Academic literature on the topic 'Politique économique – Afrique du Sud – 1994-'

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Journal articles on the topic "Politique économique – Afrique du Sud – 1994-"

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Xavier Merrien, François. "LA PROTECTION SOCIALE COMME POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT: un nouveau programme d’action international." Revista Direito das Relações Sociais e Trabalhistas 3, no. 2 (October 9, 2019): 10–35. http://dx.doi.org/10.26843/mestradodireito.v3i2.108.

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Abstract:
Au tournant du millénaire, la protection sociale est devenue une nouvelle priorité pour les pays du Sud et pour les politiques de développement. Cette élévation de la protection sociale au nombre des instruments privilégiés des politiques de développement marque un changement de paradigme fondamental par rapport aux décennies antérieures. La protection sociale a longtemps été considérée comme un instrument peu approprié pour les pays en développement. Toutefois, à la fin des années 1990, le désenchantement vis-à-vis des résultats des programmes d’ajustement économique, la crise asiatique de 1997 de même que la prise de conscience renforcée des effets négatifs de la pauvreté des nations et de la paupérisation des populations ont pour effet de modifier le paradigme dominant. La protection sociale devient un instrument privilégié pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement. La Banque mondiale élève la protection sociale au rang des instruments principaux des stratégies de réduction de la pauvreté à l’échelon international (« gestion du risque social », social risk management). Le Department for International Development du Royaume-Uni, associé à d’autres organisations, promeut un modèle axé sur les droits des pauvres. Les programmes de protection sociale élaborés dans les pays du Sud, comme les pensions sociales au Brésil et en Afrique du Sud ou les transferts conditionnels en espèces (TCE) au Mexique et au Brésil, deviennent des programmes-modèles au niveau mondial. Cet article vise à analyser l’émergence de la protection sociale dans les politiques de développement. Dans cette perspective, il analyse les différents types de programmes privilégiés par la communauté internationale en s’intéressant plus particulièrement aux programmes de TCE. En conclusion, il cherche à évaluer la pertinence relative des politiques de protection sociale pour les pays en développement.
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Padayachee, Vishnu, and Adam Habib. "Afrique du Sud : pouvoir, politique et stratégie économique dans la transition démocratique." Tiers-Monde 40, no. 159 (1999): 499–529. http://dx.doi.org/10.3406/tiers.1999.5324.

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Coquery-Vidrovitch, Catherine. "De la ville en Afrique noire." Annales. Histoire, Sciences Sociales 61, no. 5 (October 2006): 1085–119. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900039949.

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Abstract:
RésuméLe continent africain sub-saharien, pour toute une série de raisons qui continuent d’interpeller les historiens mais qu’il n’y a pas lieu de réexaminer ici, a été jusqu’à une époque récente très peu urbanisé. Avec l’urbanisation, qui s’est accélérée à partir du milieu du XXe siècle, la population des villes est seulement aujourd’hui en passe de devenir majoritaire, même si nombre d’États, pour des raisons d’ailleurs diverses, ont fait le saut depuis une vingtaine d’années au moins: comme l’Afrique du Sud en raison de l’avance industrielle des Blancs, le Gabon, le Congo ou la Mauritanie pour des raisons en grande partie minières, ou le Sénégal malgré des statistiques trompeuses, comme elles le sont toutes d’ailleurs, sans même parler des villes sud-africaines de l’apartheid, où la majorité des citadins africains n’était guère prise en compte puisqu’ils étaient clandestins. Auparavant, si les villes anciennes d’Afrique ont pu jouer un rôle fort important et parfois déterminant sur le plan politique et économique, elles ont été en général peu nombreuses et relativement peu densément peuplées. Mais cela ne signifie pas qu’elles ont été inexistantes.
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Palmieri, Joelle. "Crise, Genre et TIC: Recette pour une Schizophrénie Prononcée - L’Exemple de L’Afrique du Sud." tripleC: Communication, Capitalism & Critique. Open Access Journal for a Global Sustainable Information Society 8, no. 2 (August 28, 2010): 285–309. http://dx.doi.org/10.31269/triplec.v8i2.141.

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Abstract:
A l’heure de la crise économique mondiale, des femmes assument encore plus chaque jour, différemment selon les régions, et en particulier en Afrique du Sud, la responsabilité du rôle de re-production et de production. Elles assurent les soins de la famille au quotidien, en matière de santé, éducation, nutrition, assainissement… Cette responsabilité, invisible, si elle était mise en lumière, notamment via les TIC, défierait un universalisme dominant, notamment en faisant émerger des savoirs ordinaires, non savants. Pourtant, cette option ne semble pas encore à l’ordre du jour, bien au contraire. Les organisations de femmes nouent avec la société portée et accélérée par la communication et l’information, une relation de subordination, par fatalisme ou ignorance. Aussi, développer des formes de citoyenneté directe, en adéquation avec une définition corrigée de la démocratie, engage à interroger l’hypothèse d’une triangulaire politique, économique et informationnelle, ancrée dans l’articulation des sphères privée et publique. With the global economic crisis, women still assume the brunt of the responsibility for re-production and production,differently in different regions, and in particular in South Africa. They daily provide care for the family, including health,education, nutrition, and sanitation. This invisible responsibility, if it were brought to light, thanks, in particular, to ICT, wouldchallenge a dominant universalism, by highlighting common, every day and not scientific, knowledge. However, this optionis not yet on the horizon; quite the contrary: women's organizations, whether out of fatalism or ignorance, establish relations of subordination with the society supported by and accelerated through communication and information. Developing forms of direct citizenship, in line with a revised definition of democracy, questions the hypothesis of a political, economic andinformational triangular, which is rooted in the intersection of private and public spheres.
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Palmieri, Joelle. "Crise, Genre et TIC: Recette pour une Schizophrénie Prononcée - L’Exemple de L’Afrique du Sud." tripleC: Communication, Capitalism & Critique. Open Access Journal for a Global Sustainable Information Society 8, no. 2 (August 28, 2010): 285–309. http://dx.doi.org/10.31269/vol8iss2pp285-309.

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Abstract:
A l’heure de la crise économique mondiale, des femmes assument encore plus chaque jour, différemment selon les régions, et en particulier en Afrique du Sud, la responsabilité du rôle de re-production et de production. Elles assurent les soins de la famille au quotidien, en matière de santé, éducation, nutrition, assainissement… Cette responsabilité, invisible, si elle était mise en lumière, notamment via les TIC, défierait un universalisme dominant, notamment en faisant émerger des savoirs ordinaires, non savants. Pourtant, cette option ne semble pas encore à l’ordre du jour, bien au contraire. Les organisations de femmes nouent avec la société portée et accélérée par la communication et l’information, une relation de subordination, par fatalisme ou ignorance. Aussi, développer des formes de citoyenneté directe, en adéquation avec une définition corrigée de la démocratie, engage à interroger l’hypothèse d’une triangulaire politique, économique et informationnelle, ancrée dans l’articulation des sphères privée et publique. With the global economic crisis, women still assume the brunt of the responsibility for re-production and production,differently in different regions, and in particular in South Africa. They daily provide care for the family, including health,education, nutrition, and sanitation. This invisible responsibility, if it were brought to light, thanks, in particular, to ICT, wouldchallenge a dominant universalism, by highlighting common, every day and not scientific, knowledge. However, this optionis not yet on the horizon; quite the contrary: women's organizations, whether out of fatalism or ignorance, establish relations of subordination with the society supported by and accelerated through communication and information. Developing forms of direct citizenship, in line with a revised definition of democracy, questions the hypothesis of a political, economic andinformational triangular, which is rooted in the intersection of private and public spheres.
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Dagenais, Huguette. "1995 : Quel développement pour les femmes et les populations?" Introduction 8, no. 1 (April 12, 2005): 1–14. http://dx.doi.org/10.7202/057816ar.

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Abstract:
Dans cette introduction, l'éditrice présente de manière assez détaillée les onze contributions de ce numéro, qui éclairent particulièrement bien l'actualité. En effet, les six articles ont trait respectivement aux questions de militarisation et de politique du genre (A. Michel); et de restructuration économique en Europe centrale de l'Est, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (V. Mognadam); aux liens à établir entre les activités de production et de reproduction dans les projets de développement destinés aux femmes en général (H. Ryckmans) et, en particulier, aux femmes colombiennes (M.F. Labrecque) et saharia de l'Inde (A. Chauhan), de même qu'au rapport entre migration et connaissance du sida au Cameroun (M. de Loenzien et H. Parizot). Le présent numéro n'aurait pas été complet s'il n'avait inclus, d'une part, des témoignages sur la situation des femmes dans les conflits internes en Algérie (M.-B. Tahon) et au Rwanda (E. Mukakayumba) et, d'autre part, des réflexions critiques sur les effets dans la vie des femmes (en Haïti, par exemple; M. Neptune Anglade) des conférences mondiales des Nations Unies qui ont marqué les deux dernières décennies, dont celles tenues au Caire (Y. Pelchat) et à Dakar (F. Sow) en 1994.
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D'adesky, Jacques. "Subalternité." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.056.

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Abstract:
Forgée au départ par Antonio Gramsci (Liguori 2016) la notion de « subalterne », définie comme relation de subordination, renvoie au départ de l’année 1988, aux subaltern studies qui proposent sous l’instigation de l’historien Ranajit Guha (1997) d’analyser la place et les groupes subalternes dans l’histoire moderne de l’Inde. Ces études accorderont une place importante à l’analyse des discours pour y appréhender les voix bâillonnées des individus appartenant aux groupes se situant à la base de la pyramide sociale, considérés comme les agents du changement social et politique. Elles développeront une critique de l’historiographie nationaliste et anti-coloniale dans le même temps qu’elles essaieront de restituer la capacité des « sans-voix » marginalisés comme les paysans pauvres, les femmes, les intouchables, et d'autres voix. De nos jours, les subaltern studies sont englobées par les théories postcoloniales qui émergent dans les années 1990 en Asie du Sud. Celles-ci questionnent la perspective du colonisateur sur les colonisés et accusent la pensée occidentale d’imposer, aux élites intellectuelles et aux classes populaires des pays du Sud, une conception éloignée des réalités locales. Cette hégémonie intellectuelle tend donc à limiter l’expression des subalternes et à en réduire la diversité issue d’un grand nombre de communautés locales, ce qui a des conséquences désastreuses sur la communication Nord-Sud. Les subaltern studies, portées à l’origine par des intellectuels d’Asie du Sud (Guha et Spivak 1988), se déploient notamment vers le Nord, nommément dans l’espace anglo-saxon, mais également dans les pays de l’Amérique latine. Dans ce dernier champ, elles ont contribué, entre autres, à mettre en exergue, les effets négatifs de la mondialisation. Les travaux critiques d’Edgardo Lander et d’Aníbal Quijano (2005) se concentrent sur l’analyse de la colonialité du pouvoir et du savoir, ainsi que sur la critique de l’eurocentrisme, compris comme une perspective binaire et dualiste de la connaissance qui est venue à s’imposer mondialement de manière hégémonique au fur et à mesure de l’expansion européenne sur la planète. Au Brésil, à travers le prisme de la critique postcoloniale, Claudia Miranda (2006), se penche, sur les discours des intellectuels afrodescendants, jugés en situation de subalternité, qui se mettront en évidence à l’occasion de la lutte pour la démocratisation et de la mise en œuvre des politiques publiques d’action positive en faveur de l’accès des Noirs à l’enseignement supérieur. La production d’études subalternes dans le monde francophone est, quant à elle, récente et moins abondante. Néanmoins, il faut mentionner l’existence dans ce champ de courants de pensée antérieurs qui participent bien avant les années 1980 à la critique de la situation des colonisés en Afrique et dans les départements d’outre-mer. Citons à ce titre, les critiques effectuées par les chantres de la négritude que sont Léopold Sédar Senghor (1964, 1977), Aimé Césaire (2004[2004]) ou encore Frantz Fanon (2001[1952]) même si celles-ci ne viennent pas à s’appuyer expressément sur la notion de « subalternité ». C’est dans cette large perspective que la « subalternité » découle de deux phénomènes historiques : la décolonisation et la mondialisation. Même s’ils ne sont pas concomitants, leurs effets politiques, économiques et sociaux impliquent différents groupes subalternes au Nord comme au Sud, notamment les réfugiés, les émigrés, les minorités ethniques ou sexuelles opprimées, voire les femmes soumises aux diktats de cultures machistes. Après avoir été adopté et enrichi par des penseurs du Sud, le terme est aujourd’hui devenu un concept adapté aux deux hémisphères. Outre la restriction au droit à la parole — donc au pouvoir d’énonciation —, ce qui rapproche les subalternes du Nord et du Sud, c’est leur bas niveau de revenu, qui les prive d’aisance matérielle; leur qualité de vie, leur bien-être et leurs libertés qui sont donc moindres que ceux des autres groupes nationaux. Ces restrictions les enferment dans la spirale décrite par Amartya Sen (2010) : la limitation de la liberté économique réduit les libertés sociales, ce qui entraîne une nouvelle perte de liberté économique. Ce cercle vicieux affaiblit les subalternes, les opprime et les maintient dans un silence qui réduit leur capacité d’action. La liberté de parole libère une énergie et une puissance singulières pour dénoncer et abolir les servitudes. Participer aux débats et aux décisions collectives suppose l’existence d’une reconnaissance mutuelle fondée sur la liberté d’expression et la perception d’une égale dignité. L’égalité de parole découle précisément de l’expérience de l’égale dignité, comme, par exemple, dans la reconnaissance d’une même qualité d’honneur chez les anciens Spartiates ou d’une même valeur chez les citoyens athéniens, et dans l’usage de la palabre chez les sages et chefs de villages africains. Pour les groups subalternes, la liberté de parole est donc une arme de libération contre les discours qui les ignorent et contre les pratiques et les dispositifs qui les réduisent au silence. Face à l’immédiatisme du journalisme et de l’économie, l’anthropologie a, sur ce thème, l’avantage du temps de la réflexion, de l’enquête approfondie et de la comparaison. L’étude ethnographique, la reconstruction des récits de vie et l’analyse de discours permettent une nouvelle approche des relations politiques, sociales et culturelles Nord-Sud. Habitués à la prise de distance face à leur propre culture, les anthropologues sont particulièrement bien outillés pour porter un regard neuf sur les pratiques de discrimination et d’exclusion et le sentiment d’abandon vécu par les groupes subalternes (difficultés de se faire entendre et voir leurs problèmes pris en charge par les pouvoirs publics) dans les pays du Nord comme du Sud. Rien d’extraordinaire donc à ce que les anthropologues, d’où qu’ils soient, viennent à s’emprunter concepts et arguments et à communiquer davantage.
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Caroline, Hervé. "Réconciliation." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.113.

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Abstract:
La réconciliation est une préoccupation contemporaine qui oriente les politiques et les actions des institutions et des individus dans certains contextes nationaux et internationaux. Les politiques de réconciliation se déploient à la suite d’épisodes traumatiques dans le but de rebâtir des relations de confiance et de respect entre des États et des individus ou des groupes brimés. Elles se développent également dans les démocraties modernes dans le but de réparer la relation entre certains groupes et engager les pays dans des processus de démocratisation et d’inclusion des différents groupes culturels, ethniques et sociaux. Souvent édictées comme des politiques nationales, elles s’implantent à travers des mesures concrètes dans les différents niveaux institutionnels de la société et orientent les discours dominants. La question de la réconciliation a reçu l’attention des chercheurs en sciences sociales, en droit, en science politique, en philosophie morale, mais également en littérature ou en théologie. Il s’agit d’un objet dont l’anthropologie s’est emparé récemment en montrant la diversité des contextes dans lesquels il se déploie, les rapports de pouvoir sous-jacents et les significations variées que les différents groupes sociaux lui assignent. La réconciliation, comme projet politique national, est souvent mise en place à la suite des travaux d’une Commission de vérité et réconciliation (CVR) visant à éclairer certains troubles politiques et restaurer la justice sociale ou un nouvel ordre démocratique dans une optique de justice réparatrice. La Commission nationale d’Argentine sur la disparition des personnes (1983) est considérée comme la première d’une longue série de commissions qui ont enquêté sur des situations de troubles politiques, de guerres civiles, de répressions politiques, de génocide. Plus d’une quarantaine de commissions ont été dénombrées depuis cette date (Richards et Wilson 2017 : 2), principalement en Afrique (Tunisie, Burundi, Côte d’Ivoire, Togo, etc.), dans les Amériques (Canada, Pérou, Brésil) ou encore en Asie (Timor oriental, Népal, etc.). Parmi les plus importantes, on compte la Commission nationale de vérité et de réconciliation du Chili (1990-1991) qui a documenté les circonstances des milliers de disparitions et de morts sous la dictature d’Augusto Pinochet et préparé le pays vers une transition démocratique. La Commission de vérité et de réconciliation d’Afrique du Sud (1996-1998) visait quant à elle à recenser toutes les violations des droits de l’homme commises dans le pays au cours des décennies précédentes et à mettre fin à l’apartheid. La plupart du temps, ces commissions sont le résultat de pressions exercées par des groupes d’activistes au sein d’un État, ou, comme c’est de plus en plus souvent le cas, de pressions exercées au niveau international par les organisations non gouvernementales ou d’autres mouvements politiques. Elles constituent des organismes indépendants des appareils judiciaires et leur objectif premier est d’enquêter sur les coupables et les victimes et d’émettre des recommandations en vue de restaurer la paix (Richards et Wilson 2017 : 2). Ces Commissions de vérité et réconciliation s’appuient sur des principes de droit international, mais certains auteurs y voient aussi la résurgence d’une éthique religieuse à travers l’importance donnée au concept de pardon, central dans plusieurs religions du Livre, comme l’Ancien Testament, le Nouveau Testament ou encore le Coran (Courtois 2005 : 2). Les anthropologues ont montré qu’en fonction des méthodologies utilisées lors des enquêtes, les discours sur la vérité peuvent varier. Ainsi, certaines histoires ou expériences sont rendues visibles tandis que d’autres sont oubliées (Buur 2000, Wilson 2003, Ross 2002). Au fil du temps, les CVR ont eu des mandats, des prérogatives et des applications différents. En témoigne la CVR du Canada qui avait pour but, non pas d’assurer la transition d’un pays autocratique vers une démocratie, mais de lever le voile sur les expériences de déracinement et de violence vécues par les peuples autochtones au sein des pensionnats. À l’image du travail de Susan Slyomovics (2005) sur la Commission du Maroc, les anthropologues ont analysé les programmes de réparation et de restitution mis en place par certaines commissions. Ils ont aussi montré que certains groupes sociaux restaient marginalisés, comme les femmes (Ross 2002). Theidon (2013), dans son travail sur la commission de vérité et réconciliation du Pérou, a montré de son côté que les CVR oublient souvent d’inclure des enquêtes ou des discussions sur la façon dont les violences politiques détruisent les relations familiales, les structures sociales ou les capacités de production économique de certains groupes. Les anthropologues permettent ainsi de mieux comprendre les perspectives des survivants face au travail et aux recommandations de ces commissions en documentant la diversité de leurs voies et de leurs expériences. Ils montrent que la réconciliation est avant tout un projet construit politiquement, socialement et culturellement. La réconciliation est un objectif central à la plupart des CVR, mais elle est un objectif qui la dépasse car elle est la plupart du temps mise en place une fois que la CVR a achevé ses travaux et émis ses recommandations. Les CVR ont en effet rarement l’autorité de mettre en place les recommandations qu’elles édictent. Les anthropologues Richards et Wilson (2017) présentent deux versions de la réconciliation en fonction des contextes nationaux : une version allégée (thin version) à travers laquelle les politiques nationales encouragent la coexistence pacifique entre des parties anciennement opposées ; et une version plus forte (thick version) lorsque des demandes de pardon sont exigées à ceux qui ont commis des crimes. Si la réconciliation suppose qu’un équilibre puisse être restauré, il n’en reste pas moins qu’elle se base sur une interprétation spécifique de l’histoire (Gade 2013) et qu’elle participe à la construction d’une mémoire individuelle, collective et nationale. Cette notion permet donc d’offrir un cadre souple aux élites qui prennent en charge le pouvoir après les périodes de troubles pour que celles-ci puissent (re)légitimer leur position et les institutions politiques, souvent héritières de ce passé qu’on cherche à dépasser (Richards et Wilson 2017 : 7). Ce discours sur la réconciliation vise ainsi à instiller des valeurs morales publiques et construire une nouvelle image commune de la nation. Selon Wilson, les CVR seraient des modèles promus par les élites politiques pour construire une nouvelle harmonie qui permettrait d’occuper la conscience populaire et la détourner des questions de rétribution et de compensation financière. Le nouvel ordre politique est présenté comme étant purifié, décontaminé et déconnecté avec l’ancien ordre autoritaire, une façon de construire une nouvelle vision de la communauté en inscrivant l’individu dans un nouveau discours national (Wilson 2003 : 370). La réconciliation, comme projet politique national, ne fait en effet pas toujours l’unanimité. Par exemple, elle est devenue une véritable préoccupation collective au Canada depuis la remise du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada en 2015, mais le sens donné à celle-ci varie. Même si le rapport de la CVRC prévient qu’il n’y a pas une vérité ou une vision de la réconciliation (CVRC 2015 : 14) et que pour les Autochtones, la réconciliation exige aussi une réconciliation avec le monde naturel (CVRC 2015 : 15), ce processus national est vivement critiqué par certains intellectuels autochtones, comme Taiaiake Alfred (2016), pour qui la réconciliation est un processus de « re-colonisation » qui occulte la dynamique coloniale encore à l’œuvre (Alfred 2011 : 8). Cette critique se retrouve dans d’autres contextes postcoloniaux, comme en Nouvelle-Zélande ou en Australie, où les excuses proférées par les gouvernements concernant les différentes formes d’injustice subies par les peuples autochtones oblitèrent les enjeux les plus cruciaux, à savoir la nécessité d’abolir les politiques coloniales et de faire avancer les projets d’autonomie politique des Autochtones (Johnson 2011 : 189). La réconciliation est constitutive de toute relation sociale et en ce sens elle peut être instrumentalisée au sein de discours visant à faire ou défaire les liens sociaux (Kingsolver 2013). C’est donc aussi là que se situe l’enjeu de la réconciliation, sur la capacité à s’entendre sur ce qu’est une bonne relation. Borneman définit la réconciliation comme un au-delà de la violence (departure from violence), c’est-à-dire comme un processus intersubjectif à travers lequel deux personnes ou deux groupes tentent de créer une nouvelle relation d’affinité, non plus marquée par la violence cyclique, mais par la confiance et l’attention réciproques ; cela étant possible seulement si les États instaurent des politiques de réparation et que la diversité des points de vue des personnes concernées par ces politiques est prise en compte (Borneman 2002 : 282, 300-301). En ce sens, une lecture anthropologique au sujet de la réconciliation permet de développer une réflexion critique sur la réconciliation en la considérant avant tout comme une préoccupation politique contemporaine dont il s’agit de saisir le contexte d’émergence et les articulations et comme un processus à travers lequel les individus tentent, à partir de leurs points de vue respectifs, de redéfinir les termes d’une nouvelle relation. La discipline anthropologique est en effet à même de mettre au jour les rapports de pouvoir inhérents aux processus de réconciliation, de révéler les significations culturelles sous-jacentes que les différents acteurs sociaux attribuent au pardon, à la réconciliation ou encore à ce qui constitue les bases d’une relation harmonieuse. L’anthropologie peut enfin lever le voile sur les dynamiques de réciprocité et de don/contre-don qui se déploient au travers de ces processus et ainsi décrypter les multiples dimensions qui participent à la fabrique des sociétés.
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Morelle, Marie, and Céline Mavrot. "Prisons en Afrique. Manifestation spatiale du pouvoir et ordre négocié." Emulations - Revue de sciences sociales, January 30, 2021. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.interviews.04.

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Abstract:
Émulations reçoit Marie Morelle, spécialiste du phénomène carcéral au Cameroun et à Madagascar. Cet entretien est l’occasion d’aborder des questions de régulation politique des inégalités sociales et de circula-tion internationale des modèles punitifs, mais aussi d’interdisciplinarité et de décentrement du regard Nord-Sud dans la production des analyses scientifiques. Marie Morelle est maitresse de conférences, HDR en Géographie, à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (UMR Prodig). Elle est actuellement détachée à l’IRD au Cameroun et en accueil à la Fondation Paul Ango Ela. Ses travaux articulent géographie politique et géographie urbaine à partir d’entrées empiriques telles que la prison et la police, l’informalité économique et politique en Europe (France) et en Afrique (Cameroun). Elle est l’autrice notamment de La rue des enfants, les enfants des rues (CNRS Editions, 2007), Yaoundé carcérale, Géographie d’une ville et de sa prison (ENS éditions, 2019). Elle a dirigé avec Frédéric Le Marcis et Julia Hornberger l’ouvrage collectif Confinement, Punishment and Prisons in Africa (Routledge, sous presse), issu du programme « Économie de la peine et de la prison en Afrique » (ANR, 2015-2019).
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Couture, Jean-Simon. "Multiculturalisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Abstract:
Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.
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Dissertations / Theses on the topic "Politique économique – Afrique du Sud – 1994-"

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Bohn, Michaela. "L'intégration économique sud-africaine : une approche d'économie politique internationale." Grenoble 2, 2002. http://www.theses.fr/2002GRE21032.

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Abstract:
Pourquoi le gouvernement sud-africain post-apartheid a-t-il opté pour une politique d'orientation très libérale alors que les premières déclarations de l'ANC du début des années 1990 laissaient présager le renforcement du rôle de l'Etat et la mise en place d'une politique conséquente de redistribution ? L'objet de cette thèse est d'apporter des éléments d'explication à ce tournant libéral. Elle propose une mise en perspective et une interprétation sur longue période (l'ensemble du 20e siècle) de l'économie et de la société sud-africaine dans le cadre de l'économie politique internationale. La première partie se concentre sur l'analyse des dimensions internes de la politique économique (politique industrielle, politique d'apartheid) alors que la seconde s'attache plus particulièrement à l'analyse des relations internationales (politique commerciale, choix des partenariats économiques internationaux).
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Dika, Elokan Pierre-Paul. "La politique étrangère de la nouvelle Afrique du Sud : les défis de la conciliation entre intérêt national, intérêt continental et mondialisation." Reims, 2007. http://theses.univ-reims.fr/exl-doc/GED00000616.pdf.

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Abstract:
Treize ans après la fin de l’Apartheid, la République sud-africaine reste marquée par la reconstruction de son creuset socioéconomique et d’une politique étrangère ambitieuse. Puissance moyenne émergente, si elle s’appuie sur la Renaissance africaine et le NEPAD pour légitimer son intérêt pour l’Afrique, elle reste l’otage de son passé et de sa situation d’exceptionnalité, lesquels se greffent dans la conduite de sa politique étrangère. Or, ces facteurs masquent mal l'ambition nationale affichée dans son implication dans son implication dans la résolution des conflits et le développement économique du continent africain, et enfin ses engagements internationaux. Aussi, les défis de la conciliation entre intérêt national, intérêt continental et mondialisation illustrent la volonté du pays de légitimer son intérêt pour l’Afrique, d’exister au plan international, dans le prisme de son statut de puissance utile au continent noir
Thirteen year after the end of the Apartheid, Republic of South Africa remain marked by the rebuilding of its socio-economical crucible and an ambitious foreign policy. Even if it relies on the African renaissance and the NEPAD to legitimate its interest for Africa, it remains hostage of its past and its situation of exceptionality which crop up its foreign policy. However, these factors poorly hide the national ambitions visible in its involvement in the resolution of conflicts and the economic development of the african continent, and finally its international commitments. Therefore the challenges of the conciliation between national interest, continental interest and globalization illustrate the will of the country to legitimate its interest for Africa to exist at the international level, in the prism of its status useful to the black continent
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Pons-Vignon, Nicolas. "Se tuer à la tâche : économie politique de la sous-traitance dans le secteur forestier sud-africain." Paris, EHESS, 2014. http://www.theses.fr/2014EHES0123.

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Abstract:
Cette étude montre que la sous-traitance mise en œuvre dans le secteur forestier sud-africain depuis les années 1980, remplaçant des structures verticales par une myriade d’entrepreneurs, l’a affaibli économiquement. Davantage qu’une conséquence regrettable, la précarisation des ouvriers a constitué une motivation essentielle de la restructuration. Celle-ci a pris la forme d’une sous-traitance en chaine qui s’appuie sur une rémunération à la tâche dans laquelle les salaires sont le reliquat des profits. L’incapacité des ouvriers précarisés à s’organiser a permis aux grandes entreprises de transformation dominant le secteur de restaurer leur pouvoir autoritaire sur le procès de production, qu’elles avaient craint de voir érodé suite aux mobilisations syndicales des années 1980. L’originalité de cette « étude de cas étendue » est d’avoir adopté une perspective par le bas, mettant les ouvriers au centre de l’analyse. Cette approche a permis de donner à voir la restructuration de l’économie sud-africaine du point de vue de ceux qui en sont les premiers affectés – les ouvriers –, mais dont l’invisibilité reflète la résistance à reconnaitre la violence des relations sociales de production capitalistes dans les zones rurales. Le désarroi des ouvriers forestiers n’empêche pas les plantations d’être certifiées pour leur bonne gestion sociale. Les approches dominantes de la pauvreté, en tentant de l’abstraire des relations de production et d’exploitation qui la constituent, sont non seulement inutiles mais nuisibles pour les pauvres. La forme de la précarisation à laquelle ils sont soumis ne laisse aux ouvriers forestiers que peu de marge de résistance individuelle ou collective
This study shows that the outsourcing implemented in the South African forestry sector since the 1980s, in which vertical integration has been replaced with a myriad of entrepreneurs, has weakened it economically. Rather than an unfortunate consequence, the casualization of workers has acted as a central motive to restructure. Restructuring has taken the form of chain-subcontracting relying on task payment in which wages are the leavings of profits. The inability of workers to organise collectively has allowed the large downstream transformation companies which dominate the sector to re-assert their authoritarian power over the labour process; they had feared to lose it when union mobilisation took place in the 1980s. The originality of this ‘extended case study’ is that it has adopted a perspective from below, putting workers at the heart of the analysis. This approach has shown the restructuring of the South African economy from the point of view of those who are most affected by it – workers –, but whose invisibility reflects the resistance to recognise the violence of capitalist relations of production in rural areas. The disarray of forestry workers does not prevent the plantations from being certified for their good social record. Dominant approaches to poverty, which seek to abstract it from the relations of production and reproduction which generate it, are not only useless but harmful for the poor. The form of casualization to which they are submitted leaves forestry workers with little margin for resistance, whether individual or collective
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Péjout, Nicolas. "Contrôle et contestation : sociologie des politiques et modes d'appropriation des technologies de l'information et de la communication en Afrique du Sud post-apartheid." Paris, EHESS, 2007. http://www.theses.fr/2007EHES0116.

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Abstract:
L'Afrique du Sud post-apartheid est profondément ambivalente, combinant, d'une part, de fortes dynamiques de domination, de contrôle et de reproduction des relations et structures de pouvoir et, d'autre part, des mouvements de contestation de ces flux et d'altération de l'ordre établi favorables aux dominés. Cette articulation de contrôle et de contestation est de plus en plus outillée par les technologies de l'information et de la communication (TIC). Fondée sur une analyse sociologique, économique et politique, embrassant le demi-siècle dernier, la conclusion principale de la thèse est la suivante: telles que les TIC sont promues, utilisées et développées dans les politiques et modes d'appropriation déployés par les acteurs sud-africains et bien que le potentiel des TIC soit égal pour le contrôle et pour la contestation, ces outils servent plus le premier que la seconde, du moins pour l'instant eu égard à l'état de diffusion de ces techniques au sein de la société sud-africaine
Post-apartheid South Africa is deeply ambivalent, combining, on the one hand, strong dynamics of domination, control and reproduction of power relations and structures and, on the other hand, movements that contest these dynamics and foster social change or social dis-order in favor of the dominated population. This articulation of control and contest is more and more using information and communication technologies (ICTs). Based on a sociological, economic and political analysis, covering the last semi-century, the main conclusion of the dissertation is as follows : in the way ICTs are promoted, used and developed through the policies and modes of appropriation deployed by South Africans and though the potential of ICTs is equal for control and for contest, these technologies are supporting the former rather than the latter, until now, given the diffusion of ICTs within the South African society
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Buga, Cristina. "Les politiques d'offset (compensation) : enjeux généraux et étude du cas de l'Afrique du Sud." Thesis, Université Grenoble Alpes (ComUE), 2016. http://www.theses.fr/2016GREAE003/document.

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Abstract:
L’offset, appelé également opération de compensation, est un outil de politique discriminatoire destiné à favoriser la production locale. Il désigne un transfert ou une création d’activités en échange de l’octroi d’un contrat commercial d’achat-vente dans le cadre d’un marché public international. Les gouvernements utilisent ces mécanismes comme un levier stratégique de développement et d’amélioration de la balance des paiements. Malgré la portée de ces pratiques, elles restent un mécanisme d’échange relativement méconnu et peu décrit dans la littérature académique. L’objet de cette thèse est de définir, expliciter et évaluer l’importance de ces pratiques dans le commerce international et de proposer des pistes de réflexion pour le succès (l’efficience et l’efficacité) d’une politique de ce type imposée par le gouvernement hôte aux firmes internationales. Afin de prendre en compte les variables critiques du succès d’une politique d’offset, la relation entre l’État hôte et l’entreprise obligataire et le résultat de cette interaction sont examinés par l’intermédiaire de la théorie des jeux. L’application de ce cadre d’analyse à l’étude de la politique d’offset de l’Afrique du Sud et plus particulièrement à l’analyse des 121 projets d’offset civils fournis entre 1996 et 2012, dans le cadre du programme d’achats stratégiques de Défense met en évidence les résultats suivants : lors de la signature des contrats, les projets d’offset laissent espérer d’importantes retombées économiques et sociales pour le pays. Toutefois, au cours du processus de mise en œuvre, les nombreuses dérogations aux règles et aux procédures réglementaires fixées réduisent largement les effets positifs des projets et nuisent à leur efficacité. L’opacité des modalités de négociation, de sélection et d’exécution des projets d’offset permettent d’affirmer que ces pratiques n’ont pas toujours garanti la meilleure valeur possible des achats publics. Pour des problèmes d’information et d’analyse, il est difficile de statuer sur l’efficience globale de la politique d’offset sud-africaine mais le bilan estimatif reste positif
Offsets arrangements in government procurement are discriminatory policy tools aimed at increasing local production. They reflect a transfer or a creation of new activities as a pre-condition to the validity of the purchasing contract. The governments use these mechanisms to encourage local development or to improve the balance-of-payments. In spite of the broad utilization of offset practices, they are relatively unknown and little described in academic literature. The goal of this thesis is to define, to explain and to assess the importance of these practices in the international trade and to provide a theoretical framework within which it will be possible to critically appraise the success of an offset policy (its effectiveness and efficiency) for host countries. In order to take into account the success factors for an offset policy, the relationship between the host country and the obligor as well as the result of this relationship is examined through the game theory approach. By applying this general framework to the study of South African Offset policy and more particularly to the evaluation of 121 civil offset projects provided between 1996 and 2012, under the Strategic Defense Package purchase we find the following results: at the conclusion of public procurement contracts, South-African offset projects hold out promises of important economic benefits for the country. Nevertheless, during the implementation process, many violations of rules and procedures decrease the positive impact of these projects and hinder their effectiveness. The lack of transparency in the negotiation process, the selection and the execution phase of offset projects show that South Africa did not obtain best value for public money. It is difficult to appraise global program efficiency because of lack of data and analysis problems. However the estimated impact remains positive
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Griette, Gaël. "Problèmes d'après guerre en Afrique sub-saharienne : application au cas de la Somalie." Bordeaux 4, 2003. http://www.theses.fr/2003BOR40036.

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Abstract:
L'idée directrice de ce travail est qu'il est possible d'éviter, minimiser, contourner ou résoudre les problèmes liés à la mise en oeuvre des politiques économiques en situation d'après-guerre par une meilleure adaptation de celles-ci au contexte. En Afrique sub-saharienne, les conflits actuels correspondent essentiellement à des guerres civiles, caractérisées par leur ethnitisation et l'affaiblissement de l'État. La première partie montre que certains de ces échecs sont imputables à une mauvaise adaptation des politiques économiques aux contextes dans lesquels elles ont été appliquées. Elle analyse les causes et les conséquences des conflits ainsi que les pré-requis et les étapes d'une reconstruction durable. Elle montre la nécessité de prendre en compte dans cet exercice la spécificité de chaque contexte dans les domaines historiques, politiques, sociaux, culturels et économiques. . .
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Dina, Lagnona. "La relation franco-malgache face aux nouveaux enjeux géopolitiques dans le sud-ouest de l'océan indien. La relation d'une présidence à un État (1990-2009)." Thesis, Lyon, 2020. http://www.theses.fr/2020LYSE3012.

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Abstract:
Le sud-ouest de l’océan Indien se présente comme une des zones d’influences traditionnelles françaises. Le maintien du leadership régional français passe par l’établissement de relations stables et amicales avec les États francophones riverains. L’ambition de la France est, de demeurer le principal partenaire de tous les États insulaires de l’océan Indien occidental. Considérée comme la porte de l’océan Indien, Madagascar figure parmi ces derniers. L’instabilité politique malgache fragilise la relation franco-malgache. Opérant des calculs coûts/avantages qui répondent aux impératifs nationaux, les officiels malgaches réorientent la politique étrangère à chaque nouvelle présidence .A ce titre, l’instabilité est l’une des spécificités de la relation franco-malgache. Remettant en cause la pérennisation de l’influence française à Madagascar, elle peut par conséquent, irradier la zone dite du « lac francophone ». Pour l’Etat français, il est impératif de maintenir Madagascar sous influence française. Cette ambition française répond aux objectifs en matière de politique étrangère post-bipolaire : à savoir la pérennisation de la puissance (moyenne) française dans certaines régions dans un monde oligopolaire. Endiguer, l’influence des nouvelles puissances telles que la Chine ou l’Afrique du sud à Madagascar et dans la région est impossible. Il s’agit pour la France de consolider les relations établies en vue de maintenir le statu quo post-guerre froide
The south western region of the Indian Ocean appears as one of the traditional French influence zones. Upholding the leadership of France in the area requires a solid and amicable relationship with the countries bordering the Indian Ocean. France’s goal is to remain the first main partner of all the French speaking countries in the area. Often described as “the gate to the Indian Ocean”, Madagascar is one of them. The Malagasy political instability jeopardizes the island’s relationship with France. With national imperatives in mind, Malagasy government officials try for a shift in foreign policy with each new presidency. In this regard, instability is one of the main features of French- Malagasy relationship. Putting at risk the perpetuation of the French influence in Madagascar, its consequences can spread all over the “French speaking Lake”. For France, keeping Madagascar under French influence is critical as it meets with France’s post-cold war foreign policy’s objectives such as: the perpetuation of French power (average) over several regions in an oligopolar world. Preventing the influence of other powers like China or South Africa in Madagascar is impossible. Therefore, for France, the challenge consists of strengthening existing relationships for the purpose of upholding post-cold-war status quo
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Federico, Veronica. "La citoyenneté sud-africaine : constructions et problématiques." Paris, EHESS, 2005. http://www.theses.fr/2005EHES0036.

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Abstract:
L'interrogation centrale de la thèse concerne la définition de ce qu'est la citoyenneté et de ce qu'être citoyen/ne signifie dans l'Afrique de Sud post-apartheid. Dans cette perspective, nous associons à l'étude du statut juridique un profil sociologique encore en construction. En effet, la spécificité de la recherche vient de l'articulation entre le moment juridique, c'est à dire la reconnaissance d'une citoyenneté commune à toute la population, ici sud africaine, et riche de droits et de devoirs, et le moment politique, c'est à dire la construction d'un espace public nouveau. En outre, à ces deux moments s'ajoutent la dimension sociale et économique et la dimension culturelle. Le terrain de la recherche est le township de Thokoza, dans la région de l'East Rand, où nous analysons le processus de fondation d'une nouvelle communauté politique, caractérisée par un nouvel espace public-politique dans l'Afrique du Sud démocratique. Un espace public construit sur des fondements politiques nouveaux, mais à partir du capital humain, conceptuel, social et politique existant, et donc qui porte encore les cicatrices de l'apartheid
The central interrogation of the research deals with the definition of citizenship and of what does it mean being South African in post-apartheid South Africa. In this perspective, the analysis of the juridical citizenship status is associated with the study of a sociological profile, which is still under definition. The specific character of the research is drawn from the articulation of the juridical aspect, that is the recognition of one single citizenship for the whole South African people, not a formal and empty citizenship, but a status carrying rights and duties, with the political aspects, that is the construction of a new political psace. Moreover, the social economic and cultural dimensions of citizenship are taken into account as well. The case-study is the township of Thokoza, in the East Rand region. It is in Thokoza that we analyse the process of founding a new political community, deeply characterised by a new public-political space in the democratic South Africa. This is a public space built on new political bases, but crafted by the existing human, theoretical, social and political capital. These bases are still marked by the "scars" of apartheid
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Sadouni, Samadia. "Minorités religieuses, intégrations, transnationalités : les Indiens musulmans de Durban, Afrique du Sud (1860-1994)." Bordeaux 4, 2004. http://www.theses.fr/2004BOR40001.

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Abstract:
L'observation des minorités confessionnelles constitue l'un des révélateurs des modes de fonctionnement des sociétés nationales. La présente thèse porte sur l'étude des formes de mobilisation politique et de réislamisation de la communauté " indienne " musulmane de Durban. Malgré leur situation d'extrême minorité, les musulmans indiens ont su faire prévaloir la spécificité de leurs actions religieuses dans la pointe sud de l'Afrique noire. La méthode comparative s'est efforcée de dégager les principales périodes du renouveau islamique qui ont favorisé l'émergence de nouveaux intellectuels porteurs d'un discours moderne sur l'islam. La construction identitaire de ces acteurs de la réislamisation reposait essentiellement sur la contestation du monopole religieux des oulémas et sur la réappropriation des idées islamiques globales. L'intégration aux réseaux transnationaux islamiques leur permettait de convertir dans l'espace interne les différentes ressources matérielles et symboliques indispensables à la légitimation de leurs activités religieuses. Ainsi, les dynamiques transnationales de la réislamisation en Afrique du Sud révèlent la stratégie identitaire des individus ainsi que la meilleure manière pour eux d'atténuer le caractère minoritaire de l'islam local.
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Fall, Abdou. "La nouvelle Afrique du Sud et la construction d'une politique étrangère post-apartheid : essai d'évaluation des relations avec l'Afrique et le monde occidental, 1994-1999." Toulouse 1, 2005. http://www.theses.fr/2005TOU10032.

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Abstract:
1994-2004. La nouvelle Afrique du Sud a aujourd’hui dix ans. Après avoir été mise au ban pour l’application de lois racistes et discriminatoires, elle a réintégré la communauté internationale, auréolée de sa réconciliation nationale. Il lui a alors fallu définir des paramètres nouveaux lui permettant de trouver une place spécifique. C’est à cet effet que la première législature 1994-1999 trouve toute son importance en ce qu’elle a permis de jeter les bases de sa posture sur la scène internationale. Celle-ci n’a pas été aisée du fait qu’elle s’appesantissait sur des critères nouveaux, tant en terme d’orientations qu’en terme d’acteurs devant mettre en œuvre et impulser celles-ci. La production de la politique étrangère de l’Afrique du Sud en tant que puissance moyenne s’est trouvée prise en étau entre des pays africains aux attentes non satisfaites et des pays occidentaux dont il fallait s’affranchir sans renoncer à leurs investissements économiques. Si ce dilemme a traversé l’ensemble de la mandature de Nelson Mandela, les réalités du terrain ont obligé les autorités de Pretoria à changer de cap au milieu de la législature, notamment à travers la rhétorique de la Renaissance Africaine, qui se déclinait avant tout comme une renaissance de l’Afrique du Sud elle-même, désormais consciente que sa propre stabilité passait par celle de son environnement géopolitique immédiat. Elle projetait dès lors ce qui allait être le leitmotiv de ses futures prises de position : exister en Afrique en tant que leader économique, exister pour l’Afrique en se posant comme son principal médiateur, exister par l’Afrique en se posant comme son meilleur représentant sur la scène internationale
1994-2004. Today the new South Africa is ten years old. After being banned because of the enforcement of discriminatory and racist laws, South Africa has reintegrated the international community after its policy of national reconciliation. So new parameters had to be defined in order to find a specific place. This was the purpose of the first legislature (1994-1999) that enable South Africa to build the foundations of its position on the international scene. It was not easy to determinate a clear role, with new actors. In addition, South Africa -as medium-seized power- was caught between African countries which had high expectations and Western countries with which it appeared necessary to break-up without giving up economic investments. If indeed this dilemma marked the Nelson Mandela’s mandate, the realities compelled Pretoria’s political authorities to change their mind in the mid-term. That was particularly the case through the African Renaissance rhetoric which targeted the renaissance of South Africa itself, henceforth fully aware that its own stability was linked with that of its immediate geopolitical environment. From that time on, South Africa developed the parameters of her future policy : to exist in Africa as its main economic leader, to exist for Africa in acting as its main mediator, to exist by Africa in acting as its best representative on the international scene
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Ouedraogo, Elie Justin. Expérience Sud-Est asiatique: Implications pour la politique de développement économique en Afrique : cas du Burkina Faso. Ouagadougou, Burkina Faso: Centre d'analyse des politiques économiques et sociales, 2004.

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