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Lafortune, Denis, Martine Barrette, and Natacha Brunelle. "L’incarcération du père : expérience et besoins des familles." Criminologie 38, no. 1 (October 17, 2005): 163–87. http://dx.doi.org/10.7202/011489ar.

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Abstract:
Résumé La problématique des pères détenus soulève de nombreuses questions relatives aux rôles et fonctions habituellement assumés par le père, aux différentes étapes qui jalonnent la peine (arrestation, détention, libération) et aux services qui pourraient être offerts aux familles. Dix-neuf pères incarcérés, sept conjointes et deux enfants ont été interviewés sur ces questions. Ils disent n’avoir pu compter que sur le soutien de leur réseau informel (essentiellement, la famille et la belle-famille). Le soutien formel, offert par les différents services ou ressources qui pourraient oeuvrer auprès des familles, est décrit comme lacunaire. C’est au moment de l’arrestation et de celui de la remise en liberté que les besoins d’intervention semblent plus pressants. Lors de l’arrestation, les familles désirent pouvoir bénéficier de renseignements et de conseils sur le déroulement du processus judiciaire et du procès. Durant la détention proprement dite, les répondants souhaitent l’amélioration des lieux réservés aux visites familiales, tel l’aménagement de salles pouvant favoriser les activités parents-enfants, ainsi que l’implantation d’un système de transport offrant plus de facilité. Lors de la réunification familiale, les pères et leurs conjointes ont également dit souhaiter être mieux encadrés par un programme ou une intervention visant spécifiquement les pratiques parentales.
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Devault, Annie, and Judith Gaudet. "Le soutien aux pères de famille biparentale : l’omniprésence de « docteur maman »." Service social 50, no. 1 (October 3, 2003): 1–29. http://dx.doi.org/10.7202/006917ar.

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Abstract:
Résumé Les auteures examinent dans cet article les mécanismes de soutien au rôle paternel. Les résultats sont tirés d’entrevues faites auprès de quinze pères de famille biparentale et de onze intervenants. Les deux groupes se prononcent sur la pertinence de différents services pour la population des pères. Le réseau de soutien informel des pères est également exploré. Les résultats révèlent que l’idée qu’ont les intervenants du soutien à offrir aux pères diffère de celle qu’en ont les pères eux-mêmes. L’examen du soutien informel indique que les pères s’adressent en majorité à leur conjointe pour obtenir de l’aide, alors qu’ils font peu appel à leur famille et à leurs amis. Ils se montrent peu intéressés à participer à des activités organisées par les services sociaux. À la lumière de ces résultats, la discussion explore les manières de soutenir les pères dans leur rôle à l’extérieur de la sphère privée de la famille en respectant leur réticence à recourir aux services sociaux.
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3

Davies, Linda, Meghan Mulcahy, Kate Mechan, and Jean-Martin Deslauriers. "Perspectives et place des pères dans les services de protection de l’enfance et de la jeunesse." Reflets 15, no. 1 (March 27, 2009): 38–59. http://dx.doi.org/10.7202/029586ar.

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Abstract:
Résumé Parmi les nouveaux courants de recherche et les pratiques émergentes en travail social auprès des familles, se retrouve la question de la place des pères dans les familles et dans les interventions. Par ailleurs, cette reconceptualisation de la paternité, tant sur le plan théorique que pratique, s’accompagne de tensions entre différentes idéologies. Notamment, selon que l’on adhère à une définition plutôt conservatrice, féministe ou liée aux droits des pères, ces derniers sont appelés à jouer des rôles forts différents auprès des mères et des enfants. La façon dont les travailleurs sociaux se situent face à ces tendances induira différentes façons d’accompagner les familles et les pères. Il s’avère donc pertinent d’étudier les courants de pensée présents dans ce champ de façon, à savoir la place qu’ils réservent aux besoins des pères. Ultimement, cette réflexion pourrait susciter le développement de nouvelles approches d’intervention en travail social auprès des pères. Cette question est abordée dans cet article sous l’angle des services de protection de l’enfance et de la jeunesse.
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Lacharité, Carl. "L’expérience paternelle entourant la naissance sous l’angle du discours social." Enfances, Familles, Générations, no. 11 (July 14, 2010): i—x. http://dx.doi.org/10.7202/044118ar.

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Abstract:
Dans ce texte, j’aborde la question de l’expérience du père lors de la période entourant la naissance d’un enfant de manière à introduire les quatre articles faisant partie de ce dossier. Dans un premier temps, une mise en contexte sociohistorique est proposée. Cela permettra d’abord de situer les préoccupations actuelles à propos des pères, de l’identité paternelle et de l’engagement paternel et ensuite de montrer que ces préoccupations sont directement liées aux transformations récentes de la famille et des identités au sein des sociétés occidentales. Dans un deuxième temps, l’idée que les pères, tout autant que les mères, vivent une expérience personnelle lors de la période entourant la naissance de leur enfant sera présentée de façon à mettre en relief ses origines (d’où vient cette idée que les pères ont une expérience de cette transition à la paternité?) ainsi que la forme de discours social qui y est rattaché (comment parle-t-on de cette expérience paternelle?) en particulier à l’intérieur des contextes professionnels et institutionnels qui servent à procurer des soins et des services périnataux. Le texte se termine par une brève description du contenu des quatre articles.
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Lessard, Geneviève, Chantal Lavergne, Sylvie Lévesque, Annie Dumont, Pamela Alvarez-Lizotte, Valérie Meunier, and Sophie M. Bisson. "Cooccurrence violence conjugale, santé mentale ou consommation : mieux répondre aux besoins des familles." Canadian Journal of Community Mental Health 39, no. 1 (May 1, 2020): 49–63. http://dx.doi.org/10.7870/cjcmh-2020-004.

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Abstract:
Cette recherche qualitative explore les points de vue de mères, de pères et d’adolescents (n = 43) quant aux services reçus pour les problèmes cooccurrents de violence conjugale, de santé mentale et de consommation chez les parents. Les données ont été recueillies par des entrevues semi-dirigées, soutenues d’un outil de cartographie des services utilisés. L’analyse de contenu thématique montre que les participants déploient plusieurs stratégies pour faire face aux problèmes cooccurrents vécus et utilisent diverses ressources d’aide formelle et informelle. Plusieurs recommandations sont proposées pour améliorer l’offre d’aide aux familles en situation de cooccurrence, dont la concertation entre les différentes ressources concernées.
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Bédard, Denise, and Carole Inkel. "Paternité et adolescence." Service social 37, no. 1-2 (April 12, 2005): 158–75. http://dx.doi.org/10.7202/706390ar.

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Abstract:
La première partie de cet article consiste en une synthèse des principaux écrits sur la paternité à l'adolescence, et cette problématique est développée sous trois aspects complémentaires: les stress des pères adolescents, leurs besoins, et les stratégies utilisées pour faire face au stress relié à la paternité. La seconde partie tire son origine de la pratique, telle qu'elle se vit dans les services aux jeunes pères à « La Clairière » de Québec. Les commentaires qui suivent permettent de soulever plusieurs questions pertinentes pour la recherche et l'action.
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7

Richer, Louis, Lise Lachance, and Alain Côté. "Influence des comportements problématiques dans l’évaluation du comportement adaptatif." Revue francophone de la déficience intellectuelle 24 (January 15, 2014): 12–20. http://dx.doi.org/10.7202/1021262ar.

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Abstract:
L’accès aux services spécialisés repose sur un diagnostic de déficience intellectuelle. Le critère le plus difficile à appliquer concerne le comportement adaptatif. Les comportements problématiques y sont peu définis et, selon l’American Association on Intellectual and Developmental Disabilities (AAIDD), devraient être considérés distinctement. Comment deux construits reflétant l’adaptation pourraient ne pas être associés? Cette étude s’intéresse aux liens entre les comportements adaptatifs et problématiques. Au total, 211 mères et 164 pères d’enfants recevant des services d’un Centre de Réadaptation en Déficience Intellectuelle et Troubles Envahissants du Développement (CRDITED) ont répondu à un questionnaire tandis qu’un éducateur et un enseignant répertoriaient respectivement les comportements adaptatifs et problématiques des enfants. Des liens significatifs entre les comportements adaptatifs et problématiques sont observés. Il serait opportun que la planification des services tienne plus spécifiquement compte de ces derniers puisque les besoins de soutien de l’enfant et de sa famille y sont reliés.
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8

Bjork Eydal, Gudny. "Politiques de la petite enfance dans les pays nordiques." Lien social et Politiques, no. 50 (June 29, 2004): 165–84. http://dx.doi.org/10.7202/008286ar.

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Abstract:
Résumé Cet article présente la politique de la petite enfance en Islande eu égard aux autres pays nordiques, en particulier la loi islandaise de 2000 relative à l’égalité des droits au congé parental. Parmi les pays nordiques, réputés pour leur offre publique de services aux familles, l’Islande accusait un retard prononcé en ce qui concerne les services de garde et les congés parentaux. Le congé maternité rémunéré, institué en 1975, s’y est progressivement étendu de trois à six mois (1990); les pères islandais ont acquis en 1998 le droit à un congé de paternité de deux semaines, qui a été porté à un mois en janvier 2001. Les congés disponibles pour les deux parents ont peu à peu augmenté, pour atteindre neuf mois. La loi a changé le régime d’indemnisation de manière radicale, garantissant une égalité de traitement à tous les parents qui travaillent. Mais il est trop tôt pour affirmer que l’Islande a emprunté la voie sociale-démocrate.
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Savard, Réjean. "Le père Paul-Aimé-Martin, bibliothécaire." Documentation et bibliothèques 49, no. 1 (May 11, 2015): 5–12. http://dx.doi.org/10.7202/1030295ar.

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Abstract:
Cet article explore la contribution de Paul-Aimé Martin (1917-2001) à la bibliothéconomie québécoise. Surtout connu comme le fondateur des éditions Fides, il joua un rôle majeur dans le développement des bibliothèques au Québec, participant en effet directement à la fondation de deux institutions importantes : l’École de bibliothécaires de l’Université de Montréal et l’Association canadienne des bibliothécaires de langue française, qui deviendra plus tard l’ASTED. Il mit enfin sur pied chez Fides un Service d’aide aux bibliothèques qui pendant plusieurs années contribua au développement des bibliothèques québécoises et il fut le promoteur du premier projet de catalogage coopératif au Québec en lançant un service de fiches de catalogue.
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Doyle, Gabriel. "Le missionnaire « aux quarante clés »." Social Sciences and Missions 33, no. 3-4 (September 24, 2020): 379–407. http://dx.doi.org/10.1163/18748945-03303002.

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Abstract:
Résumé Cet article propose de suivre l’ itinéraire d’ un missionnaire français installé à Istanbul à la fin de la période ottomane en se concentrant sur les stratégies urbaines employées au cours de sa mission, qui lui ont permis de s’ installer durablement dans la capitale ottomane. Le père Lobry apparaît en effet comme un entrepreneur urbain au service des lazaristes et d’ autres missions catholiques à Istanbul. Il impose une vision de l’ espace concentrée sur la moralité et les frontières entre les missionnaires et la ville, pratique des contournements du cadre juridique ottoman et promeut des sociabilités transnationales dans les établissements qu’ il administre. Il paraît ainsi judicieux de le traiter comme une figure locale d’ Istanbul, procédant comme d’ autres autorités de ce milieu, à la recherche d’ un contrôle de l’ espace urbain.
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Dufour, Claudia, Anne-Marie Tougas, Marc Tourigny, Geneviève Paquette, and Sonia Hélie. "PROFIL PSYCHOSOCIAL DES ENFANTS PRÉSENTANT DES COMPORTEMENTS SEXUELS PROBLÉMATIQUES DANS LES SERVICES QUÉBÉCOIS DE PROTECTION DE L’ENFANCE." Canadian Social Work Review 34, no. 1 (August 29, 2017): 23–45. http://dx.doi.org/10.7202/1040993ar.

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Abstract:
En protection de l’enfance, les enfants ayant des comportements sexuels problématiques (CSP) suscitent parfois des malaises chez les intervenants et provoquent de l’inquiétude en raison des torts qu’ils peuvent causer. Prenant appui sur un modèle explicatif adapté par Boisvert et ses collaborateurs, la présente étude visait à cerner les facteurs qui distinguent les enfants présentant des CSP des autres enfants pris en charge en protection de l’enfance. Des analyses secondaires ont été réalisées à partir des données de l’Étude d’incidence québécoise de 2008 sur les situations évaluées en protection de la jeunesse. L’échantillon comprenait 1020 enfants de 2 à 12 ans ayant fait l’objet d’un signalement retenu et fondé. Les enfants avec CSP (n = 72) ont été comparés aux enfants sans CSP (n = 948) sur un ensemble de variables personnelles et familiales au moyen d’analyses univariées, puis multivariées. Le modèle final de régression logistique révèle que les enfants avec CSP sont plus susceptibles de manifester une variété de problèmes de fonctionnement, d’avoir fait l’objet d’un signalement fondé pour agression sexuelle et d’avoir un père ou une mère qui a vécu un placement dans l’enfance. À l’inverse, ils sont moins susceptibles d’avoir fait l’objet d’un signalement fondé pour mauvais traitements psychologiques. La discussion traite de l’incidence des résultats pour l’intervention en contexte de protection.
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Karsinti, E., K. Piani, R. Icick, V. Bloch, F. Bellivier, and F. Vorspan. "Étude préliminaire des capacités de résilience des consommateurs de cocaïne suivis en centre de soin." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S104. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.195.

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Abstract:
La littérature suggère qu’une enfance instable engendrerait une résilience plus faible, et qu’une résilience faible serait prédictrice d’un plus haut risque de dépendance et de complications psychiatriques [1,2]. Dans ce contexte, notre objectif a été d’étudier l’ensemble de ces facteurs en une même étude afin d’affiner les trajectoires des patients consommateurs de cocaïne. Nous avons réalisé une étude préliminaire sur 200 patients régulièrement suivis dans 6 centres de soin parisiens. Nous avons évalué la résilience à l’aide de la CD-RISC [3] qui est un auto-questionnaire en 25 questions évaluant 5 dimensions et donnant lieu à un score total. De plus, nous avons procédé à des hétéro-évaluations concernant les variables psychiatriques et les antécédents familiaux (évalués rétrospectivement) et mesuré les dépendances aux différentes substances à l’aide des critères du DSM-IV. Les facteurs de vulnérabilité nous montrent que l’abus (ou dépendance) d’alcool du père, ainsi que le nombre de ruptures parentales sont associés à une plus faible résilience. L’étude des variables psychiatriques révèle qu’une faible résilience serait associée à un plus haut risque de commettre au moins une tentative de suicide dans sa vie, à un plus haut risque d’hospitalisation en service de psychiatrie et de diagnostic de schizophrénie. S’agissant des comorbidités addictives, une faible résilience est prédictrice d’un plus haut risque de dépendance aux opiacés, ainsi qu’aux benzodiazépines, et d’injection de cocaïne. Enfin, les facteurs du CD RISC sont associés à plus de sevrages hospitaliers. En reprenant la théorie de Didier, les adolescents s’intègrerait dans un groupe de pairs dépendants pour palier à une cellule familiale insecure [2]. Une faible résilience de ces patients pourrait conduire à plus de dépendance aux produits anesthésiants comme stratégie de coping. Pour aller plus loin, il pourrait être pertinent d’étudier conjointement résilience, traumatismes et style parentaux.
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Hurley, Robert. "De la violence divine à l’obéissance esclave, le Père et le Fils renoncent au pouvoir en Ph 2." Dossier 67, no. 1 (August 9, 2011): 87–110. http://dx.doi.org/10.7202/1005568ar.

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Abstract:
L’acte de kénose décrit dans le Carmen Christi (Ph 2,6-11) a été maintes fois et correctement présenté comme une attitude ou une disposition spirituelle assumée par Jésus Christ quand il a accepté de mourir plutôt que d’avoir recours à la violence. De ces exégètes qui ont récemment attiré l’attention sur le caractère politique du langage de l’hymne, au moins deux (Oakes en 2005 et Heen, en 2004) détectent dans sa formulation une critique implicite du pouvoir violent qui fondait et soutenait l’Empire romain. L’auteur du présent article s’inscrit sur cette même trajectoire : il propose une interprétation de Ph 2,6-11 comme l’expression de la théopolitique qui informait la vie commune des ekklēsiai qui déclaraient que Jésus était seigneur. Dans ce passage, l’Église naissante projette une utopie féconde qui prévoit pour le faible un monde formé à l’image de celui qui renonçait aux honneurs divins si convoités de l’élite romaine. Tout en reconnaissant les implications politiques (sociales et matérielles) du message symbolique véhiculé en Ph 2, l’auteur soutient que l’Église qui chantait cet hymne devait voir son destin non seulement dans un monde (terrestre) plus juste, mais ultimement dans un royaume céleste où le Christ régnerait comme un seigneur au service de tous.
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Lavallée, Carmen. "Le secret de l’adoption en France et au Québec." Revue générale de droit 27, no. 4 (March 23, 2016): 441–73. http://dx.doi.org/10.7202/1035751ar.

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Abstract:
L’objectif de la présente étude est de démontrer certaines problématiques entourant l’adoption nationale en droit français et québécois, particulièrement en ce qui concerne l’établissement du secret de la filiation d’origine de l’enfant. L’étude se limite à l’adoption prononcée à la suite du consentement du titulaire de l’autorité parentale. En guise d’introduction, l’auteure relate brièvement l’évolution historique du phénomène de l’abandon des enfants et de l’adoption, afin de mieux comprendre les motifs qui ont conduit le législateur à instaurer le secret autour de cette institution. La première partie traite de l’établissement de la confidentialité entourant la naissance ou l’adoption de l’enfant. Dans un premier temps, on y aborde la possibilité pour les femmes enceintes de se prévaloir du secret de leur identité au moment de l’accouchement. Cette opportunité, reconnue en France mais ignorée par le droit québécois, a pour conséquence d’interdire toute action en recherche de maternité et prive ainsi l’enfant de la possibilité d’avoir accès à ses origines. Même si ce droit existe en France depuis des siècles, il suscite toujours de vives controverses. Dans un deuxième temps, il est question de l’établissement du secret de la filiation au moment du consentement à l’adoption de l’enfant par le titulaire de l’autorité parentale. On remarque des différences importantes à ce chapitre entre les législations française et québécoise. En France, on permet le choix du parent adoptif par le parent biologique lorsque l’enfant est âgé de deux ans et plus, ce qui implique nécessairement que les parties se connaissent. Le droit québécois est beaucoup plus restrictif et réserve cette possibilité à la famille immédiate de l’enfant. Dans les autres cas, les parents biologiques et adoptifs sont, en principe, des étrangers, d’où l’instauration du secret de l’adoption. De plus, en France, les parents ont la possibilité de demander que l’état civil de l’enfant soit tenu secret, s’il est âgé de moins d’un an lorsqu’ils le remettent aux intervenants sociaux en vue de son adoption. Ce droit existe pour les parents même si l’enfant n’est jamais adopté. Au Québec, seul le jugement d’adoption a pour conséquence de changer la filiation d’origine de l’enfant. La deuxième partie aborde la possibilité de déroger à la confidentialité de l’adoption. Elle traite des moyens de déroger aux règles de l’adoption, notamment, par le rattachement illicite de l’enfant au futur père adoptif. L’utilisation de l’adoption dans cet objectif a été mis en lumière par la jurisprudence française dans les cas où on a eu recours aux services d’une mère porteuse. Cependant, les mêmes problèmes se rencontrent au Québec, malgré des textes législatifs différents. L’auteure aborde également la reconnaissance du droit de l’adopté d’avoir accès, dans certaines circonstances, aux informations relatives à sa filiation d’origine. Or, on constate dans les deux pays, que la tendance actuelle s’oriente vers un accès plus facile aux informations contenues dans les dossiers d’adoption.
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Lévesque, Andrée. "Deviant Anonymous: Single Mothers at the Hôpital de la Miséricorde in Montreal, 1929‑1939." Historical Papers 19, no. 1 (April 26, 2006): 168–84. http://dx.doi.org/10.7202/030923ar.

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Abstract:
Résumé Les historiens-nes du Québec ont dupuis longtemps reconnu l'importance de la famille patriarchate et du rôle de la femme comme mère au foyer. On a cependant accordé peu d'attention au sort de celles qui défiaient les normes culturelles et convoient en dehors les liens de mariage. Selon l'idéologie religieuse de l'époque, ces personnes minaient l'ordre social et, par leur transgression, jetaient la honte sur elle-même et sur leur famille. Certaines solutions furent adoptées pour faire face au problème des mères célibataires: le recours aux maternités privées, l'exil chez parents ou amis-es éloignés, parfois l'avorlement, ou les oeuvres de charité ou la soumission à leurs soins et à leur contrôle. Au Québec, pendant les années 1930, quelque 20 pour cent des naissances qu'on appelait illégitimes eurent lieu à l'Hôpital de la Miséricorde dont les dossiers détaillés sur les patientes constituent les sources privilégiées du présent article. Les contemporains percevaient la vocation de la femme laique soit comme mère à l'intérieur du mariage, soit comme prostituée. Les mères célibataires n'avaient pas de place dans cette vision polarisée du rôle des femmes. Elles ne pouvaient, par con- séquent, se réintégrer à la société qu'en cachant leur condition. Dans cette perspective, l'Hôpital offrait un service tant à la société, qui cherchait à dissimuler les écarts de comportement, qu aux femmes concernées. Les dossiers révèlent que les candidates à Vadmission étaient presqu'uniquement des Canadiennes-française catholiques. Souvent orphelines, elles étaient généralement jeunes (60 pour cent avaient entre 18 et 20 ans), étaient domestiques (47 pour cent) ou vivaient à la maison (31 pour cent) et souffraient souvent de problèmes de santé. A leur entrée, elles adoptaient une nouvelle identité, leurs pseudonymes reflétant parfois la honte qu'elles devaient subir. Les règlements de l'Hôpital accentuaient leur isolement: on ri encourageait pas les visites, le courrier était censuré, et les patientes étaient largement privées de contact avec le monde extérieur. Si les agences sociales encourageaient les mères célibataires à garder leur enfant, elles ne pouvaient choisir son nom et seulement 14.6 pour cent quittaient l'Hôpital avec leur enfant. Après l'accouchement, les paturiennes jouissaient de deux semaines de con- valescence après quoi, si elles ne pouvaient s'acquitter de leur compte envers l'institution - ce qui était le cas de la majorité de celles qui accouchaient à la Miséricorde - elles entreprenaient six mois de service à l'Hôpital. Pendant cette période de résidence, elles étaient traitées comme des mineures, parfois comme des criminelles, toujours comme des pécheresses repentantes. Certaines poursuivaient l'expiation de leur faute en devenant membre de la communauté religieuse, d'autres demeuraient dans l'institution au- delà de la période prévue. La majorité des enfants demeuraient à la charge des institutions et 37.7 pour cent mourraient avant leur premier anniversaire, le plus souvent de maladies contagieuses. Les religieuses et les mères accueillaient habituellement ces décès comme une bénédiction. Malgré V importance essentielle de trouver un assile pendant leur progresse, certaines patientes se soumettaient difficilement aux conditions qui leur étaient faites. Plusiers réaggissaient soit par une résistance passive soit par des actes de rébellion. Quelques unes épousaient le père de l'enfant mais la plupart devaient subir les conséquences de leur grossesse.
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Poznanski, Thaddée. "Loi modifiant la loi des accidents du travail." Commentaires 22, no. 4 (April 12, 2005): 558–65. http://dx.doi.org/10.7202/027838ar.

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Abstract:
Le Bill 79 modifiant la Loi (québécoise) des accidents du travail a été sanctionné le 12 août 1967 et est entré en vigueur le même jour, mais plusieurs dispositions essentielles de la nouvelle loi ne prennent effet qu'à compter du 1er septembre 1967. Les changements principaux apportés par ce Bill concernent l'amélioration des prestations versées aux accidentés et à leurs survivants; ceci non seulement pour les accidents qui surviendront à compter du 1er septembre 1967, mais aussi celles versées présentement pour les accidents antérieurs à cette date. Mentionnons, cependant, que pour les accidents survenus à compter du 1er septembre 1967 la limite du salaire annuel compensable est haussée à $6,000, cette limite n'étant avant cette date que de $5,000 et cela à partir du 1er janvier 1960 ($4,000 à partir du 1er janvier 1955, $3,000 à partir du 1er février 1952, $2,500 à partir du 1er juillet 1947 et $2,000 depuis 1931 — l'année d'entrée en vigueur de la Loi des accidents du travail). Pour saisir l'importance de la modification du plafond des salaires compensables de $5,000 à $6,000, on peut mentionner qu'en 1966 presque 40% des accidentés ayant droit à une prestation pécuniaire ont eu un salaire dépassant la limite de $5,000, et dans quelques classes de risque le pourcentage en question dépasse 75% (par exemple: aciéries, etc.). Pour les accidentés d'avant le 1er septembre 1967 le salaire compensable reste le même que lors de l'accident (« gains moyens pendant les douze mois précédant l'accident si son emploi a duré au moins douze mois, ou de ses gains moyens au cours de toute autre période moindre pendant laquelle il a été au service de son employeur »),avec les limites alors en vigueur, même si le salaire effectif de l'accidenté (calculé de la manière précitée) dépassait la limite en question. Mais déjà lors de la revalorisation des rentes effectuée en 1964 (avec effet du 1er octobre 1964) on a tenu compte, dans une certaine mesure, des modifications successives du plafond et les pourcentages ajoutés aux montants des rentes des accidentés d'antan sont basées justement sur l'échelle de ces plafonds et leurs relations. Toutefois, dans l’intention de vouloir couvrir la capitalisation des majorations dues à la revalorisation par le fonds disponible, on s'est vu obligé de n'accorder que 40% de l'augmentation; ainsi, par exemple, pour les accidents des années 1931-1947, quand la limite des salaires compensables était de $2,000 par année, la revalorisation accordée en 1964 était de 60%, tandis que le plafond a augmenté de 150%, à savoir de $2,000 à $5,000; de la même façon, les rentes pour les accidents survenus entre le 30 juin 1947 et le 1er février 1952 ont été augmentées de 40% et celles pour les accidents survenus entre le 31 janvier 1952 et le 1er janvier 1955 de 27% et celles des années 1955-1959 de 10%. La revalorisation prévue présentement, par le Bill 79, est basée sur d'autres principes que celle effectuée en 1964. En premier lieu, il est à noter que lors de la revalorisation en 1964 on n'a pas tenu compte, du moins explicitement, du fait que les rentes des bénéficiaires dont les accidents datent d'avant 1956 sont calculées d'après un taux inférieur à 75% présentement (à partir du 1er janvier 1956) applicable pour l'incapacité permanente totale (et des taux proportionnels en cas d'incapacité permanente partielle), à savoir selon un taux de 66 2/3% pour les accidents survenus de 1931 au 31 janvier 1952 et selon le taux de 70% du 1er février 1952 au 31 décembre 1955. On peut toutefois signaler que les montants des rentes revalorisées en 1964 selon les pourcentages consignés à l'art. 38 de la loi (donc de 40% à 10% selon l'année de l'accident) sont, dans tous les cas, supérieurs aux montants théoriques provenant d'un ajustement hypothétique selon le taux de 75%. En passant, il est à mentionner que dans les autres provinces canadiennes le seul ajustement effectué à date, c'est de recalculer les rentes en les basant sur le taux de 75%. * La revalorisation prévue par le Bill 79 tient compte de trois facteurs. En premier lieu, la majoration de la rente ne part pas du montant initial de la rente, mais de celui augmenté par la revalorisation de 1964. Le deuxième facteur amène toutes les rentes au taux de 75%, expliqué plus haut. Le troisième facteur tient compte du changement de l'indice du coût de la vie entre la date de l'octroi de la rente (date de l'accident) et l'année 1966, avec correction que la rente ainsi ajustée, d'après le coût de la vie, ne soit pas inférieure à celle d'après le principe du taux de 75%. Voici donc la table des majorations prévue par le Bill 79 (annexe A), applicable aux rentes payables le 30 septembre 1967, donc déjà augmentées, le cas échéant d'après la revalorisation de 1964. ANNEXE "A" A LA LOI Année de l'accident Taux de majoration 1931 -1939 40 % 1940 34 % 1941 26 % 1942 21 % 1943 19 % 1944 18 % 1945 7 % 1946 14 % 1947 -1951 12.5 % 1952 -1954 7.14 % 1955 10 % 1956 9 % 1957 5 % 1958 2.2 % 1959 1.1 % 1960 10 % 1961 9 % 1962 8 % 1963 6 % 1964 4 % 1965 2 % Cette échelle des majorations selon l'année de l'accident nécessite, peut-être, quelques explications par des exemples suivants: a) Les rentes provenant des accidents survenus après le 1er janvier 1960, n'étaient pas revalorisées en 1964. D'après l'échelle maintenant adoptée, elles seront majorées selon un taux de 2% par année écoulée depuis l'année de l'accident jusqu'à 1966. b) Les rentes provenant des accidents de la période 1955-1959 ont été revalorisées en 1964 de 10%; pour tenir compte de l'indice du coût de la vie, l'échelle prévoit des augmentations allant de 1.1% à 10% selon l'année de l'accident. c) Les rentes provenant des accidents de la période 1952-1954 ont été revalorisées en 1964 de 27%; après la revalorisation d'un tel pourcentage, les rentes sont déjà plus élevées que d'après l'indice du coût de la vie; l'échelle du Bill prévoit donc pour ces rentes un ajustement de 70% à 75%, c'est-à-dire une majoration de 7.14%. d) Les rentes provenant des accidents de la période 1948-1951 ont été revalorisées en 1964 de 40%; maintenant, d'après le Bill 79, elles sont majorées de 12.5% pour tenir compte de la relation de 75% à 66 2/3%. e) La même chose s'applique aux rentes provenant de la première moitié de l'année 1947, revalorisées en 1964 de 60%. f) Pour les rentes provenant des accidents d'avant le 1er janvier 1947, l'échelle du Bill 79 prévoit une majoration selon l'indice du coût de la vie, car un ajustement de 66 2/3% à 75% serait inférieur. En plus de la revalorisation des rentes aux accidentés, tel que décrit plus haut, le Bill 79 prévoit une majoration substantielle des rentes aux survivants; ces rentes sont, en principe, indépendantes du salaire compensable de l'ouvrier — victime d'un accident. D'après le Bill 79 les rentes mensuelles versées aux veuves (ou veufs invalides) seront portées de $75 à $100, donc une majoration de 33 1/3%. Les rentes pour les enfants seront portées de $25 à $35 par enfant, donc une majoration de 40%, et les rentes aux orphelins de père et de mère de $35 à $55. Mentionnons, en passant, que lorsque de la revalorisation en 1964 des rentes aux accidentés, les montants des rentes aux survivants n'ont pas été modifiés; la rente de veuve au montant de $75 existe depuis le 1er janvier 1960 (antérieurement à cette date elle était de $40 de 1931 à 1947 et de $45 durant la période 1947-1954). De même les rentes pour les enfants au montant de $25 et $35 aux orphelins existent depuis le 1er janvier 1960 (antérieurement elles étaient de $10 resp. $15 durant la période 1931-1947 et de $20 resp. $30 durant la période 1947-54). Il est à remarquer que dans tous les cas le montant des rentes était fixé selon la date du paiement (de l'échéance) quelle que soit la date de l'accident. La loi prévoit à l'art. 34, par. 10 qu'en principe, le total des rentes mensuelles payées au décès d'un ouvrier, ne peut excéder 75% de son salaire compensable et, le cas échéant, les rentes sont réduites proportionnellement. Cependant la rente mensuelle minimum payable à une veuve (ou un veuf invalide) avec un seul enfant est fixée d'après le Bill 79 à $135 en prévoyant ainsi une augmentation de la situation précédente de $35; pour une veuve avec deux enfants la rente est portée de $125 à $170 (une augmentation de $45) et pour une veuve avec plus de deux enfants de $150 à $205 (une augmentation de $55). S'il y a plus que deux enfants admissibles à ces rentes (donc âgés de moins de 18 ans ou aux études ou invalides) le montant à la veuve (y compris pour les enfants) peut excéder le dit montant de $205 par mois lorsque le salaire mensuel de la victime dépasse $273.33 (car 75% de $274 est de $205.50). Le Bill 79 en majorant les rentes en cours payables aux survivants des victimes des accidents survenus avant le 1er septembre 1967, prévoit une augmentation identique aux rentes qui seront accordées aux survivants des victimes des accidents survenus à compter du 1er septembre 1967. En outre, le Bill stipule que l'allocation spéciale payable à la veuve (ou à la mère adoptive) en plus des dépenses encourues pour les funérailles de l'ouvrier, devient $500 au lieu de $300. Une autre amélioration des prestations provient du fait que dorénavant les rentes accordées dans le cas d'incapacité permanente (totale ou partielle) seront versées jusqu'à la fin du mois durant lequel décède un tel rentier. D'après le texte précédent l'ouvrier n'a droit à sa rente que « sa vie durant »; ainsi les rentes exigibles pour le mois dans lequel a eu lieu le décès n'étaient payables (à la succession) que proportionnellement selon le nombre de jours qu'il a vécus (il est à mentionner à cette occasion que la loi parle toujours de la « rente hebdomadaire » quoique ces rentes sont versées en termes mensuels). La modification à ce propos est d'ailleurs conforme aux principes du Régime de rentes où on stipule que « le paiement d'une prestation est dû au début du mois, mais il est versé à la fin de chaque mois pour le mois écoulé ». En parlant des rentes aux victimes des accidents, il peut être intéressant de signaler que la très grande partie de ces rentes sont: payées pour l'incapacité partielle; ainsi selon l'état au 31 décembre 1966 le nombre des rentiers dont l'incapacité ne dépasse pas 20% est d'environ 63% du total et même la proportion de ceux avec une incapacité ne dépassant pas 50% est de 91%. Le degré moyen d'incapacité s'élevait à 24.4%. Parmi d'autres modifications apportées par le Bill 79, on peut mentionner l'article qui couvre le cas d'aggravation d'un mal d'un accidenté du travail. L'amendement prévoit que dans de tel cas la compensation pour l'incapacité temporaire ou permanente sera basée sur le salaire de l'ouvrier au moment de l'aggravation (rechute, etc.) si celle-ci survient plus que trois (3) ans après cet accident, bien entendu lorsque ce salaire est plus élevé que ceux qui ont servi de base pour établir la compensation antérieure. Dans le passé ce délai était de 5 ans. Une autre modification, inspirée celle-ci par la Loi sur le Régime de rentes, prévoit que la CAT peut déclarer morte une personne disparue à la suite d'un accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail, dans les circonstances qui font présumer son décès et reconnaître, la date de l'accident (ou la disparition) comme date de son décès, et par le fait même, de verser aux survivants les prestations requises. Une disposition spéciale du Bill 79 concerne le cas de pneumoconiose (silicose et amiantose); d'après la nouvelle teneur de l'article en question la CAT peut accepter une réclamation à cette fin, aussi si la pneumoconiose « est accompagnée d'une autre complication »; dans le passé il existait justement la restriction que la pneumoconiose ne soit « accompagnée d'aucune complication » (art. 108 de la Loi) pour avoir droit à une compensation. Enfin un article du Bill 79 donne droit aux compensations à toute personne qui serait blessée ou tuée alors qu'elle accompagne un inspecteur des mines, en vertu de la Loi des mines, même si c'est un travail d'occasion ou étranger à l'industrie de l'employeur, lesquels cas, règle générale, ne donnent droit aux compensations. De la revalorisation des rentes en cours vont profiter en 1967 environ 15 mille bénéficiaires (soit accidentés ou atteints de maladie professionnelle) et l'augmentation des rentes atteindra $62,500 par mois ou $750,000 par année; cela fait en moyenne environ 10% des montants versés avant la revalorisation. En ce qui concerne les rentes aux veuves leur nombre est d'environ 2,300, tandis que le nombre d'enfants admissibles atteint environ 3,800 (y compris les orphelins de père et de mère, ainsi que les étudiants au dessus de 18 ans et les enfants-invalides). L'article 5 du Bill 79 prévoit que l'obligation de payer l'augmentation des rentes aux accidentés découlant de la revalorisation incombe au fond d'accident ou à l'employeur de la même manière que celle de la rente de base; une disposition semblable se trouvait dans l'amendement de la Loi lors de la revalorisation en 1964. Par contre le Bill 79 ne dit pas explicitement à qui incombe l'obligation de payer l'augmentation des rentes aux survivants décrétée par ce Bill. On peut toutefois déduire de l'art. 3 de la Loi que l'employeur dont l'industrie est mentionnée dans la cédule II (et qui par le fait même ne contribue pas au fond d'accident) est personnellement tenu de payer la compensation y compris la modification accordée par le Bill. D'autre part, toujours d'après le même article, l'employeur dont l'industrie est mentionnée à la cédule I, n'est pas responsable de payer la compensation, étant tenu de contribuer au fond d'accident de la Commission. La réforme des prestations aux survivants (des rentes et de l'allocation spéciale) causées par les accidents mortels, survenus après le 31 août 1967 aura comme conséquence l'augmentation des dépenses de la Commission et, par ricochet, amènera une faible majoration des taux de contributions. On estime que de ce fait le taux futur de contribution devra subir une majoration moyenne de moins de 4% du taux actuel; la majoration ne sera pourtant uniforme dans toutes les classes d'industries ou de risque; elle dépendra, en premier lieu, de la fréquence des accidents mortels qui est très différente selon la classe. Par contre, la revalorisation des rentes aux accidentés et l'ajustement de celles aux survivants (veuve, enfants)en cours en septembre 1967, c'est-à-dire causées par les accidents antérieurs soulève un problème particulier. Lors de la revalorisation des rentes en 1964, la Commission pouvait se prévaloir d'un excédent qui se trouvait (implicitement) dans son fond d'accident, pour former la capitalisation des augmentations des rentes provenant de la dite revalorisation. Contrairement à la position de 1964, la situation financière de la CAT en 1967 n'accuse pas de tel excédent (ni explicitement, ni implicitement) pour former la capitalisation des majorations décrétées par le Bill 79. D'après une déclaration du ministre du Travail en Chambre, les majorations en question exigeraient une capitalisation d'environ $21,5 millions. Il serait impossible (et même illogique) de prélever des employeurs une telle somme d'un seul coup. La Commission pourra donc se prévaloir, paraît-il, des dispositions de l'art. 32 de la Loi qui prévoit que « la Commission peut, de la manière et à telle époque ou à telles époques qu'elle croit le plus équitable et le plus en harmonie avec les principes généraux et les dispositions de la présente loi, prélever des employeurs qui ont exploité dans le passé, qui exploitent actuellement ou qui exploiteront à l'avenir une des industries visées par la présente loi, les sommes additionnelles résultant de l'augmentation des compensations payables en vertu des dispositions de la présente loi ». En vertu de cet article (qui est rédigé quasi « sur mesure » de notre problème) il est donc loisible à la Commission de répartir le montant nécessaire sur une longue période, par exemple 25 ans, en prélevant annuellement à titre de sommes additionnelles (sans nécessairement les identifier comme telles) aux contributions régulières; une telle répartition sur une période de 25 ans exigerait environ 6.4% du montant de la capitalisation nécessaire de $21,5 millions, donc environ $1,400,000 par année; ce montant tient compte d'intérêt à raison de 4% composé annuellement, c'est-à-dire le même que le taux d'escompte appliqué pour évaluer la valeur présente des augmentations accordées. Dans l'hypothèse que les contributions annuelles régulières dépasseront $50 millions, la cotisation additionnelle serait d'ordre de 3% et possible moins, si on envisage que la hausse du plafond des salaires compensables de $5,000 à $6,000 et l'assujettissement projeté de nouveaux groupes des travailleurs augmentera sensiblement le volume global des contributions régulières. D'après le plan quinquennal préparé par la Commission et annoncé par le ministre du Travail dans la Gazette du Travail du Québec (juillet 1967) on peut s'attendre que le nombre des salariés couverts par la Loi augmentera dans 5 ans de 50%, en passant de un million en 1966 à un million et demi en 1972, ceci selon les données disponibles actuellement concernant les nouvelles entreprises qui deviendront progressivement assujetties à la Loi. Lors de la discussion du Bill 79 à l'Assemblée législative on a soulevé la question du rajustement ou de l'adaptation automatique au coût de la vie des prestations de la Commission aux accidentés (et à leurs survivants), tout comme cela est prévu pour les prestations du Régime de rentes (au Québec et dans les autres provinces canadiennes) et aussi pour les pensions (fédérales) de la sécurité de la vieillesse. Selon l'explication donnée en Chambre par le ministre du Travail, le gouvernement a envisagé d'une manière objective la question de la revalorisation automatique future des rentes de la CAT, mais le gouvernement n'a pas voulu cette année, selon l'expression du ministre, en faire une disposition particulière dans la loi, bien qu'on y avait songé; et cela surtout, d'après le ministre, à cause du coût supplémentaire pour les employeurs (lesquels, comme on sait, sont les seuls qui contribuent à la CAT), lequel serait occasionné par un tel ajustement automatique. Le ministre a ajouté que le gouvernement est bien conscient du problème et qu'il ne l'a pas abandonné. Il faut donc comprendre qu'il sera étudié plus tard, peut-être, avec l'ajustement automatique d'autres prestations payables par le gouvernement.1 A ce propos, il est à signaler qu'à date, à notre connaissance, il y a une seule province au Canada, celle de la Colombie-Britannique, dans laquelle les prestations périodiques sont sujettes à un accroissement automatique, selon l'indice des prix à la consommation. En substance, si cet indice augmente d'une année à l'autre de pas moins de 2%, les rentes seront accrues de 2% pour chaque augmentation de 2% de l'indice.
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Forget, Gilles, Annie Devault, Sarah Allen, Ed Bader, and Deb Jarvis. "Les services destinés aux pères, une description et un regard sur l’évolution des pratiques canadiennes." Enfances, Familles, Générations, no. 3 (March 16, 2006). http://dx.doi.org/10.7202/012538ar.

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Abstract:
Résumé Un des facteurs importants de la promotion de l’engagement paternel est la capacité des organismes et de leurs intervenants à rejoindre les pères et à leur offrir des activités, services, ressources ou programmes. Une enquête réalisée en 2003 auprès de plus de 1 000 organismes canadiens permet de décrire l’intensité des interventions offertes aux pères, les obstacles et les résultats perçus. Elle permet aussi de décrire l’évolution de ces pratiques, un échantillon de répondants ayant complété une enquête similaire quatre années auparavant. Bien que nous constations une offre de services destinés aux pères plus importante, plusieurs obstacles demeurent pour que ceux-ci soient davantage accessibles. Par ailleurs, la comparaison dans le temps révèle que la pérennité de services aux pères diminue certaines des difficultés et surtout, permet de rejoindre davantage les pères en difficulté.
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Deslauriers, Jean-Martin. "Les jeunes pères et les politiques sociales québécoises." Enfances, Familles, Générations, no. 3 (March 16, 2006). http://dx.doi.org/10.7202/012539ar.

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Abstract:
Résumé Analyser les politiques sociales concernant les jeunes pères nécessite la recension des politiques sociales concernant les jeunes, les jeunes parents et la paternité car ils sont au carrefour de ces rôles sociaux. À la lumière des documents consultés, nous constatons la présence d’analyses détaillées et approfondies des problèmes et des besoins des jeunes parents, mais on aborde peu la question des services destinés aux jeunes pères. Cependant, lorsqu’on aborde le sujet, on le fait dans une perspective différente de la mère. Bien que la question de la paternité soit de plus en plus présente dans les recommandations et dans les politiques sociales, on relève des contradictions significatives entre les énoncés de principe et la mise en place des services aux jeunes parents. L’offre de services qui en découle est précise pour les mères, alors que concernant les jeunes pères, on se limite à des énoncés de principe.
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Pouliot, Eve, and Marie-Christine Saint-Jacques. "L’implication des pères dans l’intervention en protection de la jeunesse : Un discours et une pratique qui s’opposent1." Enfances, Familles, Générations, no. 3 (March 16, 2006). http://dx.doi.org/10.7202/012540ar.

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Abstract:
Résumé Depuis quelques années, les auteurs de plusieurs disciplines affirment que l’engagement paternel doit être facilité par l’accès à des services sociaux adaptés aux besoins des pères. Bien que le rôle du père soit de plus en plus démystifié, les chercheurs et les cliniciens sont toutefois loin d'être tous convaincus de l'utilité de sa présence dans l'intervention. Étant donné les enjeux inhérents au contexte de la protection de la jeunesse, le présent article est consacré à la question suivante : « Dans quelle mesure les intervenants impliquent les pères dans les pratiques en protection de la jeunesse? ». Afin de répondre à cette question, cet article brosse d’abord un tableau des connaissances empiriques sur la question de l’intervention auprès des pères, tout en insistant sur la spécificité du contexte de la protection de la jeunesse. Ensuite, les résultats obtenus à la suite d’une recherche menée auprès de 229 intervenants qui travaillent dans un contexte de protection de la jeunesse sont présentés et discutés.
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Dubeau, Diane, Genevieve Turcotte, Annie Bérubé, Vicky Lafantaisie, and Sylvain Coutu. "Les conditions gagnantes et les défis pour une participation active des parties prenantes dans un contexte d’évaluation de programmes d’intervention psychosociale." Canadian Journal of Program Evaluation 33, no. 2 (November 30, 2018). http://dx.doi.org/10.3138/cjpe.42203.

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Abstract:
Afin d’optimiser l’adéquation, l’utilisation et l’appropriation d’une démarche évaluative qui se veut souvent coûteuse en matière de temps et d’argent, on encourage de plus en plus une participation active des diverses parties prenantes impliquées (Cousins et Chouinard, 2012). Au-delà de cette orientation se dessinent des enjeux de taille portant sur la sélection et le degré de participation de ces parties prenantes, tout comme il en est des obstacles et des conditions qui facilitent leur participation (Hurteau, Houle et Marchand, 2012). Dans un premier temps, cet article s’appuie sur l’évaluation du serviceRelais-Pères, réalisée dans le cadre d’une recherche-action menée sur plus de dix ans, afin de préciser ces conditions gagnantes et les défis rencontrés dans une perspective de pérennisation de ce service. Dans un deuxième temps, une attention plus spécifique sera accordée aux particularités liées à l’accompagnement d’une démarche évaluative dans un souci d’appropriation par les partenaires de cette démarche.In order to optimize the appropriateness, utilization, and appropriation of an evaluation process, which is often expensive in terms of time and money, we have recently encouraged the increasingly active involvement of various stakeholders (Cousins et Chouinard, 2012). Beyond this orientation, there are important issues concerning the selection and the degree of participation of these stakeholders, as well as obstacles and conditions facilitating their participation (Hurteau, Houle et Marchand, 2012). Firstly, this article is based on the evaluation ofRelais-Pères, carried out as part of participatory action research over more than ten years in order to specify the conditions and obstacles encountered in a framework of services. Secondly, attention is given to issues linked to the specifics of an evaluative approach in the interest of appropriation by partners in this approach.
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"Le commerce est un service." Information 9, no. 1 (February 24, 2014): 78–79. http://dx.doi.org/10.7202/1022918ar.

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Koliouli, Flora, Chantal Zaouche Gaudron, Charlotte Casper, Laurence Berdot-Talmier, and Jean-Philippe Raynaud. "Soutien social et expérience paternelle des pères de nouveau-nés prématurés." Enfances, Familles, Générations, no. 26 (March 14, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1041063ar.

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Abstract:
Cadre de la recherche : Plusieurs études ont montré que le vécu parental lors d’une naissance prématurée peut être de nature traumatique avec un impact sur la qualité de la relation parent-enfant (Lindberg, Axelsson et Ohrling, 2008). Cependant, force est de constater que les processus en jeu chez le père restent relativement inexplorés. Objectifs : L’objectif de cette étude exploratoire est de développer un modèle de compréhension de l’expérience paternelle de nouveau-nés prématurés. Celle-ci est appréhendée par la relation avec le nourrisson (Blomqvist et al., 2012 ; Helth et Jarden, 2013) et l’expérience du devenir père (Zaouche Gaudron et al., 2003 ; Zaouche Gaudron et al., 2005) mais également par la relation avec l’équipe soignante (Fegran et Helseth, 2009). La gravité de la prématurité est également examinée (Ibanez et al., 2006). Méthodologie : L’échantillon se compose de 48 pères de bébés prématurés. Un entretien semi-directif basé sur le Clinical Interview for Parents of High Risk Infants (Meyer et al., 1993) a été adapté et utilisé pour le recueil de données. Les axes réfèrent à la grossesse de la conjointe, à l’accouchement, à la relation avec le nourrisson et au soutien social. Résultats : Nos principaux résultats indiquent que les pères construisent un premier lien avec leur bébé par le contact du peau-à-peau et par l’accordage du regard. Ils témoignent, par ailleurs, d’un vécu traumatique lié à la prématurité décrit par des sentiments ambivalents, comme la peur, le stress mais également le bonheur. La source la plus importante de soutien social, hormis la famille, est l’équipe soignante et les autres parents dans le service. Conclusions : Les principales conclusions permettent d’amener des propositions quant aux pratiques professionnelles afin de soutenir le processus de paternalisation dans ce contexte particulier de prématurité. Contribution : Dans une approche qualitative, cette étude apporte un éclairage concernant l’expérience paternelle dans le contexte particulier qu'est la prématurité du nouveau-né.
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