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Meyran, Régis. "Comprendre la philosophie taoïste." Sciences Humaines N° 333, no. 2 (March 1, 2021): 12. http://dx.doi.org/10.3917/sh.333.0012.

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KIM, Woong Kwon. "Réflexion sur l'absurde et la philosophie taoïste dans Les Conquérants d'André Malraux." Societe d'Etudes Franco-Coreennes 76 (May 31, 2016): 5–26. http://dx.doi.org/10.18812/refc.2016.76.5.

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Wang, Richard. "Ming Princes and Daoist Ritual." T'oung Pao 95, no. 1 (2009): 51–119. http://dx.doi.org/10.1163/008254309x12586659061488.

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Abstract:
AbstractThis essay explores the relationship between the patronage of Ming princes and local Daoism, focusing on ritual. While the role of Ming princes in local religion is an under-appreciated subject, this essay demonstrates that their support is crucial to our understanding of Daoism during that period. The efforts of princes made local Daoist ritual visible. In fact, they occupied an important role in propagating Daoism as an element of cultural and religious identity. Moreover, by different approaches to Daoist ritual, the Ming princes represented the various religious and social needs of lay patrons in the local community. Cet article explore la relation entre le patronage des princes Ming et le taoïsme local, en s'attachant plus particulièrement au rituel. Alors qu'on tend à sous-estimer le rôle des princes Ming dans le domaine des religions locales, l'article montre que prendre en compte leur soutien est décisif pour notre compréhension du taoïsme pendant cette période. Les efforts des princes ont rendu visible les rituels taoïstes au niveau local. Ils ont en fait joué un rôle important dans la propagation du taoïsme comme élément d'identité culturelle et religieuse. En outre, par leurs approches différentes du rituel taoïste les princes Ming étaient représentatifs de la variété des demandes religieuses et sociales des laïques au sein de la communauté locale.
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4

Zhao, Xiaohuan. "Love, Lust, and Loss in the Daoist Nunnery as Presented in Yuan Drama." T’oung pao 100, no. 1-3 (November 24, 2014): 80–119. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-10013p03.

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Abstract:
Most studies of either Daoist influences and features or love and romance in Yuan drama concentrate on the male-dominated theme of deliverance (dutuo) or center on the “scholar-beauty” or “scholar-courtesan” romantic relationship, with little attention given to Daoist women involved in love affairs or marriage arrangements. This article aims to bring to light life and love in the Daoist nunnery as featured in Yuan drama, by focusing on transgressive Daoist nuns longing for secular life and sensual love and on lay women whose marriages are arranged by Daoist nuns. Four zaju plays have been selected for textual and thematic analysis, namely, Yuanyang bei (The Mandarin-Duck Quilt), Wangjiang ting (The River-viewing Pavilion), Nüzhen guan (The Cloister of Female Daoists), and Zhuwu ting qin (Listening to the Zither from a Bamboo-Thicketed Cottage). La majorité des études consacrées, suivant les cas, aux influences et aux éléments taoïstes ou aux intrigues romantiques dans le théâtre Yuan, se concentrent soit sur le thème masculin de la délivrance (dutuo), soit sur les idylles entre “lettrés et beautés” ou “lettrés et courtisanes”. En revanche on s’est peu intéressé aux exemples de femmes taoïstes impliquées dans des relations amoureuses ou dans des négociations matrimoniales. Cet article cherche à mettre en évidence la vie et l’amour dans les couvents taoïstes tels que les donne à voir le théâtre Yuan en évoquant des nonnes poussées à transgresser les règles par leur désir de vie laïque et d’amour sensuel et des femmes laïques dont le mariage est arrangé par des nonnes. Quatre pièces de zaju ont été choisies pour une analyse textuelle et thématique : Yuanyuan bei (La couverture aux canards mandarins), Wangjiang ting (Le pavillon donnant sur le fleuve), Nüzhen guan (Le couvent taoïste) et Zhuwu ting qin (Écouter la cithare dans la chaumière).
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Boutonnet, Olivier. "La figure divine de Wei Huacun 魏華存 dans le taoïsme Shangqing au VIIIe siècle : la place du culte et la question du genre dans la pratique spirituelle." T’oung Pao 107, no. 5-6 (December 9, 2021): 582–632. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-10705003.

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Abstract:
Résumé Selon la tradition, Wei Huacun (251-334), ou plutôt sa figure déifiée, la Dame Wei du pic du Sud, est la matriarche fondatrice du courant taoïste de la Pureté supérieure, ou Shangqing, apparu au cours de la seconde moitié du IVe siècle de notre ère. Si l’ historicité de ce mouvement à la fin des Six Dynasties (220-589) a été abondamment étudiée, son évolution postérieure, en particulier sous les Tang (618-907), laisse encore apparaître des zones d’ ombre. L’ étude de la figure divine de la Dame Wei, à la fois sur le plan de son culte et sur celui des exercices spirituels auxquels elle était associée, contribue à mieux cerner les contours de cette tradition vivante. Elle permet également d’ affiner notre vision de sa praxis telle que les taoïstes, hommes et femmes, pouvaient se l’ approprier dans leur propre religiosité vis-à-vis de la religion instituée.
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Lin, Chong Hui. "Henry Bauchau et la philosophie de Lao Tseu." Études Novembre, no. 11 (October 27, 2015): 79–88. http://dx.doi.org/10.3917/etu.4221.0079.

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Abstract:
L’écrivain Henry Bauchau a constamment manifesté des préoccupations d’ordre spirituel, et particulièrement dans son œuvre mythologique Œdipe sur la route . Un an après s’être crevé les yeux, Œdipe entame une errance qui le mènera à plusieurs transformations successives. Bauchau s’est intéressé au taoïsme et à la légende de Lao Tseu dans cette perspective de l’errance comme « voyage initiatique ».
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7

Micollier, Évelyne. "De résonances phénoménologiques dans le monde chinois." Anthropologie et Sociétés 40, no. 3 (January 16, 2017): 161–85. http://dx.doi.org/10.7202/1038639ar.

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Abstract:
Des expériences taoïstes et duqìgōng(氣功, maîtrise, art duqì) – expériences du corps, du développement de la personne et de cultivation de soi, religieuses et thérapeutiques – résonnent avec des approches phénoménologiques, plus particulièrement avec la phénoménologie de la perception. Hérité de connaissances et de techniques à la croisée des chemins des arts martiaux, thérapeutiques et religieux dans le monde chinois, leqìgōngest une constellation d’expériences modernes (il a émergé au début XXe siècle) et contemporaines (se situant à l’ère de la réforme économique post-1979). Ses formes multiples aux variantes infinies dessinent une configuration complexe aux implications sociales et politicoreligieuses qui permettent de le définir aussi comme une pratique sociale. Situées entre théories de la connaissance et études d’expériences, comment les phénoménologies en anthropologie peuvent-elles nourrir la discussion sur les phénoménologies locales dans un échange réciproque transdisciplinaire entre philosophie, ethnologie et études aréales ? L’article est organisé en deux parties : l’une porte sur des aspects de la phénoménologie en philosophie et en anthropologie en lien avec des résonances dans le monde chinois ; l’autre se focalise sur ces résonances avec l’exemple d’expériences duqìgōngentrelacées à des expériences taoïstes.
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Liu, Xun. "In Defense of the City and the Polity: The Xuanmiao Monastery and the Qing Anti-Taiping Campaigns in Mid-Nineteenth Century Nanyang." T'oung Pao 95, no. 4 (2009): 287–333. http://dx.doi.org/10.1163/008254309x507061.

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Abstract:
AbstractThis paper examines the role played by the Quanzhen Daoist Xuanmiao monastery in the defense of Nanyang (Henan) during the Taiping rebellion. It shows that Daoist loyalty to the Qing state and to the local community did not just stem from the abbot's personal hatred of the Taiping; it also mirrored the monastery's established pattern of collaboration with the imperial state since the early Qing and its long history of ritual service to and economic involvement in the local community. Because of its wealth and cultural and political influence the Xuanmiao monastery functioned as a vital and dynamic actor in shaping the history and society of late nineteenth-century Nanyang. Cet article est consacré au rôle joué par un monastère taoïste Quanzhen, le Xuanmiao guan, dans la défense de Nanyang (Henan) pendant la rébellion des Taiping. Il montre que la loyauté des taoïstes envers l'État Qing et la communauté locale n'était pas simplement l'effet de la détestation qu'inspiraient les Taiping au supérieur du monastère; elle reflétait aussi un modèle bien établi de collaboration avec l'État impérial depuis le début des Qing, ainsi qu'une longue histoire de service rituel et d'intervention économique au bénéfice de la communauté. Grâce à sa richesse et à son influence politique et culturelle, le monastère Xuanmiao a été un acteur important et dynamique dans l'histoire et l'évolution sociale de Nanyang à la fin du xixe siècle.
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Hoffmann, Christian. "Les sources chinoises et grecques du transfert à Lacan en Chine." psychologie clinique, no. 55 (2023): 160–64. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/202355160.

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Abstract:
Zhuangzi est très connu par son célèbre rêve du papillon. Il est considéré comme le deuxième maître taoïste après Laozi. Il a ouvert la voie à un retour sur soi en mettant le sujet à l’écoute de son dire. L’auteur de cette thèse est le sinologue Jean-François Billeter, qui à partir de cette adresse au sujet par Zhuangzi, opère un rapprochement saisissant avec Héraclite. Lacan commente le rêve du papillon et nous permet d’apporter une contribution psychanalytique à cette théorie du sujet dans la pensée philosophique chinoise.
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Corbeil, Janine, and Danielle Poupard. "La Gestalt." Santé mentale au Québec 3, no. 1 (June 2, 2006): 61–84. http://dx.doi.org/10.7202/030032ar.

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Abstract:
C'est un fait que comme théorie vivante, la Gestalt a été et reste ouverte aux influences de l'extérieur. De Freud, en passant par Reich, Jung et Rank, aux philosophies orientales autant qu'occidentales contemporaines, sans oublier Moreno ni les théories organismiques allemandes du début du siècle, la Gestalt est née et a été façonnée par son génial et original auteur, Frederick S. Perls. Comme ce dernier ne s'est jamais refermé sur ses vérités connues et découvertes une fois pour toutes, la Gestalt présente un système de concepts et d'instruments cohérents mais ouverts. Toutefois, il est important, pour laisser émerger graduellement les éléments qui composent ce tout complexe, de dire un mot des grands axes théoriques qui en composent les assises. Ils sont au nombre de quatre : 1) la psychanalyse, qui comprend elle-même le courant freudien et le courant jungien ; 2) l'analyse caractérielle de W. Reich ; 3) la théorie allemande gestaltiste et organismique sur la perception ; 4) le courant philosophique existentiel. On peut ajouter un cinquième courant, qui tout en étant moins fondamental que les quatre premiers est assez original pour qu'il vaille la peine d'en parler, il s'agit du courant des religions orientales, telles le Taoïsme et le Zen.
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Jia, Jinhua. "Religious and Other Experiences of Daoist Priestesses in Tang China." T’oung Pao 102, no. 4-5 (November 29, 2016): 321–57. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-10245p02.

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Abstract:
Most previous studies relating to women in Tang Daoism have relied heavily on Du Guangting’s (850-933) Yongcheng jixian lu, despite the fact that Du’s acknowledged hagiographies are idealized versions of the women’s lives. The present article seeks instead to gather information about historical priestesses from a wide range of contemporary sources, including most importantly epitaphic inscriptions, as well as other materials such as manuscripts from Dunhuang, various poems, essays, anecdotal accounts, and monastic gazetteers. Even while taking account of the possible urge of the authors sometimes to overpraise or exaggerate the merits of their subjects, we discover a surprisingly broad gamut of abilities displayed and activities engaged in by these women. Records relating to fifty-two named individuals are surveyed here, yielding much information of a quotidian nature about the varying roles and religious experiences of Daoist priestesses. La plupart des études existantes concernant les femmes dans le taoïsme des Tang recourent d’abondance au Yongcheng jixian lu de Du Guangting (850-933), alors que cet ouvrage délibérément hagiographique offre une version idéalisée de la vie de ses héroïnes. Le présent article cherche plutôt à rassembler des informations sur des prêtresses ayant historiquement existé en parcourant un vaste ensemble de sources contemporaines: en premier lieu les inscriptions funéraires, mais également les manuscrits de Dunhuang, les poèmes, les essais, les anecdotes, ou les monographies monastiques. Même en admettant une tendance de la part des auteurs à exagérer les mérites de leurs sujets, l’on découvre chez ces femmes un éventail de talents et d’activités étonnamment large. Les sources examinées ici concernent cinquante-deux personnes et livrent quantité d’informations de nature quotidienne sur les différents rôles et sur les expériences religieuses des prêtresses taoïstes.
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Pastor, Jean-Claude. "Mou Zongsan (1909-1995) et son recours problématique au taoïsme." Revue internationale de philosophie 232, no. 2 (June 1, 2005): 247–66. http://dx.doi.org/10.3917/rip.232.0247.

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Sévigny, Robert. "Théorie psychologique et sociologie implicite*." Santé mentale au Québec 8, no. 1 (June 12, 2006): 7–20. http://dx.doi.org/10.7202/030159ar.

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Abstract:
Résumé Ce texte part de l'hypothèse générale que toute théorie de psychologie de la personnalité doit inévitablement, d'une façon ou de l'autre, faire référence à une sociologie, c'est-à-dire à un ensemble de connaissances se rapportant aux divers milieux sociaux dans leur relation avec les individus. Cette sociologie, selon cette hypothèse de travail, demeure implicite. Ce texte discute ensuite un ensemble d'approches théoriques pour vérifier cette hypothèse. Cette démarche permet de dégager diverses formes ou diverses expressions de cette sociologie implicite. Dans ce contexte sont explorés rapidement plusieurs courants : psychanalyse, behaviorisme, gestaltisme, la théorie classique des besoins. L'auteur commente aussi l'approche qui consiste à utiliser la notion de mythe pour approfondir la connaissance de soi, celle qui s'inspire des philosophies ou des techniques orientales. Enfin, dans la même perspective, il commente plus longuement l'oeuvre de Carl Rogers pour en faire ressortir les diverses formes de sociologie implicite. À part Carl Rogers, ce texte fait référence à Freud, Jung, Adler, Reich, Perls, Goodman, Skinner, ainsi qu'à Ginette Paris et à divers commentateurs du taoïsme. En conclusion l'auteur indique la signification de son analyse du double point de vue de la théorie et de la pratique psychologiques.
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Lü, Pengzhi, and Patrick Sigwalt. "Les Textes du Lingbao Ancien dans l'Histoire du Taoïsme." T'oung Pao 91, no. 1 (June 1, 2005): 183–209. http://dx.doi.org/10.1163/1568532054905133.

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De Meyer, Jan. "Zhuang Zi. De volledige geschriften. Het grote klassieke boek van het taoïsme." T'oung Pao 94, no. 1 (2008): 151–53. http://dx.doi.org/10.1163/008254308x367040.

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Benn, James A. "Philosophes Taoïstes II: Huainan zi. Texte Traduit, Présenté et Annoté Sous la Direction de Charles le Blanc et de Rémi Mathieu. pp. lxxxiii, 1182, Paris, Gallimard, 2003." Journal of the Royal Asiatic Society of Great Britain & Ireland 15, no. 1 (March 29, 2005): 123–25. http://dx.doi.org/10.1017/s1356186305374918.

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Hille, Marie-Paule. "Traduction commentée des sentences parallèles (duilian) de Ma Qixi (1857-1914), fondateur du Xidaotang." Journal of Sufi Studies 10, no. 1-2 (December 14, 2021): 174–96. http://dx.doi.org/10.1163/22105956-12341330.

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Abstract:
Résumé Cet article propose d’explorer les procédés par lesquels une pensée soufie s’est diffusée dans les lieux de culte et de vie communautaire des musulmans chinois dans le nord-ouest de la Chine pendant la première moitié du XXe siècle. La traduction et l’étude des seize sentences parallèles (duilian) écrites entre 1908 et 1914 par le saint fondateur du Xidaotang, Ma Qixi (1857-1914), montrent que l’usage d’une terminologie puisée dans les registres de la pensée morale et des religions chinoises (néo-confucianisme, bouddhisme, taoïsme) et la maîtrise de procédés textuels chinois, tels que le parallélisme et la correspondance, ont été des ressorts efficaces pour répandre les préceptes islamiques, les règles de conduite morale en société et les principes d’une spiritualité soufie. Ces sentences parallèles, exposées dans les lieux fréquentés par les croyants, rappelaient les règles de vie en communauté et guidaient les fidèles sur le chemin de la Voie. Bien que le message religieux soit exprimé dans la matrice d’une pensée chinoise, tant terminologique que textuelle, sa signification n’en reste pas moins islamique pour ceux qui le reçoivent et l’interprètent. L’examen approfondi de ce corpus de sentences parallèles révèle qu’elles véhiculent des catégories de l’action qui incitent à l’accomplissement des actes méritoires ; leur originalité réside probablement dans le fait qu’elles rappellent à tout moment, dans les espaces communs, la figure de l’exemplarité et le principe de l’unicité divine.
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Capitanio, Joshua. "Buddhist Tales of Lü Dongbin." T’oung Pao 102, no. 4-5 (November 29, 2016): 448–502. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-10245p05.

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Abstract:
During the early thirteenth century, a story began to appear within texts associated with the Chan 禪 Buddhist movement, which portrays an encounter between the eminent transcendent Lü Dongbin 呂洞賓 and the Chan monk Huanglong Huiji 黃龍誨機 that results in Lü abandoning his alchemical techniques of self-cultivation and taking up the practice of Chan. This article traces the development of this tale across a number of Buddhist sources of the late imperial period, and also examines the ways in which later Buddhist and Daoist authors understood the story and utilized it in advancing their own polemical claims. Au début du treizième siècle apparaît dans les textes du bouddhisme Chan un récit qui met en scène une rencontre entre le célèbre immortel Lü Dongbin et le moine Chan Huanglong Huiji. Au terme de cette rencontre, Lü abandonne ses pratiques alchimiques de perfectionnement de soi et adopte celle de la méditation Chan. Le présent article retrace le développement de ce thème narratif au travers des sources bouddhiques de la fin de l’époque impériale, et examine la manière dont des auteurs bouddhistes et taoïstes ont compris le récit et l’ont manipulé en fonction de leurs propres objectifs polémiques.
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Chan, Timothy Wai Keung. "A Tale of Two Worlds: The Late Tang Poetic Presentation of The Romance of the Peach Blossom Font." T'oung Pao 94, no. 4 (2008): 209–45. http://dx.doi.org/10.1163/008254308x385879.

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Abstract:
AbstractThis article examines late Tang poetic representations of the early fifth-century tale of Liu Chen and Ruan Zhao's romance with divine maidens at a Shangri-La-like peach blossom font. Shi poems by such poets as Liu Yuxi (772-822) and Yuan Zhen (779-831), and a group of Huajian ("among the flowers") ci poems under the tune "Nüguanzi" ("The Daoist Priestess") by Wen Tingyun (ca. 812-866) and others, reveal the exploration of the old tale as a rich source of allegorical tropes. In particular, the late Tang poets consistently revitalize the Liu-Ruan tale's bifurcation between the immortal and the mortal worlds, a division between "two worlds" that enabled them to express a range of different meanings at different levels, for example in politics or when talking of love affairs. Cet article s'intéresse aux représentations chez les poètes de la fin des Tang du récit (remontant au début du ve siècle) de l'idylle entre Liu Chen et Ruan Zhao et de jeunes immortelles à une source aux pêchers évoquant le paradis terrestre. Les poèmes shi de Liu Yuxi (772-822) ou Yuan Zhen (779-831), ainsi qu'un groupe de ci "parmi les fleurs" (huajian) sur l'air de la "prêtresse taoïste" (Nüguanzi) par Wen Tingyun (ca. 812-866) et d'autres, montrent qu'on trouvait dans ce vieux récit une riche source de tropes allégoriques. En particulier, les poètes de la fin des Tang se sont systématiquement appliqués à revivifier le thème de la bifurcation entre le monde des immortels et celui des mortels sur laquelle repose l'histoire de Liu et Ruan. Cette division entre deux mondes leur permettait d'exprimer des contenus à des niveaux variés, par exemple dans le domaine politique ou dans celui des relations amoureuses.
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Yang, Zhiyi. "Return to an Inner Utopia." T’oung Pao 99, no. 4-5 (2013): 329–78. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-9945p0004.

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Abstract:
This article examines Su Shi’s systematic matching of Tao Qian’s poetry during his last periods of exile to the far south. Su understood the aesthetic features of Tao’s poetry as having an ethical dimension. Through emulation of Tao Qian, Su Shi reinterpreted his exile to be a result of his natural inclinations, just like Tao’s reclusion, and even as a felicitous condition for his “return” to an original state of authenticity and spontaneity. By assuming certain agency for his suffering, Su Shi claimed control over his fate and reasserted his freedom of choice. Meanwhile, his poetry betrays a sense of anxiety and dislocation in his natural and cultural habitats, as well as alienation from the political center. As a result, he reimagined Tao Qian’s “Peach Blossom Spring” to be an inner utopia. His return into this inner realm was further informed by Daoist alchemical practices and contained esoteric features. Cet article s’intéresse à la façon systématique dont Su Shi a composé des poèmes à l’imitation de ceux de Tao Qian pendant ses dernières périodes d’exil dans l’extrême-Sud. Pour lui, les propriétés esthétiques de la poésie de Tao Qian avaient une dimension éthique. Imiter Tao était un moyen de réinterpréter son exil comme s’il résultait de ses inclinations naturelles, à l’instar de la réclusion que Tao s’était imposée, voire comme une occasion bienvenue de retrouver un état original d’authenticité et de spontanéité. Se voulant responsable de ses propres souffrances, Su Shi revendiquait le contrôle de son destin et réaffirmait sa liberté de choix. En même temps, sa poésie révèle toute l’anxiété et la perturbation que lui causait l’environnement naturel et culturel où il avait été jeté, autant que sa séparation d’avec les centres de pouvoir. Du coup, il concevait “La source aux fleurs de pêcher” de Tao Qian comme une utopie intérieure. Son retour vers cet univers intime était par ailleurs informé par les pratiques alchimistes taoïstes et présente certains traits d’ésotérisme.
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Steavu, Dominic. "Imperiled Destinies: The Daoist Quest for Deliverance in Medieval China, by Franciscus Verellen & Conjurer la destinée. Rétribution et délivrance dans le taoïsme médiéval, by Franciscus Verellen." T’oung Pao 108, no. 1-2 (March 31, 2022): 252–58. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-10801012.

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Eskildsen, Stephen. "Emergency Death Meditations for Internal Alchemists." T'oung Pao 92, no. 4 (2006): 373–409. http://dx.doi.org/10.1163/156853206779361470.

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Abstract:
AbstractAn "emergency death meditation" is a psychic technique performed by a religious adept who has yet to attain the desired level of perfection but faces imminent death. This essay examines a few Daoist examples of such techniques endorsed in late Tang or early Song internal alchemical texts, such as the Taibai huandan pian, Zhen longhu jiuxian jing, and Dongyuanzi neidan jue. These texts describe emergency death meditation methods whereby the practitioner hopes to "enter the womb", "change the dwelling", "repel the killer demons" or "flee the numbers". The intended result is that the Spirit either transfers to another womb or body (in the cases of "entering a womb" and "changing the dwelling") or manages to stay on in its accustomed body (in the cases of "expelling the killer demons" and "fleeing the numbers"). In either case, the adept hopes subsequently to resume training and persevere in it until the Spirit is rendered pure yang and the loftiest mode of immortality is attained. The essay also discusses the intriguing parallels and possible connections between these emergency death meditations (especially "entering the womb") and those taught and practiced in Tantric Buddhist circles. Une "méditation d'urgence au moment de la mort" est une technique psychique utilisée par un adepte n'ayant pas encore atteint le niveau désiré de perfection mais confronté à une mort imminente. Cet article examine quelques exemples taoïstes de telles techniques approuvées par des textes d' alchimie interne datant de la fin des Tang ou du début des Song, tels le Taibai huandan pian, le Zhen long – hu jiuxian jing et le Dongyuanzi neidan jue. Ces texts décrivent des méthodes de méditation d' urgence face à la mort grace auxquelles l'adepte espère "entrer dans l'utérus", "changer de résidence", "repousserles démons tueurs" ou "fuir les nombres". Le résultat attendu est soit que l'Esprit émigre vers un autre utérus ou un autre corps, soit (dans les cas "repousser les démons tueurs" et "fuir les nombres") qu'il réussisse à rester dans son corps habituel. Dans un cas comme dans l'autre l'adepte espère reprendre par la suite sa preparation et persévérer jusqu'à ce que son Esprit devienne pur yang et atteigne le niveau suprême d'immortalité. L'article aborde également les parallèles intéressants et les connexions possibles entre ces techniques de méditation d'urgence (en particulier "entrer dans l'utérus") et celles qui étaient enseignées et pratiquées dans les milieux du bouddhisme tantrique.
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Eskildsen, Stephen. "Debating what Lü Dongbin Practiced: Why did the Yuan Daoist Miao Shanshi Denounce the Zhong-Lü Texts?" T’oung Pao 102, no. 4-5 (November 29, 2016): 407–47. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-10245p04.

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Abstract:
Miao Shanshi (fl. 1324), in his Chunyang dijun shenhua miaotong ji, a large collection of stories about the legendary immortal Lü Dongbin, denounces as spurious and fallacious the three so-called “Zhong-Lü texts” (Zhong-Lü chuandao ji, Lingbao bifa, and Xishan qunxian huizhen ji) that claim to convey the inner alchemical teachings learned and practiced by Lü Dongbin. So why did Miao Shanshi, who saw himself as a champion of Quanzhen Daoist orthodoxy and defender of Lü Dongbin’s true legacy, so disdain these texts? Clues for answering this question are to be found in the dialogue between Zhongli Quan and Lü Dongbin recorded in the Miaotong ji’s sixth episode. Miao Shanshi’s editorial comments provide further hints as to what he objected to in the Zhong-Lü texts, as well as to how he himself may have arrived at his notion of what Lü Dongbin learned, practiced, and later taught. Attention is here also paid to another work of his, entitled Xuanjiao dagong’an. Miao Shanshi’s inner alchemical methods, which he considered the true teachings of Lü Dongbin, compared to those advocated in the Zhong-Lü texts, are much less complicated and seem to essentially consist of making the mind clear and calm while slowing down one’s breathing. Miao Shanshi (fl. 1324), dénonce dans son Chunyang dijun shenhua miaotong ji (Miaotong ji ; une vaste collection de récits sur l’immortel légendaire Lü Dongbin), les trois textes dits de la tradition “Zhong-Lü” (Zhong-Lü chuandao ji, Lingbao bifa et Xishan qunxian huizhen ji). Il affirme que ces textes réputés exposer les techniques d’alchimie intérieure reçues et pratiquées par Lü Dongbin sont en réalité apocryphes et erronées. Pourquoi Miao Shanshi, qui se présente comme un pilier de l’orthodoxie du taoïsme Quanzhen et un gardien de l’héritage de Lü Dongbin, rejette-t-il ces textes avec autant de virulence ? La réponse se trouve en bonne partie dans le dialogue entre Zhongli Quan et Lü Dongbin exposé dans le 6e épisode du Miaotong ji. Miao Shanshi dans ses commentaires à son propre récit fournit des éléments supplémentaires sur son opposition à ces textes et sur sa propre façon de concevoir ce que fut l’enseignement de Lü Dongbin. La vision de l’orthodoxie défendue par Miao Shanshi est encore analysée dans une autre de ses œuvres, le Xuanjiao dagong’an. L’article conclut que les méthodes d’alchimie intérieure défendues par Miao Shanshi (et qu’il considère comme représentant l’enseignement authentique de Lü Dongbin) sont bien moins complexes techniquement que celles exposées dans les textes Zhong-Lü, et consistent essentiellement à rendre l’esprit clair et calme en ralentissant sa respiration.
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Jingwen, Liu. "La Chine de Judith Gautier : Une etude du chapitre “La Vallee du daim blanc” du Dragon imperial." Logos et Littera, November 20, 2021, 14–37. http://dx.doi.org/10.31902/ll.2021.8.1b.

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Abstract:
Après la publication de la traduction des poèmes traditionnels chinois sous le titre Le Livre de Jade, Judith Gautier fait connaître au lecteur français son talent dans le domaine romanesque. Son premier roman Le Dragon impérial au sujet chinois est différent des œuvres précédentes grâce à son originalité dans plusieurs aspects, comme la description détaillée du paysage taoïste, ses réflexions profondes sur la philosophie taoïste. De plus, elle inclut ces réflexions dans la construction et le déploiement de l’intrigue. Cette recherche fondée sur la lecture attentive du chapitre “La Vallée du daim blanc” du Dragon impérial, vise à révéler l’originalité de sa représentation littéraire de la Chine.
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Laplantine, François. "Wu Wei." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.0029.

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Wu en chinois, mu en japonais peut se traduire par rien, non-être, néant, vide. Quant à la notion chinoise de wu wei, que l’on traduit habituellement par passivité ou non agir, elle désigne ou plutôt suggère une attitude de réceptivité et de disponibilité extrême aux évènements et aux situations dans lesquels nous nous trouvons inclus et impliqués sans en avoir la maitrise. Pour comprendre cette notion qui remet en question les relations habituelles entre le sujet et l’objet et est susceptible d’affiner l’observation et ce que je propose d’appeler le moment ethnographique de l’anthropologie, il nous faut d’abord réaliser combien il est difficile de penser ce que la langue chinoise appelle wu à partir des présupposés dualistes de la philosophie européenne de l’être et du non-être et même beaucoup plus communément du oui et du non, le non étant envisagé soit comme privation (« il n’y a pas », « ce n’est pas » ou « ce n’est plus ») soit comme négation. Dans le premier cas le non apparait irréel et alors il n’y a rien à en dire. Dans le second il est franchement oppositionnel, c’est-à-dire source de conflit, ce qui fait horreur à la pensée chinoise. Chaque fois que dans une langue européenne nous utilisons le verbe être, c’est pour affirmer une réalité, ce qui rend explicite une évidence partagée par tout le monde : l’adéquation de l’être et du réel. Être et non être sont dans ces conditions des antithèses. Il n’en va pas de même pour la culture (et d’abord la langue) chinoise qui ne se résigne pas à reconnaître le néant comme étant le vide absolu. Ce que nous appelons « non être » ou « néant », d’un point de vue chinois, ce n’est pas grand-chose, mais ce n’est pas rien. C’est très proche de ce que Jankélévitch (1981) appelle « le presque rien ». Dans ce « presque rien », il y a tant de possibles en genèse, tant de virtualités. Elles n’adviennent nullement, comme dans les monothéistes, d’un acte de création, mais d’un processus d’éclosion succédant à une germination qui va peu à peu connaître une maturation, puis une altération avant une disparition. L’être tend inéluctablement vers le non-être, l’apparaître vers le disparaître, mais ce qui est premier et génère l’essor puis l’élan est bien le non-être, le il n’y a pas (wu) précédant le il y a (you) et est une potentialité d’il y aura ou plutôt il pourra y avoir, il pourrait y avoir, avoir non au sens de posséder mais d’advenir. Si donc le wu est une négation, ce n’est nullement une négation privative mais plutôt une indétermination (le « je-ne-sais-quoi » de Jankélévitch), une matrice dont l’une des caractéristiques est l’invisibilité mais qui est d’une extrême fécondité car d’elle peuvent jaillir différentes possibilités. Pour approcher du caractère processuel du wu, il nous faut suspendre la logique antithétique et antinomique de l’affirmation et de la négation et envisager une modalité non absolue de la négation (Laplantine 2016). Autrement dit dans une perspective chinoise, il peut y avoir des contradictions mais non des contraires, source de contrariété et de division. Il ne saurait y avoir d’opposition (frontale) ni de négation (pure) car ces dernières ne se rencontrent jamais dans le vivant. Mais le négatif (cuo) n’en existe pas moins pour autant. Il est la face cachée susceptible au terme d’un processus secret et silencieux de maturation d’arriver à éclosion. Ce qui était jusqu’alors invisible entre le champ de vision. Le négatif peut même conduire à une inversion (zong) de ce qui nous apparaissait stable et homogène comme dans le cas du métal fondu en train de devenir liquide. Cuo n’a rien d’une substance (appelant dans les langues européennes des substantifs), d’un principe ni même d’une forme hétérogène. Cuo, ce n’est pas l’autre (encore moins « l’Autre ») mais bien le même qui se transforme et devient, par modulations successives, différent de ce qu’il était. Le wu wei n’est pas un concept. C’est une notion empirique qui s’expérimente dans un processus de dessaisissement et de non affirmation de soi. Ce processus a certes été originellement pensé dans la matrice taoïste de la civilisation chinoise (Lao-Tseu 2002, Tchouang-Tseu 2006) mais il n’est pas cependant indéfectiblement lié à cette dernière. Il a des implications précises sur les méthodes d’observation dans les sciences humaines et sociales et singulièrement sur ce que les anthropologues appellent le regard. C’est un mouvement qui s’effectue dans un mode de temporalité très lent consistant à laisser venir, à ne pas (trop) intervenir, à ne pas opérer un tri parmi les perceptions. Le wu-wei est une attention diffuse non focalisée, non précipitée, non arrêtée et bloquée sur une perception particulière, ce qui risquerait d’anticiper une position et de contrarier le flux d’un processus en cours. La conscience se déleste de toute intentionnalité, de toute finalité, de toute préméditation. Si nous envisageons le wu wei selon la dimension du voir, nous pouvons dire que ce que nous voyons n’est qu’une partie du voir car il y a aussi ce qui nous regarde. Or le regard de l’ethnographie classique tend à ignorer le passif. C’est un regard orienté et concentré. Ce que je vois, je m’en satisfais. D’une part il n’y a pas d’invisibilité. D’autre part il n’y a pas d’autre vectorialité que celle que j’assigne à des « objets ». La chose est entendu, cela va de soi, il n’y a pas lieu d’y revenir : seul existe ce que nous voyons qui est nécessairement devant. Ce qui nous regarde, à l’inverse, est susceptible de remettre en question l’unidirectionnalité du devant. Pour dire les choses autrement, dans une conception positiviste de l’ethnographie, ce qui nous regarde tend à être éliminé. Ce qui nous regarde ne nous regarde pas. À partir de l’expérience d’être regardé que chacun de nous a effectué sur le terrain, il convient alors de délier le voir et l’avoir, le voir et le prendre. Car il existe un voir ethnographique qui peut nous conduire jusqu’aux limites du perdre et du se perdre. Tel me semble être l’attitude du wu wei : nous ne poursuivons pas à proprement parler un but, nous ne visons pas un résultat, nous ne cherchons pas à capter, capturer, maîtriser, saisir, prendre mais à nous déprendre de cette position vectorielle qui est celle de la conquête. Une observation par imprégnation doit être distinguée d’une observation par concentration et fixation. Or nous avons résolument privilégié être concentré sur au détriment d’être absorbé par. La concentration permet certes le discernement mais peut aussi conduire à la discrimination. Wu wei n’est pas pour autant la sidération et encore moins la possession. Ce n’est pas la vigilance sans être pour autant la somnolence. Ce n’est ni l’impatience ni la nonchalance mais ce que j’appellerai une passivité affairée. C’est une attitude qui est assez proche de ce que Rousseau appelle la rêverie : la conscience errante et flottante non orientée vers un but particulier. Ce régime de connaissance (mais d’abord de perception) peut être figuré par un éventail ouvert permettant une amplitude maximum. Une démarche d’observation rigoureuse fécondée par le wu wei consiste à mettre nos perceptions en état d’éveil mais aussi en état de variation continue en ne cherchant pas à les dompter, à les organiser et à les orienter en vue d’un résultat ou d’une résolution finale. Tout doit être considéré et d’abord perçu à égalité et aucun réglage des sensations ne doit être effectué à partir d’une position centrale éliminant ce qui ne serait pas digne d’intérêt. Il y a de la spontanéité dans le wu-wei qui défait ce qui est de l’ordre de l’intention, de la volonté et des illusions du sujet croyant dominer « son » objet et maitriser « son » terrain. Mais cette spontanéité n’a aucune connotation anti-intellectualiste (Confucius 2006). Elle consiste simplement dans une disponibilité à l’évènement. Or force est de constater que la tendance principale de la rationalité scientifique européenne nous apprend à nous engager dans une toute autre direction. Elle est encore tributaire d’un héritage hellénique qui peut être qualifié de thétique au sens grec de témi, poser, affirmer, défendre une position, soutenir une thèse, ce qui peut contribuer à un blocage de l’attention sur une posture exclusive. Cette attitude privilégie la préhension (qui peut devenir prédation), le recueil au détriment de l’accueil, des dispositifs d’objectivation au détriment des dispositions du chercheur, bref des opérations de forçage (consistant à ramener l’inconnu au connu) au détriment de ce que l’on appelle en psychanalyse un processus de frayage. La disponibilité dans l’imprégnation du terrain ne peut être dans ces conditions considérée que comme une invasion, une dispersion et une déperdition de soi. Dans le wu wei, la position affirmative n’est pas à proprement parler congédiée mais suspendue dans une expérience qui n’est plus celle du vieil idéalisme européen de la conscience lucide et de la maîtrise de soi-même et des autres. C’est une attitude qui est faite d’ajustements successifs, de patience et de prudence. Elle ne consiste pas à accepter, mais plutôt à ne pas s’opposer avec précipitation, à s’imprégner de ce qui advient, survient, devient, revient, à laisser agir en soi des situations en perpétuelle transformation. Il convient dans ce qui ne peut plus être exactement considéré comme une perspective mais une ouverture des perceptions de suspendre ce qui est volontaire : non plus adopter une position (de principe) mais s’adapter aux situations. Le wu wei n’est pas un point d’arrivée mais de départ qui peut redonner du souffle à l’anthropologie. Il permet, dans un cheminement long, lent et méthodique, une plus grande marge de manœuvre et est susceptible d’affiner le moment ethnographique de l’anthropologie. Car malgré tout le travail effectué par les fondateurs de notre discipline, la notion même d’ethnographie demeure une notion balbutiante, laissée en friche en marge des constructions théoriques et quelque peu abandonnée épistémologiquement soit à des protocoles fonctionnels soit au bon vouloir de chacun. L’ethnographie se trouve en quelque sorte coincée entre des techniques objectives éprouvées et la bonne volonté. Le wu wei peut débloquer cette situation en ouvrant à des possibles qui n’avaient pas été essayés. Ce que nous apprendrons au contact de la Chine et du Japon est que le réel a un caractère non pas structurel ni à l’inverse pulsionnel, mais pulsatif, processuel, évènementiel et situationnel. Or cette pulsation rythmique de la respiration est aussi la pulsation rythmique de la méthode. Elle a des implications très concrètes en ethnographie et en anthropologie qui ont elles aussi besoin de respirer. L’ethnographie positiviste en effet ne respire pas assez. Elle est arythmique et étrangère au mouvement du vivant fait de flux et de reflux, de traits et de retraits, d’apparition et de disparition alors que ce mouvement même est susceptible d’inspirer la méthode. Quant à l’anthropologie académique, elle s’en tient souvent à une opération de construction dans lequel différents éléments sont assemblés pour constituer une totalité supérieure (Saillant, Kilani, Graezer-Bideau 2011). La voie négative du wu wei n’est pas moins opératoire et n’est pas moins « moderne » que la négativité à la manière de Freud ou d’Ardono. Si nous désencombrons cette notion formée dans la matrice taoïste de significations trop chargées, si nous la libérons de son carcan ésotérique pour la restituer à sa vocation anthropologique, nous nous apercevons que le taoïsme n’a rien d’un théisme. La voie inspirée par le wu wei est celle d’une désubstantialisation et d’une désessentialisation de notre rapport au réel. Elle provoque une déstabilisation mais ne doit pas être confondue avec le relativisme et encore moins avec l’idée occidentale de nihilisme. Elle en est même le contraire. S’imprégner méthodiquement de ce qui est en train de se passer et de passer ne conduit nullement à un renoncement, à la manière bouddhiste d’une dissolution du réel qui aurait un caractère illusoire, mais à une dé hiérarchisation des cultures et à une désabsolutisation des valeurs
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