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Dissertations / Theses on the topic 'Personne morale de droit public'

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Mugnier, Florian. "La personnalité juridique des collectivités territoriales : genèse et développement d'une personne morale dans l'État." Electronic Thesis or Diss., Université Paris Cité, 2020. https://buadistant.univ-angers.fr/login?url=https://bibliotheque.lefebvre-dalloz.fr/secure/isbn/9782247218806.

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Abstract:
La notion de collectivité territoriale semble apparemment une des plus connues du droit public, en particulier du droit administratif. Parmi ses aspects les plus marqués, les collectivités territoriales sont identifiées comme des personnes morales de droit public. Les collectivités territoriales n'ont pourtant pas toujours existé dans notre droit ni été identifiées comme des " personnes publiques ". Ainsi, les communes et les départements n'ont pas toujours été identifiés comme des " collectivités territoriales ". Non pas que ces qualités leur furent d'abord refusées, mais elles n'ont pas toujours existé, ni même été conçues. Les lois, la doctrine ou la jurisprudence du début du XIXe siècle ne recourent pas à ces notions, de sorte que rien ne paraît prédisposer certaines administrations, telles que les communes ou les départements, à être un jour pensées comme des " collectivités territoriales " dotées, en cette qualité, de la personnalité juridique. Au-delà des questions de régime juridique, de répartition de compétence, de libre administration ou de décentralisation, la " personnalité juridique des collectivités territoriales " est donc une notion qui n'a émergé que progressivement jusqu'à s'affirmer dans le discours et les conceptions des juristes. Or, si la personnalité juridique a déjà été l'objet de nombreuses études tant pour elle-même que pour celle de l'État, aucune n'a encore porté spécifiquement sur celle des collectivités territoriales. L'objet de ce travail est de déterminer le processus qui a conduit à l'émergence de la notion, sa genèse et sa formation, en retraçant le cheminement qui a abouti à ce que se forme l'idée suivant laquelle " les collectivités territoriales sont des personnes morales de droit public "
The notion of territorial collectivity seems to be one of the most well-known in french public law, and especially administrative law. Amongst its principal characteristics lays its identification as a public legal person. However, territorial collectivities haven't always been identified as "legal persons". Moreover, municipalities and departments haven't always been identified as "territorial collectivities". These latter qualities actually haven't always existed and were not refused as much as they hadn't been conceived early enough. Written law, case law and jurisprudence from the beginning of the 19th century did not use those notions, meaning nothing apparently lead certain administrative units, such as towns and departments, to be viewed as "territorial collectivities" endowed, as such, with legal personality. Beyond questions about legal regime, competencies assignment, self-government or decentralization, the notion of "legal personality of territorial collectivities" has only gradually emerged up to the point where it became stable in lawyers' minds and narratives. Still, albeit many studies have been lead on legal personality itself as well as related to the State, none has yet specifically concerned territorial collectivities. Thus, the aim of the present dissertation is to determine which process guided the wake of this notion, its genesis as well as its establishment, by following the path that brought to the idea that "territorial collectivities are public legal persons"
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Cortes, Thomas. "La personnalité morale comme technique de droit public." Thesis, Paris 2, 2012. http://www.theses.fr/2012PA020092.

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Abstract:
Souvent présentée non seulement comme une notion fondamentale du droit, mais encore comme une notion fondatrice du droit public moderne, la personnalité morale est une oeuvre collective des juristes. Ce sont eux qui l’ont créée et qui continuent de la façonner. Elle s’impose aussi à eux en les orientant, en leur fournissant une palette de ressources dans lesquelles ils peuvent puiser. Le recours à cette technique d’individualisation d’un collectif est ainsi susceptible d’affecter la structure du droit public. Au travers d’une étude sémantique de la notion de personnalité morale, l’analyse des discours juridiques aura permis de montrer dans quelle mesure la signification retenue par les acteurs juridiques a pu être à l’origine tant de son développement que de sa stérilisation. En effet, plus la doctrine s’efforcera d’établir le sens proprement juridique de la personnalité morale, plus elle la réduira à rien ou presque. En tant que concept, elle est un point d’imputation qui ne fournit aucune indication sur les prérogatives juridiques des collectifs qui bénéficient de cette qualification. Quant à leurs différences de régime juridique, elles sont rattachées à la notion d’organisation. En revanche, en tant que procédé rhétorique, elle vise à assurer le succès d’une argumentation qu’elle contribue à mettre en forme. Cette métaphore assumerait ainsi une fonction heuristique dans la construction d’un droit des collectifs ou encore une fonction herméneutique dans la définition de leurs prérogatives. En définitive, la personnalité morale est une figure du discours juridique qui contribue à inscrire dans un même dispositif de rationalité les différents phénomènes qu’elle recouvre
Often presented not only as a fundamental legal concept, but also as a founding notion of modern public law, corporate personality is the result of the collective work of jurists. They are the ones who created it and continue to shape it. While being bound by it, corporate personality also constitutes a tool which provides them with a range of resources from which they can draw. Defined more precisely as a form of individualization of a group, resort to this technique is likely to affect the structure of public law. Through a semantic study of the notion of corporate personality, an analysis of legal discourse contributes to showing how the meaning determined by legal actors is at the origin of both its development and its sterilization. Indeed, the more legal doctrine endeavors to establish its strictly legal sense, the more it will be reduced to nothing or almost nothing. As a concept, it is a point of imputation which does not provide any indication on the legal prerogatives attached to corporate bodies that benefit from this qualification. As for the differences in their legal status, they are attached to the notion of organization. As a rhetorical device however, corporate personality aims at ensuring the success of an argument which it contributed to shaping. This metaphor would thus assume a heuristic function in the construction of corporation law as well as a hermeneutical function in the definition of their prerogatives. Ultimately, corporate personality is a device of legal discourse that contributes to the inclusion within a single rationality system of the different phenomena which it covers
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Tournier, Arnaud. "La protection diplomatique des personnes morales en droit international public." Thesis, Paris 10, 2011. http://www.theses.fr/2011PA100163.

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Abstract:
Cette thèse s’inscrit dans la problématique suivant laquelle la protection diplomatique des personnes morales est différente de la protection diplomatique des personnes physiques. Initialement pourtant, lors de l’élaboration de la protection diplomatique des individus à la fin du XVIIIe siècle, le corps de règles la constituant a été considéré applicable à la protection diplomatique des personnes morales. Cette analogie est aujourd’hui discutable et sa discussion constitue le fil directeur de la présente recherche. L’émergence de la personne privée en tant que sujet, au moins partiel, du droit international et la globalisation économique soulèvent de nombreuses questions et constituent de nouveaux axes de recherche en cette matière. En ce domaine, un renouvellement et une harmonisation semblent nécessaires
This thesis defends the idea that diplomatic protection of juridical persons is different from diplomatic protection of individuals. At the end of 18th century nevertheless, rules of each of these protections were created as identical. These rules have not really changed. This analogy is nowadays questionable and is discussed in this research. Indeed, the evolution of private persons as subjects (at least partial) of international law and the economic globalization ask this question, and constitute new lines for the study of this matter. In this field, renewal and harmonization appear necessary
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Linditch, Florian. "Recherche sur le personnalité morale en droit administratif." Toulouse 1, 1991. http://www.theses.fr/1991TOU10023.

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Abstract:
La notion de personnalite morale est un concept issu du droit prive, elle est cependant egalement utilisee en droit public pour faire des collectivites locales et des etablissements publics d'authentiques sujets de droit. Cette etude porte d'abord sur l'acte de devolution de la personnalite morale aux institutions administratives et sur la structure generative specifique de la personnalite de l'etat. Elle decrit ensuite les consequences attachees a la personnalisation, a savoir la capacite juridique des personnes morales de droit public
Legal personality is a concept issued from private right, however in order to establish local communities and other public institutions as authentic olders of subject right, it is also used in public right. At first this study concerns legal personality recognition to public institutions, then it describes the consequences of this recognitions; legal capacity in public right
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Murgue-Varoclier, Paul-Maxence. "Le critère organique en droit administratif français." Thesis, Lyon, 2017. http://www.theses.fr/2017LYSE3061.

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Abstract:
Le critère organique en droit administratif est un instrument de qualification juridique qui repose sur la présence d’une personne publique dans un rapport de droit. Il trouve ses origines à la fin du XIXème siècle dans la subjectivisation des droits de puissance publique dont l’Etat est investi et l’admission de la distinction entre les personnes publiques et les personnes privées. Confondu avec le critère du service public au début du XXème siècle, le critère organique acquiert son autonomie à l’heure de la « crise » de la notion juridique de service public dans les années 1930-1940. Le critère organique, qui témoigne de la logique institutionnelle à laquelle le droit administratif français est attaché, sert de support à la construction des notions-cadres de ce droit.Depuis de nombreuses années, le critère organique fait cependant l’objet d’une vive contestation. D’une part, le mouvement de « banalisation » qui traverse le droit des personnes publiques renforce l’insuffisance de ce critère dans la détermination du droit applicable. D’autre part, les transformations contemporaines du modèle administratif français provoquent une régression de la référence à ce critère. Alors que la personnalité publique apparaissait hier comme le mode privilégié de prise en charge de l’action publique, l’administration est incitée à externaliser ses activités. En dépit d’un phénomène de « privatisation » de l’action administrative, le juge et le législateur maintiennent l’application de règles exorbitantes en l’absence du critère organique.Alors que le phénomène administratif se déploie aujourd’hui au-delà des seules personnes de droit public, la définition du critère organique en droit administratif demeure fermement arrimée à la notion de personne publique. Plusieurs facteurs invitent toutefois à reconsidérer la définition de ce critère. La fonctionnalisation de l’action publique ne dissimule qu’imparfaitement les liens qui s’établissent au sein de la « sphère publique » entre les personnes publiques et certaines personnes privées, qui demeurent sous étroit contrôle public. C’est donc sur la base de la notion de « contrôle public » que peut être entreprise une redéfinition de ce critère en droit administratif
In French administrative law, the organic criterion is an instrument of legal qualification dependent upon the presence of a public body in a legal relationship. Its origins date back to the 19th century in the subjectivation of the rights of public power of which the State is invested and the differentiation of the public and private bodies. Misconstrued with the criterion of public service at the beginning of the 20th century, the organic criterion gains its autonomy at the time of the "crisis" of the notion of public service which consecrates the dissociation of notions of public body and public service. This criterion, which bears witness to the institutional logic to which administrative law is associated, serves as the foundation for the construction of notions.However, the organic criterion has been the subject of strong opposition for many years. On the one hand, the "trivialization" movement which affects rights of public bodies reinforces the inadequacy of this criterion in determining the applicable law. On the other, as a result of contemporary changes to the French administrative model, the reference to this criterion has diminished. While the public body appeared in the past as the preferred mode for public action, the administration is encouraged nowadays to "outsource" its activities. Despite a phenomenon of "privatization" of administrative measures, the judge and the legislator maintain the application of special rules in absence of the organic criterion.While the administrative phenomenon now extends beyond public law, the definition of the organic criterion in administrative law remains firmly linked to the notion of public body. Several factors, however, call for a redefinition of this criterion. The functionalization of public action only partially conceals the relation between public and certain private bodies within the public sphere which nevertheless remain under close public control. It is on the basis of the notion of "public control" that a redefinition of this criterion can be undertaken in administrative law
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Kmonk, Katarzyna. "Les mutations des catégories juridiques du droit administratif français." Thesis, Université Paris-Saclay (ComUE), 2019. http://www.theses.fr/2019SACLV089.

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Abstract:
À l’origine, le droit administratif apparaissait essentiellement comme le droit applicable aux personnes publiques. Cette tendance imprégnait les catégories juridiques du droit administratif, marquées par la prédominance de l’élément organique, personne publique, dans l’assujettissement au droit administratif. Bien que le cadre conceptuel d’autrefois demeure aujourd’hui inchangé, il en va différemment désormais.La teneur des évolutions actuelles du droit administratif est remarquable. D’une part la participation croissante des personnes privées à l’action administrative, d’autre part l’interventionnisme des personnes publiques dans les sphères jadis réservées à l’action privée rejaillissent nécessairement sur les contours des catégories juridiques du droit administratif. Ces dernières doivent inévitablement refléter pareils changements. Deux tendances permettent d’en livrer témoignage. La première démontre que l’élément organique, la présence de la personne publique, perd de l’influence dans l’assujettissement au droit administratif. Il est, certes, toujours présent au sein des catégories juridiques, mais son rôle se transforme. La seconde conduit à observer que l’idée de fonction prend désormais la place de l’organe dans la logique de la soumission au droit administratif. Notre réflexion s’oriente ainsi vers la construction de la représentation de l’idée même de fonction et, plus spécifiquement, de la fonction administrative. Elle permet d’affirmer que la fonction administrative fournit une base explicative performante de l’assujettissement des catégories juridiques au droit administratif. C’est en effet la fonction d’intérêt général « caractérisé », dans le cadre de laquelle les catégories juridiques du droit administratif apparaissent, qui semble désormais déterminer et justifier leur statut juridique. Toutefois, cette tendance ne se manifeste pas uniformément au sein des catégories juridiques du droit administratif. Elle progresse néanmoins de manière constante et ne cesse de gagner de nouveaux terrains
Originally, administrative law appeared essentially as the law applicable to public persons. This tendency permeated the legal categories of administrative law, marked by the predominance of the organic element, public person, in the subjection to administrative law. Although the conceptual framework of the past, unchanged today, it is different now.The content of current developments in administrative law is remarkable. On the one hand, the increasing participation of private persons in administrative action, on the other hand, the interventionism of public persons in the spheres formerly reserved for private action, necessarily affect the contours of the legal categories of administrative law. These must inevitably reflect such changes. Two trends are possible to set an example. The first shows that the organic element, the presence of the public person, loses influence in the subjection to administrative law. It is certainly always present in the legal categories, but its role is changing. The second leads to the observation that the idea of function now takes the place of the organ in the logic of submission to administrative law. Our reflection is thus oriented towards the construction of the representation of the very idea of function and, more specifically, of the administrative function. It makes it possible to affirm that the administrative function provides a powerful explanatory basis for the subjugation of legal categories to administrative law. It is indeed the 'specific' function of general interest, in which the legal categories of administrative law appear, which now seems to determine and justify their legal status. However, this trend is not uniformly reflected in the legal categories of administrative law. It is nevertheless progressing steadily and continues to gain new ground
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Douti, Lardja. "Le contrôle de l'état sur les personnes publiques au Togo." Grenoble 2, 1992. http://www.theses.fr/1992GRE21023.

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Abstract:
Le controle permet a l'etat, garant de l'interet general, ogy. Y, l. Haviour structures. Create learning d'empecher les personnes morales administratives d'abuser de leur y, l. Haviour structures. Create learning autonomie. Es personnes morales administratives d'abuser de leur y, l. Haviour structures. Create learning exerce, en principe conformemebt aux textes, tant sur les leur y, l. Haviour structures. Create learning actes que sur les dirigeants des organismes autonomes, ce controley, l. Haviour structures. Create learning comporte generalement des sanctions. Anismes autonomes, ce controley, l. Haviour structures. Create learning au togo cependant, l'institutionnalisation du parti unique ntroley, l. Haviour structures. Create learning et la suprematie de celui-ci sur l'administration rendent le con- y, l. Haviour structures. Create learning trole particulierement severe, au point que les personnes morales y, l. Haviour structures. Create learning publiques semblent perdre l'essentiel de leur autonomie. Rales y, l. Haviour structures. Create learning
This control enables the state which see to the general rales y, l. Haviour structures. Create learning welfare, to prevent state organs of public administration from y, l. Haviour structures. Create learning misusing their autonomy. E organs of public administration from y, l. Haviour structures. Create learning this control which is exercised in accordance with laid om y, l. Haviour structures. Create learning down rules pertaining to procedure as well as to officials, om y, l. Haviour structures. Create learning prescribes punitive measures. Dure as well as to officials, om y, l. Haviour structures. Create learning in togo, however, the institutionalisation of a one party, om y, l. Haviour structures. Create learning and the supremacy that it has over the administration makes om y, l. Haviour structures. Create learning state control especially strict. This is to such an extent that y, l. Haviour structures. Create learning organs of public administration seem to be loosing the essence y, l. Haviour structures. Create learning of their autonomy. Dministration seem to be loosing the essence y, l. Haviour structures. Create learning
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Gerbault, Patrick. "La personne morale garante." Paris 1, 2003. http://www.theses.fr/2003PA010017.

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Abstract:
La personne morale garante s'entend de l'être collectif qui consent ou a consenti une garantie. Dans un premier temps, l'existence d'un particularisme de la personne morale garante apparaît. Ses manifestations tiennent au sort que le droit des garanties réserve à la personne morale, et au sort des garanties au sein de l'activité de la personne morale. Les fondements du particularisme sont doubles. Le fondement général naît de l'intérêt de la personne morale ; le fondement spécial découle de l'intérêt à la garantie : la conformité ou la contradiction entre l'intérêt à la garantie et l'intérêt de la personne morale fonde le particularisme dégagé. Le second temps de l'analyse examine l'influence du particularisme de la personne morale garante. Cette influence infléchit la constitution des garanties, par toute personne morale, mais aussi par les sociétés à risques limités. Elle affecte également l'extinction des garanties, qu'elles accompagnent les dettes présentes ou les dettes à venir.
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Quievy, Jean-François. "Anthropologie juridique de la personne morale." Paris 11, 2008. http://www.theses.fr/2008PA111005.

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Leone, Julien. "La responsabilité des personnes morales de droit public en matière d'environnement." Paris 12, 2004. http://www.theses.fr/2004PA12A001.

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Shi, Silu. "Les structures administratives territoriales de l'Etat en Chine." Thesis, Paris 1, 2017. http://www.theses.fr/2017PA01D053.

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Abstract:
Dans l’image traditionnelle, la Chine est un État unitaire typiquement centralisé. Un tel concept, même à l’ère de Mao Zedong, n’est pas très précis, car à l’époque, la Chine a quand-même connu au moins trois cycles de déconcentration/centralisation. Alors, après la réforme d’«ouverture vers l’extérieur» par Deng Xiaoping, la Chine a établi des relations contrastées entre le central et le local. Deng Xiaoping a adopté une décentralisation des compétences par les mesures administratives et transfère les « intérêts » à l’échelon local, ce qui induit une grande latitude pour ce dernier, en particulier, en matière de développement de l’économie. Ainsi, une décentralisation non institutionnalisée a conduit l’échelon local à devenir de facto une entité administrative qui maîtrise les ressources et les compétences au nom de l’État, plutôt qu’obéissant aveuglément au central. Derrière ce changement, on voit l’émergence et la force motrice des intérêts locaux, avec une décentralisation approfondie, les gouvernements locaux ont reçu beaucoup plus de pouvoirs discrétionnaires, surtout pour ce qui concerne les affaires locales, et en même temps, à travers la maîtrise des ressources et des pouvoirs, les gouvernements locaux possèdent les «jetons» dans la négociation avec le gouvernement central, ayant pour objet et effet d’exprimer les intérêts locaux et d’influencer les décisions du central. Pour maintenir sa primauté, le gouvernement central a adopté une centralisation sélective pour faire face à cette décentralisation de facto afin d’arriver à un équilibre entre le central et le local. Cependant, une décentralisation non institutionnalisée, principalement à travers les négociations pour atteindre un équilibre entre les deux précédents, semble une approche qui n’est toujours pas stable, de telle sorte que la recherche d’une normativité des relations entre le central et le local est devenue un objectif à long terme
In the traditional image, China is a typically centralized unitary country, such a concept, even in the era of Mao Zedong, is not very precise, because at that time, China has even experienced at least three cycles of decentralisation/centralisation. So, through the reform and open by Deng Xiaoping, China has formed contrasting relations between central and local. Deng Xiaoping has adopted decentralization through administrative measures to decentralize the power and transfer “interests” to the local government, so that, the local government has a major initiative, in particular, in the development of the economy. Thus, the non-institutional decentralization leads the local government to become de facto an administrative entity which controls resources and power in the name of the central government. So the local government is not just obeying the central government like before. Behind this change is the emergence and the driving force of local interests. With a deep decentralization, the local governments have received much more discretionary power, especially in the local affairs and at the same time, through the control of resources and powers, the local governments have the “bargain chip” to negotiate with the central government, so that they could express local interests and influence the decisions of the central government. In order to maintain central authority, the central government has adopted a selective centralization for this de facto centralization, so as to achieve a balance between the central government and the local government. However, the non-institutional decentralization mainly through negotiation to achieve a balance between the two preceding ones, seems to be an approach that is still not stable, so that the search for a normativity of relations between central and local has become a long-term goal
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Soulié, Julien. "Recherche sur la classification des personnes morales de droit public." Toulouse 1, 2001. http://www.theses.fr/2001TOU10052.

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Abstract:
Une recherche sur la classification des personnes morales de droit public nécessite d' établir au préalable les conditions d' élaboration d' une telle opération. Sur cette base, il convient de définir, dans un premier temps, le genre-personne morale de droit public et, dans un second, les espèces de personnes morales de droit public (convenant de la distinction-mère entre la collectivité territoriale et l' établissement fonctionnel). Il apparaît ainsi que cette classification correspond pleinement à un acte public par lequel l' essence et l' existence de ces institutions sont définies
A research on the classification of legal persons of public law requires to establish the first conditions of elaboration of this operation. On this base, it is necessary to define, at first, the genus-legal person of public law and, secondarily, the species of legal persons of public law (according to the distinction between the territorial community and the functional establishement). It appears that this classification corresponds entirely to the public act by which the essence and the existence of legal persons of public law are defined
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Si, Ali Abderrahim. "Le recours des personnes morales de droit public à l'arbitrage." Dijon, 1998. https://nuxeo.u-bourgogne.fr/nuxeo/site/esupversions/83b4ea72-ffab-414e-9b81-8ff812895b17.

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Abstract:
A l'exception de la période révolutionnaire, arbitrage et droit public font traditionnellement mauvais ménage. L’ancien code de procédure civile interdisait d'y recourir (articles 1004 et 83). L’article 2060 du code civil, issue de la loi 72-626 du 5 juillet 1972, n'a pas modifié cette interdiction. Toutefois, cette interdiction a été assortie de quelques exceptions conventionnelles (convention européenne de Genève du 21 avril 1961 et convention de Washington du 18 mars 1965), législatives (articles 247 et 361 du code des marches publics, loi 86-972 du 19 aout 1986 etc. . . ) et jurisprudentielle (extension de l'arbitrage aux litiges de commerce international des personnes publiques). L’assouplissement de l'interdiction de compromettre faite aux personnes publiques est souhaitable. L’arbitrage constitue aujourd'hui une alternative au juge étatique. Il peut contribuer à l'allègement de la surcharge des juridictions, notamment administratives. Par ailleurs, vu les avantages qu'il procure aux parties (rapidité, confidentialité et compétence technique des arbitres), l'arbitrage convient mieux aux contentieux économiques. Cependant, pour mettre en œuvre cet arbitrage, encore faut-il déterminer son régime juridique. Le législateur, à l'exception des articles 247 et 361 du code des marchés publics qui renvoient au nouveau code de procédure civile, n'a pas prévu les règles auxquelles l'arbitrage devra être soumis. Il reste donc à s'interroger sur l'applicabilité de ce régime de droit commun. Dans l'ensemble, bien que droit public et arbitrage soient dominés par des finalités différentes, le régime de droit commun peut régir la procédure d'arbitrage à laquelle une personne publique est partie. Cependant, d'origine réglementaire, ces règles ne sont pas applicables si elles s'opposent à des principes généraux du droit public. En matière internationale, la question portait surtout sur la partialité du droit national de l'état contractant. Pour éviter cette partialité. Les thèses d'internationalisation (applicabilité du droit international public) et de délocalisation (applicabilité de la lex mercatoria) ont été proposées. On constate que là aussi les arbitres appliquent le régime juridique d'arbitrage de droit commun aux personnes morales de droit public, assorti de certaines adaptations quand les besoins de la collectivité le nécessitent
Excepted during the revolutionary period, arbitration is not in agreement with public law. The old civil procedure code prohibited arbitration (articles 1003 and 83). The paragraph 2060 of civil code has not changed this prohibition. However, arbitration is allowed by some international conventions, legal acts and case-law. So, it's hoped to introduce some flexibility to prohibition in order to allow legal persons of public law the right to arbitration. Today, an arbitrator is an alternative to a public judge. It can reduce overloaded jurisdictions, in particular, administrative ones. Moreover, arbitration is suitable for economic litigation considering its advantages. However, it is necessary to determine the juridical regime of arbitration before its application. The legislator, with the exception of act 1906, has not been informed of the rules which the arbitrator has to comply. It is necessary to study the possible applications of the ordinary common law. Although public law and arbitration are different, the common ordinary law can be applied to legal persons of public law. However, these rules cannot be applied if they are against the general principles of public law. In international matters, the problem concerns the partiality of national law of the contracting state. To avoid this partiality, the application of international public law and lex mercatoria are suggested. We note that in arbitration, common ordinary law is applied and, if necessary, adapted for community interests
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Droin, Evelyne. "Les personnes morales de droit public dans les procédures collectives." Paris 9, 1996. https://portail.bu.dauphine.fr/fileviewer/index.php?doc=1996PA090049.

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Abstract:
L'intervention des personnes morales de droit public en faveur des entreprises en difficulté, due à la multiplication des procédures collectives, a été légitimée par la mise en place d'un cadre juridique et de conditions d'intervention. C'est une manifestation du droit économique qui appelle la transgression de la frontière entre le droit public et le droit privé. Celle-ci se manifeste notamment, dans la mise en œuvre de la responsabilité des personnes morales de droit public du fait de leurs interventions, par l'examen des divers fondements juridiques de leur responsabilité. D'autre part, les personnes morales de droit public sont parties à la procédure collective en tant que créancières. Elles ont à ce titre une place particulière mais leurs droits ont été modifies et le droit positif révèle un équilibre entre les intérêts publics et les intérêts privés. Par ailleurs, si les personnes morales de droit public ne peuvent être débitrices dans une procédure collective, certaines situations de fait sont analysées qui conduisent à proposer une procédure de redressement financier à leur égard. Enfin, l'interventionnisme économique de l'Etat et des collectivités locales par l'intermédiaire de sociétés de droit privé génère des difficultés d'application du droit des procédures collectives issues de l'imbrication du droit privé et du droit public et même une inapplicabilité de fait
Public legal entities have based their right to intervene in the growing number of company winding up proceedings on a legal framework and conditions. This is an example of economic law which has led to transgression of the limits between public and private law. The liability of public legal entities is invoked more and more because of their interventions: the legal foundations of this liability are examined here. Secondly, public legal entities are sometimes parties to winding up proceedings when they are creditors. They therefore have a special role, but their rights have been changed and study of positive law shows that public and private interests are balanced. Furthermore, although public legal entities cannot be debtors in winding up proceedings, some de facto situations are examined and a possible financial adjustment procedure is suggested for them. Finally, because the state and local authorities use private organizations as tools for their economic interventionism, it is difficult, indeed impossible in practice, to apply law governing winding up proceedings, which stem from a mixture of private and public law
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Delas, Audrey. "Les personnes morales de droit public parties au procès pénal." Nice, 2012. http://www.theses.fr/2012NICE0041.

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Abstract:
En vertu du principe de séparation des autorités administrative et judiciaire, seul le juge administratif devrait être compétent lorsque le litige concerne une personne morale de droit public. Néanmoins, les Codes de procédure pénale et de droit pénal intègrent pleinement ces entités abstraites. Il est expressément prévu depuis la promulgation du Code pénal de 1994, la responsabilité pénale des personnes morales de droit public. Cependant tant sur le fond que sur la forme l’arsenal législatif existant ne paraît pas adapté à la spécificité des personnes morales de droit public. Par ailleurs, les personnes morales de droit public ne sont pas seulement des auteurs, intervenant lors de l’action publique mais aussi des acteurs lors de l’action civile. D’une part, elles peuvent être défendeurs à l’action civile. En effet, l’Administration peut être appelée en garantie pour les infractions commises par les fonctionnaires qui résultent d’une faute de service. Cependant les cas d’intervention sont très rares puisque le principe reste l’incompétence du juge pénal pour juger l’Administration sur les intérêts civils en raison du principe de séparation des autorités administrative et judiciaire. D’autre part, la personne morale de droit public peut endosser le rôle de partie civile. Or, cette partie civile agit pour demander réparation ou pour se venger. Une personne morale de droit public ne paraît pas légitime à demander vengeance en tant qu’entité abstraite ni à demander réparation d’une atteinte à ses sentiments. Dans chacun des rôles qu’elle peut tenir la personne morale de droit public semble donc trouver sa place avec difficultés
Under the principle of separation of administrative and judicial authorities, only the administrative judge should be competent when the dispute concerns a legal person of public law. Nevertheless, the criminal law procedure and penal code integrate these abstract entities. It is expressly provided since the promulgation of the 1994 penal Code, legal responsibility of legal persons of public law. However, both in substance and in form the existing legislative arsenal does not seem adapted to the specific legal entities of public law. In addition, these entities are not only authors, speaking at public action but also actors in the civil action. On one hand, they may be defendants in civil actions. Indeed, the Authority may be called collateral for offenses committed by officials as a result of a lack of service. However, the case for intervention are very rare since the principle is the incompetence of the judge to judge on the civil administration because of the principle of separation of administrative and judicial authorities. On the other hand, the legal person of public law may assume the role of plaintiff. However, the plaintiff is seeking redress or revenge. A legal person of public law does not seem legitimate to seek revenge as an abstract entity or to seek redress for a violation of his feelings. In each of the roles it can hold the legal person of public law seems to find its way with difficulty
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Pretot, Sophie. "Les communautés d'intérêts : essai sur des ensembles de personnes dépourvus de personnalité juridique." Thesis, Paris 1, 2016. http://www.theses.fr/2016PA01D012.

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Abstract:
Indivisaires, concubins, membres d'une même famille, copropriétaires siégeant à une même assemblée, sociétés d'un même groupe, adhérents à un même parti politique, salariés d'une même unité économique et sociale, couple d'époux ou de partenaires, personnels de direction d'une même clinique... aucun lien ne semble rapprocher ces situations. Pourtant, toutes ont pu être qualifiées de "communautés d'intérêts". Hasard du langage ou, à l'inverse, signe de l'émergence d'une véritable notion ? Quels enseignements peuvent être tirés de l'emploi récurrent de l'expression "communauté d'intérêts" en droit positif ? Approfondissement minutieusement l'état de notre droit, cet essai s'applique à démontrer l'existence de la nation de communauté d'intérêts, ses spécificités et tout l'intérêt de sa consécration. Appréhendant la communauté d'intérêts comme un ensemble de personnes unies par des liens particuliers, l'étude menée ici s'avère audacieuse. Elle met à la disposition du juge et du législateur des outils de protection adaptés aux particularités de cette entité juridique et requise par celle-ci. D'une utilité pratique indéniable, l'étude répond également à une nécessité théorique. Elle propose de combler un vide juridique, celui qui existe au sein des groupements de personnes, et situe ainsi les diverses communautés d'intérêts entre les ensembles dépourvus de toute cohésion et ceux qui sont dotés de la personnalité morale ou qui en sont privés pour des raisons formelles
Interest owners, cohabitees, members of a same family, co-owners at a same general assembly, subsidiairies of a same company, members of a same political party, employees of a same economic and social entity, spouses or life partners, management staff of a same clinic... these appear as unrelated and dissimilar simulations. Yet, all qualify as "communities of interests". Is this a mere vocabulary coincidence or the indication that a genuine concept is emerging ? What lessons can we learn from the recurring use of the term "communities of interest" in positive law ? Thoroughly researching the state of our law, this essay demonstrates the concept of "community of interest", its specificities and why it should be legally anchored. Apprehending the community of interest as a group of people united by special ties, the study undertaken here appears bold. It provides the judge and the legislator with protection tools adapted to the particularities of this legal entity and required by it. The study answers a theoretical necessity, and demonstrates its undeniable practical use. It proposes to fill a legal vacuum that exists within groups of people, and thus places the different communities of interest between the entities without any cohesion at all and those with legal personality or who are deprived of legal personality for formal reasons
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Culetto, Sebastien. "Le principe de spécialité des personnes morales de droit public français." Nice, 2006. http://www.theses.fr/2006NICE0011.

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Abstract:
L'exercice du service public et la satisfaction que l'on en attend, supposent une organisation rationnelle des différents acteurs qui sont amenés à y participer. Les personnes morales de droit public, et un certain nombre de personnes morales de droit privé, doivent impérativement concourir de façon rigoureuse à la réalisation de l'action administrative sur l'ensemble du territoire. Chacune d'entre elles doit consacrer son existence à la réalisation du but qui lui a été confié permettant, dès lors, à l'administration dans son ensemble d'assurer harmonieusement sa mission. Le principe de spécialité participe, par son application, au respect de cette répartition en cantonnant les activités des personnes publiques à la poursuite d'une finalité déterminée et s'analyse alors comme un outil de rationalisation de l'action administrative d'un Etat unitaire. Depuis ses origines jusqu'à aujourd'hui, son interprétation par le juge s'est adaptée aux transformation du service public dont il a suivi, ou parfois subi, l'évolution constante, en résistant au développement de la décentralisation, à la multiplication qualitative et quantitative des établissements publics et des entreprises publiques. Ces bouleversements ont remis en cause le contenu de certains concepts théoriques entourant le principe de spécialité. C'est en passant par une redéfinition de notions bien connues comme la " personnalité morale ", la " capacité juridique " ou la " compétence " que l'on peut parvenir aujourd'hui à élaborer une théorie rationnelle et cohérente du principe étudié. Cette recherche s'est donnée pour objectif d'établir qu'un principe de spécialité, au contenu bien spécifique, est applicable aux collectivités locales, aux établissements publics et aux groupements d'intérêt public. Il constitue un facteur de compétence pour chacune de ces personnes publiques. Entendu comme un instrument essentiel du maintien de l'unité de l'Etat ou comme un coefficient de l'exercice de la capacité juridique des personnes publiques, le principe de spécialité s'impose comme principe de droit inhérent à la nature même des institutions publiques et à leur organisation.
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Chi, Ho-Chun. "La réforme des administrations centrales à Taïwan et en France : agences et autorités indépendantes." Thesis, Paris 1, 2019. http://www.theses.fr/2019PA01D074.

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Abstract:
Le développement rapide de la société contemporaine et de la communication, ainsi que l’avènement de la mondialisation aboutissent à la diversification et complexité des affaires publiques. Ces missions nouvelles exigent que l’administration ou le fonctionnaire reste flexible et ouvert pour répondre aux besoins du peuple, cependant l’État et les administrations hiérarchiques ne sont pas capables d’assouplir facilement la structure et la procédure administrative non contentieuses en raison du cadre authentique. D’une part, l’État s’est attaché à des services publics en intervenant longtemps sur le marché libre, à l’origine, les services publics ont eu pour but de promouvoir l’intérêt général, une part des politiciens et des fonctionnaires ont satisfait illégalement l’intérêt privé à travers la puissante confiée ; d’autre part, l’efficacité des services publics restait plus mauvaise que celle des entreprises privées. C’est-à-dire que les administrations ont ignoré souvent l’importance de l’analyse coût-avantage. Même si une administration remplit sa tâche au nom de l’intérêt général, les citoyens ne lui permettent pas de gaspiller les ressources étatiques. Le design de l’institution de l’organisation publique au dehors de l’administration hiérarchique peut se référer à la théorie de gouvernance publique nouvelle. Afin d’assurer la limite de compétence entre pouvoir législatif et pouvoir exécutif, la séparation des pouvoirs mérite de prendre en considération la légitimité et raisonnabilité. Enfin, le mécanisme de l’imputabilité se concrétise la demande de la démocratie et la responsabilité politique. Compte tenu de la corruption potentielle et de la diminution de juge et partie, l’apparition de l’organisation administrative indépendante a la fonction de maintenir la compétition équitable et d’éviter la corruption aux États-Unis à la fin de 19e siècle. La France a instauré la première autorité administrative indépendante, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) en 1978. Il existe 26 autorités administratives indépendantes jusqu’à aujourd’hui. Le pouvoir législatif élargit les fonctions de celles qui sont susceptibles de la régulation de la concurrence, de la promotion des rapports entre les administrations et les citoyens, ainsi que la protection des droits fondamentaux. Par rapport à l’autorité administrative indépendante en France, le législateur taïwanais a fait preuve de prudence en matière de la création de l’organisation administrative indépendante. Selon son point de vue, elle se soustrait au contrôle de l’administration supérieure en suscitant des querelles au sein du gouvernement. Le Yuan législatif a inauguré la première commission administration indépendante, la Commission de la concurrence équitable (CCE) en 1992. (...)
The fast development of modern society and communication, as well as the emergence of globalization, bring on the diversification and complexity of public affairs. New missions require that administrations or civil servants become flexible and open to meet the needs of the people, but, because of the authentic framework, the State and hierarchical administrations are not able to easily change the rigid structure and procedure in the administration. On the one hand, the State has provided public services for the people through continuous intervention in the free market. In the original, public services have had the aim of promoting the general interest, some politicians and civil servants have illegally satisfied the private interest through their powers; on the other hand, the efficiency of public services is worse than that of private companies. Administration is used to ignoring the importance of cost-benefit analysis. Even if an administration carries out its task in the name of the general interest, citizens do not allow it to waste state resources.The design of the public organization’s institution outside the hierarchical administration can refer to the theory of new public governance. In order to ensure the boundary between legislative power and executive power, the separation of powers claims to take into consideration legitimacy and reasonableness. Finally, the accountability mechanism is embodied in the demand for democracy and political responsibility. Taking account of the potential corruptions and the decrease the conflict of interest, the emergence of the independent administrative organization arrived for maintaining the fair competition and avoiding the corruption in the United States at the end of the 19th century. France established the first independent administrative authority, the Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) in 1978. Up to now, there are 26 independent administrative authorities. The legislative power extends the functions of those who are likely to regulate competition, promote relations between administrations and citizens, and protect fundamental rights. Compared with the independent administrative authority in France, the Taiwanese legislation has been cautious about creating the independent administrative organization. In his view, it evades the control of the senior administration and easily causes the flight within the government. The legislative Yuan inaugurated the first independent administrative commission, the Fair Competition Commission (FCC) in 1992. (...)
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Piriou, Florence-Marie. "Personne morale et droit d'auteur en France et aux États-Unis." Paris 2, 2001. http://www.theses.fr/2001PA020013.

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Abstract:
Le droit d'auteur francais et americain reconnaissent les personnes morales comme des sujets derives ou des sujets originaires. L'etude des fondements historiques revele pour le droit francais, une conception humaniste de l'auteur attachee a defendre sa personnalite par le droit moral ; le droit americain, plus economique, permet d'attribuer le statut d'auteur a une personne morale. Compare au systeme americain, la personne morale francaise est, par principe, un << sujet derive >> du droit d'auteur. Aux etats-unis, les personnes morales peuvent devenir titulaires ab initio du copyright pour les oeuvres de louage d'ouvrage ou de service dite work made for hire. En france, cette attribution originaire des droits d'auteur aux personnes morales est encore exceptionnelle et est limitee aux oeuvres collectives. Certaines entreprises beneficient du regime de devolution des droits pour les logiciels crees par leurs salaries. Mais, les personnes morales ont finalement recours a la definition de l'oeuvre collective pour proteger leurs interets en cas de contrefacon et la jurisprudence tend, en l'absence de cession de droit, a forcer les apparences. La patrimonialisation des droits par l'entreprise pourrait, en raison de la nature incorporelle du droit d'auteur, autoriser l'apport en societe du droit patrimonial de l'auteur salarie a son entreprise. Dans la meme perspective, l'apport des droits a une societe d'auteurs garantit les droits des createurs et leur libre exercice par les exploitants. La personne morale pourrait ainsi servir de structure economique pour consolider les relations employeurs et createurs.
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François, Samuel. "Le consentement de la personne morale." Thesis, Paris 1, 2018. http://www.theses.fr/2018PA01D045.

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Abstract:
La personne morale ne peut consentir que par l'intermédiaire de ses organes sociaux. Ceux-ci ont pour fonction d'exprimer la volonté sociale en exerçant les pouvoirs qui leur sont attribués par la loi ou les statuts. Ce dispositif particulier, inhérent à l'abstraction radicale qui caractérise la personnalité morale, conduit trop souvent à considérer que le consentement d'une personne morale se réduit à un acte de représentation et, en conséquence, à apprécier ce consentement en la personne des organes représentants. Nous avons d'abord analysé la spécificité du consentement du fait de la personnalité morale (Première partie) à partir de ses deux composantes essentielles : la prise décisionnelle d'une part, l'acte de représentation d'autre part. II s'avère que le consentement de la personne morale, loin d'être réductible à un seul acte de représentation, est un processus organique organisé dans lequel la phase décisionnelle tient une place essentielle. Nous avons ensuite examiné l'approche juridique du consentement adaptée à la personnalité morale (Seconde partie). Après avoir étudié les modalités d'application des qualités ordinaires - individualité et intégrité - que doit revêtir le consentement de la personne morale, nous avons relevé les fonctions originales que ce consentement est susceptible de remplir. Si le consentement de la personne morale est toujours l'expression de l'intérêt social, d'autres fonctions peuvent également lui être assignées. Ainsi se présente-t-il actuellement comme un vecteur des bonnes pratiques de gouvernance
The legal entity can give its consent only through its management bodies. The latter's functions are to express the social wishes by exercising their powers that have be attributed to them by law or by statutes. This specific measure, which is inherent to the radical abstraction that characterizes the legal entity, too often leads to the idea that the consent of the legal entity is reduced to an act of representation and thus leads to assessing this consent in its representing bodies. We have, first of all, analysed the special feature of the consent in light of the legal entity (First Part) through Iwo essential componants: the decision making on the one hand, the act of representation on the other hand. The consent of the legal entity proves to be far more than one single act of representation and actually a structured organic process in which the decision making phase holds an essential spot. We have then, second of ail, analysed the legal aspect of the consent suited to the legal entity (Second Part). After studying the implementing provisions of the usual features - individuality and integrity - that the consent of a legal entity needs to take on, we have raised the original functions that this consent is susceptible to fulfill. I the consent of the legal entity is always the expression of the social interest, other functions can also be assigned to it. Thus it can actually be a vector of good corporate governance practices
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Graf, Olivier. "La personne morale : un non-professionnel ?" Thesis, Aix-Marseille, 2015. http://www.theses.fr/2015AIXM1006/document.

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Abstract:
Les personnes morales sont couramment considérées comme des « êtres juridiques » incomplets par rapport aux personnes physiques et voués au seul exercice de leur activité. Pourtant la Cour de cassation a affirmé qu'elles pouvaient bénéficier de certaines protections du droit de la consommation par la qualification de non-professionnel. Cependant, la compréhension finaliste du critère d'application de cette qualification rend cette dernière inopérante à l'égard des personnes morales. Le passage d'une conception monolithique des personnes morales à une vision éclatée, couplé à une compréhension nouvelle du critère d'application permet l'émergence d'une personne morale non-professionnelle, éclairant le droit de la consommation ainsi que les droits de la personnalité des personnes morales. Les personnes morales peuvent ainsi être considérées comme des personnes juridiques différentes des personnes physiques mais néanmoins complètes
Legal persons are commonly regarded as incomplete "legal beings" in comparison with natural persons and as dedicated only to carry on their activity. Yet the French Court of Cassation said they could be protected by the non-professional qualification in French consumer law. However, the finalist understanding of the application criterion for this qualification makes it ineffective against these persons.The transition from a monolithic conception of legal persons to an exploded view, coupled with a new understanding of the application criterion allows the emergence of a non-professional legal person, clarifying consumer law and personality rights of artificial persons. Legal persons can thus be considered as legal entities different from individuals but complete however
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Grenier, Sophie. "Les personnes morales de droit public défenderesses devant le juge administratif et le juge judiciaire." Paris 2, 2000. http://www.theses.fr/2000PA020004.

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Abstract:
De l'ancien-regime au debut du xxeme siecle, l'administration justiciable se distinguait nettement du justiciable ordinaire, c'est a dire des personnes privees en proces. Le statut de justiciable public se caracterisait en effet par un ensemble deregles derogatoires au droit prive, sous la forme d'immunites juridictionnelles plus ou moins larges et d'un privilege de juridiction. Mais nous assistons depuis le debut du siecle a un phenomene de rapprochement du statut du <> et du <> dont les traits s'accentuent de plus en plus. Il repose principalement sur deux causes explicatives. D'une part, naturellement predisposees a la defense en raison du privilege du prealable, les personnes morales de droit public sont de plus en plus poursuivies en justice. Leglissement d'un <> vers une << societe contentieuse >>, tout comme l'internationalisation et la constitutionnalisation du droit juridictionnel ont accentue l'erosion progressive de leurs immunites juridictionnelles. De plus, l'administration contribue en partie au developpement des poursuites en ne tirant pas assez parti des modes alternatifs de reglement des litiges. D'autre part, le renforcement des pouvoirs du juge, qu'il soit administratif ou judiciaire, conduit a un effacement du statut de justiciable public, plus marque au debut de l'instance qu'au moment du jugement. En definitive, la panoplie residuelle des privileges de justice des personnes publiques illustre un nouveau point d'equilibre entre les droits renforces des administres et les exigences de l'efficacite administrative. (
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Gegout, Yves-Louis. "Vers une nouvelle forme de personne morale : les groupements d'intérêt public." Paris 2, 1985. http://www.theses.fr/1985PA020090.

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Gégout, Yves-Louis. "Vers une nouvelle forme de personne morale les groupements d'intérêt public." Lille 3 : ANRT, 1986. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb375947704.

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Karavokyris, Georgios. "L'autonomie de la personne en droit public français." Paris 2, 2008. http://www.theses.fr/2008PA020008.

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Abstract:
La thèse évoque la question de l’autonomie, centrale dans la philosophie juridique moderne et contemporaine, à la lumière de la relation controversée entre la volonté et la raison. Apres avoir adopté une certaine interprétation de la modernité où l’autonomie de la personne est signifiée comme l'obéissance volontaire à la loi et nullement comme une liberté illimitée, égoïste et naïvement individualiste on essaie de dévoiler un changement de paradigme, à la fois philosophique et juridique, dans l'émergence d’une conception contemporaine de l’autonomie qui inscrit l'individu dans l'optique rationaliste de l'appartenance forcée au contrat social. Autrement dit, au lieu de penser l'autonomie comme la liberté de la volonté de contrarier la raison on la traite comme une servitude obligatoire, comme une décision qui échappe complètement à l'appréciation subjective et comme une option qui interdit logiquement à l'individu la dissolution de sa subjectivité. La raison contemporaine se démarque clairement de la raison des modernes car elle institue une police rationnelle de la volonté. Cette nouvelle approche de l'autonomie, où la raison oblige la volonté, porte des effets considérables sur les diverses expressions de l'état de droit, tout au long de la Ve République (crise de la loi, justice constitutionnelle, présidentialisme, action administrative), et sur le domaine, désormais « brouillé », des droits de l’homme (dignité, liberté individuelle).
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ALDHWAYYAN, FAHAD. "Les attributs de la personnalite morale de droit public." Rennes 1, 1993. http://www.theses.fr/1993REN11018.

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Abstract:
Dans l'etat actuel du droit francais, personne ou presque ne se trouve plus a la place qui lui convient en raison de sa nature propre : les services et organes non personnalises se comportent comme des personnes morales et les personnes morales de droit prive se confondent parfois avec les personnes morales de droit public. Dans la seconde alternative, le juge utilise la methode des faisceaux d'indices mais, qu'en est-il dans la premiere? la doctrine est consciente du probleme puisqu'on parle actuellement de l'atomisation de la personnalite morale publique. Dans cette these, nous adoptons, pour distinguer la personne publique des autres organes proches de celle-ci, la methode des attributs. Une methode qui, selon nous, apparait comme un outil permettant de sauver l'unite et l'indivisibilite de la personnalite morale juridique. Ces attributs interdependants et solidement etages sont au nombre de trois : la personnalite juridique, les attributs de personne publique (les prerogatives) et les contraintes de puissance publique. Qu'en est-il alors des groupements d'interet public qui, apparemment, n'ont pas de prerogatives de puissance publique? voici un exemple de question que nous utiliserons pour orienter notre pensee et notre conviction
In present state of french law, almoste nobody is in the place because of his own individual nature. Non personalised services and organs behave like moral persons and private law moral person, sometimes, play the same role a public law moral person. In the second option, the judge employs the due gathering method but what about the first alternative? the law doctrine is conscious of this problem as one is currently falking about the atomisation of the public law moral personality. In this thesis, the author adopts the attribute method in order to distinguish the public person from other similar organs. A method which in his opinion appears to be a fool capable of saving the unity and indivisibility of the moral public parsonality. These interdependent and firmly stacked attributes are three in number : the juridical personality, the attributes of public power (the prerogatives). So what about public interest groups who apparently have no public power prerogatives. This is an exemple of a question that the author will use in order to orientate his thinking and his conviction
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Koki, Kouamé Hubert. "Les droits fondamentaux des personnes morales dans la convention européenne des droits de l'homme." Phd thesis, Université de La Rochelle, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00808648.

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Abstract:
La réflexion autour des droits fondamentaux des personnes morales n'est guère si nouvelle comme pourrions nous être tentés d'y croire ; elle interpelle toutefois par son caractère antithétique. La personne humaine apparaissant comme l'unique destinataire de ces droits, elle avait capté toutes les attentions doctrinales. L'intimité du lien entre l'Homme et le concept des droits de l'homme, d'où découlent les droits fondamentaux, justifiait aisément l'exclusion des personnes morales. L'idée d'inclusion des groupes et des organisations qui semblait impensable va in fine être admise, voire se rendre indispensable à la démocratie, chère au système européen de défense des droits de l'homme et cadre de notre étude. La personne morale joue indiscutablement sa partition à la réalisation de la société démocratique à travers notamment la presse ou le jeu des partis politiques. Elle contribue énormément à l'économie des États par l'action des sociétés commerciales ou autres entreprises, et même à l'épanouissement des individus par le biais des associations dont les missions sont diverses et variées. On ne saurait valablement refuser à un tel sujet de droit la protection de la Convention. D'ailleurs c'est avec la force de l'évidence que ces personnes morales ont pu bénéficier de diverses dispositions de cette dernière. Le groupement à but politique ou syndical ne pourrait paisiblement accomplir sa mission sans la couverture de l'article 11 de la convention consacrant la liberté d'association et de manifestation pacifique. Aussi l'entreprise dépourvue de l'exercice et de la jouissance du droit au respect des biens, tel que défini à l'article premier du Protocole additionnel n° 1, ne pourrait-elle prospérer dans un domaine où intervient régulièrement la puissance publique. La sauvegarde de ces droits, avec bien d'autres, est conséquemment vitale pour les personnes morales. Le décryptage des droits et libertés qui leur sont garantis par le texte européen appelle à observer méthodiquement les différents mouvements de la jurisprudence européenne. Pour ce faire, notre réflexion préfère à une approche dogmatique, s'appuyant sur le particularisme des personnes morales pour dégager leurs droits et libertés garantis, une méthode plutôt pragmatique. Cette approche se fonde uniquement sur la protection effective que le juge européen consent à l'organisation non gouvernementale aux prises à l'arbitraire des pouvoirs publics. Il convient d'analyser chacun de ces droits et libertés garantis, et d'en dégager un relief d'avec la nature et l'activité de la personne morale. L'interprétation prétorienne du texte et des notions, telles que la personne ou le domicile, se présente délibérément extensive, dans le but assumé de permettre aux groupements de prendre part aux bénéfices de la Convention. L'accès à la juridiction européenne est par ailleurs largement ouvert aux groupements : tout pour faire en effet de la personne morale un sujet à part entière apte à exercer et à jouir de droits fondamentaux dans la Convention européenne des droits de l'homme.
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Boucheix, Philippe. "Contribution a l'amelioration des relations financieres et juridiques des associations avec les personnes morales de droit public." Poitiers, 1988. http://www.theses.fr/1988POIT3003.

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Abstract:
Les relations financieres et juridiques des associations avec les personnes morales de droit public se sont considerablement modifiees depuis une dizaine d'annees. Source de profondes difficultes relatives a l'octroi et aux controles, le financement des associations par voie de subvention se caracterise par son ambiguite. Ce mode de financement est aujourd'hui en nette regression. Il demeure a la fois l'outil permanent et determinant du developpement des associations administratives et du desengagement de l'etat. Dans le cadre de la decentralisation de nombreuses relations contractuelles se sont organisees. Malgre quelques efforts de clarification, de tres serieuses difficultes demeurent quant a leur qualification juridique et leur rigueur, conferant a l'ensemble un caractere tres impressionniste. Le developpement du secteur associatif francais et la multiplication de ses interventions dans la quasi totalite des domaines de la vie economique sociale et culturelle, sont particulierement spectaculaires. La place qu'occupent les associations dans l'economie du pays est cependant delicate. Le pari des relations financieres des associations avec l'economie sociale est hypothetique. Enfin l'amelioration des relations financieres et juridiques des associations avec les personnes morales de droit public se heurte a une complete inadaptation du systeme des prelevements obligatoires a l'encontre des associations. L'absence de politique fiscale a l'egard du secteur associatif constitue un tres serieux obstacle a son developpement
The financial and judicial relations of associations with the legal entities of public law have been considerably modified these last ten years. A source of great difficulties due to the octroi and controles, the financing of associations by means of grants are characterized by their ambiguities. Today this mode of financing is clearly regressing. It is at the same time a permanent and decisive tool for the development of "administrative associations" and a way for the state to desengage. Within the framework of the decentralization many contractual relations have been organized. In spite of certain efforts of clarification, there still remains some serious difficulties concerning their judicial qualification and their rigor which gives an overall impressionist character. The development of the french associative sector, and the multiplication of its interventions in almost all the fields of the economic, social and cultural life, are particulary spectacular. However, the position the associations occupy in the economy of the country is delicate. The wager between the financial relation of the associations and the social economy is hypothetical. At last, the amelioration of the financial and juridical relations of the associations with the legal entities of public law come up against the complete maladjustment of the associative fiscality. The absence of a fiscal politic concerning the sector of associations constitues a very serious obstacle to it's development
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Jobart, Jean-Charles. "L'individualisme en droit public français." Toulouse 1, 2009. http://www.theses.fr/2009TOU10067.

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Abstract:
L’individualisme est une méthode considérant que la réalité n’est composée que d’individus équivalents et ne peut être comprise qu’à partir de l’étude de ces unités. Pareillement, l’univers juridique peut se concevoir comme étant composé de sujets de droit, unités indivisibles et équivalentes, dont la personnalité juridique est attribuée par la personne de l’Etat, lui-même conçu comme une individualité, une unité indivisible. Cette conception uniforme des sujets de droit justifie l’uniformité du droit objectif, aujourd’hui remise en cause par des revendications collectives locales, religieuses ou catégorielles. Les sujets sont pourvus de droits subjectifs garantis par l’Etat qu’ils échangent par des relations interindividuelles tels le contrat ou la responsabilité. Le droit devient alors un complexe de droits subjectifs. Or, si le holisme juridique doit être rejeté pour ses dangers de dérive totalitaire, une trop grande subjectivisation du droit peut conduire à une liberté excessive du sujet pouvant entraîner la négation de la liberté et du sujet lui-même
Individualism is a method representing reality as made up only with equivalent individuals. In a similar manner, the law's field can be represented as made up with subjetcs, indivisible and equivalent units whose legal personality is confered by State, understood as an individual, an indivisible unit. This uniform representation of legal personalities justifies the objective law's uniformity, nowadays questioned by local, religious or differentials claims. Subjects are provided with rights protected by State and exchange them in interindividual relationships as contract or liability. Then, law becomes a complex of rights. But if legal holism must be rejected because of its dangers of totalitarian adrifts, the legal subjectivism can drift towards an excessive liberty up to the negation of the liberty and the subject himself
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Wu, Tzung-Mou. ""Personne" en droit civil français : 1804-1914." Phd thesis, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00738952.

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Abstract:
Cette thèse porte sur les mutations sémantiques qu'a subies le mot "personne" depuis la codification de Bonaparte jusqu'à la Première guerre mondiale. Elle montre que le mot conservait ses emplois et sens traditionnels dans le langage des juges et des praticiens, qu'exemplifient bien des sources jurisprudentielles en matières diverses, et la littérature sur l'abolition de l'esclavage et sur l'adage "le mort saisit le vif". Elle montre également que le mot n'a été associé aux idées d'homme et de sujet de droit qu'à partir de la lecture néologique de fragments romains proposée par Savigny, et que ce changement sémantique s'installait après 1870 à travers les écrits doctrinaux.
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Bourgeois, Nathalie. "La sauvegarde de la dignité de la personne humaine en droit public français." Reims, 2001. http://www.theses.fr/2001REIMD002.

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Abstract:
Inséré par les juges constitutionnel et administratif dans le bloc de constitutionnalité et au sein de l'ordre public administratif, le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine devient, à partir de 1994, une donnée essentielle du droit public français : il traduit un souci de protection juridique de l'humanité de l'homme, qui mobilise les juristes, mais également la classe politique et la société dans son ensemble. La difficile juridicisation du principe (en raison de sa valeur absolue) intervient notamment grâce à l'émergence d'un droit subjectif au respect pour chacun de sa dignité humaine. Mais ce principe particulier n'est pas toujours adapté à l'ordre juridique français : son champ d'application s'élargit de manière excessive, il devient un principe moralisateur, et sa portée est amoindrie. Afin d'harmoniser la sauvegarde de la dignité de la personne humaine avec le droit public français, il sera nécessaire de restreindre son domaine d'application d'un point de vue ratione materiae et personae, mais aussi de rechercher le point d'équilibre existant entre le principe et les libertés classiques du droit
Put in the constitutionality block and in the administrative public order by the constitutional and administrative judges, the principle of safeguard of the human person's dignity becomes from 1994 an essential datum in french public law : it expresses the care of a juridical protection of manking humanity, which mobilizes the jurists but also the political class and the whole society. The hard juridicisation of the principle (because of its absolute value) happens especially with the emergence of a subjective right of every one to the respect of his human dignity. But this special principle does not always fit to the french juridical order : it intervenes in a increasing sphere, it becomes a moralizing principle, it sometimes losts its absolute value because of some of his applications. To harmonize the safeguard of the human person's dignity with the french public law, it will be useful to restrain its intervention's sphere (on its material aspect, and concerning its receiver), but also to conciliate the principle and the classical liberties of law
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Bioy, Xavier. "Le concept de personne humaine en droit public : recherche sur le sujet des droits fondamentaux /." Paris : Dalloz, 2003. http://www.gbv.de/dms/spk/sbb/recht/toc/370781244.pdf.

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Roman, Diane. "Le droit public face à la pauvreté." Paris 1, 2000. http://www.theses.fr/2000PA010328.

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Abstract:
A la question sociale, quelle réponse juridique ? Cette étude tente de souligner une évolution dans les fondements et les modalités selon lesquels le droit attache des conséquences juridiques à une situation de dénuement matériel. La formulation traditionnelle de la pauvreté en terme de "question sociale" exprime l'angoisse de dislocation née des désordres sociaux engendrés par la pauvreté. Ramener l'ordre et affermir la cohésion menacée, tel était le fondement traditionnel de la prise en compte de la pauvreté: historiquement, ce souci de cohésion se traduisait par l'affirmation d'un devoir d'assistance, justifié par des considérations à la fois morales et d'ordre public lato sensu, les mesures juridiques adoptées révélant ce diptyque d'assistance et de méfiance. Depuis 1946, le souci de cohésion sociale est intrinsèquement lié aux principes d'égalité et de solidarité qui fondent l'organisation sociale. L'ordre juridique traduit cette recherche de cohésion: structuré autour du travail et de la satisfaction du besoin via des dispositions diverses et parcellaires, le droit ne se saisit de la pauvreté que de façon latérale, lorsque sa manifestation extrême, le vagabondage et la mendicité, menace la cohésion recher059885688chée. Les années 1980-1990 révèlent une évolution sensible. Le recentrage autour de l'individu entraîne la découverte par le droit du phénomène de l'exclusion sociale et sa formulation en termes juridiques. Cette découverte prend sa source dans une nouvelle lecture de la pauvreté en terme de droits de l'homme: l'affirmation de droits sociaux et la prise de conscience d'une violation des droits fondamentaux due à la pauvreté. Le changement de perspective, orienté vers la protection des droits de l'individu et de sa dignité, constitue les prémisses d'une évolution récente, caractérisée par la proclamation d'un droit à l'insertion en réponse à la découverte de l'exclusion sociale et le remodelage de l'ordre juridique autour de cette notion éclairante.
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Carvajal, Sanchez Bernardo Andrés. "Le principe de dignité de la personne humaine en droit public colombien et français." Paris 1, 2011. http://www.theses.fr/2011PA010279.

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La dignité de la personne humaine est un principe constitutionnel en Colombie et en France. Sa juridicisation s'avère aussi nécessaire que problématique. Si la dignité humaine est une valeur d'origine extra-juridique, il n'en est pas moins vrai qu’elle constitue aussi une norme de droit fondamental, c'est-à-dire d'un principe matériel que tous les pouvoirs doivent optimiser au sein des ordres juridiques. Ce principe est indéterminé, mais déterminable. Il faut donc préciser son sens normatif pour le distinguer et concilier avec d'autres principes comme la liberté, l'égalité ou la solidarité. Les significations normatives qui en découlent assurent sa protection positive, de même que sa protection négative. La première se résume dans l'obligation générique de respecter la personne humaine et de considérer son humanité, alors que la deuxième s'explique par trois modalités d'atteinte à la dignité humaine (humiliation, réification, exclusion). L'analyse comparative du principe peut dès lors se prolonger dans la constitution sociale et dans la constitution politique, et dans sa mise en œuvre par l'administration et par les juges. Cette norme objective se retrouve dans la loi et le règlement, ainsi que dans la protection. De l'ordre public ou la prestation de certains services publics. Elle sert au juge constitutionnel de norme. . De référence, d'interprétation et d'inspiration d'autres normes. Elle est la source de droits subjectifs protégés par toutes les autorités juridictionnelles et peut devenir, sous certaines conditions, un droit fondamental subjectif.
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EVAIN, STEPHANIE. "Le principe de sauvegarde de la dignite et le respect de l'identite de la personne humaine en droit public francais." Cergy-Pontoise, 1999. http://www.theses.fr/1999CERG0068.

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Abstract:
La decision du conseil constitutionnel du 27 juillet 1994 relative aux lois dites de bioethique a conduit a constitutionnaliser le << principe de sauvegarde de la dignite de la personne humaine >>, et de maniere plus generale a << positiver >> la notion de dignite attachee a la personne dont les termes avaient jusqu'alors une connotation plus philosophique et theologique que juridique. Ayant ainsi franchi les limites de l'ordre ethique pour parvenir dans la sphere du droit, la notion de dignite a vocation a devenir la notion servant d'eclairage a la portee des droits et libertes dont la personne humaine peut jouir. L'exploration de la constitutionnalisation de la dignite de la personne humaine, et a fortiori de sa juridicisation, permet alors de rendre compte du processus d'elaboration du principe a valeur constitutionnelle d'une part et de sa portee juridique d'autre part. Les arrets du 27 octobre 1995 du conseil d'etat relatifs aux spectacles de << lancers de nain>> sont a cet egard une illustration d'une << transposition >> du principe constitutionnel. << degage >> comme principe commun aux regles impliquant le respect de l'identite physique commune aux etres humains ( respect de la vie et du corps humains), le principe de sauvegarde de la dignite de la personne est encore exploite comme principe fondateur d'une protection de l'etre dans sa dimension economique et sociale, notamment d'un droit d'obtenir des moyens convenables d'existence. Cette qualite de principe fondateur et federateur de l'ensemble des droits de l'homme est finalement affectee et soumise a la controverse des que l'invocation d'un << droit a la dignite >>, juridiquement inconcevable, prevaut sur celle d'un droit dont la dignite serait le fondement. L'exploitation de la dignite comme moyen de revalorisation de certains droits ( autrement dit comme principe de << dernier recours >>) est par ailleurs porteuse d'ambiguites, lorsque le droit positif s'efforce de l'employer comme instrument d'evaluation d'un seuil minimal de protection. Le << retour au sens du droit >>, promis par la juridicisation de la notion de dignite de la personne, risque d'etre altere par la multiplication des sens et des formes qui sont conferes a cette notion.
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Willems, Caroline. "Les nouvelles conceptions de la fraude en droit international prive de la famille." Rouen, 2000. http://www.theses.fr/2000ROUEL361.

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Abstract:
La notion de fraude en droit international prive a connu d'importantes mutations au point qu'une remise a jour de la theorie traditionnelle est apparue necessaire. Selon la definition classique, inspiree de la celebre affaire de la princesse de beauffremont, la fraude a la loi n'est que la forme deviante du conflit mobile. Elle consiste a modifier artificiellement le facteur de rattachement retenu par la regle de conflit de lois dans le seul but d'evincer la loi qu'elle designe normalement et de lui substituer une loi plus avantageuse. L'exception de fraude permet alors de faire echec a la localisation artificieuse du rapport de droit et de retablir l'autorite de la loi eludee. Cette definition de la fraude est aujourd'hui largement depassee. En effet, la fraude a la loi peut porter une etape quelconque du mecanisme conflictuel. De plus, elle n'est pas confinee dans le conflit de lois mais se manifeste dans le conflit de juridictions. Le forum shopping est un moyen commode et repandu de provoquer artificiellement un changement de juge et partant l'application d'une loi plus complaisante. Le fraudeur exploite ici la diversite des systemes de droit international prive. Recemment, endroit international prive de la famille, est apparue une forme originale de fraude: la fraude au jugement. Elle traduit une conception nouvelle de la fraude internationale. Ici, le sujet se contente de profiter d'une option de competence entre deux ordres juridictionnels pour neutraliser une decision defavorable rendue contre lui par l'un d'eux. Il n'y a aucune manipulation de la regle de conflitde lois ou de conflit de juridictions mais exploitation du liberalisme des regles relatives a l'effet des jugements etrangers. En l'absence de manoeuvre, la fraude au jugement ne parait exister qu'a travers son element intentionnel, d'ou une certaine insaisissabilite. Revelee dans le contentieux des repudiations musulmanes, elle n'a pas encore trouve a ce jour d'autres domaines d'expression.
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Plouffe-Malette, Kristine. "Moralité publique : pour une interprétation renouvelée de l'exception commerciale à l'Organisation mondiale du commerce par la jurisprudence des droits de la personne." Doctoral thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/33910.

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Abstract:
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université de Sherbrooke
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2018-2019
Publications obscènes ou blasphématoires, relations et mariages homosexuels, communication sur l’avortement, lancer de nains, conversion sexuelle, inceste, don d’embryon ou de gamète, pornographie, chasse aux gros mammifères, interdiction de manifestation pour la fierté gaie, jeux en ligne, publications et produits audiovisuels, chasse aux phoques, lutte au blanchiment d’argent, qualification halal de produits horticoles : tous ces thèmes ont en commun d’avoir fait l’objet d’une mesure nationale dite de moralité publique, contestée auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, du Comité des droits de l’homme ou de l’Organe de règlement des différends de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Contrevenant aux dispositions de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, du Protocole international relatif aux droits civils et politiques, de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) ou de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS), ces mesures ont été défendues par l’invocation de la nécessité de protéger la moralité publique. Fortes de plusieurs décennies d’expériences, les instances de droit international des droits de la personne ont développé une méthode d’analyse des ingérences de moralité publique qui tend à respecter la nature et la portée de la norme morale défendue par l’État. Inversement, les organes quasi juridictionnels de l’OMC sont nouvellement confrontés à cette exception, de plus en plus soulevée pour justifier une entrave au commerce international. Leurs interprétations évoluent, mais plusieurs lacunes persistent... Mots-clés : moralité publique, préoccupation citoyenne, droit de la personne, droit de l’Organisation mondiale du commerce, restriction, ingérence, exception commerciale, marge nationale d’appréciation, nécessité, proportionnalité, consensus, discrimination, Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), Protocole international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), Comité des droits de l’homme, Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CEDH), Cour européenne des droits de l’homme, Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), Accord général sur le commerce des services (AGCS), organe de règlement des différends.
Publications obscènes ou blasphématoires, relations et mariages homosexuels, communication sur l’avortement, lancer de nains, conversion sexuelle, inceste, don d’embryon ou de gamète, pornographie, chasse aux gros mammifères, interdiction de manifestation pour la fierté gaie, jeux en ligne, publications et produits audiovisuels, chasse aux phoques, lutte au blanchiment d’argent, qualification halal de produits horticoles : tous ces thèmes ont en commun d’avoir fait l’objet d’une mesure nationale dite de moralité publique, contestée auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, du Comité des droits de l’homme ou de l’Organe de règlement des différends de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Contrevenant aux dispositions de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, du Protocole international relatif aux droits civils et politiques, de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) ou de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS), ces mesures ont été défendues par l’invocation de la nécessité de protéger la moralité publique. Fortes de plusieurs décennies d’expériences, les instances de droit international des droits de la personne ont développé une méthode d’analyse des ingérences de moralité publique qui tend à respecter la nature et la portée de la norme morale défendue par l’État. Inversement, les organes quasi juridictionnels de l’OMC sont nouvellement confrontés à cette exception, de plus en plus soulevée pour justifier une entrave au commerce international. Leurs interprétations évoluent, mais plusieurs lacunes persistent. Pour aborder cette problématique, la thèse se présente sous trois parties. La première partie est consacrée à l’expérience du système international de promotion et de protection des droits de la personne dans le traitement d’une ingérence de moralité publique. Cette analyse permet d’abord de statuer sur la nature régalienne, sociale et évolutive de la norme morale. Elle fait ensuite ressortir le mode opératoire de la Cour européenne et du Comité des droits de l’homme lorsqu’ils tentent de concilier la protection des droits et libertés et les exigences morales d’une société. Ainsi, comme toute ingérence, elle doit être prévue par la loi, s’inscrire dans un but de protection de moralité publique et être nécessaire. Plus précisément, si les juges internationaux ont fait preuve d’une grande retenue le moment venu d’étudier la norme morale, adoptant ici une approche unilatérale de la moralité publique, ceux-ci contrôle l’ingérence quant à sa qualité ociale, sa cohérence interne, aux principes de l’universalité des droits de la personne et la nondiscrimination, et quant à sa nécessité, traduite par la recherche d’un besoin social impérieux ou une nécessité sociale proportionnelle. Finalement, la marge de manoeuvre des États est modulée en fonction de la détermination d’un consensus. En définitive, à travers cette analyse, il se dessine une méthode d’analyse des ingérences de moralité publique. La seconde partie permet d’examiner l’interaction entre le droit de l’OMC et les mesures contestées de moralité publique. Si, conformément aux dispositions du GATT et de l’AGCS, il est possible de faire valoir une mesure de moralité publique, laquelle est de même nature que l’ingérence en matière de droit de la personne, il est démontré que la validité d’une telle mesure peut rencontrer d’importantes difficultés. Si toutes les mesures contestées ont été reconnues de l’ordre de la morale par les organes quasi juridictionnels de l’OMC, aucune n’a totalement été justifiée. Ainsi, à la suite de l’étude des rapports des groupes spéciaux et de l’Organe d’appel, des lacunes ont été soulevées notamment quant à l’identification des préoccupations qui émanent de la société du Membre qui défend sa morale, à la possibilité d’adopter des préoccupations contradictoires ou des exceptions aux objectifs divergents, aux moyens de preuve pertinents, au lien qui s’opère entre les préoccupations citoyennes et la norme morale, au rôle de l’opinion publique, à la place qu’occupe l’argument du consensus, à l’analyse de la nécessité et à l’application d’une mesure de moralité publique. À la troisième partie, il est suggéré de prendre en compte les enseignements, et non les conclusions, de la jurisprudence des droits de la personne pour tenter de résoudre certaines lacunes identifiées dans la mise en oeuvre du droit de l’OMC, dans le respect du mandat de l’organisation, du mode de fonctionnement du processus de règlement des différends ainsi que du mécanisme de l’exception commerciale. Des propositions concrètes sont formulées. L’adoption d’une approche unilatérale de la préoccupation sociale, de la norme morale et du choix du moyen pour parvenir à la protection souhaitée, ainsi qu’une approche consensuelle et un retour à l’examen de la bonne foi des Membres, sont principalement suggérées le moment venu d’étudier une mesure commerciale de moralité publique. En définitive, la conciliation des règles commerciales et des demandes formulées par les citoyens, véhiculées par les normes morales, pourrait être satisfaite à l’aide du mécanisme de l’exception commerciale de moralité publique. Mots-clés : moralité publique, préoccupation citoyenne, droit de la personne, droit de l’Organisation mondiale du commerce, restriction, ingérence, exception commerciale, marge nationale d’appréciation, nécessité, proportionnalité, consensus, discrimination, Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), Protocole international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), Comité des droits de l’homme, Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CEDH), Cour européenne des droits de l’homme, Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), Accord général sur le commerce des services (AGCS), organe de règlement des différends.
Obscene or blasphemous publications, gay relations and marriages, abortion communication, dwarf throwing, sexual conversion, incest, embryo or gamete donation, pornography, large mammal hunting, ban on gay pride manifestations, online gambling, publications and audiovisual products, seal hunting, money laundering, halal qualification of horticultural products: all of these themes have in common that they have been the subject of a national public morality measure disputed in front of the European Court of Human Rights, the Human Rights Committee or the World Trade Organization’s (WTO) Dispute Settlement Body. Infringing the European Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms, the International Covenant on Civil and Political Rights, the General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) or the Agreement General on Trade in Services (GATS) provisions, these measures have been defended by the invocation of the need to protect public morality. With decades of experience, international human rights law institutions have developed a method that aims at analyzing public morality interference that tends to respect the moral standard nature and scope espoused by the State. Conversely, the WTO quasi-judicial bodies are newly confronted with this exception, which is increasingly raised to justify an obstacle to international trade. Their interpretations are changing, but several shortcomings persist. In order to address this problem, the thesis is presented in three parts. Part 1 is devoted to the international system for the promotion and protection of human rights experience in the treatment of public morals interference. First, this analysis makes it possible to state on the regal, social and evolutionary nature of the moral norm. It then highlights the working methods of the European Court and the Human Rights Committee when trying to reconcile the protection of the rights and freedoms and the society moral requirements. Thus, like any interference, it must be provided for by law, must be adopted for the protection of public morals and be necessary. More precisely, if the international “judges” have exercised great restraint when studying a moral norm, adopting a unilateral approach to public morality, they control the interference with its social quality, its internal coherence, the universality of human rights and non-discrimination principles, and its necessity, translated by the search for a proportionate pressing social need. Finally, the State's margin of appreciation is modulated according to the determination of a consensus. Ultimately, an analysis method of public morality interference is developed... Key words: public morality, public concerns, human rights law, World Trade Organization law, limitation, interference, commercial exception, margin of appreciation, necessity, proportionnality, consensus, discrimination, Universal Declaration of Human Rights, International Covenant on Civil and Political Rights (UDHR), International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR), Human Rights Committee, Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms (CEDH), European Court of Human Rights, General Agreement on Tariffs and Trade (GATT), General Agreement on Trade in Services (GATS), Dispute Settlement Body.
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Melillan, Maïté. "La protection du droit au respect de l'intégrité physique et morale dans la jurisprudence de la Cour interaméricaine des droits de l'homme." Montpellier 1, 2003. http://www.theses.fr/2003MON10034.

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Abstract:
L'autorité des arrêts de la Cour de interaméricaine des droits de l'homme s'est particulièrement illustrée dans l'aménagement du droit au respect de l'intégrité physique et morale. La délimitation de cette notion complexe était la première tâche préalable. La sélection de critères pertinents de définition de la torture et des traitements inhumains et dégradants, acception traditionnelle du droit au respect de l'intégrité physique et morale, était impérative. L'exploration des projections nouvelles ou indirectes du droit à l'intégrité physique a prouvé également le dynamisme interprétatif de la Cour. L'organisation procédurale et prétorienne du droit était le deuxième gage de son effectivité. Des renforcements généraux des droits ainsi que des aménagements procéduraux spécifiques à l'article 5 de la Convention américaine ont constitué une adéquate protection de ce droit. Des obstacles institutionnels majeurs subsistent mais ne sont pas du ressort juridictionnel de la Cour de San José.
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Lavaud-Legendre, Bénédicte. "Les bonnes mœurs en droit privé contemporain." Bordeaux 4, 2003. http://www.theses.fr/2003BOR40023.

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Abstract:
Le but de l'étude est de démontrer que le recul de la notion de bonnes moeurs révèle une évolution considérable de la société et du droit contemporain. Les bonnes moeurs permettaient de contrôler la conformité des habitudes de vie socialement visibles à une conception partagée du bien commun. Elle se rapprochait donc de la morale, mais d'une morale sociale qualifiée de moralité publique. Le recul de la notion résulte de son ineffectivité -défaut d'applications jurisprudencielles et de références législatives -mais aussi de l'effacement de son rôle normatif. Il s'explique en partie par l'essor de valeurs juridiques protégeant l'individu, vie privée ou égalité. Néanmoins ce recul n'est pas synonyme d'une disparition de toute référence à la morale dans le droit. La dignité de la personne humaine comble partiellement le vide laissé. L'utilisation juridique de cette notion récente présente pourtant des risques. En l'absence de limite posée au contrôle étatique des comportements contraires à la dignité de la personne humaine, elle remet en cause l'équilibre démocratique entre morale et droit. . .
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L'Hôte, Damien. "Essai d'une théorie générale de l'interposition de personne : de l'action en nom propre pour le compte d'autrui." Nancy 2, 2002. http://docnum.univ-lorraine.fr/public/NANCY2/doc141/2002NAN20006.pdf.

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Abstract:
Dans le langage courant, l'interposition de personne peut être définie comme la méthode qui consiste à recourir à un intermédiaire en vue de servir d'écran à celui qui tire véritablement profit d'une opération. Or, le droit positif français présente, sous des dénominations variables, de nombreux procédés juridiques qui répondent à cette large définition : convention de prête-nom, contrat de commission, clause de réserve de command ou élection d'ami, société-écran, société fictive, etc. L'objectif de la thèse est de démontrer l'opportunité de les regrouper sous un concept juridique unitaire et de reconstruire une théorie générale de l'interposition de personne. En effet, malgré une extrême diversité de formes, de caractéristiques et de qualifications juridiques, tous ces procédés semblent unis par une problématique commune et semblent obéir à quelques principes implicites communs. La mise en évidence de ces éléments communs conduit naturellement à étudier les relations ambigue͏̈s et complexes qu'entretient l'interposition de personne avec plusieurs mécanismes fondamentaux de notre droit, notamment la représentation et la simulation
In the common language, acting through intermediaries can be defined as the method which consists in appealing to an intermediary in oder to serve as e screen for the one who really takes advantage of a contract. In the french law, a lot of legal methods meet, under various designations, this broad definition : "convention de prête-nom" (figurehead clause), "contrat de commission" (messenger contract), "clause de reserve de command" (clause of reserve for a friend), "société-écran" (screen-society), "société fictive" (fictitious society), etc. The aim of the thesis is to show the advisability of gathering them under a unitary legal concept and to build a general theory of action through intermediaries [note : in English law, this theme corresponds more or less to the theory of undisclosed principal]. Indeed, despite a great variety of forms, characteristics and legal definitions, all these methods have in common the same problematics and seem to obey to some common, implicit rules. Underlining these common elements naturally leads to the study of the ambiguous and complex relationship between the action through intermediaries and several basic mechanisms of the french law, in particular "representation" (agency) and "simulation" (shamming)
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Bioy, Xavier. "Le concept de personne humaine en droit public : recherche sur le sujet des droits fondamentaux." Toulouse 1, 2001. http://www.theses.fr/2001TOU10083.

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Abstract:
Agissant comme support, le concept de "personne humaine" valorise en droit public l' unité des dimensions individuelle (intégrité et liberté corporelles) et sociale (identité, liberté personnelles). Il participe à l' évolution du sujet de droit, englobe et concilie les dignités d' être humain et de personne, légitime l' action de l' État et guide enfin le régime des droits fondamentaux
Considered as a medium, the concept of "the human person" in public law develops the unity of the individual (physical integrety and freedom) and social (personal identity and freedom) dimensions. It contribues to the evolution of the older rights, comprises and reconciles the dignities of the human being and of the person, legitimates actions of the State and, finally, offers guidelines for the system of fundamental rights
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Ricot, Jacques. "Les enjeux de l'éthique médicale en fin de vie." Nantes, 2012. http://www.theses.fr/2012NANT3021.

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Lors des discussions autour de la fin de vie qui agitent le débat dans les sociétés développées, et particulièrement en France, depuis quelques décennies, la pratique soignante sollicite la contribution du philosophe. On lui demande de clarifier les notions employées car un grand désordre règne dans le lexique utilisé pour décrire les situations de fin de vie et pour les évaluer. Ainsi, des notions sans cesse mobilisées comme la dignité, l'autonomie, la compassion, l'euthanasie sont-elles l'objet de confusions qu'il convient d'essayer de dissiper et ce nettoyage lexical est le préalable requis pour comprendre les enjeux éthiques des pratiques médicales dans le champ de la fin de vie. Loin de se limiter à la question fortement chargée émotionnellement de l'euthanasie, l'éthique du soin ultime exige aussi un examen attentif des risques de l'obstination déraisonnable, de la manière de soulager la douleur, du respect de la liberté du patient. Cette dernière exigence appelle une réflexion sur l'articulation de principe de bienveillance du soignant et de celui de l'autonomie du patient, sur la fonction de l'interdit en général et su celui de donner la mort en particulier, sur la transgression de la loi qu'on ne saurait confondre avec sa négation. Les enjeux éthiques du soin ultime, à l'heure d'une médicalisation croissante de la fin de vie, engagent une conception du soin dû à l'homme, ce que le code de déontologie médicale aussi bien que la loi ne peuvent ignorer. Et c'est pourquoi, il convient enfin d'accorder une attention particulière à ce qui se joue dans le champ législatif et juridique.
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Sudre, Émilie. "La protection de la vie privée et de l'image de la personne face au droit à l'information du public." Toulouse 1, 2005. http://www.theses.fr/2005TOU10071.

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Abstract:
Parce qu'elle dispose du droit d'informer ses lecteurs, la presse -dont la misson est à la fois de distraire et d'instruire- peut aborder tous les sujets d'actualité. Néanmoins, il y a des limites que la presse ne peut pas franchir, et au premier rang desquelles on trouve celles qui procèdent de la nécessaire préservation des intérêts essentiels de la personne humaine. La protection de la vie privée et de l'image de la personne, parce qu'elle touche à l'essence même de la personne humaine, en est l'illustration la plus parfaite. La limite que le droit à la protection de la vie privée et de l'image impose à la liberté de la presse se traduit par des règles de fond, fixées par le juge au fil des décisions, gouvernant le conflit opposant deux principes fondamentaux. Cette limite trouve aussi son expression dans les actions judiciaires ouvertes aux victimes dont la vie privée a été violée de manière éhontée, ou dont l'image a été exposée aux yeux de tous dans des moments intimes, et parfois douloureux. Toutefois, alors même qu'aucun accord n'a été consenti, la divulgation d'éléments d'ordre privé tout comme la publication de l'image d'une personne, peuvent devenir légitimes à partir du moment où elles sont conditionnées par l'intérêt du public à être informé. Sauf à être limité en cas d'abus, le droit à l'information du public devra alors triompher du droit à la protection de la vie privée et de l'image. En somme, cette étude se situe au cœur d'un conflit entre deux droits antagonistes à savoir le droit à la protection de la vie privée et de l'image de la personne et le droit à l'information du public, corollaire de la liberté de la presse. Sur le plan strictement juridique, ces deux droits sont d'égale valeur. Aucune hiérarchie n'existe a priori entre eux. Aussi, si ces deux droits se limitent l'un l'autre, ils ne le font que dans une dialectique qui les prend à pied d'égalité l'un par rapport à l'autre
Because it has the right to inform its readers, the press - whose mission is both to entertain and to instruct - can tackle all news subjects. Nevertheless, there are limits which the press can't overcome, among these are foremost the ones proceeding from the necessary preservation of human beings' essential interests. The protection of the person's privacy and image, because it concerns the very fondamental nature of a human being, is the closest illustration of it. The limit imposed to the press by the right to the protection of privacy and image results in basic rules appointed by the judge as decisions comme along and which govern the contention between two fundamental principles. But also by law proceedings offered to victims whose privacy has audaciously been violated, or whose image has been exposed to everyone in intimate, and sometimes paintful moments. However, although no agreement has yet been granted, the disclosure of private elements as much as the publication of person's image, may be come legal on condition that they answer the public's right to be informed. Except for being limited in cases of abuse the right to informing the public will then have to overcome the right to protecting privacy and image. All in all, this survey is set at the heart of conflict between two antagonistic rights, that is to say the right to protecting the person's privacy and image, and the right to informing the public, corollary to the liberty of press. From a strictly legal point of view, these two rights are of equal value. On the face of it, there seems to be no hierarchy between them. What's more, if both these rights limit each other, they only do it in a dialectic that mutually holds them on an equal footing
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Devillers, Hugo. "L'utilisation du bien d'autrui par une personne publique. Recherche sur le statut de personne publique locataire." Thesis, Lyon, 2017. http://www.theses.fr/2017LYSE3039.

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Abstract:
Les personnes publiques ne sont pas propriétaires de tous les biens qu’elles utilisent. Elles louent ou empruntent souvent les biens nécessaires à l’exercice de leurs missions. L’utilisation du bien d’autrui n’est plus envisagée comme la solution par défaut qu’elle fut longtemps. A cette fin, les personnes publiques optent pour des procédés juridiques multiples. Titulaires de la capacité à contracter, elles concluent des baux civils ou commerciaux, des prêts à usage ou des usufruits conventionnels. Elles peuvent également recourir à des procédés de droit public, tels que les marchés publics de fournitures ou les marchés de partenariat. Enfin, certains mécanismes non-conventionnels permettent également cette déconnexion entre l’usage et la propriété. En vertu d’une prérogative de puissance publique particulièrement exorbitante, l’administration est habilitée à capter unilatéralement un droit d’usage dans le patrimoine d’autrui, via son pouvoir de réquisition, par exemple. L’aptitude unique de l’administration à jouer ainsi sur plusieurs tableaux est la marque de son irréductible spécificité.L’utilisation du bien d’autrui par une personne publique est en principe le support d’une mission ou d’une tâche d’intérêt général. Pour cette raison, son exécution doit respecter les nécessités de l’action publique, ensemble de principes et exigences juridiques qui impliquent que les activités administratives soient mises en œuvre de manière efficace et sans interruption, à l’aide de moyens adaptés et dans de bonnes conditions financières. A cet égard, l’utilisation du bien d’autrui présente des atouts dont l’exercice du droit de propriété est dépourvu, au moins dans deux circonstances. Les besoins de courte durée, qu’ils soient ponctuels ou discontinus, sont mieux assouvis par la location, le prêt à usage, ou la réquisition, que par l’acquisition d’un bien. La même remarque s’applique, avec quelques nuances, à la satisfaction des besoins complexes de l’administration. Mais la difficile adaptation à l’évolution des besoins et la précarité qui caractérise un nombre important de ces techniques juridiques présente le risque d’une certaine perte de maîtrise, qui peut mettre à mal la continuité, la mutabilité, la « qualité » et la « performance » du service public auquel le bien loué est affecté. Dès lors, le droit public est appelé à réagir. Un régime juridique unifié pourrait être appliqué à l’ensemble des biens utilisés par l’administration, quel qu’en soit le propriétaire, dans le cadre de la mise en œuvre d’une activité de service public. Ces règles s’attacheraient à rendre l’utilisation inviolable, abstraction faite de l’instrument juridique qui fonde l’exercice du droit d’usage ou de jouissance par la personne publique
Public entities do not own all the goods they use. They often rent or borrow the assets necessary for the performance of their missions. The use of the property of others is no longer considered as the default solution that it was for a long time. To this end, public entities opt for multiple legal processes. Holders of the capacity to contract, they conclude civil or commercial leases, loans or conventional usufruct. They may also use public law procedures, such as public supply contracts or partnership contracts. Finally, some non-conventional mechanisms also allow this disconnection between use and ownership. By virtue of a particularly exorbitant prerogative of public power, the administration is empowered to unilaterally capture a right of use in the patrimony of others, for example, by its power of requisition. The unique ability of the administration to play thus on several tables is the mark of its irreducible specificity.The use of the property of others by a public person is in principle the support of a mission or task of general interest. For this reason, its execution must respect the requirements of public action, a set of principles and legal requirements which imply that administrative activities must be carried out efficiently and without interruption, using appropriate and appropriate means financial conditions. In this respect, the use of the property of others presents assets whose exercise of the right of ownership is devoid, at least in two circumstances. Short-term needs, whether they are punctual or discontinuous, are better satisfied by renting, using loans, or requisitioning than by acquiring property. The same remark applies, with some nuances, to the satisfaction of the complex needs of the administration. But the difficult adaptation to changing needs and the precariousness that characterizes a large number of these legal techniques presents the risk of a certain loss of control, which can undermine continuity, mutability, "quality" and Performance "of the public service to which the leased asset is assigned. Consequently, public law is called upon to react. A unified legal regime could be applied to all property used by the administration, whatever its owner, in the context of the implementation of a public service activity. These rules would aim at making the use inviolable, apart from the legal instrument on which the exercise of the right of use or enjoyment by the public person is based
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Boden, Didier. "L' ordre public : limite et condition de la tolérance : recherches sur le pluralisme juridique." Paris 1, 2002. http://www.theses.fr/2002PA010261.

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Abstract:
L'ordre public est le nom de 104 notions juridiques (partie 1). En droit international privé, c'est l'un des 39 grands problèmes, paradoxes, cercles vicieux, pétitions de principe (qualification, renvoi, électio juris, etc. ) de cette matière (partie 2). Un problème est une incompatibilité entre les deux réponses que reçoit successivement une question à deux moments différenst d'un raisonnement. Les 39 problè́mes ont pour cause commune l'enchevêtrement de deux théories incompatibles (et donc l'enchevêtrement des deux raisonnements incompatibles qu'elles sous-tendent respectivement) : celle du monisme juridique et celle du pluralisme juridique. Les problèmes sont des problèmes en raison de cet enchevêtrement. Ils cessent d'être des problèmes dès que cesse celui-ci. Les arguments de droit positif (Perelman) relatifs au passage de ce qui est différent mais toléré à ce qui est trop différent pour être toléré montrent que l'exception d'ordre public est une technique pluraliste (Santi Romano) qu'on ne peut présenter en termes monistes (Hans Kelsen).
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Poudensan, Isabelle. "Essai sur l'évolution de l'ordre public à partir de son application en matière médicale et biomédicale ou vers un ordre public de gestion ?" Pau, 2007. http://www.theses.fr/2007PAUU2017.

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Abstract:
La révolution médicale et biomédicale engagée sur fond de globalisation et mondialisation des échanges oblige notamment à repenser l'homme en tant qu'individu et membre de l'espèce humaine. Elle produit un droit nouveau à la croisée des logiques républicaine et marchande, le droit médical et biomédical, une démocratie nouvelle, la démocratie sanitaire. L'ordre public constitue l'instrument privilégié par les pouvoirs publics pour cette redistribution politique et juridique du pouvoir sur le vivant. Il y parvient d'autant mieux qu'il se voit enrichi des composantes de dignité, de sécurité et de précaution (Partie I) à la base d'obligations déontologiques puis jurisprudentielles qu'elles soient civiles ou administratives à l'origine de nouveaux droits subjectifs du malade. L'ordre public s'avère politiquement correct car dénué de connotations morales ou religieuses et juridiquement efficace car apte à concilier des intérêts d'ordre général, local mais aussi particulier, universel, d'actualité et à venir auxquels la société accorde de l'importance. Cette potentialisation inédite et non stabilisée conduit à s'interroger sur le mode gestionnaire de cet ordre public à valeurs ajoutées (seconde partie) dont la cohérence, l'efficacité et la légitimité relèvent moins du sens directif ou protecteur que de la recherche de consensus, par ajustements successifs. Il s’ensuit un ordre public plus doux, plus consensuel, opérationnel au secteur d'activité médicale ou biomédicale qui mieux accepté voire attendu va dans le sens voulu par la gouvernance à l'œuvre, portée par la démocratie sanitaire, sorte de partenariat entre malades, professionnels de santé et pouvoirs publics
The medical and biomedical revolution engaged on a background of globalisation and mondialisation notably, obliges to rethink man as an individual and a member of the human race. It produces a new right at the intersection of the civil and administrative rights and a new democracy, the sanitary democracy. The public orderconstitues the instrument privilegied bye the autorities for this legal and political redistribution of the power on the alive. It does succeed since it gets enriched bye the principles of dignity, safety and precaution (first part) implying ethical, then jurisprudential obligations whether they are civil or administrative then at the origin of new subjective rights for the patient. The public order so strengthened turns out to be both politically correct as it is deprived of moral or religious connotations and legally effective as it is able to reconciling the general, local but also peculiar, universal, current or yet to come interests, to which the society attaches importance. This new and unstabilised potentialisation forces to wonder about the emergence of a management public order (second part), softer, more consensual, operationnal in the sector of medical and biomedical activity, which coherence, efficiency and legitimacy come less from protection than from the search of a consensus. The public order, then better accepted, or even expeted, goes in the direction wanted by the gouvernance, helped bye the sanitary democracy, sort of partnership between the tree actors, the patients, the professionals of health and the public authorities
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Villain-Courrier, Anne-Elisabeth. "Contribution générale à l'étude de l'éthique du service public en droit anglais et français comparé." Paris 1, 2002. https://buadistant.univ-angers.fr/login?url=https://bibliotheque.lefebvre-dalloz.fr/secure/isbn/9782247098941.

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Abstract:
Le service public est un objet d'étude auquel sont consacrés de nombreux travaux relatifs à son évolution, ses crises et sa portée en droit administratif. Cependant, la signification fondamentale du service public échappe au droit positif. En effet, si le droit positif français maîtrise le procédé d'identification de la notion de service public, il ne parvient pas à en saisir la signification. Or, l'Angleterre retient une approche éthique de son droit et si le service public n' est pas reconnu à titre de catégorie juridique, elle lui accorde une acception éthique. Dès lors, rechercher ce que le droit dit de la raison d'être ou de l'éthique du service public, impose de recourir au droit anglais. Fort d'une proposition sur ce qu'est l'éthique du service public, il devient possible d'évaluer les modalités de gestions publiques et privées et leurs jurisprudences, les relations entre service public et concurrence, la place du client au sein des services publics, les concepts d'intérêt général, la portée du droit dérogatoire dans chaque famille de droit.
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Mahfoudi, Mohamed. "La particularité du rapport de la personne morale et ses membres au sein des groupements de l'économie sociale : comparaison franco-marocaine." Thesis, Lille 2, 2011. http://www.theses.fr/2011LIL20007.

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Abstract:
Au sein des groupements de l’économie sociale, le rapport entre la personne morale et ses membres est un rapport particulier et unique. Cette spécificité tire sa force de l’esprit altruiste et éthique du secteur solidaire. Elle tire sa force aussi des principes humains et financiers qui règnent au sein de ce type de groupement. Par conséquent, on a pu affirmer que le principe phare qui influe le plus sur ce rapport reste celui de double qualité. Ce dernier permet d’associer le membre aux affaires sociales du groupement et de le faire, en plus, participer activement tout au long de son adhésion. Cependant, cette particularité du rapport est menacée par plusieurs facteurs, les uns sont d’ordre interne et liés aux règles de fonctionnement et aux problèmes récurrents du financement des dits groupements et les autres sont externes et plus attachés au libéralisme et la mondialisation des échanges et plus particulièrement la politique européenne axée sur lalibre concurrence au marché face à des sociétés de type capitaliste qui ne cessent d’attaquer les groupements de l’économie sociale pour les banaliser et les faire disparaitre
Within companies of social economy, the relationship between the corporation and its members is a special and unique one. This specificity derives its strength from the altruistic and ethical mind of the solidarity sector. It also draws its strength from human and financial principles that prevail in this kind of companies. Therefore, we could confirm that the guidingprinciple that most affects this relationship is that of a dual quality. This latter allows the association of the member to the social affairs of the company making it, in addition to that, actively participating throughout the process. However, this particular relationship is threatened by several factors. Some are internal and related to operating rules as well as the persistent problems in the financing of the abovementioned companies. The other factors are external and more linked to liberalism and to the globalization of trade and particularly the European policy based on free competition in the market versus capitalist societies that keep on attacking the companies of social economy for the sake of trivializing and getting rid of them
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Rombauts-Chabrol, Tiphaine. "L'intérêt public local." Thesis, Montpellier 1, 2014. http://www.theses.fr/2014MON10043.

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Abstract:
L'intérêt public local est une notion du droit administratif français qui apparaît comme une fausse évidence, attachée à la mise en œuvre jurisprudentielle de la clause générale de compétence des collectivités territoriales. Sa singularisation conceptuelle aboutit à la constitution d'un fondement juridique tangible dans la personnalité morale de droit public des collectivités territoriales. L'évolution du droit de la décentralisation, notamment constitutionnel, permet de déterminer le cadre positif de son existence. Une démarche objective et prudente confère à la notion un contenu propre, de nature finaliste, correspondant à la vocation générale des collectivités territoriales à satisfaire les besoins propres de leur population locale. Cependant, le caractère opérationnel de ce contenu ne masque pas l'hétérogénéité des fonctions de la notion d'intérêt public local. Leur différenciation conduit à considérer, à la faveur de l'étude de la jurisprudence, que la notion est efficiente dans les relations qu'entretiennent les collectivités territoriales avec leur propre environnement. Elle constitue ainsi un titre à agir dynamique, d'ailleurs systématisé en matière d'intervention économique locale. Si l'intérêt public local est largement convoqué par le juge administratif face aux décisions issues d'une habilitation légale identifiée, il ne conduit pas à créer ou contester le principe même de cette habilitation. Cette dernière limite fonctionnelle constitue la borne opérationnelle de la notion d'intérêt public local, qui ne permet pas, pour l'heure, d'agir sur la répartition légale des compétences entre personnes publiques
Local public interest is a french administrative law notion which appears as a misleading evidence because of the standard case law related to the local authorities « general competence clause ». Its conceptual definition allows to highlight its legal foundation within the local authorities public-law legal personnality. The evolutions of the devolution law, especially in the areas of constitutionnal law, establish a positive framework for its existence. An objective and cautious approach confers to the notion an actual finalistic substance corresponding to the general nature of local authorities to ensure that local communities' needs are actually met. However, the operationnal aspect of this content does not mask the heterogeneity of the local public interest functions. According to a review of the case law, the distinguishing of its functions demonstrates the efficiency of the notion in the scope of the local government functions by constituing a dynamic legal capacity to act, systematised particuliarly in local initiatives in the economic sphere. If local public interest is widely used by administrative courts to supervise decisions deriving from a grant of legislative power, it can neither provide the basis to create, nor to dispute the principle of this legislative power. This ultimate functional limit remains the operational barrier to the local public interest which does not allow to act on the distribution of functions between public authorities so far
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Clément, Eloi. "Les caractères de l’influence de la victime en droit pénal." Thesis, Rennes 1, 2013. http://www.theses.fr/2013REN1G012/document.

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Abstract:
La victime de l’infraction exerce une certaine influence sur la constitution et la qualification de celle-ci. Au-delà de leurs diversités, les règles de droit pénal général et spécial évoquant la victime présentent certaines caractéristiques communes, ce qui conduit à considérer que l’influence de victime en droit pénal est globalement cohérente, à défaut d’être homogène. En premier lieu, le droit pénal ne permet en principe la prise en compte que des seuls éléments relatifs à la personnalité ou au comportement de la victime connus de l’auteur de l’infraction. L’influence de la victime est donc en principe subjective. Seules quelques caractéristiques de la victime dont la connaissance par l’agent serait trop difficile à prouver peuvent être prises en compte objectivement. En second lieu, l’infraction est un évènement particulier, distinct des autres types de dommages dont les droits civil ou administratif assurent la réparation. La victime pénale se distingue donc des victimes civiles ou administratives. C’est pourquoi son influence obéit à des critères spécifiquement pénaux. Il peut s’agir de critères propres au droit pénal, ou de critères existants dans d’autres branches du droit, mais rassemblés en une catégorie propre au droit pénal. Cependant, le droit pénal étant construit par référence à l’auteur de l’infraction, la référence à la victime se présente comme une variable secondaire. Les critères d’influence de la victime mériteraient parfois d’être harmonisés, d’autant qu’ils sont variables dans le temps et dans l’espace. Chaque organisation sociale promeut sa propre conception de la victime pénale
The victim of the offense has some influence on the formation and qualification of it. Beyond their differences, the rules of criminal law and special evoking the victim have certain common characteristics , which leads to the conclusion that the influence of victim in criminal law is generally consistent , if not homogeneous . First, the criminal law generally allows to take into account that only factors relating to the personality or behavior of the victim which are knowned by the offender. The influence of the victim is a subjective . Only a few characteristics of the victim whose knowledge the agent would be too difficult to prove can be considered objectively . Second, the offense is a special event , distinct from other types of damage which the civil or administrative laws try to repair . Criminal victim is thus distinguished civil or administrative victims. This is why its influence obeys specific criminal criteria. There may be specific criteria criminal law . There are also existing criteria in other areas of law, but put together by the criminal law in a category of its own . However , criminal law is constructed by reference to the offender , the reference to the victim is a secondary variable. Criteria influence the victim sometimes deserve to be harmonized , especially as they vary in time and space . Every social organization promotes its own conception of criminal victim
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