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Journal articles on the topic 'Peuples autochtones - Territoire'

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Martel, Erik. "Droit, territoire et gouvernance des peuples autochtones." Canadian Journal of Political Science 39, no. 3 (2006): 715–17. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423906369971.

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Abstract:
Droit, territoire et gouvernance des peuples autochtones., OTIS, Ghislain (sous la direction de), Québec : Les Presses de l'Université Laval, 2004, 197p.Les relations entre les peuples autochtones et les pouvoirs politiques canadiens n'ont pas toujours été—et ne sont pas forcément aujourd'hui—salutaires. Historiquement, une litanie de conflits et d'interminables procès attestent que le gouvernement fédéral a souvent fait preuve d'une profonde incompréhension envers les revendications et les pratiques ancestrales des Premières nations. Malgré des séries d'événements regrettables, le gouvernement canadien semble aujourd'hui faire preuve d'une volonté politique visant à apporter des changements de fond dans l'état de ses relations avec les peuples autochtones, ainsi qu'une amélioration de leurs conditions de vie. Depuis le rapatriement de la constitution et avec l'adoption de la Loi constitutionnelle de 1982, plus précisément de son article 35 qui assure une reconnaissance des droits des peuples autochtones, d'autres événements ont renforcé cette perception de volonté politique. Notons d'une part la publication du rapport final de la Commission royale sur les peuples autochtones, publié en novembre 1996 et présentant une série d'environ 440 recommandations qui ont pour objectif une modification manifeste des relations entre les Autochtones, les allochtones et le gouvernement; et d'autre part celle du Guide de la politique fédérale sur l'autonomie gouvernementale des Autochtones, qui propose la création d'un partenariat historique permettant la négociation d'ententes visant l'autonomie gouvernementale.
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Otis, Ghislain. "Territorialité, personnalité et gouvernance autochtone." Le droit sans la loi? 47, no. 4 (2005): 781–814. http://dx.doi.org/10.7202/043911ar.

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Abstract:
Dans cette brève étude, l’auteur s’attache à démontrer qu’il faut revoir la place du territoire dans la mise en oeuvre de l’autonomie gouvernementale autochtone. Il analyse, dans la première partie du texte, les conditions d’émergence de formes territoriales et non territoriales (personnelles) d’organisation du pouvoir dans les États pluricommunautaires ou multinationaux. Il se penche ensuite, dans la seconde partie, sur le rôle que devrait jouer chacun de ces modèles dans la gouvernance autochtone au Canada. Partant du constat que l’enchevêtrement spatial des populations allochtones et autochtones s’inscrit durablement dans l’évolution démographique du Québec et du Canada, l’auteur avance qu’il est devenu impérieux de dépasser la territorialité sans la renier pour aménager l’espace constitutionnel nécessaire à l’autonomie politique autochtone. Pour la majorité des peuples autochtones, la terre et ses ressources constitueront le support de compétences gouvernementales se traduisant par un contrôle de la terre et des rapports entre les personnes et la terre. En revanche, une obédience stricte aux diktats de la territorialité pourrait créer une impasse préjudiciable à la capacité des peuples autochtones de se gouverner, surtout lorsqu’un nombre significatif de leurs membres vivent en dehors du territoire communautaire ou encore dans le cas des communautés qui n’ont pas de territoire propre et qui ne pourront, de manière réaliste, se voir reconnaître des droits exclusifs sur des terres à court terme. Pour certaines de ces communautés, le règlement de la question territoriale pourrait ne pas suffire à mettre fin à leur dispersion minoritaire en milieu allochtone de sorte que, dans ce cas, les compétences personnelles plutôt que territoriales s’avéreront une solution permanente. L’auteur fait enfin valoir que lorsque les non-membres vivant en territoire autochtone ne jouissent pas de tous les droits politiques inhérents à la citoyenneté canadienne, le principe de personnalité pourrait s’appliquer de manière à soustraire ces non-membres à l’application des certaines lois autochtones n’influant pas sur le contrôle autochtone de la terre. Le principe de personnalité viendrait ici conforter la légitimité démocratique du pouvoir autochtone et faciliter la coexistence harmonieuse des populations sans compromettre la mainmise des peuples autochtones sur l’exercice de leurs droits historiques.
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Farget1, Doris. "Colonialisme et pollution environnementale." Criminologie 49, no. 2 (2016): 95–114. http://dx.doi.org/10.7202/1038418ar.

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Abstract:
Sachant que la contamination de l’environnement altère, limite ou élimine l’accès à certains domaines utilisés ou revendiqués par des peuples autochtones, notamment le territoire, la faune et la flore, quels sont les effets de la pollution de l’environnement sur les droits de ces peuples ? Dans le cadre de cet article, nous soutenons l’idée selon laquelle les effets de la pollution environnementale prolongent ou reproduisent ceux du colonialisme sur le plan des droits reconnus et de la normativité autochtone. C’est à travers cette lunette que nous analysons l’exercice ou l’accès à certains droits reconnus aux peuples autochtones dans un contexte de contamination environnementale, puis que nous analysons le type d’effet que celle-ci produit.
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Doran,, Anne. "Le rêve et la forêt. Histoires de chamanes nabesna." Canadian Journal of Political Science 40, no. 3 (2007): 784–87. http://dx.doi.org/10.1017/s000842390707093x.

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Abstract:
Le rêve et la forêt. Histoires de chamanes nabesna, Guédon, Anne-Marie, PUL, 2005, 616 pages.Ce livre est le fruit d'enquêtes faites par l'auteure depuis 1968 auprès des Nabesna, un peuple autochtone de langue déné situé à la frontière entre le Yukon et l'Alaska, au centre d'un territoire habité par les Athapaskans (Dénés) septentrionaux dont ils se rapprochent par la culture et la langue. Sa connaissance profonde de la culture des Nabesna prend constamment appui sur les cultures des peuples autochtones environnants pour s'en démarquer ou s'y comparer, ce qui fait que son objet est beaucoup plus large que la seule culture nabesna et rejoint tout le monde athapascan.
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Harhoff, Frederik. "The Status of Indigenous Peoples under International Law: Greenland and the Right to Self-Determination." Canadian Yearbook of international Law/Annuaire canadien de droit international 32 (1995): 243–57. http://dx.doi.org/10.1017/s0069005800005798.

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Abstract:
SommaireL'autodétermination des peuples autochtones suscite la controverse en droit international contemporain depuis que le processus de décolonisation s'est achevé, à la fin des années 1960. Parce qu’ils craignaient avant tout des désordres nationaux, de nombreux pays ont refusé de reconnaître que les peuples autochtones ont le droit de se séparer du territoire national et d'obtenir leur indépendance. Cependant, même la reconnaissance d'un droit moins vaste, soit un droit de recevoir un statut spécial et d'obtenir l'autonomie politique dans le cadre des frontières étatiques existantes, demeure une question litigieuse, car aucune définition claire des bénéficiaires et de la substance de ces droits ne peut être établie. De toute façon, la disparité des conditions politiques, économiques, sociales et climatiques dans lesquelles vivent les peuples autochtones du monde entier rend futile la création d'un seul et unique concept d'autodétermination qui s'appliquerait au monde entier. Pour sortir de cette impasse, on propose d'adopter une approche procédurale, au lieu d'essayer de fixer ces questions dans des termes juridiques stricts.Le fait de qualifier le concept d'autodétermination de processus, au lieu de le décrire comme étant une série de règles exactes et préétablies, a pour avantage d'apporter un élément de flexibilité, car il permet aux deux parties, c'est-à-dire les États et les peuples autochtones, de trouver des appuis pour défendre leurs intérêts et d'imaginer une solution viable qui tienne compte des circonstances particulières de chaque cas. Mais toutes les parties concernées devraient tout d'abord accepter trois conditions préalables:(1) Le droit de sécession immédiate et d'indépendance complète, en tant qu'aspect du droit à l'autodétermination, devrait être réservé aux peuples autochtones des territoires d'outre-mer.(2) Les États ont le devoir de favoriser l'autonomie de leurs peuples autochtones et le fardeau de prouver qu 'ih offrent la plus grande autonomie possible aux peuples autochtones vivant sur leurs territoires.(3) Une fois que des ententes relatives à l'autonomie ont été conclues, les États ne peuvent pas les révoquer, les abréger ou les modifier unilatéralement.L'auteur de cette note examine ensuite le régime d'autonomie du Groenland et conclut que ce régime semble satisfaire aux critères énoncés, bien que la question du statut actuel du Groenland (et des îles Faroe) au sein du royaume danois demeure incertaine sur le plan constitutionnel. Le régime d'autonomie implique un transfert irrévocable des pouvoirs législatifs et administratifs des autorités danoùes aux autorités du Groenland, ce qui a pour effet de créer un régime juridique indépendant au Groenland. Par ailleurs, il est entendu que le régime d'autonomie du Groenland permet d'établir un système judiciaire indépendant, si les tribunaux danois du Groenland ne reconnaissent pas la validité de la Loi d'autonomie du Groenland.
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Dorais, Louis-Jacques. "Être Inuk au Québec, être Corse en France. Identités autochtones en contexte francophone." Globe 8, no. 1 (2011): 49–67. http://dx.doi.org/10.7202/1000894ar.

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Abstract:
Qu’y a-t-il de commun entre les Inuit du Nunavik (Arctique québécois) et les Corses? Peu de choses a priori, hormis leur statut de peuples autochtones (c’est-à-dire premiers arrivés sur leur terre ancestrale) possédant une langue et une culture spécifiques, intégrés à des États-nations à majorité francophone, le Québec et la France. La comparaison montre cependant que chacun de ces peuples se rattache à un territoire qui lui est propre et dont il aimerait contrôler le développement, et chacun possède aussi une forte conscience de ses particularismes culturels et linguistiques. La description de leurs situations respectives montre que le fait de constituer une minorité autochtone en milieu francophone lui-même minoritaire, comme c’est le cas au Québec, facilite peut-être la préservation des particularismes identitaires.
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Barros*, Marcelo. "Le sanctuaire de l’Amour au coeur du territoire. Le territoire et le sacré dans la tradition judéo-chrétienne1." Thème 16, no. 1 (2008): 25–38. http://dx.doi.org/10.7202/019183ar.

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Abstract:
Résumé La tradition biblique à propos de la terre est ici relue à partir des enjeux environnementaux et des luttes des paysans et des peuples autochtones pour l’accès à celle-ci vue, non plus comme simple propriété et objet de dispute socio-économique, mais d’abord comme don et « sacrement » de la maternité divine. Les cultures du Proche-Orient ancien liaient le rapport au territoire au culte du dieu séjournant dans le sanctuaire du lieu. L’auteur retrace alors l’itinéraire singulier du peuple hébreu : son habitation d’une terre qui reste toujours promise, et son rapport à Dieu impliquant l’instauration de la justice. Dans le Deuxième Testament, le Christ constitue l’héritage promis, non comme substitut de la terre, mais comme « porte » et « pasteur » vers le Royaume, vers « un ciel nouveau et une terre nouvelle où habitera la justice » (2 P 3, 13). La conclusion dégage, pour le contexte actuel, quelques implications libératrices d’un lien resserré autrement entre le territoire et le sacré.
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Hudon, Solanges. "Conjoncture démographique des Innus du Québec, 1973 à 1993." Cahiers québécois de démographie 28, no. 1-2 (2004): 237–69. http://dx.doi.org/10.7202/010266ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Les Innus sont l'un des onze peuples autochtones qui vivent au Québec. Leur territoire ancestral couvre les régions actuelles du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Basse et de la Haute Côte-Nord jusqu'aux limites des territoires inuit et cri, dans le nord du Québec. Comment la population innue inscrite au Registre des Indiens et vivant dans les réserves de ce territoire a-t-elle évolué entre 1973 et 1993? Comparativement à la population québécoise, quel profil global présente-t-elle? À partir des données corrigées du Registre et des données des services médicaux de Santé et Bien-être social Canada, l'auteure calcule les principaux indices démographiques de la nation innue.
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Morin, Michel. "Propriétés et territoires autochtones en Nouvelle-France." Recherches amérindiennes au Québec 43, no. 2-3 (2014): 59–75. http://dx.doi.org/10.7202/1026107ar.

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Abstract:
Cet article est publié en deux parties. La première partie, qui apparaît dans le présent numéro, porte sur les débats concernant l'origine du contrôle territorial et sur la reconnaissance des territoires nationaux. La seconde partie, qui sera publiée dans notre prochain numéro, traitera de la gestion des districts de chasse. Dans le nord-est de l'Amérique du Nord, l'origine précolombienne des territoires familiaux autochtones a suscité une controverse chez les anthropologues, tout comme la possibilité que les Algonquiens aient élaboré par eux-mêmes des mesures de conservation des ressources fauniques. Pourtant, au début du XVIIe siècle, les Français n'ont aucune difficulté à reconnaître l'existence de territoires dont l'accès est contrôlé par des nations autochtones et qui constituent la propriété collective de l'une d'entre elles; par conséquent, ses chefs en supervisent l'usage par ses membres. Avec le temps, les représentants du roi s'emploient à convaincre les peuples « frères » de s'accorder un droit mutuel de chasser sur leurs terres. Comme en Acadie, il existe en Nouvelle- France des « districts » de chasse bien délimités exploités sous la direction d'un chef de bande familiale. Les membres d'une autre bande ou les étrangers doivent obtenir la permission d'y chasser, quoique les incursions occasionnelles soient acceptées. À compter de 1660, des mesures de conservation sont observées dans la région des Grands Lacs et même dans celle du lac Champlain, mais au XVIIIe siècle, elles ne semblent pas connues sur la Côte-Nord; cependant il paraît peu probable que les autochtones n'aient pas eu les connaissances suffisantes pour en élaborer eux-mêmes. Dans l'ensemble, leur con cep tion du territoire semble d'origine autochtone plutôt que française. Elle repose sur l'existence de limites nationales et de districts bien définis, même si les observateurs français ne cherchent pas à décrire ceux-ci précisément.
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Morin, Michel. "Propriétés et territoires autochtones en Nouvelle-France." Recherches amérindiennes au Québec 44, no. 1 (2014): 129–36. http://dx.doi.org/10.7202/1027889ar.

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Abstract:
Cet article est publié en deux parties. La première, parue dans notre dernier numéro (43, n os 2-3), portait sur les débats concernant l’origine du contrôle territorial et sur la recon naissance des territoires nationaux. La seconde partie, qui apparaît dans le présent numéro, traite de la gestion des districts de chasse. Dans le nord-est de l’Amérique du Nord, l’origine précolombienne des territoires familiaux autochtones a suscité une controverse chez les anthropologues, tout comme la possibilité que les Algonquiens aient élaboré par eux-mêmes des mesures de conservation des ressources fauniques. Pourtant, au début du xviie siècle, les Français n’ont aucune difficulté à reconnaître l’existence de territoires dont l’accès est contrôlé par des nations autochtones et qui constituent la propriété collective de l’une d’entre elles ; par conséquent, ses chefs en supervisent l’usage par ses membres. Avec le temps, les représentants du roi s’emploient à convaincre les peuples « frères » de s’accorder un droit mutuel de chasser sur leurs terres. Comme en Acadie, il existe en Nouvelle-France des « districts » de chasse bien délimités exploités sous la direction d’un chef de bande familiale. Les membres d’une autre bande ou les étrangers doivent obtenir la permission d’y chasser, quoique les incursions occasionnelles soient acceptées. À compter de 1660, des mesures de conservation sont observées dans la région des Grands Lacs et même dans celle du lac Champlain, mais au xviiie siècle, elles ne semblent pas connues sur la côte Nord ; cependant il paraît peu probable que les autochtones n’aient pas eu les connaissances suffisantes pour en élaborer eux-mêmes. Dans l’ensemble, leur conception du territoire semble d’origine autochtone plutôt que française. Elle repose sur l’existence de limites nationales et de districts bien définis, même si les observateurs français ne cherchent pas à décrire ceux-ci précisément.
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Chesterman, John, and Heather Douglas. "Law on Australia's Northern Frontier: The Fall and Rise of Race." Canadian journal of law and society 24, no. 1 (2009): 69–83. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100009777.

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Abstract:
RésuméCet article compare les deux changements de paradigme les plus importants survenus dans l'administration des Affaires autochtones du Territoire du Nord de l'Australie. En premier lieu, l'Ordonnance de Protection de 1953 représentait, à l'époque, une tentative unique, quoique fondamentalement maladroite, de réinterpréter le statut juridique inférieur des statuts légaux des aborigènes du Territoire du Nord comme étant causé non seulement par leur héritage racial mais aussi par l'ampleur de leurs besoins sociaux. En second lieu, la législature de 2007 dans «l'intervention du Territoire du Nord» cessait de prétendre qu'une neutralité raciale existait dans l'effort du gouvernement de contrer l'affaiblissement des standards communautaires et des comportements parentaux dans plusieurs communautés indigènes lointaines. Tandis que ces deux initiatives avaient des buts fondamentalement similaires, soit d'encourager des peuples autochtones éloignés à adopter des comportements sociaux généralement acceptés dans une société non-indigène, la décision de réfuter la neutralité raciale marquait le début d'une nouvelle ère de relations raciales en Australie, où la race est ouvertement et formellement rétablie comme un indicateur d'infériorité.
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Simard, Jean. "Prêtres et religieux, collecteurs d’images ethnographiques." Domaines d'action I (Canada français), no. 24-25-26 (October 31, 2013): 290–302. http://dx.doi.org/10.7202/1019139ar.

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Abstract:
Dès le xviie siècle, des prêtres missionnaires venus de France, tels les jésuites Claude Chauchetière et Louis Nicolas, illustrent les moeurs et coutumes des peuples autochtones de la vallée du Saint-Laurent. Au xixe siècle, des prêtres séculiers et des oblats, particulièrement Norbert Blanchet, Albert Lacombe et Émile Petitot, utilisent à leur tour le crayon et le pinceau pour enseigner aux autochtones de l’Ouest canadien les bases de la foi catholique. Au xxe siècle, la photographie et le cinéma prennent la relève. Albert Tessier (1895-1976) et Maurice Proulx (1902-1988) sont prêtres tous les deux. Le premier utilise l’appareil-photo et la caméra pour saisir les moeurs paysannes et les beautés de son pays, la Mauricie. Le second filme la vie quotidienne des gens qui ont colonisé le vaste territoire de l’Abitibi à la période de la crise économique des années 1930.
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Bousquet, Marie-Pierre, Anny Morissette, and Laurence Hamel-Charest. "Les miss et les reines de carnaval autochtones au Québec : défier les modèles et les normes." Articles 30, no. 1 (2017): 119–39. http://dx.doi.org/10.7202/1040978ar.

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Abstract:
Les élections pour couronner des femmes symbolisant leur groupe social existent depuis les années 60 chez les peuples amérindiens du Québec. De nos jours, deux sortes de concours existent : ceux de miss et ceux de reines de carnaval, chacun valorisant différents types d’idéaux féminins. Les auteures émettent l’hypothèse que ces spectacles sociaux véhiculent des modèles complémentaires ou contradictoires qui montrent combien être une Amérindienne peut se révéler complexe. Entre la défense du territoire et la trousse à maquillage, les concours mettent en jeu des codes et des normes qui s’entrechoquent et théâtralisent d’apparentes antinomies.
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Milot, Nicolas, and Virginie Larivière. "La cogestion des parcs du nord du Québec en contexte d’incertitude." Gouvernance des parcs au Nunavik 31, no. 1 (2013): 82–91. http://dx.doi.org/10.7202/1020712ar.

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Abstract:
La conservation des espaces naturels dans le nord du Québec implique inévitablement la mise en place d’une approche impliquant le gouvernement du Québec et les Premières Nations, pour lesquelles la conservation signifie une nouvelle utilisation de leur territoire. Pour ce faire, des approches de cogestion répartissant les rôles et responsabilités parmi les partenaires sont de plus en plus favorisées. En se basant sur une expérience riche du contexte nord québécois et par l’utilisation d’une approche analytique institutionnelle, nous proposons ici une lecture des principales caractéristiques du contexte de cogestion propre à la conservation de la nature dans le nord du Québec et, par le fait même, des défis majeurs que devront relever le gouvernement et les peuples autochtones en vue d’une utilisation durable d’un territoire de plus en plus sous pression.
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Chaffray, Stéphanie. "Corps, territoire et paysage à travers les images et les textes viatiques en Nouvelle-France (1701-1756)1." Revue d'histoire de l'Amérique française 59, no. 1-2 (2006): 7–52. http://dx.doi.org/10.7202/012718ar.

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Abstract:
Résumé À la fin de la période de la Nouvelle-France, les auteurs de relations de voyage semblent peu s’intéresser au paysage américain comparativement aux peuples autochtones sur lesquels ils concentrent leur attention. Cependant, si l’on analyse les récits et les gravures qui les illustrent en s’interrogeant sur la place consacrée au corps amérindien et au paysage, il est possible de voir que l’un et l’autre sont manipulés pour servir l’idéologie coloniale. Les Français prennent possession du territoire de manière symbolique, redéfinissent la relation entre les Amérindiens et l’environnement afin d’affirmer leur présence. Cet article explore la représentation du corps et du paysage dans les récits de voyage par le biais des problématiques d’appropriation et de pouvoir.
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Morales, Sarah. "STL’UL NUP: LEGAL LANDSCAPES OF THE HUL’QUMI’NUM MUSTIMUHW." Windsor Yearbook of Access to Justice 33, no. 1 (2017): 103. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v33i1.4813.

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Abstract:
Landscape is a part of every individual’s sense of being. However, one cannot deny the special relationships that Indigenous peoples maintain with places they have inhabited since the beginning of creation. These places are deeply imbued with meaning, and are sites of personal and community identity. In addition, these places are legal in nature. They teach Indigenous people about their legal obligations – to each other, their ancestors and the natural world. This paper examines the connection between land and law for the Hul’qumi’num Mustimuhw, a group of Island Hul’qumi’num speaking First Nations, located on southeastern Vancouver Island. It discusses how lands within Indigenous territories can be transformed into legal landscapes, when considered in relation to place, time and experience. It also examines specific legal landscapes within the Hul’qumi’num territory and explores the laws and regulations that reside within and flow from them. Through this paper, one can gain insight into how these places inform the Hul’qumi’num lgal tradition and impart important teachings to the Hul’qumi’num Mustimuhw about the nature of their relationship and their obligations to particular places and inhabitants of those places. Le paysage fait intrinsèquement partie de l’identité de chacun. Cependant, nul ne saurait nier les liens spéciaux que les peuples autochtones ont noués avec les endroits qu’ils habitent depuis le début de la création. Ces endroits revêtent un sens tout particulier pour eux et sont des lieux auxquels ils s’identifient, tant sur le plan personnel que sur le plan communautaire. De plus, ces endroits ont acquis une grande signification juridique. Ils enseignent aux Autochtones en quoi consistent leurs obligations juridiques envers eux-mêmes, envers leurs ancêtres et envers la nature. Dans ce texte, l’auteur se penche sur la relation qui existe entre le territoire et la loi pour les Hul’qumi’num Mustimuhw, groupe de Premières nations de langue « mustimuhw Hul’qumi’num » qui vit dans le sud-est de l’île de Vancouver. Il explique comment les terres des territoires autochtones peuvent devenir des paysages juridiques lorsqu’elles sont examinées sous l’angle de l’emplacement, du temps et de l’expérience. Il analyse également certains paysages juridiques du territoire hul’qumi’num ainsi que les lois et règlements qui en découlent et qui en font partie. En lisant ce texte, le lecteur pourra mieux comprendre l’influence de ces endroits sur la tradition juridique hul’qumi’num et les leçons importantes qu’ils enseignent aux Hul’qumi’num Mustimuhw au sujet de la nature de leur relation avec certains lieux et leurs habitants et des obligations qu’ils ont envers eux.
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Zan, Vitor. "Faire et défaire les frontières indigènes: Terres et Corumbiara / Doing and undoing indigenous borders: Terres and Corumbiara." Revista Polis e Psique 5, no. 1 (2015): 154. http://dx.doi.org/10.22456/2238-152x.53666.

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Abstract:
Le présent article analyse et compare deux films brésiliens contemporains dans l'intention d'approfondir la réflexion à propos de différentes manières dont le cinéma s'est emparé des frontières amazonienne situées dans des régions habitées par des peuples indigènes. Dans le documentaire intitulé Terres, dont la plasticité est originale et minutieuse, les frontières sont vouées à être oblitérées par des interactions à la fois humaines et environnementales. Sa "poétique de l'imbrication" semble, toutefois, renier les tensions géopolitiques présentes dans l'histoire des lieux représentés dans le film. À son tour, le film Corumbiara subordonne le souci esthétique à l'engagement vis-à-vis des droits des populations indigènes, mobilisant les outils cinématographiques afin d'imposer une frontière aux avancées des propriétaires fonciers vers les terres habitées par des populations autochtones. Le cinéma, de Terres à Corumbiara, est affirmé comme l'un des agents qui constituent le territoire, plus précisément celui des terres indigènes en Amazonie.
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Hirt, Irène, and Caroline Desbiens. "L’aménagement du territoire et la question de la différence culturelle au Canada. De l’invisibilité à la visibilisation des peuples autochtones." Annales de géographie 718, no. 6 (2017): 704. http://dx.doi.org/10.3917/ag.718.0704.

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Granville Miller, Bruce, and Anne-Hélène Kerbiriou. "Sur la frontière." Anthropologie et Sociétés 40, no. 2 (2016): 155–76. http://dx.doi.org/10.7202/1037516ar.

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Abstract:
En cette ère de déclin de la capacité de l’État à contrôler ses frontières, l’une des solutions a consisté à créer des « spectacles de pouvoir », à savoir des murs et barrières fortifiés. Sur le territoire des Salish du littoral en Colombie-Britannique et dans l’État de Washington, ces barrières ont entravé les déplacements légaux des peuples autochtones. En me basant sur un travail de terrain et sur ma participation en tant qu’expert et témoin, je me concentre sur deux cas d’impacts négatifs sur les Premières Nations. Le premier concerne un homme des Premières Nations arrêté par la Sécurité intérieure américaine et des agents fédéraux pour avoir pêché dans des eaux américaines qui se trouvaient faire partie des lieux de pêche historiques de sa nation. Le second concerne une communauté frontalière dont le Conseil utilise la frontière comme un moyen d’enlever toute reconnaissance légale à 306 de ses propres membres. Ces histoires traduisent une contestation désorganisée de l’État et des autorités tribales légitimes, qui tous affirment leur primauté sur un autre tenu pour quantité négligeable. Cela a eu pour conséquence de rendre plus répressives les régions frontalières des Salish du littoral.
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Sandjè, Rodrigue Ngando. "Le Traité germano-douala du 12 juillet 1884 : étude contemporaine sur la formation des contrats dans l’ordre juridique intemporel." Revue québécoise de droit international 29, no. 1 (2018): 131–59. http://dx.doi.org/10.7202/1045113ar.

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Abstract:
Les contrats passés entre les indigènes et les Européens ont produit des effets juridiques. Une question suit cette conclusion : dans quelle catégorie de droit pourrait-on ranger de tels contrats ? Le Traité germano-douala signé le 12 juillet 1884 entre deux firmes commerciales allemandes et deux chefs indigènes de la côte camerounaise entretient cette curiosité. Le moins qu’on puisse dire est qu’il sert de pendant au droit international public et au droit constitutionnel camerounais. Pour une part, il établit la qualité de sujets de droit international des acteurs sus-désignés à partir de la corrélation entre la « capacité d’agir et la personnalité internationale ». En cela, il permet de repenser la question des peuples autochtones proclamée dans l’ordre constitutionnel camerounais en 1996. D’autre part, le Traité de 1884 met en perspective les notions de souveraineté et de territoire qui ont été mobilisées par la légalité coloniale, durant l’administration internationale du pays et ensuite par le droit constitutionnel de la décolonisation. Ce double aspect subjectif et objectif décline les rapports de force qui ont présidé la formation des contrats dans l’ordre juridique intemporel et qui, partant de notre objet de recherche, présente le droit international relationnel comme redevable à l’éthique égalitaire qu’il est pourtant censé promouvoir.
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Baines, Stephen Grant, and Alice Fiuza. "Politiques indigénistes au Brésil, au Canada et en Australie." Recherches amérindiennes au Québec 44, no. 2-3 (2015): 5–12. http://dx.doi.org/10.7202/1030962ar.

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Abstract:
Cet article examine certains des défis rencontrés par l’ethnologie autochtone au Brésil, au Canada et en Australie au cours des dernières décennies, en mettant l’accent sur les situations où se produit le contact interethnique entre peuples autochtones et États nationaux et dans lesquelles l’anthropologue intervient au moyen de recherches politiquement engagées. La représentation des peuples autochtones dans les trois pays s’est renforcée depuis la consolidation des mouvements politiques autochtones à partir des années 1970, au moment où les grandes sociétés minières, forestières, d’élevages, agro-industrielles et hydroélectriques convoitaient les ressources naturelles sur les territoires autochtones. L’anthropologue travaille dans des contextes fortement politisés en collaboration avec des agents sociaux des communautés autochtones et de la société nationale, tant du gouvernement que des entreprises actives sur les territoires autochtones. Un des rôles joués par l’anthropologue consiste à interpréter les situations complexes d’interventions gouvernementales et de l’indigénisme entrepreneurial en analysant et en contextualisant les différentes opinions des intervenants sociaux qui y prennent part.
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Grammond, Sébastien, Caroline Beaudry, and Guy Chiasson. "La contribution du droit à la gouvernance territoriale." Gouvernance des parcs au Nunavik 31, no. 1 (2013): 19–28. http://dx.doi.org/10.7202/1020706ar.

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Abstract:
À partir d’une perspective juridique et politique, le présent article examine le processus de gouvernance territoriale entourant la création du parc Tursujuq, au Nunavik, dans le nord du Québec, notamment à partir d’une analyse des positions exprimées lors d’audiences publiques tenues au Nunavik. La création d’un parc national n’est pas toujours vue d’un bon oeil par les peuples autochtones, puisqu’elle peut conduire à l’interdiction de certaines activités traditionnelles sur le territoire du parc ou à des conflits d’utilisation. Cependant, bien qu’elle serve d’abord les intérêts du gouvernement du Québec, la création du parc Tursujuq a été relativement bien acceptée par la population inuite, qui y voit un potentiel intéressant de création d’emploi, et qui a été rassurée quant au maintien de ses droits de récolte garantis par la Convention de la Baie James. Néanmoins, les Inuits ont tiré profit des audiences publiques tenues en vertu de la Loi sur les parcs pour réclamer l’inclusion du bassin de la rivière Nastapoka dans les limites du parc, dans l’espoir d’empêcher Hydro-Québec (société d’État responsable de la production énergétique de la province) d’harnacher cette rivière, et pour tenter d’obtenir une clarification du tracé de la frontière Québec-Nunavut dans la région du lac Guillaume-Delisle. L’analyse de ces audiences démontre l’importance de l’environnement juridique dans la structuration des processus de gouvernance territoriale.
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Dupré, Jean-François. "Complétude institutionnelle et sécurité linguistique dans le monde sinophone : les Hakka à Hong Kong et à Taïwan." Articles 36, no. 3 (2017): 73–91. http://dx.doi.org/10.7202/1042236ar.

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Abstract:
Ce texte vise à souligner la pertinence de la notion de complétude institutionnelle en tant qu’outil conceptuel et théorique en l’appliquant à un contexte peu étudié : celui de la sécurité culturelle des minorités linguistiques han dans la grande région sinophone. En se penchant sur la minorité hakka à Hong Kong et à Taïwan, il vise notamment à exemplifier comment des paysages institutionnels propres à ces deux endroits ont contribué à créer ou à remodeler certaines catégories identitaires, à politiser ou à dépolitiser celles-ci, ainsi qu’à déplacer des perceptions de sécurité et d’insécurité culturelles vers différentes catégories identitaires et institutionnelles. À Hong Kong, les mouvements nativistes ont de plus en plus tendance à conceptualiser les Hongkongais comme une minorité nationale en quête d’autonomie et mettent l’accent sur le renforcement de leur langue – le cantonais – aux dépens du hakka. Pour leur part, à Taïwan, les militants de la langue ont intériorisé l’indépendance de l’État taïwanais, dont le territoire est toujours revendiqué par la Chine, et font la promotion de son caractère multiethnique et multilingue. Ces militants reconnaissent même la complétude institutionnelle des minorités, sans la nommer pour autant, comme une solution au problème du transfert linguistique vers le mandarin, notamment chez les Hakka et les peuples autochtones. Ce texte expose ces processus en analysant les diverses conceptualisations, pratiques et politiques de la complétude institutionnelle dans la grande région sinophone, et tente d’en tirer des leçons généralisables à des contextes linguistiques et institutionnels différents.
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Jaccoud, Mylène. "La portée réparatrice et réconciliatrice de la Commission de vérité et réconciliation du Canada." Recherches amérindiennes au Québec 46, no. 2-3 (2017): 155–63. http://dx.doi.org/10.7202/1040443ar.

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Abstract:
Cet article examine les potentialités réparatrices et réconciliatrices de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) qui a été mise en place au Canada de 2008 à 2015 en réponse aux traumatismes vécus par les autochtones dans les pensionnats. L’auteure conclut que ces potentialités sont relativement limitées. Les principales limites tiennent à l’absence d’un espace de dialogue entre les victimes et les responsables, à une centration sur les narratifs traumatiques des victimes mais aussi à une conception dépolitisée du principe de la réconciliation. La CVR du Canada n’a pas inscrit la décolonisation comme vecteur de réconciliation mais a préféré s’engager dans la voie d’une pacification des relations entre les peuples. Or, l’auteure soutient que la réconciliation entre les peuples autochtones et l’État nécessite de dépasser les gestes de guérison et de réparation matérielle ou symbolique. La décolonisation des institutions, la redistribution des territoires et une réforme constitutionnelle en profondeur restent les seules avenues possibles pour parvenir à réconcilier avec ses oppresseurs un peuple victime d’un génocide culturel.
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Peyen, Loïc. "Droits des peuples autochtones au Canada. Reconnaissance d’un droit de propriété du territoire sur lequel ils se trouvent. Cour suprême du Canada du 26 juin 2014, Nation Tsilhqot’in c. Colombie-Britannique. Avec note." Revue Juridique de l'Environnement 39, no. 4 (2014): 718–31. http://dx.doi.org/10.3406/rjenv.2014.6434.

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Bell, Catherine E., Jessica C. Lai, Laura K. Skorodenski, and Anne-Hélène Kerbiriou. "Lois autochtones, loi sur la propriété intellectuelle et politiques muséales." Anthropologie et Sociétés 38, no. 3 (2015): 25–59. http://dx.doi.org/10.7202/1029017ar.

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Abstract:
La question des relations respectueuses et, dans le cadre de ces relations, la question de la conciliation des lois et des valeurs relatives à l’usage et au contrôle du patrimoine immatériel autochtone, sont soulevées dans de nombreux contextes muséaux, entre autres en ce qui concerne : le rapatriement des objets de culture matérielle et des informations associées ; la cogestion des informations et des expressions culturelles qui étaient (ou ont été) considérées comme sensibles ou sacrées par une communauté autochtone ; les données et les résultats des recherches portant sur les Peuples autochtones ou menées sur leurs territoires ; et les images numériques et les procédés multimédias conçus pour améliorer les expositions ou l’accès aux informations, ainsi que la participation des Autochtones à l’interprétation et au contrôle des collections et/ou la participation du grand public par l’intermédiaire des technologies actuelles (par exemple, les « musées virtuels »). Cependant, la nature particulière des normes occidentales de la propriété intellectuelle (dictées dans une large mesure par des contraintes internationales) et la scission entre matériel et immatériel dans le domaine de la propriété occidentale compliquent le tableau. Cet article décrit l’environnement juridique et politique actuel du traitement du patrimoine immatériel dans les expositions et les collections muséales et la façon dont la Loi sur la propriété intellectuelle, en particulier sur les questions des marques de commerce et des droits d’auteur, présente autant d’opportunités que de difficultés pour la mise en oeuvre de politiques acceptables vis-à-vis des lois autochtones et de relations respectueuses avec les Autochtones.
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Farget, Doris, and Marie-Pier Fullum-Lavery. "La place réservée à l’avis des peuples autochtones dans le cadre du processus de prise de décision concernant le Plan Nord ou l’exploitation du Nord québécois : perspective juridique interne et internationale." McGill Law Journal 59, no. 3 (2014): 595–653. http://dx.doi.org/10.7202/1025140ar.

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Abstract:
Cet article présente les normes de droit interne et international encadrant la prise en compte de l’avis des peuples autochtones lorsque des décisions gouvernementales sont susceptibles d’avoir un impact sur leurs vies, leurs territoires ou sur leurs droits. L’article met en lumière certaines ambiguïtés quant à l’interprétation de ces normes et propose des pistes de solution afin d’y remédier. Il tend à démontrer que le régime de consultation en place au Canada devrait prendre en compte l’avis des peuples autochtones de manière plus importante. Pour ce faire, les auteures mettent en lumière les intérêts du droit au consentement préalable, libre et éclairé, outil de conciliation, oeuvrant à l’acceptabilité de projets d’envergure et à la prise en compte des peuples autochtones en tant que partenaires de ceux-ci. L’article propose également une interprétation novatrice des normes de droit international et rappelle qu’elles peuvent asseoir l’intégration du droit au consentement en droit interne.
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Baines, Stephen Grant, and Christian G. Caubet. "Le développement régional détruit les territoires des peuples autochtones." Multitudes 64, no. 3 (2016): 187. http://dx.doi.org/10.3917/mult.064.0187.

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Ng, C., S. Chatwood, and TK Young. "Arthrite dans la population autochtone canadienne : différences entre le Nord et le Sud en ce qui a trait à la prévalence et aux corrélats." Maladies chroniques au Canada 31, no. 1 (2010): 26–31. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.31.1.04f.

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Abstract:
Contexte Les données sur l’arthrite et les autres troubles musculosquelettiques chez les Autochtones sont rares. Les données d’enquête montrent que l’arthrite et le rhumatisme figurent parmi les troubles chroniques les plus fréquemment signalés et que leur prévalence est plus élevée chez les Autochtones que chez les non-Autochtones. Objectif Décrire le fardeau de l’arthrite au sein de la population autochtone du nord du Canada et démontrer l’impact social et l’importance sur le plan de la santé publique de cette maladie. Méthodologie À partir de données transversales recueillies auprès de plus de 29 000 personnes autochtones âgées de 15 ans et plus et ayant participé à l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, les différences régionales relatives à la prévalence de l’arthrite ont été évaluées, de même que les liens avec l’utilisation des services de santé et certains facteurs de risque et de comorbidité. Résultats Dans les trois territoires du Nord (le « Nord »), la prévalence de l’arthrite était de 12,7 %, alors qu’elle était de 20,1 % dans les provinces (le « Sud »). Dans le Nord comme dans le Sud, la prévalence était plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Elle demeure moins élevée chez les Inuits qu’au sein des autres groupes autochtones. Les personnes atteintes d’arthrite étaient davantage susceptibles de fumer, d’être obèses, de souffrir d’autres maladies chroniques et d’être sans emploi. Les Autochtones atteints d’arthrite ont utilisé le système de santé plus souvent que ceux ne souffrant pas de cette maladie. Conclusion Les conclusions concernant l’arthrite et d’autres maladies chroniques chez les Autochtones ainsi que la reconnaissance des différences entre le Sud et le Nord seront profitables pour la planification de programmes et l’établissement de nouvelles priorités en matière de promotion de la santé.
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Langlois, Denis. "Résistances novatrices de peuples autochtones face au pillage de leurs territoires et de leurs ressources en Amérique latine." Recherches amérindiennes au Québec 44, no. 2-3 (2015): 143–52. http://dx.doi.org/10.7202/1030975ar.

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Abstract:
L’Amérique latine n’échappe pas à l’exploitation de territoires hier difficilement accessibles. De ce fait, l’offensive de l’industrie extractive, notamment de la part d’entreprises canadiennes, engendre des impacts négatifs multiples sur la vie et les droits des populations (pollution des eaux, alimentation délétère, maladies diverses). Les peuples autochtones, dont le mode de vie et l’identité sont profondément marqués par leur rapport à la terre et à la nature, se retrouvent donc dans un nouveau cycle de luttes pour la protection de leurs territoires et la préservation d’un mode de vie équilibré avec les contingences de la nature. Leurs résistances sont diverses et innovatrices du point de vue de l’émancipation des peuples et de leurs droits. Non seulement questionnent-ils le modèle de développement dominant, mais ils mettent également en cause le pouvoir de décision des États sur le sens du développement, un pouvoir quasi absolu qui se substitue au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à décider de leur propre développement.
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Watson, Mark K., and Maryse Froment-Lebeau. "Aïnous de Tokyo : une nouvelle géographie politique autochtone au Japon ?" Diversité urbaine 13, no. 1 (2014): 45–64. http://dx.doi.org/10.7202/1024710ar.

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Abstract:
Historiquement, au Japon, les mesures politiques concernant les Aïnous ont toujours été restreintes au territoire d’Hokkaidō. Toutefois, en reconnaissant officiellement les Aïnous en tant que peuple autochtone du nord du Japon et de ses environs en 2008, le gouvernement a pris la décision sans précédent – et pourtant souvent négligée – d’inclure les Aïnous résidant hors du territoire d’Hokkaidō dans l’élaboration d’une politique nationale aïnoue. Cet article expose le rôle qu’a joué le mouvement politique aïnou à Tokyo au cours des quatre dernières décennies, dans une campagne visant l’égalité des droits des Aïnous indépendamment de leur lieu de résidence. Il aborde également les politiques trop bien connues qui sous-tendent la reconnaissance du peuple aïnou ; reconnaissance qui promettait beaucoup plus que ce que le gouvernement n’avait l’intention d’accomplir.
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Noronha Melo Tavares, Clarissa, and Alice Fiuza. "L’organisation autochtone devant l’installation de parcs éoliens sur l’isthme d’Oaxaca, au Mexique." Recherches amérindiennes au Québec 44, no. 2-3 (2015): 49–53. http://dx.doi.org/10.7202/1030966ar.

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Abstract:
Cette note de recherche retrace la situation de la colonie Álvaro Obregón de la municipalité de Juchitán, dans l’État d’Oaxaca, au Mexique. L’auteure décrit la façon dont la communauté autochtone binnizá (zapotèque), menacée par l’installation d’un projet énergétique éolien sur son territoire, s’est mobilisée pour retrouver son autonomie politique et exercer le pouvoir communal au moyen d’une assemblée générale de citoyens. L’objectif de cette recherche est d’analyser la manière dont les peuples amérindiens d’Oaxaca ont réagi face aux investissements majeurs des projets de développement, soutenus par les États nationaux et les secteurs privés, qui menaçaient leur territoire.
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Melanon, Hugues. "Une analyse pluraliste des conceptions juridiques autochtones devant les tribunaux de juridiction pénale au Canada." Canadian journal of law and society 12, no. 02 (1997): 159–86. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100005408.

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Abstract:
RésuméCet article consiste en une brève synthèse des résultats d'analyse des décisions jurisprudentielles canadiennes en matière pénale à l'égard des accusés autochtones au cours des cent dernières années. L'objectif de cette analyse est de mesurer l'ouverture du droit canadien à certaines formes de pluralisme juridique, à l'aide du concept de «dialogisme», c'est-à-dire une situation où l'ordre juridique étatique (le droit criminel canadien) intègre ou reconnaît l'application de valeurs ou de normes émanant d'un autre ordre juridique (les conceptions juridiques des peuples autochtones). L'analyse des décisions à révélé une lente évolution du droit criminel canadien vers un pluralisme juridique à faible intensité. D'abord, les premiers contacts entre les tribunaux canadiens et les autochtones se caractérisent par une absence de dialogue culturel, à l'exception des décisions de la Cour itinérante des Territoires du Nord-Ouest. Les décisions plus récentes révèlent quant à elles une réticence de la part des tribunaux à accepter que les valeurs autochtones aient une influence sur la composition du jury, l'emplacement du procès et la responsabilité criminelle. En revanche, en matière de détermination de la peine, on dénote une ouverture à l'égard du pluralisme juridique dans les cas de plus en plus nombreux où les tribunaux délèguent une partie de leur pouvoir décisionnel aux communautés autochtones.
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Sandy, Nancy. "STSQEY’ULÉCW RE ST'EXELCEMC (ST’EXELEMC LAWS FROM THE LAND)." Windsor Yearbook of Access to Justice 33, no. 1 (2017): 187. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v33i1.4817.

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Abstract:
This article is a journey to uncover the foundation of the laws that kept children safe at T’exelc – the place where the salmon charge up the river. T’exelc is one village on Secwepemculécw – land of the Secwepemc People. The people who live at T’exelc are known as ST’exelcemc. The ST’exelcemc laws are drawn from the land and unearthed in the stories of the Stet’ex7ém – the Elders reminiscing about how they were raised, the stories they heard and how they lived their lives. The Stet’ex7ém place themselves first on the land to describe the activity they are involved in and with the people who they do their work with. This rich methodology is our legal process to define the laws that still govern our relationships to the land and its resources, with our kinship ties in our community of relations, and those of other surrounding Indigenous nations. As the Stet’ex7ém describe these legal relationships they recognize they only speak about their laws - Stsqey'ulécw re st'exelcemc – St’exelemc Laws From The Land, and each story captures the values and legal principles that form the ctk’wenme7iple7ten – all the laws in every aspect of our lives. Those laws, values and principles are expressed in Secwepemctsín – our language to tell us what is right and what is wrong – the heart of any legal regime. It is important you hear these stories and transmit this knowledge for all of our kw’séltken – all our relatives so others know we like all other Indigenous Peoples had our own government and our own laws since time immemorial. This witnessing is an important journey to reconciliation for the revival of S’texlecemc governance and nation-building. The Stet’ex7ém stories are a healing and living testament to the power of how we utilized our laws to continually maintain our legal order in the face of colonialism. Cet article constitue un voyage exploratoire visant à découvrir le fondement des lois qui ont permis d’assurer la sécurité des enfants à T’exelc – l’endroit où le saumon remonte la rivière. T’exelc est un village situé à Secwepemculécw – soit le territoire des Secwepemc. Les personnes qui vivent à T’exelc sont appelées les ST’exelcemc. Les lois des ST’exelcemc sont tirées des enseignements de la terre et se dégagent des récits des Stet’ex7ém, dans lesquels les Anciens racontent la façon dont ils ont été élevés et ont vécu leurs vies, et les histoires qu’ils ont entendues. Les Stet’ex7ém se placent d’abord sur la terre pour décrire l’activité à laquelle ils se livrent et les personnes avec lesquelles ils travaillent. Cette riche méthodologie représente la base de notre processus juridique servant à définir les lois qui régissent encore nos rapports avec la terre et ses ressources, avec les autres membres de notre collectivité et avec les autres nations autochtones environnantes. Dans leur description de ces liens juridiques, les Stet’ex7ém reconnaissent qu’ils parlent uniquement de leurs lois – Stsqey'ulécw re st'exelcemc – les lois de la terre des St’exelemc, et chaque récit couvre les valeurs et les principes de droit qui forment le ctk’wenme7iple7ten – soit l’ensemble des lois qui gouvernent chaque aspect de nos vies. Ces lois, valeurs et principes sont exprimés en langue Secwepemctsín – la langue dont nous nous servons pour décrire ce qui est bien et ce qui est mal – soit le cœur de tout régime juridique. Il est important que vous entendiez ces récits et que vous transmettiez ce savoir pour tous nos kw’séltken – tous nos parents, afin que les autres sachent que nous avons déjà, à l’instar de tous les autres peuples autochtones, notre propre gouvernement et nos propres lois depuis des temps immémoriaux. Ce témoignage constitue une étape importante du processus de réconciliation à suivre afin de faire revivre la gouvernance des S’texlecemc et de donner un nouveau souffle à leur nation. En racontant dans leurs récits la façon dont nous avons utilisé nos lois pour préserver notre ordre juridique malgré les pressions exercées par le colonialisme, les Anciens des Stet’ex7ém nous lèguent un précieux héritage dont nous pouvons nous servir pour cheminer vers la réconciliation.
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Le Roy, Étienne. "Représentations d’espaces et droits territoriaux autochtones chez les Premières Nations du Canada1." Recherches amérindiennes au Québec 46, no. 2-3 (2017): 79–90. http://dx.doi.org/10.7202/1040437ar.

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Abstract:
La participation de l’auteur, depuis une trentaine d’années, à divers programmes canadiens mettant en jeu le rapport au droit en situation coloniale et post-coloniale a débouché sur une invitation à se joindre au programme « Peuples autochtones et gouvernance » pour y travailler sur la question des revendications territoriales des Premières Nations du Canada et tenter de remédier à leur aporie. D’un point de vue anthropologique, les rapports des autochtones aux territoires sont dominés par une représentation de l’espace « odologique », comme science des cheminements privilégiant une appropriation des ressources (fruits au sens juridique) là où le droit civil ou la common law reposent sur une approche « géométrique » et sur la propriété du fonds. Des perspectives judiciaires nouvelles semblent ainsi envisageables. L’auteur présente ici le cadre théorique général de la démarche, laissant à des collègues québécois le loisir d’en apprécier l’applicabilité.
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Morin, Michel. "« Manger avec la même micoine dans la même gamelle » : à propos des traités conclus avec les Amérindiens au Québec, 1665-1760." Revue générale de droit 33, no. 1 (2014): 93–129. http://dx.doi.org/10.7202/1027544ar.

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Abstract:
En Nouvelle-France, les peuples autochtones qualifient souvent de frères les nations avec lesquelles ils entretiennent des relations pacifiques. Les Haudenosaunees affirment d’ailleurs qu’ils utiliseront un même récipient et un même ustensile lorsqu’ils rencontreront des alliés au cours d’expéditions de chasse, indiquant ainsi qu’ils acceptent de mettre en commun leurs territoires. Pour leur part, les Français souhaitent entretenir des relations pacifiques et développer un partenariat commercial avec les Autochtones. Si la couronne se réserve le droit de concéder des terres à ses sujets, elle prévoit également la conclusion de traités avec les Amérindiens. Ces ententes doivent être respectées par ses représentants; elles peuvent servir de fondement aux revendications territoriales dirigées contre d’autres puissances européennes. Les traités conclus en 1665 et en 1701 avec les Haudenosaunees et les autres alliés des Français s’inscrivent dans cette perspective. Ils reprennent l’image de la relation fraternelle ou du plat commun. Puis, en 1760, les Britanniques font la paix avec les domiciliés de la vallée du Saint-Laurent. Ils s’engagent alors à respecter leurs territoires. Au XIXe siècle, ils renient cette promesse, alors même que la chasse ne suffit plus aux besoins des Premières Nations. Dès lors, le système de coexistence harmonieuse mis en place antérieurement montre ses limites. Les Autochtones continuent néanmoins de faire appel à l’image du récipient commun pour protester contre la mise en péril de leurs activités traditionnelles, prouvant ainsi l’efficacité de leur tradition orale.
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Vincent, Sylvie. "« Chevauchements » territoriaux." Recherches amérindiennes au Québec 46, no. 2-3 (2017): 91–103. http://dx.doi.org/10.7202/1040438ar.

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Abstract:
Il est souvent question, dans les documents gouvernementaux, dans les dossiers juridiques et dans les médias, de « chevauchements » entre les territoires des Premières Nations et particulièrement, au Québec, entre les territoires des Algonquiens vivant au nord du Saint-Laurent : Cris, Naskapis, Innus, Atikamekw, Algonquins. À la lumière de ce qu’en ont dit les observateurs depuis le xviie siècle, cet article explore la notion de frontière, tant entre les territoires des nations algonquiennes qu’entre ceux des bandes et/ou communautés et des familles de ces différentes nations. Ces frontières ont-elles existé? Si oui, de quelle nature étaient-elles et comment s’est construite la notion de « chevauchement » qui perturbe aujourd’hui les relations entre les nations algonquiennes et entre les membres de chacune d’elles ? Ce texte s’inscrit dans la réflexion menée, à l’intérieur du programme « Peuples autochtones et gouvernance », par Étienne Le Roy, Jacques Leroux et Sylvie Vincent sur les représentations d’espace et les droits territoriaux.
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Wilson, Gary N., and Christopher Alcantara. "Mixing Politics and Business in the Canadian Arctic: Inuit Corporate Governance in Nunavik and the Inuvialuit Settlement Region." Canadian Journal of Political Science 45, no. 4 (2012): 781–804. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423912000996.

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Abstract. Over the past three decades, Inuit economic development corporations (IEDCs) have played an important role in preparing the Inuit regions of Nunavik in northern Québec and the Inuvialuit Settlement Region in the Northwest Territories for self-government. In addition to building vital capacity through the provision of services, programs and economic opportunities, IEDCs have also represented their respective regions in self-government negotiations with other levels of government. This corporate-led governance approach, which we call Inuit corporate governance, provides Aboriginal groups such as the Inuit with a de facto form of self-government and the opportunity to develop economic and political capacity in advance of adopting a more comprehensive and formal self-government arrangement. It also challenges existing assumptions about the relationship between Aboriginal peoples and the liberal–capitalist order that underpins the Canadian state.Résumé. Durant les trois dernières décennies, les Institutions de développement économique des Inuits ont joué un rôle important en préparation à l'auto-gouvernance de la population Inuit du Nunavik, dans le Nord-du-Québec, et de l'Inuvialuit, dans les Territoires du Nord-Ouest. En plus d'avoir permis le développement d'habiletés cruciales dans le domaine de l'offre de services, de programmes et d'opportunités de développement économique, les Institutions ont également contribué, à titre de représentantes de leurs régions respectives, lors de la négociation d'ententes portant sur l'auto-gouvernance avec divers paliers de gouvernement. Cette approche de gouvernance corporative Inuit fournit aux groupes autochtones, tels les Inuits, une forme d'auto-gouvernance de facto qui génère pour eux des opportunités de se développer économiquement et politiquement, en préparation à l'adoption d'un modèle d'auto-gouvernance plus élaboré et formel. Cette approche soulève également bien des questions quant aux fondements de la relation qui existe entre les peuples autochtones et l'ordre libéral capitaliste qui sous-tend l'État canadien.
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Penney, Christopher, Sacha Senécal, and Ellen Bobet. "Mortalité par suicide dans les collectivités inuites au Canada : taux et effets des caractéristiques des collectivités." Articles 38, no. 2 (2010): 311–43. http://dx.doi.org/10.7202/044818ar.

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Abstract:
À défaut de pouvoir identifier spécifiquement les Inuit dans les statistiques de l’état civil à l’échelle du Canada, il est possible au moyen d’une approche géographique de produire une analyse démographique de la mortalité au sein des collectivités inuites du Canada. Nous avons ainsi estimé la mortalité par suicide dans les quatre régions du Canada où sont localisées les collectivités inuites, soit le Nunavut, le Nunavik (Nord du Québec), le Nunatsiavut (Labrador) et la région des Inuvialuit (Territoires du Nord-Ouest) pour les périodes 1989-1993, 1994-1998 et 1999-2003. L’analyse révèle des taux de suicide de 6 à 11 fois plus élevés dans l’ensemble des régions inuites, d’importantes variations des taux d’une région inuite à l’autre et une augmentation marquée des taux lors de la dernière période analysée. Les taux estimés de suicide ont été jumelés au recensement de la population du Canada de 2001 ainsi qu’à l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2001 de Statistique Canada afin de cerner certains facteurs explicatifs.
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Mailly, Sophie. "Un impérialisme canadien ? Inco et la politique du nickel au Guatemala (1956-1981)." Emulations - Revue de sciences sociales, no. 26 (September 25, 2018): 63–75. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.026.05.

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Abstract:
L’extraction minière a joué un rôle primordial dans le processus de construction nationale du Canada. Une fois l’unification du pays, d’un océan à l’autre, complétée et après avoir dépossédé les peuples autochtones de leurs ressources naturelles et territoires ancestraux, l’industrie minière canadienne s’est exportée chez ses voisins latino-américains. À travers l’étude de cas de l’entreprise Inco au Guatemala et de sa filiale Exmibal, nous démontrons en quoi l’industrie minière canadienne constitue une forme d’impérialisme et ses opérations à l’étranger reproduisent les dynamiques impériales internes. En examinant les activités commerciales d’Inco de 1956 à 1981 au Guatemala, la participation du gouvernement canadien ainsi que l’opposition locale et celle des missionnaires catholiques canadiens au projet de la compagnie, nous pouvons ainsi saisir la façon dont se déploie l’empire canadien interne et externe. Cet article est un pas pour mettre en lumière les éléments de réciprocité et de continuité historiques du Canada et du Guatemala en replaçant la saga Exmibal dans l’histoire plus longue de ces pays.
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Alcantara, Christopher, and Jen Nelles. "Claiming the City: Co-operation and Making the Deal in Urban Comprehensive Land Claims Negotiations in Canada." Canadian Journal of Political Science 42, no. 3 (2009): 705–27. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423909990394.

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Abstract:
Abstract. Since their introduction in 1973, comprehensive land claims (CLC) agreements have become important mechanisms for Aboriginal peoples to achieve their political, social, cultural, and economic goals. Although the literature on CLC negotiations is a rich and varied one, it has tended to ignore the role that municipal governments have on influencing negotiation outcomes. This lacuna is surprising since a number of treaty negotiations in the Yukon Territory and BC involve lands located in major municipalities. This paper develops a theoretical framework for understanding the influence that municipal governments can have on treaty negotiation outcomes. Using a case study of the Kwanlin Dün First Nation treaty negotiations in the Yukon Territory, we find that institutional and milieu factors are important. However, leadership was the most important and decisive factor.Résumé. Depuis leur apparition en 1973, les ententes portant sur les revendications territoriales globales sont devenues des mécanismes importants pour les peuples autochtones dans l'atteinte de leurs objectifs politiques, sociaux, culturels et économiques. Bien que la documentation sur ces ententes soit volumineuse et variée, elle tend à ignorer le rôle influent que jouent les administrations municipales lors de telles négociations. Cette lacune est surprenante, dans la mesure où plusieurs de ces traitésconcernaient des territoires situés dans des zones urbaines d'importance de la Colombie-Britannique et du Yukon. Cet article vise à développer un cadre théorique pour mieux comprendre l'influence des administrations municipales dans le dénouement de négociations territoriales. En utilisant l'étude de cas des négociations de la Première nation de Kwanlin Dün au Yukon, nous constatons l'importance de la structure institutionnelle et communautaire. Cependant, le leadership demeure le facteur le plus crucial lors d'un tel processus.
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Bertrand, Karine. "L’inuktitut et le corps-vocal dans le cinéma inuk : la décolonisation par le poème cinématographique." TranscUlturAl: A Journal of Translation and Cultural Studies 10, no. 1 (2018): 29–44. http://dx.doi.org/10.21992/tc29383.

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Abstract:
Depuis les cinquante dernières années, les peuples inuits ont développé de nombreuses stratégies de décolonisation et de réappropriation culturelle, entre autres en utilisant leur propre langage ainsi qu’en « autochtonisant » le langage du colonisateur afin d’explorer les possibilités de renégociations de la langue. Au cinéma, cette décolonisation du langage se veut un acte politique de réclamation et d’affirmation identitaire, qui se manifeste entre autres par le refus d’ajouter des sous-titres à des films où la langue autochtone prédomine, ou en apposant un nouveau discours sur des images coloniales. Dans cette veine, la remédiation des langues inuites se manifeste bien souvent à travers une oralité ainsi qu’une vocalité des mots et des images (tradition orale) qui rappellent le lien au territoire de même que la connexion au monde des ancêtres. En nous inspirant des travaux de Philippe Le Goff sur le corps-vocal inuit et de Michelle Raheja sur la souveraineté visuelle, nous proposons de montrer comment se déploient les caractéristiques du corps-vocal dans la poésie et le cinéma inuits.
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Kisely, Steve, and Alain Lesage. "Services de santé mentale en Australie." Santé mentale au Québec 39, no. 1 (2014): 195–208. http://dx.doi.org/10.7202/1025914ar.

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Abstract:
Depuis 1992, quatre stratégies en santé mentale se sont succédé avec pour buts de promouvoir la santé mentale, d’augmenter la qualité des services et de forger une approche cohérente concernant la réforme du système de santé mentale dans tous les États et territoires australiens. Ces cycles systématiques de planification ont permis le passage d’un système dominé par les hôpitaux psychiatriques à un système de services dans la communauté. Les budgets en santé mentale se sont accrus, mais se sont réduits avant de s’accroître avec un ambitieux programme d’accès équitable à la psychothérapie, fondé sur un paiement à l’acte des psychologues après une référence des médecins de famille. Plus récemment, le développement de services pour les jeunes psychotiques a soulevé des craintes d’abandon des patients plus âgés et de réduction des budgets, d’autant plus qu’avec un excès de mortalité de ces derniers, la discrimination des services n’est pas résolue. Il demeure une disparité pour les peuples autochtones. La création récente d’une commission de la santé mentale marque un rôle accru de la participation des usagers et familles, de même qu’une surveillance indépendante continue de la performance du système de santé mentale australien.
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Roseman, Marina. "Les chants de rêve. Des frontières mouvantes dans le monde temiar." Anthropologie et Sociétés 18, no. 2 (2003): 121–44. http://dx.doi.org/10.7202/015317ar.

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Abstract:
Résumé Les chants de rêve Des frontières mouvantes dans le monde temiar L'environnement physique et social des Temiar Senoi, un peuple autochtone de chasseurs-cueilleurs et d'horticulteurs de la péninsule malaise, est partie prenante dans le monde imaginaire de leurs rêves et de leurs cérémonies. La pratique des rêves chez les Temiar est étroitement liée à leurs theories du soi, de la société et du cosmos. Ces dernières, quant à elles, sont traduites dans des cérémonies musicales communautaires qui sont basées sur des chants reçus en rêve de la part d'esprits du territoire, en l'occurrence la forêt humide de Malaisie. Les chants de rêve donnent accès à la theorie musicale, aux mémoires culturelles et aux désirs personnels des Temiar. Cet article analyse la réception, la forme et la prestation des chants reçus en rêve et montre comment les chants de rêve relient chaque Temiar à la terre qu'il habite, aux autres Temiar, ainsi qu'aux anthropologues et aux ethnomusicologues qui leur rendent visite.
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Rivard, Étienne. "BELLIER, Irène (dir.) (2015) Terres, territoires, ressources. Politiques, pratiques et droits des peuples autochtones. Paris, L’Harmattan, 394 p. (ISBN 978-2-343-05543-5)." Cahiers de géographie du Québec 59, no. 166 (2015): 138. http://dx.doi.org/10.7202/1034353ar.

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Desroches-Maheux, Ève. "Les chemins de la participation citoyenne des jeunes Kanak de Koné (Nouvelle-Calédonie)1." Lien social et Politiques, no. 80 (March 22, 2018): 149–70. http://dx.doi.org/10.7202/1044114ar.

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Abstract:
En partant d’un terrain ethnographique, cet article explore les formes et modalités de la participation « citoyenne » des jeunes Kanak vivant en province Nord, en Nouvelle-Calédonie. Étant à l’aube du référendum sur son accession à la pleine souveraineté, ce territoire français de statut sui gereris se situe à un moment charnière de son histoire. En préparation à cet événement, l’accord de Nouméa vint poser les bases d’une nouvelle citoyenneté néo-calédonienne située, pour le moment, à l’intérieur de la citoyenneté française. Cette citoyenneté en construction pose toutefois la question de la place qui y est accordée aux Kanak, peuple autochtone du territoire. Abordant la citoyenneté comme un ensemble de « processus de subjectivation politique », produisant une citoyenneté à la fois « déterminée par l’État et par les sujets qui la composent », nous explorerons les réponses et « tentatives de négociations » de jeunes Kanak envers cette dernière. Les résultats montrent que malgré les représentations négatives qui pèsent sur eux, les jeunes s’approprient les possibilités ouvertes par les politiques et les programmes publics dans l’espoir de faire entendre leurs doléances et de mettre en oeuvre des projets structurants. De plus, alors que ce type de pratiques citoyennes constituent un levier de résistance face à l’hégémonie française en province Sud pour les jeunes qui cherchent avant tout à y affirmer leur identité kanak, l’implication des jeunes du Nord dans l’espace public s’inscrit plutôt dans une démarche inclusive face aux autres communautés.
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Morden, Michael. "Telling Stories about Conflict: Symbolic Politics and the Ipperwash Land Transfer Agreement." Canadian Journal of Political Science 46, no. 3 (2013): 505–24. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423913000668.

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Abstract:
Abstract. Direct protest actions by Indigenous peoples in Canada have rarely yielded the specific gains that were targeted. In the aftermath of conflict, Canadian governments have typically proven to be intransigent. An exception to this general tendency is the Anishinabek occupation of Ipperwash Provincial Park, which began in 1995. In 2007, the government of Ontario agreed to return the parkland to the First Nation, making it an unusually successful instance of direct action. It is argued here that this outcome can best be explained by drawing on the “symbolic politics” theory of intergroup conflict. The Ipperwash inquiry, acting as a post-conflict truth commission, generated a micro-narrative shared by both groups, which altered the political incentive structure and enabled the outlier accommodative outcome.Résumé. Les actions de protestation directe par les peuples autochtones du Canada ont rarement donné les résultats recherchés. Au lendemain d'un conflit, les gouvernements canadiens se sont généralement montrés intransigeants. L'occupation du Parc provincial d'Ipperwash par les Anishinabek, qui débuta en 1995, représente toutefois une exception à cette tendance générale. Le gouvernement ontarien a accepté, en 2007, de retourner les territoires du parc à cette première nation, ce qui en fait un des rares cas où l'action directe a porté fruit. L'article soutient que c'est en s'appuyant sur la théorie de la politique symbolique des conflits intergroupes qu'il est possible d'expliquer ce résultat. Agissant comme une commission de vérité et de réconciliation, la Commission d'enquête sur Ipperwash a généré un récit commun, partagé par les deux groupes. En changeant la structure d'incitatifs politiques, ce récit explique l'étonnant résultat d'accommodement qui en est ressorti.
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Ellison, Nicolas, and Charles-Édouard De Suremain. "Predación, vida y muerte: Relaciones transespecies, patrimonio biocultural y cosmopolítica mesoamericana / Prédation, vie et mort : Relations trans-espèces, patrimoine bioculturel et cosmopolitique mésoaméricaine." Revista Trace, no. 78 (July 31, 2020): 5. http://dx.doi.org/10.22134/trace.78.2020.787.

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Abstract:
Hoy en día la noción de patrimonio biocultural se ha vuelto no solamente un objeto de las políticas públicas nacionales de numerosos países, sino también una herramienta para el desarrollo local, en particular de las regiones con mayor vulnerabilidad ecológica o ambiental, con el respaldo, por lo menos a nivel de los discursos formales y de las intenciones, de organismos internacionales, como la Unesco. En América Latina, como en otras regiones o continentes, el discurso y las políticas del patrimonio biocultural suelen ser asociados a las reivindicaciones o peticiones de los pueblos nativos (indígenas, natives, aborígenes…). En la región, la temática surgió inicialmente de los movimientos socioambientalistas (Foyer 2010), y hoy en día emana, por un lado, desde abajo, de los territorios indígenas y rurales, y de las organizaciones sociales que repre­sentan a las poblaciones que en ellos habitan –se destaca en particular el caso del ecoturismo en Ecuador (Davidov 2013)–; por otro lado, desde arriba, siguiendo un movimiento contrario, han sido aplicadas a estos territorios políticas públicas que han recuperado el discurso y han moldeado los intereses de los Estados nacionales y las prácticas de conservación biocultural, tal como fue, por ejemplo, el caso en Brasil a principio de los años 2000 (Filoche y Foyer 2011). En este sentido, México presenta un caso intermedio particularmente interesante entre las dinámicas locales y la imposición vertical de políticas públicas, ya que académicos y la sociedad civil, promotores del discurso sobre la conservación del patrimonio biocultural se encuentran ahora representados en el gobierno federal, más notoriamente en la persona de Víctor Manuel Toledo, titular de la Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (Semarnat).Actuellement la notion de patrimoine bioculturel est devenue non seulement un objet des politiques publiques nationales de nombreux pays, mais aussi un outil pour le développement local, en particulier pour les régions de forte vulnérabilité écologique ou environnementale, avec le soutien, au moins au niveau des discours formels et des intentions, des instances internationales, comme l’UNESCO. En Amérique latine, comme dans d’autres régions ou continents, le discours et les politiques sur le patrimoine bioculturel sont généralement associés aux revendications ou aux demandes des peuples autochtones (natives, aborigènes, indigènes, indiens ou amérindiens selon les régions et les langues…). Dans la région, la thématique est d’abord apparue au sein des mouvements socio-environnementaux (Foyer 2010), et aujourd’hui elle émane, d’une part, depuis le bas, des territoires indigènes et ruraux, et des organisations sociales représentatives des populations qui y habitent – voir en particulier le cas de l’écotourisme en Equateur (Davidov 2013) – ; d’autre part, suivant en cela un mouvement inverse, elle a été appliquée depuis le haut à ces territoires par des politiques publiques qui en ont repris les discours et les pratiques de conservation bioculturelle tout en les adaptant aux intérêts des États nationaux. Tel fut par exemple, le cas au Brésil au début des années 2000 (Filoche et Foyer 2011). À cet égard, le Mexique représente un cas intermédiaire particulièrement intéressant, entre dynamiques locales et imposition verticale de politiques publiques, d’autant plus que des universitaires et des activistes de la société civile promoteurs du discours sur la conservation du patrimoine bio-culturel, sont désormais représentés au sein du gouvernement fédéral, en par­ticulier en la personne de Victor Manuel Toledo, en charge du Ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles (SEMARNAT).
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Sébastien Grammond and Christiane Guay. "Les enjeux de la recherche concernant l’enfance et la famille autochtones." Enfance et famille autochtones, no. 25 (October 4, 2016). http://dx.doi.org/10.7202/1039496ar.

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Cet article fait le point sur les politiques coloniales qui ont eu des impacts dévastateurs sur les enfants et les familles autochtones, dont la politique des pensionnats autochtones et l’application des régimes de protection de la jeunesse. Il examine les efforts qui sont déployés depuis une quarantaine d’années pour adapter les institutions étatiques qui affectent les enfants et les jeunes autochtones. Enfin, il donne un aperçu des enjeux culturels et identitaires auxquels font face les enfants, les jeunes et les familles autochtones, notamment concernant le territoire, les conceptions de la famille élargie et les pratiques parentales. Il poursuit par une réflexion sur la nécessaire autodétermination des peuples autochtones dans les domaines liés à l’enfance et à la famille.
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Laurent, Jérôme. "Patrimoines autochtones." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.104.

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Abstract:
De nombreux groupes autochtones au Brésil, au Canada, aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et ailleurs dans le monde sont particulièrement préoccupés par la protection, la transmission et la reconnaissance de leurs patrimoines culturels. Trois dimensions sont indissociables de la compréhension des patrimoines autochtones soit 1) les liens entre matérialité et immatérialité du patrimoine 2) l’institutionnalisation des processus de patrimonialisation et 3) les médiateurs du patrimoine. Par patrimonialisation, il faut donc comprendre à la fois ce qui compose le patrimoine (chants, rituels, danses, objets, relation au territoire, arts visuels, jeux traditionnels, plantes médicinales…), les processus par lesquels ce patrimoine est documenté, préservé, transmis et mis en valeur (Kreps 2003), mais également les différents acteurs qui œuvrent au sein de ces processus. Souvent relégués à leurs dimensions matérielles, les patrimoines autochtones ne peuvent se comprendre sans considérer leur immatérialité (Leblic 2013 ; Lemonnier 2013). Par immatérialité, nous faisons référence ici aux débats anthropologiques sur les relations qu’entretiennent les humains avec leur environnement et les entités qui le composent (Descola 2005; Ingold 2000, 2011, 2012 ; Viveiros de Castro 2009). Si ces auteurs se sont surtout intéressés aux relations entre les humains et les animaux, les esprits ou les ancêtres, il est nécessaire de prendre en compte également la place des objets, du patrimoine bâti, des lieux et des sites sacrés, de la musique ou encore de la nourriture dans ces processus relationnels. Les objets, qu’ils soient d’art ou d’ethnographie, renvoient par exemple à des codes et des règles de comportement qui guident les humains, s’inscrivent dans des conceptions particulières de la personne, informent sur la création du monde ou se posent comme des révélateurs des identités autochtones du territoire. Les matériaux, les techniques de fabrication autant que le pouvoir attribué aux objets sont liés aux cosmologies et aux ontologies autochtones; ils sont porteurs de visions du monde et de modes d’être au monde spécifiques qui participent des processus actuels d’affirmations identitaires et politique. Dans ce contexte, il devient crucial de s’intéresser à la vie sociale des objets (Bonnot 2002, 2014 ; Koppytoff, 1986), des arbres (Rival 1998), de la forêt (Kohn 2013) ou encore des récits (Cruikshank 1998 ; Savard 1971, 2004 ; Vincent 2013). L’expérience corporelle (Goulet 1994, 1998 ; Laugrand 2013) et sensorielle (Classen 1993 ; Howes 2003, 2014 ; Mauzé et Rostkowski 2007) fait partie intrinsèque de ces patrimoines et de ces savoirs. Ceux-ci incluent à la fois des savoirs écologiques, des savoirs liés aux activités de chasse, de pêche et de cueillette, des savoirs rituels, des savoirs gastronomiques, des savoirs artisanaux et artistiques, des récits sous toutes leurs formes (création du monde, rêves, anecdotes, événements historiques, etc.), des savoirs liés aux réseaux d’alliance interfamiliale et d’affiliation territoriale, mais aussi des savoirs sur les objets ou sur les jeux traditionnels. Ces différents types de savoirs se transmettent et se transforment de manière créative, en étroite relation les uns aux autres. Les politiques historiques et contemporaines d’assimilation, de dépossession et d’usurpation de ces savoirs et de ces patrimoines conduisent à interroger les modalités institutionnelles de préservation et de mise en valeur de ces patrimoines autochtones. Souvent intégrés aux patrimoines nationaux et mis en valeur dans les musées d’État, les biens culturels autochtones ont longtemps échappé à leurs destinataires légitimes, les peuples autochtones eux-mêmes, les reléguant au statut de spectateurs de leurs propres cultures (Price 2007 ; Philips 2003, 2011). Depuis les années 1960-1970, les peuples autochtones ont largement contribué à la transformation, certes inachevée, des Musées de l’Autre en Musées de Soi et, dans certains cas, en Musées du Nous (De l’Étoisle, 2007). Présentés par le sociologue de l’art wendat (Québec) Guy Sioui Durand comme des musées mouroirs (Sioui Durand 2014), les institutions muséales et patrimoniales occidentales tentent aujourd’hui de (re)considérer leurs politiques et d’intégrer les savoirs autochtones dans leurs pratiques (Dubuc 2002, 2006 ; Kreps 2003). Certains cadres institutionnels ont favorisé ces changements. Pensons par exemple aux deux conventions de l’UNESCO pour la protection du patrimoine et des biens culturels immatériels (1972, 2003), au rapport sur les Musées et les peuples autochtones (Erasmus et al. 1994) au Canada, au Native American Graves Protection and Repatriation Act (NAGPRA, 1990) aux États-Unis ou à la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones (AGNU 2007, article 31). Si les institutions muséales occidentales ont progressivement opéré un changement de paradigme (Fienup-Riordan 1999 ; Simpson 2001), les peuples autochtones se dotent aujourd’hui de moyens qui leurs sont propres afin de favoriser la protection, la mise en valeur, la transmission, et souvent la restitution de ces patrimoines et de ces savoirs, et par extension de leur histoire et de leur identité politique (Ames 1992 ; Peers 2000). Le développement de musées, de centres culturels, d’écoles de transmission des savoirs ou de programmes éducatifs culturellement ancrés s’inscrit dans des projets de sociétés qui visent le renforcement des structures de gouvernance et de la souveraineté des peuples autochtones. Il est dès lors impossible de parler des patrimoines autochtones sans parler de mise en valeur et de protection des savoirs, de restitution des données ethnographiques (Zonabend 1994 ; Glowczewski 2009 ; De Largy Healy 2011), de gestion collaborative des collections muséales, et évidemment de participation des peuples autochtones dans ces processus (Tuhiwai Smith 1999). La littérature, le cinéma, la musique, la bande dessinée, les romans graphiques, l’art contemporain, le design, le tourisme ou les réseaux socionumériques s’affirment aujourd’hui comme des éléments incontournables du patrimoine autochtone, mais également comme des stratégies de reconnaissance politique (Coulthard 2014) et d’autoreprésentation identitaire. Ces processus complexes de patrimonialisation institutionnelle nous amènent à considérer enfin les acteurs du patrimoine. Guides spirituels, artistes, chefs familiaux, conservateurs, muséologues, technolinguistes, chercheurs autodidactes, enseignants, aînés-gardiens du savoir ou jeunes activistes, ces experts culturels sont régulièrement sollicités afin de transmettre, de valoriser ou de protéger des savoirs et des pratiques qui se construisent aussi en dehors de l'institution, dans le cadre d'actions citoyennes, de projets communautaires ou de dynamiques familiales. Le territoire devient alors l'espace privilégié de patrimonialisation des pratiques et des savoirs autochtones dans lequel les femmes jouent un rôle central (Basile 2017). Ces médiateurs du patrimoine doivent également faire face à divers enjeux concernant les formes et les stratégies de patrimonialisation actuelles, comme par exemple l’appropriation culturelle et la propriété intellectuelle (Bell et Napoléon 2008 ; Bell 1992, 2014) et les processus de rapatriement des biens culturels. Les processus de rapatriement sont indissociables des mouvements d’affirmations identitaire et politique autochtones qui se développent et se renforcent depuis les années 1960-70 (Clifford 1997, 2007, 2013 ; Gagné 2012 ; Matthews 2014, 2016 ; Mauzé 2008, 2010). Les biens culturels acquis de manières illicites, les restes humains ou les objets culturels sacrés nécessaires à la transmission d’une tradition sont généralement considérés par les institutions comme admissibles aux processus de rapatriement. Même si le mouvement international d’affirmation politique autochtone a conduit au rapatriement de nombreux objets dans leurs milieux d’origine, les processus restent souvent dans l’impasse, et ce pour au moins trois raisons : les experts locaux doivent réunir une documentation importante sur l’objet ; les groupes autochtones ne possèdent pas les infrastructures nécessaires pour conserver l’objet ; les Musées d’État ne sont pas prêts à se départir de ‘leurs’ collections.
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