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Journal articles on the topic 'Pessières – Québec (Province) – Nord-du-Québec'

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Couillard, Pierre-Luc, Serge Payette, Martin Lavoie, and Jason Laflamme. "La forêt boréale du Québec : influence du gradient longitudinal." Foresterie 143, no. 2 (June 4, 2019): 18–32. http://dx.doi.org/10.7202/1060052ar.

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Abstract:
Nous avons documenté les caractéristiques physiographiques, climatiques et écologiques du domaine bioclimatique de la pessière noire à mousses le long d’un transect longitudinal de 1 000 km, de l’Abitibi à la Basse-Côte-Nord. Dans la portion ouest du domaine, le climat continental et plus sec favorise les feux. Les pessières à épinette noire et celles à épinette noire et à pin gris constituent les peuplements dominants. Les pessières à épinette noire et sapin baumier augmentent en importance dans la portion centrale du domaine, tandis que sur la Côte-Nord, les feux moins fréquents et le climat plus humide favorisent les sapinières perturbées par les épidémies d’insectes. C’est dans cette région que la proportion de forêts âgées de plus de 100 ans est la plus élevée. Les pessières à lichens et les lichénaies sont aussi plus abondantes à l’est de Sept-Îles. L’ampleur des changements observés montre qu’il est primordial de considérer le gradient longitudinal pour expliquer la répartition des formations végétales de la forêt boréale, au même titre que le gradient latitudinal qui, lui, est beaucoup plus souvent étudié.
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Richard, Pierre J. H. "Le couvert végétal du Québec-Labrador il y a 6000 ans BP : essai." Géographie physique et Quaternaire 49, no. 1 (November 30, 2007): 117–40. http://dx.doi.org/10.7202/033033ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Une carte du couvert végétal du Québec-Labrador est proposée pour l'époque des 6000 ans BP, à partir des données paléopalynologiques et paléobotaniques. Une Toundra arbustive dense s'interposait entre les mers de Tyrrell ou d'Iberville et les glaces résiduelles qui occupaient alors plus de 100 000 km2 en Ungava (Nunavik) et jusque dans la région de Schefferville. Étroite au sud des glaciers, cette Toundra s'étalait à l'est des glaces sur plus de 400 km jusqu'à la mer du Labrador, au nord du 54° de latitude. La limite des arbres s'établissait donc alors à peu près au centre de l'actuelle zone de Taïga (Forêt boréale ouverte), mais la limite nord de la Forêt fermée correspondait déjà à peu près à la position moderne. Comme la Toundra, la Taïga de l'époque était arbustive, plus dense et plus diversifiée qu'actuellement, sans doute en raison d'un climat favorable, mais aussi d'une plus grande richesse des sols en éléments nutritifs. Les domaines forestiers méridionaux des Pessières, des Sapinières et des Érablières atteignaient dans l'ensemble les limites modernes de leur aire de peuplement, mais l'abondance de certaines essences compagnes différait le plus souvent de l'actuelle. Ces différences sont attribuables 1) à une migration tardive de certaines essences, telles le pin gris (Pinus banksiana) dans les Pessières occidentales ou le hêtre à grande feuilles (Fagus grandifolia) dans les Érablières, 2) à une incidence généralement plus faible des feux naturels, 3) à un entourbement moindre des stations hydriques, et 4) à un climat dans l'ensemble plus clément. L'analyse régionale permet d'identifier des gradients et des champs phytogéographiques plus nuancés éventuellement influencés par le climat, notamment en zones montagnardes et subalpines.
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Morneau, François, Junior A. Tremblay, and Jérôme Lemaître. "Abondance et répartition de l’aigle royal au Québec." Oiseaux de proie diurnes 139, no. 1 (December 3, 2014): 38–43. http://dx.doi.org/10.7202/1027669ar.

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Abstract:
Au Québec, les données colligées jusqu’en 2013 révèlent l’existence de 170 territoires de nidification d’aigles royaux abritant plus de 260 nids et 123 couples territoriaux. L’effectif total de couples territoriaux varierait vraisemblablement entre 300 et 500. L’aire de reproduction de l’aigle royal s’étend à l’est et au nord du Québec, notamment dans les régions administratives de la Gaspésie, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec. La province supporte la plupart des couples territoriaux de la population de l’Est du continent.
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Faucher, Albert. "Le caractère continental de l'industrialisation au Québec." Articles 6, no. 3 (April 12, 2005): 219–36. http://dx.doi.org/10.7202/055276ar.

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Abstract:
La mise en valeur des richesses naturelles du Bouclier canadien au cours des années 1918-1938 a consacré la vocation industrielle du Québec. Avec les industries du papier, les mines et surtout l'industrie hydro-électrique, le Québec est entré dans une deuxième phase d'industrialisation à caractère nettement continental. Ces industries, en effet, en raison même des ressources qu'elles mobilisaient et des marchés qu'elles exigeaient, étaient entraînées à une exploitation à l'échelle nord-américaine. Entrée relativement tard dans le courant du nouvel industrialisme, la province de Québec y entrait quand même en son temps, c'est-à-dire, à un stade de développement technologique où l'entreprise américaine découvrait chez elle des ressources appropriées aux besoins des grands centres métropolitains de l'Amérique du Nord. Ainsi la province s'est industrialisée sous l'impulsion des foyers de développement des États-Unis, avec des capitaux importés des États-Unis, à l'aide de techniques qui n'étaient sans doute pas exclusives aux États-Unis mais qui furent véhiculées au Canada par des équipes d'ingénieurs américains et adaptées aux conditions canadiennes par des cadres préparés aux États-Unis. En d'autres termes, c'est des États-Unis que lui sont venus le capital financier et ses rouages de gestion, le génie d'entreprise et les cadres de l'administration. La province offrait à l'entreprise américaine des matières brutes et des manœuvres. Par dessus tout, elle s'engageait à collaborer avec l'entreprise américaine en lui procurant des conditions favorables d'exploitation. On comprend aujourd'hui les réticences de certains groupes du Québec pour qui un tel engagement évoquait l'image d'un nouveau pacte colonial, style XXe siècle. Ce nouveau régime industriel étayé par les États-Unis se manifeste dès la fin du XIXe siècle mais il ne se réalise pleinement qu'une vingtaine d'années plus tard, du moins dans la province de Québec. Dans la Colombie britannique, la grande exploitation minière de la région de Kootenay débute à la fin du XIXe siècle en liaison avec l'entreprise américaine. Dans l'Ontario, à la même époque, s'établissent à Sault-Marie les entreprises de Clergue, venues de Philadelphie. Avec l'ouverture des mines d'argent, d'or et de cuivre, la grande entreprise gagne le nord de l'Ontario et le nord-ouest du Québec. Elle atteint Rouyn en 1925 et Val-d'Or en 1936.
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Laquerre, Simon, Alain Leduc, and Brian D. Harvey. "Augmentation du couvert en peuplier faux-tremble dans les pessières noires du nord-ouest du Québec après coupe totale." Écoscience 16, no. 4 (December 2009): 483–91. http://dx.doi.org/10.2980/16-4-3252.

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Asselin, Hugo. "Plan Nord." Recherches amérindiennes au Québec 41, no. 1 (October 5, 2012): 37–46. http://dx.doi.org/10.7202/1012702ar.

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Abstract:
En mai 2011, le Québec était l’une des dernières provinces canadiennes à se doter d’un plan stratégique de développement nordique. Le « Plan Nord », présenté comme un « modèle de développement durable », vise un territoire représentant 72 % de la superficie totale de la province et où plus du quart de la population est autochtone. Cet article propose un survol du Plan Nord et des impacts qu’il pourrait avoir sur les autochtones.
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7

Marsollier, Elisabeth. "Démocraties métropolitaines." Canadian Journal of Political Science 38, no. 1 (March 2005): 238–39. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423905260109.

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Abstract:
Démocraties métropolitaines, Bernard Jouve et Philip Booth (sous la direction de), Sainte-Foy, Québec : Presses de l'Université du Québec, 2004, 335 p.Cet ouvrage collectif traite de gouvernance des métropoles, de politiques urbaines et de démocratie métropolitaine en France, en Grande-Bretagne et au Canada. Sa parution survient au moment où la province de Québec entend développer des partenariats publics privés, s'inspirant largement des exemples britanniques, afin de résoudre les problèmes de rénovation des infrastructures majeures des grandes métropoles du Québec. Il s'adresse aux géographes, aux urbanistes, aux économistes, aux politologues et aux sociologues curieux des multiples facettes du fait urbain, de la croissance et du développement des métropoles et de leurs habitants, ainsi que de l'évolution de la compréhension du concept de gestion démocratique du développement en Europe et en Amérique du Nord.
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Savard, Michel, Majella Larochelle, and Jean-Marie Perron. "Découverte de la cordulie tricoteuse (Somatochlora filosa) au Canada et reconsidération de la cordulie linéaire (Somatochlora linearis) au Québec, deux espèces rhéophiles de libellules." Entomologie 141, no. 2 (May 4, 2017): 42–52. http://dx.doi.org/10.7202/1039735ar.

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Abstract:
La pêche d’une naïade de la cordulie tricoteuse (Odonata : Corduliidae : Somatochlora filosa), le 7 septembre 2016 à Sainte-Catherine-de-Hatley, en Estrie, au Québec, représente une première mention de l’espèce au Canada. Fort méconnu, l’habitat de reproduction de cette espèce est rapporté pour la deuxième fois en Amérique du Nord. La découverte inattendue de cette population relique, isolée de 575 km au nord de son aire de répartition connue, soulève un questionnement sur la composition originelle de l’odonatofaune de la sous-zone de la forêt décidue du Québec, la plus perturbée depuis la colonisation et l’exploitation du territoire par les humains pour ses ressources naturelles. De plus, la cordulie linéaire (S. linearis) est ramenée dans la liste des espèces d’odonates du Québec, sur la base de l’authentification du spécimen capturé en 1877 par l’abbé Léon Provancher. Trois autres espèces rhéophiles de cordulies pourraient habiter les sources et les ruisseaux forestiers du sud de la province.
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Hébert, Gérard. "L'Extention juridique et les métiers de la construction au Québec." Relations industrielles 18, no. 3 (January 23, 2014): 299–317. http://dx.doi.org/10.7202/1021397ar.

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Abstract:
Sommaire La province de Québec est la seule au Canada et en Amérique du Nord à posséder une loi d'extension juridique de conventions collectives. L'auteur analyse ici l'influence de cette législation dans les métiers de la construction sur l'organisation patronale et ouvrière, sur l'unité de négociation, sur le niveau des salaires et sur les différends industriels.
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Brun, Alexandre, Ève Harbour-Marsan, Frédéric Lasserre, and Éric Mottet. "Le Plan Nord : enjeux géopolitiques actuels au regard des « Plans Nord » passés." Recherche 58, no. 2 (November 28, 2017): 297–335. http://dx.doi.org/10.7202/1042165ar.

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Abstract:
En mai 2011, le premier ministre du Québec lançait officiellement le Plan Nord. Ce projet d’aménagement et de valorisation du nord québécois poursuit deux objectifs complémentaires. Il s’agit, d’une part, d’optimiser l’exploitation des ressources naturelles à des fins économiques et commerciales, et, d’autre part, de construire un nouvel espace social dans le Nord de la province en repoussant les limites de l’écoumène. L’idée n’est pas nouvelle car le Nord a fréquemment été au centre des préoccupations des dirigeants du Québec. Mais force est de constater que les projets de développement nordiques passés, portés par l’idée d’un territoire vierge et riche en ressources, n’ont pas eu les retombées escomptées. Les fluctuations des matières premières sur les marchés mondiaux expliquent les difficultés auxquelles ont été confrontés les gouvernements successifs. Aujourd’hui, le Plan Nord est présenté comme un projet de développement durable unique au monde, qui harmoniserait les activités d’exploitation d’envergure avec la protection de la biodiversité, en partenariat avec les Autochtones. Ainsi, ce projet repose sur un ensemble de mesures techniques, administratives, financières, législatives et règlementaires dont le but à demi avoué est de légitimer sa réalisation, mais surtout de conforter son attractivité et sa compétitivité sur l’échiquier mondial aux yeux des investisseurs du secteur minier.
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Desroches, Jean-François, and Richard Laparé. "Premières mentions de la Couleuvre mince, Thamnophis sauritus septentrionalis, au Québec." Canadian Field-Naturalist 118, no. 1 (January 1, 2004): 135. http://dx.doi.org/10.22621/cfn.v118i1.899.

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Abstract:
Deux Couleuvres minces, Thamnophis sauritus septentrionalis, ont été trouvées les 12 et 13 août 2003, dans le comté de Pontiac en Outaouais, au Québec. Il s'agit des premières mentions de cette espèce dans la province. Des détails concernant les spécimens trouvés et les habitats sont présentés, de même qu'une brève discussion sur la présence de cette espèce au Québec. Trois autres Couleuvres minces ont été trouvées en 2004, dans le même secteur, le même qu'une autre à l'Île-du-Grand-Calumet, à environ 30 km au nord-ouest.Two Ribbonsnakes, Thamnophis sauritus septentrionalis, were found on 12 and 13 of August 2003, in Pontiac County, Outaouais region, in Québec. These are the first records of the species for the province. Details on the specimens and habitats in which they were found are presented, as well as a brief discussion on the presence of Ribbonsnakes in Québec. Three additional Ribbonsnakes were found in 2004, in the same area, and another one on Île-du-Grand-Calumet, about 30 km northwest.
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Germain, Alexandre. "La relation entre Autochtones et gouvernements provinciaux vue à la lumière du développement nordique au Québec et en Ontario." Recherches amérindiennes au Québec 41, no. 1 (October 5, 2012): 91–95. http://dx.doi.org/10.7202/1012711ar.

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Abstract:
Le Québec n’est pas la seule province canadienne à se tourner vers le Nord pour assurer son développement économique. L’Ontario a dévoilé des pans importants de sa stratégie nordique peu avant la publication du Plan Nord du gouvernement du Québec. Cet article propose une analyse synthétisée des principaux documents définissant l’approche des deux gouvernements et fait une comparaison de leur vision respective du développement, de la relation au territoire qu’ils suggèrent et de la relation entre les Autochtones et l’État qui est mise de l’avant par chacun. Il en ressort des différences d’ampleur, de moyens, de démarche, d’acteurs et de relations qui semblent avoir un lien avec la relation qu’entretient chacune des deux provinces avec le fédéralisme canadien. En d’autres mots, l’influence du fédéralisme canadien sur les stratégies de développement nordique provinciales et sur les relations avec les Autochtones n’est pas uniforme.
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Léveillé-Bourret, Étienne, Marie-Ève Garon-Labrecque, and Eleanor R. Thomson. "Le statut de la naïade grêle (Najas gracillima, Najadaceae) au Québec." Botanique 141, no. 1 (November 8, 2016): 6–14. http://dx.doi.org/10.7202/1037932ar.

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Abstract:
La présence de la naïade grêle, Najas gracillima (Najadaceae), dans la flore aquatique indigène du Québec est confirmée. Cette espèce sensible à la pollution est en déclin dans toute son aire naturelle nord-américaine en raison de l’eutrophisation des lacs et des cours d’eau. Pour faciliter l’identification de cette rareté, une clé des Najas de la province et une discussion des caractères permettant l’identification du Najas gracillima sont incluses. Le danger de nuire au Najas gracillima en le confondant avec l’exotique et envahissant Najas minor est souligné. De plus, nous présentons les données les plus à jour sur la répartition et l’écologie du Najas gracillima dans le monde et en Amérique du Nord, ainsi qu’une carte de répartition de l’espèce dans l’est du Canada et les territoires adjacents, basée sur un inventaire exhaustif de la littérature et des spécimens de l’Herbier national du Canada (CAN), de l’Herbier des plantes vasculaires d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (DAO) et de l’Herbier Marie-Victorin (MT). Nous ajoutons des notes détaillées sur le site de la seule population connue du Québec.
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Rouillard, Jacques. "Qu'en est-il de la singularité québécoise en matière de syndicalisation ?" Articles 51, no. 1 (April 12, 2005): 158–76. http://dx.doi.org/10.7202/051079ar.

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Abstract:
Les médias font régulièrement référence au taux très élevé de syndicalisation au Québec qui ferait de la province un château fort du syndicalisme en Amérique du Nord. Cette opinion est fondée sur les estimations de la densité syndicale fournie par le ministère du Travail du Québec dans sa publication annuelle Les relations du travail. Une analyse critique des sources et de la méthodologie utilisée par cet organisme montre que ses évaluations depuis le début des années 1980 ont tendance à surestimer fortement la syndicalisation. Les estimés fournis par Statistique Canada (CALURA et enquêtes) permettent une meilleure approximation du taux de syndicalisation qui se situerait à environ 41 % en 1992. Parmi les provinces canadiennes, le Québec est dans le peloton de tête avec la Colombie-Britannique, mais derrière Terre-Neuve. Ce taux relativement élevé le place au dixième rang parmi les pays industrialisés en 1989.
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Rivard, Étienne, Caroline Desbiens, Suzy Basile, and Laurie Guimond. "Les « régions carrefours » du moyen nord comme laboratoires interculturels de nordicité." Recherche 58, no. 2 (November 28, 2017): 337–61. http://dx.doi.org/10.7202/1042166ar.

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Abstract:
Contrairement à ce que peut laisser supposer la définition du Plan Nord, la limite entre l’espace nordique et le Québec laurentien ou méridional n’a rien d’une ligne continue et invariable. Fruit d’un ensemble de critères physiques et humains connexes, cette limite tient davantage de la zone de transition dynamique que de la ligne frontière. Plusieurs régions du Québec, qu’on connaît généralement sous les vocables de « régions périphériques » ou « régions ressources », se trouvent, du moins en partie, à l’intérieur de cette zone. À notre avis, elles sont des « régions carrefours » pouvant assurer un lien concret entre le Nord et l’axe laurentien et qui permettent de mieux comprendre la place du Nord dans l’ensemble québécois et ainsi, de redéfinir la nordicité (ou le caractère nordique) de la province. L’objectif principal de cet article est de vérifier la pertinence de cette hypothèse. En prenant appui sur des entretiens semi dirigés auprès d’acteurs régionaux allochtones – enquêtes qui visaient à mesurer la place des populations autochtones dans les stratégies de développement et de partenariat au Saguenay-Lac-Saint-Jean et en Abitibi-Témiscamingue –, nous proposons d’établir une esquisse critique des relations interethniques dans ces deux régions.
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Fortin, Christian, Martin Ouellet, Isabelle Cartier, Daniel Banville, and Claude B. Renaud. "Biologie et situation de la Lamproie du Nord, Ichthyomyzon fossor, au Québec." Canadian Field-Naturalist 121, no. 4 (October 1, 2007): 402. http://dx.doi.org/10.22621/cfn.v121i4.512.

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Abstract:
La Lamproie du Nord est une espèce propre à l’Amérique du Nord et elle ne se rencontre, au Québec, que dans l’extrême sud de la province. Cette lamproie a été observée dans le fleuve Saint-Laurent ainsi que dans 11 de ses tributaires. Elle aurait disparu de la rivière Yamaska où elle avait été recensée entre 1946 et 1959. Poisson non parasite, sa taille au stade adulte ne dépasse habituellement pas 160 mm. Les larves, appelées ammocètes, et les adultes ne se retrouvent qu’en eau douce. Les cours d’eau utilisés sont généralement des ruisseaux et des rivières à fond graveleux ou sablonneux. La Lamproie du Nord requiert deux habitats distincts, soit un pour les adultes reproducteurs et un autre, le long du même cours d’eau, pour le développement des ammocètes. La détérioration de l’habitat et la pollution des eaux représentent les principales menaces à la survie des lamproies. La faible fécondité et la mobilité réduite de la Lamproie du Nord font en sorte que cette espèce est peu adaptable aux modifications de son environnement.The Northern Brook Lamprey is endemic to North America. In Quebec, it is restricted to the southernmost part of the province. This lamprey is known from the St. Lawrence River as well as in 11 of its tributaries. It appears to have been extirpated from the Yamaska River where it was collected between 1946 and 1959. It is a nonparasitic fish and its adult size does not usually exceed 160 mm. Larvae, called ammocoetes, and adults are found only in fresh water. Watercourses where it occurs are generally streams and rivers with gravel or sandy bottoms. The Northern Brook Lamprey requires two types of habitats during its life cycle, one for spawning adults and one, along the same watercourse, for the developing ammocoete. Habitat degradation and water pollution are the major threats to the survival of lampreys. The low fecundity and low dispersal abilities of the Northern Brook Lamprey make this species poorly adapted to withstand changes in its environment.
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Morin, J. F. "L'exportation de l'eau : comment concilier les exigences du commerce international et du développement durable." Revue des sciences de l'eau 17, no. 1 (April 12, 2005): 117–22. http://dx.doi.org/10.7202/705525ar.

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Abstract:
La législation québécoise interdit les transferts massifs d'eau à l'extérieur des frontières politiques du Québec. Or, cette mesure pourrait être jugée contraire aux règles du commerce international par un tribunal d'arbitrage de l'Accord de libre-échange nord-américain ou de l'Organisation mondiale du commerce. De plus, on ne voit pas en quoi les transferts internationaux seraient plus dommageables pour l'environnement que ceux effectués à l'intérieur de la province. Une approche par bassins hydrographiques semblerait plus conforme aux normes du commerce international, aux objectifs environnementaux et à l'esprit de la nouvelle politique québécoise de l'eau.
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Grammond, Sébastien, Caroline Beaudry, and Guy Chiasson. "La contribution du droit à la gouvernance territoriale." Gouvernance des parcs au Nunavik 31, no. 1 (December 5, 2013): 19–28. http://dx.doi.org/10.7202/1020706ar.

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Abstract:
À partir d’une perspective juridique et politique, le présent article examine le processus de gouvernance territoriale entourant la création du parc Tursujuq, au Nunavik, dans le nord du Québec, notamment à partir d’une analyse des positions exprimées lors d’audiences publiques tenues au Nunavik. La création d’un parc national n’est pas toujours vue d’un bon oeil par les peuples autochtones, puisqu’elle peut conduire à l’interdiction de certaines activités traditionnelles sur le territoire du parc ou à des conflits d’utilisation. Cependant, bien qu’elle serve d’abord les intérêts du gouvernement du Québec, la création du parc Tursujuq a été relativement bien acceptée par la population inuite, qui y voit un potentiel intéressant de création d’emploi, et qui a été rassurée quant au maintien de ses droits de récolte garantis par la Convention de la Baie James. Néanmoins, les Inuits ont tiré profit des audiences publiques tenues en vertu de la Loi sur les parcs pour réclamer l’inclusion du bassin de la rivière Nastapoka dans les limites du parc, dans l’espoir d’empêcher Hydro-Québec (société d’État responsable de la production énergétique de la province) d’harnacher cette rivière, et pour tenter d’obtenir une clarification du tracé de la frontière Québec-Nunavut dans la région du lac Guillaume-Delisle. L’analyse de ces audiences démontre l’importance de l’environnement juridique dans la structuration des processus de gouvernance territoriale.
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Louder, Dean R., Michel Bisson, and Pierre La Rochelle. "Analyse centrographique de la population du Québec de 1951 à 1971." Cahiers de géographie du Québec 18, no. 45 (April 12, 2005): 421–44. http://dx.doi.org/10.7202/021221ar.

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Abstract:
Avant de pouvoir expliquer les processus qui sous-tendent la redistribution de la population, il est très utile de déceler les tendances générales de cette redistribution. L'un des meilleurs outils à cette fin est l'analyse centrographique. Trois mesures centro-graphiques : le centre de gravité, la distance-type et un indice de dispersion relative, sont calculées pour la répartition de la population du Québec à trois échelles différentes (division de recensement, région administrative et province) à trois points dans le temps (1951, 1961, 1971). Au premier niveau, la grande majorité des divisions de recensement sont caractérisées par la stabilité ou par une tendance à la concentration. Au niveau régional, la population tend à se concentrer dans toutes les régions administratives sauf deux : l'Abitibi et la Gaspésie. Au niveau de l'ensemble du Québec, il y a eu tendance à la concentration, le centre de gravité se situant dans le lac Saint-Pierre, au nord de la municipalité de Nicolet, mais se déplaçant progressivement vers Montréal.
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Simard, Jean-Jacques. "Les dépenses de l'État chez les Cris et les Inuit du Québec depuis la convention de 1975." Recherche 35, no. 3 (April 12, 2005): 505–50. http://dx.doi.org/10.7202/056903ar.

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Abstract:
L'article dégage les lignes de force de l'intervention étatique chez les Cris et les Inuit du Québec depuis la convention de la Baie James, de 1975 jusqu'à 1990, à partir des chiffres —parfois lacunaires— publiés sur les dépenses des gouvernements fédéral et provincial, par organisme et par mission (infrastructures, éducation, santé, main-d’œuvre, développement économique). L'administration fédérale a retraité, au profit de la province et des instances régionales, ce qui a nourri, chez les Cris surtout, une intégration inédite à la société québécoise et, réciproquement, la montée d'une conscience politique «nationale». La Convention a éperonné un rattrapage majeur dans le logement, les équipements municipaux, les transports, mais les autres domaines ont essentiellement répondu à des poussées démographiques, de sorte qu'au bout du compte, les dépenses gouvernementales au Nouveau-Québec «conventionné», versements d'indemnisation inclus, se comparent à celles des Territoires du Nord-Ouest canadiens.
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Bélair, Guy. "Histoire de la nématologie au Québec : ce n’est qu’un début!" Phytoprotection 89, no. 2-3 (November 20, 2009): 99–101. http://dx.doi.org/10.7202/038237ar.

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Abstract:
Au cours des 100 ans de la Société de protection des plantes du Québec, la nématologie a évolué au même rythme dans notre belle province que dans les autres pays développés du monde. À la suite des premières observations de pertes majeures au champ effectuées dans les années 1940-1950, des enquêtes nématologiques à l’échelle provinciale ont été réalisées afin de définir les problématiques. Dans les années 1960, 70 et 80, des essais d’efficacité de nématicides ont été effectués par les compagnies de pesticides et le gouvernement fédéral. Dans les années 1980, on assiste à l’émergence des programmes de lutte intégrée, du dépistage des ravageurs et de la recherche de moyens de lutte de remplacement (rotation, date de semis, tolérances, etc.) dans le but de réduire la dépendance aux nématicides. La lutte intégrée passe par des connaissances sur la distribution spatiale des nématodes et le développement d’outils de dépistage rapide requis et adoptés par les réseaux de dépistage (scouting), un secteur qui demeure encore innovateur jusqu’à aujourd’hui en Amérique du Nord et en Europe. La découverte récente du nématode doré Globodera rostochiensis, un nématode de quarantaine au Canada, a plongé rapidement la nématologie dans le XXIe siècle avec l’utilisation des techniques d’identification à l’aide d’outils biomoléculaires, la mise en place d’un programme d’amélioration génétique avec marqueurs spécifiques pour identifier les gènes dominants de résistance ainsi que la mise au point de techniques PCR en temps réel pour quantifier le nombre d’oeufs viables dans le sol.
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Bibby, Reginald W., and Isabelle Archambault. "La religion à la carte au Québec. Un problème d’offre, de demande, ou des deux?" Globe 11, no. 1 (February 7, 2011): 151–79. http://dx.doi.org/10.7202/1000496ar.

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Abstract:
Le Québec est un cas fascinant pour l’étude de la sécularisation et ses limites. Avant les années 1960, cette province, historiquement catholique romaine, avait le plus haut taux d’assistance à l’église de toute l’Amérique du Nord. Depuis les années 1960, ce taux a dégringolé jusqu’à figurer maintenant parmi les plus bas. Plusieurs observateurs tiennent pour acquis que les Québécois ont renoncé à la religion, conservant seulement une sorte de « catholicisme culturel ». L'auteur s’appuie sur des données tirées de vastes recensements et sondages afin de démontrer que le catholicisme demeure très présent au Québec. On le reconnaît à l’identification persistante des Québécois au catholicisme et à une consommation sélective des enseignements de l’Église, particulièrement dans le respect de la vie quotidienne. Cependant, nombre de catholiques ayant limité leur engagement dans l’Église indiquent qu’ils seraient susceptibles de participer davantage si l’Église pouvait toucher leur vie d’une façon significative. Ces résultats suggèrent la possibilité d’une renaissance de la religion organisée au Québec mais seulement dans la mesure où l’Église catholique romaine en serait l’artisan principal. Ce qui est moins évident par contre est de savoir si l’Église catholique est à la fois disposée et en mesure de réagir à cette situation dans un avenir prévisible. Par conséquent, la situation présente apparaît comme un problème - moins du côté d’une demande sous forme de réceptivité à un ministère signifiant que du côté de l’offre.
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Ménard, Sylvie. "L’Institut Saint-Antoine et la question de l’institutionnalisation des mineurs au Québec (1869-1950)." Globe 8, no. 2 (February 23, 2011): 73–90. http://dx.doi.org/10.7202/1000910ar.

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Abstract:
Cet article fait état de la place qu’occupe l’institutionnalisation dans les stratégies de contrôle de la délinquance juvénile au Québec entre les années 1869 et 1950. La décision de confier la gestion du réseau d’écoles de réforme et d’écoles d’industrie à des communautés religieuses dont le personnel est nombreux et peu coûteux s’avère profitable dans le contexte de la naissance de la Confédération et permet à la province de se placer à l’avant-garde canadienne en cette matière. La situation s’inverse au tournant des XIXe et XXe siècles, les législateurs québécois ne suivant que très lentement la tendance nord-américaine d’établir des tribunaux pour mineurs permettant l’implantation de mesures en milieu ouvert (probation, familles d’accueil, etc.). L’exemple de l’Institut Saint-Antoine pour garçons délinquants illustre cette évolution. Alors que l’école de réforme de Montréal est, lors de son ouverture, en phase avec la modernité des méthodes institutionnelles relatives aux mineurs, elle semble peu préparée au changement d’orientation du système de justice des mineurs institué par l’ouverture de la Cour des jeunes délinquants de Montréal en 1912.
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Duquette, Michel. "Facteurs internes et politique étrangère : la contribution canadienne à une réserve stratégique nord-américaine de l'énergie." Études internationales 31, no. 2 (April 12, 2005): 269–90. http://dx.doi.org/10.7202/704153ar.

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Abstract:
Cet article pose deux questions. D'abord, pourquoi et comment s'est opéré le virage d'une politique étrangère (libérale) et basée sur le principe de l'intégration nationale et territoriale accompagnée d'un effort de rayonnement international - la troisième voie -, vers une politique étrangère (conservatrice) d'inspiration pragmatique et commerciale, mise au service du rayonnement régional nord-américain ? Ensuite, quelle a été la place du secteur énergétique dans la mise en place du libre-échange nord-américain dans le cadre du traité canado-américain (ALÉ) de 1988, puis de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) de 1992 ? L'article fait ressortir l'importance des facteurs intérieurs dont la prééminence des traditions « privatisantes » qui triomphaient en Alberta et au Québec (provinces productrices) de même que le débat très vif qui se fait jour, surtout en Ontario (province consommatrice), et menace de renverser les Conservateurs en 1988. Aussi, le rôle de la réserve stratégique de l'énergie comme outil d'intéressement des États-Unis au principe de libre-échange, élément qui fut habilement utilisé par le Canada dans la nouvelle conjoncture, sera étudié. On y verra comment l'énergie devient le fer de lance de la stratégie d'exportation canadienne.
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Lelong, Benjamin, and Claude Lavoie. "Est-ce que le roseau commun exotique envahit les marais adjacents aux routes ?" Botanique 138, no. 1 (January 6, 2014): 13–19. http://dx.doi.org/10.7202/1021039ar.

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Abstract:
En Amérique du Nord, le roseau commun (Phragmites australis) représente une nuisance, car les marais envahis par l’haplotype exotique de cette espèce (haplotype M) possèdent une diversité végétale particulièrement faible. Au Québec, l’extension du réseau routier amorcée au début des années 1960 ainsi que l’asphaltage des routes ont facilité la propagation du roseau dans tout le sud de la province, la plante trouvant dans les fossés de drainage un habitat particulièrement propice à son établissement et sa croissance. Le roseau qui se propage en bordure d’une route reste-t-il dans l’emprise routière ou envahit-il tout marais traversé par le corridor routier ? Un système d’information géographique et des photographies aériennes historiques ont permis de cartographier les populations de roseaux présentes dans 14 marais adjacents au réseau autoroutier du sud du Québec. Le roseau exotique était présent dans 9 des 14 marais étudiés. L’analyse historique de l’invasion du roseau dans 3 marais montre que le processus d’invasion a commencé après la construction des autoroutes et qu’il a progressé ensuite de manière constante et rapide. Néanmoins, le roseau ne s’est pas toujours propagé des fossés de drainage de l’autoroute vers le marais adjacent. Il arrive parfois que le roseau s’installe d’abord au sein même du marais avant d’investir le fossé de drainage de l’autoroute voisine. Quoi qu’il en soit, empêcher l’établissement du roseau dans les fossés routiers à proximité des marais constitue une approche prudente de prévention des invasions.
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Papy, Jacques. "L’encadrement de l’échange de droits d’émission dans le marché réglementé du carbone au Québec sera-t-il efficace ? Enjeux, constats et prédictions." Revue générale de droit 44, no. 1 (September 3, 2014): 7–80. http://dx.doi.org/10.7202/1026398ar.

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Abstract:
Le 1er janvier 2012, le Québec a lancé, dans le cadre de la Western Climate Initiative, un système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (SPEDE), l’un des premiers systèmes du genre en Amérique du Nord. Le SPEDE est la clé de voûte de la politique de la province en matière de lutte contre les changements climatiques. Il appartient cependant à une catégorie d’instruments économiques de protection de l’environnement encore peu connue de la communauté juridique québécoise. Son étude paraît donc d’une grande actualité. L’article a pour objectif de proposer une première analyse des règles qui encadrent le SPEDE, à la lumière des enseignements de l’analyse économique du droit. L’analyse permet de dresser une nomenclature cohérente et intelligible des règles du SPEDE structurée autour de leur utilité dans l’échange de droits d’émission. Elle fait ainsi ressortir les stratégies de diversification de l’échange, d’institutionnalisation de ses modalités, ainsi que les enjeux de la surveillance du marché du carbone dans un contexte de fragmentation des autorités de tutelle.
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Locat, Jacques, and Guy Lefebvre. "Étude de la formation des sédiments fins glacio-lacustres du lac Barlow-Ojibway : le site d’Olga, Matagami, Québec." Géographie physique et Quaternaire 35, no. 1 (January 25, 2011): 93–103. http://dx.doi.org/10.7202/1000381ar.

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Abstract:
Le site choisi est situé à moins de 10 km au nord-est de Matagami, Québec, sur le Territoire de la Baie-James. Cet article résume les principales informations géologiques obtenues et insiste sur l’analyse détaillée des sédiments fins. Au site de la digue d’essai d’Olga, le dépôt est constitué, à la base, d’un complexe de till et de sable et gravier fluvio-glaciaires, d’un dépôt glacio-lacustre et lacustre comprenant une zone altérée au sommet recouvert d’une couche de matière organique. Le tout repose sur des roches métamorphiques et volcaniques de la province du Supérieur. Les sédiments fins glacio-lacustres comprennent des varves distales pouvant atteindre plus de 2,5 cm d'épaisseur à la base de la section. Les sédiments fins ont fait l’objet d’analyses minéralogiques et physico-chimiques détaillées. La minéralogie est dominée par les minéraux non phyllosilicatés et le complexe absorbant du sédiment est saturé en calcium. La teneur en eau moyenne varie de 53% à 74% dans les varves, mais peut atteindre 110% dans les couches foncées. La teneur en eau est légèrement au-dessus de la teneur en eau d’équilibre avec la pression des terres. L’étude illustre l’utilisation de l’épaisseur des couches et de la quantité de sédiments qu’elles contiennent dans l’analyse de la mise en place et du taux de sédimentation. Les taux de sédimentation et d’accumulation sont non linéaires dans le temps et ont varié, depuis le début de la formation du dépôt, de 2,7 cm/an à 0,8 cm/an et de 2,6 g/cm2/ an à 0,7 g/cm2 /an respectivement.
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Braën, André. "LES ENTENTES ADMINISTRATIVES EN MATIÈRE DE PÊCHERIES." Revue générale de droit 14, no. 2 (May 2, 2019): 309–33. http://dx.doi.org/10.7202/1059338ar.

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Abstract:
L’Acte de l’Amérique du Nord britannique confère au Parlement du Canada une compétence législative exclusive en matière de gestion et de conservation des pêcheries côtières et intérieures : cette compétence s’entend principalement de la gestion des ressources halieutiques et elle n’apparaît pas être absolue. En effet, il s’agit d’un pouvoir du Parlement dont l’exercice fut souvent contesté sur le plan judiciaire par les provinces; simplement parce qu’il met en cause le pouvoir fédéral exclusif de réglementer ce secteur, d’une part, et, d’autre part, les droits de propriété des provinces. C’est à la suite de décisions judiciaires sur le sujet que des ententes administratives ont été conclues entre les autorités fédérales et celles de quelques provinces. Règle générale, la conclusion de ces ententes a permis aux provinces qui en sont bénéficiaires d’appliquer certaines politiques en matière de gestion des pêcheries. Après un rappel des décisions judiciaires concernant l’étendue de la compétence fédérale en la matière et des droits provinciaux, l’auteur aborde l’étude du contenu de ces ententes ainsi que leur mécanisme d’application; l’étendue des pouvoirs délégués peut en effet varier d’une province à l’autre et l’auteur insiste particulièrement sur la spécificité de l’entente liant le Québec. Finalement, il s’interroge sur la validité des ententes actuelles sur un plan juridique.
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Cohen, Yolande. "Strategies Feministes." International Political Science Review 6, no. 3 (July 1985): 382–92. http://dx.doi.org/10.1177/019251218500600311.

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Abstract:
Quinze ans se sont écoulés depuis que les mouvements féministes ont fait leur apparition, surtout en Amérique du Nord et en Europe occidentale. Les événements qui ont eu lieu depuis ce moment-là nous poussent à faire l'analyse non seulement des changements dans les systèmes de représentation politique mais surtout des idées concernant le rôle social de la femme et ce que la société attend d'elle. Les mouvements féministes dans la province francophone du Québec et en France même ont beaucoup en commun quant à leurs conséquences sociales. On pourrait aussi les considérer comme typiques des mouvements de beaucoup d'autres pays sur les deux continents. Cette analyse nous mène à croire que nous assistons aujourd'hui à un processus de diversification et de morcellement des électorats, qui se traduit par une nouvelle prise en compte des intérêts des groupes qui les composent. Les “minorités” (femmes, mais aussi jeunes et groupes ethniques) ont trouvé d'autres moyens de s'affirmer qu'en s'affiliant à un parti politique. Le défi principal auquel font face les femmes au pouvoir et les partis qui les appuient est celui de proposer une vision politique globale.
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Courtois, Rehaume, Jean-Pierre Ouellet, André Gingras, Claude Dussault, Laurier Breton, and Jean Maltais. "Historical Changes and Current Distribution of Caribou, Rangifer tarandus, in Quebec." Canadian Field-Naturalist 117, no. 3 (July 1, 2003): 399. http://dx.doi.org/10.22621/cfn.v117i3.742.

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Abstract:
We examined published historical information, reports on aerial surveys conducted since 1953, and harvest data collected since 1971 to describe changes in the distribution and abundance of Caribou (Rangifer tarandus) in Québec. The southern limit of the Caribou distribution diminished considerably in the late 19th century, and the decline in numbers probably continued until the 1960s and 1970s east of the 62nd meridian. South of the 49th parallel, only four small populations still persist. Despite the fact that all Caribou of the province were assigned to the same sub-species (R. t. caribou), three ecotypes with specific habitats and behaviour are found. The Barren-Ground ecotype, the only migratory form, is found north of the 52nd parallel. This ecotype currently occupies ≈ 255 000 km2 in fall and winter, mainly in the ecological subzones of the forest tundra and the taiga. The Barren-Ground Caribou was characterized by a very low abundance from the end of the 19th century until the mid-1950s, but increased markedly thereafter reaching over a million individuals at the beginning of the 1990s. Populations of the Mountain ecotype have been identified in the southeastern and, possibly, in the northeastern parts of the province. The latter Mountain population is virtually unknown. The southeastern population is sedentary and uses mainly the boreal forest. This population has decreased over the last century and currently numbers only ≈ 140 individuals. Finally, the Forest-Dwelling ecotype is found discontinuously, mainly between the 49th and 55th parallels. Its current distribution covers ≈ 235 000 km2, mainly east of the 72nd meridian. This sedentary ecotype is found almost exclusively in the boreal forest, principally in areas with long forest fire cycles. Its abundance has also decreased over the years. Large Forest-Dwelling populations still persisted during the 1950s and 1960s, but they apparently disappeared. The current abundance is not known precisely, but based on density estimates and considering the current distribution, it probably does not exceed 3000 individuals. Current data are insufficient to identify precisely the causes of the population decline, although hunting seems to be an important proximal cause.Nous avons utilisé les données historiques publiées, les rapports d’inventaires aériens réalisés depuis 1953 et les statistiques de récolte sportive colligées depuis 1971 pour décrire les changements dans la répartition et l’abondance du Caribou (Rangifer tarandus) au Québec. La limite méridionale de l’aire de répartition a beaucoup diminué à la fin du 19e siècle et la régression s’est probablement poursuivie durant les années 1960 et 1970 à l’est du 62e méridien. Au sud du 49e parallèle, on ne retrouve plus que quatre petites populations. Bien que tous les caribous du Québec soient considérés appartenir à la même sous-espèce (R. t. caribou), on distingue trois écotypes fréquentant des milieux différents et arborant des comportements spécifiques. Au nord du 52e parallèle, on retrouve l’écotype Toundrique, lequel est migrateur. Ces Caribous se répartissent sur ≈ 255 000 km2 durant l’automne et l’hiver, principalement dans les sous-zones écologiques de la toundra forestière et de la taïga. Cet écotype était peu abondant entre la fin du 19e siècle et le milieu des années 1950, mais il s’est accru considérablement pour atteindre plus d’un million d’individus au début des années 1990. Une population de l’écotype Montagnard est présente au sud-est de la province et une autre existe possiblement au nord-est. Cette dernière n’est pas bien connue. Celle du sud-est utilise principalement la forêt boréale. Cette population sédentaire a diminué considérablement depuis une centaine d’années et elle ne compte plus qu’environ 140 individus. Finalement, l’écotype Forestier est présent de façon discontinue, principalement entre les 49e et 55e parallèles. Ces Caribous sont également sédentaires. On les retrouve presque exclusivement en forêt boréale, principalement là où le cycle des feux de forêt est long. Leur répartition actuelle couvre ≈ 234 000 km2, principalement à l’est du 72e méridien. D’importantes populations forestières existaient encore durant les années 1950 et 1960, mais elles semblent avoir disparu. L’abondance actuelle n’est pas connue mais elle pourrait difficilement dépasser 3000 individus si l’on se base sur les estimations de la densité et de l’aire de répartition. Les données disponibles sont insuffisantes pour identifier les causes exactes des diminutions d’effectifs bien que la chasse semble une cause proximale importante.
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Corrigan, David, Natasha Wodicka, Christopher McFarlane, Isabelle Lafrance, Deanne Van Rooyen, Daniel Bandyayera, and Carl Bilodeau. "Lithotectonic Framework of the Core Zone, Southeastern Churchill Province, Canada." Geoscience Canada 45, no. 1 (April 20, 2018): 1–24. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2018.45.128.

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Abstract:
The Core Zone, a broad region located between the Superior and North Atlantic cratons and predominantly underlain by Archean gneiss and granitoid rocks, remained until recently one of the less well known parts of the Canadian Shield. Previously thought to form part of the Archean Rae Craton, and later referred to as the Southeastern Churchill Province, it has been regarded as an ancient continental block trapped between the Paleoproterozoic Torngat and New Quebec orogens, with its relationships to the adjacent Superior and North Atlantic cratons remaining unresolved. The geochronological data presented herein suggest that the Archean evolution of the Core Zone was distinct from that in both the Superior and North Atlantic (Nain) cratons. Moreover, the Core Zone itself consists of at least three distinct lithotectonic entities with different evolutions, referred to herein as the George River, Mistinibi-Raude and Falcoz River blocks, that are separated by steeply-dipping, crustal-scale shear zones interpreted as paleosutures. Specifically, the George River Block consists of ca. 2.70 Ga supracrustal rocks and associated ca. 2.70–2.57 Ga intrusions. The Mistinibi-Raude Block consists of remnants of a ca. 2.37 Ga volcanic arc intruded by a ca. 2.32 Ga arc plutonic suite (Pallatin) and penecontemporaneous alkali plutons (Pelland and Nekuashu suites). It also hosts a coarse clastic cover sequence (the Hutte Sauvage Group) which contains detrital zircons provided from locally-derived, ca. 2.57–2.50 Ga, 2.37–2.32 Ga, and 2.10–2.08 Ga sources, with the youngest concordant grain dated at 1987 ± 7 Ma. The Falcoz River Block consists of ca. 2.89–2.80 Ga orthogneiss intruded by ca. 2.74–2.70 granite, tonalite, and granodiorite. At the western margin of the Core Zone, the George River Block and Kuujjuaq Domain may have been proximal by ca. 1.84 Ga as both appear to have been sutured by the 1.84–1.82 Ga De Pas Batholith, whereas at its eastern margin, the determination of metamorphic ages of ca. 1.85 to 1.80 Ga in the Falcoz River Block suggests protracted interaction with the adjacent Lac Lomier Complex during their amalgamation and suturing, but with a younger, ‘New Quebec’ overprint as well. The three crustal blocks forming the Core Zone add to a growing list of ‘exotic’ Archean to earliest Paleoproterozoic microcontinents and crustal slices that extend around the Superior Craton from the Grenville Front through Hudson Strait, across Hudson Bay and into Manitoba and Saskatchewan, in what was the Manikewan Ocean realm, which closed between ca. 1.83–1.80 Ga during the formation of supercontinent Nuna.RÉSUMÉLa Zone noyau, une vaste région située entre les cratons du Supérieur et de l’Atlantique Nord et reposant principalement sur des gneiss archéens et des roches granitiques, est demeurée jusqu’à récemment l’une des parties les moins bien connues du Bouclier canadien. Considérée auparavant comme faisant partie du craton archéen de Rae, puis comme la portion sud-est de la Province de Churchill, on l’a perçue comme un ancien bloc continental piégé entre les orogènes paléoprotérozoïques des Torngat et du Nouveau-Québec, ses relations avec les cratons supérieurs adjacents et de l’Atlantique Nord demeurant nébuleuses. Les données géochronologiques présentées ici permettent de penser que l’évolution archéenne de la Zone noyau a été différente de celle des cratons du Supérieur et de l’Atlantique Nord (Nain). De plus, la Zone noyau elle-même se compose d’au moins trois entités lithotectoniques distinctes avec des évolutions différentes, appelées ici les blocs de la rivière George, de Mistinibi-Raude et de la rivière Falcoz, lesquels sont séparées par des zones de cisaillement crustales à forte inclinaison, conçues comme des paléosutures. Plus précisément, le bloc de la rivière George est constitué de roches supracrustales d'env. 2,70 Ga, et d’intrusions connexes d'env. 2,70–2,57 Ga. Le bloc Mistinibi-Raude est constitué de vestiges d’un arc volcanique d'env. 2,37 Ga, recoupé par une suite plutonique d’arc d'env. 2,32 Ga (Pallatin) et de plutons alcalins péné-contemporains (suites Pelland et Nekuashu). Il contient également une séquence de couverture clastique grossière (le groupe Hutte Sauvage) renfermant des zircons détritiques de sources locales, âgés d'env. 2,57–2,50 Ga, 2,37–2,32 Ga et 2,10–2,08 Ga, le grain concordant le plus jeune étant âgé de 1987 ± 7 Ma. Le bloc de la rivière Falcoz est formé d’un orthogneiss âgé d'env. 2,89–2,80 Ga, recoupé par des intrusions de granite, tonalite et granodiorite âgées d'env. 2,74–2,70 Ga. À la marge ouest de la Zone noyau, le bloc de la rivière George et du domaine de Kuujjuaq peuvent avoir été proximaux il y a 1,84 Ga env., car les deux semblent avoir été suturés par le batholithe De Pas il y a environ 1,84–1,82 Ga, alors qu’à sa marge est, la détermination des datations métamorphiques de 1,85 à 1,80 Ga dans le bloc de la rivière Falcoz suggère une interaction prolongée avec le complexe adjacent du lac Lomier durant leur amalgamation et leur suture, mais affecté aussi d’une surimpression « Nouveau Québec » plus jeune. Les trois blocs crustaux formant la Zone noyau s’ajoutent à une liste croissante de micro-continents et d’écailles crustales « exotiques » archéennes à paléoprotérozoïques très précoces qui s’étalent autour du craton Supérieur depuis le front de Grenville jusqu’au Manitoba, à travers le détroit d’Hudson, la baie d’Hudson jusque dans le Manitoba et la Saskatchewan, là où s’étendait l’océan Manikewan, lequel s’est refermé il y a environ 1,83–1,80 Ga, pendant la formation du supercontinent Nuna.
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Routhier, Gilles. "Anita Aspirot, Par-delà le fleuve. Présence des soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire sur la Basse-Côte-Nord de la Province de Québec, Rimouski, Les Publications R.S.R., 2008, 354 p." Études d'histoire religieuse 76 (2010): 142. http://dx.doi.org/10.7202/044768ar.

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Raveneau, Jean. "Analyse morphologique, classification et protection des paysages : le cas de Charlevoix." Cahiers de géographie du Québec 21, no. 53-54 (April 12, 2005): 135–86. http://dx.doi.org/10.7202/021361ar.

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Abstract:
L'objectif de cette recherche est de trouver des méthodes d'analyse et de classification des paysages devant permettre l'application des articles de la Loi sur les biens culturels (Loi 2, 1972, Province de Québec) concernant la déclaration « d'arrondissements naturels ». La méthodologie proposée a été appliquée à la région de Charlevoix située à une centaine de km au nord-est de la ville de Québec. On montre d'abord que les « arrondissements naturels » décrits dans la loi devraient plutôt porter le nom « d'arrondissements culturels ». L'identification des portions de territoire pouvant être déclarés arrondissements naturels ou culturels implique une analyse préalable des paysages de l'ensemble d'une région. Trois dimensions doivent être considérées : les formes, le peuplement, la perception. Dans cet article on aborde uniquement le problème de l'étude des formes des paysages, c'est-à-dire l'analyse morphologique. Quelques méthodes modernes d'analyse des paysages sont passées en, revue. Elles comportent généralement trois phases : inventaire, classification et évaluation proprement dite en fonction de critères particuliers (récréation notamment). La région de Charlevoix se prête particulièrement bien à l'étude des paysages en raison de sa topographie contrastée, de l'ancienneté de son peuplement, de l'empreinte d'activités économiques diversifiées. On a d'abord procédé à une analyse visuelle comportant le relevé des limites visuelles, la classification des points de vue et le relevé des types d'itinéraires routiers. On a ensuite dressé un inventaire spatial et monté une matrice géographique d'informations comportant 70 variables relevées sur la base de 47 zones de travail. On a choisi des variables qui structurent l'image des paysages et qui en conditionnent l'évolution, à la fois dans l'espace et dans le temps. La matrice a été traitée simultanément selon des méthodes visuelles (méthode Bertin) et quantitatives (analyse factorielle). Ce traitement a fait ressortir l'influence structurante du relief, de l'ancienneté et de la densité du peuplement, de l'importance du patrimoine historique. Quatre grands ensembles géographiques ont ainsi été dégagés, chacun comportant plusieurs sous-ensembles : les zones montagneuses sans population, les zones de peuplement récent du plateau, les vallées et leurs rebords, le littoral. Une seconde classification porte spécifiquement sur les variables pouvant permettre de définir le « potentiel culturel ». Elle conduit à une hiérarchisation des zones de Charlevoix en fonction de leur intérêt plus ou moins grand pour une désignation éventuelle comme arrondissement « naturel » (ou culturel). Cette classification est complétée par l'identification des diverses formes de pollution des paysages. La principale menace de dégradation des paysages provient des poussées d'urbanisation anarchique à la périphérie de Baie-Saint-Paul et La Malbaie. En conclusion il apparaît que la notion même d'arrondissement culturel ne permet pas de répondre aux impératifs de protection et de mise en valeur des paysages. Il faut plutôt penser en termes de développement culturel global impliquant des actions d'intensité différente selon les types de paysages et les dangers de dégradation les affectant.
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von Hlatky, Stéfanie, and Jessica N. Trisko. "Sharing the Burden of the Border: Layered Security Co-operation and the Canada–US Frontier." Canadian Journal of Political Science 45, no. 1 (March 2012): 63–88. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423911000928.

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Abstract:
Abstract.Effectively managing the Canada–US border has emerged as a major security challenge post-9/11. Burden-sharing theories suggest that the United States would take the lead on border security due to its hegemonic role in ensuring North American security, while smaller nations such as Canada enjoy a free ride. We refute the free-rider hypothesis and propose an approach which accounts for the differentiated concerns held by contiguous states. By dedicating sizeable resources to the issue of border security and by appealing to advantageous negotiation strategies, Ottawa has leveraged its position as a secondary state vis-à-vis the United States. Efforts employed by the province of Quebec have bolstered Canada's relative influence in this issue area. We argue that Quebec and Ottawa perceived and acted on complementary interests which empowered the Canadian government to respond more forcefully to US-driven border security measures after 9/11. We conclude with alternative models to border security management, as well the practical implications of our argument.Résumé.Un des défis majeurs depuis le 11 septembre 2001 concerne la gestion de la frontière entre le Canada et les États-Unis. Les théories sur le partage du fardeau supposent que les États-Unis sont l'acteur dominant dans l'élaboration des politiques frontalières, assurant la sécurité du continent nord-américain. En contrepartie, les états secondaires, comme le Canada, se voient souvent attribuer le rôle du passager clandestin dans ces interactions. Cet article porte sur le partage du fardeau entre le Canada et les États-Unis en ce qui a trait à la sécurité frontalière. Nous réfutons l'hypothèse du passager clandestin en proposant une approche qui prend compte des préoccupations distinctes des deux états voisins. En investissant d'importantes ressources pour la gestion de la frontière et en appliquant des stratégies de négociations avantageuses, Ottawa a su surmonter son statut de puissance moyenne face aux États-Unis. Le Québec a contribué au renforcement de la position canadienne en agissant de concert avec Ottawa, puisque les deux paliers poursuivaient des intérêts complémentaires. Le résultat de cette coopération est une riposte cohérente et soutenue démontrée par le gouvernement canadien face aux mesures de sécurité initiées par les États-Unis après le 11 septembre. Enfin, nous discutons également des implications pratiques de notre argument en comparant les différents modèles dans la litérature portant sur la gestion de la sécurité frontalière.
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Clowes, Ron M. "Logan Medallist 5. Geophysics and Geology: An Essential Combination Illustrated by LITHOPROBE Interpretations–Part 2, Exploration Examples." Geoscience Canada 44, no. 4 (December 19, 2017): 135–80. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2017.44.125.

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Abstract:
Lithoprobe (1984–2005), Canada’s national, collaborative, multidisciplinary, Earth Science research project, investigated the structure and evolution of the Canadian landmass and its margins. It was a highly successful project that redefined the nature of Earth science research in Canada. One of many contributions deriving from the project was the demonstration by example that Earth scientists from geophysics and geology, including all applicable sub-disciplines within these general study areas, must work together to achieve thorough and comprehensive interpretations of all available data sets. In Part 1, this statement was exemplified through studies involving lithospheric structures. In Part 2, it is exemplified by summarizing interpretations from six exploration-related studies derived from journal publications. In the first example, subsurface structures associated with the Guichon Creek batholith in south-central British Columbia, which hosts porphyry copper and molybdenum deposits, are better defined and related to different geological phases of the batholith. Reprocessed seismic reflection data and 2.5-D and 3-D inversions of magnetic and gravity data are combined with detailed geological mapping and drillhole information to generate the revised and improved subsurface interpretation. Research around the Bell Allard volcanogenic massive sulphide deposit in the Matagami region of northern Quebec provides the second example. A seismic reflection line over the deposit shortly after it was discovered by drilling, aided by core and geophysical logs, was acquired to test whether the deposit could be imaged. Direct detection of the ore body from the seismic section would be difficult if its location were not already known; however, structural characteristics that can be tied to lithologies from boreholes and logs were well identified. Nickel deposits and associated structures in the Thompson belt at the western limit of the Superior Province in northern Manitoba were the focus of seismic and electromagnetic (EM) studies combined with geology and physical property measurements. The combined seismic/EM image indicates that the rocks of the prospective Ospwagan Group, which have low resistivity, extend southeastward beneath the Archean gneiss and that structural culminations control the subsurface geometry of the Ospwagan Group. The Sudbury structure in Ontario is famous for its nickel deposits, the largest in the world, which formed as the result of a catastrophic meteorite impact. To help reconcile some of the enigmas and apparent contradictions surrounding studies of the structure and to develop more effective geophysical techniques to locate new deposits, Lithoprobe partnered with industry to carry out geophysical surveys combined with the extensive geological information available. A revised structural model for the Sudbury structure was generated and a 3-D seismic reflection survey identified a nickel deposit, known from drilling results, prior to any mine development. The Athabasca Basin of northwestern Saskatchewan and northeastern Alberta is one of the world’s most prolific producers of uranium from its characteristically high-grade unconformity-type deposits and is the only current uranium producer in Canada. An extensive database of geology, drillhole data and physical properties exists. Working with industry collaborators, Lithoprobe demonstrated the value of high-resolution seismic for imaging the unconformity and faults associated with the deposits. The final example involves a unique seismic reflection experiment to image the diamondiferous Snap Lake kimberlite dyke in the Slave Province of the Northwest Territories. The opportunity to study geological samples of the kimberlite dyke and surrounding rocks and to ground-truth the seismic results with drillhole data made available by the two industry collaborators enabled a case history study that was highly successful.RÉSUMÉLithoprobe (1984-2005), ce projet de recherche pancanadien, multidisciplinaire et concerté en sciences de la Terre, a étudié la structure et l'évolution de la croûte continentale canadienne et de ses marges. Ça a été un projet très réussi et qui a redéfini la nature de la recherche en sciences de la Terre au Canada. L'une des nombreuses retombées de ce projet a démontré par l'exemple que les spécialistes des sciences de la Terre en géophysique et en géologie, y compris toutes les sous-disciplines applicables dans ces domaines d'étude généraux, doivent travailler de concert afin de parvenir à une interprétation exhaustive de tous les ensembles de données disponibles. Dans la partie 1, cette approche s'est concrétisée par des études portant sur les structures lithosphériques. Dans la partie 2, elle a produit un résumé des interprétations tirées de six études liées à l'exploration à partir de publications dans des revues scientifiques. Dans le premier exemple, les structures souterraines associées au batholite du ruisseau Guichon, dans le centre-sud de la Colombie-Britannique, et qui renferme des gisements porphyriques de cuivre et de molybdène, sont maintenant mieux définies et mieux reliées aux différentes phases géologiques du batholite. Un retraitement des données de sismique réflexion, et d’inversion magnétique et gravimétrique 2,5-D et 3-D combiné à une cartographie géologique détaillée et à des données de forage ont permis une interprétation révisée et améliorée du de subsurface. La recherche autour du gisement de sulfures massifs volcanogéniques de Bell Allard de la région de Matagami, dans le nord du Québec, est un deuxième exemple. Un levé de sismique réflexion réalisé au-dessus du gisement, peu après sa découverte par forage, couplé avec des diagraphies géophysiques et de carottes, a été réalisé pour vérifier si l'ensemble pouvait donner une image du gisement. La détection directe du gisement de minerai à partir de la coupe sismique serait difficile si son emplacement n'était pas déjà connu; cependant, les caractéristiques structurales qui peuvent être liées aux lithologies déduites des forages et des diagraphies ont été bien définies. Les gisements de nickel et les structures qui y sont reliées dans la bande de Thompson, à la limite ouest de la province du Supérieur, dans le nord du Manitoba, ont fait l'objet d'études sismiques et électromagnétiques (EM), combinés à des mesures de caractéristiques géologiques et physiques. L'image sismique/EM combinée indique que les roches du groupe d’intérêt d’Ospwagan, lesquelles ont une résistivité faible, s'étendent vers le sud-est sous le gneiss archéen et, les culminations structurales contrôlent la géométrie souterraine du groupe d’Ospwagan. La structure de Sudbury, en Ontario, est réputée pour ses gisements de nickel, les plus importants au monde, lesquels se sont formés à la suite d'un impact météoritique catastrophique. Pour aider à comprendre certaines des énigmes et résoudre d’apparentes contradictions entourant les études de la structure, et pour développer des techniques géophysiques plus efficaces afin de localiser de nouveaux gisements, Lithoprobe s'est associé à l'entreprise privée pour réaliser des levés géophysiques, et les comparer aux très nombreuses informations géologiques disponibles. Une révision du modèle structural du gisement de Sudbury, ajouté à un levé sismique réflexion tridimensionnelle, ont permis de circonscrire un gisement de nickel, avant tout autre travail de développement minier. Le bassin de l'Athabasca, dans le nord-ouest de la Saskatchewan et le nord-est de l'Alberta, est l'un des producteurs d'uranium les plus prolifiques au monde provenant de gisements à haute teneur de type discordant, et est le seul producteur d'uranium au Canada. Une volumineuse base de données sur la géologie, les forages et les propriétés physiques est disponible. En collaboration avec des entreprises privées, Lithoprobe a démontré la valeur de la sismique à haute résolution pour l'imagerie de la discordance et des failles associées aux gisements. Le dernier exemple est celui d'une expérience de sismique réflexion unique visant à représenter le dyke de kimberlite diamantifère du lac Snap dans la province des Esclaves, dans les Territoires du Nord-Ouest. L'occasion d'étudier des échantillons géologiques du dyke de kimberlite, et des roches environnantes, et de valider les résultats sismiques à l'aide des données de forage mises à disposition par les deux partenaires privés, a permis une étude de cas très fructueuse.
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Carbasse, Renaud. "Les défis de la transition numérique dans un petit marché : le cas de la presse francophone québécoise." Recherches en Communication 44 (June 9, 2017). http://dx.doi.org/10.14428/rec.v44i44.48003.

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L'accélération de la transition numérique dans secteur de la presse se pose de manière spécifique pour les marchés de petite taille dans lesquels le bassin de lecteurs et d'annonceurs ne permet pas de compenser efficacement les pertes de revenus observées pour les plateformes traditionnelles, ni garantir une viabilité des activités numériques. En nous basant sur les données disponibles, nous faisons le point sur les spécificités du marché de la presse écrite quotidienne au Québec. Chaque groupe cherche à capitaliser en ligne sur des savoir-faire, modèles d'affaires et des positionnements éditoriaux antérieurs dans une situation où le déclin du lectorat survient plus tardivement et à un rythme plus lent qu'ailleurs en Amérique du nord. Les enjeux posés par la valorisation de l'offre d'information nous amènent à envisager les implications pour la production de contenus originaux francophones à l'échelle de la province.
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Lemer-Fleury, Alice. "Constitutionnalisme et royalisme : la transposition du modèle politique britannique et la diffusion de la propagande impériale en Amérique du Nord britannique (c. 1783-1815)." Le Monde français du dix-huitième siècle 4, no. 1 (September 10, 2019). http://dx.doi.org/10.5206/mfds-ecfw.v4i1.8280.

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Dans le contexte post Révolution américaine, cet article s'intéresse à la diffusion du concept de liberté moderne (prônant les valeurs du constitutionnalisme britannique, de propriété, et d’accumulation des richesses) et des doctrines conservatrices et royalistes entre la Grande-Bretagne et ses colonies canadiennes. Avec l’arrivée massive des Loyalistes, qui fuyaient la Révolution et le républicanisme américain, le gouvernement britannique accepta de réformer le mode de gouvernance de la province de Québec et d’y établir des institutions inspirées de la Grande-Bretagne, en dotant notamment le Haut et le Bas-Canada d’assemblées représentatives. A travers l’étude des débats sur la réforme constitutionnelle de 1791, montre comment les idéaux de la liberté anglaise et du constitutionnalisme britannique se sont répondus dans les demandes de réformes des colons en Amérique du Nord et dans le débat métropolitain sur les colonies canadiennes. Alors que la transposition du modèle politique britannique, bien que tronqué, à travers l’Acte du Canada permit à la Grande-Bretagne d’assurer qu’elle propageait les principes libéraux de son « heureuse constitution » outre-Atlantique, l’analyse des échanges entre les officiels coloniaux et le Secrétariat d’Etat chargé des colonies montrera comment la métropole diffusa sa propagande « libérale » et royaliste dans les provinces canadiennes. Néanmoins, la transposition, même limitée, des idées métropolitaines en matière de constitutionnalisme devait amener son lot de confrontations. Ainsi, on étudiera comment, dès les années 1800, la diffusion du parlementarisme britannique permit aux colons, et notamment aux francophones du Bas-Canada, de s’approprier un cadre idéologique qui allait leur permettre de remettre en question l’autoritarisme des institutions coloniales et mener, à terme, aux rebellions des décennies suivantes.
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Deirdre, Meintel. "Ethnicité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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Childhood Studies, Journal of. "Appel de soumissions - L’apprentissage professionnel innovant en éducation à la petite enfance : inspirer l’espoir et l’action." Journal of Childhood Studies 41, no. 3 (December 22, 2016). http://dx.doi.org/10.18357/jcs.v41i3.16400.

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<p><strong>Rédacteurs invités: Joanne Lehrer (Université du Québec en Outaouais), Christine Massing (Université de Regina), Scott Hughes (Université Mount Royal), Alaina Roach O’Keefe (Université de l’Île-du-Prince-Édouard)</strong></p><p><strong></strong>Non seulement l’apprentissage professionnel est-il considéré comme essentiel à l’amélioration de la qualité éducative et comme soutien à l’apprentissage et au développement des enfants (par exemple, Lazarri <em>et al.</em>, 2013, Vandenbroeck <em>et al</em>., 2016), mais certains éléments de la formation initiale et continue ont été identifiés comme critiques pour transformer les identités professionnelles et la pratique des éducatrices (en SGÉ) et des enseignantes (au préscolaire). Par exemple, la réflexion critique et soutenue (Thomas et Packer, 2013), les expériences d’apprentissage ciblant des équipes entières (Vangrieken <em>et al</em>, 2016), les pratiques collaboratives qui visent le pouvoir d’agir des praticiennes (Helterbran et Fennimore, 2004) et la direction (Dolmer <em>et al., </em>2008) sont toutes considérées comme des moyens efficaces afin de soutenir l’apprentissage professionnel.</p><p>Bien qu’il semble y avoir consensus dans les écrits sur <em>ce qui doit être fait</em>, et même sur <em>la façon dont cela devrait être fait</em>, de nombreuses contraintes empêchent la mise en œuvre et le maintien d’un système d’apprentissage professionnel durable et transformationnel en éducation à la petite enfance. Vandenbroeck et ses collaborateurs (2016) vont au-delà de l’accent mis sur les individus et les équipes en identifiant deux autres niveaux nécessaires pour des systèmes compétents d’apprentissage professionnel : des partenariats entre les programmes locaux de l’éducation à la petite enfance et les institutions sociales, culturelles et éducatives (collèges et universités); et la gouvernance en matière de vision, de finances et de suivi. Dans le contexte canadien, la <em>Fédération canadienne des services de garde à l’enfance</em> a également souligné l’importance d’une stratégie cohérente visant à renforcer la main-d’œuvre en services de garde éducatifs (CCCF, 2016). Toutefois, l’éducation à la petite enfance au Canada relève des gouvernements provinciaux et territoriaux. Par conséquent, les conditions, les règlements, les exigences de certification, les programmes et les systèmes d’éducation varient considérablement d’une province ou d’un territoire à l’autre. Les exigences en matière d’éducation pour la qualification, par exemple, peuvent comprendre une formation non formelle (dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut), une formation de courte durée, un certificat d’un an ou un diplôme de deux ans. Cela complique les efforts pour définir qui est le professionnel de la petite enfance et quelles sont les possibilités constitutives de l’apprentissage professionnel (Prochner <em>et al</em>., 2016). Bien que ces disparités puissent entraver l’élaboration d’une stratégie cohérente, Campbell et ses collaborateurs (2016) ont récemment affirmé que l’on pourrait approfondir les apprentissages, en partageant et en appréciant la riche diversité des approches en matière d’apprentissage professionnel, à la fois au sein des provinces et des territoires et intra provinces et territoires. De plus, des exemples provenant d’autres pays permettraient d’élargir la discussion et d’élargir notre compréhension des possibilités (Vandenboreock <em>et al</em>., 2016).</p><p>Ce numéro spécial est donc consacré aux partages d’histoires d’espoir et d’actions concertées, reliant la théorie à la pratique. Nous attendons des propositions canadiennes et internationales liées aux pratiques d’apprentissage professionnel qui s’étendent au-delà des programmes individuels, mettant en vedette des partenariats et des efforts de mobilisation communautaire à l’intérieur et à travers différents contextes éducatifs liés à la petite enfance (Centres de la Petite Enfance, maternelle, halte-garderie, etc.) et en lien avec diverses thématiques : philosophiques, pratiques, critiques, transformatrices, personnelles et d’espoir. Chaque soumission répondra à une ou à plusieurs des questions clés, y compris, mais sans s’y limiter à :</p><ul><li>Comment conceptualiser l’apprentissage professionnel en éducation à la petite enfance?</li><li>Comment établir et maintenir des partenariats efficaces pour favoriser l’apprentissage professionnel?</li><li>Quelles stratégies de mobilisation communautaire transformatrice pourraient être partagées?</li><li>Comment les stratégies novatrices peuvent-elles être appliquées à une plus grande échelle?</li><li>Comment les pratiques d’évaluation et d’apprentissage professionnelles peuvent-elles être perturbées?</li><li>Quelle histoire de l’apprentissage professionnel avez-vous besoin de (ou voulez-vous) raconter?</li><li>Comment votre communauté a-t-elle été transformée par une activité, une pratique ou un évènement ou particuliers?</li><li>Comment la vie et l’avenir des enfants peuvent-ils être façonnés positivement par l’engagement dans les partenariats et la mobilisation?</li><li>Où pourrions-nous être dans 5, 10 ou 15 ans?</li></ul><p>Nous accepterons des soumissions dans des formats multiples, y compris des articles de recherche, des articles théoriques, des pièces multimédias, des œuvres d’art, des recensions de livres, etc. Ils peuvent être présentés en anglais, en français ou dans toute langue autochtone canadienne reconnue.</p><p>La date limite pour les soumissions est fixée au 1<sup>er</sup> aout 2017.</p><p> </p><p>References</p><p>Campbell, C., Osmond-Johnson, P., Faubert, B., Zeichner, K., Hobbs-Johnson, A. with S. Brown, P. DaCosta, A. Hales, L. Kuehn, J. Sohn, &amp; K. Steffensen (2016). <em>The state of educators’ professional learning in Canada</em>. Oxford, OH: Learning Forward.</p><p>Canadian Child Care Foundation [CCCF], (2016). <em>An Early Learning and Child Care Framework for Canada’s Children</em>. Retrieved from: http://www.cccf-fcsge.ca/wp-content/uploads/CCCF_Framework-ENG.pdf</p><p>Colmer, K., Waniganayake, M. &amp; Field, L. (2014). Leading professional learning in early childhood centres: who are the educational leaders<em>?, Australasian Journal of Early Childhood</em>, 39(4), 103-113.</p><p>Helterbran, V.R. &amp; Fennimore, B.S. (2004). Early childhood professional development: Building from a base of teacher investigation. <em>Early Childhood Education Journal, 31</em>(4), 267-271.</p><p>Lazarri, A., Picchio, M., &amp; Musatti, T. (2013). Sustaining ECEC quality through continuing professional development: systemic approaches to practitioners’ professionalization in the Italian context. <em>Early Years: An International Research Journal, 33</em>(2), 133-145.</p><p>Munton, T., Mooney, A., Moss, P., Petrie, P., Calrk, A., Woolner, J. et al., (2002). <em>Research on ratios, group size, and staff qualifications and training in early years and childcare settings</em>. London: University of London.</p><p>Penn, H. (2009). <em>Early childhood education and care: Key lessons from research for policy makers</em>. Brussels: Nesse.</p><p>Prochner, L., Cleghorn, A., Kirova, A., &amp; Massing, C. (2016). <em>Teacher education in diverse settings: Making space for intersecting worldviews</em>. Rotterdam, The Netherlands: Sense Publishers.</p><p>Thomas, S., &amp; Packer, D. S. (2013). A Reflective Teaching Road Map for Pre-service and Novice Early Childhood Educators. <em>International Journal of Early Childhood Special Education</em>, <em>5</em>(1), 1-14.</p><p>Vandenbroeck, M., Peeters, J., Urban, M. &amp; Lazzari, A. (2016). Introduction. In M. Vandenbroeck, M. Urban &amp; J. Peeters (Eds.) <em>Pathways to Professionalism in Early Childhood Education and Care</em>, (pp. 1-14). London: Routledge.</p><p>Vangrieken, K., Dochy, F., &amp; Raes, E. (2016). Team learning in teacher teams: team entitativity as a bridge between teams-in-theory and teams-in-practice. <em>European Journal Of Psychology Of Education - EJPE (Springer Science &amp; Business Media B.V.)</em>, <em>31</em>(3), 275-298. doi:10.1007/s10212-015-0279-0</p>
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