Academic literature on the topic 'Philosophie arabe au XIᵉ siècle'

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Journal articles on the topic "Philosophie arabe au XIᵉ siècle"

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Rashed, Roshdi. "Linguistique arabe." Arabic Sciences and Philosophy 23, no. 1 (March 2013): 167–70. http://dx.doi.org/10.1017/s0957423912000124.

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Abstract:
La linguistique arabe est sans aucun doute la première science conçue et cultivée en arabe pour répondre à certains besoins scientifiques et idéologiques de la nouvelle société islamique. Les premiers travaux en ce domaine datent du VIIIe siècle, et leurs auteurs, les premiers linguistes, sont précisément contemporains de l'arabisation des institutions, de l'administration, de la monnaie etc., sous le Khalife Omeyade ʿAbd al-Malik ibn Marwān. Ces premiers travaux étaient intimement liés à l'exégèse coranique, à l'orthoépie coranique, à la jurisprudence islamique, c'est-à-dire aux disciplines associées à l'organisation de la nouvelle société et à sa culture. C'est à cette époque qu'Abū al-Aswad al-Duʾalī (mort en 688–9) inventa des signes graphiques permettant de distinguer les différentes fonctions grammaticales des éléments linguistiques. C'est à la même époque que l'on a engagé la codification massive et systématique des données de l'arabe, comme en témoignent, à peine plus tard, les travaux d'ʿAbdallāh ibn Isḥāq (m. 735), d'Abū ʿAmr ibn al-ʿAlāʾ (m. 770) et de bien d'autres. Ils ont également initié l'étude de la grammaire au sens large, puisque celle du système phonétique y est incluse. Tous ces travaux ont tracé la voie de plusieurs disciplines: phonologie, phonétique, métrique, lexicographie, et favorisé la naissance des grandes théories du langage. Et, de fait, au cours de la seconde moitié du VIIIe siècle, al-Khalīl ibn Aḥmad (m. 786–7) a fondé plusieurs de ces disciplines. Sa connaissance des mathématiques et son recours aux procédés combinatoires l'ont aidé non seulement à inventer des disciplines telles que la métrique et la lexicographie, mais aussi à formuler les catégories grammaticales. Son élève, l'éminent linguiste Sībawayh, a ensuite codifié la plupart des analyses et des explications d'al-Khalīl, et les a enrichies en maintes occasions. Cette période héroïque de la linguistique arabe s'est prolongée grâce à de grands successeurs qui vont fonder des écoles linguistiques à Bassorah, Kufa, Bagdad, etc. D'autres écoles ont également vu le jour à Fuṣṭāṭ et ailleurs, et la recherche linguistique va ainsi se poursuivre jusqu'à la fin du XIe siècle, au moins.
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Rashed, Roshdi. "‘Abd al-Rahmān Badawī Philosophe et historien de la philosophie 1917-2002." Arabic Sciences and Philosophy 13, no. 1 (March 2003): 163–65. http://dx.doi.org/10.1017/s0957423903003072.

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Abstract:
Né le 4 février 1917 dans un village des environs de Damiette, ‘Abd al-Rahmān Badaī s'est éteint au Caire, où il avait étudié puis enseigné – à l'Universitél – avant de joindre l'Université d'Héliopoplis. ‘A. Badawī nous laisse une oeuvre monumentale, plus de cent-vingt livres en arabe et cinq autres en français. Mondialement connu, son impact sur l'histoire de la philosophie grecque, sur l'histoire de la philosophie islamique et sur la pensée arabe au cours de la seconde moitié du XXe siècle, est immense et incontestable. Travailleur solitaire et acharné, il n'a jamais été égalé pour ses connaissances tant linguistiques que philosophiques et historiques, et surtout pour l'étendue des champs du savoir qu'il a pu couvrir.
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Sidarus, Adel. "Filosofia Árabo-Islâmica (Breve Relance Histórico)." Philosophica: International Journal for the History of Philosophy 9, no. 17 (2001): 151–69. http://dx.doi.org/10.5840/philosophica2001917/188.

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Abstract:
Dans cet aperçu historique de la philosophie arabo-islamique, après avoir rappelé le mode de transmission de la philosophie et des sciences grecques dans la société musulmane, à travers notamment du mouvement de traduction surgi à Baghdad entre le IXe et le Xe siècles, nous exposons les présupposés épistémologiques qui ont présidé à la naissance des grands courants de la pensée philosophique musulmane, partant principalement des trois grandes figures que furent al-Kindi, al-Farâbî et Ibn Sînâ (Avicenne). Nous passons, par la suite, à la diffusion multiforme des idées philosophiques dans la société musulmane (milieux des lettrés et des hauts fonctionnaires, théologie scholastique, etc.) et à la réaction d'Al-Ghazâlî et du sunnisme orthodoxe, laquelle a figé pour toujours la pensée musulmane arabe, mais non iranienne, à partir du Xlle siècle. Dans ce siècle, toutefois, avec l ’iranien Sohravardi et, au XIIIe, avec l’andalous Ibn ’Arabî, la philosophie de la lumière (ishrâq) ou gnoséologie mystique, issue du monde iranien et développée un moment par Avicenne, ainsi que la mystique spéculative et cosmo-anthropologique ont connu un essor extraordinaire dont la portée et les prolongements en Iran et en Turquie doivent encore être découverts. Entre temps, la philosophie ibéro-arabe suivait un autre parcours. Ayant démarré véritablement vers la fin du Xle siècle, elle a mené à la découverte du vrai Aristote, par le grand Averroès (Ibn Rushd), et donné naissance, de la sorte, à l’aristotélisme qui a fécondé non pas la société islamique, qui entrait en déclin et se figeait au niveau de la pensée créatrice, mais l ’Europe du Bas Moyen-Âge et de la Renaissance.
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Morel, Teymour. "La diffusion d’ un ouvrage de logique arabe de la fin du XVIIe siècle." Journal of Islamic Manuscripts 9, no. 2-3 (October 25, 2018): 242–63. http://dx.doi.org/10.1163/1878464x-00902009.

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Abstract:
RésuméLe religieux maronite Buṭrus al-Tūlāwī (1657-1746) est bien connu auprès des chercheurs pour le rôle que ses ouvrages jouèrent dans les sphères religieuse et intellectuelle au Proche-Orient du XVIIe au XIXe siècles. Son œuvre philosophique a encore été peu étudiée. Dans un article précédent, avec Maroun Aouad, nous avons établi un inventaire détaillé des codex – connus et nouvellement identifiés – contenant l’ un ou l’ autre des textes philosophiques de notre auteur, où nous avons détaillé les noms des copistes, des possesseurs, des glossateurs, parmi d’ autres détails sur l’ histoire de ces témoins. Il conviendra de mettre à profit les informations répertoriées dans ce travail de description des codex – toujours en cours, d’ ailleurs – afin d’ analyser la diffusion de cette œuvre, vaste entreprise compte tenu du nombre de ses témoins connus (153 répartis dans 143 manuscrits). Dans cet article, nous proposons une étude préliminaire portant sur les colophons de huit témoins emblématiques de la Logique – deuxième volume de la philosophie d’ al-Tūlāwī –, ainsi que sur d’ autres inscriptions paratextuelles.
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Kessler-Mesguich, Sophie. "Hébreu, arabe et araméen chez quelques auteurs juifs (Xe-XIe siècles) et chrétiens (XVIe-XVIIe siècles)." Histoire Épistémologie Langage 23, no. 2 (2001): 13–37. http://dx.doi.org/10.3406/hel.2001.2831.

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Koetschet, Pauline. "Les Maladies de L’âme Comme Lieu de Rencontre Entre Médecine et Philosophie dans les Textes Arabes Médiévaux (IXe-XIe Siècle)." Revue de Synthèse 134, no. 4 (December 2013): 421–44. http://dx.doi.org/10.1007/s11873-013-0233-8.

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Abi-Rached, Naoum. "La poesie dialectale libanaise." Hawliyat 9 (December 24, 2018): 39–56. http://dx.doi.org/10.31377/haw.v9i0.304.

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Abstract:
Pendant longtemps, dans les pays arabes et dans les esprits de certains, la prose fut considérée comme un genre mineur ; seul l'art poétique méritait bien ses lettres de noblesse. Il s'agit d'une idée dont les racines remonteraient à la période antéislamique qui aurait réservé à la poésie et aux poètes une place de prédilection. Par la suite, avec l'avènement de l'islam et sous les quatre premiers califes, la poésie se fit plus discrète pour revenir plus forte que jamais avec les Omeyyades et puis avec les Abbassides. La période dite de décadence que nous situons schématiquement entre le XIIIe et le XIXe siècle, n' a pas dérogé à cette règle. Les Mille et Une Nuits, que certains considèrent comme le chef-d'œuvre par excellence de la littérature de l'imaginaire populaire arabe, ne sont toujours pas classées par les spécialistes arabes dans le genre « sérieux » ; cette œuvre est rangée sous la rubrique du conte populaire. Les reproches formulés par l'intelli- gentsia al-&üssa à l'encontre des Mille et Une Nuits et de toutes les œuvres qui appartiennent au même genre soutiennent que ni les thèmes traités ne sont nobles, ni la langue utilisée n'est correcte ni soutenue. La conclusion en fut qu'il s'agit bien là d'un genre mineur destiné à amuser le peuple et à alimenter l'ima- ginaire du vulgum pecus ou la 'âmma. Durant les siècles qui ont précédé la renaissance Nama, la prose, lorsqu 'elle n'avait pas pour objet la philosophie falsafa, la grammaire, les sciences de la religion, l'exégèse coranique ou les sciences d'une manière plus large, et qu'elle ne satisfaisait pas aux principes de l'éloquence et de la rhétorique Fasâ&a et balâàa, n'appartenait pas au corpus du adab au sens noble du terme.
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Dissertations / Theses on the topic "Philosophie arabe au XIᵉ siècle"

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Rsslan, Eiva. "L'humanisme arabe au Ve/XIe siècle : Abû al-Alâ' al-Ma'arrî (363/1058), poète, philosophe et penseur humaniste." Thesis, Lyon, 2019. http://www.theses.fr/2019LYSE2100.

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Abstract:
Cette étude a deux objectifs : le premier est de dépoussiérer une figure importante de la littérature arabe, Al-Maʿarrī. D’importantes accusations ont été portées contre lui, auxquelles nous avons répondu et même que parfois nous avons contredites. Al-Maʿarrī a-t-il prétendu imiter le Coran ? Était-il un sceptique ? Était-il une personne pessimiste ? Qu’en est-il de son isolement, dans quelle mesure était-il isolé de ses contemporains ? A-t-il vraiment passé sa vie à détester les femmes ? Le deuxième objectif de cette étude est d’éclairer la philosophie de ce penseur arabe qui s’articule autour d’un axe fondamental : l’humain et tout ce qui touche à la réalisation du bonheur. Nous nous sommes appuyés principalement sur les Luzūmiyyāt et l’Épître du Pardon, après avoir lu notamment tous les poèmes des Luzūmiyyāt et les avoir classés selon les sujets abordés. Nous avons ainsi donné l’occasion à Al-Maʿarrī de se défendre contre tous ceux qui ont douté de lui et critiqué sa philosophie
This study has two main purposes : first, to dust off the image of an important figure of Arabic literature, Al-Maʿarrī. Serious charges has been layed against him that we tried to counter or even reject : has Al-Maʿarrī really imitated the Qur'an ? Was he a skeptic ? Was he a pessimist ? What about his so called isolation, how isolated was he from his contemporaries ? Did he really hated women throughout his lifetime ? The second objective of this study is to shed new light on this Arab thinker philosophy, structured around a fundamental axis which is the human nature and all about realization of happiness. We relied mainly on the Luzūmiyyāt and the Epistle of Forgiveness, we particularly read all the poems in the Luzūmiyyāt and classified them according to the topics discussed. So we gave Al-Maʿarrī the opportunity to defend himself against all those who doubted him and criticized his philosophy
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Ajmi, Faten. "Le concept d'excellence dans la philosophie arabe du IVe/ Xe siècle." Thesis, Lyon, 2016. http://www.theses.fr/2016LYSE2144.

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Abstract:
Au carrefour de l'éthique, du politique, de la noétique et de la métaphysique, la notion de kamāl (perfection, excellence) est fortement présente dans la philosophie arabe médiévale : elle est présente dans les écrits d'un al-Fārābī (870-950) ou d'un Miskawayh (932-1030), comme condition de bonne gouvernance et de bonheur. Elle constitue un sujet de prédilection dans les salons littéraires ou dans les lieux de rencontres entre intellectuels dans le Bagdad du Xe siècle, comme l'atteste l'ouvrage d'al-Tawḥīdī (932-1030) intitulé « Du plaisir et de la bonne compagnie ». C'est à la fois cette réflexion commune sur la notion d'excellence et l'apport propre de chacun des auteurs de ce siècle spécial qu'est le Xe siècle que ce travail de thèse se propose de développer. Sur le plan historique, il cherchera à apporter des éclairages sur les milieux intellectuels de l'époque, et à faire ressortir les affinités qui existaient entre des auteurs très connus comme al-Fārābī, et d'autres moins connus et moins étudiés comme Ibn 'Adiyy, philosophe chrétien, élève de Fârâbî et auteur d'un livre intitulé la réforme de l'éthique, ou comme al-'Amīrī, auteur d'un livre fondamental sur le bonheur. sur le plan théorique, il cherchera à dégager l'articulation entre la notion d'excellence et des notions aussi présentes chez les penseurs de cette époque telles que les notions de bonheur, de bien, de justice… cette réflexion se déploiera suivant trois axes extrêmement solidaires, mais dont la distinction permettra d'étudier, à chaque fois, la notion d'excellence, à partir d'un angle différent et selon des critères singuliers : un axe éthique, un axe politique et un axe noétique
The concept of kamāl– perfection, excellence- is deeply ingrained in the medieval arabic philosophy, it is a concept at the crossroads of ethics, politics, noetics and metaphysics. This concept is present in the writings of someone like Al-Fārābī-870-950 or someone as Miskawayh -932-1030 and it appears as a prerequisite for good governance and happiness. It is also the most favoured theme of talks in the literary saloons or in places gathering intellectuals in Baghdad in the Xth century. This is revealed by the book of al-Tawḥīdī -932-1030- named Charming and Delightful company (pleasure of speaking in the court society).This work is at the same time a reflection on the concept of excellence and on what all the authors of this unique century have brought of interesting in this field.It is this matter that this PHD is exploring.On a historical plan, the purpose is to shed light on the intellectual milieu in this century and on the bonds between very famous authors like al-Fārābī and others less reknowned and less studied like Ibn Adiyy who was a Christian philosopher (student of al-Fārābī) and who wrote a book named “the reform of ethics” or other authors like al-Amīrī who wrote a very important book on happiness.On a theoretical plan, this work will try to unravel the links between the concept of excellence and other very important concepts which were the objects of work for thinkers of that century like happiness, goodness, justice…This reflection is built on three very important axes close one to another and at the same time distinct, the study of which will enable to shed light on the concept of excellence from different perspectives and on basis of particular criteria.The axes directing the present work are therefore the following: Ethics, politics,noetics
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Hamadé, Najwa. "Réflexions sur les aspects du positivisme dans la pensée arabe contemporaine." Paris 1, 1989. http://www.theses.fr/1989PA010540.

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Abstract:
Le positivisme logique est un courant de pensée important dans la vie intellectuelle arabe contemporaine. L'idée centrale était de refuser tout contenu à la philosophie métaphysique en dehors des données des sciences. Auguste Comte est le fondateur du positivisme. Devenu logique, sa tâche consiste à effectuer une analyse logique des procédés scientifiques de la recherche. Le réalisme politique d'Auguste Comte n'est pas resté sans effets sur la pensée arabe et orientale, il a réussi grâce à des contacts directs. Mais à partir des années cinquante de ce siècle, ce courant a eu une influence grandissante dans le domaine philosophique avec son représentant Zaki Najib Mahmud. Celui-ci est l'apôtre du positivisme logique anglo-saxon. Il fait une étude comparative des pensées arabe et occidentale pour trouver des solutions aux problèmes du monde arabe. Il a essayé de concilier la pensée positiviste et la pensée arabo-musulmane. A l'encontre de cette orientation, on trouve des tendances hostiles : passéiste fondamentale et marxiste. Entre ces trois tendances, on peut appréhender la situation philosophique conflictuelle de la pensée arabe contemporaine.
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Wéber, Édouard-Henri. "Les problèmes d'anthropologie dans l'Université de Paris durant la seconde moitié du treizième siècle." Paris 10, 1988. http://www.theses.fr/1988PA100055.

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Abstract:
Peu étudiée jusqu'ici (sauf pour la question de l'unicité ou de la pluralité des formes substantielles, l'anthropologie philosophique des maîtres parisiens de la fin du treizième siècle reste dominée par le dualisme traditionnel depuis saint Augustin. La présente étude, élucidant l'important débat dont la censure de 1277 est le principal repères, dégage les trois réponses alors proposées concernant l'inite interne du sujet humain et son animation intellective: celle du premier Siger de Brabant, axée sur la thèse d'Averroès de l'intellect unique pour tous les hommes; celle d'Henri de Gand, centrée sur la dualité de la forme corporelle et de la forme spirituelle caractérisée par la suprématie de la volonté sur l'intellect; enfin, négligée jusqu'ici du fait de la permanence du dualisme jusqu'à Descartes et après, celle de Thomas d’Aquin, au terme d'une évolution due au débat, établit avec rigueur l'unité de l'homme et ainsi constitue une nouvelle anthropologie. Celle-ci résulte de la substitution, au bunome antinomique de l'âme et du corps, d'un trinôme fondé sur le meilleure noétique gréco-arabe réinterprétée (surtout celle d'Averroès): 1. L'intellect réceptif ou "possible", qui est l'unique principe animateur ou âme rationnelle en son essence; 2. L'intelligible, principe d'actuation ontologique de l'intellect "possible"; 3. La condition corporelle qui, être en acte, possède sa propre intelligibilité. Finalement adoptée par Siger, elle intègre une conception de celui-ci: l'union de l'intellect supra-corporel avec le niveau corporel culmine dans le moment de la connaissance en acte des images sensitives. Le sujet humain subsiste en sa rigoureuse singularité à la mesure de son activité intelligente
The philosophical anthropology developed by the Parisian masters' of the end of the 13th century remains, since s. Augustin, holding away by the traditional dualism. The present study, by clearing up the debate of 1277, brings out the three answers till put forward concerning the intern unity of the human subject and of its intellective animation the answer of the first Siger of Brabant is developing of the Averroes' thesis about the only intellect for all human beings. Henry of Ghent’s answer is centered on the duality of the corporeal form and of the spiritual one characterized by the supremacy of the will on the intellect. The third answer which was not studied indeed because of the permanent dualism till Descartes and later, is from Thomas of Aquinas. He established, which a close reasoning an at the end of a long evolution, the unity of man and, by the fact, he constituted a new anthropology. This new anthropology is a result of the substitution of the soul and body (as a binomial antinomy) for a trinomial founded on the best greco-arabian noetical re-interpretation (above all the Averroes’ one): 1. The receptive intellect or "possible", which is the only live-giving principle or rational soul in its essence; 2. The intelligible as a principle of ontological actuation of the "possible" intellect; 3. The corporeal condition which, being in act, possesses its own intelligibility
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Nony, Sylvie. "Abū l-Barakāt al-Bagdādī : une théorie physique de la variation du mouvement au XIIe siècle, à Bagdad." Paris 7, 2010. http://www.theses.fr/2010PA070054.

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Abstract:
L'objet de cette thèse est l'étude des concepts afférents à la physique du mouvement dans le Kitāb al-Muʿ tabar, d'Abū l-Barakāt al-Bagdādī, médecin-philosophe à Bagdad au Xlle, assortie d'une traduction d'une partie de cet ouvrage. Elle a pour but d'analyser les nouveautés introduites par rapport à la physique aristotélicienne, dans la formulation d'une "loi de la dynamique" et les modifications dans la conception du mouvement qui accompagnent ce renouvellement. Plus particulièrement elle interroge les analyses produites à ce jour, qui identifient l'oeuvre d'Abū l-Barakāt au simple réinvestissement, à la suite d'Ibn S īnâ, du concept de rhopé de Jean Philopon dans celui de mayl. L'étude se propose de montrer que cette notion de mayl est tributaire des représentations de l'espace, du temps, de l'infini, et du cosmos et qu'elle ne peut être traitée comme un invariant de l'histoire et de la philosophie des sciences. Les choix scientifiques et philosophiques particuliers à cet auteur seront examinés afin de comprendre comment il a pu imaginer un continuum tout au long des deux mouvements réputés contraires d'un projectile lancé vers le haut. Ce continuum semble être l'outil qui a permis de construire, pour la première fois dans l'histoire, une théorie modélisant raccélération et la décélération d'un mobile dans le champ de pesanteur
The topic of this thesis is the study of concepts relating to the physics of movement in the Kitāb al-Muʿ tabar, of Abū l-Barakāt al-Bagdādi, who was a philosopher and a physician in 12th century's Bagdad, together with a translation of a part of this book. The aim of this work is to analyze the innovations he brought about as compared with Aristotelician physics, in his formulation of a "law of dynamics" and the way this renewal modified the conception of movement. Our study will more particularly examine the analyses that have been produced so far, and which identified Abū l-Barakāt's work as following the steps of Ibn S īnâ in the mere reinvestment of John Philoponus' rhopé in the concept of mayl. Our purpose is to show that this notion is dependent on the representations of space, time, cosmos and infinity, and that it cannot be seen as an unvarying element in history and philosophy of sciences. The scientific and philosophical choices typical of this author will be examined in order to understand how he could imagine a continuum throughout two movements- yet reputedly contrary- of a projectile hurled upwards. This continuum seems to be the tool that helped build, for the first time in history, a theory which provides a model for the acceleration and deceleration of a moving object in the field of gravity
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MIRAH, FADLALLAH. "La problematique de l'heritage philosophique chez husayn muruwa (1910-1987)." Paris 1, 1998. http://www.theses.fr/1998PA010628.

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Abstract:
Les tendances materialistes dans la philosophie arabo-islamiques constituents-t- elles un mythe ou sont-elles realite ? la these de husayn muruwwa a pour titre " les tendances materialistes dans la philosophie arabo-islamique ", et se donne comme annonce faite aux arabes et aux musulmans a la fois. Ceci suppose que l'auteur (h. M. ) a, tel un explorateur, decouvert les tendances materialistes dans les profondeurs du patrimoine culturel arabo-musulman, plus precisement dans sa philosophie. Celle-ci est d'ailleurs supposee emaner de ses dimensions theologiques, alors que le regrette henri laoust considere qu'a l'endroit de la philosophie, il ne faut parler que de theologie. Sans trancher sur cette question, nous avons prefere rester sur le terrain de la pensee ; ce faisant, nous nous sommes mis a la recherche des tendances materialistes avec plus de recul que h. M. (communiste engage). Nous avons abouti a la conclusion qu'a la place des tendances materialistes (absentes), il conviendrait davantage de parler de demarches rationnelles et, partant, d'aspiration a la liberation
Are the materialistic tedencies of the arabico-islamic philosophy constituing a myth, or are they a reality ? husayn muruwwa's thesis title is "the materialistic tedencies of the arabico- islamic philosophy", and is presented as an annonce done to both arabs and muslims. That assumes the author (h. M) has, like an explorer, discovered materialistics tendencies in the depth of the arabico-muslim cultural heritage, in its philosophy more precisely. Moreover, the latter is supposed to emanate from its theological dimensions when regretted henri laoust considers that instead of philosophy, we must speak of theology. We did not settle this question, but we prefered focus on the thought; so we started to look for materialistic tedencies with more detachment than h. M. (he was a committed communist). We ended with the conclusion that instead of materialistic tedencies (absent), it will be more appropriate to speak of rational process and, toward, ambition of liberation
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Malli, Nisrine. "La parole politique des femmes dans la seconde moitié du XXe siècle (France - Moyen- Orient) : une étude comparative de deux corpus arabe et français." Paris 8, 2011. http://www.theses.fr/2011PA083306.

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Abstract:
Cette thèse propose une réflexion sur l’articulation paradoxale entre « la parole politique » qui est d’ordre collectif et public et l’expression littéraire qui, au contraire, est de caractère singulier. Elle s’appuie sur une étude comparative, mettant en parallèle des écritures divergentes, rarement confrontées -les écritures féminines françaises et les écritures féminines du Moyen-Orient- et croise par là des questions essentielles, relatives au statut et à l’identité de la femme et notamment à sa relation problématique au monde de l’expression et de la création et plus généralement au domaine public. L’inscription des œuvres dans des périodes critiques de l’histoire moderne, dans un cadre de guerres et de conflits politiques, et leur mise en discours par des femmes-écrivains arabes et françaises mènent pourtant à repenser et à redéfinir le rôle que peut jouer l’énonciation féminine dans le monde socio-politique oriental et occidental. Moyennant plusieurs outils de lutte et de révolte, principalement linguistiques et discursifs, tous propres à la dégager de son statut de minorée et à la faire parvenir au pouvoir de l’expression et à la maîtrise du verbe, la femme introduit effectivement dans le monde, à la fois politique et poétique, de nouveaux concepts et de nouvelles valeurs, essentiellement modernistes. Ceux-ci placent le monde, l’être, tout comme la création sous le signe d’une relation harmonieuse, voire mystique, qui résorbe les différences, les transforme en autant d’expressions syncrétiques, disant le dialogue des cultures, des langues, des nations, dans un univers sans frontières, ouvert au « Tout »
This thesis provides a reflection on the paradoxical articulation between the “political speech” which is at the public level and the “literature expression” which is at the singular level. The dissertation relies on making a comparative study considering the French female writers from one side and those of Middle-East from the other side. Therefore, we have underlined fundamental questions concerning the status and identity of the women. We have specially focuses on its challenging relation with the world of expression, creation, and innovation; more generally, with the public domain. During the critical periods of the modern history, the publications of Arab and French women, especially in the domain of wars and political conflicts, have highlighted their potentials and motivate the redefinition of their role in the oriental and occidental socio-political world. Basically, the women introduce effectively in both the political and poetical worlds modern concepts and values through the usage of linguistically tools of challenge and revolution. This implicitly seeks to liberate her from the assigned minor position in the society through the power of expression and the strength of word. Then, this leads to figure out a world under a harmonious and even mystic relation among its human beings where the differences are absorbed by the syncretism of expressions and values. Such Cultural Revolution, based on the dialog of civilizations, provides a better world liberated from the frontiers of the “difference”
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Leclercq, Armelle. "Portraits croisés : l'image des Francs et des musulmans dans les textes sur la première croisade (chroniques latines et arabes, chansons de geste françaises des XIIe et XIIIe siècles)." Paris 3, 2006. http://www.theses.fr/2006PA030158.

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Abstract:
Ce travail a pour objet l'image de l'autre dans les textes français et arabes des XIIe et XIIIe siècles traitant de la première croisade (1095-1099). Le contact direct entre Orientaux et Occidentaux en Terre Sainte contribue en effet à modifier peu à peu les perceptions antérieures de l'altérité. Les auteurs des deux camps ont alors des attitudes très semblables : ils sont partagés entre curiosité envers l'ennemi, goût pour les attaques idéologiques et inclination à la rhétorique de guerre sainte. Après une évocation des conditions de production des œuvres, cette étude fournit des analyses autour de quatre axes majeurs : la découverte de l'autre, la polémique religieuse, l'autosacralisation et les altérations de l'altérité. Elle fait aussi la part belle à un développement occidental spécifique, la création d'une figure fictive appelée à une certaine postérité, l'ennemi historique métamorphosé en converti prosélyte
This study focuses on the image of the other in French and Arab texts of the 12th and 13th centuries dealing with the First Crusade (1095-1099). The crusade brought people from East and West into direct contact with each other, and with the new contact came a gradual change in their perception of alterity. Writers from both camps share similar attitudes : they hesitate between curiosity about the enemy, a taste for ideological argument and a predilection for the rhetoric of holy war. After a survey of the conditions of creation of the works, this study gives full analyses oriented in four directions : the discovery of the other, religious polemics, self-sacralisation and alterations of alterity. Finally, it pays close attention to a peculiarly Western development – the creation of a fictional but long-lived figure – the historical enemy transformed into a proselytizing convert
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Tesrif, Moulay Mustapha. "La šu'ubiyya et la recherche d'un passé mythique commun dans l'adab du IIIe/IXe siècle : exemples d'al-Gahiz et d'Ibn Qutayba." Thesis, Lyon, 2017. http://www.theses.fr/2017LYSE2138.

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Abstract:
Cette thèse se propose de montrer, à partir d’exemples concrets de textes anti-Šu‘ūbiyya tirés des œuvres d’al-Ğāḥiẓ (m. 255/869) et d’Ibn Qutayba (m. 276/889), la prégnance de la période préislamique sur l’adab du IIIe/IXe siècle. La méthode retenue est la confrontation critique notamment de la version numérisée de ces textes. Cette approche permet d’alimenter l’hypothèse d’une représentation magnifiée de l’Arabie préislamique : une image qui a fondé une part non négligeable des symboles identitaires de la culture arabo-musulmane, nourrie d’un passé mythique dans lequel peuvent se retrouver tous les musulmans sans préjuger de leurs ascendances.En effet, entendant par « mythe » les récits des origines qui cherchent à expliquer des données de la réalité en les inscrivant dans une dimension transcendée et surnaturelle, le symbolisme de l’adab situe l’essence des valeurs qu’il défend dans l’héritage des anciens Arabes. Cherchant à expliquer le monde, les udabā’ feront de la ğāhiliyya la source des vertus et le berceau de la langue arabe la plus pure. Inventant de nouvelles généalogies « fédératrices », ils s’attacheront à mettre en avant la maîtrise des traditions arabes préislamiques. Ainsi, nos deux auteurs situent la naissance de la civilisation arabo-musulmane dans des récits hors du temps et en rupture avec le présent. Les musulmans non-arabes peuvent donc ne plus se réclamer de leurs passé « réaliste » et prendre plutôt racine dans un passé qui favorise une culture commune inscrite dans un temps autre que le temps historique. Nos auteurs inventent une manière de culture vierge qui, seule, peut permettre à leurs yeux le commencement absolu. Par conséquent, les référents à la supériorité devraient être bouleversés par « l’effet anti-Šu‘ūbiyya » puisque l’origine ethnique ou la réalité historique ne sont plus le seul sens de l’existence
Based on concrete examples from anti-Šu‘ūbiyya texts pulled from works of al-Ğāḥiẓ (d. 255/869) and Ibn Qutayba (d. 276/889), this thesis aims to demonstrate the pre eminence of the pre-Islamic period on the adab of the IIIe/IXe century. From a methodology which consists in a critical confrontation between these texts (especially the digitalized version of the texts), our point is to fuel the hypothesis of an adorned representation of pre-Islamic Arabia : This image produced a very important part of identical symbols of the Arab-Muslim culture, based on a mythical past in which all the Muslims without prejudice to their ancestries can find themselves."Myth" meaning the narratives of the origins created to explain data of the reality by registering them in a transcent and supernatural dimension, the symbolism of the adab places the essence of the values it is based on in the inheritance of the former Arabs. Trying to explain the world, the udabā’ made of the ğāhiliyya the source of the virtues and the cradle of the purest Arabic language. They devised new common genealogies to put forward the knowledge of the pre-Islamic Arabic traditions. Our two authors stand out the birth of the Arab-Muslim civilization in timeless narratives and in breach with the present time. Thus the non-Arabic Muslims can not refer anymore to their "historical" past and to take rather roots in a past which supports a common culture registered in a not historical time. Only this kind of blank culture, invented by our two authors, could allow the absolute beginning. Consequently, the markers of the supposed superiority could be shaken by the "anti-Šu‘ūbiyya effect" since the ethnical origin or the historical reality are not the only sense of the existence anymore
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Draelants, Isabelle. "Un encyclopédiste méconnu du XIIIe siècle : Arnold de Saxe." Phd thesis, 2001. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00700745.

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Abstract:
En Occident au XIIIe siècle, pour répondre au nouvel afflux de connaissances issues des traductions gréco-latines et arabo-latines du siècle précédent, s'organisent des milieux d'enseignement et de diffusion, sinon de vulgarisation de la philosophie et de la science. Les universités naissent alors, mais les collèges d'ordres religieux surtout s'établissent en relais du savoir ; parmi eux, les ordres mendiants prennent une part essentielle. En parallèle se met en place un outillage mental et intellectuel capable d'assimiler et de manier ces nouveaux contenus qui ouvrent peu à peu à une autre conception du monde : on découvre les œuvres sur la nature d'Aristote après avoir usé longuement de sa seule logique. On comprend mieux Platon à la lumière des écrits arabes. On décrit les astres, les animaux, les plantes, les maladies, grâce à des critères qui mêlent à la fois une typologie neuve influencée par Aristote et des héritages de l'Antiquité tardive. Dans ce processus dynamique, Arnold de Saxe est un des premiers à satisfaire une telle demande intellectuelle en offrant une compilation-florilège de philosophie naturelle et morale intitulée "De floribus rerum naturalium" ; celle-ci compte quatre livres de véritables "fleurs de la nature" et un cinquième consacré à la morale où s'organisent des citations puisées dans la littérature latine disponible. Ce travail de doctorat s'intéresse à Arnold de Saxe à travers une étude complète de l'ensemble de sa production, qui permet de déterminer quels furent son milieu d'activité et son époque, la France et l'Allemagne des deuxième et troisième quarts du XIIIe siècle. Avant cette étude, Arnoldus Saxo, Arnoldus Luca ou Arnoldus de Saxonia n'était connu qu'à travers le "De floribus" (erronément appelé "De finibus" par V. Rose), qu'on situait entre 1220 et 1230. L'étude met au jour huit nouveaux manuscrits de l'ouvrage encyclopédique qui s'ajoutent aux quatre déjà connus [depuis la thèse déposée en nov. 2000, j'ai découvert deux autres manuscrits partiels du De floribus rerum naturalium]. En outre, la thèse a permis la découverte et l'étude de trois autres ouvrages du même auteur : un traité de médecine "a capite ad calcem" qui intègre les progrès récents de la science médicale ; un dialogue en forme de disputatio en quatre parties sur les vertus et des vices ("De iudiciis virtutum et viciorum"), et une brève " consolation " imitée de celle attribuée à Sénèque. La thèse, centrée sur l'histoire des textes et l'assimilation du savoir, caractérise les sources d'information philosophiques et scientifiques d'Arnold de Saxe. Chacune des œuvres dont l'auteur a fait des extraits est identifiée précisément, l'origine possible de l'information est caractérisée, et l'utilisation qu'en fait Arnold de Saxe est comparée à celle des philosophes contemporains. L'analyse est articulée sur les matières présentes dans la production de l'auteur : physique du ciel et de la terre ; animaux, plantes et médecine ; minéralogie ; morale. Dans ces différents domaines, la documentation est composée d'un tiers de traités sous le nom d'Aristote, dont les petites œuvres authentiques sur la nature et quelques textes importants comme les Météorologiques, ou le De animalibus, et l'Ethique, mais aussi de nombreux pseudépigraphes, comme le "De causis" néoplatonicien ou un De speculis (Catroptique d'Euclide). S'ajoutent au corpus aristotélicien des textes issus de la tradition médicale et hermétique arabe, dont certains sont peu répandus mais se couvrent de noms connus comme Pythagore, Esculape ou Hermès. Les versions de tous ces textes sont des traductions gréco-latines de Jacques de Venise et Burgundio de Pise, et arabo-latines de Dominicus Gundissalvi, Johannes Hispanus, Jean de Séville et de Limia, Gérard de Crémone et Michel Scot ; toutes ces traductions sont antérieures à celles de Robert Grosseteste et de Guillaume de Moerbeke. Les joyaux de l'Antiquité, sertis dans la monture du christianisme mais souvent transformés et légués par les Arabes, devaient une certaine lumière à la tradition hermétique. La troisième part du corpus documentaire d'Arnold de Saxe est constituée d'œuvres latines anciennes, dans le domaine de la cosmologie et de la morale : Macrobe et Martianus Capella y côtoient Sénèque et Cicéron. Le tout forme un ensemble qui hésite entre néo-platonisme et aristotélisme de la pensée, entre tradition et nouveauté de la documentation. Arnold de Saxe a collecté cette documentation au début de son activité, dans une sorte de compendium qui ne semble pas avoir survécu. L'auteur fait mention de cette première étape de son travail sous l'intitulé vague de "Sermo de libris philosophorum", dont les sources du "De floribus rerum naturalium" sont manifestement en grande partie issues. Arnold de Saxe leur sera fidèle par volonté et dépendant par nécessité : il s'applique à respecter la lettre, tout en abrégeant de manière sévère, et il utilise la documentation disponible, quelle que soit sa qualité. Le "De uirtutibus lapidum" (Livre des pierres) est la part scientifique la plus originale de l'encyclopédie naturelle "De floribus", dont elle constitue un traité particulier plusieurs fois remanié ; elle est aussi celle qui aura un succès immédiat considérable via la reprise intégrale de son contenu chez Albert le Grand, (De mineralibus, tr. 2 et 3), et Vincent de Beauvais (Speculum naturale, livre VIII). Au "De floribus rerum naturalium" en quatre livres sera ajouté un cinquième, "De moralibus", qui a également circulé comme œuvre indépendante. Le traité de médecine (Practica medicine) qui a suivi ces premiers travaux assimile les apports de l'école de Salerne et fait preuve d'une connaissance de l'évolution médicale contemporaine. En effet, Avicenne y tient une place importante en rival de Constantin l'Africain et un chapitre particulier est consacré à la maladie d'amour (De amore hereos). Le traité éthique des vertus et des vices, rédigé en fin de parcours sous la forme d'un dialogue scolastique aux accents d'humanisme chrétien, s'inspire surtout des auteurs antiques, déjà cités dans le "De moralibus", la cinquième partie du De floribus. L'homme et le démon s'y affrontent verbalement l'homme et le démon sous l'œil du juge suprême qu'est Dieu. Paradoxalement pour un tel sujet, on n'y trouve ni sentences bibliques ou patristiques, ni préceptes religieux issus de textes médiévaux, car Sénèque y domine sur l'Ethique d'Aristote. Le penchant stoïcien se confirme dans la courte "consolation". En plus de ces œuvres, il est possible qu'Arnold de Saxe soit l'auteur d'une introduction à l'astronomie/astrologie, trouvée dans un manuscrit copié à Bâle au début du XVe siècle. A partir du contenu de ses œuvres, destinées surtout à répondre à l'"utilitas" d'une communauté qu'il est difficile de caractériser, on ne peut faire d'Arnold de Saxe un penseur ; mais il s'agit d'un "philosophe" au sens médiéval du terme, dans la mesure où il produit une œuvre de compilation multiple et originale à partir de la seule littérature profane et est rompu aux techniques intellectuelles de son temps. Naturaliste, féru de médecine, c'était aussi un enseignant amoureux de la morale classique. Sa diffusion, relativement limitée, fut surtout germanique (manuscrits d'origine allemande et du tiers nord de la France). En revanche, sa réception, pour l'étude des pierres et la description du monde animal, fut immédiate dans la littérature didactique, chez le franciscain Barthélemy l'Anglais et chez les dominicains Vincent de Beauvais et Albert le Grand. Arnold a alimenté, dans le De mineralibus d'Albert le Grand, la conception hermétique de la "vertu universelle" et de la vertu spécifique qu'on trouve chez Avicenne pour expliquer l'action thérapeutique de certaines substances et voir dans tout élément naturel un principe actif ; il a aussi fourni à Albert toutes les citations d'Evax et Aaron et la plupart des extraits du lapidaire d'Aristote. Arnold de Saxe a par ailleurs été le relais de savoirs qui se seraient sans lui perdus, comme la biologie des plantes et des animaux de Iorach (qu'il faut identifier avec Iuba, roi de Mauritanie, qui écrivit en grec au Ier siècle) et le traité des pierres attribué à Aristote dont il retient entre autres les notions de pôle et d'aimant. Arnold de Saxe conserve des extraits de la minéralogie d'Aristote en deux versions distinctes, secundum Dioscoridem et secundum Gerardi, ce qui met sur la piste d'une traduction de Gérard de Crémone qui n'avait pas été mise au jour jusqu'ici. L'analyse de sa documentation et des influences qu'il subit ou qu'il propage montrent que les foyers de l'activité d'Arnold ont dû être Magdeburg, où il connut sans doute le franciscain Barthélemy l'Anglais qui s'y trouvait dès 1231 (le manuscrit d'Heidelberg attribue le traité des pierres à Arnoldus Saxo Magdeburgensis); Cologne, où il rencontra peut-être le dominicain Albert le Grand qui y fut lecteur, comme l'induisent les citations réciproques (Albert est cité dans le traité de médecine) ; Paris, où il croisa sans doute les médecins du temps et fit connaître son encyclopédie ; Erfurt peut-être, où ses œuvres sont conservées mieux qu'ailleurs. Faut-il voir dans Arnold de Saxe, appelé "Arnoldus Luca Magdeburgensis" dans le manuscrit d'Heidelberg, le maître de l'école cathédrale de Magdeburg, qui disparaît des documents diplomatiques vers 1243 ? Arnoldus Luca n'est-il pas aussi l'"Arnoldus Luscus" dominicain expérimenté en astronomie que cite avec admiration Berthold von Moosburg, un disciple de l'albertinisme à Cologne au XIVe siècle ? En dehors de l'histoire des textes, des documents qui l'attesteraient restent encore à découvrir. Comme les autres encyclopédistes de son époque, le Saxon a privilégié une information tirée d'auteurs qui nourrissaient déjà une volonté de synthèse totale, c'est-à-dire - pour ce qui le concerne - Aristote, Avicenne, Constantin l'Africain. Mais il a évité pour sa part les textes rabattus de Pline et d'Isidore de Séville pour se tourner vers ce qu'il appelle des "philosophes modernes", à savoir les médecins et naturalistes arabes, Aristote, mais aussi Sénèque, Boèce et Martianus Capella. Ensemble, ces "auctoritates" donnent au "De floribus rerum naturalium" l'allure néoplatonisante d'une synthèse naturaliste faite de métaphysique, de physique et d'éléments hermétiques qui accompagnèrent le célébrissime Aristote à travers les étapes de sa transmission grecque, syriaque, arabe et latine.
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