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Dissertations / Theses on the topic 'Poésie lyrique française'

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Andersson, Benedikte. "L'invention lyrique : visages d'auteur, figures du poète et voix lyrique chez Ronsard." Paris 3, 2002. http://www.theses.fr/2002PA030085.

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Abstract:
Dans son souci de promouvoir la dignité de la littérature de langue vulgaire, la Renaissance restaure la catégorie antique de lyrique. Comme Horace, Ronsard définit son identité lyrique et construit sa poétique à travers l'imitation des lyriques antiques. En 1550, fidèle à la poétique musicale et variée de Pindare et au modèle de subjectivité autobiographique horatien, Ronsard cherche à inventer dans ses odes la poésie lyrique française. Puis, sous l'influence de la découverte du pseudo-Anacréon notamment, il promeut une nouvelle conception de la poésie lyrique, ouverte à des formes variées et reposant davantage sur la voix que sur la forme musicale. Dès lors, la voix ronsardienne fait résonner dans l'œuvre un écho lyrique qui met fin à une conception purement générique et hypertextuelle de la poésie lyrique. La primauté de la voix assure l'autorité du poète et se manifeste dans la mythologie, dans l'imaginaire de l'inspiration et dans la polyphonie énonciative. Elle participe à la canonisation littéraire de Ronsard, modèle d'un lyrisme nouveau. Forme, genre et mode, la catégorie lyrique ronsardienne se situe au carrefour des poétiques lyriques antiques et modernes
In their concern to promote the dignity of common language literature, Renaissance poets restore the ancient category of the lyric. Like Horace, Ronsard defines his lyrical identity and constructs his poetics through an emulation of the lyrical poets of antiquity. In 1550, faithful to the multifaceted musical poetics of Pindar and to the Horatian model of autobiographical subjectivity, Ronsard aims at giving birth to French lyrical poetry in writing his odes. Then, inspired notably by the discovery of the pseudo-Anacreon, he promotes a new conception of lyrical poetry, open to diverse forms and based on voice rather than musical form. Hence, the lyrical voice in Ronsard's poetry creates a resounding echo in his work which puts an end to a purely generic and hypertextual conception of lyrical poetry. The primacy of voice establishes the poet's authority and is to be observed in mythology, in the images of inspiration and in enunciative polyphony. It contributes to Ronsard's literary canonization which provides the model for a new lyricism. At the same time a form, a genre and a mode, the Ronsardian lyrical category is at the junction of ancient and modern lyrical poetics
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Peterlongo, Daria. "Les pièces d'inspiration "populaire" dans la lyrique d'oc et d'oi͏̈l au Moyen Age : étude de thématique, de métrique et de folklore." Paris 4, 1993. http://www.theses.fr/1993PA040166.

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Abstract:
Cette étude vise à donner une signification nouvelle au mot "populaire" dans la lyrique d'oc et d'oil au moyen âge. Cette dénomination - ainsi que celle de "popularisant" - est attribuée à des genres qui échappent aux traditions du grand chant courtois. Ce sont les chansons de femme - chanson d'ami et chanson de malmariée - et les chansons de danse. Il s'agit d'une poésie simple, qui exprime des sentiments immédiats et naturels. Les situations présentées sont familières et les personnages parlent un langage clair et de compréhension facile. Les structures métrique et musicale sont en harmonie avec la thématique et la forme expressive, quitte à être plus simples encore. La présence du refrain, qui dérive probablement de l'élément chorégraphique, caractérise tous ces genres : cette implication collective dans la pièce donne un caractère particulier à ces compositions. Thématique, métrique et folklore ont fait l'objet de notre recherche sur ces pièces. On les retrouve aussi dans des littératures étrangères de l'époque ainsi que dans la tradition folklorique postérieure. A cet égard, une analyse comparée a pu mettre en évidence des traits communs et des différences, aussi bien au point de vue chronologique que dans le domaine spatial
The aim of this study is to give a new meaning to the word "popular" in the French lyric of oc and oil throughout the middle ages. This denomination - as well as the denomination of "popularizing" - is ascribed to genres that overlooked traditions of the great chant courtois. Such are the lyric poems of woman chanson d'ami and chanson de malmariée - as well as lyrics poems for dancing. It is simple poetry that expresses immediate and natural feelings. This situations brought forward are familiar; the characters speak clearly in an easy to understand language. The metrical and musical structures are in harmony with the thematic and the expressive form, and often are even simpler. A chorus, deriving probably from the choregraphic structure characterizes all of these poems: this collective implication in the work gives a character peculiar to these compositions. Thematic, metric and folklore are the actual subject of our research in these poems. They can be found also in foreign literature of that time as well as in the later folkloric aditions. In this respect, a comparative analysis has put in evidence the similarities and differences, chronologically and geographically
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Puff, Jean-François. "Mémoire de la mémoire : Jacques Roubaud et la lyrique médiévale." Paris 3, 2003. http://ezproxy.normandie-univ.fr/login?url=https://www.classiques-garnier.com/numerique-bases/garnier?filename=jpfMS01.

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Abstract:
L'œuvre de Jacques Roubaud se compose en un temps où la possibilité de la poésie est contestée. Paradoxalement, c'est une poétique très éloignée de la période historique dans laquelle cette œuvre s'inscrit, puisqu'il s'agit de la poésie lyrique médiévale, et plus particulièrement de la poésie des troubadours, qui lui offre ses ressources. Aussi faut-il analyser les enjeux que ce changement de paradigme esthétique implique : l'œuvre poétique de Roubaud doit être située dans son époque, relativement aux notions d'avant-garde et de post-modernité. Par ailleurs le mode spécifique de rapport à l'hypertexte des troubadours qu'elle établit doit être exposé. On montrera que la relation des deux poétiques s'établit en fonction d'une croyance très forte en la spécificité de la forme poésie, et dans sa distinction d'avec les autres modes d'expression. On poursuivra l'analyse en établissant qu'il ne faut pas conclure de ce rapport à une identité : si l'œuvre ancienne enjoint à la composition du nouveau, le nouveau dans un deuxième temps influe sur la réception de la tradition : d'où la lecture critique singulière que Roubaud accomplit du trobar. A ces vues qui relèvent de la poétique et de l'histoire de la poétique, il faut ajouter tout ce qui relève de la question de la mémoire. Cette faculté possède selon Roubaud un rapport essentiel à l'art de poésie. Ce n'est pas seulement que le poème est par excellence le mémorable : c'est que la poésie, d'une part est en elle-même mémoire de la langue, d'autre part agit essentiellement sur la mémoire. Ces grands thèmes d'une poétique informent dès lors la composition de poèmes, selon un " projet " qu'il faut décrire : cela sera le cas dans deux mouvements diachroniques. D'abord, on établira tout ce qui procède de la question formelle, qui découle de l'analyse du trobar : cela doit permettre d'établir le lien entre les différents " moments " du projet, c'est-à-dire les grands livres de poésie de Roubaud. Ensuite, on s'attachera à montrer tout ce qui procède du " premier moteur " de la poésie, amors, et de celle qui enjoint cet amour, la dona
Jacques Roubaud's oeuvre is written at a time when the very possibility of poetry is subject to debate. Paradoxically, an ancient poetics enables him to compose his work, namely medieval lyrics or, more precisely, troubadour lyrics. Consequently, the stakes of such a paradigmatic shift must be analyzed. Roubaud's poetic works must be situated in time relative to the notions of the avant-garde and postmodernism. Moreover, its specific relationship to troubadour poetics must be established. I demonstrate that the relationship between the two poetics is based upon a firm belief in the specificity of poetry and in the distinction between poetry and other modes of expression. I stipulate that this relationship does not in any way imply that contemporary poetry and ancient poetry are identical. On the one hand, tradition enjoins us to create anew; on the other, the new affects our reception of tradition. Roubaud's singular critical reading of the trobar follows directly from these convictions. To these considerations concerning poetics and the history of poetics we must add the question of the role of memory. According to Roubaud, there is a essential link between the faculty of memory and the art of poetry. Not only is a poem memorable par excellence, but it both incarnates and activates the memory of language. These great poetic themes inform the composition of Roubaud's poetry in accordance with a poetic "project" that I propose to describe. This project is comprised of two diachronic movements. First, I reveal the formal determinations that proceed from the critical analysis of the trobar and enable us to link the different "moments" of the project, that is to say, Roubaud's great poetic works. Second, I analyze the role and representation of poetry's "primary motor" - amors - and of the dona by whom it is inspired
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Mahé, Nathalie. "Le mythe de Bacchus dans la poésie lyrique de 1549 à 1600." Paris 10, 1986. http://www.theses.fr/1986PA100056.

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Abstract:
Le mythe de Bacchus connut un renouveau littéraire intéressant dès les débuts de la pléiade jusqu'à la fin du siècle, car il était précisément susceptible de traduire des préoccupations contemporaines, d'exprimer une nouvelle ardeur poétique et de favoriser l'épanouissement d'un nouveau langage. De nombreux modèles traditionnels, depuis l'antiquité jusqu'aux poètes néo-latins, en passant par les mythographes et l'iconographie, étaient présents à l'esprit des poètes, sans les empêcher de recréer leur propre image de la divinité. Ils glorifient le dieu sous plusieurs aspects : 1e, le dieu des hommes. Dieu de la nature, il offre une vision à la fois concrète, cosmique et civilisatrice du monde, autorisant même la métamorphose d'un mythe classique en un mythe actuel; dieu du vin, il permet à l'homme de lutter contre ses faiblesses, psychologiques et existentielles, grâce à bon nombre de réjouissances, et présente une vision idéalisée de la vie communautaire des poètes. 2e, le dieu des mystères et de l'inspiration poétique. Cette attribution de Bacchus place la question fondamentale de la créativité dans la poésie elle-même et autorise la mise en place d'une réelle poétique: représentation du poète en activité, programme littéraire, mythe de la fécondité et écriture spécifique ("copia", rythmique, mise en spectacle et inconstance en forment les lignes principales). Un dieu positif et fécond donc, dont la nature ambivalente, aux termes traditionnellement exclusifs les uns des autres, offre désormais, au contraire, l'image même de la réconciliation, de l'harmonisation et de la pacification, après que tout élément négatif du mythe classique a été délibérément traite par la réduction ou le silence: Bacchus est un sourire de la renaissance française. Bien que sporadique et concurrence par d'autres mouvements poétiques, le phénomène bachique se distingue par ses caractéristiques, signe d'une certaine quête poétique et lieu d'une poésie totalement créatrice et renouvelée
The myth of Bacchus in literature was interestingly revived between the very beginnings of the Pleiades and the end of the century, for it was definitely capable of giving expression to contemporary preoccupations, to a new poetic impulse, and of favoring the advent of a new medium in poetry. Numerous traditional models, from antiquity to neo-Latin poets, not forgetting mythographists and iconography, were present in the wind of poets, without impeding them from recreating a divine image of their own. They glorified the god in various aspects. 1e the god of men. As the god of nature, he offers a vision of the world which is, at the same time concrete, cosmic and enlightening, even permitting the metamorphosis of a classical into a modern myth; as the god of wine, he maters it possible for man to overcome his weaknesses, both psychological and existential, thanks to a series of festivals, and offers an idealized vision of the poets' community life. 2e the god of mysteries and poetic inspiration sets the fundamental question of creativeness at the very center of poetry, and becomes the locus of a real poetics, through representations of the poet at work, statements of intentions, myths of fecundity and a specific way of writing (the main characteristics of which being rhythmic "copia", staging and inconstancy). A positive and fecund god, whose ambivalence, the terms of which were according to tradition, mutually exclusive, now offers, on the contrary, the very image of the reconciliation of opposites, of harmony and pacification, once all the negative elements of the classical myth had been deliberately discarded through either reduction or silence: Bacchus is one of the smiles of the French renaissance. Though discontinuous and challenged by other poetic movements, the bacchic phenomenon is characteristic as evidence of a certain poetic quest, and as the locus of a totally creative and new poetry
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Rouget, François. "L'apothéose d'Orphée : l'esthétique de l'ode en France au XVIe siècle : de Sébillet à Scaliger 1548-1561." Paris 10, 1993. http://www.theses.fr/1993PA100082.

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Abstract:
L'objet de cette thèse est de cerner de près les thèmes, motifs et structures réthoriques et poétiques d'une forme essentielle du lyrisme de la Pléiade. Cette étude s'inscrit dans une poétique des genres. Dans l'introduction sont rappelées les origines du genre de l'ode, de l'Antiquité jusqu'au XVe siècle. Malgré la variété des odes, on peut décrire une vision particulière du lyrisme. L'ode se définit par sa vocation encomiastique et par l'évocation de la vie intime. L'usage abondant de la rhétorique est capital: l'ode recourt aux structures oratoires, aux figures de pensée et aux tropes pour amplifier, condenser le sens et proposer une esthétique de la discontinuité. L'amplification est appuyée par l'emploi des structures métriques et rythmiques de l'ode. Celle-ci offre une grande variété de combinaisons de strophes, de vers, propre à concurrencer les rythmes gréco-latins. La liste complète des combinaisons rythmiques des pièces du corpus en appendice restitue l'ampleur de ces recherches poétiques
The subject of this thesis is to describe carefully the themes, patterns and the poetical and rhetorical structures of an essential form in Pleiade's lyricism. In the introduction, the origins of the ode are reminded from Antiquity to the XVIth century. In spite of the extreme diversity of the poems, a particular lyrical conception can be pointed out. The ode is defined by a function of praise and an evocation of a personal life. The rich use of rhetoric is essential: the odes absorb many oratorical structures, rhetorical figures and tropes in the aim to develop, to condense the meaning, and to propsoe an aesthetics of discontinuity. The amplication is also supported by the use of metrical and rythmical structures. In the appendix, a complete list of the rythmical patterns can be found
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Crepiat, Caroline. "Le sujet lyrique dans la poésie du Chat Noir (1882-1897)." Thesis, Clermont-Ferrand 2, 2016. http://www.theses.fr/2016CLF20008.

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Abstract:
La fin du XIXe siècle voit éclore un grand nombre de « petites » revues littéraires et artistiques, liées aux avant-gardes et à la bohème. Parmi elles, Le Chat Noir (1882-1897), créée par Rodolphe Salis et Émile Goudeau pour assurer la promotion du désormais célèbre cabaret éponyme. On y publie des contes, des histoires drôles et sans paroles, mais aussi de la poésie. Le présent travail entend étudier de plus près ces poèmes, à la lumière de la crise qui agite alors la production littéraire. Il s’agit plus précisément d’analyser le traitement qui est fait de la notion de sujet lyrique, « principe structurel » (Käte Hamburger) du lyrisme. Dire " je" semble en effet perdre tout sens aux yeux de ces poètes, non seulement du fait du poids de la tradition qu’il est de bon ton de subvertir au nom de l’esprit fumiste dont ils se réclament, mais encore du régime collectif au sein duquel ils s’expriment. Toutefois, les multiples provocations à son encontre permettent aussi à ces artistes de disséquer et de questionner cette notion, et même de se la réapproprier, tant collectivement qu’individuellement. Une réflexion croisée, à la fois poétique, esthétique et sociopoétique, nous amènera à définir les logiques, enjeux et stratégies d’un tel positionnement
The end of the 19th Century is a key period for the « little » literary and artistic journals, produced by avant-garde and bohemian groups. One of them, Le Chat Noir (1882-1897), created by Rodolphe Salis and Émile Goudeau to promote the famous and eponymous cabaret. Tales, humoristic texts, illustrations or poetry appear in its columns. The present thesis aims for a closer study of these poems, in the light of the crisis which troubles the literary production. It is more precisely to analyse how the notion of the lyric subject, which is considered as the « structural principle » (Käte Hamburger) of lyricism, is treated. Indeed, saying « I » seems to lose sense for these poets, not only because of a tradition that is to subvert for the « fumiste » spirit’s sake which they claim, but also because of the collective context in which they find a space of expression. However, those provocations against the lyrical « I » is also for these artists a way to question and dissect it, and even to reappropriate it, for the collective as much as the individual distinction. A mixed reflexion, based on poetic, esthetic and « sociopoétique » analysis, will lead us to define the logics, stakes and strategies of such a position
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Gironce-Evrard, Marie-Anne. "La symbolique des saisons dans la poésie lyrique, en Italie, en Espagne et en France (1465-1645) : un prétexte pour dire le temps." Bordeaux 3, 2000. http://www.theses.fr/2000BOR30005.

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Abstract:
La symbolique des quatre saisons dans la poesie lyrique, du canzoniere de laurent de medicis a la mort du poete espagnol francisco de quevedo, participe a l'expression d'une angoisse commune a la renaissance et a page baroque, celle du passage du temps. Les saisons sont un bon "pretexte" poetique pour a la fois deguiser et reveler le mystere du temps, du carpe diem printanier a l'experience de lametamorphose et de la mort, et traduire ainsi, d'une maniere metaphorique le mouvement du parcours humain. De l'amour de mai a l'hiver du coeur, le poete fait l'experience simultanee de l'epreuve de l'amour et de l'epreuve du temps. De l'invitation printaniere, la lyrique amoureuse se poursuit par une interrogation plus tragique, liee a l'ambiguite de l'isomorphisme entre les quatre saisons et les quatre ages de l'homme. Cette ressemblance conduit a un dilemme entre le renouvellement circulaire de la nature et le cycle unique de l'homme. L'ecriture symbolique des saisons, comme une euphemisation du passage du temps, depasse alors la preoccupation amoureuse et existentielle, elle est elle-meme un enjeu par rapport au temps. Cet enjeu se nuance dans les trois pays par la reponse donnee au dilemme du temps : l'italie utilise les saisons comme un pretexte formel pour exprimer l'instabilite du temps, l'espagne y voit un argument stoicien partage entre l'ironisme et le tragique, la france y decouvre un cheminement vers dieu. La poesie lyrique, se fait donc recherche et attente d'un subterfuge d'immortalite. Ce subterfuge est celui de l'ecriture du desir d'eternite comme reponse a l'ecoulement tragique. Le poete renouvelle ainsi l'esperance lyrique en faisant des saisons l'archetype de la vie, et de la reponse chretienne au constat de la mort, la certitude de la permanence. Ecrire devient alors, par la mediation symbolique des saisons, une sorte d'alchimie poetique qui fait que le temps perdu dans le vieillissement des hommes se retrouve dans la gloire poetique et en dieu.
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Hirota, Satoshi. "La renaissance et l’évolution de la poésie antillaise : une analyse spatio-temporelle de la poésie d’Aimé Césaire et d’Édouard Glissant (1930-1960)." Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2021. http://www.theses.fr/2021PA080077.

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Abstract:
Notre thèse analyse la poésie de deux écrivains martiniquais, Aimé Césaire (1913-2008) et Édouard Glissant (1928-2011), dans la perspective de la réappropriation de l’espace (lieu) et du temps (histoires) antillais. Ces deux compatriotes sont souvent considérés comme en opposition conceptuelle voire idéologique, au détriment d’un continuum poétique méconnu que nous nous projetons de préciser. Notre optique spatiale et temporelle d’une représentation poétique souligne en revanche un processus d’évolution de la poésie antillaise que ces deux poètes ont successivement incarné ; inclusion du mémoriel dans l’espace, et inclusion de l’espace dans l’histoire. Ils sont conscients d’écritures qui chacune assument, de manière « solitaire et solidaire », l’habitation poétique au lieu, sans plus se détourner désormais de ce dernier. Entre la naissance de la voix de la Négritude (1935) et l’anti-épopée de la mondialisation moderne que sont Les Indes (1956), ces deux poètes ont rompu avec l’histoire du détournement de la terre, et ils ont conquis, pour la première fois dans l’histoire littéraire des Antilles, une autonomie poétique assumée par un lien organique de l’écriture avec le lieu et son histoire : de la verticalité lyrique de l’enracinement chez Césaire à l’horizontalité épique chez Glissant, tel sera le cheminement que nous éclairons en suivant les tracées poétiques et politiques des deux écrivains. Habiter poétiquement le monde consiste pour ces deux poètes antillais à la fois à s’enraciner dans un lieu et à s’ouvrir à ses autres, sans pourtant ignorer des histoires mêlées dans ce lieu même
Our thesis analyzes the poetry of two Martinican writers, Aimé Césaire (1913-2008) and Édouard Glissant (1928-2011), from the perspective of appropriating Caribbean space (place) and time (histories). These two compatriots are often considered to be in conceptual or even ideological opposition, to the detriment of a misunderstood poetic continuum that we plan to clarify. Our spatial and temporal optics of a poetic representation underlines on the other hand a process of evolution of the Caribbean poetry that these two poets successively embodied; inclusion of the memorial in the space, inclusion of the space in the history. They are conscious of writings which each assumes, in a "solitary and solidary" way, the poetic dwelling in the place, without turning away from this last. Between the birth of the voice of Negritude (1935) and the anti-epic of modern globalization that is Les Indes (1956), these two poets broke with the history of the detour from the land, and they conquered, for the first time in the literary history in the West Indies, a poetic autonomy assumed by an organic link of the writing with the place and its histories : From the lyrical verticality of rootedness in Césaire to the epic horizontality in Glissant, the path will be described in such a way that we illuminate by following the two writers’ poetic and political trails. To inhabit poetically the world consists for these two Caribbean poets at the same time to be rooted in a place and to be open to its others, without however ignoring the histories mixed in the very place
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Ceron, Sandra. "Mesure et démesure en amour dans la lyrique d'oc et d'oi͏̈l aux XIIe et XIIIe siècles." Paris 4, 1994. http://www.theses.fr/1994PA040161.

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Abstract:
Cette these vise a determiner le role de la mesure et de la demesure en amour, dans le rapport entre le poete et la dame chantee, a partir des textes lyriques d'oc et d'oil, aux douzieme et treizieme siecles. Elle considere separement les deux plans du service d'amour, le sentiment et le comportement amoureux, afin d'etablir a quel degre la vertu de la mesure s'y applique. L'analyse debute par l'examen des chansons des troubadours, auxquelles est consacree la premiere partie du travail; les trois problematiques etudiees dans ces chapitres sont celles du sentiment - qui constitue la sphere intime de l'amant -, de l'expression de l'amour et de la conduite amoureuse - les aspects publics du service d'amour. A ce propos, il s'agit de definir les comportements permis au poete - et a la dame - dans l'optique de la mesure, et de verifier s'il existe des degres dans la classification des fautes commises par manque de mesure. L'etude se propose aussi de deceler les liens possibles entre la demesure incontestee de l'amour eprouve et la necessite de la mesure dans le comportement qui caracterise la fin'amors. La meme demarche est suivie dans le depouillement des textes d'oil, qui occupe la deuxieme partie de la these, comprenant aussi des compositions de genre different, mais ayant comme theme principal l'amour d'inspiration courtoise, telles que les chansons de danse de la meme epoque. La comparaison des resultats amene a la conclusion que les notions de mesure et demesure restent, dans leurs implications originelles, une caracteristique d'oc
Using as its basis the lyric poetry written in oc and oil in the twelfth and thirteenth centuries, this thesis aims to establish the role of mesure and demesure within the love-relationship between the poet and the lady he celebrates. We shall consider separately the two levels of the etiquette of love - emotion and behaviour - in order to determine the degree to which the virtue of mesure is in evidence. Our analysis begins whit an examination of the songs of the troubadours. The first part of the thesis is dedicated to them. The three problematical questions studied in those chapters are firstly, those of the emotions - which form the intimate domain of the lover-, secondly, the expression of love, and thirdly, the behaviour in love - the public aspects of the etiquette of love. With this in mind it would seem appropriate to define what behaviour is permitted to the poet - as well as to the lady - and to assess whether degrees of culpability exist in terms of the faults commited through lack of mesure. Our study will also seek to bring to light possible links between the undisputed demesure of the love felt and the necessity of mesure in the behaviour characterised by the fin'amors. We will follow the same procedure in our study of the texts written in oil which are the subject of the second part of the thesis. Made up of compositions of a different genre, these nonetheless have as their main theme courtly love, as do the chansons de danse of the same period. A comparison of the results leads us the conclusion that the notions of mesure and demesure remain, in their original sense, a characteristic of the lyric written in oc
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Guillet-Laburthe, Suzanne. "Les Hymnes de 1537 de Jean Salmon Macrin : edition, traduction et commentaire." Paris 4, 2007. http://www.theses.fr/2007PA040177.

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Abstract:
Jean Salmon Macrin (1490-1557), poète néo-latin originaire de la ville de Loudun, valet de chambre du roi François Ier aux côtés de Clément Marot, fut considéré de son vivant comme le plus grand poète lyrique après Horace. Nous proposons ici l’édition, la traduction et le commentaire des Hymnes de 1537, un recueil charnière dans sa carrière littéraire, qui marque le retour à une piété plus ardente et plus intimiste, témoigne d’un approfondissement de la veine familiale et réalise l’alliance du lyrisme profane et d’une pensée érasmienne. Le lecteur trouvera dans ces pièces de circonstance, odes auliques, méditations spirituelles, éloges des grands hommes de lettres, hymnes à Dieu, à la Vierge et aux saints, odes domestiques et autobiographiques, l’harmonieuse union de l’érudition, de la virtuosité métrique, d’une rhétorique affective et d’un idéal de la sincérité
Jean Salmon Macrin (1490-1557), famous neo-latin poet, native from Loudun, in France’s Touraine region, held the position of official valet and poet from the king François the first, like his colleague Clément Marot. He was considered during his lifetime as the greatest lyric poet after the great Horatius. This book proposes an edition, a French translation and a commentary of the Hymns of 1537, a key book in Macrin’s production. In these poems, Macrin returns to a more ardent yet intimistic devotion, a sign of his shift towards family topics. Macrin’s poems are a synthesis between profane lyrism and Erasmus’ philosophy. The reader will find in this book occasion lyricism, official odes, spiritual meditations, praise to humanists, hymns to God, the virgin Mary and the saints, as well as domestic and autobiographic odes. All poems demonstrating a wonderful harmony between erudition, metric virtuosity and seekness of sincerity
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Dara, Christine. "Recueils lyriques collectifs entre Orléans et Bretagne : les manuscrits B.N nouv. acq. fr. 15771 et B.N. fr. 9223." Paris 4, 2003. http://www.theses.fr/2003PA040141.

Full text
Abstract:
Malgré les similitudes et l'existence possible d'une source commune, le B. N. Nouv. Acq. Fr. 15771 et le B. N. Fr. 9223 sont deux recueils lyriques collectifs qui n'ont pas été recopiés l'un sur l'autre. Ils nous offrent une image de ce qu'était la poésie bretonne de langue française au milieu du XVe siècle. La deuxième partie du B. N. Fr. 9223 nous apporte un témoignage important sur l'activité poétique du milieu de Jacques de Luxembourg - Richebourg. Premier jalon de notre étude, l'influence exercée par Charles d'Orléans à travers les poèmes dits " de concours ". La thématique tourne autour de deux axes : l'amour purement conventionnel et l'amour désenchanté qui semble de plus en plus inspiré par la réalité trouvent leur expression dans l'emploi systématique de la rime équivoquée et dérivative ainsi que dans l'utilisation de l'accumulation et de la contradiction. Amour et malheur sont presque consubstantiels. Dans ces livres d'amour, la mort n'apparaît qu'accessoirement comme un ornement banal. Le " Débat du jeune et du vieux " ainsi que le " Débat de Vie et de Mort " qui encadrent les poésies courtes ont mérité une approche à part. Blosseville, Vaillant, Antoine de Cuise et Jacques de Luxembourg-Richebourg sont parmi les poètes les plus représentés
Despite the similarities and possible existence of a common source, the B. N. Nouv. Acq. Fr. 15771 and the B. N. Fr. 9223 are two collective lyrical anthologies that have not been copied out one over the other. They offer us an aspect of what Breton poetry was like in the French language in the middle of the fifteenth century. The second part of the B. N. Fr. 9223 bears upon an important account of poetic activity in Jacques de Luxembourg-Richebourg's milieu. The first stage of our study, is the influence that had been practiced by Charles d'Orléans throughout poems known as "de concours". The thematic evolves around two axes: that of purely conventional love and that of disenchanted love which seems to have been more and more inspired by reality which, in turn, find their means of expression through the systematic use of "équivoquée" rhyme, "dérivative" rhyme and through the use of accumulatory ("accumulation") and contrapuntal ("contradiction") elements. Love and despair are almost consubstantial. In these "livres d'amour" death appears to be but an accessory, like a commonplace ornament. The "Débat du jeune et du vieux" as well as the "Débat de Vie et de Mort " that encompasses short poetry have acquired a different approch. Blosseville, Vaillant, Antoine de Cuise and Jacques de Luxembourg-Richebourg are amongst the poets that are the most represented in the anthologies mentioned above
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Rabearizafy, Nestor. "Lecteur implicite et lecture virtuelle dans la poésie lyrique du XIXe siècle : ˜Le œcas de Verlaine." Montpellier 3, 1998. http://www.theses.fr/1998MON30013.

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Abstract:
Le texte lyrique est un terrain de predilection pour la germination de la lecture inscrite, forme de reception virtuelle perceptible a travers l'inscription textuelle du lecteur implicite. Le texte programme sa reception a travers un pacte de lecture qui lie auteur et lecteur, et dont les strategies d'interaction preparent les effets esthetiques que le lecteur reel actualisera. Cette modelisation pratique permettrait de comprendre certaines attitudes lyriques du xixe siecle. Les romantiques provoquent une lecture identificatoire a travers un pacte d'assimilation. Les initiateurs de la poesie moderne privilegient une communication suggestive dans une rhetorique de la connivence. Verlaine choisit une voie originale. Refusant l'inscription directe, il multiplie les lignes verbales des appels implicites qui enferment doucement le lecteur dans le vertige des paroles incertaines. L'entrelacement polyphonique des voix accentue une poetique du partage qui deverse des sensations brutes, et rend recevables toutes les notations des battements du cur. La dictature musicale d'une poesie symphonique epaulee par les forces melodiques du rythme fait reculer les limites de l'indicible, et parvient a suggerer la fugacite des impressions dont les vers sont porteurs. Le lecteur est souvent sollicite dans des structures de l'inacheve, et lire devient activite cooperante, refus de la tranquillite, un effort constant pour prolonger la vie dans des fraicheurs disparues
The lyric text is a favourite field for the germination of inscribed reading, a kind of virtual reception that can be located through the textual inscribing of the implicit reader. The text elaborates its reception through a reading contract which puts the author ant the reader into relationship, and which interaction strategies prepare the aesthetic effects that the reader is bound to realize. This practical pattern making would allow to understand some lyric attitudes in the xixth century. Romantics provokes an identificatory reading through an assimilation contract. The initiators of modem poetry emphasizes a suggestive communication in a rhetoric of connivance. Verlaine chooses an original orientation. Refusing any direct inscribing, he multiplies the verbal lines of the implicit calls which slowly confine the reader in the dizziness of uncertain words. The polyphonic interlacing of the voices stresses a poetry of sharing which pours crude feelings, and makes relevant all the notations of heartbeats. The musical dictatorship of a symphonic poetry enlarges the field of what is beyond words and succeeds to suggest the fugacity of the impressions carried out by verses. The reader is often solicited in the structure of the unachieved, and reading becomes a cooperating activity, a refusal of stillness, a constant effort to prolong lifetime in vanished freshnesses
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Loiseleur-Foglia, Aurélie. "L'harmonie selon Lamartine, dans sa poésie épique et lyrique (1820-1869) : utopie d'un lieu commun." Paris 4, 2003. http://www.theses.fr/2003PA040128.

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Abstract:
Avec la publication des Méditations, en 1820, la poésie lamartinienne marque la renaissance du lyrisme. Or, ce qui produit cette révolution silencieuse dans la poétique des Lumières, tout en conservant le canon classique, c'est un autre rapport au monde et aux mots qui se joue dans la notion d'harmonie. En effet, elle se présente comme une nébuleuse sémantique qui unifie des domaines que la modernité a séparés : poésie, musique, politique, religion. L'esthétique du poème met en miroir dans le cours de l'histoire le rêve humanitaire et la vision du monde, qu'elle soit élégiaque ou eschatologique. L'harmonie au XIXe siècle, à travers le destin de Lamartine, poète et homme d'Etat, qui l'incarne et qui la dit, offre un lieu commun. Utopie ? Peut-être n'a-t-il pas eu lieu hors du poème, qui, suivant une nouvelle esthétique de la réceptivité, parle à chacun dans la langue du cœur et vise la mystique par la musique des mots
The publication of the Meditations, written by Alphonse de Lamartine, in 1820, produces the revival of lyricism in French litterature. These verses make a silent revolution in the poetics of the Enlightenment, although they keep carefully the ancient rules, because the notion of harmony proposes another conception of the world and of the words. Harmony consists in semantic diversity, linking together many fields that modernity has now separated : poetry, music, politics and faith. The poem is thus the mirror of History and shows the progress of humanity. Through the life of Lamartine, poet and statesman at the same time, the dream of harmony becomes present and possible and offers a commonplace idea. Utopia ? Maybe it has only taken place into the poem itself, when Lamartine's poetry aims to speak to anybody in the heart's langage, and even to God with the music of the words
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Labonne-Paoli, Marie-Ange. "James Sacré ou La poésie de l'humilité." Rennes 2, 2002. http://www.theses.fr/2002REN20046.

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Abstract:
L'@oeuvre de James Sacré est représentative des tendances de son époque, tout en étant très singulière. Dans tous les recueils se dégage une humilité évidente. D'origine paysanne, le poète évoque son enfance à travers la topographie vendéenne, le milieu campagnard et un bestiaire fermier dignes de ceux de l'école de Rochefort. Les apprentissages scolaires et universitaires, loin d'atténuer cette humilité, la rendent plus efficace même lorsque le poète s'appuie sur de grands auteurs comme Rimbaud, Ponge ou les Préclassiques. Classé parmi les "nouveaux lyriques", James Sacré a su néammoins tirer profit du textualisme. L'humilité s'inscrit dans les modes d'écriture. L'oralité patoisante et familière, ponctuée de silences et de cris, est renforcée par la recherche d'une cadence originale : mètres alternés, rythmes secondaires s'ouvrant sur une sorte de prose, un phrasé particulier. Dans la visualité du poème, la modestie affiche les garde-fous de l'enthousiasme, réduisant les espaces, imposant des limites, des couleurs éteintes et des supports usés pour élaborer une écriture "bancale". Le peu, le moindre et le petit se retrouvent dans l'image du corps. Les textes miment l'allure étriquée, voire grotesque d'une présence physique qui avance vers l'autre, retient ses élans impétueux, maîtrise mal ses mouvements. L'humilité s'explique par la volonté de s'effacer derrière l'autre dont la voix préside à la création du poème. Altruiste, James Sacré salue l'amitié qui inspire et qui guide. La tolérance, l'acceptation des différences s'épanouissent grâce à l'hospitalité. L'être aimé ou le lecteur anonyme remplace la divinité. Et la parole univoque du dieu ancien devient un dialogue qui prend souvent la forme épistolaire : l'altérité se résout par la volonté d'un métissage. Néammoins, l'étrange reste un témoignage de la fausse facilité de cette poésie qui sait jouer avec son lecteur
@James Sacré's work is reprsentative of the style of his era, but it's also very singular. There is a humility that comes from all his books, that we propose to study. Coming from the country, the poet evoques his childhood through the vendéenne topography, the farming community and "an animal" farmer worthy of those from the "Ecole de Rochefort". The learning experiences both at school and university, far from calming this humility makes it more efficient, even when the poet uses as reference the great authors like Rimbaud, Ponge or the "préclassiques". Classified among the "nouveaux lyriques", James Sacré knew nevertheless how to profit from textualism. This humility is built into his writing. Local dialect, ponctuated with silence and shouts, is reinforced by the search for an original rhythm : alternating the lengths, secondary rhythmes opening onto a sort of prose, a particular phrase. In the visuality of the poem, modesty shows safe-guards of enthusiasm, reducing space, putting limits, switched off colours and supports used to elaborate a shaky writing. The little, the least, te small can be found in the picture of the body. The texts mime the cramped, even grotesque appearance of a physical presence moving towards the other, holding back its impetuous surges, unable to control properly its movements. The humility can be explained by the will to hide behind the other whose voice directs the poem's creation. Altruist, James Sacré salutes friendship which inspires and guides. Tolerance, the acceptance of differences blossom thanks to hospitality. The beloved or the anonymous reader replaces the divinity. And the univocal word of the ancient god often turns into a dialogue which takes the epistolary form ; the otherness is solved through the will of a merging. Nevertheless, the strange remains an expression of the mistaken easiness of this poetry which knows how to play with its reader
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Nakano, Yoshihiko. "La poétique du voyage dans la poésie lyrique et les textes de voyage de Victor Hugo sous la monarchie de Juillet." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2017. http://www.theses.fr/2017USPCC255.

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Abstract:
Les lecteurs de Victor Hugo s'accordent à penser qu'il est un regardeur. Mais de quel regardeur s'agit-il ? Pour ce poète qui voyage, l'action de voir constitue, plus qu'un goût, un principe esthétique et poétique. Si Hugo s'attache à un beau paysage, c'est en vue d'en faire resurgir ce qui, tout en échappant au regard, prend la forme d'une pensée. Pour le dire autrement, le réel visible est, pour lui, tant régi par la Vérité cachée qu'il ne cesse de mettre en jeu l'existence du sujet. L'évocation d'un paysage est en ce sens la véritable pierre de touche du sujet : le paysage représente, comme inévitablement, le moi qui essaie de participer aux réseaux de l'univers. C'est pourquoi notre étude avait pour objet en particulier les paysages du voyage et de la poésie, afin d'examiner un moi et des moi intertextuels chez Hugo. La relative rareté des études sur le je en voyageur s'explique par une tradition critique qui le considère comme une incarnation immédiate d'un moi unique de l'auteur. Toutefois, on ne saurait trop souligner que, malgré les apparences, le je dans les textes de voyage est protéiforme non moins que le je poétique. Cette thèse dont les réflexions s'articulent autour des regards hugoliens vise ainsi à montrer la complexité du moi de Hugo, et à apporter une lumière nouvelle sur ses poèmes lyriques
Victor Hugo's readers agree that he is a viewer. But what viewer is it? For this poet who travels, the action of seeing constitutes, more than a fondness, an aesthetic and poetic practice. If Hugo attaches to a beautiful landscape, it is in order to bring out the truth escaping the gaze. To put it another way, the visible reality is, for him, so governed by the hidden truth that it emphasise the existence of the subject. The evocation of a landscape is in this sense the true touchstone of the subject: the landscape represents, as inevitably, the ego that tries to participate in the principle of the universe. This is why our study was particularly concerned with landscapes of travel and poetry, in order to examine an ego or egos intertextual in Hugo. The relative rarity of the studies on the traveler is explained by a critical tradition which considers him an simple embodiment of an ego of the author. However, it can not be over-emphasized that, in spite of appearances, the I in the travel texts is protean no less than the poetic I. This thesis whose reflections are articulated around the Hugo's landscapes aims thus to show the complexity of the ego of Hugo, and to bring a new light on his lyrical poems
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Basso, Hélène. "La poétique de la répétition chez Guillaume de Machaut : diffraction et réfection." Bordeaux 3, 2004. http://www.theses.fr/2004BOR30026.

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Abstract:
Les répétitions structurent la poésie médiévale, qualifiée d'art de la variation. Cependant leurs effets de sens et le rapport à la langue qu'elles engagent restent à analyser. L'étude, portant sur la poésie lyrique française du XIVe s, dissociable de la musique, part du cas exemplaire de la production de Guillaume de Machaut. Les interprétations de la répétition se fondent sur des analyses stylistiques de pièces du recueil lyrique non noté : La Louange des dames, que cautionne la présence de procédés équivalents dans des dits narratifs. Ainsi se dégage une poétique de la répétition. Pour savoir si elle est propre à Machaut, ou si elle s'enracine dans un fait culturel quelques arts poétiques et traités de rhétorique sont étudiés. Le faible poids d'une doctrine établie amène à interroger plutôt les productions des disciples avoués de Machaut : Eustache Deschamps et Oton de Grandson. Chez eux, la poétique de la répétition prend de nouvelles orientations. Elle se diffracte, traduisant le rapport singulier de chaque poète à sa langue. Différentes, ces poétiques de la répétition témoignent cependant d'un même présupposé sur la langue : le sens des mots déborde leur première compréhension. Cette conviction légitime le recours à la répétition, et ouvre les poèmes à de multiples lectures et ré-appropriations. Ainsi, Machaut, Deschamps, Grandson, participent d'une communauté poétique : en atteste l'existence de recueils collectifs associant leur production. Trois exemples (manuscrit français 15 de Pennsylvanie, Recueil de galanteries, manuscrit 8 bibliothèque de Catalogne) permettent de comprendre comment elles peuvent être réunies et se prêter à de véritables réfections
Repetitions structure medieval poetry, often called as art of variation. However, their shift of meaning and their relationship to some idea on language should be further analyzed. Therefore, we shall focus on the French lyric poetry of the XIVth century in Guillaume de Machaut's exemplary work. The interpretations on repetitions, lie in stylistic analysis of pieces of the lyric collection, leaving music aside : La Louange des dames which testifies the use of similar techniques in Machaut's narrative stories. Thus, we can say there is a poetic pattern of repetition. We shall study some poetical arts and rhetorical treatrises in order to know whether the repetitions are directly linked to Machaut or else whether rooted in cultural facts. The established doctrine shall be enlightened by the study of Machaut's recognized
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Nakayama, Shintarô. "La figure du sujet lyrique dans la poésie contemporaine : Jacques Dupin, Philippe Jaccottet et Jacques Réda." Thesis, Lyon, 2016. http://www.theses.fr/2016LYSE2023.

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Abstract:
Notre étude s’attache à cerner les figures du sujet lyrique dans la poésie de Jacques Dupin (1927- 2012), Philippe Jaccottet (1924- ) et Jacques Réda (1928- ), trois écrivains majeurs de l’après-guerre dont le travail poétique a contribué à l’évolution de la poésie lyrique contemporaine. Sans pour autant négliger l’œuvre antérieure et postérieure de ces poètes, notre étude se concentrera principalement sur les ouvrages des années 1960 et 1970. A cette période, en effet, la poésie lyrique s’est trouvée prise dans une situation critique sans précédent du fait l’avènement du structuralisme et du « textualisme » proclamé par l’avant-garde. En réaction au textualisme des années 1960 et 1970, Dupin, Jaccottet et Réda poursuivent une quête opiniâtre du lyrisme. Notre étude n’a pour but ni d’élaborer des critères globaux et universels afin de définir les caractéristiques universelles de la « poésie lyrique » en tant que genre littéraire, ni d’élaborer une réflexion philosophique sur le Sujet ou l’En-soi. A travers l’analyse des figures de sujet lyrique, nous étudierons les caractéristiques de chacun de nos poètes, ainsi que les modes de la poésie lyrique au cours de cette période malaisée. La notion de « sujet lyrique » nous servira de paramètre en vue d’éclairer la singularité et l’historicité des poèmes, voire de la poétique propre à chaque écrivain. Traditionnellement, la poésie lyrique est souvent associée à l’emphase ou au sentimentalisme. La poésie de Dupin, Jaccottet et Réda s’acharnent à se dégager de l’embrasse du lyrisme traditionnel encombré d’égocentrisme. La poésie lyrique n’est plus un genre qui exprime les sentiments et la subjectivité du poète. Nos poètes sont à la recherche d’une nouvelle forme de poésie lyrique, qui convienne à leur époque. L’impersonnalité, que nous trouvons souvent dans leur poétique, s’associe à la production d’une nouvelle modalité de la subjectivité, éloignée de la métaphysique de la subjectivité. Le refus d’une certaine forme de subjectivité coexiste avec la recherche d’une parole singulière, ainsi que d’une nouvelle figure de sujet lyrique
Our study aims to examine the figures of the lyric subject in the poetry of Jacques Dupin (1927- 2012), Philippe Jaccottet (1924-) and Jacques Réda (1928-), three major poet of the postwar whose poetic work contributed to the evolution of contemporary lyric poetry.Without neglecting the anterior and posterior work of these poets, our study will focus mainly on the works of the 1960s and 1970s. At that time, in fact, the lyric was taken in a critical situation without precedent because of the advent of the structuralism and the “textualism” proclaimed by the avant-garde. In response to textualism of 1960s and 1970s, Dupin, Jaccottet and Réda continue an obstinate search of lyricism.Our study doesn’t aim to develop global and universal criteria to define the universal characteristics of "lyric poetry" as a literary genre, nor to develop a philosophical reflection on the subject or the En-soi. Through the analysis of the figures of lyric subject, we will study the characteristics of each of our poets, as well as patterns of lyric poetry during the difficult period. The notion of "lyric subject" will serve as a parameter in order to clarify the singularity and the historical nature of the poems, and those of the poetic peculiar to each writer.Traditionally, lyric poetry is often associated with the emphasis or sentimentality. The poetry of Dupin, Jaccottet and Reda struggle to free themselves from the traditional lyricism based on the egocentricity. Lyric poetry is no more a genre that expresses the feelings and subjectivity of the poet. Our poets are looking for a new form of lyrical poetry, which is suitable for the times. The impersonality, we often find in their poetic, is associated with the production of a new form of subjectivity, far from the metaphysics of subjectivity. The refusal of some form of subjectivity coexists with the search for a singular word and the new figure of lyric subject
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Seth, Catriona. "Évariste Parny (1753-1814)." Paris 4, 1995. http://www.theses.fr/1994PA040260.

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Abstract:
Étude littéraire et biographique, cette thèse permet une réévaluation de l'oeuvre de Parny, véritable charnière de l'histoire de la poésie en France. Ses "poésies érotiques" (1778 et 1781) révolutionnent le lyrisme grâce à leur forme de roman. Franc-maçon et proche de la cour, Parny a toujours été attiré par le voltairianisme. Rénovateur des formes lyriques, grâce au poème en prose, à l'élégie et à sa simplification du langage poétique, Parny donne également une nouvelle fonction du poète qui cesse d'être un versificateur mondain pour s'investir d'une mission : éduquer et éclairer les peuples
Both a literary and a biographical study,this thesis makes it possible tooreassess the works of Parny who is a veritable "missing link" in the history of poetry in France. .
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Alduy, Cécile. "Les "Amours" en France : poétique et génèse d'un genre français nouveau (1544-1560) : le leurre de l'unité." Reims, 2003. http://www.theses.fr/2003REIML008.

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Abstract:
De 1544 à 1560, la vogue du recueil amoureux pétrarquien signe la naissance d'un véritable genre, doté d'une poétique propre, les "Amours". De Délie de Scève (1544) à L'Olive de Du Bellay (1549) et aux diverses Amours de Ronsard (1552-1560), ces recueils se distinguent par leur aspiration à l'unité, qui contrebalance la nature composite et fragmentée du recueil par une disposition rhétorique minutieuse. Du modèle explicite, Pétrarque, aux sources inavouées (anthologies vénitiennes, Marot), la généalogie du genre souligne la nouveauté d'un projet qui, malgré son importation d'Italie, impose une poétique de la variation spécifiquement française. La genèse des œuvres est ensuite analysée à travers leurs éditions successives. Enfin, la poétique des recueils montre comment ils se structurent et ce qu'ils signifient à travers les tensions qu'implique leur forme paradoxale, une et discontinue, exploitée au profit d'un projet collectif de "Défense et Illustration de la langue française"
With the success of petrarchan sonnet sequences such as Délie by Scève (1544), L'Olive by Du Bellay (1549) or the Amours by Ronsard (1552-1560), a new genre is born between 1544 and 1560: the "Amours". These works differ from other poetic collections of the time by their strong longing for formal, lyrical, stylistic and thematic unity, achieved thanks to a minute rhetorical dispositio. From their explicit model, Petrarch, to hidden sources (Venetian anthologies, Marot), the genealogy of this genre exposes the novelty of a platform that, in spite of its Italian origins, imposes a specifically French poetics of variation. The genesis of the works is then analyzed through a comparison of their successive editions. Finally, the poetics of the sonnet sequences shows how they are structured and what they signify through the tensions of their paradoxical form, at once unified and discontinuous, exploited in favor of a collective agenda, that of "Defense and Illustration of the French Tongue"
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Garnier, Sylvain. "Érato et Melpomène ou les sœurs ennemies : langage poétique et poétique dramatique dans le théâtre français de Jodelle à Scarron (1553-1653)." Thesis, Paris 4, 2017. http://www.theses.fr/2017PA040148.

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Abstract:
L'expression poétique semble inhérente au théâtre classique. Pourtant, les pièces de la seconde moitié du XVIIe siècle, en particulier les tragédies, sont le fruit de principes « réguliers » qui ont cherché à dépoétiser le théâtre et ont largement réussi dans cette entreprise. Pour rendre compte de ce processus, il est nécessaire de retracer l'histoire de la poésie au théâtre depuis la naissance de la tragédie humaniste, au milieu du XVIe siècle, jusqu'à l'instauration de ce que la postérité appellera le classicisme. Il apparaît ainsi que l'élocution lyrique s'est progressivement déplacée au fil du temps du genre tragique vers le genre comique en suivant l'évolution de la poésie lyrique depuis le style sublime de la Pléiade jusqu'à l'expression burlesque de Scarron en passant par la simplicité malherbienne, l'ingéniosité mariniste ou l'enjouement galant. L'expression lyrique glisse ainsi progressivement des chœurs et des discours pathétiques de la tragédie humaniste vers les soupirs, les chansons et les pointes des amants de la tragi-comédie et de la pastorale avant d'être parodiée dans la parlure ridicule des personnages de la comédie burlesque. Parallèlement à ce mouvement, les penseurs réguliers théorisent l'opposition fondamentale du langage poétique et du langage dramatique, rendant ainsi presque impossible le développement d'une tragédie régulière poétique
Poetical expression seems to be an inherent aspect of classical theatre. However, plays written in the second half of the seventeenth century, particularly the tragedies, were conceived to adhere to regular standards of form which tended towards the removal of poetic expression from theatre and which largely succeeded in doing so. To summarise this process, it is necessary to recount the history of poetic expression in plays from the advent of humanist tragedy in the mid-sixteenth century to the establishment of what would be later called « classicism ». It can then be demonstrated that lyrical elocution shifted over time from tragedy to comedy, following the same evolution as lyrical poetry which evolved from the noble style of the Pleiade all the way to Scarron’s burlesque expression, through the simplicity of Malherbe’s expression, the ingenuity of marinism, or the preciosity of the gallant style. Poetical expression thus progressively shifted from the choirs and pathetic discourses of the humanist tragedy, towards the sighs, songs, and conceits of the lovers of tragi-comedy and pastorales, before being parodied in the ridiculous manner of speech of the characters in burlesque comedy. Simultaneously, theorists of regularity theorised the fundamental opposition between poetic and dramatic language, thus making the development of a regular poetical tragedy nearly impossible
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Venner, Camille. "Édition critique des "Poësies chrestiennes" (1660) d'Antoine Godeau précédée d'une introduction sur la pastorale lyrique et catholique de cet auteur." Thesis, Université de Lorraine, 2016. http://www.theses.fr/2016LORR0191.

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Abstract:
Porté par l'élan de reconquête des âmes qui anime la Réforme catholique, Antoine Godeau (1605-1672) élabore une ample œuvre poétique spirituelle dont les Poësies chrestiennes, publiées pour la première fois en 1633, sont une manifestation exemplaire. Devenu évêque de Grasse en 1636, il n'aura de cesse de mettre ses talents de poète au service de l'édification de ses lecteurs. Le recueil que nous éditons dans sa dernière version (1660) consiste en une pastorale lyrique et catholique à destination des mondains. Le pasteur polygraphe cultive une diversité des formes, des tons et des sujets pour assurer la transmission des dogmes chrétiens et donner accès à la Bible. Le recueil, par ses changements d'orientation nombreux, assume une fonction expérimentale, en devenant le laboratoire de l'ensemble de l'œuvre lyrique et pastorale de Godeau. La poétique godélienne de la pastorale lyrique repose sur la conciliation de l'enthousiasme divin et de la raison, de la grâce et de la beauté. La paraphrase des Écritures offre tout particulièrement l'occasion au poète d'explorer les possibilités d'une rencontre du Calvaire et du Parnasse et d'interroger la spécificité d'une langue poétique classique en formation, en associant la douceur et la clarté. La poésie apparaît comme le medium par excellence pour insinuer les vérités chrétiennes dans le cœur du fidèle. La conversion religieuse des topiques littéraires profanes prépare le lecteur mondain à entendre le discours énergique du poète prédicateur. Ce dernier tempère son anthropologie augustinienne en promouvant une vie mondaine tournée vers Dieu, selon l'idéal de l'honnêteté chrétienne. Les codes d'écriture mondains spiritualisés par le poète témoignent d'un souci constant d'accommodation du discours de conversion à un public désireux d'être édifié par le delectare
Antoine Godeau (1605-1672) first published the Poësies Chrestiennes in 1633 in the context of the Catholic Reformation which encouraged spiritual revival. This lyric collection is emblematic of his comprehensive poetic and spiritual work. Godeau became the Bishop of Grasse in 1636 and devoted his poetic gifts to enlightening the readers. This new edition is the latest version of the Poësies Chrestiennes (1660), which is pastoral Catholic verse addressed to the socialites of the time. The versatile poet expressed himself in various forms, registers and topics to convey the Christian dogma and the Bible. The content and the purpose of the book fluctuated. The Poësies chrestiennes was thus a field for experimentation : it became Antoine Godeau's laboratory for all his pastoral and lyric work. The poet defined the principles of a poetry which was based on the conciliation of divine enthusiasm and reason, a poetry where grace and beauty met. The paraphrase of the Scriptures was an opportunity to explore the conciliation of Parnassus and Calvary, as well as the specificity of a classical poetic language in the making, endowing it with gentleness and clarity. Poetry appeared to be the ideal way to instill Christian truths in the heart of the faithful. The religious conversion of secular literary rhetoric prepared the layman to hear the poet-preacher’s vigorous speech. Antoine Godeau tempered his Augustinian anthropology by promoting a life both wordly and pious, in chime with the ideal of Christian “honnêteté”. The poet spiritualized profane aesthetics, which showed his unrelenting desire to adapt his conversion discourse to a public eager to be edified by the “delectare”
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Kirschleger, Inès. "Les psaumes dans la tradition réformée, 1610-1715." Montpellier 3, 2009. http://www.biu-montpellier.fr/florabium/jsp/nnt.jsp?nnt=2009MON30068.

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Abstract:
Loin de n'être qu'un lieu textuel et figuratif de la figure d'un David roi, prophète ou poète musicien, les psaumes constituent pour les réformés au XVIIe siècle le signe d'une reconnaissance identitaire et l'étendard de ralliement de toute une communauté de foi, mais aussi le creuset privilégié d'un imaginaire et d'un passage spécifiques. Trésor de lyrisme et de poésie, les psaumes sont à la fois le support d'un discours méditatif et confessionnel, en même temps qu'un matériau de choix qui dessine les contours d'une esthétique littéraire calviniste, par le vaste réservoir d'images et de modèles énonciatifs qu'il renferme. Le discours protestant, nourri des psaumes apporte ainsi au XVIIe siècle, dans la gamme étendue de ses registres rhétoriques et de ses genres littéraires, des réponses adaptées aux évolutions et aux mutations religieuses, politiques et spirituelles du siècle. Peu étudié, et pourtant essentiel pour mieux comprendre la spiritualité protestante au lendemain de la Réforme, cet aspect méconnu de la vie littéraire du XVIIe siècle invite à ouvrir des perspectives sur tout un siècle d'imaginaire et de langage psalmiques. Cette étude comporte en outre des annexes destinées à faciliter le repérage dans le siècle et son contexte, mais aussi à permettre la compréhension de l'enjeu littéraire du texte des psaumes pour les réformés
Far from being the mere textual and literary locus of David - tke king, the prophet and the poet-musician - the psalms constitute both a mark of identity and a rallying point for the seventeeth-century Protestant community, while they also represent the unique source of a specific language and imagination. With their deep lyricism and poetry, the psalsms convey a meditative and confessional discourse ; as a vast repository of images and models of enunciation, they also map the contours of Calvinist literary aesthetics. Within the broad spectrums of its rhetorical registers and literary genres, the Protestant discourse inspired by the psalms finds answers to the century's religious, political and spiritual changes. This little-studied and much over-looked aspect of seventeeth-century literary life is essential for gaining a better understanding of Protestant spirirituality in the aftermath of the Reformation and calls attention to a century-long tradition of language and imagination shaped by the psalms. The present study also provides appendices whose aim is not only to help mapping the seventeeth century and its context, but also to highlight the literary importance of the psalms for the Protestant community
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Dupré, Jocelyn. "La construction du sujet dans l'œuvre de Jacques Réda." Paris 7, 2014. http://www.theses.fr/2014PA070123.

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Abstract:
Depuis Amen en 1968, le poète français Jacques Réda, -né en 1929 à Lunéville, propose une poésie du je qui se déploie en vers, en proses, en poèmes, récits, essais, à quoi s'ajoutent trois livres à dimension autobiographique et deux romans. Cette première personne dont on pose l'unité incite à se pencher sur le sujet de l'oeuvre et sa façon d'affronter le temps, l'espace, les autres. Partant de la trilogie, on examine comment il se construit chronologiquement autour de ces trois axes, en trois étapes : l'enfance, l'adolescence, l'entrée dans l'âge adulte. L'espace comme le temps ne se livrent pas immédiatement, mais par élargissements successifs ; les autres offrent des pistes, entre lesquelles le sujet devra choisir. Passé à l'âge adulte, il doit continuer de se construire : pour résister aux attaques de la durée, il choisit la circulation, à partir des Ruines de Paris (1977). À pied, à solex, en train : trois appréhensions différentes dans lesquelles se fondre plus ou moins et reconquérir le centre. L'espace permet de contourner le temps. Certaines ruses avec celui-ci permettent encore de le piéger, dans des enclaves d'éternité par exemple ou la répétition de scènes heureuses. Circulant sur les routes ou dans les rues, le sujet ressent parfois le besoin de « se refrotter un peu à ses semblables » dont la fréquentation n'est pas toujours facile. Cependant il les fréquente nombreux déjà dans les livres : Follain, Cingria sont ceux à qui le sujet écrivant emprunte le plus clairement, au premier sa soif d'éternité, au second sa circulation à l'intérieur même de ses textes. Car ce n'est pas de la personne Réda qu'il est question ici, bien que le matériau soit pris dans sa vie, jusqu'à certaines limites de l'autobiographie, mais de la construction d'un sujet poétique. Virtuosité de la langue et des rythmes, usage des temps, lectures et relectures sont les moyens mis en oeuvre à la construction d'un sujet qui se fond dans le texte et existe par lui
Since he published Amen in 1968, the French poet, Jacques Réda, born in 1929 in Lunéville, has put forward a type of poetry based on /-; it unfolds in verse, prose, poems, narratives and essays, but also in three books with an autobiographical extent and two novels. This first perron whose unity we posit leads us to look at the subject of the work and the way he faces time, space and others. From this trilogy, we examine how he is being chronologically shaped around these three lines in three steps: childhood, adolescence and early adulthood. Time and space are not immediately given away, but are gradually widened ; other persons offer several tracks among which the subject will have to choose. Once an adult, he has to keep on forming himself: to cope with the erosion of time, he chooses to move on from the Ruines de Paris (1977). Here he can lose himself into three different ways and recover the centre: on foot, by moped or by train. Space allows one to get around time. Time can be trapped with some tricks such as eternity enclaves or the repetition of happy scenes. Moving along streets and roads, the subject sometimes feels like "rubbing up a little against his fellow men", who are not always easy to get along with. However, he already mixes with many in books : the writing subject clearly borrows his thirst for eternity from Follain, and from Cingria he borrows the practice of moving inside his own texts. Although the material is drawn from the author's life within certain autobiographical limits, it is not ultimately Réda the individual who is in question, but rather the construction of a poetic subject. Virtuosity of language and rhythm, along with the artful use of tenses, readings and rereadings, are the means deployed in the development of a subject who merges into the text and exists through it
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Torrent, Céline. "Pour une approche du ''poétique instinct'' à travers la danse, de Mallarmé à aujourd'hui. : La danse comme geste de l’avant-poème, du symbolisme mallarméen au « renouveau lyrique »." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2015. http://www.theses.fr/2015USPCA174.

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Abstract:
En 1886, c’est à la danseuse que Mallarmé confie le soin de lui révéler son propre « poétique instinct ». C’est donc à travers l’élucidation de cette expression énigmatique que nous aborderons le lien entre poésie et danse, en France, de Mallarmé à aujourd’hui. Toute notre recherche consistera à comprendre ce qui dans la danse relève d’un instinct poétique et renvoie le poète à son propre instinct créatif. Mallarmé et Valéry nous permettront d’abord d’étudier la façon dont la danse est passée de simple motif poétique à véritable moteur poïétique au tournant des XIXe et XXe siècles. La danse, considérée comme « écriture corporelle », renverra ces deux poètes à la dimension corporelle de leur acte d’écriture. Nous verrons ensuite que, délivrée du livret de ballet, la danse elle-même se conçoit comme étant sa propre écriture, à partir de la fin du XIXe siècle. Tracé sans traces, elle est écriture du pur poïein que nous nommerons donc écriture poïegraphique. Nous dépasserons ainsi le clivage entre danse « classique » et « contemporaine », à travers la notion de « danse- contempoïein », en nous appuyant notamment sur la théorie des Barres flexibles de Wilfride Piollet. Enfin, le « poétique instinct » sera exploré à travers une convergence entre danse et « renouveau lyrique ». Après avoir étudié les livrets de ballet de René Char, nous questionnerons la présence explicite de la danse, au tournant des XXe et XXIe siècles, chez Pascal Quignard, Jean-Michel Maulpoix et André Velter. Nous envisagerons au même moment, du côté de la danse, l’émergence d’un lyrisme chorégraphique. Nous verrons ainsi que, du symbolisme mallarméen au « renouveau lyrique », la danse en appelle au « poétique instinct » du poète en ce qu’elle le renvoie à l’acte d’écriture qui a précédé son poème écrit, à son geste de l’avant-poème
In 1886, Mallarmé entrusted the dancer to reveal to him his own ''poétique instinct''. It will be trough this enigmatic phrase and its elucidation that we shall approach the existing link between poetry and dance in France, from Mallarmé to nowadays. All our focus in research will consist in understanding what in dance can be considered as poetic instinct and brings the poet to face his own creative instinct. First Mallarmé and Valéry will help us study how dance evolved from being a simple poetic pattern to a genuine poïetic engine during the 19th and 20th century. Dance, considered as ''écriture corporelle'', will bring these poets to see the corporal dimension of their act of writing. We shall see next that at the end of the 19th century, dance when it's freed from ballet, considers itself to be its own writing. Drawn without a trace dance is pure poïein writing and so we shall name it poïegraphic writing. We'll overrule the gap between ''classical'' and ''contemporary'' dancing with this concept of ''contempoeïn-dance'', by leaning on Wilfride Piollets theory of the ''Barres flexibles'' (''Flexible Bars''). Lastly, the ''poétique instinct'' will be explored trough the meeting of dance and ''lyrical renewal''. After studying René Chars ballet booklets we'll question the explicit presence of dance in Pascal Quignard, Jean-Michel Maulpoix and André Velters work during the 19th and 20th century. At the same time we'll consider the appearance of chorographical lyricism in dance. We will therefore see, through Mallarmés symbolism up to ''lyrical renewal'', that dance calls upon the poets ''poétique instinct'' and brings him back to the act of writing that came before the written poem, and so to the gesture of the prior-poem
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Picazos, Raphaël, and Gautier d'Épinal. "Gautier d'Épinal: édition critique et commentaire." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040053.

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Abstract:
L'édition des poèmes de Gautier d'Epinal fait l'objet de notre travail de recherche, dans le but de remplacer la vieille édition de Ugo Lindelöf et Axel Wallensköld, parue en 1901. Après un nouvel examen direct de toute la tradition manuscrite, c'est U (BNF, fr. 20050) qui a été choisi comme manuscrit de base. Parmi les plus anciens chansonniers en langue d'oïl, U est un manuscrit à la structure complexe, se constituant au moins de trois sections principales dont la première, très ancienne, n'est pas postérieure aux années 1240. Dans l'introduction, il est question de la description et de l'analyse du corpus de Gautier d'Epinal à l'intérieur de ces trois sections, ainsi que des rapports avec la tradition des autres chansonniers. Deux paragraphes sont consacrés au problème des attributions et à l'analyse des structures formelles des pièces. Les chansons éditées sont précédées des fiches descriptives donnant tous schémas métriques et musicaux, avec une introduction visant à analyser la tradition textuelle propre à chaque pièce. Les textes sont pourvus d'apparat critique négatif, distribué en deux étages. L'étage supérieur accueillit les fautes ainsi que les variantes significatives, tandis que l'étage inférieur est réservé aux variantes graphiques. Le commentaire vise à repérer les liens les plus remarquables avec la production lyrique des trouvères " classiques " et contemporains à Gautier, tout en ajoutant quelques remarques de caractère grammaticale et stylistique. Chaque pièce est accompagnée des transcriptions des mélodies. Le travail se clôt avec un petit glossaire sélectif des 15 pièces prises en compte
The goal of our research is a new edition of the poems of Gautier d'Epinal to replace the old edition Ugo Lindelöf and Axel Wallensköld, published in 1901. Following a fresh and direct study of the complete manuscript tradition, we chose U as the reference text. Among the most ancient songbooks in langue d'oïl, the structure of the U manuscript is complex, consisting of no less than three principle sections, of which the first is very old, dating no later than the 1240s. The introduction provides a description and analysis of the corpus of Gautier d'Epinal contained in the three sections, as well as situating it with the other songbooks of the tradition. Each song is preceded by a description of the metrical and musical schemas, as well as an introductory analysis of the textual tradition of each piece. The lyrics are provided with a negative critical apparatus, distributed on two levels. The upper level deals with the faults and main variations, while the lower level is dedicated to the graphical variations. The commentary aims to highlight the most notable links with the “classical" trouvères who were Gautier's contemporaries, along with some remaks of a grammatical and stylistic nature. Each piece is accompanied with a transcription of the melodies and the work is concluded with a short, selective glossary of the included 15 pieces
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Lévêque-Fougre, Mélanie. "En passant par la Lorraine : poétique et milieu socio-littéraire des trouvères lorrains du XIIIe au début du XIVe siècle." Thesis, Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040177.

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Abstract:
La lyrique lorraine connut son plein essor au XIIIe siècle et au début du XIVe. Terre d’entre-deux, la Lorraine, héritière directe du duché de Haute-Lotharingie, a abrité un groupe de trouvères que la langue française, la culture et les aspirations politiques rapprochaient étroitement du Royaume de France, alors même qu’ils composaient en terre d’Empire. Cette étude vise d’abord à identifier ces poètes à travers une approche à la fois biographique et réticulaire permettant de découvrir l’individu et de le replacer dans son milieu socio-littéraire. Elle cherche ensuite à caractériser le style propre à chacun de ces trouvères et la persona littéraire qu’ils ont façonnée par l’écriture. Pour ce faire, elle s’appuie sur un corpus de textes dont la variété générique (pastourelles, chansons et jeux-partis) révèle l’étendue du répertoire lorrain et rend possible l’identification des spécificités de la lyrique lorraine à travers l’étude comparative d’éléments thématiques et formels. Or, cette image littéraire ne peut prendre forme que si l’on tient également compte de l’horizon d’attente d’un public qui trouve son plaisir dans la reconnaissance des topoï lyriques, subtilement adaptés par le poète, et qui cherche son plus beau reflet dans le miroir tendu par le trouvère, prenant ainsi une part active à la création littéraire et la survivance de certaines pièces. Il s’agit donc de cartographier l’espace poétique lorrain et de montrer comment, à travers son réseaulittéraire et la production de ses trouvères, cette région peut être considérée, à l’instar des régions voisines du Nord et de la Champagne, comme une terre lyrique et une province littéraire
Lyrical poetry from Lorraine is highly prized in the thirteenth and the early first half of the fourteenth centuries. The Buffer area located between the Kingdom of France and the Germanic Empire, Lorraine has almost the same border as the duchy of Haute-Lotharingie. Trouvères who live in this area speak the same French language, share the same culture and have similar political ambitions. All of these points bring them closer to France, even though they depend politically on the Germanic Empire. The present work aims at identifying these poets thanks to a biographical approach and an analysis of social and literary networks that make it possible to uncover each poet and his background. I tried also to distinguish features of each poet and their persona created by writing. Consequently, I chose miscellaneous poems from different genres (pastourelles, jeux-partis and songs) that reveal Lorraine poetry’s variety. A comparative analysis of the themes and forms of these poems brings to light characteristics of Lorraine poetry. Nevertheless, this approach would be incomplete without a study of the poems’ reception. Actually, out of these poetic forms, comes a literary society more or less fictive in which the trouvères and their lords are side by side. This public appreciates lyrical topoï that the poet adapts cleverly and in which he finds his own picture. All things considered, public contributes to lyrical poetry’s creation. In this work, I want torepresent the poetical area of Lorraine and prove that, thanks to her literary network and to trouvères’ output, this area can be considered a veritable lyrical country, like adjoining areas, in particular Champagne and the North
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Tabuteau, Nicolas. "Crises et persistance du lyrisme dans la poésie de langue française (1960-1990)." Paris 10, 2008. http://www.theses.fr/2008PA100057.

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Abstract:
Dans un contexte historique, littéraire peu propice, la poésie en langue française de 1960 à 1990 – grâce, entre autres, à des auteurs comme Philippe Jaccottet, Jacques Réda, Lorand Gaspar, Guy Goffette, Lionel Ray, Jean-Michel Maulpoix, James Sacré, André Velter, Andrée Chedid, Anne Perrier, François Cheng - a maintenu des liens forts avec une tradition lyrique de la Voie(x) orphique. Interrogeant à nouveau la relation du sujet avec le monde, ses « figures » parfois diffractées à l’extrême, les lyriques ont tenté de traduire l’expression du manque, du défaut d’être, du peu de fiabilité des mots, dans un chanté-phrasé fréquemment a minima. Cela leur a permis, par-delà le plus dense de la noirceur, de retrouver des « éclaircies », des restes, de sobres éclats (brillances, brisures ?) d’un « Sublime » proche du plus intime, voire du rien, du Vide. Les assises méthodologiques - stylistique, critique littéraire, phénoménologie, linguistique et psychanalyse - du présent travail ont permis d’étudier comment les lyriques de la période ont élaboré des montages inédits où intégrer des éléments de la genèse du poème tout autant que de la réalité, « recréée », lyrique parce que foisonnante en ses multiples accords/discords. « Dans l’interstice », « Entre » chant et « déchants », en-dedans-au-dehors, de misères en merveilles, de « cime » à « abîme », de « large » à « rivage », dans « l’alchimie de vivre et de mourir », etc, le lyrisme « critique » (au deux sens du mot) a pu, durant cette période, malgré les crises/grâce à elles, pris dans la « tourne » des contraires, trouver un biais pour exprimer combien toute chute contient les prémices d’un possible sursaut
In an unpropitious historical, literary context, french language poetry into 1960 and 1990 – thanks to, for one or among others authors like Philippe Jaccottet, Jacques Réda, Lorand Gaspar, Guy Goffette, Lionel Ray, Jean-Michel Maulpoix, James Sacré, André Velter, Andrée Chedid, Anne Perrier, François Cheng – could maintain strong links with a lyrical tradition, with the orphic Way/Voice. Interrogating on new basis, the relation between the subject and the world, his “figures” sometimes diffracted to the extreme, lyricals poets have tray to traduct the expression of lack, failing of being, unrealibility of words, in a singing-phrasing frequently a minima. In this way, they have had the possibility of, beyond the thickest darkness, find again “breaks” , remains, sparing “brightnesss”, “fragments” (?) of a “Sublime” close to intimacy, nay to nothing, to Wide. The methodologicals basis – stylistic, literary criticism, phenomenology, linguistic and psychoanalysis – of the present work permit to study how lyricals of this period could elaborate original texts where integrate elements from genesis of the poem as well as the reality, “recreated”, lyric because abounding in his multiple concordances/discordances. “In the interstice”, “Between” singings and “misinsgings”, inside-outside, from miseries to marvels, from “summits” to “abysses”, from “width”, “open sea” to “shore”, on the “alchemy of live and died”…, the lyricism, “critical”(on both meaning) could, during this “time”, in spite of those crises, mercy to them, amongst the whirl of contraries, find a way to express how much each fall contain the very beginnings of a revival
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Subbotina, Galina. "L'invention de soi dans la littérature romantique russe." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2017. http://www.theses.fr/2017USPCF030/document.

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Abstract:
Etudier la façon dont l’individu s’exprime, se raconte et s’invente dans la littérature de l’époque romantique en Russie exige la résolution du problème posé par les spécificités du champ culturel russe. D’une part, les différents processus ou moments qui ont marqué les étapes de l’individuation en Europe occidentale (Renaissance, Réforme, Lumières) ne sont apparus dans l’histoire russe que sous des formes indirectes et affaiblies. D’autre part, les confessions auriculaires, fondamentales d’après Michel Foucault pour l’autoanalyse moderne en Europe, n’ont pas eu une grande importance dans l’Église orthodoxe russe. Enfin, les pratiques « autobiographiques » et autoréflexives en Russie restent entravées par plusieurs tabous qui émanent aussi bien des milieux intellectuels et culturels que des cercles du pouvoir. Aussi, au moment où le romantisme met à l’ordre du jour partout en Europe l’expression de soi, quelles en sont les modalités chez les écrivains russes ? En l’absence de textes autobiographiques au sens rousseauiste du terme, c’est par l’exploration des nombreuses zones d’ombre de la vie littéraire où s’épanouissait l’affirmation subjective qu’il est possible de répondre à cette question, en ayant recours à la fois à des genres « reconnus » et à des genres « mineurs », et en analysant des formes littéraires plus ou moins marginales : histoires personnelles, traductions, écriture féminine, ou encore littérature russe d’expression française. L’époque romantique, de ce point de vue, n’est pas, comme on la présente souvent dans l’histoire littéraire, un moment de passage ou de transition : il s’agit au contraire d’un moment crucial pour l’affirmation de la subjectivité dans la culture russe
In order to study how an individual expresses and invents himself in the Russian literature of the Romantic era, it is necessary to solve the problems connected with the peculiarities of the Russian cultural field. On the one hand, the various processes that were important for individualization in Western Europe (the Renaissance, the Reformation, the Enlightenment) had in Russian history special, weakened forms. On the other hand, the secret confession, which, according to M. Foucault, is fundamental to the development of introspection in Europe, did not have much importance in the Russian Orthodox Church. In addition, autobiographical and autoreflexive practices are blocked in Russia by a variety of taboos, which are imposed by intellectual, cultural, and power circles. This raises the question of how Russian writers avoided all these limitations, when the author's self-expression had become extremely important in the European romantic literature. To answer to this question, we investigated various areas of literature, including peripheral: recognized and secondary genres, personal stories, translations, women's prose, texts written in French, etc. From this point of view, the romantic period is not just an epoch of transition, as it is often represented in the history of Russian literature, but the most important moment for affirming subjectivity in Russian culture
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Tsigka, Eleni. "L'apostrophe dans la poésie romantique française : Hugo, Lamartine, Musset, Vigny." Thesis, Amiens, 2022. http://www.theses.fr/2022AMIE0002.

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Abstract:
Dans notre thèse nous étudions l'apostrophe dans la poésie romantique française et plus précisément dans les œuvres poétiques de Hugo, Lamartine, Musset et Vigny. Nous définissons et analysons ce phénomène et nous investiguons ses rapports au genre lyrique et son rôle de modificateur du texte poétique et de fondateur de l'énonciation intertextuelle. Nous essayons de montrer si l'apostrophe influe sur l'énonciation ou si l'énonciation influe sur l'apostrophe ou les deux. Jusqu'à maintenant nous ne détectons qu'une seule thèse de doctorat centrée exclusivement sur l'étude du phénomène de l'apostrophe dans un texte de littérature latine. Nous constatons donc une lacune dans la littérature existante concernant ce procédé polyvalent de la poésie. Nous appliquons une approche polyméthodologique et interdisciplinaire afin de relever les aspects de l'apostrophe et ses connexions avec le contexte et le paratexte ; nous appuyons notre méthode sur les théories énonciatives, pragmatiques, sémiotiques et stylistiques, ainsi que sur l'analyse grammatico-syntaxique de l'apostrophe. Nous constatons que l'apostrophe finit par être considérée comme synonyme de la poésie romantique et capable d'influer sur l'énonciation et de créer un allocutaire sinon inexistant. En poésie romantique l'apostrophe peut s'adresser à la poésie même ; elle annonce donc une métapoétique au sein du poème romantique et elle produit donc une méta-métaénonciation. Les poètes romantiques s'adressent parfois les uns aux autres en employant les apostrophes dans leurs poèmes, ce qui renvoie à une intertextualité productive et novatrice. L'apostrophe possède aussi un pouvoir illocutoire capable de créer des actes de parole ; nous avons introduit la notion de performativité de l'apostrophe. Toute tentative de synthèse sur les aspects de l'apostrophe semble pourtant utopique surtout parce que le lecteur peut facilement la comprendre mais difficilement en saisir la productivité et l'interprétation ; nous montrons donc l'embarras du lecteur. Notre thèse s'inscrit dans le cadre des recherches en littérature, en stylistique et en sémiotique en rendant possible une potentielle application de notre méthode d'analyse à d'autres mouvements poétiques aussi
In our thesis we approach the concept of apostrophe in French romantic poetry and mainly in the poems of Hugo, Lamartine, Musset and Vigny. We define and analyze this phenomenon, investigate its connexions to the lyrical genre and evaluate its role as modificator of a poem and as founder of intertextuality. We also try to answer the question whether the apostrophe influences the enunciation (act of producing an utterance) or the enunciation influences the apostrophe or both. Until now we have detected only one thesis on apostrophe in Latin literary texts. There is a certain gap in the given literature about this versatile feature. We apply a rather interdisciplinary and multimethod approach so to reveal the aspects of the apostrophe and its connexions to the context and paratext; we establish our method on speech theories, on pragmatic theories, on semiotics, on stylistics and on the analysis of the grammar and syntax. We come to the conclusion that the apostrophe is synonymous to the romantic poetry and capable of affecting the enunciation in order to create an allocutaire otherwise inexistent. In romantic poetry the apostrophe is addressed even to the poetry itself; in this way it announces a metapoetry within the romantic poem and at the same time it creates a meta-metaenunciation. Sometimes the romantic poets contact each other through the apostrophes in their poems which reflect a vivid and innovating intertextuality. The apostrophe holds an illocutionary force capable of creating acts of speech; we introduce the concept of performative apostrophe. Every attempt to synthesize the aspects of the apostrophe seems vain only because the reader can detect the apostrophe but he cannot always perceive its origin and interpretation; so we proved the reader’s embarrassment. Thus, our thesis registers as part of research on literature, stylistics and semiotics so that our method of analysis of the apostrophe can be applied in other poetry movements as well
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Moulière, Ludivine. "Le Poète tardif. Mélancolie, vieillesse et poétique du déclin dans l’œuvre de Philippe Jaccottet." Thesis, Pau, 2019. http://www.theses.fr/2019PAUU1065/document.

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Abstract:
L’omniprésence du thème du vieillissement dans la poésie de Philippe Jaccottet a déjà été relevée par de nombreux critiques. Mais elle n’avait encore jamais fait l’objet d’une analyse spécifique. Cette thèse de Ludivine Moulière, rédigée sous la direction d’Isabelle Chol, au sein du laboratoire Arts-Langage / Transitions et Relations de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, et intitulée Le Poète tardif, mélancolie, vieillesse et poétique du déclin dans l’œuvre de Philippe Jaccottet, entreprend de combler cette lacune en analysant, dans l’œuvre poétique et critique, les représentations de la vieillesse. Pour ce faire, comme y invite la théorie humorale exposée dans Saturne et la mélancolie (Klibansky, Panofsky, Saxl), le vieillir a été mis en lien avec la mélancolie, comprise dans plusieurs de ses acceptions. Ordonnant d’abord l’imaginaire de l’œuvre à la lumière de l’iconologie mélancolique, sont exposés les liens qu’entretient la représentation des éléments avec celles des âges de la vie, des saisons et des tempéraments. Cela permet de dégager l’humeur mélancolique qui informe la perception du monde en une structure bipolaire ou antithétique. Cette approche iconologique et phénoménologique laisse ensuite la place à une approche plus historique et sociologique. L’analyse des représentations de l’urbain et du jardin montre que la nostalgie, en contredisant l’héritage des Lumières et son idéal progressiste, donne au mouvement de l’histoire la forme d’un déclin graduel, qui rapproche l’historiographie jaccottéenne de l’historiographie romantique. Enfin, le commentaire de la poétique ou de la « poéthique » (Pinson) de Philippe Jaccottet montre de quelle manière l’écriture est infléchie par l’expérience du temps et de la vieillesse. La figuration du poète en « grave vieillard falcifère » (Steinmetz) s’avère ainsi participer d’une conversion axiologique à la fois de la vieillesse et de la mélancolie, en en faisant d’une part la condition d’une aspiration vers l’infini et d’un retour vers la finitude, et d’autre part le principe d’élaboration de l’éthopée jaccottéenne aussi bien que l’aboutissement de la quête lyrique de son identité
Many critics have already noticed the omnipresence of the theme of old age in Philippe Jaccottet’s work, yet it has never been the object of a specific analysis. Ludivine Moulière’s thesis, entitled The Late Poet, Melancholy, Old Age and Poetic of Decline, written under the direction of Isabelle Chol at the laboratory Arts-Language / Transitions and Relationships of the University of Pau, fills this gap by analyzing the representations of old age within poetic and critical works. Ageing is linked to melancholy as understood in several of its meanings, along the lines of humoral theory as developed in Saturn and Melancholy (Klibansky, Panofsky, Saxl). Firstly, the work’s imaginative realm is organized through the melancholic iconology model in order to show relationships between the representation of the elements and the ages of life, seasons and temperaments. As a result, a melancholic mood is shown to shape perception into a bipolar or antithetic structure. This iconological and phenomenological approach is followed by a more historical and sociological one. The analysis of the representations of urbanity and gardens shows that nostalgia gives the form of a gradual decline to the movement of history, unlike the Enlightenment Legacy and its idea of progress, bringing Jaccottet’s historiography closer to romantic historiography. Finally, the commentary on Jaccottet’s poetic or « po-ethic » (Pinson) shows how his writing is tempered by experience of time and old age. The image of the poet as a « grave old man carrying a sickle » (Steinmetz) proves to fall within an axiological conversion of both old age and melancholy making it, on the one hand, the condition of an aspiration towards infinity and a return to finitude, and on the other hand the elaboration of the Jaccottean ethopoeia as well as the outcome of the lyrical quest for his identity
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Knebusch, Julien. "L'ouverture au(x) monde(s) dans la poésie française au début du XXe siècle." Thesis, Paris 3, 2010. http://www.theses.fr/2010PA030111.

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Abstract:
Cette thèse étudie l’émergence d’une poétique de la diversité qui s’apparente à un parcours élargi et diversifié du monde dans les trois premières décennies du siècle et ce, de façon interdisciplinaire en associant histoire, géographie et poétique. Le corpus concerne au moins deux générations [1880 et 1900] et regroupe un large ensemble de poètes, connus ou oubliés [Saint- John Perse, Levet], dont l’œuvre n’a pas encore fait l’objet d’études approfondies [Larbaud, Supervielle, Morand, Romains] ou demeure inconnue [Durtain, Levet, Brauquier, Nau, par exemple]. La thèse montre que les poètes, interagissant avec un contexte à la fois politique, culturel et littéraire, prennent le monde comme un espace-temps et visent à la fois la diversité et l’unité du monde qu’ils tentent de comprendre dans une dynamique et une tension créatrice avec le « Divers ». La thèse interroge notamment la géographie littéraire de cette dynamique d’extraversion en se concentrant sur le référent et en travaillant aussi l’espace comme une modalité d’un rapport au monde, ce qui permet alors de faire apparaître une géopoétique du parcours du monde renouvelant les formes littéraires en les faisant dialoguer avec les formes de l’espace, ainsi qu’une géocritique des images du monde qui se construisent diversement, en accentuant les lieux, les parcours ou les paysages, lesquels peuvent prendre des formes internationales. Cet angle d’approche des textes poétiques permet de réévaluer le cosmopolitisme et la culture internationale de ces écrivains qui ont tenté par diverses voies de concilier l’ouverture à la diversité et l’exigence de l’unité du monde ainsi que celle de l’ancrage dans des lieux et une culture donnée
This dissertation explores the emergence of a poetics of diversity through an analysis of large and diversified journeys into the world during the first three decades of the 20th century by proceeding in an interdisciplinary way that combines history, geography, and poetics. The corpus concerns at least two generations of poets [1880 and 1900] that comprise a large ensemble of both well-known and unknown poets [such as Saint-John Perse and Levet] whose work hasn’t yet been studied deeply [Larbaud, Nau, Supervielle, Morand, Romains] or remains largely unknown to us [Durtain, Levet, Brauquier, Nau, for example]. The dissertation shows that these poets, interacting within a political, cultural, and literary context, understand the world as a global space-time and open themselves to its diversity, attempting to comprehend it in a creative tension with the « Divers ». The dissertation interrogates the literary geography of this dynamic of extroversion by concentrating on the referent and by exploring space as a modality of a relationship to the world, which makes it possible to render visible a geopoetics of journeys through the world, renewing literary forms by putting them into dialogue with geographical forms, as well as allowing a geocritique of images of the world, diversely constructed by accentuating places, journeys, or landscapes which may become international. Approaching the poem in this way allows one to reevaluate the cosmopolitanism and international culture of these poets who tried, in various ways, to conciliate openness to diversity, rootedness in places and a give culture as well as demand for world unity
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Lombart, Nicolas. "Réinventer un "genre" : l'Hymne dans la poésie française de la Renaissance." Montpellier 3, 2004. http://www.theses.fr/2004MON30072.

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Abstract:
L'hymne, spécialement consacré à la louange divine dans la poésie païenne antique ou chrétienne ecclésiastique, constitue avec l'ode ou le cantique l'un des grands genres lyriques de l'éloge dans la poésie française du XVIe siècle. Mais par son abondance et son hétérogénéité, le corpus hymnique présente deux difficultés : l'hymne français peut adopter toutes les formes possibles (strophiques ou non, longues ou courtes. . . ) et célébrer une grande diversité d'objets, religieux (divinité olympienne, occasion liturgique, notion chrétienne. . . ) ou non (lieu, abstraction profane, événement. . . ). Si le définition historique de l'hymne ne pose aucun problème -"les hymnes sont des louanges chantées de dieu" affirme sainr Augustin, une définition reprise par les humanistes à propos des hymnes grecs -, c'est bien l'extension problématique du champ de la louange divine qu'il faut interroger à propos du corpus français. Loin de définir une "essence" du genre, la thèse propose l'étude pragmatique d'un large corpus de pièces françaises dans le but d'élargir une typologie de l'hymnographie française renaissante, considérée comme l'acclimatation originale d'un double héritage poétique, païen et chrétien. Trois parties étudient cette 'réinvention" de l'hymne : sa lente émergence entre 1500 et 1549 dans ses formes traditionnelles ecclésiastiques ; sa réappropriation par la Brigade entre 1550 et 1556 (depuis ses espèces pagano-antiques jusqu'aux hymnes "naturels" ronsardiens) ; ses multiples récupérations militantes (politiques et religieuses) entre les années 1560 et la fin du règne de Henri IV
The hymn, specially devoted to singing the praises of Gods in ancient pagan poetry or in ecclesiastical Christian poetry, is with the ode or the canticle one of the great lyric genres of eulogy in the XVIth century French poetry. But because of its abundance and heterogeneousness, the hymnary corpus presents two difficulties : the French hymn can take any possible shape (stanzaic or not, long or short. . . ), and it can sing the praises of a great diversity of subjects, either religious ones (Olympian deities, liturgical occasions, Christian notions. . . )or not (places, individuals, profane abstractions, events. . . ). There is no problem in giving the historical definition of the hymn : "It is a song with praise of God" wrote Saint Augustine whose definition has been taken up by the classical scholars about Greek hymns. However, when dealing with the French corpus, the problematic extension of the field covered by the praise of gods needs questioning. Far from defining an essence of the genre, the thesis proposes a pragmatical study of a large corpus of French pieces so as to set up a typology of the French hymn of the Renaissance which is regarded as the original acclimatization of both a pagan and Christian poetic inheritance. Three parts are devoted to the re-invention of the hymn : its slow emergence between 1500 and 1549 in its traditional ecclesiastical form ; its taken-up by the Brigade between 1550 and 1556 (from the ancient pagan species to the natural ronsardian hymns) ; its multiple militant takovers (both political and religious) between the 1560's and the end of the reign of Henry IV
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Hélix, Laurence. "Le lyrisme marial en langue vernaculaire au XIIIe siècle : enjeux et paradoxes d'une poésie de la conversion." Amiens, 2001. http://www.theses.fr/2001AMIEA009.

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Charnier, Brigitte. "La Blanche biche : poétique et imaginaire d'une complainte traditionnelle." Grenoble 3, 2008. http://www.theses.fr/2008GRE39023.

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Abstract:
1852 : acte de naissance officiel de la chanson populaire, appelée chanson folklorique puis chanson traditionnelle, ce qui concrétise au mieux la notion de chanson transmise oralement. Durant le XXè siècle, les travaux des médiévistes ouvrent la voie à une meilleure compréhension de l'oralité dans l'épopée et la lyrique médiévales, jetant un pont vers les folkloristes. Si des médiévistes établissent des liens entre folklore, mythe et narration, les folkloristes s'arrêtent aux emprunts issus de la lyrique médiévale. Or la complainte de "La Blanche Biche", par la thématique de la métamorphose et le topos de la chasse au blanc cerf, se situe au carrefour des préoccupations médiévistes et folkloristes. Face à la multiplicité des versions et les pratiques de certains collecteurs, comment constituer un corpus répondant aux critères de l'oralité. Linguistique médiévale et versification lettrée permettront, par analyse comparatiste, d’éliminer les "fausses" versions. 18 versions serviront donc de support à l'analyse herméneutique. La localisation particulière de la complainte (de l'ouest à l'est en passant par le nord) appelle un questionnement sur les origines spatio-temporelles. Cette étape entraîne une analyse géo-linguistique et lexicale d'où ressort l'ambiguïté polysémique attachée au mot "biche" qui désignerait un animal. Contes, légendes, croyances narrant une chasse à la biche dévoilent un scénario constant où l’animal chassé évoque la déesse-mère. L'analyse onomastique des prénoms que revêt la fille/biche selon les chansons confirme l'aspect thériomorphe de la déesse. Sous un vernis chrétien subsiste une parole païenne réaffirmant la toute puissance de la déesse-mère
In 1852 stands out the official birth of the popular song, called traditional folk song and then traditional song, which concretizes as well as possible the notion of song orally transmitted. During the XXe century, the works of the medievalists opened the way to a better understanding of the orality in the medieval epic and lyric poet, creating a bond with folklorists. If medievalists established links between folklore, myth and story, folklorists won't go further in the borrowing of terms from the medieval lyric works. Now "the White Hind", by the theme of the metamorphosis and the topos of the hunting for the white deer, is located at the crossroads of medievalists and folklorists concerns. Facing the wide range of versions and the practices of certain collectors, how to constitute a corpus answering orality criteria. Medieval linguistics and well-read versification will enable, through a comparative analysis, to eliminate the "false" versions. 18 versions will thus be used as a support to the hermeneutic analysis. The particular location of the lament, (West, East and North) requires a questioning about the spatiotemporal previous history. This stage entails a geo-linguistic and lexical analysis from which the polysemous ambiguity linked to the word "hind" stands out and would designate an animal. Tales, legends and beliefs telling about a hunting for hind reveal a constant scenario in which the hunted animal evokes the goddess-mother. The onomastic analysis of the hint's first names regarding to the songs confirms the theriomorphic aspect of the goddess. Under a Christian varnish, a heathen word reaffirming the powerness of the goddess-mother is still vivid
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Reibaud, Laetitia. "L’élégie en Europe au XXe siècle : persistance et métamorphoses d’un genre littéraire antique dans les poésies européennes de langue française, allemande, anglaise, italienne, espagnole et grecque." Thesis, Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040239.

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Abstract:
On croyait l’élégie disparue après l’apogée qu’avait connue le genre pendant le Romantisme et après les attaques dont il avait été la cible, les poètes « modernes » ayant choisi de s’affirmer contre les « excès » du lyrisme romantique dont l’élégie était devenue la caricature. Le lyrisme et la poésie de la première personne sont eux-mêmes restés au centre des attaques et des moqueries durant tout le XXe siècle. C’est pourtant à une renaissance du genre que l’on assiste, timide et progressive dans la première moitié du XXe siècle, puis à une véritable recrudescence dans la seconde moitié du siècle. Les noms des plus grands poètes s’associent aux titres de recueils d’élégies : outre les très célèbres Élégies de Duino de Rilke (1923), ce sont par exemple les Élégies de Juan Ramón Jiménez (1908), les Élégies et satires de Karyotákis (1927), les Hollywoodelegien (1942) et les Buckower Elegien (1953) de Brecht, les Élégies de Pierre Emmanuel (1940), de Jean Grosjean (1967), les Élégies d’Oxópetra d’Elýtis (1991), ou encore les trois grands recueils posthumes de Nelly Sachs, Schwedische Elegien (1940), Die Elegien von den Spuren im Sande (1943) et Elegien auf den Tod meiner Mutter (1950). L’élégie, née au VIIe siècle avant J.-C., est bien vivante au XXe siècle. Face à une telle longévité, trois questions se posent, qui structurent notre travail : sous quelles formes et selon quelle(s) définition(s) l’élégie existe-t-elle au XXe siècle ? Comment joue-t-elle des rapports entre modernités et traditions ? Comment se repositionne-t-elle face aux attaques virulentes des détracteurs du lyrisme et par quoi se caractérisent les nouveaux lyrismes qu’elle met en jeu au XXe siècle ?
Elegy is generally believed to have disappeared from European poetry in the XXth century, after a period of apogee during the Romanticism and after the hard criticism that the “modern” poets, who rejected the “excessive” romantic lyricism, leveled at the elegiac poets. Elegy was considered by the former as the emblem of a romantic out-of-date lyricism. Lyricism and the poetry expressed in the first person remained also the target of the attacks and mockery from a part of the XXth century poets and literary critic. Yet a real revival of the genre happens since the very beginning of the XXth century, hesitant and gradual during the first half of the century, then more abundant and obvious in the second part of the period. The names of major European poets of this century are linked with the genre of elegy, and the titles of their works show it: Juan Ramon Jiménez’s Elegías (1908), Rilke’s Duineser Elegien (1923), Karyotákis’ Elegies and satires (1927), Brecht’s Hollywoodelegien (1942) and Buckower Elegien (1953), Pierre Emmanuel’s and Jean Grosjean’s Élégies (respectively 1940 and 1967), Elýtis’s Oxopetra Elegies (1991), or the three posthumous works of Nelly Sachs, Schwedische Elegien (1940), Die Elegien von den Spuren im Sande (1943) et Elegien auf den Tod meiner Mutter (1950). Born in the VIIth century B.C., the genre of elegy is well alive in the XXth. Such a longevity brings us to three questions which organize our research: which are the shapes of the elegy of the XXth century and on which definition(s) of the genre is it based? Which are the connections and balance between traditions and modernity? How does the genre of elegy outlive the attacks against lyricism and what are the characteristics of the new lyricisms which it gives birth to?
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Lafond, Natacha. "La poésie moderne à l'écoute des musiques dans les oeuvres d'Yves Bonnefoy, Louis-René des Forêts, Philippe Jaccottet, Pierre Jean Jouve et Salah Stétié : pour un lyrisme baroque." Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 2006. http://www.theses.fr/2006STR20007.

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Abstract:
L'opéra de Mozart m'a permis dans un DEA de nouer une première approche autour de quatre poètes contemporains (Pierre Jean Jouve, Salah Stétié, Louis-René des Forêts et Yves Bonnefoy) sur les rapports entre poésie moderne et musique que le sujet de thèse approfondit en analysant toutes les formes musicales présentes chez ces quatre auteurs, ainsi que dans l'œuvre de Philippe Jaccottet (que ce soit des compositions romantiques, modernes ou baroques à travers les différents genres musicaux, Lied, opéras. . . ). C'est une recherche qui s'attache aux choix des œuvres musicales écoutées pour tenter de définir la modernité des enjeux du rapport essentiel de l'écriture aux arts, avec une ouverture à l'art pictural et architectural, porteurs de valeurs historiques, éthiques, sacrées et métaphysiques. Mais c'est aussi écouter le "retour" du lyrisme propre à ces auteurs du XXème siècle, les choix et les fondements communs de leur poétique musicale pour dégager une définition d'un "nouveau" lyrisme moderne : le "lyrisme baroque ou barrosso" aux valeurs engagées. Cette notion s'appuie sur la définition d'Yves Bonnefoy pour qui le baroque est "un réalisme passionnel", une quête d'unité dans et par le monde présent (étudiée dans ses approches artistiques). C'est une notion ouverte, non limitée à sa définition liée au XVIIème siècle, mais à mettre en tension avec l'héritage du romantisme et la modernité. Notion dialectique, elle permet alors de repenser les enjeux et significations de la modernité poétique en dialogue avec une mémoire de la culture assumée dans le monde. Refusant tout formalisme, tout comme une littérature réduite à n'être qu'un véhicule d'idées et non plus une création de sens, ces poètes développent par leur écoute des autres arts, une éthique ouverte et engagée. Ainsi ce lyrisme, imprégné de la musique baroque, n'est plus le lieu d'expression du moi, mais du passage à l'autre- que ce soit la femme aimée, le sacré (le plus souvent profane) ou les autres (au nom de la liberté et du "mé/tissage" spirituel). Le je n'existe plus désormais que par le "tu" et l'ancrage dans le monde des référents de la présence
It is thanks to the opera by Mozart, that I first studied in a DEA the link between modern poetry and music which exists in the work of four contemporary poets (Pierre Jean Jouve, Salah Stétié, Louis-René des Forêts and Yves Bonnefoy). My thesis goes further, and analyses all the musical forms which can be found in the work of those four authors, and also in the work of Philippe Jaccottet (either romantic, modern or baroque pieces, through different musical genres such as lied or opera). This research studies the different musical works listened, in order to try to define the modernity at stake in the essential link between writing and arts. It is also oriented towards pictorial and architectural art, arts which carry some metaphysical, sacred, ethical and historical values. But it also listens to the “return” of the lyricism which is specific to these 20th century's authors, to the shared choices and basements of their musical poetics, in order to draw a definition of a “new” modern lyricism: the “baroque or barosso lyricism”, which stands for committed values. This notion holds on the definition by Yves Bonnefoy, who considers that baroque is a “passionate realism”, a quest for unity in this current world and through this current world (studied in his artistic approaches). It is an open notion, non limited to its first definition, linked to the 17th century. On the contrary, it has to be confronted with the inheritance of romanticism and modernity. As a dialectical notion, it permits to study in a different way the meaning of poetical modernity, through a dialogue with the memory of the assumed culture in the world. Rejecting any form of formalism, as much as a literature reduced to carry ideas instead of creating some meaning, these poets develop opened and committed ethics, thanks to their listening of other arts. Thus, this lyricism, filled with baroque music, is no longer a way of expressing the self, but the path towards the other -whether it is the beloved woman, the sacred (more often profane) or the others (in the name of freedom and spiritual crossbreeding). The self no longer exists but through the “you” and the anchorage in the world of the referents of the presence
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Valfort, Blandine. "Le lyrisme face à l’événement : étude comparée des poésies francophones du Maghreb et du Machrek : (Algérie, Liban, 1950-1990)." Thesis, Lyon 2, 2013. http://www.theses.fr/2013LYO20049.

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Abstract:
Dans les deux aires qui se présentent comme le Levant et le Couchant d’un même monde arabe – le Machrek et le Maghreb –, des poètes ont choisi la langue française pour réagir à certains événements de la seconde moitié du XXe siècle tels que la guerre d’Algérie, la guerre des Six Jours et la guerre civile du Liban. L’étude des recueils algériens et libanais qui ont été composés entre 1950 et 1990 permet d’envisager le rapport culturel, idéologique et esthétique de ces deux régions en adoptant une approche comparative différentielle. Le choix du français – dont les enjeux sont évidemment très différents dans ces deux aires – soulève des questions identitaires qui méritent d’être analysées et favorise l’expression d’un métissage culturel. Ce corpus poétique permet aussi de réexaminer les liens entre l’Histoire et l’intime, car l'événement, indissociable des problématiques collectives qu’il soulève, est réinterprété par la voix lyrique. Il ne se contente pas de créer une esthétique du chant redécouvert, ni d’offrir un éventail thématique à la mesure des drames qu’il entraîne. Il suscite surtout un parcours énonciatif, étroitement lié au travail du poème. À travers le lyrisme, l’événement historique ouvre la voie/-x de l’intime qui révèle les différentes strates du questionnement identitaire et lui donne une portée universelle. Le sujet n’est plus absorbé dans un collectif renforcé par les circonstances, il ne se définit plus uniquement à travers l’opposition dichotomique à l’altérité ; grâce à l’adresse lyrique, on assiste à l’avènement simultané d’un je et d’un tu qui, sans rien renier du conflit, en subsument les enjeux
In both areas which stand for the East and the West of the same Arab world – Maghreb and Mashreq –, some poets have chosen the French language to react to certain events of the second half of the twentieth century, as the Algerian War, the Six Days War and the Lebanese Civil War. By studying Algerian and Lebanese collections of poetry written between 1950 and 1990, we can consider the cultural, ideological and esthetical relationship of these two areas adopting a differential comparative approach. The choice of French – whose issues are very different in both areas – raises questions of identity that must be analyzed and promotes the expression of a cultural mixture. Through this poetic corpus, we can reconsider the relationship between history and intimacy because the event, inseparable from collective issues, is reinterpreted by the lyric voice. Not only does it create a rediscovered aesthetic of singing nor only provides a thematic range representative of dramas it causes. It raises an enunciative course closely linked to the poetic process. Through lyricism, historical event opens the way to intimacy which reveals the different layers of questioning identity and gives it a universal dimension. The subject is no longer absorbed into a collective reinforced by the circumstances, it is no longer defined only through the dichotomous opposition to otherness; thanks to the lyrical address, we are witnessing the simultaneous advent of “I” and “you” that, without denying the conflict, subsume its issues
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Lohöfer, Astrid. "Ehics and Lyric Poetry : Language as World-Disclosure in French Symbolism and Canadian Modernism." Thesis, Montpellier 3, 2013. http://www.theses.fr/2013MON30082.

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Abstract:
S’inscrivant dans le tournant éthique survenu il y a peu en théorie littéraire, cette étude analyse la relation entre éthique et poésie moderne, avançant que les implications éthiques de ces textes ne sont pas seulement enrichies par, mais aussiindissociables de l’emploi créatif et non-conventionnel de la langue rencontré dans ce courant. La majorité des articles consacrés à la critique éthique se concentrent sur la transmission explicite de valeurs morales par le biais de romansou de nouvelles – sans tenir compte de la complexité linguistique renfermée par l’énoncé lyrique – ou assimilent l’éthique de la littérature, de façon très généralisée, à des phénomènes purement esthétiques à l’instar de l’expérience textuelleémanant de l’altérité ou de l’indécidabilité – et contournent de ce fait les préoccupations éthiques concrètes de chacun des textes. Dans le but d’atteindre une compréhension plus nuancée de la relation entre éthique et poésie (moderne), je propose d’envisager la parole lyrique comme un lieu de révélation du monde ouvrant de nouvelles perspectives sur les questions éthiques qui restent voilées ou dissimulées dans le discours ordinaire. Cette idée a été développée par MartinHeidegger et Paul Ricoeur, qui, dans leurs écrits sur l’art et la littérature, se penchent sur la manière dont les textes poétiques rompent avec les contraintes du discours institutionnel et rendent au langage son pouvoir expressif originel. [etc.]
Situated in the context of the recent ethical turn in literary theory, this study examines the relationship between ethics and modernist poetry, arguing that the ethical implications of these texts are not only enriched by, but also inseparable from, the creative, unconventional use of language typical of this genre. The majority of studies in the field of ethical criticism either focus on the explicit transmission of moral values in novels and short stories, while ignoring the linguistic complexity at the heart of lyric utterance, or equate the ethics of literature, in a very generalized way, with purely aesthetic phenomena such asthe textual experience of alterity or undecidability, thereby bypassing the concrete ethical concerns of individual texts. In order to attain a more nuanced comprehension of the relationship between ethics and (modernist) poetry, I propose to view lyric language as a site of world-disclosure opening up new perspectives on ethical issues that remain veiled or hidden in ordinary speech. This idea has been elaborated by Martin Heidegger and Paul Ricoeur, whose writings on art and literature engage with the ways in which poetic texts break the constraints of institutionalized discourse and return language to its original, expressive power. [etc.]
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Duru, Audrey. "Dire je : augustinisme et rapport à soi dans la poésie spirituelle de langue française publiée entre Montaigne et Descartes (1580-1641)." Lyon 2, 2008. http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2008/duru_a.

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Abstract:
Dans la mouvance des « études culturelles », ce travail conduit une lecture éthique de la poésie spirituelle. Le projet d’écrire un fragment de la « pré-histoire » du sujet et du moi, ainsi que du lyrisme, amène à examiner l’élaboration d’un rapport à soi pratique, voire réflexif, à travers l’énoncé poétique. L’énonciation poétique spirituelle offre-t-elle un dire je fondateur du sujet éthique (qui serait l’équivalent pratique du cogito spéculatif de Descartes, 1637, 1641) ? Un premier temps, intitulé « Poétique de soi », questionne les moyens verbaux et littéraires d’une telle élaboration de soi au tournant du XVIIe siècle. Une écriture marquée par la lecture de Denys l’Aréopagite joue de la crise herméneutique ouverte par le nominalisme, tout en l’utilisant en vue de faire signe et de référer, par l’énigme et le symbole dissimilaire, à un secret. Elle peut être inscrite dans les débats touchant une rhétorique de la personne et de la sincérité, dont sont à l’origine les rhétoriques ecclésiastiques d’Érasme et d’Augustin, relayées notamment par l’entreprise des Essais de Montaigne (1580). Un second temps, intitulé « Politique de soi », met au jour l’importance discursive d’un augustinisme méditatif, à partir de l’examen de la circulation et de l’imitation poétique de méditations augustiniennes apocryphes datant des XIe et XIIIe siècles. Ce courant diffère de l’augustinisme théologique articulé autour de la notion de justification. Nous relevons le rapport à soi qu’il établit aussi bien dans le contexte d’une énonciation mystique que d’une énonciation éthique néo-stoïcienne et questionnons les enjeux publics de la parole personnelle et de l’éthique privée. Elles indiquent une dépolitisation elle-même politique du sujet royal au tournant du XVIIe siècle
In my thesis I present an ethical interpretation of the spiritual poetry in the context of cultural studies. The aim is to conceive a fragment of the “pre-history” of the subject and the self, and further of the lyricism; which leads to a systematic examination of the self-fashioning, practice oriented or reflexive one, via poetic enouncement. Can poetic spiritual enunciation provide a saying I that is the basis of ethical subject (that would be a practical equivalent of Descartes’ speculative cogito, 1637, 1641)? First part, “Poetics of the Self”, investigates the language and literary tools participating on self-fashioning by the turn of the 17th century. Writing influenced by lectures of Dionysius the Areopagite employs the hermeneutic crisis initiated by Nominalism which is, however, used to express and to refer to secret, by the means of enigma and dissimilar symbol. This writing can be situated in the debates on rhetoric of person and sincerity which originate in the ecclesiastical rhetoric of Erasmus and Augustine, spread out especially by the project of Montaigne’s Essays (1580). The second part, “Politics of the Self”, shows the discursive importance of meditative Augustinianism, based on the study of circulation and poetic imitation of apocryphal Augustinian meditations from the 11th and 13th century. The stream differs from the theological Augustinianism constructed on the concept of justification. The thesis reveals the relation to the self elaborated in the context of mystical enunciation, as well as in the ethical neo-stoical enunciation. I investigate the public challenge of this personal speech and private ethics that indicate a de-politisation of royal subject by the turn of the 17th century; de-politisation that is, nevertheless, itself political
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Nauleau, Sophie. "André Velter troubadour au long cours : vers une nouvelle oralité poétique." Thesis, Paris 4, 2009. http://www.theses.fr/2009PA040126/document.

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Abstract:
C'est dans son "Orphée Studio", sous-titré "Poésie d'aujourd'hui à voix haute", qu'André Velter parle vraiment d'oralité nouvelle. Déclaration fondée sur l'expérience, ce manifeste de quelques feuillets, rédigés en guise de présentation, est remarquable : simple, enthousiaste et parlant. Tellement prodigue qu'il fut le détonateur de cette thèse. Quatre mille deux cents signes en effet ont suffi à me décider : la nouvelle oralité poétique serait mon sujet. Le terme même d'oralité, trop souvent uniquement appliqué aux griots africains ou aux traditions orales, offre un vaste champ de réalités dès lors qu'il est entendu, non dans son acception moderne, mais bien dans son rapport à la modernité
It is in his "Orphée Studio", subtitled "Poésie d'aujourd'hui à voix haute", that André Velter really speaks about new poetic orality. Declaration based on the experiment, this proclamation of some layers, written as a presentation, is rare : simple, enthusiastic and speaking. So much prodigal to be it the detonator of this thesis. Four thousand two hundred signs indeed were enough to induce me : new poetic orality would be my subject. The term even of orality, too often only applied to the African griots or the oral traditions, offers a vast field of realities since it is heard, not in its modern meaning, but well in his report with modernity
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Mourey, Laurent. "Tel qu'en lui-même enfin l'éternité le change : présence et réception de Mallarmé dans la poésie française après 1945 : autour de Bonnefoy, Deguy, Maulpoix et Meschonnic." Thesis, Strasbourg, 2019. http://www.theses.fr/2019STRAC007/document.

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Abstract:
Si de nombreuses études ont envisagé l’importance décisive de l’œuvre de Mallarmé dans la modernité littéraire, poétique et artistique, plus rares sont celles qui se sont attachées aux lectures que les poètes ont pu donner d’elle. Or, il apparaît que, pour beaucoup de poètes après 1945, écrire n’a pas lieu sans que Mallarmé n’y soit présent, à titre d’objet de réflexion sur la poésie et le langage et, plus largement, comme un interlocuteur avec lequel l’écriture chemine et s’invente. L’étude s’articule principalement autour de quatre œuvres qui posent, avec acuité et parfois même gravité, la question de la poésie : Yves Bonnefoy, Michel Deguy, Jean-Michel Maulpoix, Henri Meschonnic. Il s’agira de faire dialoguer les points de vue et de parcourir les discours poétiques sur et avec Mallarmé. Et notre but est de montrer que l’œuvre de l’auteur d’un « Tombeau d’Edgar Poe » parle aussi bien pour elle-même que pour notre temps. Nous serons pour cela attentif à l’idée selon laquelle une œuvre est elle-même parce qu’elle est vécue à travers l’expérience de ses lecteurs
While many studies have considered the decisive importance of Mallarme's work in literary, poetic and artistic modernity, those who have attached themselves to the readings that poets have given of it are rarer. But it appears that, for many poets after 1945, writing is not done without Mallarme being present, as an object of reflection on poetry and language and, more broadly, as an interlocutor with which the act of writing makes its own way and invents itself. The study focuses mainly on four works that pose, with acuity and sometimes even gravity and deepness, the question of poetry: Yves Bonnefoy, Michel Deguy, Jean-Michel Maulpoix, Henri Meschonnic. It is about making dialogue the points of view and going through the poetic discourses on and with Mallarme’s work. And our goal is to show that the work of the author of "Tomb of Edgar Poe" speaks as well for itself as for our present. For that, we will be attentive to the idea that a work is itself because it is lived through the experience of its readers
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Kim, Jihyun. "Les poèmes du Crépuscule urbain chez Baudelaire : l’ironie dans le lyrisme de la modernité." Thesis, Rennes 2, 2020. http://www.theses.fr/2020REN20030.

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Abstract:
Si Baudelaire a d’abord voulu être un écrivain moderne dans son aspiration romantique, après les années 1840 sa vision allait reposer de plus en plus sur une perception pessimiste et critique de la réalité historique et existentielle. C’est alors queparaît le premier des quatre poèmes qui font l’objet direct de la présente thèse : « Le Crépuscule du soir », en 1852, suivi en 1855 par le poème en prose du même titre ; puis par « La Fin de la journée » et par « Recueillement », en 1861 ; et finalement, par une nouvelle version du poème en prose, en 1862. Il nous a semblé que ces cinq textes, composés pendant plus de dix ans, et qui ont la même thématique — le sentiment que le sujet éprouve le soir dans la métropole moderne —, étaientsusceptibles, dans l’ensemble qu’ils forment, d’avoir une signification profonde pour l’évolution de la poétique de Baudelaire.En s’articulant autour de la tension immanente à leur thème, le « crépuscule urbain » : une tension entre un pôle intime, lyrique, du « soir » et un pôle réaliste, désenchanté, de la « ville », notre lecture de ces poèmes voudrait montrer comment Baudelaire, tout en s’inscrivant dans le champ littéraire du milieu du XIXe siècle, champ qui était alors soumis à maintes fluctuations, s’impose et impose un chemin neuf, aussi paradoxal qu’« héroïque », sans chercher à dissimuler son oscillation entre une modernité encore indéfinie et un idéal de lyrisme « pur »
After having tried to be modern through his romantic aspirations during the 1840s, Baudelaire’s vision depends more and more on a pessimistic and critical perception of historical and existential reality. It is then that the first of the four poems, which are thedirect object of the present thesis, appears: “Le Crépuscule du soir”, in 1852, followed by the prose poem of the same title in 1855, then “La Fin de la journée” and “Recueillement” in 1861; finally, by a new version of the prose poem in 1862. When readtogether successively, these five texts, composed in the course of more than ten years, and which share the same theme —the feeling that the subject feels at nightfall in the modern metropolis— seem to us very likely to reveal a profound meaning in the evolution of Baudelaire’s poetics.Revolving around the immanent tension in their theme, the “urban crepuscule” : a tension between an intimate, lyrical pole of the “evening”, and a realistic, disenchanted pole of the “city”, our reading of these poems tries to show how Baudelaire, defining his position in the fluctuating literary field of mid-nineteenth century France, has imposed a new path, as paradoxical as “heroic”, yet without seeking to hide his oscillation between “modernity”— even if still vague in definition— and an ideal of “pure”lyricism
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Sadovnik, Leonardo. "Le paysage, l'autre, l'écriture dans les poèmes de James Sacré. Le désir à l'œuvre." Thesis, Montpellier 3, 2011. http://www.theses.fr/2011MON30084.

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Abstract:
La thèse porte sur l’ensemble de l’oeuvre poétique de James Sacré, poète français contemporain né en 1939 à Cougou (Vendée). Comme son titre l’indique, elle aborde les problématiques liées à la représentation poétique du paysage, de l’autre et de l’écriture elle même. Ces trois figures capitales de l’oeuvre constituent un socle à partir duquel se déploie laréflexion poétique de J. Sacré et sa pratique de l’écriture. Écriture pratiquée et figurée, donc, essentiellement comme relation désirante au monde, à autrui et à la langue. Aussi la réflexion tente d’aborder l’écriture poétique comme dynamique visant à rétablir une continuité entre le texte et ses objets de désir, l’horizon référentiel du réel et l’allocutaire. La perspective critique adoptée, en pensant le poème non pas comme objet mais comme phénomène, empruntelargement à deux disciplines qui ne relèvent pas de la critique littéraire, la phénoménologie et la psychanalyse. Elles permettent d’éclairer l’éloquente ouverture au monde et aux autres qui caractérise le lyrisme de J. Sacré. Chaque partie de la thèse décrit donc les articulations d’une triple relation de désir dans le cadre d’un axe majeur de la poétique sacréenne. Le premier correspond à la représentation littéraire du paysage en tant qu’il est le milieu du rapport à autrui, et qu’il suscite un questionnement récurrent sur l’incapacité de la langue à restituer pleinement le réel. L’écriture du voyage met également en jeu la relation de désir aux paysages étrangers et à ses autres. Finalement la mise en abîme de l’écriture figure l’entreprise poétique comme composition d’un paysage textuel et comme relation amoureuseau lecteur
The thesis concerns the whole James Sacré’s poetic work, contemporary French poet born in Cougou (Vendée) in 1939. As its title indicates it, it deals with problems connected with poetic representation of the landscape, the other and the very writing. These three major faces of the work establish a base from which spreads the poetic reflection of J. Sacré and hispractice of the writing. Practised and figurative writing, thus, essentially as desirous relation to the world, to others and to the language. Hence, the reflection tries to approach the poetic writing as dynamics to restore a continuity between the text and its object of desire, the reference horizon of the reality and the addressee. The adopted critical perspective, bythinking of the poem not as object but as phenomenon, borrows widely from two disciplines which do not recover from the literary critic, the phenomenology and the psychoanalysis. They allow to enlighten eloquent opening to the world and to others whom characterizes the lyric of J. Sacré. Every part of the thesis thus describes the articulations of a triple relation ofdesire within the framework of a major axis of the Sacrean poetics. The first one corresponds to the literary representation of the landscape as it is the environment of the connection to the other, and as it arouses a recurring questioning on the incapacity of the language to restore completely the reality. The writing of the journey also puts at stake the relation of desire in the foreign landscapes and to its others. Finally the ‘mise en abîme’ of the writing represents the poetic enterprise as composition of a textual landscape and as love relation to the reader
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Carrols, Anne. "De l'ode à la pastorale : formes de la célébration politique en France (1549-1572)." Thesis, Aix-Marseille, 2014. http://www.theses.fr/2014AIXM3104/document.

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La poésie de célébration politique de la Pléiade est lue ici dans son rapport avec l'épopée, dont la Deffense formule le projet (1549), et dont la Franciade marque une réalisation incomplète (1572). Les pièces de célébration se relient à ce projet de nouvelle Enéide, qui les extrait des fastes éphémères de la fête dont elles se font l'écho : chaque poème est à la fois dans l'actualité de la circonstance et la virtualité du grand oeuvre où il doit s'accomplir. Celui-ci, envisagé comme un récit de fondation légitimant l'espoir d'un Empire immortel, se veut à la fois une mise en forme de l'Histoire, une image idéale du souverain et une construction poétique intégrant la culture antique au génie français. Les poètes de la génération Henri II célèbrent les Grands comme les héros de l'épopée en gestation et explorent les formes que pourra prendre cette célébration de la monarchie valoise. Le furor prophétique devient l'énonciation privilégiée du lyrisme politique. Pourtant, à la fin des années 1550, la formule n'engendre plus que sa propre répétition désenchantée, ou bien les poètes s'en détournent en signalant ironiquement sa vacuité. Dans la décennie suivante, lorsque le conflit armé rend l'Histoire incertaine, les poèmes de célébration habillent les Grands en bergers. La pastorale s'apparentait d'abord à une variation susceptible de revivifier le projet initial. Elle devient une alternative au modèle héroïque obsolète, en liaison avec des valeurs politiques et poétiques de séduction, d'aménité, de raffinement maniériste en accord avec la nature
This thesis studies The Pleiade's poetry of political celebration in relation to the epic, with the examples of Deffense as a statement of this project (1549) and Franciade as an incomplete realization of it (1572). The celebration poems are part of this project of a new Aeneid, which removes them from the ephemeral splendour of the celebration which created them in the first place ; these poems fall both within the moment of the festive event and the virtuality of the great work in which they must come to fruition. This great work, seen as a tale of foundation legitimating the hope of an immortal Empire, wants to shape History as well as depict an ideal image of the sovereign and present a poetic construction inserting the culture of Antiquity to the French genius. During Henri II's reign, the poets celebrate the princes as the heroes of the developing epic and explore the forms that this celebration of the Valois monarchy could take. The prophetic furor becomes the privileged statement of political lyricism. Yet, at the end of the 1550s, the formula only creates its own disenchanted repetition, or poets abandon it by ironically pointing out its vacuity. During the decade that follows, while the armed conflict creates historical uncertainty, the celebration poems disguise the princes as shepherds. At the beginning, the pastoral was a variation that could rejuvenate the initial project. It transforms into an alternative to an obsolete heroic model, related with political and poetic values of seduction, appeased gentleness, mannerist refinement in harmony with nature
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Arnaud-Gomez, Sylvie. "La polyphonie dans l'oeuvre de Camus : de l'unité ontologique à la fracture discursive." Phd thesis, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, 2008. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00349833.

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D'une confidence fortuite à la polyphonie bakhtinienne

L'origine de ce projet de thèse est une histoire familiale. J'étais étudiante en lettres lorsque ma mère, au détour d'une conversation, me confie que Camus a écrit sur mon grand-père et qu'on peut trouver ces documents dans les Cahiers Albert Camus. Je m'étonne et prends connaissance du détail de l'affaire. Mon grand-père est le magasinier Mas emprisonné aux côtés d'Hodent, entraîné dans une fausse accusation de malversation et de spéculation par ceux-là mêmes qui agissaient dans la seule finalité de leur profit personnel en modifiant à leur guise le prix du blé fixé par des amendements du Front Populaire. L'intervention de Camus, jeune journaliste à Alger Républicain, permet d'éviter l'erreur judiciaire. Une série de quinze articles est consacrée à ce procès répertorié sous le nom d'« affaire Hodent ».
Je suis le procès en entendant les voix des accusés, celle du procureur, celles des avocats, des témoins cités à la barre et celle de Camus, jeune journaliste passionné et investi dans la recherche de la vérité. Et, dans ce foisonnement, je m'interroge sur le pouvoir de la parole, sur la polysémie du langage, ses zones d'ombre, sur les ambivalences des hommes, sur la foi erronée en une vérité unique. D'où parle-t-on ? À qui les discours s'adressent-ils ? Quelle croyance obsolète supposent-ils dans l'unité du sujet parlant et dans la capacité du langage à restituer une unité originelle ? Je relis Bakhtine. J'explore l'ouvrage de Dunwoodie qui met en parallèle Camus et Dostoïevski. Je découvre les influences, les intertextualités. Ma recherche s'oriente alors vers la polyphonie, vers une réflexion sur le rapport de l'homme au langage, à l'unité, à la vérité. Le procès d'Hodent m'y a conduit.
J'entre dans l'ère du soupçon qui est la marque du XXe siècle. Je lis avec passion L'Anneau de Clarisse de Magris qui retrace les grandes étapes du désenchantement du monde lié à la mort de Dieu. Nietzsche prend alors toute la place. Il est au centre névralgique de cette explosion à la fois jubilatoire et dysphorique. La foi dans l'unité du sujet n'est plus. L'homme est multiple. Il est une myriade d'éclats, il est bigarrures et paradoxes dans un monde marqué par la perte des repères.

Une voix dans le fracas du monde

Camus s'efforce de faire entendre sa voix dans le fracas du monde et dans la multitude des voix d'autrui, voix des habitants de Belcourt, voix silencieuse de la mère, voix autoritaire de la grand-mère, voix des maîtres qui guident l'enfant, voix des premiers romanciers lus avec émotion et éblouissement, voix des « grands auteurs », des Classiques, voix de la Grèce antique et de la Rome latine, voix des philosophes de l'ère chrétienne, voix du messie qui crie sa déréliction et sa souffrance de l'incarnation, voix des penseurs solitaires, des créateurs de concepts, voix des comédiens sur les planches, des amis chaleureux, des femmes aimées, de celles qui ont trahi, de celles qu'il a trompées pour dire ailleurs d'autres mots, se nourrir d'autres murmures, voix des orateurs aux tribunes de l'actualité, voix des maîtres à penser, des moralisateurs, voix des traîtres, voix des lâches, voix qui se sont tues à jamais sous les fusillades aveugles qui fauchent sans pitié la jeunesse, la bravoure. Camus reste vivant après le cataclysme de la guerre, heureux et honteux, n'ayant plus alors que le témoignage comme seule justification. Les voix des morts résonnent dans le silence bruyant de la Libération et la voix de la vengeance est impérieuse avant de s'adoucir dans l'évidence du pardon et de l'oubli. Il est un homme labyrinthique qui façonne une œuvre en costume d'Arlequin. Il est un pantin tournoyant dans les orages du siècle, restituant, jusqu'au mutisme, les clameurs du siècle. Mais il est aussi un artiste qui ne renonce jamais totalement à l'exigence d'une voix personnelle, d'une voix du secret de l'intime, de l'opacité lumineuse du renoncement aux autres et de l'acceptation de soi comme condition de la création.
Voilà posée la tension camusienne entre le désir d'unité et d'harmonie, la course folle vers la fusion avec le monde, l'ardeur consacrée à rétablir la paix entre les peuples, le respect et la reconnaissance d'autrui dans son altérité et dans sa mêmeté d'une part, et d'autre part, la lucidité parfois effarée face à l'éclatement de l'être, à la victoire de la confusion et du désordre, au règne du paradoxe, de l'aporie, de la guerre. L'élan enthousiaste ou désespéré vers le désir d'harmonie s'incarne dans le choix d'être un écrivain et de porter, par les mots agencés, l'unité de l'homme et du monde. L'écriture tente de lutter contre l'éclatement, la fragmentation, la diversité. Mais les mots jaillissent et restituent le désordre, la confusion, la complexité de l'homme. L'écrivain fait l'expérience dysphorique et vivifiante, jubilatoire et angoissante de la polyphonie. Par qui suis-je habité quand je parle ? C'est la question que chaque « sujet parlant » ne peut manquer de se poser à la suite de Bakhtine ou de Ducrot. Quels échos résonnent dans une voix, quels dédoublements en abyme habitent l'auteur qui prend la plume ? Quel chemin peut conduire l'individu vers la singularité authentique dans le fracas assourdissant des voix d'autrui qui se mêlent et s'emmêlent? L'uni et l'unique ne sont-ils que des leurres, des fantômes aveuglés par l'orgueil et l'outrecuidance ? Comment livrer l'intime sans impudeur ? Comment être à la fois héraut de son temps, chantre de la justice et « politiquement et affectivement incorrect » ?
Faut-il chercher un fil conducteur ? Y a-t-il un fil d'Ariane menant à une vérité ultime ? Il ne semble pas que Camus se soit jamais imposé cette contrainte. La lecture des Carnets témoigne, malgré l'évolution programmatique annoncée très tôt par l'auteur, d'une œuvre qui avance au gré des lectures et des événements et restitue une pensée vibrante, frémissante, curieuse et avide, toujours en mouvement, toujours à l'affût d'une nouvelle rencontre, d'un nouvel éblouissement, toujours à l'écoute de cette palpitation intérieure que ne fait pas taire la clameur du monde. Ce paradoxe tensionnel et fécond de l'unité ontologique et de la fracture discursive se retrouve dans les différentes dimensions de l'œuvre camusienne, dans le rapport à l'histoire de son temps, dans le désir du chant de l'intime, dans la volonté de restituer l'authenticité de l'homme dans ce temps qui est le sien, sur cette terre qu'il a voulue sienne.
Pour, à l'instar de Camus, ne renoncer à rien, pour réunir tous les paradoxes, pour faire entendre la multitude des voix, le foisonnement des œuvres, j'ai choisi de placer mon parcours sous l'œil attentif et bienveillant de trois figures tutélaires. J'ose espérer que Camus aurait emprunté, non sans déplaisir, cette route que j'espère inexplorée, qui n'exclut pas les incursions inattendues, les chemins de traverse, les explorations imprévues.

Salomon, constructeur du Temple

Ce personnage biblique recèle en lui les ambitions de l'homme présent dans sa cité, acteur de son destin et de celui de ses compagnons. Il est le roi d'une justice immanente, inscrite à hauteur d'homme, évidente car elle sollicite la vérité du cœur. Il est un roi de sagesse qui règne dans un temps de paix. Mais on lui attribue également L'Ecclésiaste qui oriente sa pensée vers une philosophie liée au temps présent et à la perception aiguë de la précarité. L'ambivalence non contradictoire entre le temps de l'action et l'évidence de la nécessité de construire d'une part et d'autre part la conscience d'un absurde lié à la fugacité de la vie rend compte de la tension de l'œuvre de Camus où le désenchantement n'entraîne pas la désespérance. La figure de Salomon permet d'envisager les engagements politiques de Camus, d'observer comment il a contribué à maintenir debout les fondations de notre civilisation occidentale mise à mal par la fureur des hommes et la violence des guerres.
Je distingue trois temps dans cette dimension de l'œuvre. Le premier temps est un temps de l'engagement dichotomique. Il permet l'émergence d'une poétique de l'innocence. Camus a la volonté d'édifier un monde équitable. Il dénonce les injustices dans son reportage sur la Kabylie. Il fustige les excès d'une Droite sûre de ses droits en choisissant le ton acerbe du satiriste. Le verbe engagé prend place sur les planches, trouvant là une autre tribune pour énoncer son désir d'un monde de justice et dénoncer les vilenies des hommes et des régimes, des partis, des gouvernements. Il dénonce les tyrannies dans des adaptations théâtrales – Malraux, Gorki – ou dans des créations collectives – Révolte dans les Asturies.
Plus tard – c'est le deuxième temps, le temps de la parole héroïque – il s'engage avec Pia dans la grande aventure de Combat. Sa parole est édifiante. Il fait entendre la voix de l'honneur, en appelle à la justice des nations. Il dénonce les hypocrisies face à l'Espagne franquiste et défend la République en exil. Il s'afflige du silence des Occidentaux devant la dictature. Il en appelle au patriotisme dans ses éditoriaux de Combat. Il s'engage contre l'invasion soviétique en Hongrie. Il poursuit son engagement journalistique et met en place un théâtre engagé, en Algérie, avec des moyens de fortune, puis à Paris dans un moment de sa carrière où il a gagné, par ses romans, ses essais et sa présence à la tribune des journaux, une vraie notoriété.
Puis vient le temps du doute et du désenchantement. Camus se trouve dans la nécessité du silence et d'un retour sur soi. Il s'isole et se marginalise. Il fait l'expérience des limites de l'efficacité du discours. Il adapte les Possédés de Dostoïevski. Cette œuvre magistrale et complexe est le miroir des paradoxes contemporains et d'un climat délétère de manœuvres et de suspicions, de mensonges et d'hypocrisies. Ses dernières interventions journalistiques, obtenues par l'habileté et l'opiniâtreté de Jean-Jacques Servan-Schreiber et la médiation de Jean Daniel, témoignent d'un accroissement du doute et du désenchantement et cultivent l'art du décalage, de la marge, de l'inattendu. Camus déconcerte. On ne le comprend plus.

Orphée, poète de l'absence

Orphée chante la perte de l'être aimé et charme tous les êtres vivants. C'est la voix singulière de l'homme qui se fait entendre ici. Non plus celle qui s'offre à la communauté mais celle qui s'octroie le droit à la singularité. Camus laisse vibrer la corde sensible du lyrisme, il s'autorise le désir d'harmonie et de fusion au sein d'une nature flamboyante et généreuse, pleine de promesses. Il révèle la fascination féconde pour la tension nietzschéenne entre Apollon et Dionysos et l'exploration d'une forme nouvelle de poésie au plus près de l'homme. La lecture du Nietzsche de La Naissance de la Tragédie lui permet de comprendre la tension féconde entre le beau figé, hiératique, éternel et l'éclatante fulgurance d'une vie qui ne se saisit que dans l'éclair, le fugace, le transitoire, le désordre, la folie. L'antique alliance de l'apollinien et du dionysiaque a permis l'émergence de la tragédie. Cette lucidité ne laisse guère en repos. Elle est exigence de tous les instants et ne cesse de contraindre le sujet à s'interroger sur sa place dans le monde, sur l'origine de la parole, sur l'identité de celui qui parle et sur la coïncidence entre ce qui est senti, ce qui est pensé et ce qui est dit. À moins que le verbe n'ait valeur d'authenticité du fait même qu'il est proféré, sorti de soi. Ces questions hantent Camus qui s'interroge au cœur même de son œuvre, qui fait de ce questionnement une matière poétique. Il s'interroge également, sans être le seul dans ce siècle de guerres, d'hégémonies destructrices et de génocides, dans ce monde où la bravoure cède le pas à la lâcheté et à l'hypocrisie, sur la pertinence d'une parole poétique. Les poètes de ce milieu du XXe siècle, Jabès, Jaccottet, Bonnefoy, Char bien sûr, l'ami intime, n'ont pas éludé l'horreur de leur temps. Au contraire, ils l'ont regardée avec la lucidité des artistes et l'ont inscrite au cœur même de leur œuvre sans renoncer pour autant au réel de la beauté.
Camus poursuit les mêmes exigences que ses contemporains sur une voie qui est la sienne, sur une route où il va, solitaire, sombre et solaire, à la croisée des chemins, dans le clair-obscur des cultures qui se côtoient sans se comprendre. Ces exigences multiples ne sont pas aporétiques. Je les explore en écoutant le son envoûtant de la flûte de Dionysos. C'est une musique de l'insoumission, une musique non régie par le logos. Elle s'approche du mystère des origines et de l'effroi de la mort, elle est au plus près des pulsations intimes, du sang qui bat dans les tempes quand il fait trop chaud ou que l'émotion est trop intense. Elle nous fait entendre l'aulos de la Grèce antique. Elle est l'accord mineur, la gamme de l'être mi-homme, mi-dieu, du satyre, de Pan. Mais ce souffle ne saurait exister sans l'intervention d'Apollon. L'homme jaillit de l'informel dionysiaque. Il devient un individu. Il se saisit du logos. Il chante la beauté du monde accompagné du son mélodieux de sa lyre. L'instrument à cordes remplace l'instrument à vent. La gamme en accord majeur impose sa puissance et son unité harmonieuse. Le poète est alors celui qui cherche la vérité et la beauté, l'équilibre et la vérité. Il est celui qui poursuit l'éternité dans le chant de l'Un retrouvé. Dionysos et Apollon s'équilibrent, ou plus exactement s'offrent l'un à l'autre le pouvoir d'exister. J'ai ajouté un dernier chant, un peu inattendu à ces deux accords premiers, le mineur et le majeur, celui que produit l'arc d'Ulysse alors même que le héros retrouve son arme et se venge des prétendants indignes. Ulysse est présent dans l'œuvre de Camus. Il est l'homme du nostos, l'homme de la nostalgie et de l'exil. Il est celui qui ne renonce jamais. Il est ce héros à la fois brave et faible, invincible et vulnérable, fidèle et infidèle. Il est celui qui a renoncé à l'immortalité que lui offrait Calypso pour retrouver sa femme, son fils, son royaume. Il fait le choix de la précarité. Il est un homme. Il est, dans la métaphore musicale, l'accord dissonant dont parle Clément Rosset, cet accord qui, au contact de l'accord parfait, permet la fugace révélation de l'harmonie perdue.

Adam, le premier homme.

Placé sous le signe d'une temporalité inexorable, il est l'homme de la faute originelle, le père de Caïn, le premier meurtrier, le premier errant. Il rappelle le poids du réel et de l'irrémédiable. Le roman apparaît comme le domaine privilégié pour l'expression de la faute. L'ontologique s'inscrit dans le temporel, le précaire, l'incertain. Je retrouve le même cheminement qui conduit de l'innocence à l'édification et au désenchantement – c'est le parcours que j'ai suivi sous l'égide de Salomon. Je retrouve le désordre fusionnel dionysiaque qui prend ici la forme de la carnavalisation bakthinienne, le goût de l'unité dans la tentation épique, et le désir intact de se maintenir au plus près de l'humaine condition. Les tensions sont les mêmes et s'entrecroisent. L'art du roman inscrit l'homme dans un temps linéaire. Ce temps, dans notre tradition judéo-chrétienne, commence avec la faute originelle qui conduit Dieu à chasser Adam et Ève du paradis où le temps ni la mort n'existent.
La matière fictionnelle peut être un succédané à l'effroi face à la mort et à la culpabilité. Le jeune Camus est d'abord tenté par une forme d'idéalisme. Ses œuvres de jeunesse, influencées par Bergson et Nietzsche, sont teintées de symbolisme métaphysique, d'idéalisme et d'onirisme. Mais, peu à peu, les voix des habitants de Belcourt s'imposent et trouvent un écho plus puissant. L'écriture s'allège. La phrase se densifie en même temps qu'elle accède à une plus grande simplicité. La banalité du quotidien devient la matière première de l'œuvre fictionnelle. Le fait divers devient source de l'inspiration. La création se déploie dans l'ordinaire et délaisse les marges oniriques. Camus s'éloigne d'une conception symbolique de la littérature et d'une approche rousseauiste de l'homme. En réalité, ce parcours n'est pas chronologique. Camus aborde la question du mal dès ses premières œuvres. Dans son Mémoire sur Plotin et saint Augustin, il examine la conception du mal chez les agnostiques puis exprime pour la première fois l'intérêt qu'il porte au christianisme qui est la religion de la souffrance et de la mort. C'est ce moment qui cristallise un imaginaire lié à la souffrance, au sang mais aussi à l'abandon.Une remise en question de la notion du souverain Bien kantien entraîne Camus sur les chemins périlleux de l'exploration des zones obscures, des morts éthiquement inacceptables comme celles des enfants. Il est l'auteur de La Peste mais aussi du « Renégat », de La Chute. Il est l'auteur du meurtre gratuit, de cet acte inacceptable et incompréhensible, dans La Mort heureuse et L'Étranger. Il n'élude pas les monstruosités de la guerre d'Algérie dans Le Premier homme et s'immerge dans les affres slaves, depuis sa mise en scène des Frères Karamazov dans ses jeunes années, jusqu'à celle des Possédés à la fin de sa vie.
Mais l'importance de Dostoïevski ne doit pas oblitérer la place capitale de Tolstoï dans la gestation de l'œuvre. La fréquence des citations de l'auteur de Guerre et Paix montre la très grande fidélité à cet autre géant de la littérature russe du XIXe siècle. Tolstoï excelle dans la représentation de l'homme dans le monde, sous son double aspect, familier et héroïque. Il recherche l'équilibre, la règle, l'intelligibilité, l'ordonnance, l'organisation, l'agencement limpide, la structure, la causalité, le déterminisme. Dostoïevski cultive le désordre, la débauche, la rupture, le bouleversement, la confusion, la violence, l'excès, l'incohérence, le trouble. Il étonne et ravit dans son exploration de l'âme humaine. Tolstoï est du côté de l'épopée, Dostoïevski se situe au cœur de la ménippée. Je trouve là une opposition fondamentale dans la genèse romanesque camusienne, un paradoxe entre l'attrait de l'ordre et du monologisme, le plaisir de la sentence, de l'axiome, le goût de la vérité et de la hauteur de vue – son versant solaire, son adret apollinien et, d'un autre côté, sa tentation du désordre fécond, de la polyphonie, son versant obscur, son ubac dionysiaque.
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Lacoste, Frédéric. "L'oiseau dans la poésie de Saint-John Perse, Kenneth White et Philippe Jaccottet : une pensée analogique au service du mystère." Bordeaux 3, 2006. https://extranet.u-bordeaux-montaigne.fr/memoires/diffusion.php?nnt=2006BOR30021.

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La question de l'oiseau dans la poésie contemporaine se pose avec une certaine évidence. Impossible, semble-t-il, d'ouvrir un recueil de poèmes sans tomber à de nombreuses reprises sur des références explicites à l'oiseau : à son vol bien sûr, mais aussi à son chant, à sa présence discrète mais permanente. Comment expliquer cette re��currence dans la production contemporaine ? Et qu'est-ce qui constitue la singularité de l'oiseau dans le règne animal ? Après avoir justifié le rapprochement des trois poètes de notre corpus, nous avons fondé notre travail selon des perspectives analogiques et transdisciplinaires. Renouant à un certain degré avec la mystique médiévale, la poésie cherche les frontières de l'homme dans l'univers-macrocosme. L'oiseau, qui semble une limite ultime pour le psychisme humain, nous permet de redéfinir l'animalité selon un principe de "consanguinité" (Saint-John Perse). Contre la propension moderne à l'émiettement, au dispersé, au catalogique, cette pensée analogique à l'œuvre dans la production poétique de nos auteurs, cherche à reconstituer la trame et à "recoudre l'univers". La dimension métaphysique, souvent non revendiquée chez nos poètes, reste ainsi constamment sous-jacente. Au-delà d'une lecture du réel qui s'appuie sur la précision de la science, une "autre dimension", proche de l'Ouvert rilkéen, imprègne leurs œuvres. L'oiseau, à travers les motifs du vol et du chant, dessine alors les contours d'une poétique liée à la modernité esthétique
The question of the bird in contemporary poetry seems to be obvious. It's really impossible to open a collection of poems without seeing lots of explicit references to the bird : his fly, his singing, and his discreet but permanent presence. How to explain this recurrence in contemporary production ? And what's the foundation of the bird's particularity in the animal kingdom ? After justifying the connection of the three poets of our corpus, we based our work on analogical and transdiciplinary viewpoints. Reviving the medieval mysticism, poetry looks for the limits of human nature in the world-macrocosm. The bird, that seems the last limit for the human psychism, allows us to redefine animality in accordance with a principle of "consanguinity" (Saint-John Perse). Against the modern proclivity to dispersion and catalogue, this analogical thought circulating in the poems of our authors, wants to reconstruct the weft, to "sew up the universe". The metaphysical dimension, that is not often clearly claimed by our poets, is always underlying. Beyond a description of the real world, that is leaning on the precision of the science, another dimension, verging on rilkean "Ouvert", impregnates their works. The bird, through the patterns of the flight and the singing, draws the lines of poetics linked by aesthetic modernity
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Foloppe, Ganne Régine. "Baudelaire et la vérité poétique." Thesis, Bordeaux 3, 2015. http://www.theses.fr/2015BOR30066.

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Abstract:
Notre hypothèse de travail est la suivante : sous le couvert d’un pacte de fausseté et de jeu, Baudelaire met en œuvre le passage vers une poésie qui, pour s’interroger désormais profondément sur elle-même (fondements, référents, métamorphoses, essence et nécessité), exige et engendre sans cesse son foyer propre de vérité, au-delà de tout système. Ainsi, à la différence de ses prédécesseurs, le poète ne fait plus porter principalement son attention, ses efforts, ses doutes et soupçons, sur la portée lisiblement et socialement constructive de ce qu’il écrit, mais sur le rapport entre une apparence poétique ou artistique qui se tient (la figure, l’image) et le tréfonds de l’homme, soit un certain effondrement. La perspective esthétique et morale que nous cherchons donc à définir dans l’œuvre baudelairienne interroge le lien de la parole avec celui qui l’émet d’une part, et celui qui la reçoit d’autre part : la mise en cause de la langue en tant que vecteur effectif est donc posée, ainsi que la recherche anxieuse qui l’accompagne. À la fois nés et déjà distanciés du Romantisme, ce nouveau point de mire et cette réflexivité libèrent, exacerbent et menacent le poétique : c’est ainsi qu’à travers les motifs de l’hypocrisie, du mensonge, du masque, et de l’art lui-même, le poète défie cet idéal au fur et à mesure qu’il l’initie, tout en vivant une véritable passion poétique dans laquelle il s’investit et se consume, corps et esprit, non sans une forme d’intégrité. Tels sont les paradoxes envisagés. En quels termes peut-on parler de vérité poétique dans l’œuvre de Baudelaire ? En extrait-il l’idée vers un déploiement et une postérité assurément fertiles, ou bien l’étouffe-t-il dès sa source dans la clairvoyance qui le caractérise ? Une telle lucidité peut-elle travailler contre l’authenticité du geste artistique ? Où, quand et comment se joue donc le vrai du poème ? Pourquoi et vers quoi ? En quoi l’œuvre trouve-t-elle à travers ce fil une cohérence particulièrement éclairante en tant qu’initiatrice de la modernité ? Mais également, avec quelles limites ? Comment et pourquoi le sens poétique peut-il et doit-il échapper au souci dialectique, donc se jouer pareillement des travestissements et de toute adhérence systématique - notamment d’une fidélité à toutes les évidences de gravité ? Il s’agit donc de tenter de comprendre en quoi le poétique, à partir de Baudelaire, et conséquemment à son travail, dans les transports et substitutions qu’il suppose, dans son improuvable et sa mystification, mais également dans la rigueur qui le caractérise, peut-être mis est en rapport avec le vrai, non pas selon des systèmes constants extérieurs et préalables, mais selon des entrées, des perspectives interférant avec la parole créatrice, notamment avec l’expérience de l’inspiration, de la composition, et de la lecture du symbole. Puisque telle vérité ne peut évidemment pas être posée comme un théorème ou axiome positivement prouvés et applicables, elle ne sera donc pas envisagée à travers un prisme théorique et philosophique précis, mais bien confrontée méthodiquement à la littérarité du texte, au poème, en ce qu’il présente et initie une forme d’existence intrinsèque, dont l’originalité et le paradoxe seraient précisément de ne pas être positive, au sens d’appuyée sur quoi que ce soit de préjugé, où tendue à dessein vers un objectif prescrit
Our working hypothesis is as follows : under the cover of a pact of falsehood and play, Baudelaire implements the passage toward a poetry which, in order to deeply question itself henceforth with regard to its groundings, referents, metamorphoses, essence, and necessity, requires and incessantly engenders its own center-of-truth beyond any system. Thus, as distinct from his predecessors, the poet no longer aims his attention, efforts, doubts and suspicions at the readably and socially constructive import of what he writes, but at the relation between a poetic or artistic appearance that holds together (the figure, the image) and the inmost depths of humankind, that is, a certain dejection or collapse. The esthetic and moral perspective we seek thus to define in Baudelaire’s work questions the connection between the word and the person emitting it on the one hand, and those receiving it on the other: hence the calling into question of language as an actual vector as well as the anxious research that accompanies it are posed. At once born of and already distanced from Romanticism, this new focus and reflexivity free, exacerbate, and threaten the poetical: thus, by way of the motifs of hypocrisy, lying, the mask and art itself, the poet challenges this ideal in the very process of initiating it, all the while living a veritable poetic passion in which he invests and consumes himself, body and mind, not without a form of integrity. Such are the paradoxes envisioned. In what terms can one speak of poetic truth in Baudelaire’s work? Does he extract the idea of it toward an unfolding and assuredly fertile posterity or else does he stifle the upsurge with his characteristic clairvoyance ? Can such lucidity work against the authenticity of the artistic gesture? Where, when, and how does trueness come into play in a poem ? Why and with a view to what? In what manner does the work, by way of this strand, find a particularly illuminating coherence as initiator of modernity? But equally, within what limits? How, why, can and must poetic meaning escape dialectical concerns and hence deceive, likewise, all travesties and systematic adherence — and especially faithfulness to all obvious facts of solemnity? It’s about attempting to understand in what way the poetical, starting with Baudelaire, and as a result of his work, within the transfers and substitutions it presupposes, in its unprovability and its mystification, but equally in the rigor that characterizes it, may be placed in relation with the true, not according to constant external and pre-existing systems, but according to access-ways, perspectives interacting with creative speech, namely with the experience of inspiration, composition, and the reading of symbols. Since such a truth obviously cannot be posed as a theorem or axiom positively proven and applicable, it will therefore not be envisioned through a precise theoretical and philosophical prism, but rather confronted methodically with the literariness of the text, with the poem, in that it presents and initiates an intrinsic form of existence whose originality and paradoxy would be precisely not to be positive, in the sense of supported by anything pre-judged whatsoever, or tending by design toward any prescribed objective
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Banes, Gardonne Marie-Stéphanie de. "La voix intimiste d'un poète de la terre." Bordeaux 3, 2002. http://www.theses.fr/2002BOR30054.

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Abstract:
Cette thèse aura pour objet de définir les origines de cette poésie qui prend racine dans un pays bien spécifique, dans une nature bercée par les sensations, structurée par des objets et un cadre familiers. Après avoir étudié les origines, nous nous attacherons à explorer cet univers au travers des thèmes et des aspirations constantes du temps et du quotidien qui rythment chaque vers et chaque poème pour faire ressortir ce qui relève de l'obsession poétique. Nous terminerons cette étude en revenant sur le caractère intimiste de cette poésie, en tentant d'analyser la spécificité de la voix rouffanchoise et en nous attachant à faire revenir à la surface les grandes questions existentielles qui hantent le poète et le monde dans cette oeuvre
Joseph Rouffanche was born in 1922, French teacher in 1961 and doctor in French literature in 1985, his poetry deals with the great elements of the literature and modern poetry in France : childhodd, the passion for the nature, the time and its own fate, the feeling of unfairness, feeling the life and the boarding school's experience like the most terrifying jail. Carrying on the Jean Follain's poetry in a certain way, Joseph Rouffanche finds his own answers to the strange and persistent questions which any man is confronted with one time, at least, in his life. With nostalgia and the most deep feeling of love for the disappeared childhood's world, Joseph Rouffanche sings the deep mystery of his world which focus on him writing and writing again
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