Academic literature on the topic 'Philosophie du cinéma et études cinématographiques'

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Journal articles on the topic "Philosophie du cinéma et études cinématographiques"

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Bobant, Charles. "Compte Rendu de Anna Caterina Dalmasso, Le Corps, c’est l’écran. La philosophie du visuel de Merleau-Ponty." Chiasmi International 21 (2019): 379–88. http://dx.doi.org/10.5840/chiasmi20192134.

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Abstract:
Dans son livre Le corps, c’est l’écran. La philosophie du visuel de Merleau-Ponty, Anna Caterina Dalmasso met en évidence la présence de la pensée merleau-pontienne dans les réflexions contemporaines relevant des visual studies, de la médiologie et des études cinématographiques. Les analyses menées révèlent un Merleau-Ponty à l’origine d’un certain nombre de « tournants » majeurs dans le questionnement, touchant notamment à la conception de l’image (de l’image copie d’un modèle à l’image qui nous regarde) et du médium (du modèle de la transparence à celui de l’opacité). Enfin, l’une des ambitions – et l’une des réussites – de l’ouvrage est de restituer l’apport significatif de Merleau-Ponty pour les film studies. A.C. Dalmasso jette des lumières nouvelles sur une interrogation en constante évolution, en s’appuyant à la fois sur les textes bien connus (« Le cinéma et la nouvelle psychologie », L’OEil et l’esprit) et les « inédits » (Le Monde sensible et le monde de l’expression).In her book Le corps, c’est l’écran. La philosophie du visuel de Merleau-Ponty, Anna Caterina Dalmasso brings to light the presence of Merleau-pontian thought in contemporary reflections relevant to visual studies, as well as film and media studies. The analyses she carried out reveal a Merleau-Ponty at the origin of a certain number of major “turns” in the inquiry, touching notably on the conception of the image (from the image as copy of a model to the image that looks at us) and of the medium (from the model of transparency to that of opacity). Besides, one of the ambitions – and one of the successes – of the work is to demonstrate the significant contribution of Merleau-Ponty for film studies. A.C. Dalmasso throws new light on an interrogation in constant evolution, stressing both well-known texts (“Film and the New Psychology,” Eye and Mind) and unpublished manuscripts (Le monde sensible et le monde de l’expression).Nel volume Le corps, c’est l’écran. La philosophie du visuel de Merleau-Ponty, Anna Caterina Dalmasso mette in evidenza la presenza del pensiero merleau-pontyano nelle riflessioni contemporanee dei visual studies, della teoria del cinema e dei media. Le analisi che vi sono condotte rivelano un Merleau-Ponty all’origine di alcune importanti “svolte”, che riguardano in particolare la concezione dell’immagine (dall’immagine come copia di un modello ad un’immagine che ci guarda) e del medium (da un modello basato sulla trasparenza a uno che fa perno sulla sua opacità). Inoltre, una delle ambizioni – e uno degli aspetti più originali – dell’opera è quella di restituire il significativo apporto di Merleau-Ponty per l’ambito dei film studies. A.C. Dalmasso fa luce in modo innovativo su un tema di ricerca in costante evoluzione, appoggiandosi ad un tempo su scritti più noti (come “Il cinema e la nuova psicologia” e L’occhio e lo spirito) e su alcuni testi “inediti” (in particolare Le monde sensible et le monde de l’expression).
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Coura Guimarães, Gustavo. "L’intertexte entre le réel et l’imaginaire dans le cinéma de Wim Wenders." Fotocinema. Revista científica de cine y fotografía, no. 6 (March 17, 2013): 43–53. http://dx.doi.org/10.24310/fotocinema.2013.v0i6.5908.

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Abstract:
Cet article interroge la façon dont le cinéma représente à l’écran la frontière qui existe entre le monde imaginaire des personnages et celui qu’on appelle « monde réel ». Afin de vérifier la figuration à l’écran de cette relation parfois contradictoire, voir complémentaire, on fera une brève étude du film l’Etat des Choses (1982), de Wim Wenders. Le cinéaste est né en Allemagne, en 1945. Initialement, Wenders a étudié médicine et philosophie pendant deux ans, mais, en 1967, il a changé d’avis afin de poursuivre ses études dans l’audiovisuel. A partir de là, le réalisateur s’est fait connaître comme un des représentants les plus célèbres du « nouveau cinéma allemand ». En 1978, il a été invité par Francis Ford Coppola pour participer au tournage du film Hammett. Ainsi, son cinéma a été toujours marqué par cette intersection culturelle entre l’Amérique et l’Europe. Notre objectif, dans cet article, est celui de mette en évidence les croisements du cinéma avec l’art, la relation des sujets avec l’espace, ainsi que les influences d’un sur l’autre dans les représentations cinématographiques. Notre référentiel théorique sera fondé, surtout, sur les notions de « fiction » et de « documentaire » chez François Niney. Nous espérons, à partir de cette réflexion, pouvoir comprendre plus en profondeur la façon dont Wenders travaille dans son film la métaphorisation de la lumière dans les mises en scènes, en proposant, en quelque sorte, un dialogue entre les concepts de « clarté » et d’« ombre », en ayant comme arrière-plan l’idée de fiction. Mots-clés: Fiction ; Personnages ; Réalité ; Représentation ; Wim Wenders ; L’État des Choses.This article shows the way that the cinema represents on the screen the boundaries between the imaginary world of the characters and the one that we used to call “real world”. In order to verify the representation on the screen of this contradictory relationship, sometimes complementary, we will do a brief study of the movie The State of Things (1982), of Wim Wenders. Our intention is to put in evidence the crossings of the cinema with the art, the people and the space, and their mutual influences as well. Our theoretical references will be mainly based on François Niney’s notion of “fiction” and “documentary”. We hope, from this reflection, to be able to understand more deeply the way that Wenders works in this movie the metaphors of light on the character’s “mise en scène”, proposing, somehow, a dialogue between the concepts of “clarity” and “shadow”, having as background the idea of fiction. Keywords: Fiction; Characters; Reality; Representation; Wim Wenders; L’État des Choses.Este articulo investiga la manera quel cine representa en la grand pantalla la frontera que existe entre el mundo imaginario de los personages y este que nosotros llamamos “el mundo real”. Afin de verificar la figuratión de esta relación a veces contradictoria, a veces complementaria, nosotros haremos un breve estudio de la pelicula “El Estado de las Cosas” (1982), de Wim Wenders. El cineasta nació en Alemania en 1945. Inicialmente, Wenders estudió medicina y filosofía durante dos años, pero en 1967 cambió de opinión para continuar sus estudios en audiovisual. A partir de ahí, el director se hizo conocido como uno de los representantes más famosos del "Nuevo Cine Alemán". En 1978, fue invitado por Francis Ford Coppola para participar en el rodaje de Hammett. De esta manera, su cine siempre ha estado marcado por esta intersección cultural entre América y Europa. Nuestro objetivo, en este estudio, es de poner en evidencia les intersecciones del cine con el arte, los sujetos y el espacio, asi que las influencias del uno sobre el otro en las representationes cinematográficas. Nuestro marco teórico se basa sobre todo en los conceptos de “ficción” y “documental” de François Niney. Esperamos que, a partir de esta reflexión, podamos comprender más profundamente cómo Wenders trabaja, en su película, la metáfora de la luz en la “mise en scène” des personajes, proponiendo, en cierto sentido, un diálogo entre los conceptos de “claridad” y de “sombra”, tomando como telón de fondo la idea de ficción. Palabras clabe: Ficción; Personajes; Realidad; Representación; Wim Wenders; El estado de las cosas.
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Maule, Rosanna. "Une histoire sans noms : les femmes et le concept d’auteur dans le cinéma des premiers temps." Cinémas 16, no. 1 (June 12, 2006): 35–58. http://dx.doi.org/10.7202/013050ar.

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Abstract:
Résumé Depuis longtemps au coeur des études cinématographiques, le concept d’auteur reste encore largement inexploré dans les études portant sur le cinéma des débuts. Ce décalage s’explique par le fait que, dans le cinéma des premiers temps, le rapport établi entre sujet et pratique filmique était différent, parce qu’étranger aux stratégies d’énonciation et de réception qu’on trouvera plus tard dans le cinéma « institutionnel ». La plupart des travaux publiés sur ce sujet analysent des figures auctoriales empruntées aux arts « majeurs ». Cependant, le cinéma des premiers temps invite à situer l’auteur dans des contextes culturels différents, et ce projet est primordial pour les féministes étudiant le rôle des femmes dans le cinéma des premiers temps.
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Cowen, Paul S. "L’importance des processus cognitifs et de la recherche empirique en études cinématographiques." Cinémas 12, no. 2 (October 31, 2007): 39–59. http://dx.doi.org/10.7202/024879ar.

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Abstract:
RÉSUMÉDans la mesure où toute théorie du cinéma compose, implicitement ou explicitement, avec le rôle du spectateur, l'auteur avance qu'il faut postuler l'activité de processus psychologiques - conscients ou inconscients - qui se révèlent finalement d'ordre cognitif. Il fait notamment valoir que ceux qui critiquent la théorie cognitive du cinéma semblent parfois ne pas comprendre ou ne pas connaître les courants qui caractérisent actuellement la psychologie cognitive et la cognition sociale. Présentant un éventail de recherches expérimentales récentes, dont plusieurs sont menées au laboratoire qu'il dirige, l'auteur montre comment l'empirisme permet d'expliciter plusieurs notions introduites en études cinématographiques par Bordwell. Mais surtout, les données qu'il présente font la preuve que la recherche empirique peut contribuer pour beaucoup au développement de la théorie du cinéma.
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Panéro, Alain. "Deleuze avec Bergson : deux modélisations cinématographiques de la fabrique du réel." Varia 45, no. 1 (June 14, 2018): 143–57. http://dx.doi.org/10.7202/1048618ar.

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Abstract:
Dans Cinéma I, et II, Deleuze propose un commentaire étonnant du premier chapitre de Matière et mémoire. Il perçoit chez Bergson une théorie innovante du dynamisme intrinsèque des images qui pourrait fonder non seulement une philosophie du cinéma, mais encore une ontologie inédite. Tout se passe comme si Deleuze, dans le sillage de Bergson, voyait dans le 7e art non pas tant l’occasion d’une réflexion esthétique que l’occasion d’une pensée renouvelée de l’immanence. Nous tentons ici de rendre compte de la portée et des limites de cette interprétation deleuzienne.
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Pérusse, Denise. "Le spectacle du « manque féminin » au cinéma : un leurre qui en cache un autre." Cinémas 8, no. 1-2 (October 26, 2007): 67–91. http://dx.doi.org/10.7202/024743ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ À partir d'une anthologie de textes féministes fondateurs en études cinématographiques, l'auteure fait ressortir tout un paradigme de négativités autour de l'image de la femme dans le cinéma classique et de l'identité de la spectatrice. Elle montre aussi comment une théoricienne comme Kaja Silverman ouvre une brèche dans les théories du genre en montrant comment les femmes dans le cinéma classique sont contraintes d'exhiber le manque afin d'absorber les pertes qui affectent le sujet masculin.
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Mouëllic, Gilles. "Improvisation et son direct. Entre théories du son et mutations technologiques." Cinémas 24, no. 1 (February 26, 2014): 83–102. http://dx.doi.org/10.7202/1023111ar.

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Abstract:
Plusieurs études ont montré comment la postsynchronisation a permis à des cinéastes majeurs (parmi lesquels Eisenstein, Godard et Welles) de renouveler les formes cinématographiques à partir de rencontres inédites entre images et sons, le montage s’apparentant alors à une pratique de composition. A priori, cette pratique s’oppose à celle des cinéastes du « direct » qui, utilisant ou devançant les évolutions techniques liées à l’enregistrement, fondent une partie de leur esthétique sur la captation du son direct. Cependant, il apparaît ici que ces cinéastes, dont certains s’inspirent de la pratique musicale du jazz, renouvellent à leur tour les formes cinématographiques selon d’autres modes de mise en relation des sons et des images reposant notamment sur l’improvisation. Partant d’une brève étude des textes fondateurs de cette « esthétique du direct », plusieurs analyses permettent de mettre au jour différents dispositifs qui trouvent leur origine à la télévision mais que le cinéma s’est appropriés pour développer une poétique du direct inspirée du jazz.
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Molina Barea, María del Carmen. "The Cinematographic Refrain: Memory and Repetition in the Films of Hong Sang-soo and Apichatpong Weerasethakul." Canadian Journal of Film Studies 30, no. 2 (September 1, 2021): 1–21. http://dx.doi.org/10.3138/cjfs-2018-0024.

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Abstract:
Le présent article analyse les liens théoriques entre Henri Bergson et Gilles Deleuze dans le but d’examiner la mémoire et la répétition dans Un jour avec, un jour sans (Hong Sang-soo, 2015) et Syndromes and a Century (Apichatpong Weerasethakul, 2006). Ce travail examine en particulier la façon dont ces deux films articulent une structure double qui épouse une répétition systématique d’images, créant ainsi un sentiment prononcé de déjà-vu. L’analyse de ce phénomène s’appuie sur le schéma bergsonien du souvenir et de l’actualisation du passé. Cet article entend mettre en lumière l’expérience du temps dans les images cinématographiques selon Deleuze, en particulier en ce qui concerne les notions de cristal-image et de refrain. Ce type d’analyse vise également à souligner l’importance pérenne de la philosophie et du cinéma deleuziens dans le cinéma non européen, ainsi qu’à contribuer à l’établissement d’un lien entre le binôme cinéma-philosophie et le bouddhisme. Toutefois, l’objectif final de l’article est d’étudier la façon dont les deux films fournissent une compréhension fondamentale de la constitution du temps par le biais de la répétition.
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Albera, François. "Pierre Francastel, le cinéma et la filmologie." Acteurs : Sadoul, Francastel et Kracauer 19, no. 2-3 (June 29, 2009): 287–316. http://dx.doi.org/10.7202/037557ar.

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Abstract:
Résumé L’historien de l’art Pierre Francastel, penseur d’une sociologie de l’art et du rapport de l’art et de la technique, s’est révélé, en France, le plus prêt, parmi les chercheurs de sa discipline, à s’intéresser au cinéma. Il s’investit simultanément au sein de la Fédération internationale du film sur l’art et de l’Institut de filmologie, auquel il collabore de 1948 à 1958. Dans ses conférences puis ses cours à l’École pratique des hautes études, il élabore une théorie de l’image filmique où sont distingués des niveaux allant du matériel au mental et où il propose une approche originale du mouvement au cinéma éclairée par la doctrine du « contraste simultané » de Robert Delaunay. L’article qui suit présente ces théories sur la base des manuscrits des cours de Francastel restés en grande partie inédits et s’interroge sur la place que celui-ci occupa au sein de la mouvance filmologique, notamment par rapport à la dominante psychologique dans les travaux de l’Institut, avec lesquels il entre parfois en contradiction. Nous y examinons ensuite les rapports entre l’approche des phénomènes cinématographiques et filmiques et l’élaboration de la sociologie de l’art à laquelle se voue Francastel, fondée sur la reconnaissance d’une « pensée plastique » où l’image acquiert une égale dignité avec le verbe.
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Prince, Éric. "Medium, figure : deux mots pour une conversation sur l’adaptation." Études littéraires 45, no. 3 (July 22, 2015): 101–33. http://dx.doi.org/10.7202/1032447ar.

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Abstract:
L’adaptation du théâtre au cinéma, tout comme celle qui opère entre n’importe quelsmedia, a souvent été étudiée sous l’angle de la matérialité propre à chaque moyen d’expression, à la lumière des limitations qu’implique cette dernière. Or, cet article emprunte une voie différente et propose une conception figurale dumediuminspirée du pragmatisme peircéen. Comment, aujourd’hui, poser la question « qu’est-ce que le cinéma ? ». Dans ce texte, nous aborderons d’abord les difficultés que soulève une telle interrogation, après quoi nous élaborerons une définition dumedium. Puis, nous exemplifierons sa contribution à l’épistémologie des études cinématographiques en nous penchant sur la comédie romantique américaine, genre des plus significatifs pour l’histoire du cinéma, qui continue la tradition théâtrale tout en rompant avec elle. Nous conclurons par un examen deNô, un film de Robert Lepage, adapté d’une pièce du même auteur.
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Dissertations / Theses on the topic "Philosophie du cinéma et études cinématographiques"

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Lelièvre, Samuel. "Image et sens dans l'herméneutique et la philosophie de l'art de Paul Ricoeur." Thesis, Paris, EHESS, 2020. http://www.theses.fr/2020EHES0078.

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Abstract:
Le projet philosophique de Ricoeur peut être défini comme celui d’une anthropologie philosophique. Dans ce cadre, un rôle central est accordé à l’imagination à partir des ressources de la phénoménologie, de l’herméneutique, et de la philosophie réflexive. La question de l’image demeure pourtant assez mal connue et a été peu explorée ; elle serait même dévalorisée dès lors qu’elle est ramenée au cadre d’une imagination reproductrice, par opposition à l’imagination vive de l’anthropologie ricoeurienne, et en raison de l’insistance sur le rapport langagier au sens. Or, plutôt qu’une opposition entre le plan de l’image et celui du sens, c’est bien une articulation de ces deux plans qui doit être considérée. La question du symbolisme ouverte par Ricoeur depuis sa Philosophie de la volonté sert de point de départ à notre investigation. De cette première herméneutique jusqu’à La mémoire, l’histoire, l’oubli, en passant par De l’interprétation. Essai sur Freud, La Métaphore vive, et Temps et récit, on peut également dire que l’image donne à penser. La question du symbolisme ne peut toutefois être séparée de celle de l’imagination. Il est ainsi nécessaire de relier deux cheminements de la philosophie ricoeurienne à partir de la question du symbolisme, l’un qui s’oriente dans la voie d’une herméneutique – le parcours jusqu’au positionnement fixé par Du texte à l’action –, l’autre qui relie le projet d’une anthropologie philosophique aux champs de l’art et de l’esthétique. Dès lors, notre recherche s’organise autour de quatre parties. Une première partie se concentre sur l’articulation entre la philosophie ricoeurienne de l’imagination et l’esthétique philosophique en abordant la perspective herméneutique comme la condition d’effectivité de cette articulation. Prolongeant cette orientation herméneutique, une deuxième partie cherche à établir un lien entre la conception ricoeurienne d’une herméneutique critique et la question de l’image. Parallèlement au cadre d’une herméneutique critique, une troisième partie s’attache à définir l’imagination comme le lieu d’une médiation entre le plan de l’art et celui de l’expérience en revenant sur la lecture ricoeurienne de la philosophie analytique et plus spécifiquement de la philosophie analytique de l’art. Prenant appui sur les précédentes parties, une quatrième partie considère finalement le champ du cinéma, en articulant des plans ontologique, narratif, et social à une herméneutique philosophique
Ricoeur’s philosophical project can be broadly termed as a philosophical anthropology. Within this context, a main role is given to the issue of imagination through the resources of phenomenology, hermeneutics, and reflexive philosophy. The issue of picture, however, remains quite unknown and has not been much questioned; it might even be undermined by being reduced to the context of reproductive imagination as opposed to that of productive imagination within Ricoeur’s anthropology, and due to the emphasis on the linguistic relationship to sense or meaning. Yet, instead of opposing the plane of picture to the plane of sense or meaning, an articulated connection between those two planes should be sought. The issue of symbolism opened by Ricoeur in his Philosophie de la volonté provides the starting point for our investigation. From that early hermeneutics on to La mémoire, l’histoire, l’oubli, via De l’interprétation. Essai sur Freud, La Métaphore vive, and Temps et récit, one could also consider that picture makes us think. But the issue of symbolism cannot be distinguished from that of imagination. One also has to link two paths of Ricoeur’s philosophy through the issue of symbolism, one that is orientated in the path of hermeneutics – the progression to the standpoint set by Du texte à l’action –, another that links the project of a philosophical anthropology to the fields of art and aesthetics. The research is thus structured around four parts. A first part is focused on the articulated connection between Ricoeur’s philosophy of imagination and philosophical aesthetics by addressing the hermeneutical prospect as the condition for the effectiveness of this connection. Extending this hermeneutical stance, a second part seeks to establish a bond between Ricoeur’s notion of a critical hermeneutics and the issue of picture. A third part, concurrent with the context of a critical hermeneutics, aims to consider imagination as mediating the plane of art and the plane of experience by referring to Ricoeur’s reading of analytic philosophy and, more specifically, analytic philosophy of art. Relying on the previous parts, a fourth part finally addresses the field of film, articulating ontological, narrative, and social layers to a philosophical hermeneutics
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Kim, Jin-Taek. "La variation du corps et du personnage en tant qu'images cinématographiques." Paris 1, 2006. http://www.theses.fr/2006PA010535.

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Abstract:
La pensée du corps traverse de part et d'autre la métaphysique idéaliste. Il nous importe de confronter la conception du corps d'une telle métaphysique aux lectures qu'en propose le cinéma en insistant en particulier sur les notions de corporalité et de personnage, Il ne suffit pas de réhabiliter 'la corporalité' mais d'adopter une approche existentielle du corps dans le domaine philosophique et dans son application pratique à travers les personnages du cinéma et leur corps, Pour cela, ce travail a essayé d'échapper à tout système dichotomique et d'examiner les concepts philosophiques qui proposent une autre réflexion sur le corps par rapport à sa condition existentielle et à laréalité actuelle en mutation. Le cinéma n'a jamais cessé et ne cessera de l'interroger, de l'examiner. Il s'agit de la réalité corporelle du cinéma tel1e qu'elle nous est exposée à travers la variation du corps et dupersonnage cinématographique.
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Jibokji, Joséphine. "Simulacres cinématographiques : l'art en fiction dans les années 1960." Thesis, Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040171.

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Abstract:
Le cinéma n’enregistre pas seulement ce qui existe: il arrive qu’il fabrique des objets pour les filmer. Des « simulacres » qui peuvent être aussi bien des parodies d’œuvres d’art que des machines à voyager dans le temps. Comment penser ces objets improbables, excroissances filmiques souvent kitsch, qui dénoncent au sein du film même ses artifices fictionnels? Comment pensent-ils le cinéma, ses spécificités et ses relations avec les arts plastiques? À partir de l'exemple du cinéma français des années 1960, ce travail de thèse s’est donné pour objectif de replacer ces objets dans la culture visuelle, de les analyser comme des carrefours artistiques et de débattre des questions théoriques qu’ils soulèvent, notamment de la capacité du cinéma à mettre en fiction le pouvoir des autres arts. Au point de rencontre entre la théorie artistique et la fiction cinématographique, l’histoire de ces objets hybrides permet de comprendre que le cinéma peut se faire historien d’art et que l’histoire de l’art est elle-même une longue suite de fictions sur les pouvoirs attribués aux objets. En cela, ces simulacres cinématographiques apportent des sources inédites à l’historien des arts visuels
Not only do films record what exists: they sometimes create objects to be filmed. These « simulacra » can just as well be parodies of art works or time machines. How do we think about these peculiar objects, all-too-often kitsch filmic excressences, which serve to highlight fictional artifice? Moreover, how do we think about cinema, in both its specificities and its relation to Plastic Arts? Looking through the lens of French cinema in the 1960's, this thesis intends to reconsider these objects in the context of visual culture, to analyse them as artistic crossroads, and to debate the theoretical issues they raise, most particularly the ability of cinema to turn into fiction the power of other arts. At the meeting point between artistic theory and cinematographic fiction, the history of these hybrid objects allows one to understand that cinema can perform the role of an art historian, and that art history is itself a succession of fictions about the power assigned to objects. As such, these cinematographic simulacra provide visual arts historians with unexpected sources
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Hatchuel, Sarah. "Shakespeare au cinéma : esthétique et interprétation : Henry V et Hamlet, de Kenneth Branagh." Paris 4, 2000. http://www.theses.fr/2000PA040160.

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Abstract:
Ce travail s'appuie sur la critique littéraire, l'histoire des mises en scène, la narratologie, la psychanalyse et la sémiologie, pour étudier la transformation des pièces shakespeariennes lorsqu'elles sont adaptées au cinéma par Kenneth Branagh. Celui-ci construit une trajectoire du regard par le montage et les mouvements de caméra, et compose un discours de mise en scène qui lève de nombreuses ambiguïtés. Par des images antérieures et intérieures, Branagh présente des personnages dotés d'un passé et de pensées. Ses adaptations oscillent entre l'exhibition forte d'interpolations et la création d'une diegese naturaliste, s'inscrivant dans une esthétique hollywoodienne qui privilégie les liens logiques et les rappels nostalgiques. Le caractère méta-dramatique du théâtre shakespearien tend alors à se dissiper au sein d'une fiction où la construction narrative prévaut sur la révélation de renonciation. Cette esthétique a des conséquences importantes sur l'interprétation de Henry V et de Hamlet. Les flash-backs, la musique, l'échelle des plans et les références à d'autres films s'ajoutent à la mise en scène et au jeu des acteurs pour opérer un brouillage générique. Chez Branagh, Henry V tend vers une tragédie du doute et Hamlet se transforme en épopée héroïque.
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Serrut, Louis-Albert. "Jean-Luc Godard, cinéaste acousticien : des emplois et usages de la matière sonore dans ses oeuvres cinématographiques." Paris 1, 2010. http://www.theses.fr/2010PA010574.

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Abstract:
Qualifier Jean-Luc Godard de cinéaste acousticien peut surprendre, voire crisper les tenants d'un cinéma visuel. C'est affirmer la matière sonore comme moyen du style et l'esthétique de son cinéma. Etudiée oeuvre par oeuvre, elle accomplit, avant la matière iconique ou avec elle, les qualités artistiques, esthétiques, politiques, historiques, voire philosophiques de son oeuvre. Des ses courts-métrages le cinéaste initie des figures et procédés sonores qu'il reprendra pour en faire la part expressive et signifiante de son cinéma. Combinaison de la voix humaine, de la musique, des bruits et des écrits, l'acoustique, d’oeuvre en oeuvre se densifie et se complexifie. II réalise, à l'instar des formes visuelles, des formes sonores, instruments d'expression audio-visuelle. II les utilise pour se faire comprendre, signifier, idéaliser, montrer les idées, discourir, ouvrir à l'imaginaire. La perception de ses oeuvres n'est pas pour l'audio-spectateur une expérience anodine, ordinaire, simple ni aisée.
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Sabouraud, Frédéric. "Abbas Kiarostami : le cinéma revisité : comment, en recomposant et réinterprétant des éléments appartenant à des champs divers de la philosophie et de l'art, les films du cinéaste iranien articulent présent et passé, Orient et Occident au sein d'un mode de récit et de représentation fondé sur un syncrétisme singulier qui s'apparente à d'autres formes cinématographiques contemporaines fondées sur l'épure." Paris 8, 2007. http://www.theses.fr/2007PA082853.

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Abstract:
Chercher à comprendre ce qui nous est si proche dans l'œuvre du cinéaste Abbas Kiarostami nécessite de s'interroger, à travers l'étude précise de son style, sur les liens invisibles qui relient ses films à la pensée et au cinéma contemporains. De la philosophie liée à la "fin de la modernité" à l'herméneutique philosophique, du néoréalisme italien au cinéma de l'épure de la fin du XXe siècle, les parentés sont soumises à l'épreuve de l'analyse, en cherchant à mieux cerner chacun des champs auxquels elles font écho. Pour autant, il s'agit aussi de ne pas occulter les référents incontestables que cette œuvre contient, en rapport avec la culture iranienne contemporaine ou issus de l'art et de la philosophie persane ancestrale : Des poèmes mystiques aux miniatures, les passerelles sont nombreuses et sujettes à recomposition et interprétation. Une fois mieux délimités les frontières et les liens, une fois définis les mécanismes qui constituent ce syncrétisme aussi inattendu que familier, une nouvelle réflexion se fait jour : Comment, au sein d'une même œuvre cinématographique, peut-on faire cohabiter l'ancien et le moderne, l'Orient et l'Occident dans une recherche en permanente recomposition mêlant films, installations, vidéos, théâtre, photos et poésies ? Ce mouvement inhérent à l'œuvre, dans ce qu'il se détache peu à peu de ses référents initiaux, ne risque-t-il pas d'y perdre sa substance ? C'est vers ces questions qu'il s'agit de s'orienter sans pour autant prétendre y répondre de manière défifnitive, notamment parce que l'œuvre, rappelons-le, poursuit son chemin telle la voiture serpentant sur la route en zigzag qui sert de motif à nombre de films de Kiarostami
This research, by trying to understand better why the work of the Iranian filmmaker Abbas Kiarostami is so closed to us, has to give precise definition, through the study of his own style, of the invisible connections linking his films with contemporary cinema, art and philosophy. From philosophical Postmodernity to Hermeneutics, from Italian Neorealism to the recent minimalism in art and cinema, these connections will be questioned one by one, by trying to give the most precise field from which each of them is coming from or going to. After having described as precisely as possible these fields and the mechanisms that create this unexpected and familiar syncretism inside Kiarostami's films, a new thought emerges : How is it possible to make cohabitation of antic conception and modernity, of eastern and western cultures inside the same artistic world ? How can these elements stay together inside a permanently recomposed production, mixing cinema, video, photo, theatre and poetry ? Is this evolution of the work of Kiarostami not taking the risk of loosing its own identity by taking more and more distance with its original references ? We will answer to these questions without pretending to conclude, especially as we have to take as an account that the work of Kiarostami is still continuing its own way, as most of its main characters are doing, by following a zigzag and unfinished path
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Bosc, Cécile. "Au prisme du cinéma. Impressions cinématographiques chez le spectateur de théâtre du XXIème siècle." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2017. http://www.theses.fr/2017USPCA014.

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Abstract:
Certains spectacles, alors même qu’ils n’utilisent aucun matériel ni aucune technique cinématographiques (écran, caméra, images filmées), donnent au spectateur une impression de cinéma. Ils réveillent chez le spectateur une mémoire cinématographique qui tout en étant individuelle, appartient à une culture commune. Parce qu’il constitue un patrimoine commun, le cinéma est un moyen pour le spectateur d’exprimer l’expérience qu’il fait d’un spectacle. Notre idée étant que la présence du cinéma au théâtre dépasse la question de la composition de l’œuvre elle-même et qu’elle s’exerce aussi par le regard de ceux qui le reçoivent. Le cinéma du théâtre auquel nous nous intéressons est un cinéma « intérieur », formé de réminiscences suscitées par des spectacles qui portent en eux les traces d'un cinéma parfois oublié, toujours assimilé, incorporé. Ces « impressions » qui forment le cœur de notre travail résultent donc d’une double pratique de spectateur de théâtre et de cinéma chez ceux qui créent le spectacle et chez ceux qui le reçoivent. Nous proposons d’envisager l’intermédialité au théâtre au sein du spectateur et de sa mémoire, du simple fait que le spectateur de théâtre, est a priori un spectateur d’autres arts et que ses habitudes de perception esthétique se construisent par le biais de plusieurs pratiques. La notion d’impression permet de penser le rapport entre l’œuvre théâtrale et le spectateur. De la réception à l’analyse, l’impression liée au caractère intuitif de la perception et à son ancrage affectif joue un rôle essentiel dans l’élaboration de la pensée. Il s’agit de faire de l’impression un terrain de recherche et de s’en emparer avec ce qu’elle comporte de subjectivité, d’intuition et nécessairement d’approximation. Plutôt que de contourner la subjectivité souvent perçue comme un écueil, pourtant inhérent à l’analyse, il s’agira d’en faire un objet d’étude. L’enjeu sera de comprendre comment le cinéma en tant que culture visuelle et sonore, en tant que pratique façonnant des habitudes de réception, des discours, des réflexions critiques, des courants de pensée peut influencer le théâtre contemporain français notamment par le regard qu’on lui porte
Certain theatre performances, even if using neither cinematographic material nor techniques nevertheless give the spectator an “impression of the cinema”. They create patterns of perception that films have accustomed us to and solicit a cinematographic memory in the spectator. Even if this is wholly individual, it still belongs to a common culture. Moreover, it takes place through the process of interpretation. For example, the spectator in discussing a theatrical performance borrows from the technical and artistic imaginary of a vocabulary unique to the cinema. These “impressions” form the core of the following work and are the result of a viewing practice that is at once theatrical and cinematic.Impressions play a central role in the elaboration of thought and are connected to the intuitive character of perception and its emotional foundations. What has been made into an object of study in the following work is the very subjectivity that is most often avoided as a stumbling block to interpretation even if it is inherent in any mode of analysis. The following work will make an effort grasp what the passing of cinema in contemporary theatre allows us to say about the latter. It will do this through an analysis of a sample of current representative theatrical works and how the spectator’s speech is produced through them and in relation to the cinema. Several contemporary theatrical productions will be at the centre of this study: Salves de Maguy Marin, Les Marchands of Joël Pommerat, Ricercar de François Tanguy or This is how you will disappear by Gisèle Vienne
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Kac-Vergne, Marianne. "La reconstruction de la masculinité hégémonique dans les genres hollywoodiens contemporains (1980-2005)." Poitiers, 2010. http://www.theses.fr/2010POIT5006.

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Abstract:
L'étude des représentations de la masculinité de 1980 à 2005 dans cinq genres hollywoodiens contemporains (la comédie romantique, le film de gangsters, le film de guerre, le western et la science-fiction) révèle une volonté de reconstruction de la masculinité hégémonique qui passe par des stratégies différentes selon les époques. Si l'ère Reagan a largement initié cette reconstruction, celle-ci passe paradoxalement dans les années 1980 par la victimisation de l'homme blanc, qui adopte ainsi une stratégie propre au départ aux minorités et rejette le plus souvent la société qui l'entoure. Or, on assiste dans les années 1990-2000 à un changement dans les représentations de la masculinité : les hommes sont présentés comme « normaux », réintégrés dans une société dont ils sont des membres « comme les autres », un discours qui permet de masquer la domination de l'homme blanc dans la société américaine. Cependant, certains films de la fin de notre corpus remettent en cause la reconstruction de la masculinité par les genres et les modèles masculins que proposent ces derniers. Le lien étroit entre genres cinématographiques et identité masculine peut-il engendrer une masculinité alternative au modèle hégémonique ?
A close analysis of the representations of masculinity from 1980 to 2005 in five Hollywood genres – romantic comedies, gangster films, war films, science-fiction and westerns – reveals a drive to rebuild hegemonic masculinity. The strategies differ according to the context. Although the Reagan era triggered the reconstruction, 1980s public discourse tended to present the white male as a victim at odds with society, paradoxically applying a minority discourse to the hegemonic position. But in the 1990s-early 2000s, the strategy changed – men were now presented as “normal”, responsible and ordinary members of society, devoid of any specific privileges, thus masking the white male’s position of power in American society. However, a number of films released in 2005 call into question the generic drive to rebuild masculinity and the masculine ideals offered by Hollywood genres. Can the binding connection between genres and masculinity give birth to an alternative to the hegemonic model ?
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Carrier-Lafleur, Thomas. "Proust et le cinéma : temps, images et adaptations." Thesis, Montpellier 3, 2014. http://www.theses.fr/2014MON30023/document.

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Abstract:
L’ambition de cette thèse n’est pas de poser objectivement les rapports qu’entretient À la recherche du temps perdu avec le cinéma(tographe), pour la simple et bonne raison que ceux-ci sont à peu près inexistants, du strict point de vue de l’objectivité. N’ayant jamais mis les pieds dans un lieu qui projette ce type bien particulier d’images en mouvement, Proust n’est pas un écrivain intéressé par ce qu’on nomme aujourd’hui « cinéma ». On ne trouve que peu souvent son nom dans les anthologies faisant état des écrivains du début du siècle dernier qui ont commenté le spectacle des vues animées. Si par hasard il y est, on cite généralement les passages du Temps retrouvé, où est assez sévèrement critiqué le « défilé cinématographique des choses ». Que la critique de Proust à l’endroit du cinéma(tographe) soit une critique essentiellement négative n’est pas en soi gênant et ne contredit pas nécessairement le besoin de faire le point sur cette question. Il nous faut seulement adopter une vision plus artiste du problème, ou du moins accepter que le cinéma n’est pas limité à un seul mode d’existence stable : « cinéma » est en fait un pot-pourri d’idées, de concepts et de pratiques qui est voué au changement, et c’est précisément ce changement qui est digne d’intérêt. Une telle relativisation de l’idée de « cinéma » nous permettra d’explorer les différentes séries d’images et les séries techniques qui parcourent le roman de Proust et ses adaptations écraniques, afin de voir si elles sont en mesure de recouper l’une ou l’autre des fonctions que l’on a pu attribuer au cinéma au cours de son histoire. La présente thèse est donc en quelque sorte le procès-verbal des définitions du cinéma qu’a pu nous offrir notre lecture de Proust. Elle est aussi celui des différentes lectures que le cinéma nous permet de faire de la Recherche, des lectures « cinématographiques »
This thesis does not objectively study ongoing relations between In Search of Lost Time and the cinema medium for the simple reason that, from the strict point of view of objectivity, they are almost non-existent. Having never set foot in a place that shows this particular type of moving images, Proust is not interested in what is now called “cinema”. At best, his name infrequently appears in anthologies of the early 20th century’s writers who commented this kind of spectacle. If by chance he is, the excerpts generally selected are the ones of Time Regained where the “cinematic parade of things” is quite severely criticized. But Proust’s criticism of cinema, albeit an essentially negative one, is not that much inconvenient and does not particularly contradict the need to investigate the matter. We just have to think the problem in a more artistic way, or at least to accept that cinema is not limited to a stable, single mode of existence: “cinema” is – and should be – a potpourri of ideas, concepts and practices that is bound to change, and it is precisely that change that is worth investigating. Such a relativization of the idea of “cinema” will allow us to explore different series of images and series of techniques that run in Proust's novel and its screen adaptations, while letting us see if they are able to match some functions that have been attributed to cinema during its history. This thesis therefore intends to be a record of cinema’s definitions that our reading of Proust’s work could offer. It is also a record of the many readings of In Search of Lost Time that cinema allows us, “cinematographic” readings
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Fortin, Maria. "De pré-textes en prétextes : Le cinéma d'Arturo Ripstein." Thesis, Littoral, 2015. http://www.theses.fr/2015DUNK0420.

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Abstract:
Ce travail de recherche propose d'étudier le cinéma d'Arturo Ripstein, et se concentre plus particulièrement sur un corpus de films, tous élaborés à partir d'oeuvres préexistantes. La notion de "pré-texte" fait référence à ces dernières, dont l'origine est dans la plupart des cas littéraire, mais aussi cinématographique. L'analyse des réélaborations ripsteiniennes entend mettre en avant le prétexte qui se cache derrière le recours au pré-texte. En d'autres termes, il s'agit, pour chacun des huit films sélectionnés, de dévoiler le message que l'artiste a souhaité véhiculer, ou l'intention sous-jacente de l'acte créatif. La dialectique local/global traverse l'ensemble de la thèse. Elle est d'abord visible à travers son architecture , dans la mesure où notre travail part des pré-textes mexicains, puis s'intéresse aux productions du Tiers monde, pour terminer avec les pré-textes issus de la culture européenne. Mais nous avons aussi souhaité la mettre en évidence en évoquant, au sein des différentes parties, les phénomènes d'intertextualité, d'interfilmicité, et les stratégies de production, qui octroient au cinéma de Ripstein une dimension transnationale
This research explores Arturo Ripstein's cinema, and focuses more particularly on a corpus of films which are all based on pre-existent works. The notion of "pre-text" refers to the latter, whose originsare in most cases leterary, but also cinematographic. The analysis of Ripstein's reworking saims at highlighting the pretext hiding behind the use of the pre-text. In other words, for each of the eight selected movies, we try to reveal the message the artist wished to convey, or the underlying intention of the creative act. The local/global dialectic is present throughout the whole thesis. It is first visible in its structure, given that our work takes as its starting point Mexican pre-texts, then examines Third World productions, and finally the pre-texts originating in European culture. But this dialectic is also illustrated, in the different parts of our work, through the phenomena of intertextuality or interfilmicity, and the strategies of production give Ripstein's cinema a transnational dimension
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More sources

Books on the topic "Philosophie du cinéma et études cinématographiques"

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Costanzo, William V. Reading the movies: Twelve great films on video and how to teach them. Urbana, Ill: National Council of Teachers of English, 1992.

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Conference papers on the topic "Philosophie du cinéma et études cinématographiques"

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Molina García, Erika Natalia. "Déversement du regard fluide. Esquisse d'une méthodologie pour approcher théoriquement le cinéma." In XXV Coloquio AFUE. Palabras e imaginarios del agua. Valencia: Universitat Politècnica València, 2016. http://dx.doi.org/10.4995/xxvcoloquioafue.2016.3090.

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Abstract:
Dans son ouvrage de 2010 (« Les images de l’eau dans le cinéma français des années 20 », Presses Universitaires de Rennes), Eric Thouvenel interroge la profusion des images de la liquidité dans une période bien précise du cinéma français, mais tout en l’interprétant comme un symptôme du temps ; non seulement d’une époque trouble, postérieure à la Grande Guerre, mais du temps lui-même. En effet, au début du XXème siècle, le développement des technologies cinématographiques s’accompagne d’une redécouverte de l’ensemble de la réalité comme liquide, et ainsi d’une remise de la question du dynamisme, de la temporalité et du mouvement, au centre des thématisations dans tous les domaines. Cette redécouverte opère dans le champ du social, de l’art, de la philosophie (notamment grâce à la pensée bergsonienne), et aussi de la science (avec la mécanique des fluides). On traverse ainsi un seuil. On engage un changement de paradigme symbolique, tout comme si depuis le XXème siècle on avait quitté un modèle tellurien pour nous donner à l’immersion d’un modèle aquatique. Ceci justifie suffisamment la démarche de Thounevel, voulant analyser les images aquatiques dans la France des années 20, d’un regard lui-même fluide (p.16), mais ceci justifie aussi à nos yeux un décryptage et une systématisation du dit regard.Nous proposons ainsi de décomposer ce regard fluide, notamment dans l’œuvre de Thounevel et de Gilles Deleuze (dans « Cinéma 1, Image-mouvement » et « Cinéma 2, Image-temps », Éditions de Minuit), visant la plus grande simplicité schématique, et tenter de l’appliquer au cinéma de Philippe Garrel, comme cas d’étude. L’œuvre de Garrel, se prêtant tout particulièrement à une analyse liquide, nous accordera ainsi, la convenance d’un exemple contemporain et la délimitation nécessaire à cette construction d’un cadre méthodologique pour les approches théoriques du cinéma à venir.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3090
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