To see the other types of publications on this topic, follow the link: Perception de la luminosité – Études de cas.

Journal articles on the topic 'Perception de la luminosité – Études de cas'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 17 journal articles for your research on the topic 'Perception de la luminosité – Études de cas.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Dubouloz, Sandra. "Les barrières à l’innovation organisationnelle : Le cas du Lean Management." Management international 17, no. 4 (November 28, 2013): 121–44. http://dx.doi.org/10.7202/1020673ar.

Full text
Abstract:
L’objectif de cette recherche est d’identifier les barrières à l’Innovation Organisationnelle (IO) en distinguant les phases de son processus d’adoption. Six études de cas d’entreprises industrielles françaises ayant adopté le Lean Management nous permettent de recueillir une perception multi-acteurs des barrières et de les hiérarchiser. Nos résultats montrent notamment que les barrières internes et celles relatives aux attributs de l’IO devancent celles relatives aux coûts de l’innovation et à son financement qui priment généralement pour les innovations technologiques. Nous montrons aussi que ces barrières, loin d’être insurmontables, peuvent jouer un rôle de « stimulant managérial ».
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Bédard, Guy, and Manon Tremblay. "La perception du rôle des femmes en politique au Canada : le cas des conseillères municipales au Québec en 1997." Canadian Journal of Political Science 33, no. 1 (March 2000): 101–31. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423900000056.

Full text
Abstract:
Au cours des dernières années, plusieurs recherches ont été menées sur un phénomène relativement récent en Occident: l'accès plus important des femmes à des charges publiques électives. Ces recherches ont porté soit sur les caractéristiques des femmes qui sollicitaient un mandat électif et qui parvenaient à se faire élire, soit sur les obstacles qui jonchaient leur route vers le pouvoir, soit sur certaines de leurs attitudes et opinions et sur certaines perceptions, notamment quant au rôle des femmes en politique . Ces études ont été effectuées à tous les paliers de gouvernement, bien que le palier municipal ait été quelque peu négligé, reflétant peut-être un désintérêt plus large de notre discipline pour cette instance décisionnelle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Ben Hassine, Leïla, and Chiraz Ghozzi-Nékhili. "Perception de la responsabilité sociale des entreprises par leurs dirigeants." Revue internationale P.M.E. 26, no. 2 (April 15, 2014): 59–80. http://dx.doi.org/10.7202/1024321ar.

Full text
Abstract:
La responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) est aujourd’hui une réalité qui s’impose à tout type d’entreprise. Du fait du rôle dominant du dirigeant dans la prise de décision dans les petites et moyennes entreprises (PME), sa perception de la RSE constitue une source privilégiée de l’étude du concept. Partant de l’idée que la certification selon les normes internationales peut être un facteur distinctif de la perception de la RSE, nous avons mené une enquête exploratoire basée sur des études de cas multiples auprès de huit PME tunisiennes réparties en deux groupes : quatre certifiées selon les normes internationales (ISO 9001, ISO 14001, OHSAS, etc.) et quatre non certifiées. L’analyse des convergences et des divergences entre les perceptions des dirigeants de ces PME a montré une faible distinction entre les deux groupes quant à l’appropriation du concept de RSE et à l’identification des motivations et des freins à l’engagement de l’entreprise. D’autres facteurs émergents de cette étude sont liés à la conviction personnelle du dirigeant et à la culture nationale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Debroas, Guilhaume, Guillaume Hoeffel, Ana Reynders, and Sophie Ugolini. "Interactions neuro-immunes dans la peau." médecine/sciences 34, no. 5 (May 2018): 432–38. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/20183405016.

Full text
Abstract:
Lors d’une infection, notre capacité à éliminer les pathogènes dépend essentiellement de notre système immunitaire. Des études récentes révèlent cependant un rôle du système nerveux dans la régulation des processus infectieux et inflammatoires. Des interactions fonctionnelles bidirectionnelles s’établissent entre systèmes nerveux et immunitaire pour préserver l’intégrité des tissus. La peau constitue l’une des premières lignes de défense contre les menaces extérieures et présente un système neuro-immun particulièrement développé. En cas de lésion cutanée, des neurones impliqués dans la perception douloureuse sont activés et modulent la fonction et le recrutement des cellules immunitaires au sein du tissu. Nous illustrons ici l’importance de ces régulations neuro-immunes à travers différents exemples de pathologies cutanées.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Rey, Pascal, and Marie Mazalto. "Quelle collaboration public-privé pour l’intégration d’un projet minier à son territoire? Études de cas en Afrique de l'Ouest." OPERA, no. 26 (December 12, 2019): 55–76. http://dx.doi.org/10.18601/16578651.n26.05.

Full text
Abstract:
Le boom de l’exploitation minière en Afrique a soulevé de nombreuses questions à propos du développement régional dans les zones minières et les synergies entre les secteurs privé et public. La position adoptée par la société minière et les États et les inégalités entre les différents acteurs participent à créer le flou dans la rela­tion public-privé et sa perception. À travers des travaux de recherche et d’ex­pertise réalisés entre 2008 et 2016 en Afrique de l’Ouest, nous proposons de réexaminer les rôles et les responsabilités des parties prenantes dans la création de synergies entre les secteurs privé et public. Nous explorerons les stratégies déployées des deux côtés pour comprendre les intérêts qui influencent la mise en oeuvre des politiques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Amann, Elizabeth. "Dress, Desire, and Displacement in Góngora’s Sonnets." Renaissance and Reformation 34, no. 4 (September 20, 2012): 65–84. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v34i4.18651.

Full text
Abstract:
Ces dernières années, les études critiques ont souligné le rôle du regard — le plaisir de la vue — dans la représentation du désir chez Góngora. Cet article met l’emphase sur le rôle d’intermédiaire du désir dans la poésie de Góngora. L’analyse se penche sur un groupe de sonnets qui représentent diverses robes, « Oh piadosa pared, merecedora » (1582), « Culto Jurado, si mi bella dama » (1583), et « Del color noble que a la piel vellosa » (1584). À l’aide d’une lecture attentive, on y examine comment le désir dans ces poèmes est déplacé du corps de l’aimé vers un tiers, intermédiaire, qui est associé à l’esthétique. Dans ces trois cas, la relation entre le sujet qui regarde et l’intermédiaire prend le pas sur la relation entre ce sujet et l’objet du désir. Les poèmes mettent en lumière l’importance du phantasme et de la perception esthétique dans le concept du désir chez Góngora.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Burns, Victoria F., Tamara Sussman, and Valérie Bourgeois-Guérin. "Later-Life Homelessness as Disenfranchised Grief." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 37, no. 2 (April 2, 2018): 171–84. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980818000090.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉBien que l’itinérance chez les personnes âgées soit un sujet qui se soit développé ces dernières années, peu de recherches ont considéré les expériences des « nouveaux » itinérants plus âgés à partir de leur propre perspective. La présente étude, reposant sur la théorie constructiviste, vise à combler cette lacune en explorant les liens entre la perception sociétale de l’itinérance et du vieillissement, d’une part, et l’accès au logement et aux services, ainsi que la perception de soi, d’autre part, pour 15 personnes âgées vivant dans des refuges d’urgence pour sans-abris à Montréal (Québec, Canada). Les résultats démontrent que l’itinérance provoque une réaction de deuil caractérisée par le choc, le désespoir, la colère et, dans certains cas, le soulagement. Le fait d’entrer en contact et de recevoir de l’appui d’autres personnes vivant dans les refuges et du personnel sur place ont aidé les participants à reconnaître et à faire le deuil de leurs pertes. Cependant, les conditions difficiles de la vie en refuge, le stigma associé au vieillissement et à l’itinérance, et la non-reconnaissance ou l’absence de validation des expériences de deuil ont contribué à empêcher la reconnaissance du deuil. La conceptualisation de l’itinérance au grand âge comme un deuil non reconnu contribue aux études concernant le vieillissement et l’itinérance, et trace une nouvelle voie pour améliorer la compréhension et la validation des expériences d’une population vulnérable et âgée en croissance.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Court, Martine, Julien Bertrand, Géraldine Bois, Gaële Henri-Panabière, and Olivier Vanhée. "Quand les jeunes issus de familles nombreuses envisagent de devenir parents : l’influence de la socialisation primaire sur le nombre d’enfants souhaités." Hors-thème, no. 22 (June 9, 2015): 206–22. http://dx.doi.org/10.7202/1031125ar.

Full text
Abstract:
Depuis les années 1980, de nombreuses études ont montré que les individus issus de familles nombreuses ont tendance à désirer et à avoir eux-mêmes un nombre élevé d’enfants. Pour autant, cette reproduction à l’âge adulte du type de famille que l’on a connu pendant l’enfance ne va pas de soi. Le fait d’avoir grandi dans une fratrie nombreuse ne suffit pas à lui seul à faire naître chez les individus le désir d’avoir à leur tour de nombreux enfants. L’émergence de ce désir suppose un certain nombre de conditions sociales. Cet article analyse ces conditions, en s’intéressant au rôle de la socialisation primaire. Il décrit en particulier trois types d’expériences socialisatrices susceptibles de favoriser ou au contraire de défavoriser la construction de l’aspiration à avoir soi-même un grand nombre d'enfants chez les jeunes issus d’une famille nombreuse : les souvenirs plus ou moins heureux que les individus gardent de leur enfance, leur implication dans la prise en charge de leurs cadets et leur perception de l'expérience de leurs parents. Dans chaque cas, l’article montre que les expériences socialisatrices associées au désir d’avoir soi-même un grand nombre d'enfants ne sont pas réparties de manière uniforme au sein de l’espace social.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Bonnot, O. "Nouvelles évolutions en musicothérapie : des neurosciences à la clinique." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 666. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.059.

Full text
Abstract:
Des études cliniques et de neuroimagerie récentes permettent de penser que la musique peut être un média privilégié dans la prise en charge de patients, en particulier dans les maladies neurologiques. La musique modifie le cerveau. Comment l’expliquer ? Quelles en sont les possibles applications cliniques ? La perception des sons participe à la construction du langage préverbal et verbal, dans une dimension dyadique d’interaction. Si les perceptions sont modifiées dans l’autisme, les processus d’accordage affectif et de communication peuvent être soutenus et améliorés en musicothérapie. Celle-ci constitue donc un soin pertinent pour les enfants présentant un TSA, spécifiquement dans des dimensions vocales et rythmiques, qui vont agir sur les altérations de la communication et sur les interactions sociales des patients.De même, des méthodes de musicothérapie telles que la Communication sonore non verbale d’Edith Lecourt (La musicothérapie analytique de groupe, 2007) ou les techniques de l’improvisation clinique de Kenneth E. Bruscia (Improvisational Models of Music Therapy, 1987) permettent d’apporter une réponse thérapeutique ou un accompagnement approprié des processus de vieillissement, dans leurs aspects tant psychique, identitaire que sociologique. Notamment dans le cas de troubles cognitifs liés à l’âge : les patients souffrant de maladies neurodégénératives de type Alzheimer pourront ainsi bénéficier efficacement des apports neuropsychologiques de la musique et de la musicothérapie.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

HANOCQ, E., L. TIPHINE, and B. BIBÉ. "Le point sur la notion de connexion en génétique animale." INRAE Productions Animales 12, no. 2 (April 30, 1999): 101–11. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1999.12.2.3869.

Full text
Abstract:
La notion de connexion est présentée dans son contexte statistique d’origine, puis définie dans le cadre plus spécifique de la génétique animale. Une connexion satisfaisante, à savoir une répartition suffisamment équilibrée des performances dans les différents niveaux des facteurs de variation génétiques ou environnementaux, est indispensable pour pouvoir estimer et comparer les facteurs (effets "troupeau", valeurs génétiques ...) inclus dans un modèle d’évaluation génétique. Elle est mesurée à l’aide d’un critère dont les valeurs varient de façon continue entre 0 (absence de connexion) et 1 (équilibre optimal). Par ailleurs, si les estimations sont réalisables, elles doivent être suffisamment précises pour pouvoir être exploitées et donc s’appuyer sur un nombre de performances assez important. Un critère est aussi présenté pour mesurer cette précision. Ces deux critères sont utilisés à titre d’exemple dans le cadre d’un dispositif théorique. Une telle approche permet aussi d’illustrer la perte de progrès génétique qu’entraîne l’absence de connexion. Dans le contexte d’un schéma de sélection, les facteurs géographiques et temporels représentent des facteurs de risques quant à l’absence de connexion. Les difficultés de perception par le sélectionneur d’un défaut de connexion sont soulignées. Elles amènent à préconiser des études spécifiques de la connexion et de manière plus générale de la nature et de la représentativité des performances incluses dans une évaluation génétique. Enfin, les principaux cas de figure auxquels peuvent être confrontés les schémas de sélection (connexion absente, insuffisante ou satisfaisante) et la stratégie correspondante du sélectionneur sont discutés.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Peyroux, E. "Remédiation cognitive des troubles de l’intentionnalité dans la schizophrénie." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 22. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.053.

Full text
Abstract:
La cognition sociale, définie par Penn et al. [3] comme : « la faculté de comprendre soi-même et autrui dans le monde social » est déficitaire chez la plupart des personnes souffrant de schizophrénie [2]. Cette composante est pourtant d’une importance fondamentale pour le fonctionnement social, professionnel et interpersonnel [1]. Dans la schizophrénie, 5 processus du domaine de la cognition sociale sont régulièrement altérés : la théorie de l’esprit, la perception sociale, les connaissances sociales, le style attributionnel et les processus émotionnels. Dans le champ de la remédiation cognitive, plusieurs équipes ont développé des programmes afin de cibler les déficits de cognition sociale. On peut décomposer ces interventions en fonction de leur base théorique. Certaines procédures, qualifiées de « larges », reposent sur l’idée que les compétences neurocognitives renforcent les aptitudes relationnelles des patients, d’autres programmes « ciblés », plus restrictifs, permettent d’améliorer efficacement une composante de la cognition sociale, enfin, plus récemment, des interventions « globales », tenant compte de l’ensemble des processus de la cognition sociale altérés dans la schizophrénie ont été développés [4]. Le programme RC2S (Remédiation Cognitive de la Cognition Sociale) mis au point à Lyon est ainsi le premier programme en langue française entrant dans le champ des interventions globales. Cette intervention est individualisée et repose en partie sur l’outil informatique par le biais de situations de réalité virtuelle. Ce type de technologie offre en effet la possibilité de construire des environnements réalistes en 3D où toutes les composantes d’une interaction sociale réelle peuvent être mises en jeu. Des études de cas uniques multiples sont aujourd’hui en cours afin d’évaluer la pertinence de cet outil pour la prise en charge des déficits de cognition sociale chez les personnes souffrant de schizophrénie ou de troubles associés.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Tsai, A. P. Y., J. P. N. Tsai, L. Stewart, J. Brubacher, and K. W. Cheung. "Prevalence of potential smoking-related conditions among tobacco users in the emergency department and their perception that their visit may be smoking-related – ERRATUM." CJEM 19, no. 3 (May 2017): 246. http://dx.doi.org/10.1017/cem.2017.368.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉIntroductionLes fumeurs qui consultent au service des urgences (SU) souffrent de nombreuses maladies directement causées ou potentiellement causées par l’usage du tabac. Il a déjà été démontré dans des études antérieures que le taux d’abandon du tabac augmentait chez les personnes qui percevaient correctement le fait que la consultation au SU était liée à l’usage du tabac.ObjectifsL’étude visait : 1) à calculer la prévalence des affections potentiellement liées à l’usage du tabac parmi les fumeurs dans un SU de soins tertiaires rattaché à un hôpital universitaire; et 2) à déterminer quelles affections étaient plus ou moins susceptibles d’être perçues par les patients comme liées à l’usage du tabac.MéthodeOnt participé à l’étude des adultes de 19 ans et plus qui ont déclaré avoir fait usage de tabac dans les 30 jours précédant la consultation au SU et qui ont participé à un essai comparatif à répartition aléatoire (ClinicalTrials.gov. : NCT01454375) du 1er décembre 2011 au 31 août 2012. On a demandé aux patients d’indiquer s’ils croyaient que la consultation au SU était liée à l’usage du tabac. Par ailleurs, les diagnostics ont été codés, au moment du congé du SU, comme liés ou non liés à l’usage du tabac, d’après le Surgeon General’s Report de 2004, aux États-Unis.RésultatsAu total, 893 patients (hommes : 62 %; âge moyen : 40 ± 15 ans) ont été sélectionnés, dont 120 (13 %) souffraient d’une maladie potentiellement liée à l’usage du tabac. Il y avait 6 (5 %) cas de néoplasie; 18 (15 %), de maladie cardiovasculaire; 67 (56 %), de maladie respiratoire; 3 (3 %), de troubles de la reproduction; 7 (6 %), de complications postopératoires; 9 (8 %), d’affection dentaire; 9 (8 %), d’ulcère gastroduodénal; 0 (0 %), de maladie oculaire; et 1 (1 %), de maladie osseuse. Parmi les affections potentiellement liées à l’usage du tabac, 46 (38 %) étaient perçues comme telles par les patients : 61 % des maladies cardiovasculaires; 33 % des néoplasies; 43 % des maladies respiratoires; 22 % des affections dentaires; 14 % des complications postopératoires; 11 % des ulcères gastroduodénaux, et 0 % des autres affections.ConclusionsDans l’étude en question, 13% des consultations au SU parmi les fumeurs étaient motivées par des affections potentiellement liées à l’usage du tabac, et 38 % d’entre elles étaient perçues comme telles par les patients. L’éducation du public visant à sensibiliser les gens aux affections liées à l’usage du tabac pourrait accroître le taux d’abandon du tabac.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Djagni, Kokou K., and Michel Fok. "Dangers potentiels de l’utilisation des insecticides dans la culture cotonnière au Togo de 1990 à 2010." Cahiers Agricultures 28 (2019): 23. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019023.

Full text
Abstract:
Dans la perception des profanes, le coton est encore considéré comme la culture consommant le plus d’insecticides néfastes pour la santé et l’environnement. Une telle mauvaise image n’est plus justifiée selon une étude internationale de l’Expert panel on Social, environmental and Economic Performance of cotton production (SEEP), mais les pays producteurs ont peu analysé et informé sur l’évolution de l’utilisation des insecticides. L’article comble cette lacune dans le cas du Togo. Il concerne une étude basée sur la reconstitution des séries de données des surfaces emblavées et d’insecticides distribués aux producteurs de coton de 1990 à 2010. Les données sur les insecticides portent sur les volumes distribués et leur composition en matières actives pour déduire la consommation de matières actives par hectare. En s’inspirant de l’étude internationale mentionnée qui avait compilé les indices d’écotoxicité des matières actives, les charges toxicologiques vis-à-vis de plusieurs organismes ont été calculées pour cerner les dangers potentiels liés aux insecticides utilisés. Ces charges ont été définies pour permettre de cerner l’évolution dans le temps ou de comparer les pays. La consommation de matières actives insecticides au Togo a chuté régulièrement jusqu’à un litre/hectare, au même niveau que l’Australie qui recourt par ailleurs aux variétés génétiquement modifiées. La charge toxicologique, pesant sur l’homme mais aussi sur divers éléments de la faune comme les abeilles ou les daphnies des cours d’eau, a diminué quoique de manière moins régulière. Cette évolution est la conséquence d’une protection limitée des cultures cotonnières depuis trois décennies, à moins de six traitements, et de l’adoption de nouvelles générations de molécules insecticides. Au Togo, l’utilisation des insecticides dans la culture cotonnière a évolué dans une direction plus compatible avec le souci de la santé humaine et de la préservation de l’environnement. Une telle évolution devrait être extrapolable à tous les pays cotonniers de l’Afrique francophone où des études similaires mériteraient d’être réalisées.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Mattlar, Carl-Erik. "Introduction to the Special Section on Cross-Cultural Issues." Rorschachiana 26, no. 1 (January 2004): 3–10. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.26.1.3.

Full text
Abstract:
Hermann Rorschach s’est intéressé aux différences culturelles ou ethniques en étudiant les Bernois, tout particulièrement ceux de la partie centrale du canton, et les gens d’Appenzeller. Depuis, beaucoup de travaux ont porté sur les différences ethniques. Les textes de référence sont ceux de Henry et Spiro, De Vos, Boyer et plus généralement l’ouvrage d’Abel (1973). Avec l’arrivée du Système intégré (SI), des normes ont été établies durant les années 1973–1986, sur des populations d’adultes en bonne santé et bien intégrés sur le plan social et professionnel, ainsi que pour divers groupes psychopathologiques. Actuellement, les praticiens du Rorschach àtravers le monde se sont mis àmettre en doute l’universalité, c’est-à-dire la valeur étique, de ces normes. Il est important d’observer que les seuils de signification ont été établis de manière empirique par les Rorschach Workshops tout au long des trois dernières décennies du siècle dernier. Récemment, Exner (2002) a publié les premiers résultats d’une nouvelle étude de non-consultants, réalisée selon les même principes que précédemment, avec dans l’ensemble, des résultats similaires. Plus l’utilisation du Système intégré se répandait, et plus nombreuses devinrent les données locales de référence. Un certain nombre d’entre elles comportent de nettes différences avec les normes des Rorschach Workshops. Au congrès d’Amsterdam de 1999, Erdberg et Shaffer ont réuni les données obtenues dans divers pays: France, Tunisie, trois études américaines, deux études italiennes, Japon, Espagne, Danemark, Finlande, Belgique, Portugal, Pérou et Argentine. Shaffer et Erdberg en ont fait une nouvelle présentation au congrès de la Society for Personality Assessment Í Philadelphie en 2001, mettant en évidence des similarités, mais aussi des différences. Dans cette section spéciale de Rorschachiana, nous essayons de contribuer àcette question si importante mais aussi si complexe. La section comporte cinq articles portant sur les différences interculturelles écrits par les auteurs suivants: 1. Hélène Salaün de Kertanguy et Anne Andronikof, 2. Alicia Martha Passalacqua, Lelia Sandra Pestana, et autres, 3. Regina Sonia Gattas Fernandes do Nascimiento, 4. Outi Kalla, Jarl Wahlström, Jukka Aaltonen, Juha Holma, Pentti Tuimala, et Carl-Erik Mattlar, et 5. Carl-Erik Mattlar. A la lecture de ces articles, on s’aperç oit que chacun apporte quelque chose d’original: des données nouvelles, des problèmes méthodologiques, etc. Le premier est une étude de terrain réalisée sur des populations tribales aux Indes qui se trouvent en danger sur les plans culturel et physique en raison de changements qui leur ont été imposés. Le Rorschach (SI) a été utilisé pour mettre en lumière la faç on dont ils se sont aménagés face au traumatisme que représente la perte de leur environnement socioculturel. Les chercheurs se sont heurtés àun certain nombre de problèmes liés àla recherche de terrain et àl’interprétation des résultats. Ils ont néanmoins pu montrer comment les sujets ont réagi àla détresse induite par la situation déstructurante àlaquelle ils étaient confrontés. Le deuxième est une comparaison très intéressante entre la série parallèle des planches de la Scuola Romana Rorschach et les planches originales de Rorschach réalisée dans deux échantillons de population en Argentine. Le problème toutefois vient de ce que la cotation des protocoles s’est faite d’après la méthode développée par l’école argentine, basée sur les méthodes de Klopfer et de Bohm. Alors que les deux séries de planches ont produit principalement des résultats similaires, il est difficile de transposer ces résultats àd’autres méthodes de cotation internationalement utilisées. Le troisième consiste en une importante étude normative brésilienne (n = 200 adultes non consultants), dont certains résultats accusent de nettes différences avec les normes en Système intégré. Par exemple, le Mode de R est de 14 (23 dans les normes américaines), et la moyenne de Lambda est de 1,07 (0,60 dans les normes américaines). L’auteur met en évidence l’influence majeure du niveau socioculturel dans ces résultats. Le quatrième est une recherche dans le domaine psychiatrique qui compare 41 patients finlandais à32 espagnols, qui présentent des tableaux de schizophrénie débutante, de troubles schizophréniforme, schizoaffectifs, des états délirants ou encore des épisodes psychotiques aigus. Les résultats montrent que les patients psychotiques, en Finlande comme en Espagne, manifestent un certain nombre de caractéristiques communes. Les différences principales entre ces deux groupes de patients se situaient dans les secteurs de la perception de soi et des relations interpersonnelles. Les auteurs pensent que ces données traduisent bien de véritables différences interculturelles de la personnalité. Le cinquième est une revue de question qui s’interroge sur le caractère étique ou émique du Rorschach. Autrement dit, les normes produites par les Rorschach Workshops sont-elles valables universellement (étique), ou sont-elles spécifiques àchaque culture (émique) ? Dans ce dernier cas, nous avons non seulement besoin de normes différentes pour chaque culture, mais aussi une grande quantité de recherches empiriques qui établissent de nouveaux seuils de signification pour toutes les variables. Les recherches les plus récentes (Erdberg & Shaffer, 1999; Shaffer & Erdberg, 2001; Exner, 2001, 2002; Meyer, 2001, 2002) semblent soutenir l’idée que le Rorschach est un instrument étique. Si l’on veut conduire des comparaisons internationales, il faut porter une attention toute particulière aux groupes étudiés (Weiner, 2001a) comme aux modes d’administration et de cotation des protocoles, ainsi qu’àla compétence des personnes responsables de l’étude. align="left" language="inherit">Dans son ensemble, cette section spéciale met en lumière un certain nombre d’aspects tout àfait critiques et intéressants de l’utilisation du Rorschach dans le monde. Il me semble que la lecture attentive de ces cinq articles très différents vaut vraiment la peine et qu’elle est riche en enseignements.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Gélard, Marie-Luce. "Sens." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.061.

Full text
Abstract:
L’anthropologie sensorielle, autrement nommée anthropologie des sens, anthropologie du sensible ou anthropologie des sensations est un domaine de recherche récent (Gélard: 2016). Car, si l’étude des sens figure déjà dans les ethnographies les plus classiques, elle apparaît rarement comme un objet d’étude en soi. L’histoire de la discipline illustre des thématiques afférentes telle l’anthropologie du corps, des émotions ou des sentiments ainsi que la philosophie des odeurs. Mais l’anthropologie sensorielle, celle des usages et des langages des sens reste le parent pauvre des études. Or, depuis quelques années, les sens font leur apparition dans des recherches en sciences humaines mais de manière encore secondaire ou marginale, les sens sont toujours associés à un autre thème (l’art, les techniques audiovisuelles, etc.). Ce sont surtout les historiens qui ont développé ces orientations de recherches nouvelles sur les expressions et manifestations sensorielles. L’anthropologie historique des sens s’est déployée depuis les écrits fondateurs de Lucien Febvre (1941 et 1942) avec plus tard l’histoire des sensibilités (Corbin, 1990) et la restitution des univers sensoriels sonores et odorants (Corbin 1982). Des univers qui comptent parmi les grands principes de mise en ordre du monde comme le rappelle l’historien Christophe Granger (2014). Notons la création en 2016 de la très belle revue Sensibilités. Histoire, critique et sciences sociales. Outre-Atlantique les études anthropologiques se sont développées autour des sens, dès le début des années 1990 (Classen: 1993, 1994 et Howes: 1991). Les recherches s’y institutionnalisent avec le groupe Sensory Studies(Condordia University), la revue The Senses and Society et le Sensory Ethnography Lab (Havard University). Notons à propos de ce dernier, les liens entre sens et arts, notamment visuels qui y sont très développés au détriment d'études plus orientées vers une anthropologie sociale des sens et de leurs usages. En 1990, la revue canadienne, Anthropologie et Sociétés y consacre un numéro pionnier (Howes, ed. 1990) intitulé « Les 'cinq sens' ». Ailleurs, en France notamment, les études sur les sens sont davantage dispersées et se limitent souvent au domaine du biologique et des sciences naturelles. Les sciences cognitives et les neurosciences s’en emparent mais elles cantonnent l’analyse au réalisme cognitif occidental et à ses a priori sur la perception sensorielle. L’écologie de la perception se déploie ensuite avec les travaux de T. Ingold (2000). Mais le brouillage disciplinaire est fort et l’anthropologie sensorielle basée sur des études de terrain et des ethnographies détaillées reste fragmentée - à quelques exceptions près : David Le Breton (2006a) et François Laplantine (2005) - par exemple. Les études sensorielles menées par des anthropologues vont s’attacher à l’analyse d’un seul sens, par exemple l’odorat (depuis les travaux de Detienne, 1972) et ceux de la philosophie des odeurs, le goût (Dupire, 1987), le sonore (Feld, 1982) et plus rarement le toucher (revue Terrain). Or, la « poly-sensorialité » (Corbin, 1995), « l’esprit multisensoriel » (Howes, 2010)), « l’intersensorialité » (Candau, 2010) ou la « conjugaison des sens » (Le Breton, 2006b) permettent une autre voie d’accès à la compréhension des systèmes sensoriels, le primat d’un sens sur un autre ou l’association entre sens et valeurs individuelles et sociales diffèrent selon les cultures. C’est cette diversité qu’il convient de mettre à jour. Ainsi, la mobilisation des sens apparaît comme une forme de communication non verbale, corporelle et sensorielle. Accéder à la compréhension des ces manifestations sensorielles suppose une connaissance approfondie et intime des sociétés. L’ethnographie illustre cette nécessaire et indispensable connaissance, en voici un exemple. Dans la société saharienne de Merzouga (Sud-Est marocain), la présence d’homme et de femme dans un espace donné détermine des comportements d’évitements qui sont sous-tendus par la capacité de chacun à émettre des signes, plus ou moins directs, de sa propre présence. Hommes et femmes communiquent souvent sans avoir recours au langage oral jugé mal adapté aux règles de la pudeur. Ainsi, les rencontres donnent lieu à des manifestations sensorielles discrètes (odorantes et sonores). Ces messages non verbaux permettent de comprendre des univers trop souvent observés de l’extérieur, donnant lieu à des analyses réductrices qui ignorent ces attentions mutuelles. Ainsi la manifestation sonore de soi, à l’intérieur des maisons est un élément quotidien important. Les femmes portent un voile de tête agrémenté de pastilles d’aluminium - qui produisent un tintement lorsque le corps est en mouvement - ces pastilles peuvent êtres rendues plus ou moins sonores selon les circonstances. Ces sons sont identifiés par tous comme des manifestations sonores féminines. Il est ainsi possible de révéler sa présence, d’une pièce à l’autre par exemple évitant ainsi une confrontation physique qui mettrait chacun mal à l’aise. La discrétion et le calme sont des qualités personnelles reconnues et indispensables, il est inconvenant d’élever la voix - crier est compris comme la perte du contrôle de soi - il faut dans les circonstances hasardeuses d’une rencontre, surtout à l’intérieur des habitations, avoir l’élégance de « faire du bruit sans en faire ». À l’opposé un homme qui pénètre dans une maison s’arrange pour faire du bruit, secouer brutalement ses clés, frapper avec vigueur sur la porte d’entrée en fer, ou même crier pour interpeller les occupants. Ces entrées bruyantes des hommes sont attendues comme des signaux de présence et d’identification. Dans d’autres cas, ce sont les activités plus ou moins sonores qui vont informer de la présence de femmes dans les cours intérieures. Un bon exemple est l’une des tâches quotidiennes qui consiste à briser un à un les noyaux des dattes destinés aux animaux au moyen d’un broyeur de pierre qui produit un son sourd spécifique, reconnaissable par tous, son qui informe de la présence d’une ou de plusieurs femmes à l’intérieur de l’habitation. Cette tâche répétitive et ennuyeuse étant le plus souvent réalisée collectivement. Tout homme est ainsi informé de la présence de femmes assemblées en collectif ; il peut remettre sa visite à plus tard, et continuer son chemin. Ces manifestations sensorielles par le biais de micro-activités présentent une ethnographie des sens où les sons (d’autres sens également) informent sur les univers culturels. Ainsi, l’étude des sens et des univers sensoriels sont des outils majeures d’appréciation des sociétés et des cultures. Penser les sens et se dégager de nos propres préjugés sensoriels reste une démarche délicate et complexe, indispensable à la connaissance et à l’appréhension de l’autre. Il convient naturellement de s’intéresser aux pratiques des individus et non de projeter des modèles sensoriels exogènes. La culture occidentale évoque l’existence de « cinq » sens et éventuellement d’un sixième (celui du cœur moral et spirituel) mais ceci n’est nullement partagé par toutes les sociétés. Les hiérarchies sensorielles renseignent aussi sur la manière dont les individus perçoivent le monde environnant. C’est ce décryptage des sens, du senti et du ressenti qui apporte des clés d’analyses. Au final, les sens ne sont plus seulement un objet de recherche mais une démarche épistémologique principale où le sensible se convertit en intelligibilité du monde. Le champ d’étude et de comparaison qui s’ouvre à l’anthropologie sensorielle est de ce fait considérable. Cette notice se limite à l’évocation d’un courant de recherche nouveau, aussi les références citées ne prétendent nullement faire un tour d’horizon exhaustif de l’anthropologie sensorielle mais donne au lecteur quelques orientations majeures.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

Full text
Abstract:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Doyon, Sabrina. "Environnement." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

Full text
Abstract:
Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography