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Adabra, Kodjo. "Peuples Noirs, Peuples Africains à la croisée idéologique avec Fanon et Achebe." Nouvelles Études Francophones 29, no. 1 (2014): 129–46. http://dx.doi.org/10.1353/nef.2014.0050.

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Maurel, Chloé. "Une histoire mondiale des peuples noirs." Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no. 112-113 (July 1, 2010): 227–35. http://dx.doi.org/10.4000/chrhc.2155.

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3

Suréna, Guillaume. "Schoelcher/Césaire et le destin des peuples noirs." Le Coq-héron 195, no. 4 (2008): 57. http://dx.doi.org/10.3917/cohe.195.0057.

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4

Coquery-Vidrovitch, Catherine. "De la ville en Afrique noire." Annales. Histoire, Sciences Sociales 61, no. 5 (October 2006): 1085–119. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900039949.

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Abstract:
RésuméLe continent africain sub-saharien, pour toute une série de raisons qui continuent d’interpeller les historiens mais qu’il n’y a pas lieu de réexaminer ici, a été jusqu’à une époque récente très peu urbanisé. Avec l’urbanisation, qui s’est accélérée à partir du milieu du XXe siècle, la population des villes est seulement aujourd’hui en passe de devenir majoritaire, même si nombre d’États, pour des raisons d’ailleurs diverses, ont fait le saut depuis une vingtaine d’années au moins: comme l’Afrique du Sud en raison de l’avance industrielle des Blancs, le Gabon, le Congo ou la Mauritanie pour des raisons en grande partie minières, ou le Sénégal malgré des statistiques trompeuses, comme elles le sont toutes d’ailleurs, sans même parler des villes sud-africaines de l’apartheid, où la majorité des citadins africains n’était guère prise en compte puisqu’ils étaient clandestins. Auparavant, si les villes anciennes d’Afrique ont pu jouer un rôle fort important et parfois déterminant sur le plan politique et économique, elles ont été en général peu nombreuses et relativement peu densément peuplées. Mais cela ne signifie pas qu’elles ont été inexistantes.
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Oniang’o, Ruth K. "Nourrir les peuples affamés africains: tout n’est pas perdu." Chronique ONU 45, no. 3 (December 31, 2008): 21–24. http://dx.doi.org/10.18356/6d705ad3-fr.

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Martin, Alexandra. "Célébrer la diversité au Museum of the African Diaspora. La question de l’(auto)représentation culturelle au sein de l’espace muséal contemporain." Diversité urbaine 11, no. 2 (March 8, 2013): 91–112. http://dx.doi.org/10.7202/1014686ar.

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Abstract:
Cet article pose un regard critique sur une jeune institution muséale qui cherche encore à définir son identité, le Museum of the African Diaspora (MoAD), situé à San Francisco (É.-U.). Le MoAD se définit comme un « first voice museum » et désire rendre compte des expériences de la diaspora africaine. Or, force est de constater que la catégorisation du Musée est au coeur du conflit identitaire de l’institution. En effet, la notion de « first voice » est plutôt ambivalente, et la question de savoir quelle est cette voix première se trouve au centre du débat identitaire du MoAD. Est-ce la voix des Afro-Américains, des communautés diasporiques noires, ou de tout un chacun ? Est-elle plurielle ? Les réponses à ces questions ne font pas l’unanimité au MoAD. La présente étude cherche à savoir comment l’identité ethnoculturelle des peuples de la diaspora africaine est dépeinte dans un tel contexte.
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7

Jacob, Christian. "Aux confins de l'humanité : peuples et paysages africains dans le Périple d'Hannon." Cahiers d’études africaines 31, no. 121 (1991): 9–27. http://dx.doi.org/10.3406/cea.1991.2107.

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8

Mulago, Jean-Pierre. "Les mourides d’Ahmadou Bamba." Dossier 61, no. 2 (December 2, 2005): 291–303. http://dx.doi.org/10.7202/011819ar.

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Abstract:
Certains chercheurs occidentaux et musulmans remettent en question la légitimité du mouridisme, cette tradition islamique lancée par Cheikh Ahmadou Bamba au Sénégal au tournant du xixe siècle. Par la théorie de la réception développée par Robert Jauss pour la littérature, le présent article formule l’hypothèse que le mouridisme en tant que réception de l’islam en Afrique noire est aussi valable que toute autre tradition islamique qui s’est développée depuis la mort du prophète Muhammad en 632 de notre ère. Grâce au charisme et au génie d’Ahmadou Bamba, l’islam est devenu la religion populaire qu’il était appelé à être parmi les populations noires d’Afrique. Se basant sur le potentiel idéologique de l’islam, A. Bamba a réalisé l’émancipation culturelle, religieuse, politique et économique du peuple wolof et, par extension, de tous les Sénégalais, qui sont fiers de sa contribution à la lutte pour l’indépendance de leur pays. La richesse de l’enseignement et de l’action de Cheikh Ahmadou Bamba est encore à découvrir par quiconque est intéressé par la recherche des moyens pour développer le continent africain.
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9

Senghor, Léopold Sédar. "Suite du débat autour des conditions d'une poésie nationale chez les peuples noirs." Présence Africaine 163-164, no. 1 (2001): 62. http://dx.doi.org/10.3917/presa.163.0062.

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10

Senghor, Léopold Sédar. "Suite du débat autour des conditions d'une poésie nationale chez les peuples noirs." Présence Africaine 165-166, no. 1 (2002): 243. http://dx.doi.org/10.3917/presa.165.0243.

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Mubiala, Mutoy. "Les Etats africains et la promotion des principes humanitaires." Revue Internationale de la Croix-Rouge 71, no. 776 (April 1989): 97–116. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100013009.

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Abstract:
Comme on le sait, la société africaine a une organisation reflétant ses us et coutumes. Le système de pensée africain, étant essentiellement imprégné d'humanisme, a genéré des conceptions et des pratiques qui placent les peuples africains au rang des civilisations humanitaires. L'avenement de la colonisation a plutôt été ressenti comme une mise en veilleuse desdites manifestations, alors que s'installaient des institutions inspirés par les valeurs importées. L'indépendance, tout en donnant aux Etats africains l'occasion de participer aux côtés des nations étrangères, à la construction de la civilisation de l'universel, les a paradoxalement placés en face de nombreux dilemmes aussi bien sur les plans économique, politique et socio-culturel qu'à propos du choix à opérer entre l'adhésion sans faille aux modèles importés, européens en particulier, et le recours radical aux traditions ancestrales. Cependant le domaine humanitaire nous paraît un des rares qui puisse — et devrait — échapper à cette logique des conflits manichéens.
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Kola, Étienne. "Faire de la philosophie avec les enfants africains à partir du fond culturel endogène." Articles spéciaux 72, no. 2 (April 6, 2017): 261–71. http://dx.doi.org/10.7202/1039297ar.

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Abstract:
L’Afrique est riche de son patrimoine culturel. Cependant peut-elle se réjouir de l’apport de ses filles et de ses fils sur le double plan de la démocratie et de la rationalité moderne ? Le relatif retard de ce continent dans certains domaines semble s’enraciner dans des écueils d’ordre éducatif. La plupart des systèmes éducatifs africains sont en effet perçus comme des structures inadaptées aux réalités socioculturelles des peuples. Le paradigme de la philosophie pour enfants consacre la culture du débat sensé, de l’esprit critique, des valeurs éthiques et démocratiques à travers l’institution des communautés de recherche philosophique. Un usage judicieux du substrat culturel africain comme support heuristique dans les communautés de recherche peut s’avérer bénéfique pour l’éveil de la jeunesse. Cette expérience de la philosophie pour enfants vaut la peine d’être menée en Afrique.
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Kouraogo, Patrice. "Migrations des peuples africains en Europe et transferts des habitudes culturelles : le cas des Burkinabè de France." Troisième partie : les ambiguïtés de la marge. Marge et identité, no. 13-14-15 (October 27, 2009): 307–20. http://dx.doi.org/10.7202/038436ar.

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Abstract:
Résumé La migration, vécue dans le contexte africain en deux temps (pendant et après la colonisation) et en deux modes (contraignant et volontaire), est un vecteur privilégié de transferts culturels. Quand un groupe d’individus se déplace, c’est un échantillon représentatif d’une nation qui se déporte d’un espace à un autre. Il y a forcément une reproduction sociale et culturelle qui est assurée dans ce nouvel espace par la poignée de personnes déplacées, aussi petite soit-elle. Autant il y a eu migrations et transferts culturels de l’Europe à l’Amérique, autant on peut observer ce même phénomène du côté de l’Afrique vers l’Europe. Le Burkina-Faso, ancienne colonie française, compte plusieurs milliers de ses fils dans l’Hexagone. Ces derniers ont emporté avec eux des traditions, us et coutumes de leur pays. Consciemment ou inconsciemment, en terrain favorable ou hostile, ils reproduisent ces pratiques. Parmi elles, on peut citer la solidarité, la polygamie, le partage, le regroupement… Dans ce thème, nous allons démontrer que ce qui est valable en Amérique pour l’Europe l’est en Europe pour l’Afrique à travers l’exemple des Burkinabè vivant en France.
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Boza Araya, Virginia. "Culture et altérité à travers de la littérature." LETRAS, no. 44 (July 22, 2008): 239–50. http://dx.doi.org/10.15359/rl.2-44.13.

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Abstract:
La literatura de expresión francesa constituye una herramienta pedagógica muy útil en clase FLE. Extractos de novelas magrebís de Tahar Ben Jelloun y africanas (senegalesas y camerunesas), han permitido obtener excelentes proporcionan notables resultados por sus características y por la oralidad. La literatura contribuye al enriquecimiento lexical y al estudio de la alteridad cultural. El análisis de la estructura narrativa muestra la estructura mental de los pueblos, así como una comprensión de sus reacciones y de su identidad.La littérature francophone constitue un outil pédagogique très utile en classe FLE. Des extraits de romans maghrébins de Tahar Ben Jelloun et africains (sénégalais et camerounais) se révelent très performants de par leurs caractéristiques propres et I'oralité. Elle contribue également a l'enrichissement du vocabulaire et a l'étude de l'altérité cuIturelle. L'analyse de la structure narrative permet de découvrir autant la structure mentale des peuples que de mieux comprendre leurs réactions et leur identité.
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KANE, Dame. "Soundjata ou l’epopée mandingue à la lumiere de la structure du mythe du héros ou le désir d’etre Dieu de Philippe Sellier." FRANCISOLA 3, no. 1 (July 9, 2018): 88. http://dx.doi.org/10.17509/francisola.v3i1.11894.

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Abstract:
RÉSUMÉ. L’intrusion de l’oralité dans les champs de recherche universitaire d’Afrique noire dans les années 1960, a mis au grand jour la richesse des récits épiques maliens. Plusieurs possibilités se présentent dans leur étude notamment l’analyse de leur liens avec l’épopée occidentale. Ce qui pourrait se faire en nous appuyant sur l’approche de Sellier (1970) suivant une démarche comparative. Soundjata, figure historique fondatrice de l’empire du Mali et initiatrice de la charte du Manden établie à kouroukan Fouga avec ses alliés de Kirina ayant triomphé du Roi forgeron Soumaoro Kanté à la bataille de Kirina en1235, devient, de ce fait, un personnage épique. Son épopée chantée par les griots, autrefois détenteurs de l’histoire, sera reprise par plusieurs auteurs comme Niane (1960) dans Soundjata ou l’épopée mandingue qui exalte les exploits de ce Roi-lion qui continue de marquer la mémoire des africains notamment de son peuple. Dans cet article, il est question, donc, de voir si cette œuvre de Niane prend en considération les différentes étapes du modèle héroïque classique tel qu’il est présenté par Sellier (1970) dans La structure du mythe du héros ou le désir d’être Dieu. Mots-clés : épopée, héros, manding, négro-africain, Sellier, Soundjata ABSTRACT. The intrusion of orality into the academic research fields of black Africa in the 1960s brought to light the richness of Malian epic narratives. Several possibilities exist in their study, including the analysis of their links with the Western epic. This could be done by using the Sellier approach (1970) using a comparative approach. Soundjata, founding historical figure of the Malian empire and initiator of the Manden charter established at Kurukan Fouga with his Kirina allies having triumphed over the blacksmith king Soumaoro Kanté at the Battle of Kirina in 1235, becomes, therefore, an epic character . His epic sung by the griots, formerly holders of the story, will be taken up by several authors like Niane (1960) in Soundjata or the Mandingo epic that extols the exploits of this Lion King who continues to mark the memory of Africans including his people. In this article, it is a question, therefore, to see if this work of Niane takes into consideration the different stages of the classic heroic model as presented by Sellier (1970) in The structure of the myth of the hero or the desire of to be God. Keywords: épic, héro, manding, négro-african, Sellier, Soundjata
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Tcheuyap, Alexie. "Mémoire et violence chez Ahmadou Kourouma." Études françaises 42, no. 3 (May 10, 2007): 31–50. http://dx.doi.org/10.7202/015789ar.

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Abstract:
À partir d’une critique et d’une redéfinition du concept de « trace », de « marque » et de « lieu de mémoire », cet article interroge d’autres inscriptions de la mémoire de la violence dans quelques récits de Kourouma. Dans une perspective spatiale, il explore essentiellement des lieux non conventionnels, « insolites » de la mémoire culturelle et politique des peuples figurés dans quelques textes du romancier ivoirien, lieux parfois constitués par d’anonymes sujets sociaux pourtant porteurs des marques d’une tragique histoire collective. Il ressort de ces analyses une élaboration de la mémoire corporelle et de la mémoire spatiale dont la constitution naît aussi des déplacements que le sujet est forcé d’effectuer. Ceux-ci permettent de tracer, de marquer lieux et espaces dans des récits dont certains des acteurs ont la même trajectoire et portent la même identité que des acteurs impliqués dans des drames africains contemporains. En ce sens, même s’il figure d’autres formes de mémoire, le texte fictionnel lui-même se constitue en savoir ayant la prétention de faire concurrence à la réalité représentée.
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Kazadi, Eder Mbala. "INTERNET ET EXERCICE DU DROIT A L’INFORMATION FACE AUX RESTRICTIONS DE L’AUTORITE PUBLIQUE EN DROIT POSITIF CONGOLAIS." KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques 5, no. 4 (2018): 558–77. http://dx.doi.org/10.5771/2363-6262-2018-4-558.

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Abstract:
Cette étude examine essentiellement le droit (d’accès) à l’information par l’un des moyens que présentent les NTIC : l’internet. San laisser pour compte son corollaire dont l’esprit ontologique s’analyse ensemble : la liberté d’expression. Le tout confronté à la tendance des autorités congolaises de procéder par des mesures de blocage intégral et récurrent contre l’exercice de ce droit à l’information par les citoyens congolais au moyen sus précisé. Outre cela, elle aborde l’objet de son examen dans une approche critique tout en scrutant les bien et/ou mal fondés pour lesquels ces limitations peuvent être prises conformément aux conditions légales et légitimes prévues en la matière afin d’éviter des abus de droit et d’autorité. Puis elle recommande aussi qu’au-delà des initiatives à prendre pour couvrir la carence de l’état actuel en textes juridiques adéquats et appropriés en rapport avec les questions abordées; le modèle de « Loi Type pour l’Afrique » qui existe et est proposé à l’avantage des Etats africains par la Commission Africaine des droits de l’homme et des peuples pour l’essor de ce secteur clé au combien important de nos jours.
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French, French. "Les Antilles françaises et la départementalisation : de la domination « silencieuse » post-coloniale à l’aseptisation identitaire chez Édouard Glissant et Patrick Chamoiseau." Voix Plurielles 17, no. 2 (December 12, 2020): 139–50. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v17i2.2606.

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Abstract:
Quand les Africains demandaient leurs indépendances, les Antillais privilégiaient la départementalisation présentée comme une promesse de lendemains meilleurs. En effet, si l’éveil des consciences après la deuxième guerre mondiale a conduit les intellectuels africains à revendiquer leur liberté vis-à-vis de la France, il a poussé les Antillais à faire le choix de l’assimilation politique qui s’est traduite par l’adoption puis par la promulgation d’une loi qui fait de leurs îles des Départements d’Outre-Mer (DOM) et/ou des Territoires d’Outre-Mer (TOM) dès 1946. Ainsi, les Antilles sont restées françaises, car c’était la seule issue favorable qui pourrait contribuer à la naissance d’une vraie démocratie et au relèvement du niveau de vie de leurs peuples. Sur le plan culturel également, la politique assimilationniste apparaissait comme l’unique voie capable de réunir, sous le contrôle de la France, les différentes composantes de ces sociétés dépossédées de leurs valeurs ancestrales. Pour les défenseurs de cette politique assimilationniste, devenir français pallierait la crise identitaire et rendrait la parole à ceux qui ne l’ont jamais eue. Mais selon Patrick Chamoiseau et Édouard Glissant, cette politique assimilationniste demeure une forme de colonisation « silencieuse » conduisant à l’anéantissement de l’être antillais par un procédé d’aliénation culturelle insidieuse qui détruit leur(s) identité(s). Cependant, qu’est-ce qui explique la position de ces deux écrivains par rapport à la départementalisation ? Quels sont les arguments soulevés contre cette politique d’assimilation et de domination ? Nous présenterons dans un premier temps la politique de la départementalisation telle que vécue par les Antillais dans leur majorité et dans un second temps la construction d’un contre-discours par Glissant et Chamoiseau en analysant quelques-uns de leurs essais. Mots-clés : Antilles, départementalisation, assimilation, identité, Antillanité, Créolité
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Andrès, Bernard. "Jacques Grasset de Saint-Sauveur (1757-1810), aventurier du livre et de l'estampe." Zone libre, no. 57 (February 29, 2012): 323–52. http://dx.doi.org/10.7202/1008111ar.

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Abstract:
Des Grasset de Saint-Sauveur, on connaît surtout André (1758-1792), martyr de la Révolution française, béatifié en 1926 et dont un collège porte aujourd'hui le nom. Cet article concerne plutôt son frère aîné, personnage à l'antipode: Jacques Grasset de Saint-Sauveur (1757-1810), dont j'ai esquissé le parcours editorial dans le précédent Cahier des Dix (2002). Le présent article s'arrête à certaines de ses oeuvres en montrant ce qu'elles doivent à l'époque et ce qu'elles introduisent aussi de nouveau dans l'espace littéraire et éditorial (surtout si l'on songe qu'elles sont le fait d'un Montréalais de naissance). On y voit l'importance que cet entreprenant auteur, graveur et compilateur accorde au costume dans ses Encyclopédies des voyages [...], Voyages pittoresques [...], Fastes du peuple français [...], Tableaux cosmographiques [...] et autres Tableaux des principaux peuples [...]. L'article étudie également ce que dit Grasset des Canadiens dans le tome V (Amérique) de l'Encyclopédie des voyages (1796): il n'y est pas question de ses lointains compatriotes francophones, mais des seuls « Sauvages » de l'Amérique, comme si sa perception du Canada (et l'image qu'il veut en donner aux Européens) avait occulté la présence des colons de la province, pourtant implantés là depuis des générations. De plus, l'image qu'il donne des Amérindiens est-elle bien fidèle, où s'inspire-t-elle plutôt d'une tradition antiquisante de l'iconographie concernant ce sujet fort prisé à l'époque? Tout se passe en fait comme si le critère général des publications de Grasset était le «pittoresque». Toutefois, Grasset ne se contente pas de suivre la mode: il témoigne aussi sur certains sujets d'une pensée d'avant-garde, qu'il s'agisse de sa perception des Noirs en Afrique, ou surtout du récit libertin qu'on lui attribue : Hortense ou la jolie courtisane [...]. Dans ce récit rocambolesque sur les mésaventures amoureuses d'une Européenne perdue aux Amériques avec le « nègre Zéphire », peut se lire toute une réflexion sur les mariages interraciaux. Le Blanc n'y impose pas toujours ses valeurs et l'acculturation, pour Grasset, s'effectue aussi bien dans les deux sens. Autant de découvertes qui nous invitent à mieux connaître cet auteur d'origine canadienne dont l'oeuvre mériterait à coup sûr d'être rééditée et systématiquement analysée.
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Grimoult, Cédric. "Critique des théories de l’évolution, de « races » et de racisme. Histoire des idées sur l’évolution. Statut controversé des peuples noirs et indigènes. Par Ousmane Bakary Bâ. (Québec: Presses de l’Université du Québec, 2011. xii + 132 p., bibl., notes. isbn 978-2-7605-2680-8 $29,00)." Scientia Canadensis: Canadian Journal of the History of Science, Technology and Medicine 35, no. 1-2 (2012): 192. http://dx.doi.org/10.7202/1013999ar.

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Fauvelle, François-Xavier. "Charles Becker et al. (dir.) Yves Person, un historien de l’Afrique engagé dans son temps. Actes du colloque international tenu à Paris, les 20-21 juin 2013 Paris, Karthala, 2015, 520 p. et 16 p. de pl. - Charles Becker et al. (dir.) Relire Yves Person. L’État-nation face à la libération des peuples africains Paris, Présence africaine, 2015, 463 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 74, no. 2 (June 2019): 482–85. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2020.35.

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Guedj, Pauline. "Afrocentrisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.046.

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Abstract:
Bien que souvent non revendiqué par les auteurs que l’on considère comme ses tenants (Molefi Asante 1987, Maulana Karenga 2002, John Henrik Clarke 1994, Marimba Ani 1994, Frances Cress Welsing 1991, Théophile Obenga 2001, qui lui préfèrent les termes afrocentricité, africologie ou kawaida), le terme afrocentrisme est utilisé pour désigner un courant d’idées présent dans les cercles académiques nord-américains, africains et européens, depuis la deuxième moitié du vingtième siècle. Académique, l’afrocentrisme est actuellement l’objet d’un important processus de transnationalisation et entretient des relations précises et continues avec des pratiques sociales, artistiques, religieuses et/ou politiques. Il semble que le mot « afrocentrique » soit apparu pour la première fois en 1962 sous la plume du sociologue afro-américain W.E.B. Du Bois. Invité par Kwame Nkrumah à Accra au Ghana dans le but d’y rédiger une encyclopédie sur les populations noires, Du Bois insistait, dans un document non publié, sur son intention d’éditer un volume « volontairement Afro-Centrique, mais prenant en compte l’impact du monde extérieur sur l’Afrique et l’impact de l’Afrique sur le monde extérieur » (in Moses, 1998 : 2). Du Bois, grand penseur du panafricanisme, voyait donc dans son projet un moyen de donner la parole aux peuples d’Afrique, d’en faire des acteurs de leur propre histoire au moment même où ceux-ci entamaient la construction nationale de leurs États depuis peu indépendants. Lié chez Du Bois à un projet scientifique et politique, la tendance afrocentrique connaîtra ses heures de gloire à partir de la fin des années 1960 lorsqu’elle devint la marque de fabrique d’une école de pensée comptant quelques représentants au sein des cercles académiques américains. En réalité, l’histoire de la pensée afrocentrique aux États-Unis est indissociable de la création de départements d’études dites ethniques dans les universités américaines, départements nés en pleine ère du Black Power, lorsqu’une jeunesse noire radicalisée se battait pour l’intégration de son expérience au sein des cursus universitaires. Ces départements d’études African-American, Black ou Africana se donnaient pour but de relayer la voix des opprimés et d’inclure l’histoire afro-américaine dans le récit scientifique de l’histoire états-unienne. Parmi les manifestes afrocentriques de l’époque, notons la création de l’African Heritage Studies Association en 1969 née d’une réaction aux postures idéologiques de l’African Studies Association. Orchestrée par John Henrik Clarke (1994), l’organisation rassemblait des intellectuels et des militants africains, entendus ici comme originaires du continent et de ses diasporas, se battant pour la mise en place d’une étude politique de l’Afrique, arme de libération, cherchant à intervenir dans la fondation d’un panafricanisme scientifique et afrocentré. A partir des années 1980, l’afrocentrisme académique entra dans une nouvelle phase de son développement avec les publications de Molefi Asante. Dans la lignée de Du Bois, celui-ci tendait à définir l’afrocentrisme, ou plutôt l’afrocentricité, comme une théorie cherchant à remettre l’Afrique au cœur de l’histoire de l’humanité. Toutefois, ses principaux écrits, The Afrocentric Idea (1987), Afrocentricity (1988), Kemet, Afrocentricity and Knowledge (1990), associèrent à l’afrocentrique duboisien tout un appareil conceptuel et idéologique, grandement hérité des écrits de l’historien sénégalais Cheikh Anta Diop (1959). et de militants du nationalisme noir classique tels Edward Blyden et Alexander Crummel. Dès 1990, la pensée d’Asante se déploya autour d’une série de points précis, déjà mis en avant par le politiste Stephen Howe (1998) : 1. L’humanité s’est d’abord développée en Afrique avant de se répandre sur la planète. Les Africains entretiendraient avec les autres humains un rapport de primordialité chronologique et ce particulièrement avec les Européens, jeunes dans l’histoire de l’humanité. 2. La première civilisation mondiale est celle de l’Égypte ou Kemet. L’étude des phénotypes égyptiens tels qu’ils sont visibles sur les vestiges archéologiques apporterait la preuve de la négritude de cette population. 3. Le rayonnement de la civilisation égyptienne s’est étendu sur la totalité du Continent noir. Toutes les populations africaines sont culturellement liées à la civilisation et aux mœurs de l’Égypte antique et la linguistique en constituerait une preuve évidente. 4. La culture égyptienne se serait également diffusée au Nord, jusqu’à constituer la source d’inspiration première des civilisations qui apparurent plus tardivement en Grèce puis partout en Europe. 5. L’ensemble des traditions africaines constitue autant de manifestations d’une culture unique. Depuis son foyer égyptien, la culture africaine, au singulier, s’est diffusée pour s’immerger dans la totalité du continent et dans la diaspora des Amériques. Au début des années 2000, l’afrocentrisme académique s’est trouvé au cœur de vifs débats dans les espaces anglophones et francophones. Aux États-Unis, c’est la publication de l’ouvrage de Mary Lefkowitz Not Out of Africa (1993) qui rendit publiques les nombreuses tensions entre afrocentristes et anti-afrocentristes. En France, la discussion s’est également concentrée autour de la parution d’un ouvrage dirigé par François-Xavier Fauvelle-Aymar, Jean-Pierre Chrétien et Claude-Hélène Perrot (2000). Le texte, provocateur, se donnait pour but de déconstruire des théories afrocentriques qualifiées de naïves, « fausses » et dont « le succès parmi les Américains noirs peut être attribué au fait que, à l’heure actuelle, la pensée critique n’est pas en grande estime dans la communauté noire aux États-Unis » (2000 : 70-71). Le livre fut accueilli très froidement dans les milieux qu’il visait. En 2001, l’intellectuel congolais Théophile Obenga, rétorqua avec la publication d’un nouvel ouvrage Le sens de la lutte contre l’africanisme eurocentriste. Manifeste d’un combat « contre l’africanisme raciste, ancien ou moderne, colonial ou post-colonial, qui ne voit pas autre chose que la domination des peuples ‘exotiques’, ‘primitifs’, et ‘sous-développés’. » (2001 : 7), le texte d’Obenga multipliait, de son côté, les attaques personnelles et violentes. Aujourd’hui, il semble que l’appréhension des phénomènes afrocentriques ne puisse gagner en profondeur que si elle évite les écueils polémiques. Une telle approche supposerait alors de considérer l’afrocentrisme comme un objet de recherche construit historiquement, sociologiquement et anthropologiquement. Il s’agirait alors à la fois de le replacer dans le contexte historique de sa création et de s’intéresser à ses effets concrets dans les discours et les pratiques sociales populaires en Afrique, dans les Amériques et en Europe. En effet, depuis une vingtaine d’années, le terme et l’idéologie afrocentriques n’apparaissent plus seulement dans des débats des universitaires mais aussi dans une série d’usages sociaux, culturels et artistiques de populations qui les conçoivent comme un outil d'affirmation identitaire. Ces communautés et ces individus s’en saisissent, leur donnent une définition propre qui émane de leur environnement social, culturel et géographique particuliers, les utilisent comme fondement de nouvelles pratiques, de nouvelles élaborations du politique et de revendications identitaires. Ainsi, l’afrocentrisme se retrouve dans les pratiques religieuses d’Afro-Américains des États-Unis à la recherche de leurs racines ancestrales (Capone, 2005 ; Guedj, 2009), dans les textes des rappeurs de Trinidad ou du Gabon (Aterianus-Owanga, 2013) ainsi que dans les œuvres et les propos d’artistes aussi variés que la plasticienne Kara Walker et le saxophoniste Steve Coleman. Afrocentrismes populaires, a priori dissociés des milieux académiques, ces pratiques ne sont pourtant pas étrangères aux théories qui animent les spécialistes. En effet, nombreux sont les religieux qui citent les livres de Cheikh Anta Diop (1959) ou Molefi Asante (1987), les artistes qui revendiquent comme sources d'inspiration les vidéos postées sur youtube des discours de Leonard Jeffries, John Henrik Clarke ou Maulana Karenga. Il semble alors que c’est précisément dans cette analyse des pratiques et discours afrocentriques entre champs académique, politique, religieux et artistique que l’anthropologie peut jouer un rôle décisif. Il s’agirait alors pour les chercheurs de mettre en place des méthodologies permettant non seulement d’analyser les logiques de circulation des représentations de l’Afrique entre différentes catégories sociales mais aussi d’étudier la perméabilité des savoirs académiques et leurs influences en dehors des universités.
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Kabongo, Olivia. "Une journée dans la vie d’Augustine Amaya d’Emmanuel Dongala : l’ identité de la femme africaine et du peuple congolais." Voix Plurielles 3, no. 1 (April 1, 2006). http://dx.doi.org/10.26522/vp.v3i1.516.

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Abstract:
La femme a un rôle central dans Jazz et vin de palme d’Emmanuel Dongala, surtout dans la nouvelle intitulée Une journée dans la vie d’Augustine Amaya. Par le biais du personnage d’Augustine Amaya et du processus de création littéraire, l’auteur explore la relation homme-femme, ainsi que le statut et l’identité de la femme dans la société centre-africaine. Dongala nous présente une image de la femme en tant que mère du peuple, et aussi belle qu’elle soit, elle reflète aussi le paradoxe de la femme noire. Cette image idéalisée de la femme sera analysée dans cet article et comparée à celle que Camara Laye présente dans L’Enfant noir, Maryse Condé dans Moi Tituba Sorcière et Alice Walker dans In Search of our Mother’s Gardens.
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"Un débat autour des conditions d'une poésie nationale chez les peuples noirs." Présence Africaine 165-166, no. 1 (2002): 219. http://dx.doi.org/10.3917/presa.165.0219.

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Katsakioris, Constantin. "Des cadres pour une Afrique socialiste." Revue d'histoire contemporaine de l'Afrique, January 7, 2021. http://dx.doi.org/10.51185/journals/rhca.2021.e297.

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Abstract:
Créée à Moscou en 1960 pour former des cadres nationaux africains, asiatiques et latino-américains et les gagner au marxisme-léninisme, l’Université de l’Amitié des Peuples « Patrice Lumumba » est érigée en symbole de la solidarité soviétique avec les pays du « tiers-monde ». Jusqu’à la fin de la guerre froide, elle forma plus de 5 000 étudiants africains aux frais de l’Union soviétique. Cet article retrace l’histoire et met en lumière les particularités de l’Université Lumumba. Il explique les prémisses et les objectifs derrière sa création et examine les réactions des gouvernements et des étudiants africains. Ces réactions varièrent d’un pays à l’autre et évoluèrent entre les décennies 1960 à 1990. Face aux réactions négatives et conscients des problèmes, les Soviétiques réformèrent l’établissement. Rejetée par les pays d’Afrique du Nord, l’Université Lumumba reste néanmoins un établissement très important pour la formation de cadres de l’Afrique subsaharienne.
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"Symposium international sur la création de l'Institut des Peuples Noirs (Ouagadougou : 20-26 avril 1986)." Présence Africaine 137-138, no. 1 (1986): 285. http://dx.doi.org/10.3917/presa.137.0285.

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Séguédémè, Hergie Alexis. "MISAPPREHENSION AS A CROSS-CULTURAL EFFECT: A COMPARATIVE STUDY OF JOSEPH CONRAD’S HEART OF DARKNESS AND SAMMY OKE AKOMBI’S THE RAPED AMULET / LA MALCOMPREHENSION COMME UN EFFET DE CROISEMENT DE CULTURE: UNE ETUDE COMPARÉE DE HEART OF DARKNESS ECRIT DE JOSEPH CONRAD ET THE RAPED AMULET DE L’AUTEUR SAMMY OKE AKOMBI." European Journal of Literary Studies 2, no. 2 (December 24, 2020). http://dx.doi.org/10.46827/ejls.v2i2.232.

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Abstract:
This paper enrolls in an enhancement of Africa’s cultural representation, long time falsely perceived. England has most of time undervalued, subject to nourish misconceptions about Africa. This, because the black continent has a range of traditions that could not be seen through western glasses. In the same line of thought, Africa’s perception of England is not far from unholiness. This situation leads to discriminative behaviours towards African students in England and English tourists in African countries. In a basket, mutual-acceptance between Africans and English is difficult, because each of them misapprehend other’s traditions and perceptions. This study illustrates cultural divergences between Africans and English. The emphasis here is on cultural mutual-acceptance. To reach this goal, I use New historicism, Africana critical theory, post colonialism and reader-response to explore, interpret and analyse, facts relating to cultural misapprehension in Heart of Darkness and The Raped Amulet. Cet écrit s’inscrit dans le cadre d’un rehaussement de l’image culturelle de l’Afrique, longtemps faussement perçu. En toute sincérité, les Anglais ont longtemps mésestimé l’Afrique sur le plan culturel. Ceci est dû à la diversité des traditions africaines qui sont incomprises en raison des standards anglais. Pareillement, les Africains perçoivent à tort les pratiques et habitudes anglaises en référence aux valeurs promues en Afrique. Cette situation conduit à des comportements discriminatifs tant pour les Africains aux études en Angleterre que pour les Anglais en visites touristiques en Afrique. En somme, la cohabitation entre Africains et Anglais est difficile à cause des incompréhensions culturelles des uns et des autres. Cette étude illustre les divergences culturelles entre les peuples africains et anglais. Elle met un accent particulier sur l’acceptation mutuelle des cultures. Pour atteindre cet objectif, j’utilise le nouvel historicisme, la critique africaine, le post colonialisme et la réponse du lecteur, pour explorer, interpréter et analyser les faits relatifs au mépris culturel dans Heart of Darkness et The Raped Amulet. <p> </p><p><strong> Article visualizations:</strong></p><p><img src="/-counters-/edu_01/0730/a.php" alt="Hit counter" /></p>
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Benoit, Bruno. "Bernard GAINOT et Marcel DORIGNY, La Société des amis des noirs, 1788-1799. Contribution à l'histoire de l'abolition de l'esclavage, Collection Mémoire des peuples, Paris, Éditions UNESCO/EDICEF, 1998, 429 p." Cahiers d’histoire, no. 44-2 (June 1, 1999). http://dx.doi.org/10.4000/ch.203.

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Chivallon, Christine. "Diaspora." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.064.

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Abstract:
Définir la « diaspora » ne peut se faire sans signaler immédiatement que deux grands courants théoriques assignent à ce terme des acceptions assez différentes qui, si elles semblent se succéder, donnent lieu à des usages bien typés où se reconnaissent encore aujourd’hui les deux composantes majeures des ″diasporas studies″. Il existe ainsi un paradigme que l’on peut qualifier de ″classique″ qui cohabite de manière plus ou moins sereine avec un autre paradigme plutôt ″post-structuraliste″ lequel a largement dominé le champ consacré à l’objet ″diaspora″ depuis les années 1990. Pour entrer dans le domaine des études du fait diasporique, il nous faut ainsi partir d’une définition ″traditionnelle″ pour mieux comprendre la déconstruction dont la notion a fait l’objet. Dans cette perspective, le terme ″diaspora″ désigne les populations dispersées depuis une terre natale (homeland) qui ont conservé des liens durables entre les membres issus de cette dissémination, la longévité du sentiment d’appartenance collective se construisant en rapport avec la mémoire du territoire d’origine. L’étymologie du mot remonte à la Bible des Septante, traduction grecque des textes bibliques connus en hébreu et en araméen effectuée par des religieux juifs hellénophones. Le mot ″diaspora″ est formé à partir du verbe grec speiren (semer) et plus exactement du verbe composé diaspirein (disséminer). Selon les sources, il concerne soit l’exil de Babylone et la dispersion des Juifs après la destruction du second temple de Jérusalem (Bruneau 2004 : 8), soit la menace de dispersion comme châtiment divin envers les Juifs qui ne respecteraient pas la Loi de Dieu (Dufoix 2011 : 64). Historiquement, le nom ″diaspora″ appliqué à d’autres populations que le peuple juif s’accomplit dans une sphère judéo-chrétienne où Chrétiens, Grecs Orthodoxes, puis Protestants et Arméniens accèdent à cette dénomination selon le même schéma d’identification qui articulent les motifs de l’exil et de la persécution au sein d’un complexe mû par la religion. La dispersion volontaire au sein de diasporas dites ″marchandes″ s’affirme de son côté comme une sorte d’appendice de ce modèle religieux. La ″sortie″ d’une caractérisation par le religieux s’opère en même temps que la notion pénètre les milieux académiques. Les usages y sont d’abord sporadiques tout au long du XXème siècle, puis se resserrent autour d’une définition applicable à bien d’autres populations que celles du foyer biblique originel. Le premier des textes le plus remarquable est celui de John Armstrong (1976) qui pose le cas juif comme archétypal pour décliner à partir de lui une typologie où se distinguent des « diasporas mobilisées », plutôt « avantagées » à des « diasporas prolétaires » « appauvries » et « discriminées » au sein des « sociétés modernisées ». C’est avec l’ouvrage du politologue Gabriel Sheffer (1986) qu’est véritablement entamée la construction du champ des diasporas studies et que se trouve désignée une compétence migratoire particulière, à savoir celle de minorités qui dans les pays d’accueil, sont en mesure de ″préserver leur identité ethnique ou ethnico religieuse″ en lien avec ″un intérêt continu (...) dans les échanges avec leur terre d’origine″ (Sheffer 1986 : 9). Le modèle dit ″classique″ se consolide à partir de textes qui ont acquis le statut de références incontournables. Parmi eux figure l’article de William Safran (1991) publié dans le premier numéro de la revue phare fondée par Khachig Tölölyan en 1991 – Diaspora : A Journal of Transnational Studies – ainsi que l’ouvrage de Robin Cohen (1997). Ces deux écrits sont représentatifs de la perspective adoptée sur la base du modèle juif, même si c’est pour le ″transcender″ comme le dira Cohen (1997 : 21). La définition de critères sert à sélectionner parmi les populations migrantes celles qui correspondent à une formation diasporique. Plus ou moins nombreux, ces critères placent au premier plan la dispersion, le maintien durable d’une forte conscience communautaire, l’idéalisation de la patrie d’origine (Safran 1991 : 83-84 ; Cohen 1997 : 26). Sur cette base, des typologies sont proposées comme celle de Cohen (1997) où se côtoient des ″diasporas victimes″ issues de traumatismes (Africains, Arméniens), des ″diasporas de travail″ (Indiens), des ″diasporas impériales″ (Britanniques), des ″diasporas de commerce″ (Chinois, Libanais), enfin des diasporas dites ″culturelles″ (Antillais). Ces dernières, dont il faut noter qu’elles ne sont plus définies en rapport avec la cause de la dispersion, mais plutôt en lien avec la culture et l’identité, signalent en fait, comme nous le verrons plus loin, la nouvelle conception qui a émergé en adéquation avec les perspectives postmodernes. D’emblée, le concept de diaspora se présente comme transdisciplinaire. Politistes, historiens, sociologues, géographes anthropologues sont engagés dans les études des phénomènes diasporiques. On ne peut donc pas déceler une approche spécifiquement anthropologique tant les références sont facilement exportées d’une discipline à l’autre, et c’est sans doute ce qui fait la spécificité des diasporas studies. Le grand bouleversement du champ s’opère quand deux contributions majeures s’emparent de la notion et la font basculer dans un univers de significations réévaluées à l’aune de la posture anti-essentialiste. La diaspora classique, de par son insistance sur le caractère continu et quasi pérenne de la communauté par-delà la dispersion, véhicule les présupposés d’une nature sociale immuable. Avec les écrits de Stuart Hall (1990) et de Paul Gilroy (1993), la perspective est renversée. Plutôt que d’être réfutée, la diaspora devient au contraire emblématique d’une tout autre dispersion, celle qui concerne l’identité elle-même et touche aux fondements toujours incertains, contingents et labiles des façons d’être au monde. Le concept, de par sa charge sémantique évoquant la mobilité, la multi-territorialité, le voyage, l’exil, l’entre-deux, se trouve en concordance parfaite avec les exigences théoriques de la déconstruction post-structuraliste qui appelle la transgression des limites des grands récits. D’origine caribéenne, Hall et Gilroy élèvent au rang paradigmatique la diaspora noire issue de la traite transatlantique, cette formation culturelle leur paraissant être l’antithèse des cultures ethno-nationales transportées dans la dispersion par les anciennes diasporas. La Black Atlantic de Gilroy (1993 : 19) se définit ainsi ″à travers le désir de transcender à la fois les structures de la nation et les contraintes de l'ethnicité″. Avec Stuart Hall (1990 : 235), la notion d’hybridité est consubstantielle à la diaspora : ″L'expérience diasporique comme je l'entends est définie, non par essence ou par pureté, mais par la reconnaissance d'une nécessaire hétérogénéité et diversité, (…) par hybridité″. Autant chez Hall que chez Gilroy, ces modèles ne sont rendus intelligibles qu’au travers du rejet d’autres identités diasporiques, puisque ″la diaspora ne fait pas référence pour nous à ces tribus dispersées dont l'identité ne peut être confortée qu'en relation à une terre d’origine sacrée où elles veulent à tout prix retourner (…). Ceci est la vieille forme de ‘l’ethnicité’, impérialiste et hégémonique″ (Hall 1990 : 235). Cette contradiction théorique qui rend le postulat anti-essentialiste fortement dépendant de l’existence supposée réelle d’identités ″non-hybrides″ a donné lieu à des approches critiques (Anthias 1998 ; Chivallon 2002) sans pour autant miner les perspectives qu’elles ont ouvertes. En dissonance avec les premiers usages classiques du terme ″diaspora″ appliqué déjà anciennement au monde noir des Amériques (Chivallon 2004 : 149), elles ont permis de mettre au premier plan les multiples enseignements de l’expérience (post)esclavagiste des Amériques dans son rapport avec la modernité occidentale, bien au-delà des cercles spécialisés sur la diaspora noire. L’amplification des textes de Hall et Gilroy a été étonnamment rapide et a produit un véritable déferlement dont le texte de James Clifford (1994) s’est fait l’un des plus remarquables échos trouvant matière à alimenter sa perspective sur les travelling cultures auprès d’une diaspora devenue l’antithèse du modèle ″centré″ de Safran. La myriade des études diasporiques développées tout au long des années 1990 en est devenue insaisissable, amenant à parler de ″fétichisation″ du terme (Mitchell 1997) au sein d’un vaste ensemble discursif où se fabrique la coalition entre les épistémologies post-modernes, post-structuralistes, post-coloniales et l’objet providentiel de la ″diaspora″ pour les substantialiser. Cette ferveur académique s’est sans doute essoufflée au cours de la dernière décennie. Une fois l’engouement passé et qui aurait pu faire croire à l’abandon définitif de la perspective traditionnelle, les dichotomies demeurent. De ce point de vue, la conférence donnée par Khachig Tölölyan à l’Université d’Oxford en 2011, peut faire office de dernier bilan. Il y est question d’une cohabitation toujours effective entre les conceptions classiques et ″post″, non sans que son auteur évoque une opposition qui fait encore débat, préférant pour sa part réserver à la notion de ″diaspora″ les tonalités de la définition classique, et réclamant en définitive le mot ″dispersion″ pour englober (réconcilier ?) les binarités qui ont structuré le champ des diasporas studies. Dans tous les cas, à l’écart de la révolution conceptuelle à laquelle a pu faire penser la diaspora, la routinisation semble bel et bien aujourd’hui installée.
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Singleton, Michael. "Magie et sorcellerie." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.099.

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Abstract:
Bien avant que Heidegger ait insisté sur la nécessité de poser la bonne question (Fragestellung), les Scolastiques en établissaient l’état (status questionis) avant d’y répondre. Or, les savants occidentaux qui se sont interrogés à propos des phénomènes de la Magie et de la Sorcellerie ont souvent sauté à pieds joints dans le piège ethnocentrique tendu aussi bien par leur tradition gréco-latine et judéo-chrétienne que leur usage d’une langue indoeuropéenne. D’une part, la première a opposé les Vérités objectives de la Raison pure aux dérapages subjectifs de la Déraison émotive et la morale de la Religion révélée à l’immoralité de la superstition satanique. D’autre part, le second, à cause de la distinction factice entre le nom (nature) et le verbe (action adventice) a dissocié comme allant de soi les substances permanentes et profondes des choses de leurs variations accidentelles. Il se fait que ces présupposés paradigmatiques sont ignorés par la plupart des cultures non occidentales et préjugent la compréhension équitable de celles-ci par des esprits occidentaux. Pour bien le comprendre, jusqu’à preuve manifeste du contraire, il faut assumer que l’Autre le soit radicalement : qu’il a fait son monde en fonction de principes primordiaux et de préoccupations pratiques irréductibles à leurs pendants responsables pour le monde occidental et qu’il en parle de manière tout aussi incommensurable. Pour commencer au commencement : tout ce qui fait sens part de et revient à un acteur personnel, à un « Je », incarné dans son corps propre d’instant en instant et incorporé en continu dans sa situation sociohistorique. A supposer que « Je » soit un anthropologue occidental ou occidentalisé (il n’y en a pas d’autres) alors il aborde les faits ou les construits culturels d’autrui avec le déjà tout fait chez lui dont sa rationalité (scientifique) et sa religiosité (chrétienne) avec le risque d’identifier son interlocuteur indigène comme lui-même en plus petit et en moins performant. Le seul moyen d’éviter cette réduction des réalités d’autrui aux réalisations de chez soi est de le rencontrer en fonction de prémisses purement heuristiques telles qu’en amont, la primordialité de l’Agir et en aval, la localisation des actions de fait dans des lieux particuliers. Si tous les vivants, les humains inclus, cherchent à en sortir, justement, vivants, ils le font dans le milieu ou mode de (re)production où ils se retrouvent et avec la mentalité et selon les mœurs qui s’y trouvent. C’est dire que l’abc de l’approche anthropologique est d’ordre topologique : à chaque lieu (topos) sa logique et son langage. Or, abstraction faite de son dénigrement rationaliste et religieux, la magie définie comme la confiance (aveugle) dans l’efficacité (automatique) du recours (rigoureux voire rigoriste) à des moyens (mécaniques), des gestes (immuables) et des formules (figées), possède en propre un milieu où il a droit d’avoir lieu. Néanmoins, commençons par le non-lieu de la magie. Chez les Pygmées Bambuti du Congo il n’y a ni prêtre ni politicien, ni policier ni professeur, ni plombier ni prédateur. Par conséquence, en l’absence de tout Dehors pesant, idéologique ou institutionnel, il est tout à fait topo-logique que dans ses rapports avec les siens et la Forêt le « Je » le Mbuti ne se fie qu’à son dedans. D’où le fait que les topographes du monde pygmée ont constaté non seulement qu’il était sans magie aucune mais que sa religiosité étant une affaire de pure spiritualité personnelle il y avait peu de sens à parler d’une religion pygmée faute de spéculations dogmatiques et de structures cléricales. Par contre, chez leurs voisins, des agriculteurs bantous, les mêmes topographes (surtout les théologiens parmi eux) ont conclu que la magie avait largement pris le dessus sur le religieux. Mais, de nouveau, rien de plus topologiquement normal dans ce constat. Quand, dans un village bantou ou dans une paroisse ouvrière, tout vous tombe dessus en permanence du dehors et d’en haut, il n’y a guère de place pour le genre de religiosité profonde que peuvent se permettre des gens soit libres de leurs moyens soit en ayant peu. Quand les ancêtres ou l’administration vous ont imposé des tabous et des interdits dont le non-respect même involontaire entraine des sanctions immédiates et automatiques, quand votre comportement quotidien est préprogrammé à la lettre de votre condition sociale, de votre âge et sexe, quand pour faire face vous avez besoin des autorités et des experts, quand en respectant minutieusement le règlement vous évitez les ennuis et quand en remplissant correctement les formulaires des allocations familiales et autres vous sont acquises comme par magie… comment ne pas croire que des objets matériels et des opérations rituels produisent infailliblement par le simple fait d’avoir été scrupuleusement activés (ex opere operato) les objectifs escomptés ? Entre le respect irréfléchi des tabous ancestraux et l’observance stricte des commandements de l’Eglise, entre le recours à des amulettes prescrites par votre « sorcier » traitant et la foi dans les médailles miraculeuses distribuées par votre curé paroissial, entre l’efficacité ipso facto des malédictions et des bénédictions du magicien villageois et les paroles de transsubstantiation d’un prêtre catholique (même en vue d’une messe noire), il y a beau béer une abime théologique, topologiquement parlant c’est du pareil au même. De ce point de vue topologique, les missionnaires, notamment catholiques, n’ont pas tant converti le païen superstitieux à la religion révélée que remplacé la magie indigène par un succédané chrétien. Si, en devenant catholiques les WaKonongo que j’ai côtoyé dans la Tanzanie profonde entre 1969 et 1972 ont cessé de sacrifier un poulet noir à Katabi et commencé à se payer des messes à la Vierge contre la sécheresse c’est que restés foncièrement pagani ou ruraux, cette nouvelle interlocutrice leur était parue plus faiseuse de pluie que le préposé d’antan. Avant d’éventuellement passer à leur consécration ou à leur condamnation, il faut enlever dans la présence ou l’absence du langage et de la logique ritualiste (décrits et parfois décriés comme « la mentalité et mécanique magique ») tout ce qui relève inéluctablement du lieu. Ce ne sont pas les seuls rationalistes ou religieux occidentaux qui, en escamotant leurs conditions topologiques, se sont lancés dans appréciations et dépréciations intempestives de la magie et la sorcellerie. Les Pygmées préférant faire l’amour avec des femmes réglées se moquaient de la peur bleue du sang menstruel éprouvée par des Bantous. Débarqués volontairement au village, ils faisaient semblant de croire aux menées mortelles des sorciers afin de ne pas compromettre les ponctions qu’ils opéraient auprès de leur prétendus « Maîtres ». Les Ik, les pendants ougandais des Bambuti, tout en sachant que des rites magiques (sacrifice du poulet ou de la messe) ne pouvaient pas produire de la pluie en inventaient de toutes pièces pour profiter de la crédulité de leurs voisins pasteurs et agriculteurs. Il existe donc des lieux sans sorcellerie. Mais si c’est le cas, c’est surtout parce que pas plus que Le Mariage ou La Maladie et un tas d’autres choses du même gabarit onto-épistémologique, La Sorcellerie « ça » n’existe pas en tant qu’une substantialité qui serait solidement significative indépendamment de ses manifestations singulièrement situées. N’existent pleinement en définitive que des mariés, des malades et des sorciers. Le fait de s’exprimer en une langue indoeuropéenne induit cette illusion essentialiste que les pratiquants d’une autre langue ne partagent pas. En disant « il pleut » ou « it’s raining » nous imaginons instinctivement que le sujet de la phrase représente une entité essentielle, la pluie, qui existe au préalable avant, comme le verbe l’implique, qu’il se mette tout d’un coup mais après coup à pleuvoir. Or, et de manière autrement plus phénoménologiquement plausible, un peuple indien de l’Amérique du Nord, les Hopi, non seulement pensent uniquement à un processus, « la pluviation », mais quand ils en parlent ciblent une expérience particulière. Forcé et contraint par les évidences ethnographiques, ayant eu à enquêter sur des cas concrets de sorcellerie entre autres en Tanzanie, au Nigeria, au Congo, en Ethiopie et au Sénégal, j’ai chaque fois eu l’impression non pas d’avoir eu affaire à des variations de la Sorcellerie ut sic et en soi mais à des individus et des instances aussi incompressibles qu’incommensurables entre eux. Débarqué chez les WaKonongo non seulement avec des histoires de sorcellerie à l’occidentale en tête mais l’esprit empli d’élucubrations théoriques que j’imaginais devoir faire universellement loi et univoquement foi, mes interlocuteurs m’ont vite fait comprendre que je me trouvais ailleurs dans un monde tout autre. Puisqu’ils parlaient de mchawi et de mlozi, ayant en tête la distinction zande, j’ai demandé si le premier n’était pas mal intentionné à l’insu de son plein gré là où le second empoisonnait littéralement la vie des siens. Ils m’ont répondu n’avoir jamais pensé à cette possibilité, mais qu’ils allaient y réfléchir ! En conséquence, j’ai cessé de les harceler avec mes questions me contentant d’observer ce qu’ils disaient d’eux-mêmes et de participer à ce qu’ils faisaient – y inclus à des procès contre des sorciers. Ignorant notre dualisme manichéen (le Bon Dieu luttant avec le Mal incarné pour sauver les âmes du péché) ainsi que des manuels rédigés par des Inquisiteurs célibataires obsédés par « la chose », leurs sorciers n’avaient jamais pensé qu’ils pouvaient profiter d’un pacte avec le Diable et donner libre cours en sa compagnie à leur perversité sexuelle. Anthropophages, leurs sorciers avaient surtout faim (comme les WaKonongo eux-mêmes lors de la soudure ou des famines) et se débrouillaient sans faire appel à des démons. En outre, loin s’en faut, tous les wachawi n’étaient pas méchamment mauvais. Lors d’une réunion pour créer un village ujamaa personne n’a bronché quand parmi les spécialistes requis quelqu’un proposait un sorcier. « Etre vieux » et « être sorcier » semblaient parfois synonyme – peut-être comme l’aurait dit Gabriel Marcel, à cause du mystère qui entoure l’autorité des survivants. Traité de sorcier moi-même, on m’a rassuré que je comptais parmi les wachawi wa mchana (de plein jour) et non wa usiku (de la nuit). Si j’ai dû quitter précipitamment mon village c’est qu’à l’encontre des miens, contents d’avoir eu enfin affaire à un Blanc au courant du programme africain, les autorités du pays n’appréciaient guère le fait que j’aurais téléguidé des serpents sur un village rival. A première vue paradoxalement, la sorcellerie fonctionnait comme un mécanisme de justice distributive : ayant proposé de lui procurer de la tôle ondulée, un voisin dynamique a décliné mon offre de peur que le premier à en profiter des vieux jaloux n’envoient de nuit des hyènes dévorer les viscères de sa femme et ses enfants : « tant que tout le monde n’est pas en mesure de se procurer de la tôle » dit la croyance « personne n’y a droit ». Enfin et surtout, quand les WaKonongo parlaient de l’uchawi en général ils ne le faisaient jamais à froid afin d’aboutir au genre d’abstraction analytique d’ordre structurelle et substantialiste qui fait la joie des anthropologues théoriciens. C’était toujours à chaud et de manière heuristique : « n’ayant pas encore deviné le nom du mchawi qui m’en veut à mort je suis bien obligé de le situer dans un nébuleux anonyme ». Entre des hypothétiques sinon chimériques lames de fond qui ont pour nom la Magie ou la Sorcellerie et l’écume ethnographique qui émerge d’une multiplicité de monographies irréductibles, il faut bien choisir. Or, si l’anthropologie est ce que les anthropologues ont fait, font et feront, il n’y a pas de raison de croire que, pour l’essentiel, les magiciens et les sorciers (les uns plus approximativement que les autres), ne seraient que des avatars sociohistoriques de la Magie ou la Sorcellerie archétypiques fonctionnant comme des Réels de référence transhistorique et transculturels. Avant de les atteler accessoirement à l’une ou l’autre de ses charrues conceptuelles, l’anthropologue a intérêt de s’attarder sur le sort de ses bœufs vivants. En se contentant de faire état de ce que les magiciens et les sorciers ont diversement fait, font distinctement et feront autrement, on risque moins d’être victime de cette illusion d’optique ontologique que Whitehead décriait comme du « misplaced concreteness » - la confusion entre des substances purement spéculatives et la signification toujours singulière des « singletons » sociohistoriquement situées !
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Meudec, Marie. "Résistance." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.063.

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Abstract:
La notion de résistance est utilisée dans des domaines comme la physique ou la mécanique, mais l’emploi qui nous intéresse ici est la résistance comme pratique sociale et comme concept, utilisé en sciences sociales pour décrire des mouvements sociaux et des pratiques individuelles de rébellion. D’abord souvent restreinte au monde politique (entendons par là les partis et les institutions politiques), la compréhension de la notion de résistance s’est élargie à toutes les sphères de la société. Résister, c’est ainsi mettre en pratique une forme d’opposition au pouvoir en place, au pouvoir dominant ou hégémonique. C’est ainsi par exemple que la sociologie politique (Neumann 2012) ou la philosophie politique (Rancière 1995) peuvent concevoir les révoltes, les rébellions ou les mouvements d’opposition au pouvoir d’État. Pensons aussi aux travaux de Wa Thiong’o (1987 : 2) qui étudie « les réalités africaines en tant qu’elles sont affectées par la grande lutte entre les deux forces mutuellement opposées en Afrique aujourd'hui: une tradition impérialiste d'une part et une tradition de résistance de l'autre ». Parler de résistance passe donc nécessairement par une analyse des formes d’oppression et d’impérialisme existantes, là où la résistance est conçue une forme de ‘réaction à’ une forme de contre-pouvoir. Comment les personnes qui ne sont pas du côté du pouvoir en place résistent-elles aux puissants ? L’analyse des pratiques de résistance vise dès lors à rendre compte de la participation sociale ou des actions des personnes dominées par le système politique et économique. Toutefois, la binarité domination / résistance doit être questionnée et réfléchie, entre autres pour mieux saisir les manifestations de pouvoir et de domination à l’œuvre (Ortner 1995 ; Foucault 1978). Dans sa célèbre ethnographie menée en Malaisie, le politologue James C. Scott (1985) étudie les relations de pouvoir au sein de mouvements de résistance paysanne. Scott montre notamment que les mouvements de résistance sont le fruit d’une réflexion éthique qui se base entre autres sur des notions d’injustice, et non – comme les intellectuels avaient plutôt tendance à penser les formes de résistance populaire – comme le résultat d’un attrait inné pour la violence ou d’une forme spontanée de rébellion. Cette perspective admet ainsi la possibilité généralisée d’actions contestatrices auparavant cantonnées aux sphères politiques formelles. Il évoque notamment les ‘formes quotidiennes de résistance’ pour rendre compte de ces pratiques de résistance qui paraissent moins organisées. Le concept de ‘résistance infrapolitique’ (Scott 1990) permet de penser le caractère privé de pratiques de résistance, autrement recherchées uniquement sur la scène publique. Le changement social et la lutte politique sont pensés comme des phénomènes ‘discrets’ et non plus seulement visibles dans la sphère publique. Il s’agit donc de comprendre les dimensions ordinaires ou quotidiennes de la résistance, et d’élargir les perspectives qui conçoivent la résistance comme des moments de crises, des pratiques transgressives au caractère exceptionnel, des émeutes et des soulèvements (Bertho 2010, 2013) ou des normes qui s’érodent (Neumann, 2012). Ainsi, concevoir les formes de résistance du point de vue de la vie quotidienne ou de la sphère culturelle constitue en partie une traduction ou une conséquence des perspectives critiques, féministes et postcoloniales en sciences sociales. En effet, alors que la résistance n’était conçue comme un phénomène possible qu'essentiellement du point de vue des institutions et du pouvoir officiel, valorisant ou rendant visibles certaines formes de résistance au détriment d’autres, ce sont les formes invisibilisées de la résistance qui sont aussi à ce jour étudiées. Prenons pour exemple le développement d’une historiographie féministe dans le champ des études caribéennes. Mimi Sheller (2012) y a par exemple montré comment, auparavant, les recherches sur la révolution haïtienne avaient essentiellement mis de l’avant des guerriers héroïques comme Dessalines ou Louverture alors que cette révolution a aussi été rendue possible par les efforts quotidiens des femmes, notamment pour éduquer, nourrir, soigner et ainsi contribuer à faire en sorte que ces guerriers puissent combattre, en plus d’avoir été totalement impliquées dans des combats armés et des mouvements publics de protestation. Cette historiographie de l’émancipation a aussi le mérite d’aller au-delà d’une simple dialectique oppression / résistance, subordination / résistance ou esclavage / liberté pour concevoir les continuités possibles entre ces deux pôles (Sheller 2012). La résistance devient un phénomène à la mode pour les études en sciences sociales et il faut se garder de voir de la résistance partout, en même temps qu’il faut continuer à remettre en question les façons de la penser, notamment en cherchant des formes de résistance dans des comportements apparemment passifs, des silences ou des inactions. Retenons ainsi que la façon dont les chercheur.e.s conçoivent la résistance a des conséquences sur leurs capacités à reconnaître (ou non) certaines pratiques et à les associer (ou non) à de la résistance. À l’instar de Patricia Hill Collins (citée par Wane, 2013), il faut aussi se demander si on serait capable de reconnaitre la résistance en la voyant. En effet, en quoi notre façon de définir la résistance ne réduit-elle pas nos capacités à l’observer, à la concevoir et à en rendre compte ? On pourrait par exemple penser à des formes de projection qui consistent à (vouloir) voir de la résistance là où les personnes concernées n’en voient pas. Dans le cas des études féministes intéressées aux formes de résistance, évoquons les riches travaux de Mahmood (2001) sur la capacité d’agir des femmes. Comment les femmes contribuent à leur propre domination et comment elles y résistent ou elles la subvertissent ? Elle y définit l’agencéité comme ‘une capacité pour l’action que des relations spécifiques et historiquement constituées de subordination permettent et créent’ (Mahmood 2001 : 203). Dans cette perspective, la résistance et le pouvoir sont intimement liés aux conditions de leur possibilité, ce qui signifie que dans différents systèmes de pouvoir, il y aura différentes possibilités de ‘résister’ ou de vivre dans ce système (Mahmood 2005). Cela signifie également que l’agencéité ne doit pas être réduite à de la résistance, dans le sens où elle ne constitue qu’une des formes que l’agencéité peut prendre (Bilge 2010). Les approches orientées vers la résistance sont biaisées par du romantisme et leurs analyses des modes de fonctionnement du pouvoir en sont de ce fait appauvries (Abu-Lughod 1990). Ces approches témoignent de critiques du féminisme mainstream / occidental / blanc, et notamment d’une forme d’exoticisation des femmes du Tiers-Monde en définissant leurs cultures et leurs modes de vie en termes de ‘résistance’, révélant du même coup leurs propres façons de concevoir ce qu’est la résistance et la tendance « chic et en vogue de formuler les actions des gens comme des formes de résistance puissantes » (Villenas 2000 : 80). Dans une analyse des formes de résistance – comme plus largement des pratiques sociales – la décolonisation du féminisme passe par une remise en question du fait de parler ‘au nom de’ (Mohanty 2003 ; Martin Alcoff 1991-1992). Les études postcoloniales et décoloniales se sont construites en parallèle aux mouvements de décolonisation politique des années 1950-1960. Résistance politique et résistance intellectuelle allant donc de pair, des auteurs comme Fanon, Césaire ou Sédar Senghor ont fourni des outils intellectuels pour penser les ‘cultures de résistance’ (Fanon 1952), pour réfléchir aux soulèvements et aux prises de parole des damnés de la terre (Fanon 1961) ou des subalternes (Spivak 1988). Dans son célèbre Discours sur le colonialisme, Césaire (1973) explique comment le concept de Négritude est apparu comme forme de résistance aux politiques françaises d’assimilation. Le champ des études décoloniales et autochtones (en anglais indigenous) se développe grandement ces dernières années, induisant un changement de perspective pour penser les relations de pouvoir et les mouvements de contre-pouvoir. Comme l’écrivent si justement Tuck et Wayne Yang (2012 : 23) à propos du mouvement Occupy de 2011, « pour de nombreuses personnes économiquement marginalisées (le mouvement Occupy) a été une expression bienvenue de la résistance aux disparités massives dans la répartition des richesses; pour de nombreux peuples autochtones, Occupy est une autre réinstallation de colons sur des terres volées ». Le champ des études décoloniales a aussi initié des concepts très importants autour de la décolonisation des savoirs (Smith 1999-2002 ; Harrison 1991, Luste Boulbina 2012 ; Todd 2016 ; Uddin 2011) et de l’esprit (Wa Thiong'o 1987). Il s’agit alors de questionner l’eurocentrisme des sciences sociales et de les retravailler pour une profonde transformation de ses théories et méthodologies (Meudec 2017). La résistance épistémique met alors de l’avant les savoirs indigènes comme forme de résistance au sein de l’université occidentale (Wane 2013) ou est plus largement constituée par toutes les formes de « résistance intellectuelle à la domination épistémique Occidentale », leurs buts étant de « donner de l’agencéité aux Africains à qui une histoire a été déniée en fournissant une historiographie alternative pour combattre l’hégémonie et l’impérialisme Occidentaux » (Ogot 2013 : 18). Mignolo (2013) suggère quant à lui une désobéissance épistémique comme « déprise » par rapport aux modèles politiques et économiques dominants. Encore là, la résistance à des formes d’impérialisme de la pensée, lesquelles ont longtemps mis sous silence les revendications – et tout simplement les voix – des personnes colonisées ou dominées, se fait par la prise de parole et la re-connection des personnes avec leurs propres histoires, paysages, langages et organisations sociales (Smith 1999/2002). Au sein des milieux académiques, plusieurs autres mouvements de résistance sont initiés depuis quelques années, en faveur du slow scholarship notamment (Shahjahan 2014 ; Hartman and Darab 2012 ; Mountz 2015) ou des autoethnographies pour réfléchir et survivre à la précarisation et à la privatisation du travail au sein des universités néolibérales (Reyes Cruz 2012).</description>
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