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1

Hargreaves, J. D., and Maurice Ahanhanzo Glele. "Religion, culture et politique en Afrique Noire." Journal of Religion in Africa 17, no. 1 (1987): 93. http://dx.doi.org/10.2307/1581077.

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2

Coquery-Vidrovitch, Catherine. "La politique en Afrique noire. H�ritage et avenir." Le Genre humain N�26, no. 3 (1992): 119. http://dx.doi.org/10.3917/lgh.026.0119.

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3

Coquery-Vidrovitch, Catherine. "De la ville en Afrique noire." Annales. Histoire, Sciences Sociales 61, no. 5 (2006): 1085–119. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900039949.

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Abstract:
RésuméLe continent africain sub-saharien, pour toute une série de raisons qui continuent d’interpeller les historiens mais qu’il n’y a pas lieu de réexaminer ici, a été jusqu’à une époque récente très peu urbanisé. Avec l’urbanisation, qui s’est accélérée à partir du milieu du XXe siècle, la population des villes est seulement aujourd’hui en passe de devenir majoritaire, même si nombre d’États, pour des raisons d’ailleurs diverses, ont fait le saut depuis une vingtaine d’années au moins: comme l’Afrique du Sud en raison de l’avance industrielle des Blancs, le Gabon, le Congo ou la Mauritanie pour des raisons en grande partie minières, ou le Sénégal malgré des statistiques trompeuses, comme elles le sont toutes d’ailleurs, sans même parler des villes sud-africaines de l’apartheid, où la majorité des citadins africains n’était guère prise en compte puisqu’ils étaient clandestins. Auparavant, si les villes anciennes d’Afrique ont pu jouer un rôle fort important et parfois déterminant sur le plan politique et économique, elles ont été en général peu nombreuses et relativement peu densément peuplées. Mais cela ne signifie pas qu’elles ont été inexistantes.
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4

De Grandsaigne, Jean. "La politique extérieure du Brésil en Afrique noire : essai de synthèse." Tiers-Monde 30, no. 117 (1989): 203–13. http://dx.doi.org/10.3406/tiers.1989.3829.

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5

Adamolekun, Ladipo. "Le leadership politique en Afrique noire: les nains apres les géants." International Political Science Review 9, no. 2 (1988): 159. http://dx.doi.org/10.1177/019251218800900207.

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6

Arnoldi, Mary Jo, and Bogumil Jewsiewicki. "Art et politique en Afrique Noire/Art and Politics in Black Africa." Canadian Journal of African Studies / Revue Canadienne des Études Africaines 25, no. 3 (1991): 505. http://dx.doi.org/10.2307/485999.

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7

Simbagoye, Athanase, and Aïssatou Sow-Barry. "Bilinguisme scolaire dans l’enseignement du français en Afrique noire francophone : les cas du Burundi et de la Guinée." Articles 23, no. 3 (2007): 665–82. http://dx.doi.org/10.7202/031956ar.

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Abstract:
Résumé Cet article traite de la situation du français et de son enseignement au Burundi et en Guinée, deux pays de l'Afrique noire francophone ayant un passé colonial et une politique linguistique différents. L'éducation en langue française s'y adresse à une petite minorité de la population, celle que peut recevoir le système scolaire de ces Etats économiquement pauvres. L'analyse des données officielles concernant l'enseignement du français, langue étrangère et langue d'enseignement, montre qu'en Afrique noire francophone l'enseignement du français est confronté aux difficultés liées au « bilinguisme scolaire », à la rareté des ressources matérielles, au manque de formation des enseignants, à des situations pédagogiques variées et aux réalités sociolinguistiques de ces pays.
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8

Laburthe-Tolra, Philippe. "ADLER, Alfred, 2006, Roi sorcier, mère sorcière - Parenté, politique et sorcellerie en Afrique noire." Journal des Africanistes, no. 76-1 (September 1, 2006): 252–53. http://dx.doi.org/10.4000/africanistes.210.

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9

Vidal, Jean-Michel. "Perspectives anthropologiques : images, tradition et cinéma en Afrique noire au sud du Sahara." Cinémas 11, no. 1 (2007): 97–112. http://dx.doi.org/10.7202/024836ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Il existe dans les cultures africaines au sud du Sahara (mais aussi dans de nombreuses autres cultures de par le monde) une adhésion très forte aux images, même et surtout si elles transforment la ou les réalités auxquelles elles prétendent ressembler. Cet article part du principe que les images sont toujours codées culturellement, à la fois par ceux qui les font naître, par ceux qui les véhiculent et par ceux qui les reçoivent. Le cinéma africain, qui désormais inclut des réalisatrices, permet au public africain, inconsciemment ou pas, de négocier avec son environnement culturel, matériel et politique en perpétuelle mouvance.
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10

Gu-Konu, Emmanuel Y. "Tradition et modernité. La « Modernisation » agricole face à la mutation rurale en Afrique Noire, l'exemple du Togo." L'information géographique 67, no. 1 (2003): 116–23. http://dx.doi.org/10.3406/ingeo.2003.2861.

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Sindjoun, Luc. "Dynamiques de Civilisation de l´Etat et de Production du Politique Baroque en Afrique Noire." Verfassung in Recht und Übersee 27, no. 2 (1994): 191–230. http://dx.doi.org/10.5771/0506-7286-1994-2-191.

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12

Lhoste, Philippe. "La traction animale en Afrique subsaharienne : histoire et nouveaux enjeux." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (2004): 125. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9883.

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Abstract:
L’utilisation de l’énergie animale est une technologie très ancienne dans le monde. Malgré les énormes mutations technologiques du siècle passé, en agriculture comme dans les autres domaines économiques, son utilisation reste encore très importante dans de nombreuses sociétés agraires de ce début de XXIe siècle. La situation actuelle de cette technique est d’ailleurs très diverse : l’utilisation des animaux pour leur énergie dans les systèmes de production agricoles est en effet pratiquement abandonnée dans les pays industrialisés, en cours de remplacement dans nombre de pays émergents et tout à fait d’actualité dans certains pays en développement. En Afrique, une grande partie de l’énergie agricole est encore manuelle (énergie humaine), ce qui laisse une grande marge de progrès pour l’utilisation de l’énergie animale ; cela induit pour la recherche et le développement de nouveaux enjeux. La libéralisation des filières et le désengagement des Etats constituent des facteurs forts d’évolution du contexte économique, social et politique des pays concernés ; cela se traduit notamment par une demande renouvelée de la part d’acteurs qui se diversifient. Il faut donc tenter simultanément : i) de répondre aux besoins nouveaux des agriculteurs et autres acteurs concernés ; ii) de prendre en compte les contraintes économiques des exploitations et des filières de production ; iii) de contribuer à la durabilité et à l’augmentation de rentabilité de l’activité agricole ; et iv) d’appuyer l’offre locale des services émergents (artisans, crédits, soins vétérinaires aux animaux, conseil, etc.).
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Martin, Denis. "Par dela le Boubou et la Cravate: Pour une Sociologie de L'innovation politique en Afrique Noire." Canadian Journal of African Studies / Revue Canadienne des Études Africaines 20, no. 1 (1986): 4. http://dx.doi.org/10.2307/484693.

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Martin, Denis. "Par dela le Boubou et la Cravate: Pour une Sociologie de l'innovation politique en Afrique Noire." Canadian Journal of African Studies / Revue canadienne des études africaines 20, no. 1 (1986): 4–35. http://dx.doi.org/10.1080/00083968.1986.10804142.

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Gosselin, G. "La politique française de l'éducation et la formation des élites politiques en Afrique Noire (1940-1960)." Res Publica 11, no. 4 (2021): 675–700. http://dx.doi.org/10.21825/rp.v11i4.19806.

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Owoundi, Fouda. "Accès au crédit bancaire, développement du système informel et mobilisation de l’épargne en Afrique." Articles 68, no. 4 (2009): 665–96. http://dx.doi.org/10.7202/602090ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ La compréhension du développement du système informel d’épargne et de prêts constitue pour l’auteur un préalable à toute politique de mobilisation de l’épargne informelle par les institutions officielles dans les pays d’Afrique noire. L’article montre que c’est essentiellement l’existence de nombreuses barrières à l’accès au crédit bancaire à un moment où les populations en ont grand besoin qui, en marginalisant certains agents économiques, les pousserait à innover et à s’organiser par eux-mêmes. La défaillance et l’inadaptation concomitantes des structures officielles de collecte de l’épargne encourageraient en quelque sorte ces agents en laissant entre leurs mains de la monnaie grâce à laquelle leur organisation se développe librement. Cette organisation consistera à créer et à offrir un système avec une liaison très forte entre incitation ou contrainte à l’épargne et possibilité ou certitude d’obtenir automatiquement un prêt. L’auteur pense que le système informel constitue un système de transition devant déboucher sur des systèmes financiers homogènes ayant leur visage propre. Un soutien dont les moyens possibles sont préconisés faciliterait une telle évolution.
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17

Lavigne Delville, Philippe, and Justine Robin. "Aménagement de bas-fonds, politique de l’aménageur et recompositions foncières. Le cas de Lofing au Burkina Faso." Cahiers Agricultures 28 (2019): 18. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019018.

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Abstract:
L’aménagement des bas-fonds et des petites vallées inondables peut permettre d’accroître la production agricole et la résilience des agricultures familiales en Afrique soudanienne. Mais les opportunités économiques que ces espaces représentent ne peuvent être saisies que par les acteurs ayant accès à une parcelle en leur sein, ce qui pose la question de la politique de l’aménageur en termes de redistribution des parcelles. Or, la prise en compte des questions foncières lors des projets d’aménagement demeure très inégale. À partir du cas d’un aménagement de bas-fond au sud du Burkina Faso, cet article montre comment le devenir des droits existants sur la zone à aménager et les règles d’accès aux nouvelles parcelles déterminent la distribution des gains et des pertes entre les exploitations, et comment les pratiques des intervenants peuvent créer ou réveiller des conflits ou des tensions, en particulier par rapport à la légitimité des règles de redistribution foncière.
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Triaud, Jean-Louis. "Le renversement du souverain injuste. Un débat sur les fondements de la légitimité islamique en Afrique noire au XIXe siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 40, no. 3 (1985): 509–19. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1985.283180.

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Abstract:
Le XIXe siècle, en Afrique de l‘Ouest soudano-sahélienne, est caractérisé par des guerres idéologiques de grande ampleur, plus connues sous le nom de Jihād. Ces guerres ont donné lieu à une intense production littéraire, polémique et justificative, qui témoigne notamment du développement d‘une classe de clercs dans toutes ces sociétés, et de l‘aspiration d‘au moins une partie de ces clercs à la conquête du pouvoir politique. Ces Jihād sont, certes, dirigés contre le paganisme, mais ils visent au premier chef un certain nombre de pouvoirs établis qui pratiquent l‘Islam depuis plusieurs siècles, mais s‘accommodent en même temps de coutumes et d‘usages anté-islamiques et vivent en bonne intelligence avec les non-musulmans. C‘est ce que les tenants des Jihād dénoncent sous le nom de ikhtilât (« mélange », c‘est-à-dire mélange avec le paganisme).Ces Jihād représentent donc plus des mouvements de purification et de réforme de l‘Islam que des entreprises de conquête systématique en territoire infidèle.
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19

Mulago, Jean-Pierre. "Les mourides d’Ahmadou Bamba." Dossier 61, no. 2 (2005): 291–303. http://dx.doi.org/10.7202/011819ar.

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Abstract:
Certains chercheurs occidentaux et musulmans remettent en question la légitimité du mouridisme, cette tradition islamique lancée par Cheikh Ahmadou Bamba au Sénégal au tournant du xixe siècle. Par la théorie de la réception développée par Robert Jauss pour la littérature, le présent article formule l’hypothèse que le mouridisme en tant que réception de l’islam en Afrique noire est aussi valable que toute autre tradition islamique qui s’est développée depuis la mort du prophète Muhammad en 632 de notre ère. Grâce au charisme et au génie d’Ahmadou Bamba, l’islam est devenu la religion populaire qu’il était appelé à être parmi les populations noires d’Afrique. Se basant sur le potentiel idéologique de l’islam, A. Bamba a réalisé l’émancipation culturelle, religieuse, politique et économique du peuple wolof et, par extension, de tous les Sénégalais, qui sont fiers de sa contribution à la lutte pour l’indépendance de leur pays. La richesse de l’enseignement et de l’action de Cheikh Ahmadou Bamba est encore à découvrir par quiconque est intéressé par la recherche des moyens pour développer le continent africain.
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Moniot, Henri. "Marc Le Pape. L’énergie sociale à Abidjan. Économie politique de la ville en Afrique noire, 1930-1995. Paris, Karthala, « Les Afriques », 1997, 166 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 58, no. 5 (2003): 1194–95. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900018497.

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Muller, Jean-Claude. "Alfred Adler, Roi sorcier, mère sorcière. Parenté, politique et sorcellerie en Afrique noire. Structures et fêlures. Paris, Éditions du Félin, collection « Les marches du temps », 2006, 254 p., bibliogr." Anthropologie et Sociétés 30, no. 1 (2006): 263. http://dx.doi.org/10.7202/013852ar.

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BERNAULT, FLORENCE. "COLONIAL AND POSTCOLONIAL ABIDJAN L'énergie sociale à Abidjan: Economie politique de la ville en Afrique noire, 1930–1995. Par MARC LE PAPE. Paris: Editions Karthala, 1997. Pp. 164. FF 100 (ISBN 2-86537-766-0)." Journal of African History 40, no. 2 (1999): 297–350. http://dx.doi.org/10.1017/s0021853799497476.

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Ellis, Stephen. "Dialoguer avec le léopard? Pratiques, savoirs et actes du peuple face au politique en Afrique noire contemporaine. Sous la direction de B. Jewsiewicki et H. Moniot. Paris: L'Harmattan; Québec: Editions SAFI, 1988. Pp. 439. No price given." Journal of African History 32, no. 3 (1991): 540–41. http://dx.doi.org/10.1017/s0021853700031789.

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Shipton, Parker. "Debts and trespasses: land, mortgages, and the ancestors in western Kenya." Africa 62, no. 3 (1992): 357–88. http://dx.doi.org/10.2307/1159748.

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Abstract:
AbstractAgricultural programme planners have commonly assumed that, to adopt new crops and inputs, small-scale farmers need financial loans, and that private land titles help them to borrow by providing a form of collateral for mortgages. The experience of the over 2 million Luo people and others in Kenya shows how inappropriate this theory can be in a tropical African context.With a land-holding system based on patriliny, the hosting of in-laws, and other principles, Luo tend to live among kin. They continue to justify land claims largely by labour, by the presence of ancestral graves, and by the group membership these represent. These patterns persist despite individual titling by the government since the 1950s. Financial institutions trying to foreclose on defaulters, and buyers trying then to move on to those lands, face stiff social a~hd political resistance, sometimes violent. The government land register obsolesces, and double-dealing proliferates. The mortgage system breaks down.Other problems in exogenous finance are legion. Credit means debt. It also means patronage, at international, national, or local levels. Neither public nor private financial institutions have overcome the great cultural, political, or pragmatic difficulties of lending to small farmers for staple food cropping or most other farm activities. These people have important debts and obligations of their own already, some quite subtle and some long-term. The promise of more loans, the most commonly cited justification for freehold tenure, proves largely illusory in western Kenya, as in many other rural parts of tropical Africa. Aid strategies based on saving and investment, and on non-financial intervention, hold more promise.RésuméCeux qui ont établi la planification agricole ont assumé de facon générate que, pour adopter les nouvelles cultures et ressources, les fermiers à petite échelle ont besoin de prêts financiers, et que le titre de propriétaire leur permet d'emprunter en constituant une sorte d'engagement pour une hypothéque. L'exemple du peuple Luo de plus de deux millions et des autres au Kenya, montre que cette théorie n'est pas due tout appropriee dans le contexte d'une Afrique tropicale.En raison d'un systeme foncier basé sue l'héritage père-fils, le recueillement des belles-families, et d'autres principes, les Luo ont tendance à vivre en communaute familiale. Us continuent à justifier leurs demandes de terres essentiellement par leur travail effectué, par la présence des tombes ancestrales, et par l'appartenance au groupe que celles-ci représentent. Ces modèles persistent, même depuis que le gouvemement a attribué des titres de propriété individuels à partir des années 1950. Les institutions financières qui tentent de saisir les débiteurs, et les acheteurs qui essaient de prendre possession de ces terres, se heurtent à une résistance ferme à la fois sociale et politique, et parfois même violente. Le registre des terres du gouvemement tombe en désuetude, et le procédé du double-jeu prolifère. Le système de l'emprunt s'effondre.Les autres problèmes en finance exogène sont multiples. Le credit est un signe de dette. II signifie aussi le patronage, aux niveaux international, national, ou local. Aucunes institutions financières publiques ou privées n'ont pu surmonter les grandes difficultés culturelles, politiques ou pragmatiques pour prêter à de petits fermiers pour la production alimentaire de base ou la plupart des autres activités de la ferme. Ces gens ont déjà leurs propres dettes de reconnaissance, à plus ou moins long terme. La promesse d'emprunts supplémentaires, ce qui est le plus regulièrement utilisé pour justifier la propriété fonciére libre, se revèle être fortement illusoire dans le Kenya de l'ouest, comme dans beaucoup d'autres régions de l'Afrique tropicale. Les stratégies d'aides basées sur l'épargne et l'investissement, ainsi que sur des interventions non financieres donnent plus d'espérances.
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"Roi sorcier, mère sorcière. Parenté, politique et sorcellerie en Afrique noire." Archives de sciences sociales des religions, no. 136 (December 1, 2006). http://dx.doi.org/10.4000/assr.3833.

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Sobze, Serge François. "L’harmonisation Des Processus D’intégration En Afrique Noire Francophone." Uniform Law Review, July 1, 2021. http://dx.doi.org/10.1093/ulr/unab009.

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Abstract:
Abstract La construction d’une Afrique « politiquement unie » ! Tel est l’un des axes majeurs du projet d’intégration de l’Union africaine illustré dans son Agenda 2063. L’Afrique, par cette option, situe l’intégration politique au premier plan de ses objectifs et domaines prioritaires pour les dix premières années de son agenda. En revanche, elle ne peut y parvenir qu’à travers un partage des expériences qui rend compte de la symbiose qui existe entre les différents processus d’intégration et qui s’inspire soit de l’idée du foisonnement ou de la coexistence des organisations régionales d’intégration, soit de celle d’harmonisation ou de coordination des politiques nationales qui se dégagent des différents traités, que ce soit celui révisé de la CEMAC ou celui d’Abuja établissant la Communauté économique africaine. La présente étude entend expérimenter cette dynamique de convergence des schémas d’intégration régionale dans l’optique de mutualiser les intérêts pour une intégration collective et complète. Ainsi suggère-t-elle aux organisations régionales et sous-régionales l’option d’une approche prudente dans l’ébauche des politiques sanitaires d’intégration communes à l’effet d’affronter l’insécurité sanitaire actuelle occasionnée par la Covid-19. De ce fait, à travers une méthode juridique et une technique comparative des modèles d’intégration, l’étude interroge sur l’harmonisation des processus comme gage de formation de l’intégration régionale africaine. Il s’agit d’un procédé fédératif ayant pour finalité la construction d’un modèle africain d’intégration et qui paraît mieux adapté aux réalités endogènes résolument tournées vers la pluralité que vers l’unité du droit.
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MONEUSE, Steve, Jean-Pierre GUÉRET, Julien SUDRAUD, Victor TURPAUD-FIZZALA, and Frédéric ROBIN. "Tendance et répartition des limicoles nicheurs du Marais poitevin. Bilan des deux enquêtes 2005-2006 et 2015-2016." Naturae, no. 5 (July 22, 2020). http://dx.doi.org/10.5852/naturae2020a5.

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Abstract:
Le Marais poitevin est l’une des plus grandes zones humides de France après la Camargue. Connu à l’échelle internationale pour l’accueil des oiseaux d’eau en migration et en hivernage, le Marais poitevin est aussi un site clé à l’échelle nationale pour la reproduction des limicoles. Depuis les années cinquante, le paysage du Marais poitevin a fortement évolué, plus de 47 % de la surface de prairies a été transformée en cultures céréalières. Cette étude fait le bilan des deux dernières enquêtes décennales sur la reproduction de huit limicoles du Marais poitevin 2005-2006 et 2015-2016. En dix ans, les effectifs nicheurs sont à la baisse pour le Vanneau huppé Vanellus vanellus (Linnaeus, 1758) (–9 %), le Chevalier gambette Tringa totanus (Linnaeus, 1758) (–30 %) et la Barge à queue noire Limosa limosa (Linnaeus, 1758) (–45 %). La création de plans d’eau associée aux réfections des digues suite à la tempête Xynthia (2010) a consolidé et favorisé les populations d’Avocette élégante Recurvirostra avosetta Linnaeus, 1758 (+89 %) et dans une moindre mesure celles d’Échasse blanche Himantopus himantopus (Linnaeus, 1758) (+10 %). L’analyse de l’influence des mesures agro-environnementales sur le territoire semble signaler une faible efficacité relative du premier et deuxième niveau pour l’accueil de la nidification d’une partie des espèces de limicoles nicheurs contrairement aux niveaux les plus contraignants, les plus environnementaux, incluant notamment le paramètre « maintien des niveaux d’eau au printemps ». Il est urgent pour l’avenir des limicoles reproducteurs du Marais poitevin que des mesures fortes soient instaurées par la mise en place d’une politique agricole « zone humide » volontaire, visant à maintenir et augmenter fortement les surfaces de prairies avec des niveaux d’eaux plus élevés au printemps.
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Awesso, Atiyihwè. "Le politique par le bas en Afrique noire : Contribution à une problématique de la démocratie, J.‑F. Bayart, A. Mbembe, C. Toulabor. . Paris, Karthala, 1992 ­Collection "Les Afriques"‑ 268 p." Bulletin de l’APAD, no. 5 (June 1, 1993). http://dx.doi.org/10.4000/apad.3503.

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ESTELMANN, Frank. "Obsessed with Politics : Positions and interventions in Narratives of Travels in Black Africa by André Gide, Albert Londres and Michel Leiris." Viatica, no. 7 (March 1, 2020). http://dx.doi.org/10.52497/viatica1360.

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Abstract:
The three authors and travelers studied in this paper (Albert Londres, André Gide, Michel Leiris) speak out against colonialism. They are critical of its effects in the context of late European colonial rule in black Africa during the late 1920s and early 1930s. For various reasons however, ranging from institutional aspects to personal sensibilities, it was undesirable to interfere in political debates. Hence, the reluctance to subscribe to the role of early intellectuals and public watchmen. They justified their outspokenness with their personal experience as travelers and the urgency of the matter they discussed. It can be shown that the literary forms that resulted from this situation (grand reportage, literary travel log, ethnographic journal) modernized the genre of travel writing in a critical moment of its evolution.
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Guedj, Pauline. "Afrocentrisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.046.

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Abstract:
Bien que souvent non revendiqué par les auteurs que l’on considère comme ses tenants (Molefi Asante 1987, Maulana Karenga 2002, John Henrik Clarke 1994, Marimba Ani 1994, Frances Cress Welsing 1991, Théophile Obenga 2001, qui lui préfèrent les termes afrocentricité, africologie ou kawaida), le terme afrocentrisme est utilisé pour désigner un courant d’idées présent dans les cercles académiques nord-américains, africains et européens, depuis la deuxième moitié du vingtième siècle. Académique, l’afrocentrisme est actuellement l’objet d’un important processus de transnationalisation et entretient des relations précises et continues avec des pratiques sociales, artistiques, religieuses et/ou politiques. Il semble que le mot « afrocentrique » soit apparu pour la première fois en 1962 sous la plume du sociologue afro-américain W.E.B. Du Bois. Invité par Kwame Nkrumah à Accra au Ghana dans le but d’y rédiger une encyclopédie sur les populations noires, Du Bois insistait, dans un document non publié, sur son intention d’éditer un volume « volontairement Afro-Centrique, mais prenant en compte l’impact du monde extérieur sur l’Afrique et l’impact de l’Afrique sur le monde extérieur » (in Moses, 1998 : 2). Du Bois, grand penseur du panafricanisme, voyait donc dans son projet un moyen de donner la parole aux peuples d’Afrique, d’en faire des acteurs de leur propre histoire au moment même où ceux-ci entamaient la construction nationale de leurs États depuis peu indépendants. Lié chez Du Bois à un projet scientifique et politique, la tendance afrocentrique connaîtra ses heures de gloire à partir de la fin des années 1960 lorsqu’elle devint la marque de fabrique d’une école de pensée comptant quelques représentants au sein des cercles académiques américains. En réalité, l’histoire de la pensée afrocentrique aux États-Unis est indissociable de la création de départements d’études dites ethniques dans les universités américaines, départements nés en pleine ère du Black Power, lorsqu’une jeunesse noire radicalisée se battait pour l’intégration de son expérience au sein des cursus universitaires. Ces départements d’études African-American, Black ou Africana se donnaient pour but de relayer la voix des opprimés et d’inclure l’histoire afro-américaine dans le récit scientifique de l’histoire états-unienne. Parmi les manifestes afrocentriques de l’époque, notons la création de l’African Heritage Studies Association en 1969 née d’une réaction aux postures idéologiques de l’African Studies Association. Orchestrée par John Henrik Clarke (1994), l’organisation rassemblait des intellectuels et des militants africains, entendus ici comme originaires du continent et de ses diasporas, se battant pour la mise en place d’une étude politique de l’Afrique, arme de libération, cherchant à intervenir dans la fondation d’un panafricanisme scientifique et afrocentré. A partir des années 1980, l’afrocentrisme académique entra dans une nouvelle phase de son développement avec les publications de Molefi Asante. Dans la lignée de Du Bois, celui-ci tendait à définir l’afrocentrisme, ou plutôt l’afrocentricité, comme une théorie cherchant à remettre l’Afrique au cœur de l’histoire de l’humanité. Toutefois, ses principaux écrits, The Afrocentric Idea (1987), Afrocentricity (1988), Kemet, Afrocentricity and Knowledge (1990), associèrent à l’afrocentrique duboisien tout un appareil conceptuel et idéologique, grandement hérité des écrits de l’historien sénégalais Cheikh Anta Diop (1959). et de militants du nationalisme noir classique tels Edward Blyden et Alexander Crummel. Dès 1990, la pensée d’Asante se déploya autour d’une série de points précis, déjà mis en avant par le politiste Stephen Howe (1998) : 1. L’humanité s’est d’abord développée en Afrique avant de se répandre sur la planète. Les Africains entretiendraient avec les autres humains un rapport de primordialité chronologique et ce particulièrement avec les Européens, jeunes dans l’histoire de l’humanité. 2. La première civilisation mondiale est celle de l’Égypte ou Kemet. L’étude des phénotypes égyptiens tels qu’ils sont visibles sur les vestiges archéologiques apporterait la preuve de la négritude de cette population. 3. Le rayonnement de la civilisation égyptienne s’est étendu sur la totalité du Continent noir. Toutes les populations africaines sont culturellement liées à la civilisation et aux mœurs de l’Égypte antique et la linguistique en constituerait une preuve évidente. 4. La culture égyptienne se serait également diffusée au Nord, jusqu’à constituer la source d’inspiration première des civilisations qui apparurent plus tardivement en Grèce puis partout en Europe. 5. L’ensemble des traditions africaines constitue autant de manifestations d’une culture unique. Depuis son foyer égyptien, la culture africaine, au singulier, s’est diffusée pour s’immerger dans la totalité du continent et dans la diaspora des Amériques. Au début des années 2000, l’afrocentrisme académique s’est trouvé au cœur de vifs débats dans les espaces anglophones et francophones. Aux États-Unis, c’est la publication de l’ouvrage de Mary Lefkowitz Not Out of Africa (1993) qui rendit publiques les nombreuses tensions entre afrocentristes et anti-afrocentristes. En France, la discussion s’est également concentrée autour de la parution d’un ouvrage dirigé par François-Xavier Fauvelle-Aymar, Jean-Pierre Chrétien et Claude-Hélène Perrot (2000). Le texte, provocateur, se donnait pour but de déconstruire des théories afrocentriques qualifiées de naïves, « fausses » et dont « le succès parmi les Américains noirs peut être attribué au fait que, à l’heure actuelle, la pensée critique n’est pas en grande estime dans la communauté noire aux États-Unis » (2000 : 70-71). Le livre fut accueilli très froidement dans les milieux qu’il visait. En 2001, l’intellectuel congolais Théophile Obenga, rétorqua avec la publication d’un nouvel ouvrage Le sens de la lutte contre l’africanisme eurocentriste. Manifeste d’un combat « contre l’africanisme raciste, ancien ou moderne, colonial ou post-colonial, qui ne voit pas autre chose que la domination des peuples ‘exotiques’, ‘primitifs’, et ‘sous-développés’. » (2001 : 7), le texte d’Obenga multipliait, de son côté, les attaques personnelles et violentes. Aujourd’hui, il semble que l’appréhension des phénomènes afrocentriques ne puisse gagner en profondeur que si elle évite les écueils polémiques. Une telle approche supposerait alors de considérer l’afrocentrisme comme un objet de recherche construit historiquement, sociologiquement et anthropologiquement. Il s’agirait alors à la fois de le replacer dans le contexte historique de sa création et de s’intéresser à ses effets concrets dans les discours et les pratiques sociales populaires en Afrique, dans les Amériques et en Europe. En effet, depuis une vingtaine d’années, le terme et l’idéologie afrocentriques n’apparaissent plus seulement dans des débats des universitaires mais aussi dans une série d’usages sociaux, culturels et artistiques de populations qui les conçoivent comme un outil d'affirmation identitaire. Ces communautés et ces individus s’en saisissent, leur donnent une définition propre qui émane de leur environnement social, culturel et géographique particuliers, les utilisent comme fondement de nouvelles pratiques, de nouvelles élaborations du politique et de revendications identitaires. Ainsi, l’afrocentrisme se retrouve dans les pratiques religieuses d’Afro-Américains des États-Unis à la recherche de leurs racines ancestrales (Capone, 2005 ; Guedj, 2009), dans les textes des rappeurs de Trinidad ou du Gabon (Aterianus-Owanga, 2013) ainsi que dans les œuvres et les propos d’artistes aussi variés que la plasticienne Kara Walker et le saxophoniste Steve Coleman. Afrocentrismes populaires, a priori dissociés des milieux académiques, ces pratiques ne sont pourtant pas étrangères aux théories qui animent les spécialistes. En effet, nombreux sont les religieux qui citent les livres de Cheikh Anta Diop (1959) ou Molefi Asante (1987), les artistes qui revendiquent comme sources d'inspiration les vidéos postées sur youtube des discours de Leonard Jeffries, John Henrik Clarke ou Maulana Karenga. Il semble alors que c’est précisément dans cette analyse des pratiques et discours afrocentriques entre champs académique, politique, religieux et artistique que l’anthropologie peut jouer un rôle décisif. Il s’agirait alors pour les chercheurs de mettre en place des méthodologies permettant non seulement d’analyser les logiques de circulation des représentations de l’Afrique entre différentes catégories sociales mais aussi d’étudier la perméabilité des savoirs académiques et leurs influences en dehors des universités.
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Singleton, Michael. "Culte des ancêtres." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.092.

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Abstract:
Les plus observateurs de la première génération de missionnaires, de militaires et de marchands européens à avoir sillonné l’Afrique des villages avaient souvent remarqué qu’à proximité de la maisonnée tôt le matin leur vénérable hôte versait dans un tesson de canari, parfois logé à l’intérieur d’un modeste édicule, un peu de bière ou y laissait un morceau de viande tout en s’adressant respectueusement à un interlocuteur invisible. La plupart de ces ethnographes amateurs de la première heure ont automatiquement conclu qu’il s’agissait d’un rite d’offrande sacrificielle accompli par un prêtre sur l’autel d’un petit temple où étaient localisés des esprits d’ancêtres (qu’on distinguait des purs esprits ancestraux). A leurs yeux judéo-chrétiens et gréco-latins, ce culte répondait à une religiosité primitive axée autour de la croyance dans la survie (immatérielle) des âmes (immortelles) qui, implorées en prière par les vivants, pouvaient, grâce à Dieu, venir en aide aux leurs. The medium is the message En inventoriant et analysant ainsi le phénomène en des termes sacrés on ne pouvait pas tomber plus mal ou loin d’une plaque phénoménologique qu’en l’absence in situ de la dichotomie occidentale entre le naturel et le surnaturel, on ne saurait même pas décrire comme « profane ». Emportés par des préjugés ethnocentriques peu problématisés, même des anthropologues occidentaux ou occidentalisés (mais y en a-t-il d’autres ?), ont désigné comme « le culte religieux des esprits ancestraux » une philosophie et pratique indigènes qui, au ras des pâquerettes phénoménologiques, ne représentaient que l’expression conceptuelle et cérémonielle des rapports intergénérationnels tels que vécus dans un certain mode historique de (re)production agricole. Préprogrammés par leur héritage chrétien, même s’ils n’y croyaient plus trop, les premiers observateurs occidentaux de la scène africaine se sont sentis obligés d’y localiser une sphère du sacré et du religieux bien distincte d’autres domaines clôturés par leur culture d’origine dont, entre autres, l’économique, le social ou le politique. Je parle des seuls Européens à l’affut savant et non sectaire des traits univoques d’une religiosité universelle qu’ils estimaient relever d’une nature religieuse censée être commune à tous les hommes. Car il faut passer sous le silence qu’ils méritent les Occidentaux qui, en laïques rabiques ou croyants fondamentalistes traitaient ce qu’ils voyaient de stupidités sauvages voire de superstitions sataniques. Néanmoins, faisons écho du meilleur des ethnographes ecclésiastiques qui ont cru bon de voir dans le phénomène des relents soit d’une Révélation Primitive (Uroffenbarung) soit des jalons vers la vraie Foi. Car en filigrane dans le mânisme (un terme savant renvoyant aux mânes des foyers romains) ils pensaient pouvoir lire la croyance en le monothéisme et en l’immortalité individuelle ainsi que le pendant de l’intercession médiatrice entre les Saints voire des Ames du Purgatoire et Dieu – autant de dogmes du XIXe siècle auxquels désormais peu de Chrétiens critiques souscrivent et qui, de toute évidence ethnographique n’avaient aucun équivalent indigène. L’anthropologie n’est rien si ce n’est une topologie : à chaque lieu (topos) sa logique et son langage. Or, d’un point de vue topographique, le lieu du phénomène qui nous préoccupe n’est ni religieux ni théologique dans le sens occidental de ces termes, mais tout simplement et fondamentalement gérontologique (ce qui ne veut pas dire « gériatrique » !). En outre, son langage et sa logique relèvent foncièrement de facteurs chronologiques. A partir des années 1950, je me suis retrouvé en Afrique venant du premier Monde à subir les conséquences sociétales d’un renversement radical de vapeur chronologique. Depuis l’avènement de la Modernité occidentale les acquis d’un Passé censé absolument parfait avaient perdu leur portée paradigmatique pour être remplacés par l’espoir d’inédits à venir – porté par les résultats prometteurs d’une croissance exponentielle de la maitrise technoscientifique des choses. Au Nord les jeunes prenant toujours davantage de place et de pouvoir, les vieillissants deviennent vite redondants et les vieux non seulement subissent une crise d’identité mais font problème sociétal. C’est dire que dans le premier village africain où en 1969 je me suis trouvé en « prêtre paysan » chez les WaKonongo de la Tanzanie profonde j’avais d’abord eu mal à encaisser la déférence obséquieuse des jeunes et des femmes à l’égard de ce qui me paraissait la prépotence prétentieuse des vieux. Les aînés non seulement occupaient le devant de la scène mais se mettaient en avant. Toujours écoutés avec respect et jamais ouvertement contredits lors des palabres villageois, ils étaient aussi les premiers et les mieux servis lors des repas et des beuveries. Un exemple parmi mille : en haranguant les jeunes mariés lors de leurs noces il n’était jamais question de leur bonheur mais de leurs devoirs à l’égard de leurs vieux parents. Mais j’allais vite me rendre compte que sans le savoir-faire matériel, le bon sens moral et la sagesse « métaphysique » des aînés, nous les jeunes et les femmes de notre village vaguement socialiste (ujamaa) nous ne serions pas en sortis vivants. Les vieux savaient où se trouvaient les bonnes terres et où se terrait le gibier ; ils avaient vécu les joies et les peines de la vie lignagère (des naissances et des funérailles, des bonnes et des mauvaises récoltes, des périodes paisibles mais aussi des événements stressants) et, sur le point de (re)partir au village ancestral tout proche (de rejoindre le Ciel pour y contempler Dieu pour l’Eternité il n’avait jamais été question !) ils étaient bien placés pour négocier un bon prix pour l’usufruit des ressources vitales (la pluie et le gibier, la fertilité des champs et la fécondité des femmes) avec leurs nus propriétaires ancestraux. En un mot : plus on vieillit dans ce genre de lieu villageois, plus grandit son utilité publique. Si de gérontocratie il s’agit c’est à base d’un rapport d’autorité reconnu volontiers comme réciproquement rentable puisque dans l’intérêt darwinien de la survie collective et aucunement pour euphémiser une relation de pouvoir injustement aliénant. La dichotomie entre dominant et dominé(e) est l’exception à la règle d’une vie humaine normalement faite d’asymétries non seulement acceptées mais acceptables aux intéressé(e)s. Les WaKonongo ne rendaient pas un culte à leurs ancêtres, ils survivaient en fonction d’un Passé (personnifié ou « fait personne » dans les ainés et les aïeux) qui avait fait ses preuves. Pour être on ne saurait plus clair : entre offrir respectueusement les premières calebasses de bière aux seniors présents à une fête pour qu’ils ne rouspètent pas et verser quelques gouttes du même breuvage dans un tesson pour amadouer un ancêtre mal luné et fauteur de troubles et qu’on a fait revenir du village ancestral pour l’avoir à portée de main, n’existe qu’une différence de degré formel et aucunement de nature fondamentale. Dans les deux cas il s’agit d’un seul et même rapport intergénérationnel s’exprimant de manière quelque peu cérémonieuse par des gestes de simple politesse conventionnelle et aucunement d’une relation qui de purement profane se transformerait en un rite religieux et profondément sacré. Pour un topologue, le non-lieu est tout aussi éloquent que le lieu. Dans leurs modestes bandes, les Pygmées vivent entièrement dans le présent et dans l’intergénérationnel acceptent tout au plus de profiter des compétences effectives d’un des leurs. Il ne faut pas s’étonner qu’on n’ait trouvé chez eux la moindre trace d’un quelconque « culte des ancêtres ». Cultivant sur brûlis, allant toujours de l’avant de clairière abandonnée en clairière défrichée les WaKonongo, voyageant légers en d’authentiques nomades « oubliaient » leurs morts derrière eux là où des villageois sédentaires (à commencer par les premiers de l’Anatolie) les avaient toujours lourdement à demeure (ensevelis parfois dans le sous-sol des maisons). Le passage d’un lieu à un lieu tout autre parle aussi. Quand le savoir commence à passer sérieusement à la génération montante celle-ci revendique sa part du pouvoir et de l’avoir monopolisés jusqu’alors par la sortante. En l’absence d’un système de sécurité sociale dépassant la solidarité intergénérationnelle du lignage cette transition transforme souvent la portée intégratrice de la gérontocratie en une structure pathogène. Aigris et inquiets par cette évolution, les vieux que j’ai connu au milieu des années 1980 dans des villages congolais, de bons et utiles « sorciers » s’étaient métamorphosés en vampires anthophages. Dans des contextes urbains des pays où l’Etat est faible et la Famille par nécessité forte, l’enracinement empirique du phénomène bien visible au point zéro du petit village d’agriculteurs sédentaires, se trouve parfois masqué par des expressions fascinantes (tels que, justement, les ancêtres superbement masqués que j’ai côtoyé chez les Yoruba du Nigeria) ou à l’occasion folkloriques – je pense aux Grecs qui vont pique-niquer d’un dimanche sur les tombes familiales ou aux vieillards que j’ai vu en Ethiopie terminant leur vie au milieu des monuments aux morts des cimetières. Mais la raison d’être du phénomène reste familial et ne relève pas (du moins pas dans sa version initiale) d’une rationalité qui serait centrée « religieusement » sur des prétendues réalités onto-théologiques qui auraient pour nom Dieu, les esprits, les âmes. Enfin, sur fond d’une description réaliste mais globale du religieux, deux schémas pourraient nous aider à bien situer l’identité intentionnelle des différents interlocuteurs ancestraux. En partant du latin ligare ou (re)lier, le religieux en tant que le fait de se retrouver bien obligé d’interagir avec des interlocuteurs autres que purement humains (selon le vécu et le conçu local de l’humain), a lieu entre l’a-religieux du non rapport (donnant-donnant) ou du rapport à sens unique (le don pur et simple) et l’irréligieux (le « Non ! » - entre autre du libéralisme contractuel - à tout rapport qui ne me rapporte pas tout). Si le gabarit des interlocuteurs aussi bien humains que supra-humains varie c’est que la taille des enjeux dont ils sont l’expression symbolique (« sacramentaires » serait mieux puisqu’une efficacité ex opere operato y est engagée) va du local au global. Quand le réel est intra-lignager (maladie d’enfants, infertilité des femmes dans le clan) la solution symbolique sera négociée avec l’un ou l’autre aïeul tenu pour responsable. Par contre, quand le signifié (sécheresse, pandémie) affecte indistinctement tous les membres de la communauté, le remède doit être trouvé auprès des personnifications plus conséquentes. Ces phénomènes faits tout simplement « personnes » (i.e. dotés du strict minimum en termes de compréhension et de volonté requis pour interagir) avaient été identifiés autrefois avec le « dieu de la pluie » ou « l’esprit de la variole » mais mal puisque les épaisseurs ethnographiques parlaient ni de religion ou de théologie ni d’opposition entre matière et esprit, corps et âme, Terre et Ciel. Une communauté villageoise est fondamentalement faite de groupes lignagers – représentés par les triangles. En cas de malheurs imprévus (en religiosité « primitive » il est rarement question de bonheur attendu !) l’aîné du clan devinera qui en est responsable (un sorcier, un ancêtre ou « dieu » - nom de code personnalisé pour la malchance inexplicable). Il prendra ensuite les dispositions s’imposent –le cas échéant relocalisant à domicile un aïeul mauvais coucheur. Leurs ancêtres n’étant pas concernés, les patriarches de lignages voisins se montreront tout au plus sympathiques. La ligne du milieu représente le pouvoir ou mieux l’autorité du conseil informel des notables. Si, en haut de la pyramide, le chef figure en pointillé c’est qu’il n’a aucun rôle proprement politique mais fonctionne comme médiateur entre les villageois et les nus propriétaires ancestraux en vue de l’usufruit collectif de leurs ressources vitales (en particulier la pluie). En invoquant ses ancêtres, il remédiera aussi à des problèmes affectant tout le monde (la sécheresse, une épidémie, des querelles claniques, menace ennemi). En partant de l’étymologie ligare ou « lier » j’entends par « être religieux » le fait de se (re)trouver obligé en commun à interagir de manière cérémonielle mais asymétrique, avec des interlocuteurs à l’identité plus qu’humain (tel que défini selon la logique locale), afin de satisfaire des intérêts réciproques et pas d’alimenter la curiosité intellectuelle, alors la spirale représente le réseau des rapports proprement religieux. Dans ce sens on peut penser que les vivants villageois se comportent « religieusement » avec les morts vivants du lignage ou de l’ensemble ethnique. Autour de la ligne médiane ont lieu les relations entre hommes, elles aussi à la limite religieuses – délimitées, à droite, par l’a-religieux de l’étranger vite devenu l’ennemi à qui on ne doit rien et qui peut tout nous prendre, et, à gauche, par l’irréligieux de l’adversaire du dedans tel que le sorcier parmi les vôtres qui vous en veut à mort. En bas, il y a le monde dit par l’Occident, animal, végétal et minéral mais qui fait partie intégrante de la religion animiste. En haut se trouve un premier cercle d’interlocuteurs religieux ceux impliqués dans des affaires claniques. Plus haut, constellant l’ultime horizon religieux, on rencontre des interlocuteurs personnifiant des enjeux globaux – la pluie, le gibier, des pandémies… Logiquement, puisqu’elle n’est pas négociable, les Africains ont localisé hors toute réciprocité religieuse, une figure des plus insaisissables – de nouveau mal décrit comme deus otiosus puisqu’elle n’a rien de théologique et n’est pas tant inoccupé que peu préoccupé par le sort humain. Trois diapositives illustrent les trois types d’interlocuteurs : 1. Des édicules pour fixer à côté de la maisonnée des ancêtres lignagers et faciliter les échanges intéressés avec eux ; 2. Un tombeau royal associé grâce à la houe cérémoniale à la pluie ; 3. Un « temple » à la croisée des chemins en brousse où siège le Seigneur de la Forêt et les Animaux.
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Toan, Trinh Quoc. "Study on The Criminal Liability of Legal Persons in Vietnamese Criminal Law and Some Countries of the Organization for the Harmonization of Business Law in Africa: Comparative Law Approach." VNU Journal of Science: Legal Studies 36, no. 1 (2020). http://dx.doi.org/10.25073/2588-1167/vnuls.4290.

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Abstract:
For a long period of time, both law makers and practitioners in Vietnam upheld the traditional theory claiming that legal persons could not be the subject of crimes and hence could not be held criminally liable. That notion started to change with the promulgation of the 2015 Criminal Code by the National Assembly stipulating corporate criminal liability. However, corporate criminal liability is still a new, complicating issue that is introduced into the Criminal Code for the first time and thus can not escape certain problems, shortcomings from the perspective of law-making activities. It thus needs more theoretical and practical research, conducting lessons learnt from other countries. This article presents a new research on a number of issues concerning corporate criminal liability from comparative law perspective in Vietnamese criminal law and other eight countries which are the members of the OHADA (Central African Republic, Togo, Cameroon, Guinea, Chad, Burkina Faso, Ivory Coast, Garbon) such as: legal persons are the subject of offences and the subject of criminal liability; scope of corporate criminal offences; elements of corporate criminal law; criminal liabilities aggregation; punishments. On the premise of comparative law research, the article draws some conclusions and proposes certain recommendations to improve the provisions on corporate criminal liabililty in the current Vietnamese criminal law.
 Keywords: Corporate criminal liability, application’s conditions, punishments, Vietnam, OHADA, 2015 Criminal Code’s Recommendations.
 References:
 [1] Trách nhiệm hình sự của pháp nhân và mô hình của nó trong Luật hình sự Việt Nam tương lai, Tạp chí Nhà nước & Pháp luật, số 5, 217, (2006) 50-62. [2] Tờ trình số 186/TTr-CP của Chính phủ gửi Quốc hội về Dự án Bộ luật hình sự (sửa đổi) ngày 27/4/2015; Trịnh Quốc Toản: Một số vấn đề về trách nhiệm hình sự của pháp nhân trong Luật hình sự của các nước theo truyền thống Common Law, Tạp chí Toà án, số 18/9-2006, tr. 29-38; Trách nhiệm hình sự của pháp nhân trong luật hình sự các nước châu Âu lục địa, Tạp chí Nhà nước & Pháp luật, số 6, 194, 2005.[3] Tờ trình số 186/TTr-CP của Chính phủ gửi Quốc hội về Dự án Bộ luật hình sự (sửa đổi) ngày 27/4/2015; Tờ trình của Bộ Tư pháp gửi Chính phủ về dự án Bộ luật hình sự (sửa đổi), tháng 1/2015.[4] Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires- viết tắt là OHADA, Hiệp định về thành lập OHADA được ký ngày 17/10/1993 tại Maurice và có hiệu lực ngày 18/9/1995. [5] D. Kounde, Un autre regarde sur la responsabilité pénale des personnes morales en droit OHADA, J. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo), 19, 4 (2017) 237-262. [6] http://codes.droit.org/CodV3/penal.pdf; Trịnh Quốc Toản, Trách nhiệm hình sự của pháp nhân trong pháp luật hình sự (sách chuyên khảo), NXB Chính trị Quốc gia-Sự thật, Hà Nội, 2011. [7] L. D. Mukatshibende, Les Gaulois, nos ancêtres? Sur la circulation et l’influence du modèle juridique Français en Afrique Noire francophone, www.ohada.com/doctrine/a, OHADA n° D- 07- 02.[8] Tờ trình số 186/TTr-CP của Chính phủ gửi Quốc hội về Dự án BLHS (sửa đổi) ngày 27/4/2015.[9] http://www.droit-afrique.com/uploads/Gabon-Code-2019-penal.pdf.[10] https://www.refworld.org/docid/3ae6b5cc0.html. [11] http://vertic.org/media/National%20Legislation/Cameroon/CM_Code_Penal_Cameroun.pdf.[12] https://www.droit-afrique.com/uploads/Tchad-Code-penal-2017.pdf.[13] https://www.ivoire-juriste.com/p/telechargement.html.[14] Xem: Nhà pháp luật Việt-Pháp, Từ điển thuật ngữ pháp luật Pháp-Việt, tr. 242.[15] http://www.vertic.org/media/National%20Legislation/Central_African_Republic/CF_Code_Penal.pdf.[16] https://www.refworld.org/docid/44a3eb9a4.html. [17] Xem: Nhà pháp luật Việt-Pháp, Từ điển thuật ngữ pháp luật Pháp-Việt, tr. 250.[18] https://www.policinglaw.info/assets/downloads/Code_pénale_du_Togo_(2015).pdf.[19] Acte uniforme révisé relatif au droit des sociétéetes comerciales et du groupement d’intérêt économique, http://www.ohada.com/actes-uniformes-revises/1299/acte-uniforme-revise-relatif-au-droit-des-societes-commerciales-et-du-groupement-d-interet-economique.html.[20] Nguyễn Ngọc Hòa (chủ biên), Bình luận khoa học Bộ Luật hình sự năm 2015, được sửa đổi, bổ sung năm 2017, NXB Tư pháp, Hà Nội, năm 2017.[21] V. Simonart, La personalité morale en droit comparé, Bruxelles, Bruylant, 1995, 256. [22] Germain Ntono Tisimi, Le devenir de la responsabilité pénale des personnes morales en droit camerounais. Des dispositions speciales vers un enoce generale?, Revue “Archives des politique criminelle”, 2011/1 n° 33 | pages 221 à 244.[23] Về các hình phạt quy định đối với pháp nhân phạm tội trong BLHS của các nước nghiên cứu, xem thêm: Điều 20 BLHS của Cộng hòa Trung Phi; Các điều từ 84 - 91 BLHS của Ghi-nê; Điều 54 BLHS của Togo; Các điều 18 (b), 25 (2), 25 (1), 19 (b) BLHS của Ca-mơ-run; Điều 85 BLHS của Sát; Các điều 212-1, 213-2, 214-1, 214-6, 214-7, 214-8, 215-1 BLHS của Buốc-ki-na Pha-xô; Điều 96 BLHS của Bờ Biển Ngà; các điều từ Điều 96 đến Điều 114 BLHS của Gabon.[24] Xem Ủy ban Thường vụ Quốc hội, Báo cáo giải trình tiếp thu, chỉnh lý dự thảo Bộ luật hình sự (sửa đổi), Tài liệu kỳ họp thứ 10 Quốc hội khóa XIII, 10/2015.[25] Xem Quyết định số 623/QĐ-TTg, ngày 14/4/2016 của Thủ tướng Chính phủ phê duyệt Chiến lược quốc gia phòng, chống tội phạm giai đoạn 2016 - 2025 và định hướng đến năm 2030. [26] Trịnh Quốc Toản, Trách nhiệm hình sự của pháp nhân trong pháp luật hình sự (sách chuyên khảo), NXB Chính trị Quốc gia-Sự thật, Hà Nội, 2011. [27] Trịnh Quốc Toản, Vấn đề trách nhiệm hình sự của pháp nhân trong điều kiện phát triển nền kinh tế thị trường ở Việt Nam hiện nay, Tạp chí Khoa học ĐHQGHN, Luật học, Tập 29, Số 1 (2013) 60-73.[28] Bạch Ngọc Du, Truy cứu trách nhiệm hình sự đối với pháp nhân thương mại phạm tội, Tạp chí Tòa án điện tử, ngày 27/5/2019,https://tapchitoaan.vn/bai-viet/phap-luat/truy-cuu-trach-nhiem-hinh-su-doi-voi-phap-nhan-thuong-mai-pham-toi.
 
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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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