obtain a studio, despite repeated requests. Nor did he enter the cenacle of artists regularly solicited by successive governments, but he sometimes gave timid signs of assent to the regime in power, from the year II to the Empire, where he received more important official commissions, such as the simulacrum of the Arc de Triomphe de L'Etoile for the wedding of Napoleon and Marie-Louise. His enthusiastic rallying to the Restoration undoubtedly shows the true face of Lafitte's political affinity. The result was a very official position as draughtsman in the King's Cabinet, which concluded his artistic career which is often difficult to reconstruct. For most of his life, he was not in the limelight, lacking public clients, he very quickly turned to a private clientele, which he obtained by using his title of a history painter. He was mainly asked to paint works in line with the tastes of the time, Pompeian interior decorations, or portraits, which we have little trace of today. A skilled draughtsman, he worked for print engravers, producing famous pieces such as figures from the republican calendar, but also for publishers of refined illustrated editions, very appreciated by the readers of the time. One thinks, in particular, of the luxurious Didot edition of Paul and Virginie, directed from beginning to end by Bernardin de Saint Pierre himself. In the publishing field, he earned such a reputation that he remained a book illustrator for a large number of 19th-century authors. He was also interested in the applied arts and provided drawings for both the goldsmiths and wallpaper trade. These were luxury objects, produced in small numbers but mechanically manufactured. As an artist, Louis Lafitte accepted the demands of consumer society, his eclectic career showed his constant ability to adapt during the revolution and although he is not remembered as a history painter, he succeeded in making a living from his trade
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Duhamel-Laflèche, Annie. "La représentation romancée de la classe ouvrière à l'époque mi-victorienne en Grande-Bretagne." Thèse, 2014. http://hdl.handle.net/1866/11139.

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Abstract:
Ce mémoire a pour objet le socioréalisme victorien, un moment de l’art anglais pendant lequel s’est développée une déclinaison originale de la tendance réaliste qui a laissé sa marque un peu partout en Europe dans le courant du 19e siècle. À une époque où l’Angleterre s’affirme comme le haut lieu de la modernité industrielle, les dures conditions de vie imposées par les transformations socio-économiques en train de s’accomplir trouvent peu à peu à s’exprimer dans les arts, où leur représentation met à mal les canons esthétiques établis et l’idéologie qui les sous-tend. Alors qu’en France la figure du paysan est le plus souvent associée à la vision et au programme des réalistes, c’est vers le prolétaire urbain que vont se tourner des artistes anglais interpellés, à l’instar de certains écrivains, intellectuels, législateurs et spécialistes divers, par les ravages humains que cause la course aveugle vers le progrès et vers le profit. Si le roman « industriel » à la Dickens donne le ton en nous offrant quelques victimes types des bas-fonds de Londres, des illustrateurs emboîtent le pas, notamment grâce à la presse illustrée. Une iconographie du pauvre, où l’enfant et la femme occupent l’avant-scène, se met en place et se diffuse largement grâce à la capacité d’invention que permettent les nouveaux médiums de reproduction mécanique. Le journal The Graphic retient notre attention parce que certains de ses imagiers –Francis Montague Holl (1845-1888), Samuel Luke Fildes (1843-1927) et Hubert von Herkomer (1849-1914) - ont aussi pratiqué la peinture et transposé, dans des tableaux aux dimensions imposantes, des sujets qu’ils avaient déjà exploités dans la gravure. Prenant pour corpus une production visuelle qui semble avoir pour projet de rendre le réel en direct, dans toute sa dureté, notre mémoire explore cependant les aspects fictionnels et les manipulations rhétoriques auxquelles les imagiers doivent se prêter pour faire passer leur message. Certaines de ces manipulations sont imposées de l’extérieur, par la nécessité de ne pas confronter les bien nantis à une situation de révolte potentielle, mais de les inciter à la charité en les apitoyant sur le sort des plus démunis. D’autres dérivent des médiums eux-mêmes, le passage de la gravure à la peinture et du petit au grand format, de la consommation privée à l’exposition publique, imposant des stratégies compositionnelles et des factures différentes.
The subject of this thesis is Victorian social realism, a spell of British Art during which Realism tends to grow everywhere in Europa during the 19th century. During this period of time, Great Britain reaches its summit with the industrial modernity. At the same time, this fast-changing world is causing a serious class struggle that artists try to represent through a new estheticism and a new ideology. Whereas in France, the figure of the peasant is mostly associated with Realism, British artists relate more to the urban worker and so do novelists, intellectuals, and legislators, who witness the devastation of the human condition caused by the shameless race for progress and profit. Industrial novels written by Dickens introduced a certain type of low-class character of London and illustrators follow the lead in illustrated newspapers. An iconography of the poor, in which the child and the woman are the main characters, starts to take place and spreads largely through the new medium of mechanical reproduction. The illustrated newspaper The Graphic caught our attention because some of its illustrators – Francis Montague Holl (1845-1888), Samuel Luke Fildes (1843-1927), and Sir Hubert von Herkomer (1849-1914) – were also painters and transposed subjects they already exploited in woodcarving on to canvas. In this thesis, we will explore the fictional aspects and rhetorical manipulations used by the illustrators and the painters to get across their message. Certain of these manipulations are imposed by the historical and political context, by the need of not shocking the rich classes by showing them a potential insurrection, but rather by encouraging charity. Others prefer to change medium, by switching from engraving to painting, form small to big canvas, from private buyers to public exhibition, and thereby imposing new and different compositional strategies.
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